Rapport d’entreprise 2012 GIZ Des solutions, DES RÉSULTATS R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 20 1 2 La GIZ en bref 16 229 salariés dans le monde 300 Plus de 300 clients et commettants à travers le monde 2,1 milliards d’euros de volume d’affaires 956 millions d’euros de marchés attribués par la GIZ à des tiers au cours de l’année 2012 130 Plus de 130 pays d’intervention << L a GI Z e n b r e f / L a GI Z e n c h i f f r e s / N ot r e p ro f i l Notre profil La GIZ – un partenaire innovant pour répondre aux défis mondiaux de l’avenir La vaste gamme de services proposés par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammen­ arbeit (GIZ) GmbH repose sur une expertise régionale avérée, un vaste savoir de spécialiste et des compétences managériales éprouvées. La GIZ offre à ses clients et commettants des solutions viables, durables et efficaces pour faire face aux processus de changement politique, économique et social. La GIZ est une entreprise fédérale allemande. Une grande partie des marchés que nous exécutons nous sont attribués par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement. Cependant la GIZ intervient aussi pour d’autres ministères fédéraux ainsi que pour des commettants et clients publics et privés, notamment les gouvernements d’autres pays, la Commission européenne, les Nations unies et la Banque mondiale. Nous aidons tout aussi intensivement nos clients du secteur privé à concrétiser leurs objectifs. Au niveau mondial, la GIZ est active dans plus de 130 pays, et en Allemagne, elle est présente dans presque tous les Länder. La société a son siège à Bonn et à Eschborn. La GIZ emploie 16 229 personnes dans le monde, dont 70 % sont employées sur le terrain avec le statut de ­personnel national. Le volume d’affaires au 31.12.2012 dépassait deux milliards d’euros. 1 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 La GIZ en chiffres Commettants publics allemands 230,1 millions Recettes en millions d’euros GIZ International Services a réalisé un produit total de 230,1 millions d’euros. 1,6 milliard Dans le secteur d’utilité publique, les ­activités menées pour le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) ont généré des recettes de 1,6 milliard d’euros en 2012. 2012 Ministère fédéral des Affaires étrangères 89,1 Ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire 69,8 Ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie 14,8 Ministère fédéral de l’Intérieur et Office fédéral d’administration 13,5 Jumelage (UE), subventions de l’UE 11,1 Autres clients et commettants 5,3 Cofinancements 3,5 Ministère fédéral de la Défense 2,4 Personnel dans les régions (situation au 31.12.2012) Experts expatriés Personnel national Assistantes et assistants techniques * Experts intégrés et experts de retour ** Afrique subsaharienne 619 4 150 482 247 Asie/Pacifique 390 2 112 164 261 Europe, Caucase et Asie centrale 465 2 974 44 235 Amérique latine 186 1 149 171 138 Bassin méditerranéen et Proche-Orient 276 713 29 115 Pays industrialisés (Europe, États-Unis) 25 21 0 0 1 961 11 119 890 996 Total * s oit 637 assistantes et assistants techniques (AT) œuvrant au niveau opérationnel, 100 experts du Service civil pour la paix et 153 autres AT ** en contrat de travail avec des employeurs locaux dans les pays partenaires 2 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 20 1 2 Faits marquants de l’année 2012 1 700 clients satisfaits C’est une véritable « success story » : « GIZ International Services » fête ses dix ans. Depuis sa création, ce secteur d’activité, qui regroupe les activités commerciales de la GIZ, a vu son chiffre d’affaires passer de 170 millions d’euros à 252 millions d’euros en 2012. En dix ans, il a réalisé dans les 1 700 projets. À l’occasion de cet anniversaire, le ministre fédéral de la Coopération, Dirk Niebel, a souligné qu’International Services devrait poursuivre ses efforts pour mobiliser les potentiels du secteur privé. Journées de réf le xion d’Eschborn en 2012 Investissement d’avenir Plus de la moitié de la population mondiale vit aujourd’hui dans des villes et la tendance est nettement à la hausse. Les villes créent 80 % de la production économique au niveau mondial. Quelle contribution peuvent-elles apporter à la résolution des problèmes mondiaux ? Cette question était au cœur des Journées de réflexion d’Eschborn organisées par la GIZ les 5 et 6 juin 2012. Près de 400 spécialistes issus des sphères politique et économique, de la société civile et de la GIZ se sont réunis pour débattre sur le sujet « Conduire la transformation – la ville en tant qu’acteur mondial ». Le 22 août, Tanja Gönner, présidente du directoire, et Hans-Joachim Preuß, membre du directoire, ont apposé leurs signatures au bas du contrat portant sur l’achat d’un nouvel immeuble de bureaux situé au numéro 36 de la Friedrich-Ebert-Allee à Bonn. Par cette acquisition, la GIZ conforte en même temps l’avenir de Bonn en tant que ville internationale. Le bâtiment, qui devrait être terminé début 2015, pourra accueillir plus de 500 postes de travail. www.giz.de/en > Our services > Eschborn Dialogue Fa i t s m a rq u a n t s d e l’ a n n é e 2012 / TABLE D ES MAT IÈRES TABLE DES MATIÈRES >> AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT DU GIZ L’ANNÉE 2012 EN CHIFFRES CONSEIL DE SURVEILL ANCE DES SOLUTIONS, DES RÉSULTATS Page 50 Page 4 Page 8 MESSAGE DU DIREC TOIRE 01 PAYS EN DÉVELOPPEMENT NOTRE PERSONNEL Page 6 Réussir le changement Page 12 Page 52 02 À l’INTERNATIONAL Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale Page 20 ORGANIGR AMME Page 56 03 PAYS ÉMERGENTS Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires ORGANES DE L A GIZ Page 58 Page 26 04 PAYS INDUSTRIALISÉS E T UNION EUROPÉENNE Inventer des solutions efficaces pour l’avenir MENTIONS LÉGALES Page 60 Page 32 05 Allemagne Une expérience mondiale au service de l’innovation Page 38 THÈME ANNUEL « DÉVELOPPEURS D’AVENIR » Page 61 06 AU NIVE AU MONDIAL Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires Page 44 L A GIZ dans le monde Page 62 3 4 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Avant-propos du président du conseil de surveillance Hans - Jürgen Beerfeltz Chères lectrices, chers lecteurs, Notre politique vise à nous rapprocher de l’idéal d’un monde libre et pacifique pour tous les habitants de la planète. La contribution de l’Allemagne sur ce point est considérable : malgré la crise financière et les règles imposées pour la limitation de l’endettement, le budget du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) a atteint en 2012 la somme record de près de 6,4 milliards d’euros. Au niveau mondial, l’Allemagne est ainsi le troisième contributeur mondial à l’aide publique au développement. Mais la coopération allemande au développement n’a pas seulement progressé au plan financier. Son action est de plus en plus reconnue internationalement, surtout dans les pôles d’intervention prioritaires fixés par le gouvernement fédéral en matière d’environnement, de climat et de promotion du secteur privé. L’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, a particulièrement salué cet effort. Ava n t - p ro p o s d u p r é s i d e n t d u c o n s e i l d e s u rv e i l l a n c e Avec un volume d’affaires de plus de deux milliards d’euros, la GIZ s’est remarquablement développée en 2012 et a consolidé sa position sur le marché de la coopération internationale pour le développement durable. La création de la GIZ a été un élément important de la plus grande réforme structurelle de la coopération allemande au développement. Cette réforme amorcée en 2010 et rapidement mise en œuvre a désormais atteint tous les objectifs essentiels qu’elle s’était fixés. La société Engagement Global, qui fournit des services aux initiatives de développement, est entrée en activité au début de 2012. Les programmes axés sur la société civile et les communes sont désormais regroupés dans un seul organisme, au lieu de quatre antérieurement. Le DEval, notre institut indépendant d’évaluation de la coopération au développement, est lui aussi parti du bon pied. En outre, l’Agence de services pour l’économie, rattachée au BMZ, accompagne, par ses conseils, les petites et moyennes entreprises qui réalisent des investissements dans les pays en développement et les pays émergents. Ces nouveaux organismes soutiendront désormais l’action de la GIZ en Allemagne. Nous avons encore gagné en efficacité – dans l’intérêt des contribuables allemands et de nos partenaires. L’engagement allemand dans la coopération internationale est mondialement reconnu. Pour rendre cet engagement multiforme encore plus visible à l’étranger, nous avons créé, en collaboration avec le ministère fédéral des Affaires étrangères, le nouveau logo unique de la coopération. À l’instar de « made in Germany », « coopération allemande » devient synonyme de qualité sur le marché mondial de la coopération internationale dans des domaines aussi variés que la formation, l’aide humanitaire ou la promotion de la démocratie. Le volume d’affaires record enregistré par la GIZ reflète la considération et le capital de confiance dont l’entreprise jouit dans le monde entier auprès de ses clients et commettants. La réforme structurelle porte ses fruits et la GIZ est en passe de devenir le leader mondial des services de coopération internationale pour le développement durable. J’adresse mes remerciements à tous ceux qui ont déployé la plus grande énergie pour permettre cette évolution et donner vie aux nouvelles structures. J’appelle de mes vœux que cette année s’inscrive dans la continuité des succès passés. Sincères salutations Hans-Jürgen Beerfeltz Président du conseil de surveillance de la GIZ Secrétaire d’État au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) 5 6 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Message du directoire Chères lectrices, chers lecteurs, « Saisir les opportunités » était un de nos principaux mots d’ordre pour l’année 2012. En franchissant la barre des deux milliards d’euros pour le volume d’affaires, nous avons obtenu un résultat remarquable qui montre que nous avons su tirer parti des nombreuses possibilités ouvertes par la mission statutaire de la GIZ. De ce fait, l’année 2012 a été riche en changements. Nous avons réalisé de nombreux investissements qui jettent les fondements stratégiques de notre croissance future. En même temps, les synergies résultant de la fusion nous ont déjà procuré des gains d’efficience et de rentabilité économique. Nous avons adapté un grand nombre de procédures et de processus dans cette perspective et nous continuerons à le faire pour toutes sortes d’activités allant de la gestion des projets et marchés axée sur les résultats aux opérations commerciales. Nous avions l’ambition de créer des synergies. Cette ambition correspondait aux attentes du monde politique allemand et de notre principal commettant, le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), qui – avec le ministère fédéral des Finances – est en même temps la « voix » de notre associé. Grâce à la réorientation stratégique de la GIZ opérée en 2012, nous avons pu élargir notre offre sur la base des expériences que nous avions accumulées au cours de plusieurs décennies d’activité. Dans une mesure croissante, nous proposons aussi nos services de coopération internationale aux pays émergents et industrialisés, sur le marché intérieur européen et en Allemagne. Ainsi, pour l’Union européenne, nous formons des spécialistes en produits alimentaires venant surtout de pays européens pour qu’ils puissent effectuer des contrôles plus efficaces conformément aux directives européennes dans le domaine de la sécurité alimentaire et de la protection des consommateurs. Au Brésil, en Inde et en Afrique du Sud, la GIZ a été chargée par le BMZ, le ministère fédéral de l’Environnement et le ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie d’aider ses partenaires à réduire durablement l’impact de l’approvisionnement énergétique sur le climat. La GIZ a axé son portefeuille sur les thèmes où l’Allemagne joue un rôle de précurseur au niveau international – notamment la formation professionnelle, la gestion de la santé, l’approvisionnement en eau et en énergie. En outre, dans le nouvel article de budget « Coopération internationale avec les régions », nous mettons en œuvre des actions suprasectorielles et suprarégionales telles que la « Global Leadership Academy ». Message du directoire (de gauche à droite) Hans - Joachim PreuSS Cornelia Rich ter Tan ja Gönner Chris toph Beier Tom Pätz En 2012, la GIZ a encore intensifié sa coopération fructueuse avec le secteur privé. En colla­ boration avec la société Siemens AG, nous étudions actuellement des projets communs pour proposer aux villes des solutions en matière de mobilité, de protection de l’environnement et d’économie d’énergie. Au cours des 14 dernières années, la GIZ a mis en œuvre le programme develoPPP.de pour le compte du BMZ. Dans ce cadre, elle a soutenu près de 640 entreprises et associations allemandes et internationales dans leurs activités dans les pays en développement et les pays émergents. Récemment, le groupe pétrolier Shell Gabon a chargé GIZ International Services de construire dans la région isolée de Ndougou, située dans le sud-ouest du Gabon, une route de 53 km et un pont qui permettront de raccorder cette région au réseau routier du reste du pays. Si la réorganisation de l’entreprise a pu être menée à bien en si peu de temps, c’est surtout à nos collaboratrices et collaborateurs qu’en revient le mérite. Forts de leur expertise avérée et de leur créativité, ils se sont engagés sans relâche pour apporter des solutions aux problèmes complexes qui se sont présentés à eux. Grâce à leurs efforts, la GIZ a gagné en efficacité dans les services qu’elle fournit à l’ensemble du gouvernement fédéral pour la mise en œuvre de la coopération internationale en faveur du développement durable. Pour ces résultats, qui n’auraient pas été possibles sans le soutien actif de tous nos clients et commettants, notamment le principal d’entre eux, le BMZ, je tiens à remercier toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs de l’entreprise. Les résultats de 2012 nous incitent à poursuivre résolument sur cette voie en 2013. Sincères salutations Tanja Gönner Présidente du directoire 7 8 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Créer des opportunités : inventer l’avenir avec DES SOLUTIONS QUI DONNENT DES RÉSULTATS >> Nous mettons la mondialisation en accord avec les valeurs et , les intérêts de l Allemagne. GI Z D ES SOLU T IONS , D ES RÉSULTAT S GIZ Des solutions, DES RÉSULTATS La GIZ intervient dans de nombreux domaines : soutien à l’économie, à l’emploi, à la santé, à l’éducation et à la démocratie ; sécurisation de l’alimentation ; protection de l’environnement, des ressources naturelles et du climat. Elle aide son principal commettant – le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) – et le gouvernement fédéral à donner corps aux principes de la politique allemande en fournissant des services sur mesure et efficaces répondant aux besoins de la coopération internationale pour le développement durable. La GIZ propose aussi ses services aux communes et aux Länder allemands ainsi qu’à divers commettants et clients publics et privés d’Allemagne et d’autres pays. Parmi ces derniers figurent par exemple des gouvernements étrangers, la Commission européenne, les Nations unies, la Banque mondiale et des entreprises du secteur privé. Pour chacun de ces commettants, clients et partenaires, la GIZ trouve des solutions qui donnent des résultats. 9 10 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Engagée – demandée – efficace Coopération internationale signée GIZ Des champs d’action politique autrefois bien distincts, tels que le dévedéveloppement, le commerce, la sécurité et le climat international, tendent à se décloisonner. Toutes sortes de relations se nouent à l’échelle de la planète : flux transfrontaliers de biens, de services et de capitaux, dividivision internationale du travail de plus en plus prononcée s’inscrivant dans des chaînes de valeur d’envergure mondiale, mobilité croissante du perpersonnel qualifié. À long terme, aucun État du monde ne peut garantir la paix, la sécurité et la prospérité à ses habitants en faisant cavalier seul. Le changement climatique, par exemple, fait fi des frontières nationales. L’augmentation constante de la production industrielle fait grimper les prix des matières premières. Les déserts s’étendent ; les mauvaises récoltes deviennent plus fréquentes. Les produits alimentaires de base renchérissent. Toutes ces évolutions mettent en péril le développement des pays pauvres. Les pays industrialisés sont eux aussi de plus en plus concernés par la protection des biens publics mondiaux car il en va de leur avenir. Face à ces défis d’ampleur mondiale, la coopération internationale s’impose plus que jamais comme une évidence. Sans accords à l’échelle de la planète, il ne sera pas possible de trouver des solutions viables pour réduire les émissions de dioxyde de carbone, pacifier des régions entières ou exploiter les matières premières dans une optique de durabilité. Leader mondial des services de coopération internationale pour le développement durable, la GIZ possède un immense trésor d’expérience. Les pays en développement et les pays émergents ne sont pas les seuls à rechercher son savoir-faire, celui-ci étant également très prisé en Allemagne, dans les autres pays industrialisés et sur le marché intérieur européen. Ce savoir-faire trouve notamment à s’appliquer dans les réformes visant à lutter contre la pauvreté structurelle et le chômage des jeunes, dans la mise en place de systèmes de protection sociale adaptés, dans la création d’établissements d’enseignement professionnel ou dans la transition vers les énergies renouvelables. Par exemple, la GIZ propose des solutions pour pallier la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en Allemagne. Le ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie l’a chargée GI Z D ES SOLU T IONS , D ES RÉSULTAT S d’atténuer la pénurie de ressources humaines dans certaines professions en recrutant du personnel en Asie sans nuire aux pays concernés. Dans leur pays d’origine, les personnes intéressées – notamment celles qui travaillent dans le secteur des soins médicaux – peuvent s’informer et se préparer avec l’aide de conseillers qui les accompagnent et les aident à trouver un emploi en Allemagne. Autre exemple : la GIZ recrute actuellement en Tunisie : pour le compte du ministère fédéral des Affaires étrangères, elle coopère avec l’Agence fédérale allemande pour l’emploi pour faire venir 100 ingénieurs tunisiens en Allemagne. Partout dans le monde, la GIZ innove en faveur du développement durable. Par exemple, elle œuvre à la protection du climat et à la transition énergétique au Brésil, qui dispose d’un grand potentiel en énergie solaire et en biogaz. Sur mandat du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), la GIZ a mené des actions pilotes pour exploiter ce potentiel. Le premier stade de football fonctionnant exclusivement à l’électricité photovoltaïque a été mis en service dans les délais avant le début de la Coupe du monde 2014. Dans une mesure croissante, les marchés du gouvernement fédéral allemand sont cofinancés avec des fonds issus d’autres bailleurs publics ou d’acteurs privés. Ainsi, les gouvernements britannique et australien ont cofinancé l’action menée par la GIZ et la KfW pour soutenir la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en matière de gestion des ressources en eau transfrontalières. Ces participations améliorent l’efficacité des actions et donc des deniers publics allemands employés. La visibilité et la réputation de l’Allemagne à l’étranger sont également renforcées par GIZ International Services (IS), le secteur d’activité de l’entreprise qui est assujetti à l’impôt. Depuis sa fondation en 2002, IS a réalisé plus de 1 700 projets d’un volume ­global de 2,6 milliards d’euros environ. IS intervient tout à la fois dans les pays en développement, en Allemagne, dans les pays industrialisés et émergents ainsi que dans l’espace européen. La GIZ soutient son principal commettant, le BMZ, et les autres ministères en leur fournissant un éventail de services dans les domaines thématiques où l’Allemagne occupe une position de pointe à l’échelon international. Outre l’environnement, le climat et la promotion du secteur privé, ces domaines prioritaires, définis par le gouvernement fédéral allemand, incluent l’extraction et la transformation durables de ressources du sous-sol. Pour le compte du gouvernement fédéral, la GIZ conseille les gouvernements de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Asie centrale dans le secteur extractif. La gamme des services proposés est très large et va de la législation minière nationale à l’établissement de normes sociales et écologiques dans les entreprises extractives. Les exemples d’activités de la GIZ donnés dans ce chapitre illustrent comment la GIZ aide le gouvernement fédéral et ses clients internationaux à améliorer le contexte général sur le plan économique, écologique, politique et social. Par ces activités, la GIZ contribue à ce que la mondialisation produise des effets positifs pour tous, en conformité avec les valeurs et les intérêts de l’Allemagne. >> 01 PAYS EN DÉVELOPPEMENT Réussir le changement Page 12 02 À l’INTERNATIONAL Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale Page 20 03 PAYS ÉMERGENTS Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires Page 26 04 PAYS INDUSTRIALISÉS E T UNION EUROPÉENNE Inventer des solutions efficaces pour l’avenir Page 32 05 Allemagne Une expérience mondiale au service de l’innovation Page 38 06 AU NIVE AU MONDIAL Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires Page 44 11 12 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Opportunités Avec nos partenaires, nous transposons les accords internationaux en politiques nationales pour le bien des populations. Réussir le changement AU NIVEAU MONDIAL : PRESTATIONS ET SERVICES DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE PAYS EN DÉVELOPPEMENT 01 Réussir le changement Exploitation durable des matières premières, développement des énergies renou­ velables, promotion de l’éducation et de l’emploi, instauration de la sécurité : tous ces thèmes occupent le devant de la scène internationale. Ils constituent des enjeux vitaux pour l’avenir, surtout dans les pays en développement. Aussi la GIZ a-t-elle décidé d’étendre la gamme de services qu’elle propose dans ces domaines et dans certains autres afin que le développement bénéficie aux popupopulations conformément aux préoccupations de ses clients et commettants. 13 14 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z AFRIQUE DE L’OUEST, ASIE CENTRALE E ETT AMÉRIQUE LATINE Exploiter les ressources minérales de manière durable, socialement équitable et transparente OB JEC TIF Plus de durabilité, de transparence et de justice dans le secteur extractif des pays en développement MÉTHODE 01 Conseil en matière politique et renforcement des capacités dans les institutions étatiques pour la formulation et le contrôle des lois et des contrats dans le secteur des matières premières RÉSULTAT Nouvelles lois minières ; attribution transparente des concessions minières ; apaisement des tensions locales et régionales Réussir le changement 80 % de toutes les concessions minières de la Sierra Leone sont désormais enregistrées et accessibles à tous dans une base de données du gouvernement. Charbon, pétrole, cuivre ou diamants : de nombreux pays en développement sont riches en ressources minérales. Les revenus tirés de l’extraction et de l’exportation pourraient y servir à lutter efficacement contre la pauvreté. Pourtant, c’est souvent le contraire qui se produit. Les pauvres sont ceux qui profitent le moins de la manne des ressources minérales. Pire, il n’est pas rare que leur situation se dégrade en raison des violents conflits de répartition qui se déchaînent au niveau régional. La corruption, le manque de transparence et de règles régissant l’utilisation des revenus tirés de l’exploitation des matières premières sont autant d’obstacles qui empêchent de mettre les richesses minérales d’un pays au service du développement. Avocate de la gouvernance des ressources minérales, la GIZ s’engage sur les cinq continents pour l’exploitation durable des gisements de matières premières. L’objectif poursuivi est d’instaurer la transparence dans l’attribution des concessions d’exploitation, d’employer les recettes pour le bien de toute la population et de réduire l’impact environnemental au minimum. La GIZ appuie les gouvernements des pays partenaires dans les négociations engagées à cet effet entre l’État, le secteur privé et la société civile. À travers l’action « Gouvernance des ressources minérales dans les États fragiles de l’Afrique de l’Ouest », qu’elle mène pour le compte du BMZ, la GIZ conseille les gouvernements de la Sierra Leone et du Liberia sur la façon d’utiliser leurs ressources naturelles pour le développement de leurs pays. Au Liberia, il s’agit entre autres de rédiger une loi minière moderne, tandis qu’au Sierra Leone, un système de gestion des licences a été conçu pour le ministère national des Mines. Ce système régit l’attribution des concessions minières dans une procédure transparente et fait ainsi barrage à la corruption. Depuis janvier 2012, ces données sont accessibles au public via le portail Internet http://sierraleone.revenuesystems.org. L’accent a également été mis sur l’encouragement du dialogue entre les entreprises et les communautés minières. Ces dernières sont désormais consultées sur la mise en exploitation de nouvelles zones. En outre, elles reçoivent directement une partie des recettes. Ces mesures ont déjà évité certains conflits locaux et régionaux. En Mongolie, l’un des pays les plus riches en matières premières du monde, la GIZ participe à l’Initiative intégrée des ressources minérales (IMRI, « Integrated Mineral 15 16 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z 80 Nous oeuvrons dans des domaines , où l Allemagne joue un rôle de précurseur. Resources Initiative ») pour le compte du BMZ. L’IMRI aide ce pays à instaurer des conditions propices à une croissance économique basée sur les ressources naturelles, durable et à large impact, afin de générer des emplois et des revenus pour la population. Dans ce but, elle s’efforce de créer un contexte qui favorise le développement et qui soit attractif pour les investissements étrangers directs, de qualifier davantage de spécialistes pour les entreprises du secteur extractif et les institutions publiques afin qu’ils acquièrent toutes les compétences requises pour rédiger et contrôler les lois et contrats relatifs aux ressources minérales. L’IMRI rassemble un grand nombre de partenaires allemands et mongols appartenant tant au secteur privé et à la société civile qu’aux ministères et autres institutions publiques. Les activités de l’IMRI sont complétées par un projet mené par la GIZ pour le compte du ministère fédéral allemand de l’Économie et de la Technologie. Cette action vise à créer un fondement juridique assurant le développement durable du secteur mongol des ressources minérales en conformité avec les normes internationales. La GIZ est active en Asie centrale dans le cadre du Programme des ressources minérales pour le développement (« Mineral Resources for Development ») du BMZ : matières premières différentes ont été découvertes en Mongolie à ce jour – notamment du cuivre, de l’uranium, du molybdène, du zinc et des diamants. au Kirghizstan, au Kazakhstan et au Tadjikistan, elle coopère avec l’Institut fédéral allemand des géosciences et des ressources naturelles et avec le Comité de l’industrie allemande pour les relations commerciales avec l’Est. Ce programme vise à dynamiser durablement le développement économique de la région, par exemple en permettant aux investisseurs étrangers d’accéder plus facilement au secteur des ressources minérales en Asie centrale en vue d’une exploitation durable. Pour y parvenir, il encourage le dialogue international entre le secteur privé, la société civile et les gouvernements. En outre, il s’applique à renforcer les compétences des décideurs publics et privés dans les pays concernés, à former la main-d’œuvre conformément aux besoins du marché et à améliorer la qualité des services fournis par les administrations publiques et les agences dans le secteur des matières premières. En Amérique latine, la GIZ intensifie sa coopération avec le Chili. Le BMZ l’a chargée de renforcer la coopération avec le ministère chilien des Mines en matière de recherche et de formation professionnelle et universitaire. La création du centre germano-chilien pour l’enseignement et la recherche dans le secteur minier est une première étape sur cette voie. Réussir le changement afghanistan L’ABC du travail de la police Quand la communauté internationale accélérera son retrait d’Afghanistan en 2014, le pays deviendra progressivement seul responsable de la sécurité de sa population. Mandatée par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, la GIZ aide le ministère afghan de l’Intérieur à préparer ses forces de police à cette nouvelle donne. Hormis la construction de locaux de police, cela implique avant toutes choses un travail d’éducation. Il faut savoir en effet qu’en Afghanistan, seuls trois policières et policiers sur dix savent lire et écrire. Lors des cours d’alphabétisation, ils apprennent non seulement l’ABC, mais aussi beaucoup de choses sur les nouveaux fondements de l’État afghan. En coopération avec la Mission de police de l’Union européenne, qui fédère toutes les contributions européennes en Afghanistan, la GIZ organise également des sessions de formation de deux semaines pour des magistrats de haut rang : une trentaine de juges, procureurs, avocats et membres de la police judiciaire ayant préalablement reçu une formation spéciale au sein du projet enseignent à leurs collègues comment améliorer la coopération lors des enquêtes criminelles dans les provinces et districts. Depuis 2009, quelque 26 000 policières et policiers au total, dont de nombreux aspirants, ont ainsi pris part aux cours d’alphabétisation et aux formations judiciaires. Montrer combien une police et une justice qui fonctionnent bien sont importantes pour le pays, tel est aussi l’objectif de la série télévisée « Commissaire Amanullah », qui fait également partie du programme de renforcement des forces de police mis en œuvre par la GIZ : sur les 40 épisodes prévus, 37 sont d’ores et déjà « bouclés ». 26 000 policières et policiers ont déjà pris part aux cours d’alphabétisation et aux formations judiciaires. 17 18 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Philippines En forme pour l’école Les maux de dents sont la première cause d’absentéisme scolaire aux Philippines. Neuf enfants sur dix souffrent de caries avancées. De surcroît, les deux tiers d’entre eux sont atteints de verminose. Le programme de soins de santé essentiels EHCP affronte ce fléau avec succès dans les écoles primaires grâce à des mesures simples mais extrêmement efficaces. Chaque jour, sous l’œil des surveillants, les enfants se lavent ensemble les mains avec du savon et les dents avec du dentifrice fluoré, et deux fois par an, des médicaments vermifuges leur sont administrés. À ce jour, plus de deux millions d’enfants profitent chaque jour d’actions de ce type. Depuis 2008, la GIZ prête conseil à l’EHCP avec un financement du BMZ. En raison du vif intérêt manifesté par les pays voisins, la GIZ, agissant pour le compte du BMZ en coopération avec l’Organisation des ministres de l’Éducation de l’Asie du Sud-Est (SEAMEO), soutient désormais l’extension à toute la région de l’approche « Fit for School » (« en forme pour l’école »), avec des offres spécifiques pour les écoles du Cambodge, de l’Indonésie et du Laos. Contact : [email protected] Internet : w ww.giz.de/en > Worldwide > Asia > Philippines > Social development > Fit for School – Effective school health programme ÉGYPTE Enfin un espoir de trouver un emploi En Égypte, neuf chômeurs sur dix ont moins de 30 ans. Donner un salaire et du pain à la jeunesse du pays est donc une priorité de tout premier plan pour le gouvernement égyptien. Sur mandat du BMZ, la GIZ soutient la réforme de la politique du marché du travail nécessaire à cet effet, avec, d’ores et déjà, de premiers succès : dorénavant, associations du secteur privé et institutions publiques œuvrent main dans la main pour offrir des perspectives d’emploi aux jeunes. C’est entièrement inédit. Ces activités sont étroitement liées au Pacte national égyptien pour l’emploi, une initiative conjointe des secteurs privés allemand et égyptien que la GIZ soutient pour le compte du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères. Dans le cadre de cette offensive en faveur de l’emploi, la GIZ a participé à la création du premier Pôle emploi en Égypte. Toute personne ou entité qui recherche ou offre du travail y trouve des services professionnels de conseil et de placement. Plus de 500 jeunes ont déjà trouvé un emploi grâce à cette structure, qui sert de modèle pour la mise sur pied de trois autres agences du même type. Réussir le changement KenYa De nouveaux marchés pour les technologies solaires allemandes Grâce aux technologies solaires allemandes, le siège social du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi est désormais alimenté à 100 % par de l’électricité solaire. Ce marché est le résultat d’un voyage d’affaires réalisé par la GIZ à la demande du ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie dans le cadre de l’Initiative pour l’exportation des énergies renouvelables (EEE). Cet ensemble photovoltaïque d’environ 500 kWh, le plus grand système solaire sur les toits d’un immeuble en Afrique subsaharienne, vante les atouts de cette technologie d’avenir et fait la démonstration que l’utilisation de l’énergie solaire peut être économiquement rationnelle. Les potentiels de développement dont les technologies solaires sont porteuses pour le Kenya sont également mis en évidence par une mission confiée à la GIZ par le BMZ : par le biais du programme develoPPP.de, la GIZ a conclu un partenariat de développement avec trois entreprises allemandes. Résultat : à ce jour, plus de 100 ingénieurs en énergie solaire ont été formés pour la planification, la construction et l’entretien de grandes installations solaires. La GIZ a en outre prêté conseil au gouvernement kenyan pour la mise en place d’un cadre juridique favorable aux investissements. Ce partenariat est de surcroît un excellent exemple de complémentarité entre la promotion du commerce extérieur et la coopération au développement. Contact : [email protected] Internet : www.develoPPP.de AFRIQUE AUSTRALE De l’eau pour 1,6 million de personnes Ils sont les artères vitales de l’Afrique australe : les fleuves Orange, Zambèze, Limpopo et Okavango. Sur mandat du BMZ, la GIZ et la KfW soutiennent depuis 2006 la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour la mise en place d’un système coordonné de gestion des eaux transfrontalières. Ce soutien inclut aussi la mise en place d’administrations communales de gestion de l’eau et le développement de réseaux de canalisations. L’enjeu est de taille, car il s’agit d’assurer l’alimentation en eau de 1,6 million de personnes dans la région et de prévenir les conflits de distribution entre les États riverains. Résultat : dans quatre commissions de bassins transfrontaliers, les décisions pour savoir qui est autorisé à prélever de l’eau et en quelles quantités, s’il faut construire des retenues ou des centrales, et à quel endroit, sont désormais prises conjointement par neuf pays. Actuellement, la GIZ et la KfW soutiennent le développement d’un système circulaire d’alimentation en eau entre l’Angola et la Namibie. Même les gouvernements britannique et australien se sont ralliés au projet, tant ils ont été séduits et convaincus par les résultats de la coopération. 19 20 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Réseaux Nous gérons des partenariats mondiaux et soutenons de nouvelles alliances. Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale APPRENDRE LES UNS DES AUTRES À PARTIR DES MODÈLES ET PRATIQUES LES PLUS PERFORMANTS à l’International 02 Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale La coopération internationale est en pleine mutation. Qu’il s’agisse de politique ­climatique, commerciale, financière ou sociale : un grand nombre de questions d’avenir ne peuvent trouver de solutions que dans le cadre de partenariats mondiaux. Des ­réseaux internationaux de partage des connaissances tels que l’Alliance pour ­l’inclusion financière (AIF), qui est gérée par la GIZ et soutenue financièrement par la Fondation Bill & Melinda Gates et le BMZ, sont un excellent exemple de ce que peut être une coopération interrégionale réussie entre différents acteurs de la sphère politique, du monde économique et de la société civile. Une autre réponse possible est une coopération partenariale telle, par exemple, la coopération tripartite entre le Mexique, la Bolivie et l’Allemagne, à laquelle la GIZ est associée pour le compte du BMZ. 21 22 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Une alliance mondiale pour l’inclusion financière Afin que cesse l’exclusion du système bancaire et financier formel OB JEC TIF Un meilleur accès aux services bancaires pour les pauvres MÉ THODE Les membres de cette alliance (banques centrales, ministères des finances et autres organismes de régulation actuellement issus de 81 pays émergents et en développement) partagent leurs connaissances sur des politiques performantes développées dans les pays eux-mêmes pour élargir l’accès aux services financiers. 02 RÉSULTAT Les membres de l’AIF reprennent à leur compte des approches politiques qui ont fait leurs preuves dans d’autres pays, et mettent en œuvre dans leur propre pays des réformes du secteur financier visant à promouvoir un développement inclusif. Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale 50 millions de personnes doivent, grâce à l’Alliance pour l’inclusion financière, accéder à des services financiers de base comme l’ouverture d’un compte ou d’un livret d’épargne. Ouvrir un compte, faire un virement, épargner : même des services financiers aussi élémentaires que ceux-là sont souvent inaccessibles aux pauvres des pays en développement. Avec un revenu moyen de deux dollars par jour, ils n’ont aucune place dans le système bancaire et financier formel. Souvent, les banques leur restent inaccessibles en tant que clients ou ne sont tout simplement pas préparées à recevoir des clients à faibles revenus. Pour mettre fin à cette discrimination, une Alliance pour l’inclusion financière (AIF) se forme actuellement à l’échelle de la planète. Cette alliance réunit des banques centrales, des ministères des finances et d’autres organismes de régulation actuellement issus de 81 pays émergents et en développement. Soutenue par un financement de la Fondation Bill & Melinda Gates, la GIZ a pris en charge la mise en place et la gestion de cette alliance. Dorénavant, le BMZ et l’agence de développement australienne AusAID apportent également une contribution financière à l’AIF. Une particularité de cette alliance est son approche globale : en effet, toutes les décisions stratégiques sont prises par un comité de pilotage composé de six organisations membres, du directeur exécutif de l’AIF et d’un représentant de la GIZ. L’AIF, qui se conçoit comme un réseau mondial de partage des connaissances, entend élargir l’accès aux services financiers pour au moins 50 millions de personnes. Pour y parvenir, l’alliance mise avant tout sur les échanges d’expériences et de savoir-faire entre ses membres. Quelles sont les expériences dont on dispose en matière de services financiers mobiles ou de protection du consommateur ? À titre d’exemple, dans quelle mesure la stratégie mexicaine consistant à tester un nouveau modèle commercial sur la base de téléphones portables est-elle prometteuse ? Dans quelle mesure est-il possible de reproduire et transposer l’approche de la « Reserve Bank of Malawi », qui a défini des directives et créé une cellule de coordination pour l’« argent mobile » ? 23 24 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z 81 Les alliances mondiales, une nouvelle piste pour un développement durable. Afin de favoriser ces échanges Sud-Sud de l’alliance, la GIZ organise, par le truchement du bureau de l’AIF à Bangkok, des conférences et rencontres annuelles régulières au niveau régional et mondial, une plate-forme en ligne, des voyages d’information dans des pays membres, des groupes de travail thématiques et le dialogue avec les milieux politiques. Par ailleurs, elle établit des contacts avec des partenaires stratégiques comme des instituts de recherche, des organisations donatrices ou des entreprises du secteur privé, par exemple. Les membres de l’alliance peuvent en outre bénéficier d’un appui financier pour des projets pilotes ou d’échange. Ainsi, la Banque centrale du Burundi a reçu des moyens financiers de l’AIF afin d’étudier l’approche philippine de réglementation des transactions financières en ligne. Après une visite de la Banque centrale des Philippines, le Burundi a adopté l’approche tout en continuant à l’optimiser. Par la Déclaration de Maya en 2011, l’AIF s’est engagée à promouvoir le thème de l’inclusion financière dans les pays participants au travers de projets très concrets et à rendre compte des progrès réalisés au sein du réseau. Cet engagement a été renouvelé en 2012 lors du Forum mondial sur les politiques d’inclusion financière au Cap, qui a réuni plus de 300 responsables politiques, des partenaires pays émergents et en développement participent actuellement à l’Alliance pour l’inclusion financière par le biais de leurs banques centrales, de leurs ministères des finances et d’autres organismes de régulation. du secteur privé ainsi que des organisations internationales et des instituts de recherche de 70 pays. La Banque centrale d’Arménie, par exemple, réfléchit aux moyens d’amener le secteur privé à s’impliquer plus fortement, et étudie la possibilité d’instaurer un système de gestion des plaintes ; au Bangladesh, l’administration chargée de la surveillance du microcrédit veut intensifier la protection du consommateur ; et la Banque centrale des Îles Salomon entend faire en sorte que d’ici 2015, 70 000 personnes supplémentaires, dont 30 000 femmes, aient accès à des services financiers de base. Par ailleurs, il est prévu d’inscrire l’éducation financière au programme des écoles. Apprendre les uns des autres, sur un pied d’égalité, et engager des partenariats avec des institutions stratégiquement importantes issues du monde de la recherche, de la politique, de l’industrie de la microfinance, du secteur privé ou d’organisations donatrices, telle est la possibilité offerte par l’AIF à ses membres. Ce service est d’ailleurs bien accueilli : l’alliance fédère aujourd’hui plus de 100 organisations. Par leurs projets visant à introduire et tester de nouvelles approches politiques, les membres œuvrent pour qu’à l’avenir, les populations pauvres aient accès elles aussi aux services financiers. Contact : [email protected] Internet : www.afi-global.org Mobiliser des réseaux d’envergure mondiale Un dialogue mondial sur la protection sociale S’inspirer des succès des autres Comment l’Inde a-t-elle réussi à introduire une assurance-maladie pour des millions de per­ sonnes travaillant sans protection sociale ? Quels systèmes de protection sociale réussissent au Brésil, lesquels font leurs preuves en Afrique du Sud ? S’entretenir sur ce sujet dans le cadre d’un dialogue Sud-Sud et s’inspirer ensemble des modèles performants et des expériences recueillies par des tiers, y compris des Allemands, voilà ce que permet depuis 2012 un projet mondial de la GIZ sur le thème de la protection sociale. Car dans les pays émergents en plein essor, on comprend de plus en plus combien il est important, pour assurer un développement économique durable, d’investir dans des systèmes de protection sociale pour la population. Par le biais du « Programme de partenariats mondiaux » financé par le BMZ, la GIZ lance et organise actuellement une mise en réseau : par des conférences, des ateliers, la capitalisation des expériences et des études. Afin que d’autres puissent également tirer les enseignements et profiter de cette réussite indienne, la GIZ a, par exemple, organisé au Népal l’atelier international « Prévoyance santé pour tous ». Contact : [email protected] BOLIVIE, MEXIQUE, ALLEMAGNE Pour que l’irrigation ne véhicule plus les maladies L’eau se fait rare en Bolivie – une conséquence du changement climatique. Résultat : les agriculteurs irriguent d’ores et déjà leurs champs avec de l’eau polluée, ce qui a des effets extrême­ ment néfastes sur la santé des populations. Dans le souci d’améliorer le traitement de ses eaux usées, la Bolivie a sollicité une aide conjointe de l’Allemagne et du Mexique. Sur mandat du BMZ, la GIZ est associée à cette coopération tripartite. Elle est liée par un partenariat de longue date avec des institutions boliviennes de gestion de l’eau. Le Mexique quant à lui a déjà modernisé son secteur de l’eau. Des experts allemands et mexicains partagent désormais leurs connaissances avec le gouvernement bolivien et prêtent conseil au ministère de l’Environnement pour la formulation de nouvelles directives concernant le recyclage de l’eau. Ils soutiennent également des municipalités, par exemple pour la mise en place de systèmes efficients et adaptés d’épuration des eaux usées et d’irrigation ainsi que de nouveaux systèmes de tarification. Les recommandations des experts mexicains ont déjà été appliquées dans une commune et la station d’épuration a été remise en état. 25 26 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Alliances Nous ouvrons les portes de nouveaux marchés. Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires Mit unseren bewährten Netzwerken Nous développons des solutions « made in Germany » pour knüpfen neue mondial Allianzen Deutschlandinternationale marché defür la coopération le grandwir PAYS ÉMERGENTS 03 Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires Les grandes économies émergentes comme celles des BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud -, mais aussi de nouvelles puissances économiques telles que le Mexique, l’Indonésie et la Turquie font bouger l’échiquier international depuis quelques années. Cela fait de ces pays des partenaires importants pour l’Allemagne et des marchés d’avenir pour l’économie allemande. Si l’on en croit les pronostics, 60 % de la croissance mondiale sera le fait de pays émergents dans les dix prochaines années. Mais de nouvelles formes de coopération innovantes s’offrent également à la GIZ, par exemple les coopérations alliant différents champs d’action politiques et conciliant les intérêts des pays en développement, émergents et industrialisés. 27 28 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z AFRIQUE DU SUD ET BRÉSIL Des stratégies efficaces pour affronter le changement climatique OB JEC TIF Baisse des émissions de gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique grâce à un nouveau cadre juridique et à une production d’énergie respectueuse de l’environnement MÉ THODE Conseil politique et diffusion de savoir-faire, élaboration de stratégies de lutte contre le changement climatique 03 RÉSULTAT À terme, réduction des émissions de dioxyde de carbone malgré une production énergétique accrue ; meilleure qualité de vie et revenus plus élevés, y inclus pour les habitants des régions rurales Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires 50 % L’Afrique du Sud entend réduire de près de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. L’Afrique du Sud est la première économie d’Afrique et le moteur économique du continent. Pour cela, le pays a besoin de grandes quantités d’énergie. Jusqu’à présent, l’énergie nécessaire provient pour l’essentiel des gisements de charbon qui existent en abondance en Afrique du Sud, mais cela n’est pas sans conséquences : les émissions de gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique sont très élevées dans ce pays, et déjà, des phénomènes météorologiques extrêmes mettent en péril l’agriculture et le tourisme, qui sont les piliers économiques du pays. Face à cette situation, le gouvernement sud-africain s’est fixé un objectif ambitieux afin de lutter contre le changement climatique : il entend réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. Pour l’aider à relever ce défi, la GIZ soutient le ministère sud-africain de l’Environnement dans le cadre d’un programme d’appui à la protection du climat, le « Climate Support Programme ». Ce programme bénéficie du soutien de l’Initiative internationale pour la protection du climat (IKI) lancée par le ministère fédéral allemand de l’Environnement (BMU). Avec les recettes issues du marché des permis d’émissions négociables, l’IKI finance depuis 2009 des projets climatiques dans les pays en développement, émergents et en transition afin de les soutenir dans leurs efforts pour protéger le climat et la biodiversité et pour s’adapter au changement climatique. En Afrique du Sud, la GIZ conseille les autorités politiques dans l’élaboration de stratégies de protection du climat, leur mise au point avec toutes les parties prenantes et leur mise en œuvre concrète. Le gouvernement sudafricain a ainsi adopté en octobre 2011 un Livre blanc de la politique climatique qui sert désormais de référence pour toutes les propositions de lois sur ce sujet. Par ailleurs, la GIZ accompagne le ministère sud-africain de l’Environnement dans sa démarche pour définir des normes homogènes et établir ainsi un système national qui mesurera, consignera et vérifiera les mesures de protection du climat. En 2012, de premiers échanges ont eu lieu à ce sujet entre le ministère sud-africain de l’Environne­ment, des organisations locales de protection de l’environnement et des représentants de l’industrie. Une « boîte à outils » sur le changement climatique est également en préparation. Les représentants des communes et districts peuvent y 29 30 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z 6 milliards de watts d’électricité supplémentaires devront être produits chaque année au Brésil d’ici 2020 afin de satisfaire la demande accrue d’énergie. Protection du climat : nous proposons , des solutions efficaces pour l avenir. trouver des recommandations et des exemples concrets sur la meilleure façon d’intégrer des mesures de protection du climat dans leur planification du développement local. De par ses initiatives pour la protection du climat, l’Afrique du Sud a jeté les bases d’une politique climatique qui peut également servir de modèle pour d’autres pays émergents et en développement. Le projet veut empêcher le développement des sources d’énergie fossiles, nocives pour le climat, mais aussi pour les populations rurales. Car la valorisation systématique de produits résiduels, qui jusqu’alors étaient stockés de manière incontrôlée et s’infiltraient dans les sols, garantit aussi une meilleure qualité de l’eau et de l’hygiène communautaire et réduit les risques sanitaires. Au Brésil, autre pays dont les besoins énergétiques augmentent également à un rythme très rapide, le ministère fédéral allemand de l’Environnement (BMU) s’investit également par le biais de son Initiative internationale pour la protection du climat (IKI). Dans ce cadre, le BMZ et le BMU financent ensemble un projet de coopération mis en œuvre conjointement par la GIZ et la Kf W. Outre la construction et l’extension de stations d’épuration non polluantes, le programme doit avant tout établir dans le pays la production à grande échelle de biogaz à des fins énergétiques. Les énormes quantités de résidus issus du traitement des eaux usées et des déchets ainsi que de l’agriculture sont porteuses d’un potentiel énergétique considérable. Pourtant, le méthane est encore considéré aujourd’hui au Brésil comme un simple résidu et non pas comme une alternative économique pour la production d’énergie. Les conditions pour une mise en œuvre à grande échelle de la technologie du biogaz au Brésil sont bonnes : la politique nationale de gestion des déchets adoptée récemment oblige les communes et les entreprises d’élimination des déchets à valoriser leurs déchets à partir de 2014. Afin de développer l’expertise sur les technologies de méthanisation efficientes, la GIZ lance des coopérations entre des entreprises et instituts de recherche de l’UE et du Brésil, et prête conseil aux pouvoirs publics brésiliens sur les programmes de promotion et de financement existants. Elle œuvre en outre à la mise en réseau de ministères, groupements d’entreprises, institutions de recherche et de formation continue, et promeut des installations pilotes appelés à faire référence dans l’avenir. Contact Brésil : [email protected] Contact Afrique du Sud : [email protected] Réaliser un développement durable avec de nouveaux partenaires INDE ET CHINE Ensemble pour une énergie propre Sécurité énergétique, efficacité énergétique, énergies renouvelables : tels sont les thèmes du Forum germanoindien sur l’énergie (IGEF), durant lequel des professionnels issus de l’administration, du monde politique et de l’économie discutent d’options réalistes pour un approvisionnement énergétique sans impact sur le climat. Sous l’égide du ministère fédéral allemand de l’Économie (BMWi), ce forum promeut la coopération entre des entreprises indiennes et allemandes dans le secteur de l’énergie. Pour le compte du ministère fédéral de l’Environnement, la GIZ soutient le forum sur le plan technique et organisationnel conjointement avec la KfW et le Bureau indien de l’efficacité énergétique (BEE). Dernier résultat en date : le 11 avril 2013, les gouvernements de l’Allemagne et de l’Inde signaient une déclaration d’intention offrant à l’Inde la perspective d’une aide d’un milliard d’euros pour des prestations de conseil et des crédits à des conditions proches de celles du marché. L’objectif est de développer conjointement des solutions techniques en vue d’une meilleure intégration au réseau, mais également d’accélérer l’extension du réseau. La GIZ s’investit en outre, pour le compte du BMWi, dans le « Dialogue Allemagne-Chine sur l’énergie ». Dans ce cadre, elle prête conseil notamment pour le développement de réseaux entre les secteurs de l’énergie des deux pays. Contact : [email protected] (Inde) Internet : www.energyforum.in EUROPE ORIENTALE ET ASIE Des portes qui s’ouvrent sur de nouveaux marchés Un simple savoir-faire entrepreneurial ne suffit pas pour qui veut s’implanter à l’étranger. Depuis 1998, le programme de perfectionnement des cadres dirigeants « Fit for Partnership with Germany » (« Prêt pour un partenariat avec l’Allemagne ») géré par le ministère fédéral de l’Économie (BMWi) prépare chaque année environ 800 cadres de direction de pays émergents comme le Kazakhstan et l’Inde désireux de développer des relations d’affaires et de coopérer avec des entreprises allemandes. Depuis 2006, ce programme est également accessible aux entreprises allemandes qui veulent se lancer dans les affaires avec la Russie. Au total, environ 270 entreprises allemandes ont, depuis lors, fait bénéficier leurs cadres dirigeants d’une formation continue pour en faire des « spécialistes de la Russie ». En 2012, la Chine est venue se joindre à ce programme selon les mêmes modalités. Plus de 7 000 entreprises étrangères ont bénéficié de cette initiative coordonnée par la GIZ. Créant une situation gagnant-gagnant, le programme ouvre en même temps les portes aux entreprises allemandes pour pénétrer de nouveaux marchés. De surcroît, les fonds publics sont placés à bon escient, car le volume d’affaires généré par le programme dépasse de loin le montant des moyens investis. Contact : [email protected] Internet : www.giz.de/gc21/mp 31 32 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z LE SAVOIR-FAIRE ALLEMAND Nous offrons le savoir-faire allemand pour affronter les défis planétaires du développement durable. Inventer des solutions efficaces pour l’avenir NOUS RENFORÇONS AUSSI LA VISIBILITÉ ET LA RÉPUTATION DE L’ALLEMAGNE DANS LES PAYS INDUSTRIALISÉS ET SUR LE TERRITOIRE DE L’UE PAYS INDUSTRIALISÉS ET UNION EUROPÉENNE 04 Inventer des solutions efficaces pour l’avenir Le savoir-faire allemand est apprécié et sollicité dans les pays industrialisés, et plus particulièrement dans les États membres de l’UE. La GIZ est également dotée d’une riche et vaste expérience dans ces pays. Ainsi, la GIZ forme, pour le compte de l’Union européenne, des agents des autorités de contrôle alimentaire issus de pays de l’UE et d’États non membres de l’UE sur des thématiques telles que la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs. La GIZ propose en outre une large palette de solutions sur des questions d’actualité, concernant par exemple la consolidation des budgets nationaux et communaux, le développement des sites économiques par des mesures de formation professionnelle et de renforcement des capacités ou encore la question de l’énergie et du climat. La GIZ s’emploie constamment à élargir et optimioptimiser cette offre de prestations. 33 34 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z UNION EUROPÉENNE Pour une meilleure protection du consommateur et une sécurité alimentaire accrue OB JEC TIF Contrôles plus efficaces pour la sécurité alimentaire et la protection du consommateur MÉ THODE 04 Par le biais de l’initiative « Meilleure formation pour des aliments plus sains » (« Better Training for Safer Food » – BTSF) de l’Union européenne, plus de 130 formations ont été réalisées à ce jour avec quelque 4 000 agents des autorités de contrôle alimentaire d’États membres de l’UE, de pays candidats à l’adhésion et de pays voisins de l’UE ainsi que de pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique qui exportent vers l’Europe. RÉSULTAT Dans plusieurs pays participants, des contrôles standardisés ont déjà été introduits, et les agents des autorités de contrôle alimentaire concernés ont des échanges réguliers à ce sujet dans le cadre de réseaux d’experts européens. Inventer des solutions efficaces pour l’avenir 4 000 agents d’autorités de contrôle alimentaire ont participé à plus de 130 sessions de formation. Une alimentation sûre, des plantes fourragères et des animaux sains : la protection du consommateur, que ce soit en Allemagne, en Pologne ou à Chypre, est régie par une seule et même réglementation dans tous les États membres de l’Union européenne, en tout cas d’un point de vue strictement juridique. Mais, dans la pratique, la façon dont les dispositions applicables sur l’ensemble du territoire de l’UE sont mises en œuvre et contrôlées varie considérablement d’un pays à l’autre, car le contexte d’ensemble, le savoir-faire et les méthodes sont loin d’être les mêmes dans les différents États membres. Si, dans certains pays, les dispositions européennes en vigueur concordent avec les directives nationales et sont mises en œuvre de manière compétente, dans d’autres, les contrôleurs sont bien en peine de faire appliquer ces dispositions. Tandis que les premiers ont de grandes administrations avec une répartition des tâches claire et bien structurée, les autres n’ont le plus souvent que des autorités de contrôle sanitaire de petite taille avec un nombre de spécialistes très limité. Comment, devant de telles disparités, organiser une coopération à l’échelle de l’UE ? Comment faire en sorte que la législation sur les produits destinés à la consommation humaine et animale, sur la santé animale, la protection des animaux et la santé des végétaux soit interprétée, appliquée et contrôlée de manière uniforme et cohérente ? À cet effet, l’UE a lancé le programme « Meilleure formation pour des aliments plus sains » (« Better Training for Safer Food » – BTSF). Ce programme est une initiative de la Direction générale de la santé et des consommateurs de la Commission européenne, qui est mise en œuvre sous la responsabilité de l’Agence exécutive pour la santé et les consommateurs. Elle a pour objectif d’harmoniser les savoir-faire et les contrôles, et d’améliorer ainsi de façon homogène la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs dans tous les pays européens. GIZ International Services (IS) travaille depuis 2006 pour les deux institutions de l’UE. Dans le cadre du programme 35 36 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z 30 000 En 10 ans, GIZ IS a déjà réalisé plus de 17 00 projets. BTSF, GIZ IS organise à l’échelle européenne des formations continues qui sont suivies par les agents des autorités de contrôle sanitaire d’États membres de l’UE, de pays candidats et de pays voisins de l’UE ainsi que de pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique qui exportent vers l’Europe. Dans des ateliers pratiques en laboratoire, les participants abordent, par exemple, le contrôle de denrées alimentaires, l’évaluation et l’homologation de produits phytosanitaires ou le développement de stratégies efficientes de lutte contre les épizooties. Les participants apprennent également comment appliquer dans leurs pays la législation de l’UE sur les produits destinés à la consommation humaine et animale ainsi que sur la protection des animaux et des végétaux. En ce qui concerne les pays exportateurs, les thèmes abordés sont les stratégies, inspections et mesures de contrôle efficaces et conformes aux normes de l’UE et à d’autres règles internationales. Les échanges d’expériences entre pays favorisent l’harmonisation des normes de contrôle. Cet aspect est essentiel pour la protection de la santé publique ainsi que de la santé animale et végétale. En outre, les entreprises acquièrent ainsi la possibilité professionnels ont déjà bénéficié d’une formation continue de la Direction générale de la santé et des consommateurs de la Commission européenne. d’opérer dans des conditions de concurrence loyale et de profiter des avantages du commerce de denrées alimentaires sûres. En ce qui concerne les formations, GIZ IS travaille en liaison avec l’Office fédéral pour la protection des consommateurs et la sécurité des aliments (BVL) et les agences nationales de sécurité alimentaire, notamment celles d’Autriche, du Danemark, de Finlande, du Royaume-Uni et de Chypre. Un résultat de cette étroite coopération est la plate-forme Internet www.trainsaferfood.eu, qui fournit des informations pratiques destinées aux participants, aux enseignants et au grand public. Jusqu’à ce jour, GIZ IS a organisé plus de 130 ateliers de formation ayant réuni environ 4 000 participant(e)s et près de 200 experts de tous les États membres de l’UE. Par ailleurs, GIZ IS organise des congrès et des voyages d’études et gère des réseaux d’experts. Au total, la Direction générale de la santé et des consommateurs de la Commission européenne a déjà assuré la formation continue de 30 000 professionnels. Contact : [email protected] Internet : www.trainsaferfood.eu Inventer des solutions efficaces pour l’avenir Asie Une expertise avérée pour les relations d’affaires avec l’Extrême-Orient Une réelle compétence pour s’immerger dans la culture économique locale et une parfaite connaissance des spécificités du marché : tels sont les atouts de ceux qui participent au programme Heinz Nixdorf destiné à promouvoir l’expérience AsiePacifique de jeunes professionnels allemands, qui sont dès lors parfaitement armés pour faire des affaires avec la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, la Corée du Sud, Taiwan et le Vietnam. À l’issue de cours de langues intensifs, les participant(e)s se familiarisent avec la culture du travail dans le pays au cours d’un stage de six mois en entreprise. Au moyen d’un financement de la fondation Heinz Nixdorf, la GIZ assume depuis 1994 la responsabilité concernant la gestion du programme, la sélection et le suivi des participants ainsi que la gestion du réseau des « anciens » et des forums d’échange. Riche d’un réseau de 750 anciens participants, le programme Heinz Nixdorf contribue à faire en sorte que l’économie allemande et internationale ait à sa disposition un réseau de cadres techniques et dirigeants dotés d’une solide expérience interculturelle avec l’Asie. Contact : [email protected] Internet : www.giz.de/hnp MONDIAL La « Global Leadership Academy » Intervenant à l’échelle mondiale, le programme « Global Leadership Academy » réunit des décideurs des milieux politiques, économiques, scientifiques et de la société civile issus de pays industrialisés et en développement, par exemple des États-Unis, du Sri Lanka, de la Tunisie, du Brésil ou du Bhoutan. Face aux grands enjeux planétaires que sont par exemple le changement climatique ou la crise financière, ils doivent être prêts à promouvoir également des changements radicaux afin que les générations futures aient une chance de vivre dans la sécurité et la prospérité. Sur mandat du BMZ, la GIZ leur apporte un soutien au travers de la « Leadership Academy ». Parmi ses activités figure, par exemple, le « Passion and Politics Lab » géré conjointement avec l’institut américain « Deep Democracy Institute ». Y prennent part notamment de hautes personnalités du monde arabe désirant induire des changements politiques et sociétaux dans leurs pays respectifs. Tous ces décideurs recherchent ensemble des solutions et stratégies concrètes, sans pour autant perdre la passion qui les anime, ni renoncer à leurs idéaux. Par ailleurs, dans le cadre du « Global Wellbeing Lab » organisé conjointement avec le très réputé « Presencing Institute », les participants du monde entier se penchent sur des questions en lien avec le bien-être et la durabilité à l’échelle planétaire. Contact : [email protected] 37 38 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Gérer les changements En Allemagne aussi, le savoir-faire de la GIZ est de plus en plus sollicité. Une expérience mondiale au service de l’innovation DES IDÉES NOUVELLES pour des PROCESSUS DE CHANGEMENT GRÂCE À UNE SOLIDE EXPÉRIENCE À L’INTERNATIONAL Allemagne 05 Une expérience mondiale au service de l’innovation Qu’il s’agisse de programmes performants visant à promouvoir le commerce extérieur et les exportations - comme le « programme de leadership du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie » (RNW), qui s’adresse aux cadres techniques et de direction chinois - ou bien de solutions innovantes en faveur des migrations de travail légales comme les partenariats de mobilité, par exemple avec la Géorgie et la Moldavie : la GIZ est riche d’une longue expérience mondiale et dispose d’excellents réseaux internationaux dans les sphères de la politique, de l’économie et de la recherche. Ainsi, elle peut offrir de précieuses connaissances et solutions pour les processus de changement en Allemagne. 39 40 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z ALLEMAGNE ET CHINE Promotion efficace des échanges extérieurs grâce à des coopérations économiques OB JEC TIF Promotion des échanges extérieurs, par exemple par le soutien de changements structurels axés sur la transition écologique dans des régions économiques chinoises MÉ THODE Programmes de création de réseaux et de formation au plus près des besoins des entreprises pour des cadres techniques et de direction chinois 05 RÉSULTAT Resserrement des liens économiques par le développement des compétences et la mise en place de réseaux durables entre des cadres techniques et dirigeants chinois et des entreprises allemandes Une expérience mondiale au service de l’innovation 1 000 cadres techniques et de direction chinois ont déjà pris part au « programme de leadership du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie ». Réussir à s’inscrire à ce programme de perfectionnement est en principe un gage de réussite future : en effet, de nombreux « anciens » doivent en grande partie leur accession à un poste de responsabilité dans l’économie ou dans l’administration au « programme de leadership du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie » (RNW) destiné aux cadres techniques et de direction chinois. Dès l’aube des années 1980, au début de la politique d’ouverture de la Chine, le gouvernement de RNW à Düsseldorf a lancé ce programme destiné à des cadres de la République populaire de Chine. Très vite, on avait pris la mesure du potentiel économique que recelait cette nouvelle orientation politique du gouvernement de Pékin. Depuis lors, la GIZ met en œuvre les programmes de perfectionnement financés conjointement par le gouvernement du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie et la partie chinoise, en se focalisant en premier lieu sur les provinces partenaires de Jiangsu, Sichuan et Shanxi. Des deux côtés, la configuration technique des programmes est continuellement réajustée en fonction des développe­ ments actuels. Ce qui, pour la partie allemande, avait commencé comme une contribution à la coopération au développement, est devenu au fil des décennies un outil performant de promotion des échanges commerciaux au profit des deux pays. Près de 1 000 personnes ont déjà suivi ce programme de leadership d’une durée maximale de douze mois, qui s’adresse à des cadres techniques et de direction chinois travaillant dans des entreprises et des institutions. Ceux-ci apprennent d’abord l’allemand dans leur pays avant de suivre une formation en management en Rhénanie du Nord-Westphalie. Ensuite, ils se forment et travaillent individuellement dans des entreprises du Land, dans les domaines pertinents pour l’exercice de leurs fonctions dans leur pays. Dans le même temps, le programme convie également des délégués de haut rang des trois provinces à des séjours d’information en RNW sur des thèmes spécifiques. Il renforce ainsi les échanges d’expériences et le transfert de savoir-faire entre le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie et les provinces partenaires, et promeut des projets communs et des coopérations économiques. Les anciens participants jouent un rôle clé dans le développement des relations économiques entre le Land allemand et les provinces partenaires chinoises : grâce à leurs séjours 41 42 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z 10,1 mrd. € Nous soutenons les coopérations et faisons converger les intérêts. tel est le volume des exportations de biens et services d’entreprises de Rhénanie du Nord-Westphalie vers la Chine en 2011. de formation, ils ont tissé des liens étroits avec l’Allemagne, et plus particulièrement avec la Rhénanie du Nord-Westphalie. Aujourd’hui, ils contribuent activement au développement de contacts et de coopérations entre des entreprises et institutions de RNW d’une part, et chinoises de l’autre. Afin de pérenniser ces contacts, la GIZ sélectionne et invite des « anciens » à revenir en Allemagne. Des visites mutuelles de délégations de responsables politiques et de chefs d’entreprise permettent d’approfondir les relations. vités de projets en Chine, ou encore pour l’organisation conjointe de voyages d’études sur des thèmes précis. Riche de ses multiples contacts de travail avec des institutions politiques, des entreprises et des centres spécialisés, la GIZ parvient à mettre en relation des acteurs clés de RNW et de Chine. Ainsi, la GIZ concilie les intérêts de l’Allemagne, du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, des milieux économiques et des partenaires à l’étranger, et favorise de nouvelles coopérations. Le programme de leadership de Rhénanie du Nord-Westphalie profite beaucoup et sous diverses formes de la coopération étroite existant entre les deux bureaux de la GIZ en RNW et en Chine : pour le choix de participants appropriés et pour leur intégration ultérieure dans les acti- Actuellement et jusqu’en 2014, la GIZ développe et organise, par exemple pour la province de Shanxi, des programmes de formation et des voyages d’études autour du thème du « Changement structurel pour un tournant écologique » pouvant concerner, par exemple, la protection de l’environnement et du climat, la modernisation de l’industrie ou l’aménagement urbain à dimension éco­logique. Shanxi, qui est un centre de l’industrie lourde riche en gisements de minerais et de charbon qui doit restructurer son économie a été retenu comme région pilote du changement structurel pour une transition écologique. Cette province est confrontée à des enjeux et défis similaires à ceux qu’a dû affronter la région de la Ruhr à partir des années 1960. Aux yeux des partenaires chinois, la Rhénanie du Nord-Westphalie est donc un partenaire de coopération particulièrement intéressant. >>> Dans le cadre de ce programme, la GIZ a créé le site Internet www.nrw-china-portal.org. Cette plate-forme en ligne dédiée aux entreprises et aux « anciens » facilite les contacts et échanges directs. Elle informe aussi sur les programmes de formation et les activités entre la Rhénanie du Nord-Westphalie et la Chine. Contact : [email protected] Une expérience mondiale au service de l’innovation ALLEMAGNE ET AFGHANISTAN Accompagner les personnels détachés dans des pays en conflit Vivre et travailler dans des pays en conflit comme l’Afghanistan n’est pas chose facile. Comment peut-on aider des cadres techniques et de direction à relever le défi ? Un tel accompagnement est possible à l’Académie allemande de la coopération internationale de la GIZ à Bad Honnef. Durant une session de formation de deux semaines, les personnes qui se préparent à partir en mission ont l’occasion de mieux connaître le pays, sa culture, ses valeurs et ses normes, y compris au travers d’échanges directs avec des cadres afghans de la GIZ. Que dois-je faire pour assurer ma sécurité personnelle ? Comment apprendre à évaluer correctement la situation globale et ses risques ? Comment puis-je repérer et combattre la corruption ? Par la suite, ces questions sont également abordées lors d’un second cycle de formation sur place à Kaboul. En 2012, cette formation a été suivie par 65 cadres techniques et de direction du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, de l’Office allemand des échanges universitaires (DAAD), de la fondation Friedrich Ebert, d’une organisation non gouvernementale et d’autres organismes. Contact : [email protected] Internet : www.giz.de/akademie ALLEMAGNE, GÉORGIE ET MOLDAVIE Mieux gérer les migrations de travail en Europe À ce jour, les États membres de l’Union européenne (UE) décident eux-mêmes de ceux qui peuvent accéder à leur marché du travail. Mais déjà, des États de l’UE et des pays tiers sont en quête de règles communes : des partenariats de mobilité doivent apporter des solutions pour une migration légale du travail qui profite à la fois aux pays d’origine, aux pays d’accueil et aux migrants. Mandaté par l’UE, le Centre pour la migration internationale et le développement (CIM), une communauté de travail formée par la GIZ et l’Agence fédérale pour l’emploi, apporte son soutien à la Géorgie et à la Moldavie. Cette coopération a pour thèmes l’expérimentation de formes légales de migration du travail, la fourniture d’un appui pour faciliter le retour, ainsi que le maintien de contacts étroits avec les Géorgiens et Moldaves vivant en Allemagne. Dans un projet pilote et en présence d’un cadre juridique clair, 100 Moldaves et 40 Géorgiens spécialisés dans l’informatique, les métiers de l’hôtellerie et les professions soignantes sont placés auprès d’employeurs allemands, auprès desquels ils bénéficient d’une formation initiale ou complémentaire. À leur retour dans leur pays, le CIM leur trouve un emploi ou les aide à s’établir à leur propre compte. Contact : [email protected] Internet : www.cimonline.de 43 44 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Nous faisons converger les intérêts , de l économie avec les objectifs de la coopération au développement de , l Allemagne. POUR UNE GESTION ÉCONOMIQUE RESPONSABLE Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires NOUS PROPOSONS AUX ENTREPRISES DES FORMES DE COOPÉRATION VARIÉES DANS PLUS DE 130 PAYS AU NIVEAU MONDIAL 06 Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires L’engagement du secteur privé et le développement d’un pays sont directement liés : investir dans des sites de production crée des emplois et améliore les perspectives de revenus des gens. Des entreprises peuvent ainsi conquérir de nouveaux marmarchés. Grâce à de nouveaux partenariats pour la création de valeurs, elles peuvent organiser leurs filières d’approvisionnement d’une manière à la fois respectueuse de la pérennité des ressources, transparente et compétitive. La coopération avec la filiale du groupe pétrolier Shell au Gabon, l’entreprise agroalimentaire Cargill et le fabricant allemand de produits chimiques BASF pour la production d’huile de noix de coco aux Philippines en est un bon exemple. La GIZ est à même de proposer pour cela des solutions diversifiées aux entreprises. 45 46 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Philippines Extraction d’une huile de haute qualité à partir de la noix de coco OB JEC TIF Des revenus plus élevés et donc de meilleures conditions de vie pour des milliers de petits producteurs de noix de coco sur l’île de Mindanao MÉ THODE Mise en place d’une production durable d’huile de coco certifiée grâce à un partenariat de développement ainsi que d’un système de soins de santé financièrement abordable pour les petits producteurs de noix de coco et leurs familles 06 RÉSULTAT Quelque 2 500 petits producteurs de noix de coco ont d’ores et déjà vu leurs revenus augmenter grâce à la production locale d’une huile de coco de haute qualité, et ont accès avec leurs familles au système national d’assurance-maladie à tarifs réduits. Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires 28 000 000 de personnes environ vivent de la noix de coco aux Philippines. Impossible d’ignorer la noix de coco aux Philippines : les plantations de cocotiers occupent environ un quart des terres agricoles du pays. Les Philippines font partie des premiers producteurs mondiaux de noix de coco, avec quelque 15 milliards de noix produites chaque année. Les produits à base de noix de coco, utilisés dans l’agroalimentaire ou pour la fabrication de cosmétiques, représentaient en 2011 près de 1,6 milliard d’euros de recettes d’exportation pour les Philippines. Selon des estimations officielles, plus de trois millions de Philippins travaillent dans la production de noix de coco et 25 millions sont employés dans la transformation de la noix de coco. En particulier dans le sud des Philippines, sur l’île de Mindanao, la quasi-totalité des populations vivent d’une activité tournant autour de la noix de coco. C’est à eux que s’adresse un programme de développement actuellement unique en son genre aux Philippines, pour lequel la GIZ, le fabricant de produits chimiques BASF et le groupe agroalimentaire international Cargill ont uni leurs forces dans le cadre d’un partenariat de développement. Ce projet conjoint, cofinancé par le BMZ au travers de son programme develoPPP.de, prépare la mise en place d’une filière noix de coco qui sera directement bénéfique aux populations locales et qui inclue toute la chaîne de valeur, de la production durable de noix de coco à la fabrication d’une huile répondant aux normes de qualité du réseau en faveur d’une agriculture durable, et certifiée par la Rainforest Alliance. C’est la première initiative de ce genre aux Philippines : 2 500 petits producteurs de noix de coco sur l’île de Mindanao (une région souffrant régulièrement de troubles religieux) sont appelés à changer leur méthode de transformation des fruits, afin d’améliorer durablement leurs revenus et leurs conditions de vie grâce à une huile de coco extra produite sur place. Afin que cela puisse se faire dans les meilleures conditions possibles et en adéquation avec les exigences du marché, le programme conjugue les atouts de la GIZ et ceux de partenaires du secteur privé. Ainsi, le groupe agroalimentaire Cargill a développé de nouveaux fours de séchage pour les petits producteurs. 47 48 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z 2 500 petits agriculteurs et leurs familles ont désormais, grâce au projet, une assurancemaladie qui améliore leur qualité de vie. Développer les perspectives entrepreneuriales, minimiser les risques économiques : la GIZ offre son savoir-faire et facilite les contacts. Ces séchoirs nouvellement conçus permettent d’améliorer la qualité du coprah, l’amande séchée de la noix de coco, et donc celle de l’huile qui en est extraite. La construction des premiers séchoirs a déjà commencé. Au total, les nouveaux fours peuvent traiter les récoltes de 10 000 hectares de plantations. « petits planteurs de cocotiers ». Avec un appui financier du projet, 2 500 petits producteurs ont déjà pu accéder à des tarifs réduits à PhilHealth, le programme national d’assurance-maladie. D’ici la fin du projet, environ 15 000 personnes devraient ainsi être assurées pour la première fois contre les risques de maladie les plus fréquents. Le projet est cofinancé par le groupe chimique BASF qui a besoin de l’huile de coco comme matière première pour sa production. Intervenant en qualité de chef de projet, un assistant technique détaché par la GIZ organise et coordonne toutes les activités du programme sur place. Des organisations locales, comme la « Notre Dame Business Resource Center Foundation » par exemple, sont intégrées dans le programme. Leur rôle est de faire en sorte que d’ici la fin du projet, les agriculteurs soient à même de poursuivre de manière autonome une culture de la noix de coco qui soit à la fois respectueuse de l’environnement et socialement acceptable ainsi que la production d’une huile de haute qualité. Dans cette optique, ces organisations soutiennent les échanges de connaissances, forment les agriculteurs à des méthodes durables de culture et de transformation, et renforcent les capacités institutionnelles d’organisations de petits agriculteurs et de coopératives. La GIZ quant à elle apporte le fruit de ses 40 ans d’expérience de coopération avec des organisations non gouvernementales et des associations philippines de paysans. Cette expertise est particulièrement sollicitée dès lors qu’il s’agit d’établir des méthodes culturales durables et de faciliter l’accès des familles de petits paysans au système public de santé et d’assurance sociale. Dans cette optique, le programme coopère notamment avec la fédération des Contacts : a [email protected] (develoPPP.de) [email protected] (coordinateur de projet Philippines) Développer ensemble de nouveaux potentiels d’affaires Les « éclaireurs » de la coopération au développement Éclairer les entreprises sur les opportunités de demain Où et avec quels projets et programmes la coopération allemande au développement (CD) s’investit-elle ? Quelles sont les opportunités ainsi offertes à des entreprises allemandes d’engager une coopération dans des pays émergents et en développement ? Des réponses à ces questions sont apportées par les « éclaireurs CD », que la GIZ, mandatée par le BMZ, détache auprès d’organisations interprofessionnelles, d’associations régionales, de chambres de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Actuellement, 22 « éclaireurs CD » sont en activité sur tout le territoire allemand, et la tendance est à la hausse. Jouant le rôle de trait d’union entre le monde de l’économie et la coopération au développement, ils tentent d’identifier de possibles interfaces entre l’engagement des entreprises et celui de la coopération au développement. Ce travail facilite l’émergence de coopérations économiques, telles par exemple le projet d’alimentation en électricité solaire de stations de radio et celui d’une bibliothèque universitaire en Tanzanie. Cette idée de projet réalisée dans ce pays d’Afrique orientale est née dans le bureau de la GIZ à Hanovre, et a été optimisée conjointement avec le Land de Basse-Saxe et Eckhard Heine, « éclaireur CD » à la Chambre d’industrie et de commerce de Hanovre. Contact : [email protected] Internet : www.bmz.de/wirtschaft > EZ-Scouts (en allemand) Gab0n Une route pour l’avenir Les habitants de la province de l’Ogooué-Maritime, dans le sud-ouest du Gabon, ont longtemps rêvé d’une voie de desserte qui les relierait au reste du pays. Aujourd’hui, la société pétrolière Shell/Gabon et le gouvernement gabonais financent, à hauteur d’environ 26 millions d’euros, la construction d’une route de 53 kilomètres reliant les principales localités, avec un pont enjambant la rivière Boumé Boumé. Les travaux sont réalisés pour l’essentiel par des petites et moyennes entreprises gabonaises. Pour le compte du gouvernement et de la filiale Shell, GIZ International Services planifie les travaux et soutient les entreprises locales notamment pour ce qui concerne la garantie de la qualité, la logistique et la programmation des travaux ainsi que le respect des normes environnementales. Pendant la durée du chantier, soit près de deux ans, ce projet génèrera environ 200 emplois, et le savoir-faire restera dans le pays. Grâce à cette nouvelle route, l’approvisionnement en biens de première nécessité s’améliore pour la population locale qui peut, dans le même temps, commercialiser plus facilement ses propres produits et améliorer ainsi ses revenus. Contact : [email protected] 49 50 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z L’ANNÉE 2012 EN CHIFFRES Volume d’affaires en 2012 La GTZ enchaîne les excellents exercices puisque son volume d’affaires a progressé par rapport à l’exercice précédent, passant de 2 031,9 millions d’euros en 2011 à 2 104,1 millions d’euros en 2012. La GIZ a réalisé près d’un cinquième de son volume d’affaires non pas avec des fonds publics allemands, mais avec les fonds de tiers provenant, par exemple, de gouvernements étrangers ou de fondations et d’organisations multilatérales et correspondant à des cofinancements ou à des marchés de GIZ International Services (IS). l’exercice précédent), dont 3,5 millions d’euros correspondent à des cofinancements. Dans l’ensemble, ces recettes accusent une légère baisse par rapport à l’exercice précédent. Ce recul s’explique en particulier par l’évolution du contexte politique, et notamment du Fonds spécial du gouvernement fédéral pour le tournant énergétique et la protection du climat. Les recettes les plus élevées sont imputables aux actions confiées à la GIZ par le ministère fédéral des Affaires étrangères. Leur montant est de l’ordre de 89 millions d’euros. Les marchés du ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire ont procuré à la GIZ des recettes d’un montant d’environ 70 millions d’euros. Secteur d’utilité publique GIZ International Services Le secteur d’utilité publique de la GIZ dans son ensemble a enregistré des recettes d’un montant de 1 874 millions d’euros (1 755 millions d’euros en 2011). Une partie importante de ces recettes correspond aux activités réalisées pour le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) : plus de 1,6 milliard d’euros (1,5 milliard d’euros en 2011). On voit que le BMZ reste le principal commettant de l’entreprise. Dans les activités réalisées pour le BMZ, environ 179 millions d’euros (contre 170 millions d’euros en 2011) proviennent de bailleurs de fonds externes pour des marchés cofinancés. On parle de cofinancement dans tous les cas où des tiers fournissent des fonds supplémentaires ou commanditent une action complémentaire pour un projet réalisé par la GIZ sur mandat du BMZ ou d’un autre client ou commettant. Les principaux cofinanciers sont l’Union européenne et les agences de développement des Pays-Bas (DGIS) et de l’Australie (AusAID). Les actions que la GIZ a menées pour le compte des autres commettants publics allemands (DÖAG) ont également procuré des recettes importantes en 2012 : au total quelque 209 millions d’euros (contre 223 millions d’euros lors de Le secteur d’activité GIZ International Services a fourni une contribution importante au volume d’affaires de la GIZ. Durant l’exercice 2012, la production totale d’IS s’est élevée à environ 230 millions d’euros (contre 277 millions d’euros en 2011). Ce recul de la production totale est dû à l’achèvement de grands projets du portefeuille d’IS, notamment d’un projet réalisé en Éthiopie et de TAIEX, programme de grande envergure de l’Union européenne. La plus grande partie de la production totale correspond à des marchés passés à IS par des gouvernements nationaux : quelque 71 millions d’euros. La production totale générée par la coopération avec l’Union européenne est de l’ordre de 52 millions d’euros. Marchés attribués à des tiers En 2012, près de 61 500 marchés, d’une valeur globale d’environ 956 millions d’euros (contre 725 en 2011), ont été attribués en Allemagne et dans le reste du monde, notamment à des prestataires de services, des fournisseurs, des sociétés d’études et de conseil, des consultants et des entreprises du bâtiment. L’ANNÉE 2012 EN CHIFFRES Prévision de l’évolution du volume d’affaires pour 2013 En raison des résultats prometteurs de 2012, la GIZ anticipe des recettes d’un montant comparable en 2013. La part des recettes correspondant à la collaboration avec le BMZ devrait rester approximativement la même que dans l’exercice précédent. Le BMZ reste donc notre Commettants publics allemands Recettes en millions d’euros Ministère fédéral des Affaires étrangères GIZ International Services 2011 2012 82,6 89,1 Ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire 56,5 69,8 Ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie 10,4 14,8 Ministère fédéral de l’Intérieur et Office fédéral d’administration 13,2 13,5 Jumelage (UE), subventions de l’UE 12,9 11,1 Autres clients et commettants 15,8 5,3 6,9 3,5 24,1 2,4 Cofinancements Ministère fédéral de la Défense principal commettant. La GIZ est également confiante dans le développement des activités avec d’autres clients et commettants. Par conséquent, pour 2013, elle prévoit un volume d’affaires proche de celui de l’exercice précédent. 2011 2012 Gouvernements nationaux 87,6 70,5 Union européenne 72,2 51,8 Organisations des Nations unies 48,3 52,0 Donateurs bilatéraux 42,5 32,3 Institutions financières et fonds internationaux 16,8 17,3 9,5 6,3 Recettes en millions d’euros Autres 956 millions d’euros de marchés attribués à des tiers par la GIZ en 2012 51 52 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Notre personnel Fort de qualités telles que l’internationalité, le dynamisme, l’efficacité, la capacité à s’investir et le respect des valeurs, notre personnel (experts en mission de longue ou courte durée, assistants techniques, experts du Service civil pour la paix et experts nationaux dans nos pays partenaires) réunit tous les atouts pour que nos clients et commettants bénéficient des solutions innovantes sur mesure qu’ils sont en droit d’exiger. La GIZ investit constamment dans son attractivité en tant qu’employeur afin de pouvoir continuer à recruter les meilleurs cadres techniques et de direction face à la concurrence mondiale. Nous soutenons l’évolution de nos salariés dans le cadre de notre gestion des talents, proposons une rémunération conforme aux conditions du marché et aidons nos salariés à concilier travail et famille. Avec les motifs d’image d’employeur que nous avons récemment mis au point, nous affirmons notre position dans la concurrence pour les talents en faisant valoir que nous offrons des opportunités attrayantes de carrière et de développement, notamment dans les médias sociaux. Développement des ressources humaines en chiffres Au 31 décembre 2012, la GIZ employait 16 229 personnes en tout : 3 149 étaient actives en Allemagne (contre 3 241 en 2011) et 1 961 dans les établissements situés hors d’Allemagne – soit 74 experts expatriés de plus qu’au cours de l’exercice précédent. La répartition des salariés en Allemagne a également changé en 2012 : 396 personnes de plus travaillaient dans des programmes et projets, tandis que le nombre de salariés occupant des fonctions spécifiques du siège a diminué de 488. Cette évolution résulte surtout de la réorientation stratégique de l’entreprise. Comme au cours de l’exercice précédent, près de 70 % des salariés – 11 119 personnes en tout (contre 11 929 en 2011) – appartenaient à la catégorie du personnel national qui est recruté et pris sous contrat dans les pays partenaires. Dans cette catégorie, 1 268 personnes occupaient des positions de cadre de direction ou de professionnel senior. En outre, 3 233 personnes occupaient des fonctions spécialisées ou managériales. Évolution dans les autres catégories de salariés Au 31 décembre 2012, 890 assistantes et assistants techniques étaient en mission pour la GIZ – 104 personnes de moins qu’au cours de l’exercice précédent. Ce recul est lié à la fusion des entreprises qui ont formé la GIZ. Le passage de la procédure d’allocation de fonds à la procédure basée sur l’attribution de marchés ainsi que l’intégration organisationnelle des assistantes et assistants techniques lors de la planification des nouveaux marchés a soulevé de nombreuses questions de détail qui n’ont pu être réglées qu’au cours de l’exercice, si bien qu’il en a résulté des retards de recrutement. La situation était similaire en ce qui concerne les experts intégrés* que le Centre pour la migration internationale et le développement (CIM) – une communauté de travail réunissant la GIZ et l’Agence fédérale pour l’emploi – place auprès d’employeurs locaux. À la fin de l’année 2012, 542 experts intégrés étaient employés directement par des organisations et des entreprises sur place, c’està-dire 57 de moins que durant l’exercice précédent. Le nombre d’experts de retour* bénéficiant d’une aide financière ou de prestations de conseil et de service du CIM est quant à lui resté presque constant : 454 personnes (453 en 2011). L’objectif de ce programme est que les experts fassent bénéficier leurs pays d’origine des connaissances qu’ils ont acquises en Allemagne. En outre, 443 jeunes sont intervenus en 2012 dans les pays partenaires dans le cadre du programme « weltwärts mit der GIZ ». Dans la période correspondante de l’exercice précédent, leur nombre s’élevait à 493. * En contrat de travail avec des employeurs locaux dans les pays partenaires Internet : www.giz.de/en > Jobs and careers Profil de la GIZ sur Facebook : www.facebook.com/gizprofile Notre personnel Concilier tr avail et famille Notre entreprise veut se développer tout en améliorant constamment la qualité de ses prestations. Pour atteindre ce but, nous sommes convaincus que nous devons propo­ ser à nos salariés des conditions de travail qui leur permettent de trouver un bon équilibre entre travail et vie privée. La GIZ fait de nombreux efforts dans ce sens. Avec 185 modèles souples pour les horaires et l’organisation du travail, elle offre de nombreuses possibilités de concilier les exigences familiales et professionnelles. La garde d’enfants dans le cadre de l’entreprise est un autre avantage. Pour l’accueil des enfants en âge préscolaire, la GIZ dispose de 88 places de garderie, auxquelles 22 nouvelles viendront s’ajouter cette année. Il existe également de nombreuses offres pour les salariés rési- dant à l’étranger et leurs familles. En complément de ces prestations, la GIZ propose un programme complet de promotion de la santé qui couvre, entre autres, la gestion du stress. 185 modèles souples pour les horaires et l’organisation du travail Attirer les talents ... La GIZ est une entreprise qui opère dans la coopération internationale pour le développement durable à l’échelle mondiale. Depuis de nombreuses années, elle permet aux jeunes d’accéder à des formations dans un large éventail de métiers : outre les programmes d’études en cours d’emploi aux instituts universitaires de Francfortsur-le-Main et de Mannheim, la GIZ forme, par exemple, des assistants commerciaux et des spécialistes dans des domaines sélectionnés tels que l’informatique, la communication de bureau, l’événementiel et la gestion des ressources humaines. Permettre à des jeunes de suivre une formation qui facilite leur insertion dans la vie professionnelle fait partie de notre responsabilité sociétale. ... Retenir les talents Pour assurer durablement sa compétitivité, la GIZ investit continuellement dans le développement des compétences de son personnel. L’éventail des thèmes de formation est très large : de la gestion de la sécurité en vue des missions dans les pays en crise aux nouvelles tendances en matière de protection du climat et de santé publique en passant par l’éthique et le management. Pour la préparation des missions à l’étranger, la GIZ utilise égale­ ment ses propres offres d’apprentissage en ligne, ses blogs et ses plates-formes d’apprentissage basées sur le Web pour transmettre des compétences relatives aux relations interculturelles, à la gestion des projets et des marchés, à la direction du personnel ou à la négociation. Apprentis de la GIZ au 31.12.2012 Par type de formation Nombre Assistant(e) de bureau 32 Assistant(e) en communication de bureau 29 Assistant(e) de services de GRH 1 Assistant(e) évenementiel(le) 4 Informaticien(ne) qualifié(e) 3 Employé(e) spécialiste des médias 5 Stagiaire RP 2 Économiste d’entreprise, Francfort-sur-le-Main 24 Économiste d’entreprise, Mannheim 18 Économiste d’entreprise, Bonn Total 6 124 53 54 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Femmes occupant des postes techniques et des postes de direction La réussite en affaires à long terme et l’égalité des chances vont de pair. De nombreuses études montrent que les entreprises présentant une proportion équilibrée d’hommes et de femmes dans les postes techniques et de direction s’adaptent mieux aux évolutions démographiques et aux défis de leur secteur d’activité. À la GIZ, la proportion de femmes à des postes techniques et de direction a constamment augmenté ces dernières années. Depuis 2012, deux des cinq postes du directoire sont occupés par des femmes et l’une d’elles en est la présidente. Les femmes occupent un tiers des postes au niveau de direction situés sous le directoire. Dans l’ensemble de l’entreprise, la proportion de femmes dans le personnel s’élève à 54,3 %. 34,8 % de femmes à des postes de direction 48,4 % de femmes à des postes de professionnel Favoriser l a mobilité du tr avail au niveau mondial Un modèle de réussite depuis 30 ans : le Centre pour la migration internationale et le développement (CIM). Cette communauté de travail formée par la GIZ et l’Agence fédérale pour l’emploi est le centre de compétences pour la mobilité mondiale du travail dans la coopération internationale. Les principales prestations du CIM sont le placement de personnel et le conseil en matière de migration. Depuis sa fondation en 1980, le CIM a placé environ 20 000 cadres techniques et cadres de direction d’Allemagne ou d’autres pays de l’Union européenne en tant qu’experts intégrés auprès d’employeurs locaux (p. ex. institutions publiques ou semi-publiques, des ONG ou des entreprises privées des pays de coopération) qui les emploient aux conditions salariales et contractuelles locales. Parmi les domaines de compétence de ces experts figurent l’économie, la formation, l’environnement et la santé. Pour le CIM, le placement des experts de retour est un autre moyen d’assurer un transfert rapide de savoir-faire, sans complication bureaucratique, pour que les employeurs des pays de coopération puissent recruter le personnel hautement qualifié dont ils ont besoin et atteindre ainsi leurs objectifs avec efficacité. Les experts de retour soutenus par le CIM sont des personnes issues de pays en développement ou de pays émergents qui ont suivi des études ou une formation ou bien acquis une expérience professionnelle en Allemagne et désirent retourner dans leurs pays d’origine pour y occuper un poste important pour le développement. Pour mieux articuler promotion des échanges extérieurs et coopération au développement, plus de 30 experts intégrés sont en mission dans 26 pays, où ils sont employés par des chambres de commerce allemandes à l’étranger, des délégations du secteur privé allemand ou des associations économiques bilatérales. Pour le compte du ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature et de la Sûreté nucléaire, le CIM place également des ex­perts en questions climatiques dans des pays en développement et pays émergents. Outre le placement international de personnel, le CIM œuvre de diverses manières pour tirer parti des opportunités que les migrations offrent pour le développement. Il conseille entre autres des ministères allemands et étrangers en matière de politique migratoire, en particulier dans le cadre des partenariats pour la mobilité de l’Union européenne. Contact : [email protected] Internet : www.cimonline.de Notre personnel Ef ficacité rime avec diversité Une des grandes forces de la GIZ est la diversité de son personnel. Plus de 11 000 salariés locaux dans les quelque 130 pays d’intervention de la GIZ en apportent la démonstration : la diversité des nationalités, des cultures, des formations universitaires et de l’expérience professionnelle est une réalité vécue au quotidien dans notre entreprise. Les premiers bénéficiaires en sont nos clients, commettants et partenaires, car la GIZ peut puiser dans cette variété de savoir-faire pour leur proposer des solutions sur mesure, adaptées à leur contexte culturel. La diversité de son personnel aide aussi la GIZ à mieux s’adapter aux différents marchés où elle est active, ce qui lui procure un avantage concurrentiel. Personnel national – structure des fonctions Cadre de direction Professionnel confirmé 250 1 018 3 233 Professionnel Jeune professionnel Assistant 1 104 2 185 Auxiliaire 3 329 À proximité – le Service de dé veloppement de l a GIZ Former les enseignants des écoles professionnelles, conseiller les groupements de producteurs ou les coopératives d’épargne et de crédit, accompagner les administrations dans la gestion des ressources en sols et en forêts : les assistantes et assistants techniques de la GIZ sont toujours « l’homme – ou la femme – de la situation » quand il s’agit de travailler avec les gens sur le terrain dans un esprit de partenariat. En général, ils collaborent étroitement avec les organismes publics et les ONG dans les communautés, les villes et les villages. Le Service de développement de la GIZ est le principal organisme national d’envoi d’assistantes et assistants techniques (AT) en Europe. En 2012, 890* per­ sonnes au total étaient actives pour le Service de développement et le Service civil pour la paix de la GIZ, dans des actions que la GIZ réalise sur mandat du BMZ. *C e chiffre inclut la totalité des 637 assistants techniques qui travaillent directe­ ment au niveau opérationnel chez les partenaires, 100 experts du Service civil pour la paix et 153 AT qui, au 31 décembre 2012, étaient actifs pour la GIZ comme coordonnateurs sectoriels, gestionnaires de projet, responsables du programme « weltwärts » et boursiers du programme de promotion des jeunes cadres. « À proximité », telle est aussi la devise du Service civil pour la paix, qui envoie des assistantes et assistants techniques dans les zones de crise et de conflit. Ils aident l’organisation partenaire locale à éviter, contenir ou maîtriser la violence et à renforcer les forces civiles de la socié­ té pour qu’elles puissent résoudre les conflits de manière pacifique. Ils peuvent, par exemple, contribuer à résoudre durablement les différends opposant de longue date les agriculteurs sédentaires aux éleveurs nomadisants. Le Burundi et le Guatemala sont des exemples de pays où les experts du Service civil pour la paix ont aidé à surmonter un passé marqué par la violence et les conflits armés. Le programme « weltwärts mit der GIZ » offre à des jeunes la possibilité d’accomplir une année de volontariat dans un pays partenaire de la GIZ. Depuis que le BMZ a créé ce service volontaire, en 2008, la GIZ a envoyé au total 3 660 volontaires dans 32 pays. Actuellement, 450 volontaires sont présents dans 25 pays. Leur mission se terminera à la mi-2013, quand le programme « weltwärts mit der GIZ » prendra fin. Contact : [email protected] Internet : w ww.giz.de/entwicklungsdienst (en allemand) www.ziviler-friedensdienst.org (en allemand) 55 56 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Organigramme Unités d’é tat-major Technologie de l’information Eric Heinen-Konschak Communication d’entreprise Dorothee Hutter Audit interne Helmut Dittmann Développement de l’entreprise Matthias Giegerich Service juridique et assurance Jasper Abramowski Suivi et évaluation Martina Vahlhaus Unité d’affaires spécialisées Commettants publics allemands (DÖAG) Petra Warnecke Secteur privé Carsten Schmitz-Hoffmann Directoire* Forum sur la politique de développement Henriette Strothmann Tanja Gönner Christoph Beier Service de développement Klaus-Dieter Seidel Tom Pätz Centre pour la migration internationale et le développement (CIM) Isabel Mattes-Kuecuekali Hans-Joachim Preuß Cornelia Richter AgenZ — Agence pour des concepts de marketing stratégique Andreas von Schumann Unités d’affaires flexibles Pays industrialisés Oliver Auge * Chargés de mission rattachés au directoire : Conseiller en matière de durabilité Conseiller en matière d’intégrité Situation au 1er juin 2013 Partenariats mondiaux, pays émergents Astrid Skala-Kuhmann Migration Dominik Ziller OrganigrammE Départements opér ationnels Afrique Andreas Proksch · Afrique de l’Ouest I · Afrique centrale, Afrique de l’Ouest II · Afrique australe · Afrique de l’Est · Organisations et programmes panafricains Asie / Pacifique, Amérique latine / Caraïbes Ute Klamert · Asie du Sud · Asie du Sud-Est et Pacifique · Asie de l’Est · Amérique du Sud · Amérique centrale, Caraïbes Allemagne Lutz Zimmermann · Académie de la coopération internationale · Marché de la durabilité, Allemagne Méditerranée, Europe et Asie centrale Maria Schäfer ·E urope, Caucase et Asie centrale · Méditerranée et Moyen-Orient · Afghanistan, Pakistan · Infrastructures, aide d’urgence et reconstruction GIZ International Services Martin Hansen · Opérations · Ressources humaines · Finances Départements fonctionnels Département des affaires commerciales Hans-Otto Baum Département sectoriel Pôle d’expertise Joachim Prey · · · · · · · · Portail client interne du Pôle d’expertise Économie et emploi Bonne gouvernance et droits humains Éducation, santé, protection sociale Eau, énergie, transports Développement rural et économie agraire Environnement et changement climatique Sécurité, reconstruction et paix · Contrôle de gestion · Comptabilité · Contrats, achats, logistique · Gestion financière, conseil, formation · Services généraux Département des ressources humaines et des affaires sociales Michael Lau ·G estion des ressources humaines · Administration du personnel · Développement des ressources humaines · Centre d’examen médical 57 58 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z Organes de la GIZ Délégué(e)s du personnel Conseil de surveillance Représentant(e)s de l’associé Thomas Kalkert Vice-président Herrmann-Josef Solscheid Syndicat ver.di (Fédération unifiée des services), Rhénanie du Nord-Westphalie Sud (jusqu’au 25.06.2012) GIZ, Eschborn (jusqu‘au 25.06.2012) Daniela Suttner Hans-Jürgen Beerfeltz Président Dr Stephan Krall 1er vice-président Syndicat ver.di (Fédération unifiée des services), Hesse du Nord (jusqu’au 25.06.2012) Secrétaire d’État au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) GIZ, Eschborn D Dietmar Bartsch r Député au Bundestag Lothar Binding Député au Bundestag (jusqu’au 17.10.2012) Jan Peter Schemmel 2e vice-président GIZ, Mexique GIZ, Laos (depuis le 25.06.2012) Christiane Kalle D Harald Braun GIZ, Afrique du Sud (jusqu’au 25.06.2012) Secrétaire d’État du ministère fédéral des Affaires étrangères (depuis le 25.06.2012) Winnie Kauderer r Viktor Elbling Ministère fédéral des Affaires étrangères (jusqu’au 25.06.2012) Martin Gerster Député au Bundestag (depuis le 18.10.2012) Dr Hans-Joachim Henckel Ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie (jusqu’au 25.06.2012) Anne Ruth Herkes Secrétaire d’État au ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie (depuis le 25.06.2012) Comité consultatif Armin Hofmann GIZ, Bad Honnef (depuis le 25.06.2012) Hans-Jürgen Kawalun GIZ, Bonn (jusqu’au 25.06.2012) Antonia Kühn DGB Rhénanie du Nord-Westphalie, Établissements d’enseignement supérieur, science et recherche, Düsseldorf (depuis le 25.06.2012) Birgit Ladwig Syndicat ver.di (Fédération unifiée des services) – administration fédérale, Berlin (depuis le 25.06.2012) Dr Joachim Langbein GIZ, Bonn (depuis le 25.06.2012) Peter Pfaumann Manfred Grund Président Député au Bundestag Dr Susanne Dröge 1re vice-présidente Fondation Science et politique Karl Starzacher 2e vice-président Conseil des affaires de la Hesse/RhénaniePalatinat de la société Carl Duisberg Dr Elke Ahrens Association des œuvres en faveur de la jeunesse Dr Lale Akgün Ministère des Affaires fédérales et européennes et des Médias du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie (jusqu’au 25.04.2013) Renate Bähr Fondation Population mondiale Priska Hinz GIZ, Pérou Députée au Bundestag Joachim Prey Volkmar Klein GIZ, Eschborn (du 21.02.2012 au 25.06.2012) Secrétaire d’État au ministère de l’Économie, du Travail et des Transports de Basse-Saxe (depuis le 26.04.2013) Cornelia Richter Dr Jens Peter Breitengroß GIZ, Eschborn (jusqu’au 20.02.2012) Chambre de commerce de Hambourg Thomas Schenk Carsten Breuer Syndicat ver.di (Fédération unifiée des services), Francfort-sur-le-Main Ministère fédéral de la Défense (jusqu’au 12.04.2012) Ursula Schoch Helga Daub GIZ, Bonn (depuis le 25.06.2012) Députée au Bundestag Député au Bundestag Dr h. c. Jürgen Koppelin Député au Bundestag Wolfram Schöhl Ministère d’État à l’Alimentation, l’Agriculture et les Forêts de la Bavière Dr Ludger Schuknecht Ministère fédéral des Finances (depuis le 06.03.2012) Situation au 1er juin 2013 Daniela Behrens organes de la GIZ Jürgen Deile Dr Wolfgang Lutterbach Gerda Windey Pain pour le monde – Service de développement protestant Fédération des syndicats allemands (jusqu’au 15.03.2013) Stefan Farivar Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports du Bade-Wurtemberg (jusqu’au 25.04.2013) Klaus Meyer-Cabri van Amelrode Ministère des Sciences et de l’Économie du land de Saxe-Anhalt Ministère fédéral de la Justice (depuis le 22.05.2013) Dorothee Fiedler Niema Movassat Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement Député au Bundestag Daniel Gellner Ministère d’État à l’Environnement et l’Agriculture de la Saxe Dr Kambiz Ghawami Entraide universitaire mondiale, comité allemand Dr Heide Gölz Ministère fédéral de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse Cuno Güttler Fédération rhénane des caisses d’épargne et des banques de virement Rüdiger Heidebrecht Dr Kai-Andreas Otto Association des ONG allemandes de développement Franz Prebeck Comité économique Dr Michael Rabbow Président Dr Sascha Raabe Boehringer Ingelheim Député au Bundestag Jörn Rosenberg Ministère fédéral des Affaires étrangères Steffen Saebisch Werner Schempp Elke Kallenbach Fédération des villes et communes allemandes Chambre des métiers de Basse-Bavière Haut-Palatinat Dr Herbert Jakoby Ministère fédéral de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Protection des consommateurs Uwe Zimmermann Ulrich Post Association allemande de l’eau, de l’assainissement et des déchets Astrid Jakobs de Pádua Ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie Ministère fédéral de l’Intérieur Secrétaire d’État au ministère de l’Économie, des Transports et du Développement de Hesse Ministère des Affaires fédérales et européennes et des Médias du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie (depuis le 26.04.2013) Margitta Wülker-Mirbach Ministère d’État du Bade-Wurtemberg (depuis le 26.04.2013) Thimo V. Schmitt-Lord Bayer AG, Fondations Bayer Dr Wolfgang Schmitt-Wellbrock Ministère fédéral de la Justice (jusqu’au 03.05.2013) Jürgen Haase Volkswagen Coaching GmbH Renate Hornung-Draus Confédération des associations patronales allemandes (BDA) Birgit Klesper Deutsche Telekom AG Dr Bernd Kordes Fédération allemande des ingénieursconseil/Lahmeyer International GmbH Matthias Kühn Groupe Perfekta/société Carl Duisberg Dr Rainer Neumann Union centrale de l’artisanat allemand Ministère fédéral des Finances Dr Imme Martha Scholz Heiko Schwiderowski Hans-Georg Kauert Institut allemand de politique du développement Association des chambres de commerce et d‘industrie allemandes (DIHK) Stefan Sohm Jochen Voß Ministère fédéral de la Défense (depuis le 13.04.2012) Société Carl Duisberg (Carl Duisberg Gesellschaft) Christian Stertz Friedolin Strack Association des villes allemandes Ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche Fédération des industries allemandes (BDI) (depuis le 01.05.2013) Dr Oliver Liersch Barbara Susec Oliver Wieck Fédération des syndicats allemands – bureau confédéral (depuis le 16.04.2013) Fédération des industries allemandes (BDI) (jusqu’au 30.4.2013) Département de l’économie, de la technologie et de la recherche au sénat de Berlin Ute Koczy Députée au Bundestag Walter Leitermann Ancien secrétaire d’État au ministère de l’Économie, du Travail et des Transports de Basse-Saxe (jusqu’au 25.04.2013) 59 60 R a p p o rt d ’ e n t r e p r i s e 2 0 1 2 d e l a GI Z mentions légales Publié par Crédits photographiques Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH Rabat intérieur : plainpicture P. 2: en haut : Paul Hahn en bas, à gauche : Dirk Ostermeier en bas, à droite : Ten Brinke P. 4: Thomas Ecke P. 7: Karsten Thormaehlen P. 12: Dirk Ostermeier P. 13: à gauche : Markus Matzel en haut : Dirk Ostermeier en bas : GIZ / Sumi Teufel P. 14: Dirk Ostermeier P. 15: Dirk Ostermeier P. 16: Dirk Ostermeier P. 17: GIZ Afghanistan, projet d’alphabétisation de la police en bas, à gauche : Raymond Scholz P. 18: en haut : GIZ / Bella Monse en bas : GIZ P. 19: en haut : Asantys Systems GmbH en bas : GIZ / Horst Vogel P. 20: plainpicture P. 21: à gauche : shutterstock en haut : Florian Kopp en bas : plainpicture P. 22: Werner Ryke P. 23: à gauche : Thinkstock à droite : Martin Egbert P. 24: à gauche : shutterstock à droite : Uta Schmieder P. 25: en haut : Sascha Montag en bas : Samuel Goda P. 26: plainpicture P. 27: à gauche : Florian Kopp en haut : Dirk Ostermeier en bas : Guy P. 28: plainpicture P. 29: à gauche : GIZ / Roger Wolf à droite : Florian Kopp P. 30: à gauche : Martin Magunia à droite : dpa P. 31: en haut : Dirk Ostermeier en bas : Wolfgang Mueller P. 32: plainpicture Siège de la société Bonn et Eschborn Friedrich-Ebert-Allee 40 Dag-Hammarskjöld-Weg 1-5 65760 Eschborn 53113 Bonn AllemagneAllemagne T +49 61 96 79-0 T +49 228 44 60-0 F +49 61 96 79-11 15 F+49 228 44 60-17 66 [email protected] I www.giz.de Responsable : Dorothee Hutter, Directrice de la communication d’entreprise de la GIZ Conception graphique et maquette : Scheufele Hesse Eigler Kommunikationsagentur GmbH Conception thématique et direction de projet : Daniele Lovens, Jörg Hilger (GIZ) Lithographie : 607er Druckvorlagen GmbH Texte et rédaction : Jörg Hilger (GIZ), PFIFF – PresseFrauen In FrankFurt Conception de la maquette et production : Kerstin Nauth, Sumi Teufel (GIZ) Lectorat : textschrittmacher, Lübeck Traduction française : Maxime Boisset, Marie-Claude Gibert-Wasner, Bureau St-Jean ; Françoise Laleuf, Service linguistique de la GIZ Impression : AZ Druck und Datentechnik GmbH Papier : - Couverture : Arctic Volume White 300 g/m2, certifié FSC® - Partie intérieure : Arctic Volume White 115 g/m2, certifié FSC® Date de parution : Juin 2013 ISSN 1430-9645 P. 33: à gauche : shutterstock en centre : shutterstock à droite : plainpicture P. 34: plainpicture P. 35: à gauche : Markus Kirchgessner à droite : Corbis P. 36: à gauche : GIZ / Sumi Teufel à droite : plainpicture P. 37: en haut : Julie Platner en bas : Mohammed Chamali P. 38: Dirk Ostermeier P. 39: à gauche : shutterstock en haut : Dirk Ostermeier en bas : Getty Images P. 40: dpa P. 41: à gauche : Martin Rottenkolber à droite : GIZ / Carl Duisberg Centren, Thekla Ehling P. 42: à gauche : Thinkstock à droite : Dirk Ostermeier P. 43: en haut : GIZ / Asja Caspari en bas : Markus Kirchgessner P. 44: plainpicture P. 45: à gauche : Getty Images en haut : plainpicture en bas : shutterstock P. 46: plainpicture P. 47: à gauche : GIZ / Gabor Sasvari à droite : shutterstock P. 48: à gauche : Ursula Meissner à droite : GIZ / Gabor Sasvari P. 49: en haut : GIZ / Uwe Fricke en bas : shutterstock P. 55: Florian Kopp 61 T h è m e a n n u e l « D é v e l o p p e u r s d ’ av e n i r » Thème annuel «Développeurs d’avenir» Pour 2012 et 2013, le BMZ, la GIZ et la KfW ont adopté pour la première fois un thème phare commun : « Développeurs d’avenir ». Il met en lumière les défis actuels et les questions brûlantes de la coopération internationale. Il suscite des débats sur la manière de résoudre ensemble les problèmes d’ampleur mondiale et sur les approches novatrices qui paraissent prometteuses. Ces débats ont lieu lors de manifestations publiques organisées par le BMZ, la GIZ et la KfW. Inventer l’avenir ensemble. Pour lancer le thème annuel commun, la GIZ a organisé une manifestation le 22 mars 2012 dans sa représentation de Berlin. Plus de 300 invités y ont évoqué certains thèmes appelés à marquer la coopération internationale pour le développement durable : le changement climatique, l’approvisionnement énergétique et la sécurité alimentaire. Ils n’ont pas manqué de souligner que la paix et la sécurité comptaient parmi les défis les plus importants à l’échelle de la planète. Engagement fairbindet. La deuxième bourse de contact et d’information, intitulée « Engagement fairbindet », a attiré plus de 3 000 visiteurs le 25 mai 2012 dans le parc de l’ancienne chancellerie de Bonn, qui est devenue le siège du BMZ. Le ministère a organisé cette manifestation consacrée à la politique de développement avec la GIZ, la société Engagement Global gGmbH et la KfW. Europe et Rio+20. Le 11 juin 2012, à Bruxelles, une manifestation intitulée « Europe’s Run-up to Rio+20. Joining Forces for Sustainable Energy » a braqué les projecteurs sur les questions suivantes : que peut-on faire pour que les énergies renouvelables s’imposent au niveau mondial ? Quel est le rôle que les acteurs étatiques peuvent jouer dans ce processus ? Quel peut être l’apport de la coopération internationale ? L’énergie durable pour tous. Quel est le pourcentage de la population africaine qui aura accès à des systèmes énergétiques modernes en 2030 ? C’est la question étudiée par les visiteurs de la manifestation organisée le 3 décembre 2012 à Bonn. La présidente du directoire de la GIZ, Tanja Gönner, a souligné que l’Afrique avait surtout besoin d’un approvisionnement énergétique décentralisé afin d’atteindre les populations. Pour le compte du BMZ, du gouvernement néerlandais et d’autres gouvernements, la GIZ a réalisé en Afrique subsaharienne le partenariat énergétique « Energising Development », qui a déjà permis à 6,5 millions de personnes d’accéder à des foyers améliorés. Pour en savoir plus sur le thème annuel commun du BMZ, de la GIZ et de la KfW sur l’Internet : BMZ www.bmz.de > Mitmachen! (en allemand) GIZ www.giz.de/en > About GIZ > Spotlight of the year (en anglais) Kf W www.kfw.de > KfW Entwicklungsbank > Über uns > Das Jahresthema (en allemand) Bruxelles / Belgique La GIZ dans le monde Sarajevo / Bosnie-Herzég Podgorica / Mon Tirana Alger / Algérie Charlotte / USA Mexico / Mexique Bonn, Eschborn / Allemagne Rabat / Maroc Saint-Domingue / République dominicaine Tegucigalpa / Honduras Managua / Nicaragua San José / Costa Rica Panama / Panama T Nouakchott / Mauritanie Dakar / Sénégal Guatemala / Guatemala San Salvador / El Salvador Tunis Niamey / Niger Ouagadougou / Burkina Faso Abuja / Nigé Freetown / Sierra Leone Bamako / Mali Conakry / Guinée Cotonou/ Bénin Abidjan / Côte d’Ivoire Ya Accra / Ghana Lomé / Togo Bogotá / Colombie Quito / Équateur Lima / Pérou Brasília / Brésil La Paz / Bolivie Gab Pretoria / A Asunción / Paraguay Santiago / Chili Sites en Allemagne Sur cette mappemonde, les sites de la GIZ sont différenciés par la couleur des points : un point rouge indique les sites où la GIZ partage un bureau national de la coopération allemande au développement avec la KfW Entwicklungsbank et, éventuellement, avec d’autres organisations ; un point gris indique les autres sites où la GIZ est représentée par son propre bureau. La GIZ est également active dans de nombreux pays où elle ne possède pas de bureau et qui ne sont pas indiqués ici. Bureau de la GIZ dans le bureau national de la coopération allemande au développement Bureau de la GIZ La GIZ a son siège à Bonn et à Eschborn. Elle est également représentée dans 19 autres sites en Allemagne. Bonn Eschborn M e n t i o n s l é g a l e s / L a GI Z d a n s l e m o n d e Moscou / Fédération de Russie Almaty/ Kazakhstan Kiev / Ukraine Oulan-Bator / Mongolie Zagreb / Croatie Belgrade / Serbie govine Pristina / Kosovo nténégro Skopje / Macédoine / Albanie Ankara / Turquie Athènes / Grèce s / Tunisie Bichkek / Kirghizistan Tbilissi / Géorgie Tachkent / Ouzbékistan Bakou / Azerbaïdjan Erevan / Arménie Douchanbé / Tadjikistan Achgabat / Turkménistan Beyrouth / Liban Tripoli / Libye Amman / Jordanie Le Caire / Égypte Kaboul / Afghanistan Damas / Syrie Territoires palestiniens Islamabad / Pakistan New Delhi / Inde Riyad / Arabie saoudite Pékin /Rép. pop. de Chine Katmandou / Népal Abou Dhabi / Émirats arabes unis Dhaka / Bangladesh Hanoï / Vietnam Vientiane / Laos Sanaa / Yémen Bangkok / Thaïlande Phnom Penh / Cambodge N’Djamena / Tchad éria Addis-Abeba / Éthiopie Colombo / Sri Lanka aoundé / Cameroun Djouba / Soudan du Sud Kampala / Ouganda Nairobi / Kenya Bujumbura / Burundi Kinshasa / Rép. dém. du Congo Kigali / Rwanda Jakarta / Indonésie Dar-es-Salaam / Tanzanie Lusaka / Zambie Lilongwe / Malawi Harare / Zimbabwe Windhoek / Namibie borone / Botswana Afrique du Sud, Lesotho 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Antananarivo / Madagascar Maputo / Mozambique Düsseldorf Bad Honnef Sarrebruck Wiesbaden Mayence Francfortsur-le-Main Mannheim Stuttgart Feldafing Munich Brême 12 13 14 15 16 17 18 Kiel Hambourg Hanovre Schwerin Magdebourg Erfurt LeipzigZschortau 19 Berlin 12 15 13 11 19 14 16 18 1 17 2 4 5 3 6 7 8 10 9 Manille / Philippines 62 Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH Siège de la société Bonn et Eschborn Friedrich-Ebert-Allee 40 Dag-Hammarskjöld-Weg 1-5 53113 Bonn 65760 Eschborn AllemagneAllemagne T +49 228 44 60-0 T +49 61 96 79-0 F +49 228 44 60-17 66F +49 61 96 79-11 15 [email protected] I www.giz.de