GIZ DEs soLuTIons, DEs résuLTATs

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Rapport d’entreprise 2012
GIZ
Des solutions,
DES RÉSULTATS
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 20 1 2
La GIZ en bref
16 229
salariés dans le monde
300
Plus de 300 clients et commettants
à travers le monde
2,1 milliards
d’euros de volume d’affaires
956 millions
d’euros de marchés attribués
par la GIZ à des tiers au cours
de l’année 2012
130
Plus de 130 pays d’intervention
<<
L a GI Z e n b r e f / L a GI Z e n c h i f f r e s / N ot r e p ro f i l
Notre profil
La GIZ – un partenaire innovant pour répondre aux défis mondiaux de l’avenir
La vaste gamme de services proposés par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammen­
arbeit (GIZ) GmbH repose sur une expertise régionale avérée, un vaste savoir de spécialiste et des
compétences managériales éprouvées. La GIZ offre à ses clients et commettants des solutions
viables, durables et efficaces pour faire face aux processus de changement politique, économique
et social.
La GIZ est une entreprise fédérale allemande. Une grande partie des marchés que nous exécutons
nous sont attribués par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement. Cependant la GIZ intervient aussi pour d’autres ministères fédéraux ainsi que pour des
commettants et clients publics et privés, notamment les gouvernements d’autres pays, la Commission européenne, les Nations unies et la Banque mondiale. Nous aidons tout aussi intensivement
nos clients du secteur privé à concrétiser leurs objectifs.
Au niveau mondial, la GIZ est active dans plus de 130 pays, et en Allemagne, elle est présente
dans presque tous les Länder. La société a son siège à Bonn et à Eschborn. La GIZ emploie
16 229 personnes dans le monde, dont 70 % sont employées sur le terrain avec le statut de
­personnel national. Le volume d’affaires au 31.12.2012 dépassait deux milliards d’euros.
1
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2
La GIZ en chiffres
Commettants publics allemands
230,1 millions
Recettes en millions d’euros
GIZ International Services a réalisé un
produit total de 230,1 millions d’euros.
1,6 milliard
Dans le secteur d’utilité publique,
les ­activités menées pour le ministère
fédéral de la Coopération économique
et du Développement (BMZ) ont généré
des recettes de 1,6 milliard d’euros
en 2012.
2012
Ministère fédéral
des Affaires étrangères
89,1
Ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature
et de la Sûreté nucléaire
69,8
Ministère fédéral de l’Économie
et de la Technologie
14,8
Ministère fédéral de l’Intérieur
et Office fédéral d’administration
13,5
Jumelage (UE), subventions de l’UE
11,1
Autres clients et commettants
5,3
Cofinancements
3,5
Ministère fédéral de la Défense
2,4
Personnel dans les régions (situation au 31.12.2012)
Experts
expatriés
Personnel
national
Assistantes
et assistants
techniques *
Experts intégrés
et experts
de retour **
Afrique subsaharienne
619
4 150
482
247
Asie/Pacifique
390
2 112
164
261
Europe, Caucase et Asie centrale
465
2 974
44
235
Amérique latine
186
1 149
171
138
Bassin méditerranéen et Proche-Orient
276
713
29
115
Pays industrialisés (Europe, États-Unis)
25
21
0
0
1 961
11 119
890
996
Total
* s oit 637 assistantes et assistants techniques (AT) œuvrant au niveau opérationnel, 100 experts du Service civil pour la paix et 153 autres AT
** en contrat de travail avec des employeurs locaux dans les pays partenaires
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 20 1 2
Faits marquants de l’année 2012
1 700 clients satisfaits
C’est une véritable « success story » : « GIZ International
Services » fête ses dix ans. Depuis sa création, ce secteur d’activité, qui regroupe les activités commerciales
de la GIZ, a vu son chiffre d’affaires passer de 170
millions d’euros à 252 millions d’euros en 2012. En dix
ans, il a réalisé dans les 1 700 projets. À l’occasion de
cet anniversaire, le ministre fédéral de la Coopération,
Dirk Niebel, a souligné qu’International Services devrait
poursuivre ses efforts pour mobiliser les potentiels du
secteur privé.
Journées de réf le xion d’Eschborn en 2012
Investissement d’avenir
Plus de la moitié de la population mondiale vit aujourd’hui
dans des villes et la tendance est nettement à la hausse.
Les villes créent 80 % de la production économique au
niveau mondial. Quelle contribution peuvent-elles apporter à
la résolution des problèmes mondiaux ? Cette question était
au cœur des Journées de réflexion d’Eschborn organisées par
la GIZ les 5 et 6 juin 2012. Près de 400 spécialistes issus
des sphères politique et économique, de la société civile et de
la GIZ se sont réunis pour débattre sur le sujet « Conduire
la transformation – la ville en tant qu’acteur mondial ».
Le 22 août, Tanja Gönner, présidente du directoire, et
Hans-Joachim Preuß, membre du directoire, ont apposé
leurs signatures au bas du contrat portant sur l’achat d’un
nouvel immeuble de bureaux situé au numéro 36 de la
Friedrich-Ebert-Allee à Bonn. Par cette acquisition, la GIZ
conforte en même temps l’avenir de Bonn en tant que ville
internationale. Le bâtiment, qui devrait être terminé début
2015, pourra accueillir plus de 500 postes de travail.
www.giz.de/en > Our services > Eschborn Dialogue
Fa i t s m a rq u a n t s d e l’ a n n é e 2012 / TABLE D ES MAT IÈRES
TABLE DES MATIÈRES
>>
AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT DU
GIZ
L’ANNÉE 2012 EN CHIFFRES
CONSEIL DE SURVEILL ANCE
DES SOLUTIONS, DES RÉSULTATS
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MESSAGE DU DIREC TOIRE
01 PAYS EN DÉVELOPPEMENT
NOTRE PERSONNEL
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Réussir le changement
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Page 52
02 À l’INTERNATIONAL
Mobiliser des réseaux
d’envergure mondiale
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ORGANIGR AMME
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03 PAYS ÉMERGENTS
Réaliser un développement
durable avec de nouveaux
partenaires
ORGANES DE L A GIZ
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04 PAYS INDUSTRIALISÉS
E T UNION EUROPÉENNE
Inventer des solutions efficaces
pour l’avenir
MENTIONS LÉGALES
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Page 32
05 Allemagne
Une expérience mondiale
au service de l’innovation
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THÈME ANNUEL
« DÉVELOPPEURS D’AVENIR »
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06 AU NIVE AU MONDIAL
Développer ensemble de
nouveaux potentiels d’affaires
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L A GIZ dans le monde
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3
4
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Avant-propos du président
du conseil de surveillance
Hans - Jürgen Beerfeltz
Chères lectrices, chers lecteurs,
Notre politique vise à nous rapprocher de l’idéal d’un monde libre et pacifique pour tous les
habitants de la planète. La contribution de l’Allemagne sur ce point est considérable : malgré la
crise financière et les règles imposées pour la limitation de l’endettement, le budget du ministère
fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) a atteint en 2012
la somme record de près de 6,4 milliards d’euros. Au niveau mondial, l’Allemagne est ainsi le
troisième contributeur mondial à l’aide publique au développement.
Mais la coopération allemande au développement n’a pas seulement progressé au plan financier. Son action est de plus en plus reconnue internationalement, surtout dans les pôles d’intervention prioritaires fixés par le gouvernement fédéral en matière d’environnement, de climat et
de promotion du secteur privé. L’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement
économiques, a particulièrement salué cet effort.
Ava n t - p ro p o s d u p r é s i d e n t d u c o n s e i l d e s u rv e i l l a n c e
Avec un volume d’affaires de plus de deux milliards d’euros, la GIZ s’est remarquablement développée en 2012 et a consolidé sa position sur le marché de la coopération internationale pour
le développement durable. La création de la GIZ a été un élément important de la plus grande
réforme structurelle de la coopération allemande au développement. Cette réforme amorcée en
2010 et rapidement mise en œuvre a désormais atteint tous les objectifs essentiels qu’elle s’était
fixés. La société Engagement Global, qui fournit des services aux initiatives de développement,
est entrée en activité au début de 2012. Les programmes axés sur la société civile et les communes sont désormais regroupés dans un seul organisme, au lieu de quatre antérieurement. Le
DEval, notre institut indépendant d’évaluation de la coopération au développement, est lui
aussi parti du bon pied. En outre, l’Agence de services pour l’économie, rattachée au BMZ, accompagne, par ses conseils, les petites et moyennes entreprises qui réalisent des investissements
dans les pays en développement et les pays émergents. Ces nouveaux organismes soutiendront
désormais l’action de la GIZ en Allemagne.
Nous avons encore gagné en efficacité – dans l’intérêt des contribuables allemands et de nos
partenaires. L’engagement allemand dans la coopération internationale est mondialement
reconnu. Pour rendre cet engagement multiforme encore plus visible à l’étranger, nous avons
créé, en collaboration avec le ministère fédéral des Affaires étrangères, le nouveau logo unique
de la coopération. À l’instar de « made in Germany », « coopération allemande » devient
synonyme de qualité sur le marché mondial de la coopération internationale dans des domaines
aussi variés que la formation, l’aide humanitaire ou la promotion de la démocratie.
Le volume d’affaires record enregistré par la GIZ reflète la considération et le capital de
confiance dont l’entreprise jouit dans le monde entier auprès de ses clients et commettants. La
réforme structurelle porte ses fruits et la GIZ est en passe de devenir le leader mondial des services de coopération internationale pour le développement durable. J’adresse mes remerciements
à tous ceux qui ont déployé la plus grande énergie pour permettre cette évolution et donner vie
aux nouvelles structures. J’appelle de mes vœux que cette année s’inscrive dans la continuité des
succès passés.
Sincères salutations
Hans-Jürgen Beerfeltz
Président du conseil de surveillance de la GIZ
Secrétaire d’État au ministère fédéral de la Coopération économique
et du Développement (BMZ)
5
6
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Message du directoire
Chères lectrices, chers lecteurs,
« Saisir les opportunités » était un de nos principaux mots d’ordre pour l’année 2012. En
franchissant la barre des deux milliards d’euros pour le volume d’affaires, nous avons obtenu un
résultat remarquable qui montre que nous avons su tirer parti des nombreuses possibilités ouvertes par la mission statutaire de la GIZ. De ce fait, l’année 2012 a été riche en changements.
Nous avons réalisé de nombreux investissements qui jettent les fondements stratégiques de
notre croissance future. En même temps, les synergies résultant de la fusion nous ont déjà procuré des gains d’efficience et de rentabilité économique. Nous avons adapté un grand nombre
de procédures et de processus dans cette perspective et nous continuerons à le faire pour toutes
sortes d’activités allant de la gestion des projets et marchés axée sur les résultats aux opérations
commerciales. Nous avions l’ambition de créer des synergies. Cette ambition correspondait aux
attentes du monde politique allemand et de notre principal commettant, le ministère fédéral de
la Coopération économique et du Développement (BMZ), qui – avec le ministère fédéral des
Finances – est en même temps la « voix » de notre associé.
Grâce à la réorientation stratégique de la GIZ opérée en 2012, nous avons pu élargir notre offre
sur la base des expériences que nous avions accumulées au cours de plusieurs décennies d’activité. Dans une mesure croissante, nous proposons aussi nos services de coopération internationale
aux pays émergents et industrialisés, sur le marché intérieur européen et en Allemagne. Ainsi,
pour l’Union européenne, nous formons des spécialistes en produits alimentaires venant surtout
de pays européens pour qu’ils puissent effectuer des contrôles plus efficaces conformément
aux directives européennes dans le domaine de la sécurité alimentaire et de la protection des
consommateurs. Au Brésil, en Inde et en Afrique du Sud, la GIZ a été chargée par le BMZ, le
ministère fédéral de l’Environnement et le ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie
d’aider ses partenaires à réduire durablement l’impact de l’approvisionnement énergétique sur
le climat.
La GIZ a axé son portefeuille sur les thèmes où l’Allemagne joue un rôle de précurseur au
niveau international – notamment la formation professionnelle, la gestion de la santé, l’approvisionnement en eau et en énergie. En outre, dans le nouvel article de budget « Coopération
internationale avec les régions », nous mettons en œuvre des actions suprasectorielles et suprarégionales telles que la « Global Leadership Academy ».
Message du directoire
(de gauche à droite)
Hans - Joachim PreuSS
Cornelia Rich ter
Tan ja Gönner
Chris toph Beier
Tom Pätz
En 2012, la GIZ a encore intensifié sa coopération fructueuse avec le secteur privé. En colla­
boration avec la société Siemens AG, nous étudions actuellement des projets communs pour
proposer aux villes des solutions en matière de mobilité, de protection de l’environnement et
d’économie d’énergie. Au cours des 14 dernières années, la GIZ a mis en œuvre le programme
develoPPP.de pour le compte du BMZ. Dans ce cadre, elle a soutenu près de 640 entreprises et
associations allemandes et internationales dans leurs activités dans les pays en développement
et les pays émergents. Récemment, le groupe pétrolier Shell Gabon a chargé GIZ International
Services de construire dans la région isolée de Ndougou, située dans le sud-ouest du Gabon,
une route de 53 km et un pont qui permettront de raccorder cette région au réseau routier du
reste du pays.
Si la réorganisation de l’entreprise a pu être menée à bien en si peu de temps, c’est surtout à nos
collaboratrices et collaborateurs qu’en revient le mérite. Forts de leur expertise avérée et de leur
créativité, ils se sont engagés sans relâche pour apporter des solutions aux problèmes complexes
qui se sont présentés à eux. Grâce à leurs efforts, la GIZ a gagné en efficacité dans les services
qu’elle fournit à l’ensemble du gouvernement fédéral pour la mise en œuvre de la coopération
internationale en faveur du développement durable. Pour ces résultats, qui n’auraient pas été
possibles sans le soutien actif de tous nos clients et commettants, notamment le principal d’entre
eux, le BMZ, je tiens à remercier toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs de l’entreprise.
Les résultats de 2012 nous incitent à poursuivre résolument sur cette voie en 2013.
Sincères salutations
Tanja Gönner
Présidente du directoire
7
8
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Créer des opportunités : inventer l’avenir avec
DES SOLUTIONS QUI DONNENT DES RÉSULTATS
>>
Nous mettons la mondialisation
en accord avec les valeurs et
,
les intérêts de l Allemagne.
GI Z D ES SOLU T IONS , D ES RÉSULTAT S
GIZ
Des solutions,
DES RÉSULTATS
La GIZ intervient dans de nombreux domaines : soutien à l’économie, à l’emploi, à la
santé, à l’éducation et à la démocratie ; sécurisation de l’alimentation ; protection de
l’environnement, des ressources naturelles et du climat. Elle aide son principal commettant – le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) – et le
gouvernement fédéral à donner corps aux principes de la politique allemande en fournissant
des services sur mesure et efficaces répondant aux besoins de la coopération internationale
pour le développement durable. La GIZ propose aussi ses services aux communes et aux
Länder allemands ainsi qu’à divers commettants et clients publics et privés d’Allemagne
et d’autres pays. Parmi ces derniers figurent par exemple des gouvernements étrangers,
la Commission européenne, les Nations unies, la Banque mondiale et des entreprises du
secteur privé. Pour chacun de ces commettants, clients et partenaires, la GIZ trouve des
solutions qui donnent des résultats.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Engagée – demandée –
efficace
Coopération internationale signée GIZ
Des champs d’action politique autrefois bien distincts, tels que le dévedéveloppement, le commerce, la sécurité et le climat international, tendent
à se décloisonner. Toutes sortes de relations se nouent à l’échelle de la
planète : flux transfrontaliers de biens, de services et de capitaux, dividivision internationale du travail de plus en plus prononcée s’inscrivant dans
des chaînes de valeur d’envergure mondiale, mobilité croissante du perpersonnel qualifié. À long terme, aucun État du monde ne peut garantir la
paix, la sécurité et la prospérité à ses habitants en faisant cavalier seul.
Le changement climatique, par exemple, fait fi des frontières nationales. L’augmentation
constante de la production industrielle fait grimper les prix des matières premières. Les
déserts s’étendent ; les mauvaises récoltes deviennent plus fréquentes. Les produits alimentaires de base renchérissent. Toutes ces évolutions mettent en péril le développement
des pays pauvres. Les pays industrialisés sont eux aussi de plus en plus concernés par la
protection des biens publics mondiaux car il en va de leur avenir.
Face à ces défis d’ampleur mondiale, la coopération internationale s’impose plus que
jamais comme une évidence. Sans accords à l’échelle de la planète, il ne sera pas possible
de trouver des solutions viables pour réduire les émissions de dioxyde de carbone, pacifier
des régions entières ou exploiter les matières premières dans une optique de durabilité.
Leader mondial des services de coopération internationale pour le développement durable,
la GIZ possède un immense trésor d’expérience. Les pays en développement et les pays
émergents ne sont pas les seuls à rechercher son savoir-faire, celui-ci étant également très
prisé en Allemagne, dans les autres pays industrialisés et sur le marché intérieur européen.
Ce savoir-faire trouve notamment à s’appliquer dans les réformes visant à lutter contre la
pauvreté structurelle et le chômage des jeunes, dans la mise en place de systèmes de
protection sociale adaptés, dans la création d’établissements d’enseignement professionnel
ou dans la transition vers les énergies renouvelables.
Par exemple, la GIZ propose des solutions pour pallier la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Allemagne. Le ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie l’a chargée
GI Z D ES SOLU T IONS , D ES RÉSULTAT S
d’atténuer la pénurie de ressources humaines dans certaines professions en recrutant du
personnel en Asie sans nuire aux pays concernés. Dans leur pays d’origine, les personnes
intéressées – notamment celles qui travaillent dans le secteur des soins médicaux –
peuvent s’informer et se préparer avec l’aide de conseillers qui les accompagnent et les
aident à trouver un emploi en Allemagne. Autre exemple : la GIZ recrute actuellement
en Tunisie : pour le compte du ministère fédéral des Affaires étrangères, elle coopère avec
l’Agence fédérale allemande pour l’emploi pour faire venir 100 ingénieurs tunisiens en
Allemagne.
Partout dans le monde, la GIZ innove en faveur du développement durable. Par exemple,
elle œuvre à la protection du climat et à la transition énergétique au Brésil, qui dispose
d’un grand potentiel en énergie solaire et en biogaz. Sur mandat du ministère fédéral
allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), la GIZ a mené
des actions pilotes pour exploiter ce potentiel. Le premier stade de football fonctionnant
exclusivement à l’électricité photovoltaïque a été mis en service dans les délais avant le
début de la Coupe du monde 2014.
Dans une mesure croissante, les marchés du gouvernement fédéral allemand sont
cofinancés avec des fonds issus d’autres bailleurs publics ou d’acteurs privés. Ainsi, les
gouvernements britannique et australien ont cofinancé l’action menée par la GIZ et la
KfW pour soutenir la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en
matière de gestion des ressources en eau transfrontalières. Ces participations améliorent
l’efficacité des actions et donc des deniers publics allemands employés.
La visibilité et la réputation de l’Allemagne à l’étranger sont également renforcées par
GIZ International Services (IS), le secteur d’activité de l’entreprise qui est assujetti à
l’impôt. Depuis sa fondation en 2002, IS a réalisé plus de 1 700 projets d’un volume
­global de 2,6 milliards d’euros environ. IS intervient tout à la fois dans les pays en
développement, en Allemagne, dans les pays industrialisés et émergents ainsi que dans
l’espace européen.
La GIZ soutient son principal commettant, le BMZ, et les autres ministères en leur
fournissant un éventail de services dans les domaines thématiques où l’Allemagne occupe
une position de pointe à l’échelon international. Outre l’environnement, le climat et la
promotion du secteur privé, ces domaines prioritaires, définis par le gouvernement fédéral allemand, incluent l’extraction et la transformation durables de ressources du sous-sol.
Pour le compte du gouvernement fédéral, la GIZ conseille les gouvernements de plusieurs
pays d’Afrique de l’Ouest et d’Asie centrale dans le secteur extractif. La gamme des
services proposés est très large et va de la législation minière nationale à l’établissement de
normes sociales et écologiques dans les entreprises extractives.
Les exemples d’activités de la GIZ donnés dans ce chapitre illustrent comment la GIZ
aide le gouvernement fédéral et ses clients internationaux à améliorer le contexte général
sur le plan économique, écologique, politique et social. Par ces activités, la GIZ contribue
à ce que la mondialisation produise des effets positifs pour tous, en conformité avec les
valeurs et les intérêts de l’Allemagne.
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01 PAYS EN DÉVELOPPEMENT
Réussir le changement
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02 À l’INTERNATIONAL
Mobiliser des réseaux
d’envergure mondiale
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03 PAYS ÉMERGENTS
Réaliser un développement
durable avec de nouveaux
partenaires
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04 PAYS INDUSTRIALISÉS
E T UNION EUROPÉENNE
Inventer des solutions
efficaces pour l’avenir
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05 Allemagne
Une expérience mondiale
au service de l’innovation
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06 AU NIVE AU MONDIAL
Développer ensemble
de nouveaux potentiels
d’affaires
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Opportunités
Avec nos partenaires,
nous transposons les
accords internationaux
en politiques nationales pour le bien des populations.
Réussir le changement
AU NIVEAU MONDIAL : PRESTATIONS ET SERVICES DE LA COOPÉRATION
INTERNATIONALE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
PAYS EN DÉVELOPPEMENT
01
Réussir le changement
Exploitation durable des matières premières, développement des énergies renou­
velables, promotion de l’éducation et de l’emploi, instauration de la sécurité :
tous ces thèmes occupent le devant de la scène internationale. Ils constituent
des enjeux vitaux pour l’avenir, surtout dans les pays en développement. Aussi
la GIZ a-t-elle décidé d’étendre la gamme de services qu’elle propose dans ces
domaines et dans certains autres afin que le développement bénéficie aux popupopulations conformément aux préoccupations de ses clients et commettants.
13
14
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
AFRIQUE DE L’OUEST, ASIE CENTRALE E
ETT AMÉRIQUE LATINE
Exploiter les ressources minérales
de manière durable, socialement équitable
et transparente
OB JEC TIF
Plus de durabilité, de transparence et de justice dans
le secteur extractif des pays en développement
MÉTHODE
01
Conseil en matière politique et renforcement des capacités
dans les institutions étatiques pour la formulation et le
contrôle des lois et des contrats dans le secteur des
matières premières
RÉSULTAT
Nouvelles lois minières ; attribution transparente des
concessions minières ; apaisement des tensions locales
et régionales
Réussir le changement
80 %
de toutes les concessions minières
de la Sierra Leone sont désormais
enregistrées et accessibles à tous
dans une base de données du
gouvernement.
Charbon, pétrole, cuivre ou diamants : de nombreux pays
en développement sont riches en ressources minérales. Les
revenus tirés de l’extraction et de l’exportation pourraient
y servir à lutter efficacement contre la pauvreté. Pourtant,
c’est souvent le contraire qui se produit. Les pauvres sont
ceux qui profitent le moins de la manne des ressources
minérales. Pire, il n’est pas rare que leur situation se
dégrade en raison des violents conflits de répartition qui se
déchaînent au niveau régional. La corruption, le manque
de transparence et de règles régissant l’utilisation des
revenus tirés de l’exploitation des matières premières sont
autant d’obstacles qui empêchent de mettre les richesses
minérales d’un pays au service du développement.
Avocate de la gouvernance des ressources minérales, la
GIZ s’engage sur les cinq continents pour l’exploitation
durable des gisements de matières premières. L’objectif
poursuivi est d’instaurer la transparence dans l’attribution des concessions d’exploitation, d’employer les
recettes pour le bien de toute la population et de réduire
l’impact environnemental au minimum. La GIZ appuie
les gouvernements des pays partenaires dans les négociations engagées à cet effet entre l’État, le secteur privé et
la société civile.
À travers l’action « Gouvernance des ressources minérales
dans les États fragiles de l’Afrique de l’Ouest », qu’elle
mène pour le compte du BMZ, la GIZ conseille les gouvernements de la Sierra Leone et du Liberia sur la façon
d’utiliser leurs ressources naturelles pour le développement
de leurs pays. Au Liberia, il s’agit entre autres de rédiger
une loi minière moderne, tandis qu’au Sierra Leone, un
système de gestion des licences a été conçu pour le ministère national des Mines. Ce système régit l’attribution des
concessions minières dans une procédure transparente et
fait ainsi barrage à la corruption. Depuis janvier 2012, ces
données sont accessibles au public via le portail Internet
http://sierraleone.revenuesystems.org. L’accent a également été mis sur l’encouragement du dialogue entre les
entreprises et les communautés minières. Ces dernières
sont désormais consultées sur la mise en exploitation de
nouvelles zones. En outre, elles reçoivent directement une
partie des recettes. Ces mesures ont déjà évité certains
conflits locaux et régionaux.
En Mongolie, l’un des pays les plus riches en matières
premières du monde, la GIZ participe à l’Initiative intégrée
des ressources minérales (IMRI, « Integrated Mineral
15
16
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
80
Nous oeuvrons dans des domaines
,
où l Allemagne joue un rôle
de précurseur.
Resources Initiative ») pour le compte du BMZ. L’IMRI
aide ce pays à instaurer des conditions propices à une
croissance économique basée sur les ressources naturelles,
durable et à large impact, afin de générer des emplois et
des revenus pour la population. Dans ce but, elle s’efforce
de créer un contexte qui favorise le développement et qui
soit attractif pour les investissements étrangers directs, de
qualifier davantage de spécialistes pour les entreprises du
secteur extractif et les institutions publiques afin qu’ils
acquièrent toutes les compétences requises pour rédiger et
contrôler les lois et contrats relatifs aux ressources minérales. L’IMRI rassemble un grand nombre de partenaires
allemands et mongols appartenant tant au secteur privé et
à la société civile qu’aux ministères et autres institutions
publiques. Les activités de l’IMRI sont complétées par un
projet mené par la GIZ pour le compte du ministère fédéral allemand de l’Économie et de la Technologie. Cette
action vise à créer un fondement juridique assurant le
développement durable du secteur mongol des ressources
minérales en conformité avec les normes internationales.
La GIZ est active en Asie centrale dans le cadre du
Programme des ressources minérales pour le développement (« Mineral Resources for Development ») du BMZ :
matières premières différentes ont
été découvertes en Mongolie à ce jour –
notamment du cuivre, de l’uranium, du
molybdène, du zinc et des diamants.
au Kirghizstan, au Kazakhstan et au Tadjikistan, elle
coopère avec l’Institut fédéral allemand des géosciences et
des ressources naturelles et avec le Comité de l’industrie
allemande pour les relations commerciales avec l’Est. Ce
programme vise à dynamiser durablement le développement économique de la région, par exemple en permettant
aux investisseurs étrangers d’accéder plus facilement au
secteur des ressources minérales en Asie centrale en vue
d’une exploitation durable. Pour y parvenir, il encourage
le dialogue international entre le secteur privé, la société
civile et les gouvernements. En outre, il s’applique à renforcer les compétences des décideurs publics et privés dans
les pays concernés, à former la main-d’œuvre conformément aux besoins du marché et à améliorer la qualité des
services fournis par les administrations publiques et les
agences dans le secteur des matières premières.
En Amérique latine, la GIZ intensifie sa coopération avec
le Chili. Le BMZ l’a chargée de renforcer la coopération
avec le ministère chilien des Mines en matière de recherche et de formation professionnelle et universitaire. La
création du centre germano-chilien pour l’enseignement et
la recherche dans le secteur minier est une première étape
sur cette voie.
Réussir le changement
afghanistan
L’ABC du travail de la police
Quand la communauté internationale accélérera son retrait d’Afghanistan en 2014, le pays
deviendra progressivement seul responsable
de la sécurité de sa population. Mandatée par
le ministère fédéral allemand des Affaires
étrangères, la GIZ aide le ministère afghan de
l’Intérieur à préparer ses forces de police à cette nouvelle donne. Hormis la construction de locaux
de police, cela implique avant toutes choses un travail d’éducation. Il faut savoir en effet qu’en
Afghanistan, seuls trois policières et policiers sur dix savent lire et écrire. Lors des cours d’alphabétisation, ils apprennent non seulement l’ABC, mais aussi beaucoup de choses sur les nouveaux
fondements de l’État afghan. En coopération avec la Mission de police de l’Union européenne, qui
fédère toutes les contributions européennes en Afghanistan, la GIZ organise également des sessions
de formation de deux semaines pour des magistrats de haut rang : une trentaine de juges, procureurs, avocats et membres de la police judiciaire ayant préalablement reçu une formation spéciale
au sein du projet enseignent à leurs collègues comment améliorer la coopération lors des enquêtes
criminelles dans les provinces et districts. Depuis 2009, quelque 26 000 policières et policiers au
total, dont de nombreux aspirants, ont ainsi pris part aux cours d’alphabétisation et aux formations
judiciaires. Montrer combien une police et une justice qui fonctionnent bien sont importantes pour
le pays, tel est aussi l’objectif de la série télévisée « Commissaire Amanullah », qui fait également
partie du programme de renforcement des forces de police mis en œuvre par la GIZ : sur les 40
épisodes prévus, 37 sont d’ores et déjà « bouclés ».
26 000
policières et policiers ont déjà pris
part aux cours d’alphabétisation et
aux formations judiciaires.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Philippines
En forme pour l’école
Les maux de dents sont la première cause
d’absentéisme scolaire aux Philippines. Neuf
enfants sur dix souffrent de caries avancées.
De surcroît, les deux tiers d’entre eux sont
atteints de verminose. Le programme de soins
de santé essentiels EHCP affronte ce fléau
avec succès dans les écoles primaires grâce à des mesures simples mais extrêmement efficaces.
Chaque jour, sous l’œil des surveillants, les enfants se lavent ensemble les mains avec du savon
et les dents avec du dentifrice fluoré, et deux fois par an, des médicaments vermifuges leur sont
administrés. À ce jour, plus de deux millions d’enfants profitent chaque jour d’actions de ce type.
Depuis 2008, la GIZ prête conseil à l’EHCP avec un financement du BMZ. En raison du vif intérêt
manifesté par les pays voisins, la GIZ, agissant pour le compte du BMZ en coopération avec
l’Organisation des ministres de l’Éducation de l’Asie du Sud-Est (SEAMEO), soutient désormais
l’extension à toute la région de l’approche « Fit for School » (« en forme pour l’école »), avec des
offres spécifiques pour les écoles du Cambodge, de l’Indonésie et du Laos.
Contact : [email protected]
Internet : w ww.giz.de/en > Worldwide > Asia > Philippines > Social development >
Fit for School – Effective school health programme
ÉGYPTE
Enfin un espoir de trouver un emploi
En Égypte, neuf chômeurs sur dix ont moins
de 30 ans. Donner un salaire et du pain à la
jeunesse du pays est donc une priorité de tout
premier plan pour le gouvernement égyptien.
Sur mandat du BMZ, la GIZ soutient la réforme
de la politique du marché du travail nécessaire à cet effet, avec, d’ores et déjà, de premiers succès : dorénavant, associations du secteur
privé et institutions publiques œuvrent main dans la main pour offrir des perspectives d’emploi
aux jeunes. C’est entièrement inédit. Ces activités sont étroitement liées au Pacte national égyptien pour l’emploi, une initiative conjointe des secteurs privés allemand et égyptien que la GIZ
soutient pour le compte du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères. Dans le cadre de
cette offensive en faveur de l’emploi, la GIZ a participé à la création du premier Pôle emploi en
Égypte. Toute personne ou entité qui recherche ou offre du travail y trouve des services professionnels de conseil et de placement. Plus de 500 jeunes ont déjà trouvé un emploi grâce à cette
structure, qui sert de modèle pour la mise sur pied de trois autres agences du même type.
Réussir le changement
KenYa
De nouveaux marchés pour les technologies
solaires allemandes
Grâce aux technologies solaires allemandes, le siège
social du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi est désormais alimenté
à 100 % par de l’électricité solaire. Ce marché est le
résultat d’un voyage d’affaires réalisé par la GIZ à la
demande du ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie dans le cadre de l’Initiative pour l’exportation des énergies renouvelables (EEE). Cet ensemble photovoltaïque d’environ 500 kWh, le plus grand
système solaire sur les toits d’un immeuble en Afrique subsaharienne, vante les atouts de cette technologie
d’avenir et fait la démonstration que l’utilisation de l’énergie solaire peut être économiquement rationnelle.
Les potentiels de développement dont les technologies solaires sont porteuses pour le Kenya sont également
mis en évidence par une mission confiée à la GIZ par le BMZ : par le biais du programme develoPPP.de, la
GIZ a conclu un partenariat de développement avec trois entreprises allemandes. Résultat : à ce jour, plus
de 100 ingénieurs en énergie solaire ont été formés pour la planification, la construction et l’entretien de
grandes installations solaires. La GIZ a en outre prêté conseil au gouvernement kenyan pour la mise en place
d’un cadre juridique favorable aux investissements. Ce partenariat est de surcroît un excellent exemple de
complémentarité entre la promotion du commerce extérieur et la coopération au développement.
Contact : [email protected]
Internet : www.develoPPP.de
AFRIQUE AUSTRALE
De l’eau pour 1,6 million de personnes
Ils sont les artères vitales de l’Afrique australe :
les fleuves Orange, Zambèze, Limpopo et Okavango.
Sur mandat du BMZ, la GIZ et la KfW soutiennent
depuis 2006 la Communauté de développement de
l’Afrique australe (SADC) pour la mise en place d’un
système coordonné de gestion des eaux transfrontalières. Ce soutien inclut aussi la mise en place d’administrations communales de gestion de l’eau et le
développement de réseaux de canalisations. L’enjeu est de taille, car il s’agit d’assurer l’alimentation
en eau de 1,6 million de personnes dans la région et de prévenir les conflits de distribution entre les
États riverains. Résultat : dans quatre commissions de bassins transfrontaliers, les décisions pour savoir qui est autorisé à prélever de l’eau et en quelles quantités, s’il faut construire des retenues ou des
centrales, et à quel endroit, sont désormais prises conjointement par neuf pays. Actuellement, la GIZ
et la KfW soutiennent le développement d’un système circulaire d’alimentation en eau entre l’Angola et
la Namibie. Même les gouvernements britannique et australien se sont ralliés au projet, tant ils ont été
séduits et convaincus par les résultats de la coopération.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Réseaux
Nous gérons des
partenariats mondiaux et
soutenons de nouvelles
alliances.
Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale
APPRENDRE LES UNS DES AUTRES À PARTIR DES
MODÈLES ET PRATIQUES LES PLUS PERFORMANTS
à l’International
02
Mobiliser des réseaux
d’envergure mondiale
La coopération internationale est en pleine mutation. Qu’il s’agisse de politique
­climatique, commerciale, financière ou sociale : un grand nombre de questions d’avenir
ne peuvent trouver de solutions que dans le cadre de partenariats mondiaux. Des
­réseaux internationaux de partage des connaissances tels que l’Alliance pour
­l’inclusion financière (AIF), qui est gérée par la GIZ et soutenue financièrement par
la Fondation Bill & Melinda Gates et le BMZ, sont un excellent exemple de ce que
peut être une coopération interrégionale réussie entre différents acteurs de la sphère
politique, du monde économique et de la société civile. Une autre réponse possible
est une coopération partenariale telle, par exemple, la coopération tripartite entre le
Mexique, la Bolivie et l’Allemagne, à laquelle la GIZ est associée pour le compte du BMZ.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Une alliance mondiale pour l’inclusion financière
Afin que cesse l’exclusion du système
bancaire et financier formel
OB JEC TIF
Un meilleur accès aux services bancaires pour les pauvres
MÉ THODE
Les membres de cette alliance (banques centrales, ministères des
finances et autres organismes de régulation actuellement issus de
81 pays émergents et en développement) partagent leurs connaissances sur des politiques performantes développées dans les
pays eux-mêmes pour élargir l’accès aux services financiers.
02
RÉSULTAT
Les membres de l’AIF reprennent à leur compte des approches
politiques qui ont fait leurs preuves dans d’autres pays, et mettent
en œuvre dans leur propre pays des réformes du secteur financier
visant à promouvoir un développement inclusif.
Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale
50 millions
de personnes doivent, grâce à l’Alliance
pour l’inclusion financière, accéder
à des services financiers de base comme
l’ouverture d’un compte ou d’un livret
d’épargne.
Ouvrir un compte, faire un virement, épargner : même
des services financiers aussi élémentaires que ceux-là sont
souvent inaccessibles aux pauvres des pays en développement. Avec un revenu moyen de deux dollars par jour, ils
n’ont aucune place dans le système bancaire et financier
formel. Souvent, les banques leur restent inaccessibles en
tant que clients ou ne sont tout simplement pas préparées
à recevoir des clients à faibles revenus.
Pour mettre fin à cette discrimination, une Alliance
pour l’inclusion financière (AIF) se forme actuellement à l’échelle de la planète. Cette alliance réunit des
banques centrales, des ministères des finances et d’autres
organismes de régulation actuellement issus de 81 pays
émergents et en développement. Soutenue par un financement de la Fondation Bill & Melinda Gates, la GIZ a pris
en charge la mise en place et la gestion de cette alliance.
Dorénavant, le BMZ et l’agence de développement australienne AusAID apportent également une contribution
financière à l’AIF. Une particularité de cette alliance est
son approche globale : en effet, toutes les décisions stratégiques sont prises par un comité de pilotage composé de
six organisations membres, du directeur exécutif de l’AIF
et d’un représentant de la GIZ.
L’AIF, qui se conçoit comme un réseau mondial de partage des connaissances, entend élargir l’accès aux services
financiers pour au moins 50 millions de personnes. Pour
y parvenir, l’alliance mise avant tout sur les échanges
d’expériences et de savoir-faire entre ses membres. Quelles
sont les expériences dont on dispose en matière de services
financiers mobiles ou de protection du consommateur ? À
titre d’exemple, dans quelle mesure la stratégie mexicaine
consistant à tester un nouveau modèle commercial sur la
base de téléphones portables est-elle prometteuse ? Dans
quelle mesure est-il possible de reproduire et transposer
l’approche de la « Reserve Bank of Malawi », qui a défini
des directives et créé une cellule de coordination pour
l’« argent mobile » ?
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
81
Les alliances mondiales, une nouvelle piste pour un développement
durable.
Afin de favoriser ces échanges Sud-Sud de l’alliance, la
GIZ organise, par le truchement du bureau de l’AIF à
Bangkok, des conférences et rencontres annuelles régulières au niveau régional et mondial, une plate-forme en
ligne, des voyages d’information dans des pays membres,
des groupes de travail thématiques et le dialogue avec les
milieux politiques. Par ailleurs, elle établit des contacts
avec des partenaires stratégiques comme des instituts de
recherche, des organisations donatrices ou des entreprises
du secteur privé, par exemple. Les membres de l’alliance
peuvent en outre bénéficier d’un appui financier pour des
projets pilotes ou d’échange. Ainsi, la Banque centrale du
Burundi a reçu des moyens financiers de l’AIF afin d’étudier l’approche philippine de réglementation des transactions financières en ligne. Après une visite de la Banque
centrale des Philippines, le Burundi a adopté l’approche
tout en continuant à l’optimiser.
Par la Déclaration de Maya en 2011, l’AIF s’est engagée
à promouvoir le thème de l’inclusion financière dans les
pays participants au travers de projets très concrets et à
rendre compte des progrès réalisés au sein du réseau. Cet
engagement a été renouvelé en 2012 lors du Forum mondial sur les politiques d’inclusion financière au Cap, qui a
réuni plus de 300 responsables politiques, des partenaires
pays émergents et en développement
participent actuellement à l’Alliance
pour l’inclusion financière par le biais
de leurs banques centrales, de leurs
ministères des finances et d’autres
organismes de régulation.
du secteur privé ainsi que des organisations internationales et des instituts de recherche de 70 pays. La Banque
centrale d’Arménie, par exemple, réfléchit aux moyens
d’amener le secteur privé à s’impliquer plus fortement, et
étudie la possibilité d’instaurer un système de gestion des
plaintes ; au Bangladesh, l’administration chargée de la
surveillance du microcrédit veut intensifier la protection
du consommateur ; et la Banque centrale des Îles Salomon
entend faire en sorte que d’ici 2015, 70 000 personnes
supplémentaires, dont 30 000 femmes, aient accès à des
services financiers de base. Par ailleurs, il est prévu d’inscrire l’éducation financière au programme des écoles.
Apprendre les uns des autres, sur un pied d’égalité, et
engager des partenariats avec des institutions stratégiquement importantes issues du monde de la recherche, de la
politique, de l’industrie de la microfinance, du secteur
privé ou d’organisations donatrices, telle est la possibilité
offerte par l’AIF à ses membres. Ce service est d’ailleurs
bien accueilli : l’alliance fédère aujourd’hui plus de 100
organisations. Par leurs projets visant à introduire et tester
de nouvelles approches politiques, les membres œuvrent
pour qu’à l’avenir, les populations pauvres aient accès elles
aussi aux services financiers.
Contact : [email protected]
Internet : www.afi-global.org
Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale
Un dialogue mondial sur
la protection sociale
S’inspirer des succès des autres
Comment l’Inde a-t-elle réussi à introduire une
assurance-maladie pour des millions de per­
sonnes travaillant sans protection sociale ?
Quels systèmes de protection sociale réussissent
au Brésil, lesquels font leurs preuves en Afrique
du Sud ? S’entretenir sur ce sujet dans le cadre d’un dialogue Sud-Sud et s’inspirer ensemble des
modèles performants et des expériences recueillies par des tiers, y compris des Allemands, voilà
ce que permet depuis 2012 un projet mondial de la GIZ sur le thème de la protection sociale. Car
dans les pays émergents en plein essor, on comprend de plus en plus combien il est important, pour
assurer un développement économique durable, d’investir dans des systèmes de protection sociale
pour la population. Par le biais du « Programme de partenariats mondiaux » financé par le BMZ, la
GIZ lance et organise actuellement une mise en réseau : par des conférences, des ateliers, la capitalisation des expériences et des études. Afin que d’autres puissent également tirer les enseignements
et profiter de cette réussite indienne, la GIZ a, par exemple, organisé au Népal l’atelier international
« Prévoyance santé pour tous ».
Contact : [email protected]
BOLIVIE, MEXIQUE,
ALLEMAGNE
Pour que l’irrigation ne véhicule
plus les maladies
L’eau se fait rare en Bolivie – une conséquence
du changement climatique. Résultat : les agriculteurs irriguent d’ores et déjà leurs champs
avec de l’eau polluée, ce qui a des effets extrême­
ment néfastes sur la santé des populations. Dans le souci d’améliorer le traitement de ses eaux
usées, la Bolivie a sollicité une aide conjointe de l’Allemagne et du Mexique. Sur mandat du BMZ, la
GIZ est associée à cette coopération tripartite. Elle est liée par un partenariat de longue date avec
des institutions boliviennes de gestion de l’eau. Le Mexique quant à lui a déjà modernisé son secteur de l’eau. Des experts allemands et mexicains partagent désormais leurs connaissances avec
le gouvernement bolivien et prêtent conseil au ministère de l’Environnement pour la formulation de
nouvelles directives concernant le recyclage de l’eau. Ils soutiennent également des municipalités,
par exemple pour la mise en place de systèmes efficients et adaptés d’épuration des eaux usées
et d’irrigation ainsi que de nouveaux systèmes de tarification. Les recommandations des experts
mexicains ont déjà été appliquées dans une commune et la station d’épuration a été remise en état.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Alliances
Nous ouvrons les portes
de nouveaux marchés.
Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires
Mit
unseren
bewährten
Netzwerken
Nous
développons
des solutions
« made in Germany » pour
knüpfen
neue mondial
Allianzen
Deutschlandinternationale
marché
defür
la coopération
le grandwir
PAYS ÉMERGENTS
03
Réaliser un développement durable
avec de nouveaux partenaires
Les grandes économies émergentes comme celles des BRICS - Brésil, Russie,
Inde, Chine et Afrique du Sud -, mais aussi de nouvelles puissances économiques
telles que le Mexique, l’Indonésie et la Turquie font bouger l’échiquier international
depuis quelques années. Cela fait de ces pays des partenaires importants pour
l’Allemagne et des marchés d’avenir pour l’économie allemande. Si l’on en croit les
pronostics, 60 % de la croissance mondiale sera le fait de pays émergents dans
les dix prochaines années. Mais de nouvelles formes de coopération innovantes
s’offrent également à la GIZ, par exemple les coopérations alliant différents champs
d’action politiques et conciliant les intérêts des pays en développement, émergents
et industrialisés.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
AFRIQUE DU SUD ET BRÉSIL
Des stratégies efficaces pour affronter
le changement climatique
OB JEC TIF
Baisse des émissions de gaz à effet de serre responsables
du dérèglement climatique grâce à un nouveau cadre juridique
et à une production d’énergie respectueuse de l’environnement
MÉ THODE
Conseil politique et diffusion de savoir-faire, élaboration de
stratégies de lutte contre le changement climatique
03
RÉSULTAT
À terme, réduction des émissions de dioxyde de carbone malgré
une production énergétique accrue ; meilleure qualité de vie et
revenus plus élevés, y inclus pour les habitants des régions
rurales
Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires
50 %
L’Afrique du Sud entend réduire de
près de moitié ses émissions de gaz
à effet de serre d’ici 2025.
L’Afrique du Sud est la première économie d’Afrique et
le moteur économique du continent. Pour cela, le pays a
besoin de grandes quantités d’énergie. Jusqu’à présent,
l’énergie nécessaire provient pour l’essentiel des gisements
de charbon qui existent en abondance en Afrique du Sud,
mais cela n’est pas sans conséquences : les émissions de
gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique
sont très élevées dans ce pays, et déjà, des phénomènes
météorologiques extrêmes mettent en péril l’agriculture et
le tourisme, qui sont les piliers économiques du pays. Face
à cette situation, le gouvernement sud-africain s’est fixé un
objectif ambitieux afin de lutter contre le changement climatique : il entend réduire de près de moitié les émissions
de gaz à effet de serre d’ici 2025.
Pour l’aider à relever ce défi, la GIZ soutient le ministère sud-africain de l’Environnement dans le cadre d’un
programme d’appui à la protection du climat, le « Climate
Support Programme ». Ce programme bénéficie du soutien
de l’Initiative internationale pour la protection du climat
(IKI) lancée par le ministère fédéral allemand de l’Environnement (BMU). Avec les recettes issues du marché des
permis d’émissions négociables, l’IKI finance depuis 2009
des projets climatiques dans les pays en développement,
émergents et en transition afin de les soutenir dans leurs
efforts pour protéger le climat et la biodiversité et pour
s’adapter au changement climatique.
En Afrique du Sud, la GIZ conseille les autorités politiques dans l’élaboration de stratégies de protection du
climat, leur mise au point avec toutes les parties prenantes
et leur mise en œuvre concrète. Le gouvernement sudafricain a ainsi adopté en octobre 2011 un Livre blanc de
la politique climatique qui sert désormais de référence
pour toutes les propositions de lois sur ce sujet.
Par ailleurs, la GIZ accompagne le ministère sud-africain
de l’Environnement dans sa démarche pour définir des
normes homogènes et établir ainsi un système national qui
mesurera, consignera et vérifiera les mesures de protection
du climat. En 2012, de premiers échanges ont eu lieu à
ce sujet entre le ministère sud-africain de l’Environne­ment,
des organisations locales de protection de l’environnement
et des représentants de l’industrie. Une « boîte à outils »
sur le changement climatique est également en préparation.
Les représentants des communes et districts peuvent y
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
6 milliards
de watts d’électricité supplémentaires
devront être produits chaque année
au Brésil d’ici 2020 afin de satisfaire
la demande accrue d’énergie.
Protection du climat : nous proposons
,
des solutions efficaces pour l avenir.
trouver des recommandations et des exemples concrets sur
la meilleure façon d’intégrer des mesures de protection du
climat dans leur planification du développement local. De
par ses initiatives pour la protection du climat, l’Afrique
du Sud a jeté les bases d’une politique climatique qui peut
également servir de modèle pour d’autres pays émergents
et en développement.
Le projet veut empêcher le développement des sources
d’énergie fossiles, nocives pour le climat, mais aussi pour
les populations rurales. Car la valorisation systématique
de produits résiduels, qui jusqu’alors étaient stockés de
manière incontrôlée et s’infiltraient dans les sols, garantit
aussi une meilleure qualité de l’eau et de l’hygiène communautaire et réduit les risques sanitaires.
Au Brésil, autre pays dont les besoins énergétiques augmentent également à un rythme très rapide, le ministère
fédéral allemand de l’Environnement (BMU) s’investit
également par le biais de son Initiative internationale pour
la protection du climat (IKI). Dans ce cadre, le BMZ et
le BMU financent ensemble un projet de coopération mis
en œuvre conjointement par la GIZ et la Kf W. Outre la
construction et l’extension de stations d’épuration non
polluantes, le programme doit avant tout établir dans le
pays la production à grande échelle de biogaz à des fins
énergétiques. Les énormes quantités de résidus issus du
traitement des eaux usées et des déchets ainsi que de
l’agriculture sont porteuses d’un potentiel énergétique
considérable. Pourtant, le méthane est encore considéré
aujourd’hui au Brésil comme un simple résidu et non pas
comme une alternative économique pour la production
d’énergie.
Les conditions pour une mise en œuvre à grande échelle
de la technologie du biogaz au Brésil sont bonnes : la politique nationale de gestion des déchets adoptée récemment
oblige les communes et les entreprises d’élimination des
déchets à valoriser leurs déchets à partir de 2014. Afin de
développer l’expertise sur les technologies de méthanisation efficientes, la GIZ lance des coopérations entre des
entreprises et instituts de recherche de l’UE et du Brésil,
et prête conseil aux pouvoirs publics brésiliens sur les
programmes de promotion et de financement existants.
Elle œuvre en outre à la mise en réseau de ministères,
groupements d’entreprises, institutions de recherche et de
formation continue, et promeut des installations pilotes
appelés à faire référence dans l’avenir.
Contact Brésil : [email protected]
Contact Afrique du Sud : [email protected]
Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires
INDE ET CHINE
Ensemble pour une énergie propre
Sécurité énergétique, efficacité énergétique, énergies
renouvelables : tels sont les thèmes du Forum germanoindien sur l’énergie (IGEF), durant lequel des professionnels
issus de l’administration, du monde politique et de l’économie discutent d’options réalistes pour un approvisionnement énergétique sans impact sur le climat. Sous l’égide
du ministère fédéral allemand de l’Économie (BMWi), ce forum promeut la coopération entre des entreprises
indiennes et allemandes dans le secteur de l’énergie. Pour le compte du ministère fédéral de l’Environnement, la
GIZ soutient le forum sur le plan technique et organisationnel conjointement avec la KfW et le Bureau indien de
l’efficacité énergétique (BEE). Dernier résultat en date : le 11 avril 2013, les gouvernements de l’Allemagne et de
l’Inde signaient une déclaration d’intention offrant à l’Inde la perspective d’une aide d’un milliard d’euros pour des
prestations de conseil et des crédits à des conditions proches de celles du marché. L’objectif est de développer
conjointement des solutions techniques en vue d’une meilleure intégration au réseau, mais également d’accélérer
l’extension du réseau. La GIZ s’investit en outre, pour le compte du BMWi, dans le « Dialogue Allemagne-Chine sur
l’énergie ». Dans ce cadre, elle prête conseil notamment pour le développement de réseaux entre les secteurs de
l’énergie des deux pays.
Contact : [email protected] (Inde)
Internet : www.energyforum.in
EUROPE ORIENTALE ET ASIE
Des portes qui s’ouvrent sur
de nouveaux marchés
Un simple savoir-faire entrepreneurial ne suffit pas pour
qui veut s’implanter à l’étranger. Depuis 1998, le programme de perfectionnement des cadres dirigeants « Fit
for Partnership with Germany » (« Prêt pour un partenariat avec l’Allemagne ») géré par le ministère fédéral de
l’Économie (BMWi) prépare chaque année environ 800 cadres de direction de pays émergents comme le Kazakhstan et l’Inde désireux de développer des relations d’affaires et de coopérer avec des entreprises allemandes.
Depuis 2006, ce programme est également accessible aux entreprises allemandes qui veulent se lancer dans les
affaires avec la Russie. Au total, environ 270 entreprises allemandes ont, depuis lors, fait bénéficier leurs cadres
dirigeants d’une formation continue pour en faire des « spécialistes de la Russie ». En 2012, la Chine est venue se
joindre à ce programme selon les mêmes modalités. Plus de 7 000 entreprises étrangères ont bénéficié de cette
initiative coordonnée par la GIZ. Créant une situation gagnant-gagnant, le programme ouvre en même temps les
portes aux entreprises allemandes pour pénétrer de nouveaux marchés. De surcroît, les fonds publics sont placés
à bon escient, car le volume d’affaires généré par le programme dépasse de loin le montant des moyens investis.
Contact : [email protected]
Internet : www.giz.de/gc21/mp
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
LE SAVOIR-FAIRE
ALLEMAND
Nous offrons le savoir-faire
allemand pour affronter
les défis planétaires
du développement durable.
Inventer des solutions efficaces pour l’avenir
NOUS RENFORÇONS AUSSI LA VISIBILITÉ ET LA RÉPUTATION DE
L’ALLEMAGNE DANS LES PAYS INDUSTRIALISÉS ET SUR LE TERRITOIRE DE L’UE
PAYS INDUSTRIALISÉS ET UNION EUROPÉENNE
04
Inventer des solutions efficaces
pour l’avenir
Le savoir-faire allemand est apprécié et sollicité dans les pays industrialisés, et plus
particulièrement dans les États membres de l’UE. La GIZ est également dotée d’une
riche et vaste expérience dans ces pays. Ainsi, la GIZ forme, pour le compte de l’Union
européenne, des agents des autorités de contrôle alimentaire issus de pays de l’UE et
d’États non membres de l’UE sur des thématiques telles que la sécurité alimentaire
et la protection des consommateurs. La GIZ propose en outre une large palette de
solutions sur des questions d’actualité, concernant par exemple la consolidation des
budgets nationaux et communaux, le développement des sites économiques par des
mesures de formation professionnelle et de renforcement des capacités ou encore la
question de l’énergie et du climat. La GIZ s’emploie constamment à élargir et optimioptimiser cette offre de prestations.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
UNION EUROPÉENNE
Pour une meilleure protection du consommateur et une sécurité alimentaire accrue
OB JEC TIF
Contrôles plus efficaces pour la sécurité alimentaire et la protection du
consommateur
MÉ THODE
04
Par le biais de l’initiative « Meilleure formation pour des aliments plus sains »
(« Better Training for Safer Food » – BTSF) de l’Union européenne, plus de 130
formations ont été réalisées à ce jour avec quelque 4 000 agents des autorités
de contrôle alimentaire d’États membres de l’UE, de pays candidats à l’adhésion et de pays voisins de l’UE ainsi que de pays d’Asie, d’Amérique latine et
d’Afrique qui exportent vers l’Europe.
RÉSULTAT
Dans plusieurs pays participants, des contrôles standardisés ont déjà été
introduits, et les agents des autorités de contrôle alimentaire concernés ont des
échanges réguliers à ce sujet dans le cadre de réseaux d’experts européens.
Inventer des solutions efficaces pour l’avenir
4 000
agents d’autorités de contrôle alimentaire
ont participé à plus de 130 sessions
de formation.
Une alimentation sûre, des plantes fourragères et des
animaux sains : la protection du consommateur, que ce
soit en Allemagne, en Pologne ou à Chypre, est régie par
une seule et même réglementation dans tous les États
membres de l’Union européenne, en tout cas d’un point
de vue strictement juridique. Mais, dans la pratique, la
façon dont les dispositions applicables sur l’ensemble du
territoire de l’UE sont mises en œuvre et contrôlées varie
considérablement d’un pays à l’autre, car le contexte d’ensemble, le savoir-faire et les méthodes sont loin d’être les
mêmes dans les différents États membres. Si, dans certains
pays, les dispositions européennes en vigueur concordent
avec les directives nationales et sont mises en œuvre de
manière compétente, dans d’autres, les contrôleurs sont
bien en peine de faire appliquer ces dispositions. Tandis
que les premiers ont de grandes administrations avec une
répartition des tâches claire et bien structurée, les autres
n’ont le plus souvent que des autorités de contrôle sanitaire
de petite taille avec un nombre de spécialistes très limité.
Comment, devant de telles disparités, organiser une coopération à l’échelle de l’UE ? Comment faire en sorte que
la législation sur les produits destinés à la consommation
humaine et animale, sur la santé animale, la protection
des animaux et la santé des végétaux soit interprétée,
appliquée et contrôlée de manière uniforme et cohérente ?
À cet effet, l’UE a lancé le programme « Meilleure formation pour des aliments plus sains » (« Better Training for
Safer Food » – BTSF). Ce programme est une initiative
de la Direction générale de la santé et des consommateurs
de la Commission européenne, qui est mise en œuvre
sous la responsabilité de l’Agence exécutive pour la santé
et les consommateurs. Elle a pour objectif d’harmoniser
les savoir-faire et les contrôles, et d’améliorer ainsi de
façon homogène la sécurité alimentaire et la protection
des consommateurs dans tous les pays européens. GIZ
International Services (IS) travaille depuis 2006 pour les
deux institutions de l’UE. Dans le cadre du programme
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
30 000
En 10 ans, GIZ IS a déjà réalisé
plus de 17
00 projets.
BTSF, GIZ IS organise à l’échelle européenne des formations continues qui sont suivies par les agents des autorités
de contrôle sanitaire d’États membres de l’UE, de pays
candidats et de pays voisins de l’UE ainsi que de pays
d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique qui exportent vers
l’Europe.
Dans des ateliers pratiques en laboratoire, les participants
abordent, par exemple, le contrôle de denrées alimentaires,
l’évaluation et l’homologation de produits phytosanitaires
ou le développement de stratégies efficientes de lutte
contre les épizooties. Les participants apprennent également comment appliquer dans leurs pays la législation de
l’UE sur les produits destinés à la consommation humaine
et animale ainsi que sur la protection des animaux et des
végétaux. En ce qui concerne les pays exportateurs, les
thèmes abordés sont les stratégies, inspections et mesures
de contrôle efficaces et conformes aux normes de l’UE
et à d’autres règles internationales. Les échanges d’expériences entre pays favorisent l’harmonisation des normes
de contrôle. Cet aspect est essentiel pour la protection de
la santé publique ainsi que de la santé animale et végétale.
En outre, les entreprises acquièrent ainsi la possibilité
professionnels ont déjà bénéficié
d’une formation continue de
la Direction générale de la santé
et des consommateurs de
la Commission européenne.
d’opérer dans des conditions de concurrence loyale et de
profiter des avantages du commerce de denrées alimentaires sûres.
En ce qui concerne les formations, GIZ IS travaille en liaison avec l’Office fédéral pour la protection des consommateurs et la sécurité des aliments (BVL) et les agences
nationales de sécurité alimentaire, notamment celles
d’Autriche, du Danemark, de Finlande, du Royaume-Uni
et de Chypre. Un résultat de cette étroite coopération est
la plate-forme Internet www.trainsaferfood.eu, qui fournit
des informations pratiques destinées aux participants, aux
enseignants et au grand public.
Jusqu’à ce jour, GIZ IS a organisé plus de 130 ateliers
de formation ayant réuni environ 4 000 participant(e)s
et près de 200 experts de tous les États membres de
l’UE. Par ailleurs, GIZ IS organise des congrès et des
voyages d’études et gère des réseaux d’experts. Au total,
la Direction générale de la santé et des consommateurs
de la Commission européenne a déjà assuré la formation
continue de 30 000 professionnels.
Contact : [email protected]
Internet : www.trainsaferfood.eu
Inventer des solutions efficaces pour l’avenir
Asie
Une expertise avérée pour les relations
d’affaires avec l’Extrême-Orient
Une réelle compétence pour s’immerger dans la
culture économique locale et une parfaite connaissance des spécificités du marché : tels sont les
atouts de ceux qui participent au programme Heinz
Nixdorf destiné à promouvoir l’expérience AsiePacifique de jeunes professionnels allemands, qui sont dès lors parfaitement armés pour faire des
affaires avec la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, la Corée du Sud, Taiwan et le Vietnam. À
l’issue de cours de langues intensifs, les participant(e)s se familiarisent avec la culture du travail dans
le pays au cours d’un stage de six mois en entreprise. Au moyen d’un financement de la fondation Heinz
Nixdorf, la GIZ assume depuis 1994 la responsabilité concernant la gestion du programme, la sélection
et le suivi des participants ainsi que la gestion du réseau des « anciens » et des forums d’échange. Riche
d’un réseau de 750 anciens participants, le programme Heinz Nixdorf contribue à faire en sorte que
l’économie allemande et internationale ait à sa disposition un réseau de cadres techniques et dirigeants
dotés d’une solide expérience interculturelle avec l’Asie.
Contact : [email protected]
Internet : www.giz.de/hnp
MONDIAL
La « Global Leadership Academy »
Intervenant à l’échelle mondiale, le programme
« Global Leadership Academy » réunit des décideurs des milieux politiques, économiques, scientifiques et de la société civile issus de pays industrialisés et en développement, par exemple des
États-Unis, du Sri Lanka, de la Tunisie, du Brésil
ou du Bhoutan. Face aux grands enjeux planétaires que sont par exemple le changement climatique
ou la crise financière, ils doivent être prêts à promouvoir également des changements radicaux afin
que les générations futures aient une chance de vivre dans la sécurité et la prospérité. Sur mandat
du BMZ, la GIZ leur apporte un soutien au travers de la « Leadership Academy ». Parmi ses activités figure, par exemple, le « Passion and Politics Lab » géré conjointement avec l’institut américain
« Deep Democracy Institute ». Y prennent part notamment de hautes personnalités du monde arabe
désirant induire des changements politiques et sociétaux dans leurs pays respectifs. Tous ces décideurs recherchent ensemble des solutions et stratégies concrètes, sans pour autant perdre la passion
qui les anime, ni renoncer à leurs idéaux. Par ailleurs, dans le cadre du « Global Wellbeing Lab »
organisé conjointement avec le très réputé « Presencing Institute », les participants du monde entier
se penchent sur des questions en lien avec le bien-être et la durabilité à l’échelle planétaire.
Contact : [email protected]
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Gérer les
changements
En Allemagne aussi,
le savoir-faire de la GIZ est
de plus en plus sollicité.
Une expérience mondiale au service de l’innovation
DES IDÉES NOUVELLES pour des PROCESSUS DE CHANGEMENT
GRÂCE À UNE SOLIDE EXPÉRIENCE À L’INTERNATIONAL
Allemagne
05
Une expérience mondiale
au service de l’innovation
Qu’il s’agisse de programmes performants visant à promouvoir le commerce
extérieur et les exportations - comme le « programme de leadership du Land de
Rhénanie du Nord-Westphalie » (RNW), qui s’adresse aux cadres techniques et
de direction chinois - ou bien de solutions innovantes en faveur des migrations
de travail légales comme les partenariats de mobilité, par exemple avec la
Géorgie et la Moldavie : la GIZ est riche d’une longue expérience mondiale et
dispose d’excellents réseaux internationaux dans les sphères de la politique, de
l’économie et de la recherche. Ainsi, elle peut offrir de précieuses connaissances
et solutions pour les processus de changement en Allemagne.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
ALLEMAGNE ET CHINE
Promotion efficace des échanges extérieurs
grâce à des coopérations économiques
OB JEC TIF
Promotion des échanges extérieurs, par exemple par le
soutien de changements structurels axés sur la transition
écologique dans des régions économiques chinoises
MÉ THODE
Programmes de création de réseaux et de formation au plus
près des besoins des entreprises pour des cadres techniques
et de direction chinois
05
RÉSULTAT
Resserrement des liens économiques par le développement
des compétences et la mise en place de réseaux durables
entre des cadres techniques et dirigeants chinois et des
entreprises allemandes
Une expérience mondiale au service de l’innovation
1 000
cadres techniques et de direction
chinois ont déjà pris part au « programme
de leadership du Land de Rhénanie du
Nord-Westphalie ».
Réussir à s’inscrire à ce programme de perfectionnement est en principe un gage de réussite future : en effet,
de nombreux « anciens » doivent en grande partie leur
accession à un poste de responsabilité dans l’économie ou
dans l’administration au « programme de leadership du
Land de Rhénanie du Nord-Westphalie » (RNW) destiné
aux cadres techniques et de direction chinois. Dès l’aube
des années 1980, au début de la politique d’ouverture
de la Chine, le gouvernement de RNW à Düsseldorf a
lancé ce programme destiné à des cadres de la République
populaire de Chine. Très vite, on avait pris la mesure du
potentiel économique que recelait cette nouvelle orientation politique du gouvernement de Pékin.
Depuis lors, la GIZ met en œuvre les programmes de
perfectionnement financés conjointement par le gouvernement du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie et la
partie chinoise, en se focalisant en premier lieu sur les
provinces partenaires de Jiangsu, Sichuan et Shanxi. Des
deux côtés, la configuration technique des programmes
est continuellement réajustée en fonction des développe­
ments actuels. Ce qui, pour la partie allemande, avait
commencé comme une contribution à la coopération au
développement, est devenu au fil des décennies un outil
performant de promotion des échanges commerciaux au
profit des deux pays. Près de 1 000 personnes ont déjà
suivi ce programme de leadership d’une durée maximale
de douze mois, qui s’adresse à des cadres techniques et de
direction chinois travaillant dans des entreprises et des
institutions. Ceux-ci apprennent d’abord l’allemand dans
leur pays avant de suivre une formation en management
en Rhénanie du Nord-Westphalie. Ensuite, ils se forment
et travaillent individuellement dans des entreprises du
Land, dans les domaines pertinents pour l’exercice de
leurs fonctions dans leur pays. Dans le même temps, le
programme convie également des délégués de haut rang
des trois provinces à des séjours d’information en RNW
sur des thèmes spécifiques. Il renforce ainsi les échanges
d’expériences et le transfert de savoir-faire entre le Land
de Rhénanie du Nord-Westphalie et les provinces partenaires, et promeut des projets communs et des coopérations économiques.
Les anciens participants jouent un rôle clé dans le développement des relations économiques entre le Land allemand
et les provinces partenaires chinoises : grâce à leurs séjours
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
10,1 mrd. €
Nous soutenons les coopérations
et faisons converger les intérêts.
tel est le volume des exportations
de biens et services d’entreprises
de Rhénanie du Nord-Westphalie
vers la Chine en 2011.
de formation, ils ont tissé des liens étroits avec l’Allemagne,
et plus particulièrement avec la Rhénanie du Nord-Westphalie. Aujourd’hui, ils contribuent activement au développement de contacts et de coopérations entre des entreprises et institutions de RNW d’une part, et chinoises de
l’autre. Afin de pérenniser ces contacts, la GIZ sélectionne
et invite des « anciens » à revenir en Allemagne. Des visites
mutuelles de délégations de responsables politiques et de
chefs d’entreprise permettent d’approfondir les relations.
vités de projets en Chine, ou encore pour l’organisation
conjointe de voyages d’études sur des thèmes précis. Riche
de ses multiples contacts de travail avec des institutions
politiques, des entreprises et des centres spécialisés, la GIZ
parvient à mettre en relation des acteurs clés de RNW
et de Chine. Ainsi, la GIZ concilie les intérêts de l’Allemagne, du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, des
milieux économiques et des partenaires à l’étranger, et
favorise de nouvelles coopérations.
Le programme de leadership de Rhénanie du Nord-Westphalie profite beaucoup et sous diverses formes de la
coopération étroite existant entre les deux bureaux de la
GIZ en RNW et en Chine : pour le choix de participants
appropriés et pour leur intégration ultérieure dans les acti-
Actuellement et jusqu’en 2014, la GIZ développe et
organise, par exemple pour la province de Shanxi, des
programmes de formation et des voyages d’études autour
du thème du « Changement structurel pour un tournant
écologique » pouvant concerner, par exemple, la protection de l’environnement et du climat, la modernisation de
l’industrie ou l’aménagement urbain à dimension éco­logique. Shanxi, qui est un centre de l’industrie lourde riche
en gisements de minerais et de charbon qui doit restructurer son économie a été retenu comme région pilote du
changement structurel pour une transition écologique.
Cette province est confrontée à des enjeux et défis similaires à ceux qu’a dû affronter la région de la Ruhr à partir
des années 1960. Aux yeux des partenaires chinois, la
Rhénanie du Nord-Westphalie est donc un partenaire
de coopération particulièrement intéressant.
>>>
Dans le cadre de ce programme, la GIZ a créé le site
Internet www.nrw-china-portal.org. Cette plate-forme
en ligne dédiée aux entreprises et aux « anciens »
facilite les contacts et échanges directs. Elle informe
aussi sur les programmes de formation et les activités
entre la Rhénanie du Nord-Westphalie et la Chine.
Contact : [email protected]
Une expérience mondiale au service de l’innovation
ALLEMAGNE ET
AFGHANISTAN
Accompagner les personnels détachés
dans des pays en conflit
Vivre et travailler dans des pays en conflit comme l’Afghanistan n’est pas chose facile. Comment peut-on aider des
cadres techniques et de direction à relever le défi ? Un tel
accompagnement est possible à l’Académie allemande de
la coopération internationale de la GIZ à Bad Honnef. Durant une session de formation de deux semaines, les
personnes qui se préparent à partir en mission ont l’occasion de mieux connaître le pays, sa culture, ses valeurs
et ses normes, y compris au travers d’échanges directs avec des cadres afghans de la GIZ. Que dois-je faire pour
assurer ma sécurité personnelle ? Comment apprendre à évaluer correctement la situation globale et ses risques ?
Comment puis-je repérer et combattre la corruption ? Par la suite, ces questions sont également abordées lors
d’un second cycle de formation sur place à Kaboul. En 2012, cette formation a été suivie par 65 cadres techniques
et de direction du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, de l’Office allemand des échanges universitaires (DAAD), de la fondation Friedrich Ebert, d’une organisation non gouvernementale et d’autres organismes.
Contact : [email protected]
Internet : www.giz.de/akademie
ALLEMAGNE, GÉORGIE
ET MOLDAVIE
Mieux gérer les migrations
de travail en Europe
À ce jour, les États membres de l’Union européenne (UE)
décident eux-mêmes de ceux qui peuvent accéder à leur
marché du travail. Mais déjà, des États de l’UE et des pays
tiers sont en quête de règles communes : des partenariats de
mobilité doivent apporter des solutions pour une migration légale du travail qui profite à la fois aux pays d’origine,
aux pays d’accueil et aux migrants. Mandaté par l’UE, le Centre pour la migration internationale et le développement (CIM), une communauté de travail formée par la GIZ et l’Agence fédérale pour l’emploi, apporte son soutien à
la Géorgie et à la Moldavie. Cette coopération a pour thèmes l’expérimentation de formes légales de migration du
travail, la fourniture d’un appui pour faciliter le retour, ainsi que le maintien de contacts étroits avec les Géorgiens
et Moldaves vivant en Allemagne. Dans un projet pilote et en présence d’un cadre juridique clair, 100 Moldaves et
40 Géorgiens spécialisés dans l’informatique, les métiers de l’hôtellerie et les professions soignantes sont placés
auprès d’employeurs allemands, auprès desquels ils bénéficient d’une formation initiale ou complémentaire. À leur
retour dans leur pays, le CIM leur trouve un emploi ou les aide à s’établir à leur propre compte.
Contact : [email protected]
Internet : www.cimonline.de
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Nous faisons
converger les intérêts
,
de l économie avec
les objectifs de
la coopération au
développement de
,
l Allemagne.
POUR UNE GESTION
ÉCONOMIQUE
RESPONSABLE
Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires
NOUS PROPOSONS AUX ENTREPRISES DES FORMES DE
COOPÉRATION VARIÉES DANS PLUS DE 130 PAYS
AU NIVEAU MONDIAL
06
Développer ensemble de
nouveaux potentiels d’affaires
L’engagement du secteur privé et le développement d’un pays sont directement liés :
investir dans des sites de production crée des emplois et améliore les perspectives
de revenus des gens. Des entreprises peuvent ainsi conquérir de nouveaux marmarchés. Grâce à de nouveaux partenariats pour la création de valeurs, elles peuvent
organiser leurs filières d’approvisionnement d’une manière à la fois respectueuse
de la pérennité des ressources, transparente et compétitive. La coopération avec
la filiale du groupe pétrolier Shell au Gabon, l’entreprise agroalimentaire Cargill
et le fabricant allemand de produits chimiques BASF pour la production d’huile
de noix de coco aux Philippines en est un bon exemple. La GIZ est à même de
proposer pour cela des solutions diversifiées aux entreprises.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Philippines
Extraction d’une huile de haute qualité
à partir de la noix de coco
OB JEC TIF
Des revenus plus élevés et donc de meilleures conditions de vie
pour des milliers de petits producteurs de noix de coco sur l’île
de Mindanao
MÉ THODE
Mise en place d’une production durable d’huile de coco certifiée
grâce à un partenariat de développement ainsi que d’un système
de soins de santé financièrement abordable pour les petits producteurs de noix de coco et leurs familles
06
RÉSULTAT
Quelque 2 500 petits producteurs de noix de coco ont d’ores et
déjà vu leurs revenus augmenter grâce à la production locale
d’une huile de coco de haute qualité, et ont accès avec leurs familles au système national d’assurance-maladie à tarifs réduits.
Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires
28 000 000
de personnes environ vivent
de la noix de coco aux Philippines.
Impossible d’ignorer la noix de coco aux Philippines :
les plantations de cocotiers occupent environ un quart
des terres agricoles du pays. Les Philippines font partie
des premiers producteurs mondiaux de noix de coco, avec
quelque 15 milliards de noix produites chaque année. Les
produits à base de noix de coco, utilisés dans l’agroalimentaire ou pour la fabrication de cosmétiques, représentaient
en 2011 près de 1,6 milliard d’euros de recettes d’exportation pour les Philippines. Selon des estimations officielles,
plus de trois millions de Philippins travaillent dans la
production de noix de coco et 25 millions sont employés
dans la transformation de la noix de coco.
En particulier dans le sud des Philippines, sur l’île de
Mindanao, la quasi-totalité des populations vivent d’une
activité tournant autour de la noix de coco. C’est à eux
que s’adresse un programme de développement actuellement unique en son genre aux Philippines, pour lequel
la GIZ, le fabricant de produits chimiques BASF et le
groupe agroalimentaire international Cargill ont uni leurs
forces dans le cadre d’un partenariat de développement.
Ce projet conjoint, cofinancé par le BMZ au travers de
son programme develoPPP.de, prépare la mise en place
d’une filière noix de coco qui sera directement bénéfique
aux populations locales et qui inclue toute la chaîne de
valeur, de la production durable de noix de coco à la
fabrication d’une huile répondant aux normes de qualité
du réseau en faveur d’une agriculture durable, et certifiée
par la Rainforest Alliance.
C’est la première initiative de ce genre aux Philippines :
2 500 petits producteurs de noix de coco sur l’île de
Mindanao (une région souffrant régulièrement de troubles
religieux) sont appelés à changer leur méthode de transformation des fruits, afin d’améliorer durablement leurs
revenus et leurs conditions de vie grâce à une huile de
coco extra produite sur place. Afin que cela puisse se faire
dans les meilleures conditions possibles et en adéquation
avec les exigences du marché, le programme conjugue les
atouts de la GIZ et ceux de partenaires du secteur privé.
Ainsi, le groupe agroalimentaire Cargill a développé de
nouveaux fours de séchage pour les petits producteurs.
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
2 500
petits agriculteurs et leurs familles ont
désormais, grâce au projet, une assurancemaladie qui améliore leur qualité de vie.
Développer les perspectives entrepreneuriales,
minimiser les risques économiques : la GIZ offre
son savoir-faire et facilite les contacts.
Ces séchoirs nouvellement conçus permettent d’améliorer
la qualité du coprah, l’amande séchée de la noix de coco,
et donc celle de l’huile qui en est extraite. La construction
des premiers séchoirs a déjà commencé. Au total, les nouveaux fours peuvent traiter les récoltes de 10 000 hectares
de plantations.
« petits planteurs de cocotiers ». Avec un appui financier
du projet, 2 500 petits producteurs ont déjà pu accéder
à des tarifs réduits à PhilHealth, le programme national
d’assurance-maladie. D’ici la fin du projet, environ 15 000
personnes devraient ainsi être assurées pour la première
fois contre les risques de maladie les plus fréquents.
Le projet est cofinancé par le groupe chimique BASF qui
a besoin de l’huile de coco comme matière première pour
sa production. Intervenant en qualité de chef de projet, un
assistant technique détaché par la GIZ organise et coordonne toutes les activités du programme sur place.
Des organisations locales, comme la « Notre Dame Business Resource Center Foundation » par exemple, sont intégrées dans le programme. Leur rôle est de faire en sorte
que d’ici la fin du projet, les agriculteurs soient à même de
poursuivre de manière autonome une culture de la noix
de coco qui soit à la fois respectueuse de l’environnement
et socialement acceptable ainsi que la production d’une
huile de haute qualité. Dans cette optique, ces organisations soutiennent les échanges de connaissances, forment
les agriculteurs à des méthodes durables de culture et de
transformation, et renforcent les capacités institutionnelles
d’organisations de petits agriculteurs et de coopératives.
La GIZ quant à elle apporte le fruit de ses 40 ans d’expérience de coopération avec des organisations non gouvernementales et des associations philippines de paysans.
Cette expertise est particulièrement sollicitée dès lors qu’il
s’agit d’établir des méthodes culturales durables et de
faciliter l’accès des familles de petits paysans au système
public de santé et d’assurance sociale. Dans cette optique,
le programme coopère notamment avec la fédération des
Contacts : a [email protected] (develoPPP.de)
[email protected] (coordinateur de projet Philippines)
Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires
Les « éclaireurs »
de la coopération au
développement
Éclairer les entreprises
sur les opportunités de demain
Où et avec quels projets et programmes la coopération allemande au développement (CD) s’investit-elle ?
Quelles sont les opportunités ainsi offertes à des entreprises allemandes d’engager une coopération
dans des pays émergents et en développement ? Des réponses à ces questions sont apportées par les
« éclaireurs CD », que la GIZ, mandatée par le BMZ, détache auprès d’organisations interprofessionnelles,
d’associations régionales, de chambres de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Actuellement, 22
« éclaireurs CD » sont en activité sur tout le territoire allemand, et la tendance est à la hausse. Jouant le
rôle de trait d’union entre le monde de l’économie et la coopération au développement, ils tentent d’identifier de possibles interfaces entre l’engagement des entreprises et celui de la coopération au développement. Ce travail facilite l’émergence de coopérations économiques, telles par exemple le projet d’alimentation en électricité solaire de stations de radio et celui d’une bibliothèque universitaire en Tanzanie. Cette
idée de projet réalisée dans ce pays d’Afrique orientale est née dans le bureau de la GIZ à Hanovre, et a
été optimisée conjointement avec le Land de Basse-Saxe et Eckhard Heine, « éclaireur CD » à la Chambre
d’industrie et de commerce de Hanovre.
Contact : [email protected]
Internet : www.bmz.de/wirtschaft > EZ-Scouts (en allemand)
Gab0n
Une route pour l’avenir
Les habitants de la province de l’Ogooué-Maritime, dans
le sud-ouest du Gabon, ont longtemps rêvé d’une voie de
desserte qui les relierait au reste du pays. Aujourd’hui, la
société pétrolière Shell/Gabon et le gouvernement gabonais financent, à hauteur d’environ 26 millions d’euros,
la construction d’une route de 53 kilomètres reliant les
principales localités, avec un pont enjambant la rivière Boumé Boumé. Les travaux sont réalisés pour l’essentiel
par des petites et moyennes entreprises gabonaises. Pour le compte du gouvernement et de la filiale Shell, GIZ
International Services planifie les travaux et soutient les entreprises locales notamment pour ce qui concerne
la garantie de la qualité, la logistique et la programmation des travaux ainsi que le respect des normes environnementales. Pendant la durée du chantier, soit près de deux ans, ce projet génèrera environ 200 emplois,
et le savoir-faire restera dans le pays. Grâce à cette nouvelle route, l’approvisionnement en biens de première
nécessité s’améliore pour la population locale qui peut, dans le même temps, commercialiser plus facilement
ses propres produits et améliorer ainsi ses revenus.
Contact : [email protected]
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
L’ANNÉE 2012 EN CHIFFRES
Volume d’affaires en 2012
La GTZ enchaîne les excellents exercices puisque son
volume d’affaires a progressé par rapport à l’exercice
précédent, passant de 2 031,9 millions d’euros en 2011
à 2 104,1 millions d’euros en 2012. La GIZ a réalisé près
d’un cinquième de son volume d’affaires non pas avec
des fonds publics allemands, mais avec les fonds de tiers
provenant, par exemple, de gouvernements étrangers ou
de fondations et d’organisations multilatérales et correspondant à des cofinancements ou à des marchés de GIZ
International Services (IS).
l’exercice précédent), dont 3,5 millions d’euros correspondent à des cofinancements. Dans l’ensemble, ces
recettes accusent une légère baisse par rapport à l’exercice
précédent. Ce recul s’explique en particulier par l’évolution du contexte politique, et notamment du Fonds spécial du gouvernement fédéral pour le tournant énergétique
et la protection du climat. Les recettes les plus élevées sont
imputables aux actions confiées à la GIZ par le ministère
fédéral des Affaires étrangères. Leur montant est de l’ordre
de 89 millions d’euros. Les marchés du ministère fédéral
de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de
la Sûreté nucléaire ont procuré à la GIZ des recettes d’un
montant d’environ 70 millions d’euros.
Secteur d’utilité publique
GIZ International Services
Le secteur d’utilité publique de la GIZ dans son ensemble
a enregistré des recettes d’un montant de 1 874 millions
d’euros (1 755 millions d’euros en 2011). Une partie importante de ces recettes correspond aux activités réalisées
pour le ministère fédéral de la Coopération économique et
du Développement (BMZ) : plus de 1,6 milliard d’euros
(1,5 milliard d’euros en 2011). On voit que le BMZ reste
le principal commettant de l’entreprise. Dans les activités réalisées pour le BMZ, environ 179 millions d’euros
(contre 170 millions d’euros en 2011) proviennent de bailleurs de fonds externes pour des marchés cofinancés. On
parle de cofinancement dans tous les cas où des tiers fournissent des fonds supplémentaires ou commanditent une
action complémentaire pour un projet réalisé par la GIZ
sur mandat du BMZ ou d’un autre client ou commettant.
Les principaux cofinanciers sont l’Union européenne et
les agences de développement des Pays-Bas (DGIS) et de
l’Australie (AusAID).
Les actions que la GIZ a menées pour le compte des autres
commettants publics allemands (DÖAG) ont également
procuré des recettes importantes en 2012 : au total quelque
209 millions d’euros (contre 223 millions d’euros lors de
Le secteur d’activité GIZ International Services a fourni
une contribution importante au volume d’affaires de la
GIZ. Durant l’exercice 2012, la production totale d’IS
s’est élevée à environ 230 millions d’euros (contre 277 millions d’euros en 2011). Ce recul de la production totale est
dû à l’achèvement de grands projets du portefeuille d’IS,
notamment d’un projet réalisé en Éthiopie et de TAIEX,
programme de grande envergure de l’Union européenne.
La plus grande partie de la production totale correspond
à des marchés passés à IS par des gouvernements nationaux : quelque 71 millions d’euros. La production totale
générée par la coopération avec l’Union européenne est
de l’ordre de 52 millions d’euros.
Marchés attribués à des tiers
En 2012, près de 61 500 marchés, d’une valeur globale
d’environ 956 millions d’euros (contre 725 en 2011), ont
été attribués en Allemagne et dans le reste du monde,
notamment à des prestataires de services, des fournisseurs,
des sociétés d’études et de conseil, des consultants et des
entreprises du bâtiment.
L’ANNÉE 2012 EN CHIFFRES
Prévision de l’évolution du volume
d’affaires pour 2013
En raison des résultats prometteurs de 2012, la GIZ
anticipe des recettes d’un montant comparable en 2013.
La part des recettes correspondant à la collaboration
avec le BMZ devrait rester approximativement la même
que dans l’exercice précédent. Le BMZ reste donc notre
Commettants publics allemands
Recettes en millions d’euros
Ministère fédéral
des Affaires étrangères
GIZ International Services
2011
2012
82,6
89,1
Ministère fédéral de l’Environnement, de la
Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire
56,5
69,8
Ministère fédéral de l’Économie
et de la Technologie
10,4
14,8
Ministère fédéral de l’Intérieur
et Office fédéral d’administration
13,2
13,5
Jumelage (UE), subventions de l’UE
12,9
11,1
Autres clients et commettants
15,8
5,3
6,9
3,5
24,1
2,4
Cofinancements
Ministère fédéral de la Défense
principal commettant. La GIZ est également confiante
dans le développement des activités avec d’autres clients
et commettants. Par conséquent, pour 2013, elle prévoit un volume d’affaires proche de celui de l’exercice
précédent.
2011
2012
Gouvernements nationaux
87,6
70,5
Union européenne
72,2
51,8
Organisations des Nations unies
48,3
52,0
Donateurs bilatéraux
42,5
32,3
Institutions financières et fonds internationaux
16,8
17,3
9,5
6,3
Recettes en millions d’euros
Autres
956
millions d’euros de marchés
attribués à des tiers par
la GIZ en 2012
51
52
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Notre personnel
Fort de qualités telles que l’internationalité, le dynamisme, l’efficacité, la capacité à s’investir et le respect des
valeurs, notre personnel (experts en mission de longue
ou courte durée, assistants techniques, experts du Service
civil pour la paix et experts nationaux dans nos pays
partenaires) réunit tous les atouts pour que nos clients
et commettants bénéficient des solutions innovantes
sur mesure qu’ils sont en droit d’exiger. La GIZ investit
constamment dans son attractivité en tant qu’employeur
afin de pouvoir continuer à recruter les meilleurs cadres
techniques et de direction face à la concurrence mondiale.
Nous soutenons l’évolution de nos salariés dans le cadre
de notre gestion des talents, proposons une rémunération
conforme aux conditions du marché et aidons nos salariés
à concilier travail et famille. Avec les motifs d’image
d’employeur que nous avons récemment mis au point,
nous affirmons notre position dans la concurrence pour les
talents en faisant valoir que nous offrons des opportunités
attrayantes de carrière et de développement, notamment
dans les médias sociaux.
Développement des ressources humaines en chiffres
Au 31 décembre 2012, la GIZ employait 16 229 personnes
en tout : 3 149 étaient actives en Allemagne (contre 3 241
en 2011) et 1 961 dans les établissements situés hors
d’Allemagne – soit 74 experts expatriés de plus qu’au cours
de l’exercice précédent. La répartition des salariés en Allemagne a également changé en 2012 : 396 personnes de
plus travaillaient dans des programmes et projets, tandis
que le nombre de salariés occupant des fonctions spécifiques du siège a diminué de 488. Cette évolution résulte
surtout de la réorientation stratégique de l’entreprise.
Comme au cours de l’exercice précédent, près de 70 %
des salariés – 11 119 personnes en tout (contre 11 929 en
2011) – appartenaient à la catégorie du personnel national
qui est recruté et pris sous contrat dans les pays partenaires. Dans cette catégorie, 1 268 personnes occupaient
des positions de cadre de direction ou de professionnel
senior. En outre, 3 233 personnes occupaient des fonctions
spécialisées ou managériales.
Évolution dans les autres catégories de salariés
Au 31 décembre 2012, 890 assistantes et assistants techniques étaient en mission pour la GIZ – 104 personnes de
moins qu’au cours de l’exercice précédent. Ce recul est lié
à la fusion des entreprises qui ont formé la GIZ. Le passage de la procédure d’allocation de fonds à la procédure
basée sur l’attribution de marchés ainsi que l’intégration
organisationnelle des assistantes et assistants techniques
lors de la planification des nouveaux marchés a soulevé de
nombreuses questions de détail qui n’ont pu être réglées
qu’au cours de l’exercice, si bien qu’il en a résulté des
retards de recrutement.
La situation était similaire en ce qui concerne les experts
intégrés* que le Centre pour la migration internationale
et le développement (CIM) – une communauté de travail
réunissant la GIZ et l’Agence fédérale pour l’emploi –
place auprès d’employeurs locaux. À la fin de l’année
2012, 542 experts intégrés étaient employés directement
par des organisations et des entreprises sur place, c’està-dire 57 de moins que durant l’exercice précédent. Le
nombre d’experts de retour* bénéficiant d’une aide financière ou de prestations de conseil et de service du CIM est
quant à lui resté presque constant : 454 personnes (453
en 2011). L’objectif de ce programme est que les experts
fassent bénéficier leurs pays d’origine des connaissances
qu’ils ont acquises en Allemagne. En outre, 443 jeunes
sont intervenus en 2012 dans les pays partenaires dans
le cadre du programme « weltwärts mit der GIZ ». Dans
la période correspondante de l’exercice précédent, leur
nombre s’élevait à 493.
* En contrat de travail avec des employeurs locaux dans les pays partenaires
Internet : www.giz.de/en > Jobs and careers
Profil de la GIZ sur Facebook : www.facebook.com/gizprofile
Notre personnel
Concilier tr avail et famille
Notre entreprise veut se développer tout en améliorant
constamment la qualité de ses prestations. Pour atteindre
ce but, nous sommes convaincus que nous devons propo­
ser à nos salariés des conditions de travail qui leur
permettent de trouver un bon équilibre entre travail et
vie privée. La GIZ fait de nombreux efforts dans ce sens.
Avec 185 modèles souples pour les horaires et l’organisation du travail, elle offre de nombreuses possibilités
de concilier les exigences familiales et professionnelles.
La garde d’enfants dans le cadre de l’entreprise est un
autre avantage. Pour l’accueil des enfants en âge préscolaire, la GIZ dispose de 88 places de garderie, auxquelles
22 nouvelles viendront s’ajouter cette année. Il existe
également de nombreuses offres pour les salariés rési-
dant à l’étranger et leurs familles. En complément de
ces prestations, la GIZ propose un programme complet
de promotion de la santé qui couvre, entre autres, la
gestion du stress.
185
modèles souples pour les horaires
et l’organisation du travail
Attirer les talents ...
La GIZ est une entreprise qui opère dans la coopération
internationale pour le développement durable à l’échelle
mondiale. Depuis de nombreuses années, elle permet
aux jeunes d’accéder à des formations dans un large
éventail de métiers : outre les programmes d’études en
cours d’emploi aux instituts universitaires de Francfortsur-le-Main et de Mannheim, la GIZ forme, par exemple,
des assistants commerciaux et des spécialistes dans des
domaines sélectionnés tels que l’informatique, la communication de bureau, l’événementiel et la gestion des
ressources humaines. Permettre à des jeunes de suivre
une formation qui facilite leur insertion dans la vie professionnelle fait partie de notre responsabilité sociétale.
... Retenir les talents
Pour assurer durablement sa compétitivité, la GIZ investit
continuellement dans le développement des compétences
de son personnel. L’éventail des thèmes de formation
est très large : de la gestion de la sécurité en vue des
missions dans les pays en crise aux nouvelles tendances
en matière de protection du climat et de santé publique
en passant par l’éthique et le management. Pour la préparation des missions à l’étranger, la GIZ utilise égale­
ment ses propres offres d’apprentissage en ligne, ses
blogs et ses plates-formes d’apprentissage basées sur
le Web pour transmettre des compétences relatives aux
relations interculturelles, à la gestion des projets et des
marchés, à la direction du personnel ou à la négociation.
Apprentis de la GIZ au 31.12.2012
Par type de formation
Nombre
Assistant(e) de bureau
32
Assistant(e) en communication de bureau
29
Assistant(e) de services de GRH
1
Assistant(e) évenementiel(le)
4
Informaticien(ne) qualifié(e)
3
Employé(e) spécialiste des médias
5
Stagiaire RP
2
Économiste d’entreprise, Francfort-sur-le-Main
24
Économiste d’entreprise, Mannheim
18
Économiste d’entreprise, Bonn
Total
6
124
53
54
R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Femmes occupant des postes techniques
et des postes de direction
La réussite en affaires à long terme et l’égalité des
chances vont de pair. De nombreuses études montrent
que les entreprises présentant une proportion équilibrée
d’hommes et de femmes dans les postes techniques et
de direction s’adaptent mieux aux évolutions démographiques et aux défis de leur secteur d’activité. À la GIZ,
la proportion de femmes à des postes techniques et de
direction a constamment augmenté ces dernières années.
Depuis 2012, deux des cinq postes du directoire sont
occupés par des femmes et l’une d’elles en est la présidente. Les femmes occupent un tiers des postes au niveau
de direction situés sous le directoire. Dans l’ensemble de
l’entreprise, la proportion de femmes dans le personnel
s’élève à 54,3 %.
34,8 %
de femmes à des postes de
direction
48,4 %
de femmes à des postes de
professionnel
Favoriser l a mobilité du tr avail au niveau mondial
Un modèle de réussite depuis 30 ans : le Centre pour la
migration internationale et le développement (CIM). Cette
communauté de travail formée par la GIZ et l’Agence
fédérale pour l’emploi est le centre de compétences
pour la mobilité mondiale du travail dans la coopération
internationale. Les principales prestations du CIM sont
le placement de personnel et le conseil en matière de
migration. Depuis sa fondation en 1980, le CIM a placé
environ 20 000 cadres techniques et cadres de direction
d’Allemagne ou d’autres pays de l’Union européenne en
tant qu’experts intégrés auprès d’employeurs locaux (p. ex.
institutions publiques ou semi-publiques, des ONG ou des
entreprises privées des pays de coopération) qui les emploient aux conditions salariales et contractuelles locales.
Parmi les domaines de compétence de ces experts figurent l’économie, la formation, l’environnement et la santé.
Pour le CIM, le placement des experts de retour est un
autre moyen d’assurer un transfert rapide de savoir-faire,
sans complication bureaucratique, pour que les employeurs
des pays de coopération puissent recruter le personnel
hautement qualifié dont ils ont besoin et atteindre ainsi
leurs objectifs avec efficacité. Les experts de retour
soutenus par le CIM sont des personnes issues de pays
en développement ou de pays émergents qui ont suivi des
études ou une formation ou bien acquis une expérience
professionnelle en Allemagne et désirent retourner dans
leurs pays d’origine pour y occuper un poste important
pour le développement.
Pour mieux articuler promotion des échanges extérieurs et
coopération au développement, plus de 30 experts intégrés
sont en mission dans 26 pays, où ils sont employés par
des chambres de commerce allemandes à l’étranger, des
délégations du secteur privé allemand ou des associations
économiques bilatérales. Pour le compte du ministère
fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature
et de la Sûreté nucléaire, le CIM place également des ex­perts en questions climatiques dans des pays en développement et pays émergents. Outre le placement international
de personnel, le CIM œuvre de diverses manières pour
tirer parti des opportunités que les migrations offrent pour
le développement. Il conseille entre autres des ministères
allemands et étrangers en matière de politique migratoire,
en particulier dans le cadre des partenariats pour la
mobilité de l’Union européenne.
Contact : [email protected]
Internet : www.cimonline.de
Notre personnel
Ef ficacité rime avec diversité
Une des grandes forces de la GIZ est la diversité de
son personnel. Plus de 11 000 salariés locaux dans les
quelque 130 pays d’intervention de la GIZ en apportent
la démonstration : la diversité des nationalités, des
cultures, des formations universitaires et de l’expérience
professionnelle est une réalité vécue au quotidien dans
notre entreprise. Les premiers bénéficiaires en sont nos
clients, commettants et partenaires, car la GIZ peut puiser dans cette variété de savoir-faire pour leur proposer
des solutions sur mesure, adaptées à leur contexte
culturel. La diversité de son personnel aide aussi la GIZ
à mieux s’adapter aux différents marchés où elle est
active, ce qui lui procure un avantage concurrentiel.
Personnel national – structure des fonctions
Cadre de direction
Professionnel
confirmé
250
1 018
3 233
Professionnel
Jeune
professionnel
Assistant
1 104
2 185
Auxiliaire
3 329
À proximité – le Service de dé veloppement de l a GIZ
Former les enseignants des écoles professionnelles, conseiller les groupements de producteurs ou les coopératives
d’épargne et de crédit, accompagner les administrations
dans la gestion des ressources en sols et en forêts : les
assistantes et assistants techniques de la GIZ sont toujours
« l’homme – ou la femme – de la situation » quand il s’agit
de travailler avec les gens sur le terrain dans un esprit de
partenariat. En général, ils collaborent étroitement avec les
organismes publics et les ONG dans les communautés, les
villes et les villages. Le Service de développement de la GIZ
est le principal organisme national d’envoi d’assistantes et
assistants techniques (AT) en Europe. En 2012, 890* per­
sonnes au total étaient actives pour le Service de développement et le Service civil pour la paix de la GIZ, dans des
actions que la GIZ réalise sur mandat du BMZ.
*C
e chiffre inclut la totalité des 637 assistants techniques qui travaillent directe­
ment au niveau opérationnel chez les partenaires, 100 experts du Service civil
pour la paix et 153 AT qui, au 31 décembre 2012, étaient actifs pour la GIZ comme
coordonnateurs sectoriels, gestionnaires de projet, responsables du programme
« weltwärts » et boursiers du programme de promotion des jeunes cadres.
« À proximité », telle est aussi la devise du Service civil
pour la paix, qui envoie des assistantes et assistants
techniques dans les zones de crise et de conflit. Ils aident
l’organisation partenaire locale à éviter, contenir ou maîtriser la violence et à renforcer les forces civiles de la socié­
té pour qu’elles puissent résoudre les conflits de manière
pacifique. Ils peuvent, par exemple, contribuer à résoudre
durablement les différends opposant de longue date les
agriculteurs sédentaires aux éleveurs nomadisants. Le
Burundi et le Guatemala sont des exemples de pays où les
experts du Service civil pour la paix ont aidé à surmonter
un passé marqué par la violence et les conflits armés.
Le programme « weltwärts mit der GIZ » offre à des jeunes
la possibilité d’accomplir une année de volontariat dans
un pays partenaire de la GIZ. Depuis que le BMZ a créé ce
service volontaire, en 2008, la GIZ a envoyé au total 3 660
volontaires dans 32 pays. Actuellement, 450 volontaires
sont présents dans 25 pays. Leur mission se terminera à
la mi-2013, quand le programme « weltwärts mit der GIZ »
prendra fin.
Contact : [email protected]
Internet : w ww.giz.de/entwicklungsdienst (en allemand)
www.ziviler-friedensdienst.org (en allemand)
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Organigramme
Unités d’é tat-major
Technologie de l’information
Eric Heinen-Konschak
Communication d’entreprise
Dorothee Hutter
Audit interne
Helmut Dittmann
Développement de l’entreprise
Matthias Giegerich
Service juridique et assurance
Jasper Abramowski
Suivi et évaluation
Martina Vahlhaus
Unité d’affaires spécialisées
Commettants publics allemands (DÖAG)
Petra Warnecke
Secteur privé
Carsten Schmitz-Hoffmann
Directoire*
Forum sur la politique de développement
Henriette Strothmann
Tanja Gönner
Christoph Beier
Service de développement
Klaus-Dieter Seidel
Tom Pätz
Centre pour la migration internationale
et le développement (CIM)
Isabel Mattes-Kuecuekali
Hans-Joachim Preuß
Cornelia Richter
AgenZ — Agence pour des concepts
de marketing stratégique
Andreas von Schumann
Unités d’affaires
flexibles
Pays industrialisés
Oliver Auge
* Chargés de mission rattachés
au directoire :
Conseiller en matière de durabilité
Conseiller en matière d’intégrité
Situation au 1er juin 2013
Partenariats mondiaux,
pays émergents
Astrid Skala-Kuhmann
Migration
Dominik Ziller
OrganigrammE
Départements
opér ationnels
Afrique
Andreas Proksch
· Afrique de l’Ouest I
· Afrique centrale,
Afrique de l’Ouest II
· Afrique australe
· Afrique de l’Est
· Organisations et
programmes
panafricains
Asie / Pacifique,
Amérique latine / Caraïbes
Ute Klamert
· Asie du Sud
· Asie du Sud-Est
et Pacifique
· Asie de l’Est
· Amérique du Sud
· Amérique centrale,
Caraïbes
Allemagne
Lutz Zimmermann
· Académie
de la coopération
internationale
· Marché de la durabilité,
Allemagne
Méditerranée, Europe
et Asie centrale
Maria Schäfer
·E
urope, Caucase
et Asie centrale
· Méditerranée
et Moyen-Orient
· Afghanistan, Pakistan
· Infrastructures,
aide d’urgence
et reconstruction
GIZ International
Services
Martin Hansen
· Opérations
· Ressources humaines
· Finances
Départements fonctionnels
Département des
affaires commerciales
Hans-Otto Baum
Département sectoriel
Pôle d’expertise
Joachim Prey
·
·
·
·
·
·
·
·
Portail client interne du Pôle d’expertise
Économie et emploi
Bonne gouvernance et droits humains
Éducation, santé, protection sociale
Eau, énergie, transports
Développement rural et économie agraire
Environnement et changement climatique
Sécurité, reconstruction et paix
· Contrôle de gestion
· Comptabilité
· Contrats, achats,
logistique
· Gestion financière,
conseil, formation
· Services généraux
Département des ressources
humaines et des affaires
sociales
Michael Lau
·G
estion des ressources
humaines
· Administration du
personnel
· Développement des
ressources humaines
· Centre d’examen médical
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R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z
Organes de la GIZ
Délégué(e)s du personnel
Conseil de surveillance
Représentant(e)s de l’associé
Thomas Kalkert
Vice-président
Herrmann-Josef Solscheid
Syndicat ver.di (Fédération unifiée des
services), Rhénanie du Nord-Westphalie Sud
(jusqu’au 25.06.2012)
GIZ, Eschborn (jusqu‘au 25.06.2012)
Daniela Suttner
Hans-Jürgen Beerfeltz
Président
Dr Stephan Krall
1er vice-président
Syndicat ver.di (Fédération unifiée des
services), Hesse du Nord (jusqu’au
25.06.2012)
Secrétaire d’État au ministère fédéral
de la Coopération économique et du
Développement (BMZ)
GIZ, Eschborn
D Dietmar Bartsch
r
Député au Bundestag
Lothar Binding
Député au Bundestag
(jusqu’au 17.10.2012)
Jan Peter Schemmel
2e vice-président
GIZ, Mexique
GIZ, Laos (depuis le 25.06.2012)
Christiane Kalle
D Harald Braun
GIZ, Afrique du Sud (jusqu’au 25.06.2012)
Secrétaire d’État du ministère
fédéral des Affaires étrangères
(depuis le 25.06.2012)
Winnie Kauderer
r
Viktor Elbling
Ministère fédéral des Affaires
étrangères (jusqu’au 25.06.2012)
Martin Gerster
Député au Bundestag
(depuis le 18.10.2012)
Dr Hans-Joachim Henckel
Ministère fédéral de l’Économie
et de la Technologie
(jusqu’au 25.06.2012)
Anne Ruth Herkes
Secrétaire d’État au ministère fédéral
de l’Économie et de la Technologie
(depuis le 25.06.2012)
Comité consultatif
Armin Hofmann
GIZ, Bad Honnef (depuis le 25.06.2012)
Hans-Jürgen Kawalun
GIZ, Bonn (jusqu’au 25.06.2012)
Antonia Kühn
DGB Rhénanie du Nord-Westphalie,
Établissements d’enseignement supérieur,
science et recherche, Düsseldorf
(depuis le 25.06.2012)
Birgit Ladwig
Syndicat ver.di (Fédération unifiée
des services) – administration fédérale,
Berlin (depuis le 25.06.2012)
Dr Joachim Langbein
GIZ, Bonn (depuis le 25.06.2012)
Peter Pfaumann
Manfred Grund
Président
Député au Bundestag
Dr Susanne Dröge
1re vice-présidente
Fondation Science et politique
Karl Starzacher
2e vice-président
Conseil des affaires de la Hesse/RhénaniePalatinat de la société Carl Duisberg
Dr Elke Ahrens
Association des œuvres en faveur
de la jeunesse
Dr Lale Akgün
Ministère des Affaires fédérales et
européennes et des Médias du Land de
Rhénanie du Nord-Westphalie
(jusqu’au 25.04.2013)
Renate Bähr
Fondation Population mondiale
Priska Hinz
GIZ, Pérou
Députée au Bundestag
Joachim Prey
Volkmar Klein
GIZ, Eschborn
(du 21.02.2012 au 25.06.2012)
Secrétaire d’État au ministère de
l’Économie, du Travail et des Transports
de Basse-Saxe (depuis le 26.04.2013)
Cornelia Richter
Dr Jens Peter Breitengroß
GIZ, Eschborn (jusqu’au 20.02.2012)
Chambre de commerce de Hambourg
Thomas Schenk
Carsten Breuer
Syndicat ver.di (Fédération unifiée des
services), Francfort-sur-le-Main
Ministère fédéral de la Défense
(jusqu’au 12.04.2012)
Ursula Schoch
Helga Daub
GIZ, Bonn (depuis le 25.06.2012)
Députée au Bundestag
Député au Bundestag
Dr h. c. Jürgen Koppelin
Député au Bundestag
Wolfram Schöhl
Ministère d’État à l’Alimentation,
l’Agriculture et les Forêts de la Bavière
Dr Ludger Schuknecht
Ministère fédéral des Finances
(depuis le 06.03.2012)
Situation au 1er juin 2013
Daniela Behrens
organes de la GIZ
Jürgen Deile
Dr Wolfgang Lutterbach
Gerda Windey
Pain pour le monde – Service de
développement protestant
Fédération des syndicats allemands
(jusqu’au 15.03.2013)
Stefan Farivar
Ministère de la Culture, de la Jeunesse
et des Sports du Bade-Wurtemberg
(jusqu’au 25.04.2013)
Klaus Meyer-Cabri van Amelrode
Ministère des Sciences et de l’Économie
du land de Saxe-Anhalt
Ministère fédéral de la Justice
(depuis le 22.05.2013)
Dorothee Fiedler
Niema Movassat
Ministère fédéral de la Coopération
économique et du Développement
Député au Bundestag
Daniel Gellner
Ministère d’État à l’Environnement
et l’Agriculture de la Saxe
Dr Kambiz Ghawami
Entraide universitaire mondiale,
comité allemand
Dr Heide Gölz
Ministère fédéral de la Famille,
des Personnes âgées, des Femmes
et de la Jeunesse
Cuno Güttler
Fédération rhénane des caisses d’épargne
et des banques de virement
Rüdiger Heidebrecht
Dr Kai-Andreas Otto
Association des ONG allemandes
de développement
Franz Prebeck
Comité économique
Dr Michael Rabbow
Président
Dr Sascha Raabe
Boehringer Ingelheim
Député au Bundestag
Jörn Rosenberg
Ministère fédéral des Affaires étrangères
Steffen Saebisch
Werner Schempp
Elke Kallenbach
Fédération des villes et communes
allemandes
Chambre des métiers de Basse-Bavière Haut-Palatinat
Dr Herbert Jakoby
Ministère fédéral de l’Alimentation,
de l’Agriculture et de la Protection
des consommateurs
Uwe Zimmermann
Ulrich Post
Association allemande de l’eau, de
l’assainissement et des déchets
Astrid Jakobs de Pádua
Ministère fédéral de l’Économie
et de la Technologie
Ministère fédéral de l’Intérieur
Secrétaire d’État au ministère
de l’Économie, des Transports
et du Développement de Hesse
Ministère des Affaires fédérales et européennes et des Médias du Land de Rhénanie
du Nord-Westphalie (depuis le 26.04.2013)
Margitta Wülker-Mirbach
Ministère d’État du Bade-Wurtemberg
(depuis le 26.04.2013)
Thimo V. Schmitt-Lord
Bayer AG, Fondations Bayer
Dr Wolfgang Schmitt-Wellbrock
Ministère fédéral de la Justice
(jusqu’au 03.05.2013)
Jürgen Haase
Volkswagen Coaching GmbH
Renate Hornung-Draus
Confédération des associations
patronales allemandes (BDA)
Birgit Klesper
Deutsche Telekom AG
Dr Bernd Kordes
Fédération allemande des ingénieursconseil/Lahmeyer International GmbH
Matthias Kühn
Groupe Perfekta/société Carl Duisberg
Dr Rainer Neumann
Union centrale de l’artisanat allemand
Ministère fédéral des Finances
Dr Imme Martha Scholz
Heiko Schwiderowski
Hans-Georg Kauert
Institut allemand de politique du
développement
Association des chambres de commerce
et d‘industrie allemandes (DIHK)
Stefan Sohm
Jochen Voß
Ministère fédéral de la Défense
(depuis le 13.04.2012)
Société Carl Duisberg (Carl Duisberg
Gesellschaft)
Christian Stertz
Friedolin Strack
Association des villes allemandes
Ministère fédéral de l’Éducation
et de la Recherche
Fédération des industries allemandes
(BDI) (depuis le 01.05.2013)
Dr Oliver Liersch
Barbara Susec
Oliver Wieck
Fédération des syndicats allemands –
bureau confédéral (depuis le 16.04.2013)
Fédération des industries allemandes
(BDI) (jusqu’au 30.4.2013)
Département de l’économie, de la technologie et de la recherche au sénat de Berlin
Ute Koczy
Députée au Bundestag
Walter Leitermann
Ancien secrétaire d’État au ministère de
l’Économie, du Travail et des Transports de
Basse-Saxe (jusqu’au 25.04.2013)
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Centren, Thekla Ehling
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à droite : Dirk Ostermeier
P. 43: en haut : GIZ / Asja Caspari
en bas :
Markus Kirchgessner
P. 44: plainpicture
P. 45: à gauche : Getty Images
en haut : plainpicture
en bas : shutterstock
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P. 47: à gauche :
GIZ / Gabor Sasvari
à droite : shutterstock
P. 48: à gauche : Ursula Meissner
à droite : GIZ / Gabor Sasvari
P. 49: en haut : GIZ / Uwe Fricke
en bas : shutterstock
P. 55: Florian Kopp
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T h è m e a n n u e l « D é v e l o p p e u r s d ’ av e n i r »
Thème annuel
«Développeurs d’avenir»
Pour 2012 et 2013, le BMZ, la GIZ et la KfW ont adopté pour la première fois un thème phare
commun : « Développeurs d’avenir ». Il met en lumière les défis actuels et les questions brûlantes
de la coopération internationale. Il suscite des débats sur la manière de résoudre ensemble les
problèmes d’ampleur mondiale et sur les approches novatrices qui paraissent prometteuses.
Ces débats ont lieu lors de manifestations publiques organisées par le BMZ, la GIZ et la KfW.
Inventer l’avenir ensemble. Pour lancer le thème
annuel commun, la GIZ a organisé une manifestation
le 22 mars 2012 dans sa représentation de Berlin.
Plus de 300 invités y ont évoqué certains thèmes
appelés à marquer la coopération internationale pour
le développement durable : le changement climatique,
l’approvisionnement énergétique et la sécurité alimentaire. Ils n’ont pas manqué de souligner que la paix et
la sécurité comptaient parmi les défis les plus importants à l’échelle de la planète.
Engagement fairbindet. La deuxième bourse de contact
et d’information, intitulée « Engagement fairbindet »,
a attiré plus de 3 000 visiteurs le 25 mai 2012 dans
le parc de l’ancienne chancellerie de Bonn, qui est
devenue le siège du BMZ. Le ministère a organisé
cette manifestation consacrée à la politique de développement avec la GIZ, la société Engagement Global
gGmbH et la KfW.
Europe et Rio+20. Le 11 juin 2012, à Bruxelles, une
manifestation intitulée « Europe’s Run-up to Rio+20.
Joining Forces for Sustainable Energy » a braqué les
projecteurs sur les questions suivantes : que peut-on
faire pour que les énergies renouvelables s’imposent
au niveau mondial ? Quel est le rôle que les acteurs
étatiques peuvent jouer dans ce processus ? Quel
peut être l’apport de la coopération internationale ?
L’énergie durable pour tous. Quel est le pourcentage de la population africaine qui aura accès à des
systèmes énergétiques modernes en 2030 ? C’est la
question étudiée par les visiteurs de la manifestation
organisée le 3 décembre 2012 à Bonn. La présidente
du directoire de la GIZ, Tanja Gönner, a souligné que
l’Afrique avait surtout besoin d’un approvisionnement
énergétique décentralisé afin d’atteindre les populations. Pour le compte du BMZ, du gouvernement néerlandais et d’autres gouvernements, la GIZ a réalisé
en Afrique subsaharienne le partenariat énergétique
« Energising Development », qui a déjà permis à
6,5 millions de personnes d’accéder à des foyers
améliorés.
Pour en savoir plus sur le thème annuel commun du BMZ, de la GIZ et de la KfW sur l’Internet :
BMZ www.bmz.de > Mitmachen! (en allemand)
GIZ www.giz.de/en > About GIZ > Spotlight of the year (en anglais)
Kf W www.kfw.de > KfW Entwicklungsbank > Über uns > Das Jahresthema (en allemand)
Bruxelles / Belgique
La GIZ dans le monde
Sarajevo / Bosnie-Herzég
Podgorica / Mon
Tirana
Alger / Algérie
Charlotte / USA
Mexico / Mexique
Bonn, Eschborn / Allemagne
Rabat / Maroc
Saint-Domingue / République dominicaine
Tegucigalpa / Honduras
Managua / Nicaragua
San José / Costa Rica
Panama / Panama
T
Nouakchott / Mauritanie
Dakar / Sénégal
Guatemala / Guatemala
San Salvador / El Salvador
Tunis
Niamey / Niger
Ouagadougou /
Burkina Faso
Abuja / Nigé
Freetown / Sierra Leone
Bamako / Mali
Conakry / Guinée
Cotonou/ Bénin
Abidjan / Côte d’Ivoire
Ya
Accra / Ghana Lomé / Togo
Bogotá / Colombie
Quito / Équateur
Lima / Pérou
Brasília / Brésil
La Paz / Bolivie
Gab
Pretoria / A
Asunción / Paraguay
Santiago / Chili
Sites en Allemagne
Sur cette mappemonde, les sites de la GIZ sont différenciés par la couleur des
points : un point rouge indique les sites où la GIZ partage un bureau national
de la coopération allemande au développement avec la KfW Entwicklungsbank
et, éventuellement, avec d’autres organisations ; un point gris indique les autres
sites où la GIZ est représentée par son propre bureau. La GIZ est également
active dans de nombreux pays où elle ne possède pas de bureau et qui ne sont
pas indiqués ici.
Bureau de la GIZ dans le bureau national de la coopération
allemande au développement
Bureau de la GIZ
La GIZ a son siège à Bonn et
à Eschborn. Elle est également
représentée dans 19 autres
sites en Allemagne.
Bonn
Eschborn
M e n t i o n s l é g a l e s / L a GI Z d a n s l e m o n d e
Moscou / Fédération de Russie
Almaty/ Kazakhstan
Kiev / Ukraine
Oulan-Bator / Mongolie
Zagreb / Croatie
Belgrade / Serbie
govine
Pristina / Kosovo
nténégro
Skopje / Macédoine
/ Albanie
Ankara / Turquie
Athènes / Grèce
s / Tunisie
Bichkek / Kirghizistan
Tbilissi / Géorgie
Tachkent / Ouzbékistan
Bakou / Azerbaïdjan
Erevan / Arménie
Douchanbé / Tadjikistan
Achgabat / Turkménistan
Beyrouth / Liban
Tripoli / Libye
Amman / Jordanie
Le Caire / Égypte
Kaboul / Afghanistan
Damas / Syrie
Territoires palestiniens
Islamabad / Pakistan
New Delhi / Inde
Riyad / Arabie saoudite
Pékin /Rép. pop. de Chine
Katmandou / Népal
Abou Dhabi / Émirats arabes unis
Dhaka / Bangladesh
Hanoï / Vietnam
Vientiane / Laos
Sanaa / Yémen
Bangkok / Thaïlande
Phnom Penh / Cambodge
N’Djamena / Tchad
éria
Addis-Abeba / Éthiopie
Colombo / Sri Lanka
aoundé / Cameroun
Djouba / Soudan du Sud
Kampala / Ouganda
Nairobi / Kenya
Bujumbura / Burundi
Kinshasa / Rép. dém. du Congo
Kigali / Rwanda
Jakarta / Indonésie
Dar-es-Salaam / Tanzanie
Lusaka / Zambie
Lilongwe / Malawi
Harare / Zimbabwe
Windhoek / Namibie
borone / Botswana
Afrique du Sud, Lesotho
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Antananarivo / Madagascar
Maputo / Mozambique
Düsseldorf
Bad Honnef
Sarrebruck
Wiesbaden
Mayence
Francfortsur-le-Main
Mannheim
Stuttgart
Feldafing
Munich
Brême
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Kiel
Hambourg
Hanovre
Schwerin
Magdebourg
Erfurt
LeipzigZschortau
19 Berlin
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Manille / Philippines
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Deutsche Gesellschaft für
Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH
Siège de la société
Bonn et Eschborn
Friedrich-Ebert-Allee 40
Dag-Hammarskjöld-Weg 1-5
53113 Bonn
65760 Eschborn
AllemagneAllemagne
T +49 228 44 60-0
T +49 61 96 79-0
F +49 228 44 60-17 66F +49 61 96 79-11 15
[email protected]
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