Thème 4 : Les récepteurs mécaniques (B) - Aquarium

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Faites des sciences… au Sart Tilman !
du 13 au 19 mars 2006
LL9
Pas si bête que ça !
La vie animale tous sens en alerte
Aquarium-Muséum & Haute Ecole Mosane d'Enseignement
Supérieur
Thème 4 (sur 6):
Les récepteurs mécaniques (B) : toucher, mouvement, équilibre, …
chez les animaux
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Ce dossier a été réalisé par les étudiants en 1ère année de la Haute Ecole HEMES,
Section pédagogique de Huy
Virginie Delcave, Aline Jacques, Claire Delforge, Zoé Beaudry, Anne Etienne, Maxime
Beaufond, Aurore Legat
(février 2006 ; dans le cadre du cours de Sciences de J.-Cl. Dupont)
Pas si bête que ça ! La vie animale tous sens en alerte
Thème 4 (sur 6): les récepteurs mécaniques (B) :
toucher, mouvement, équilibre,
chez les animaux
Autres dossiers disponibles : Thème 1 : les systèmes nerveux ; thème 2 : les récepteurs de la lumière ;
thème 3 : les récepteurs mécaniques (A) : l’audition ; thème 5 : les récepteurs chimiques : le goût et
l’odorat ; thème 6 : les récepteurs électriques
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A. L Elephant
A.
Présentation :
Le terme d’éléphant regroupe à la fois les deux espèces actuellement vivantes : l’éléphant d’Afrique
ou loxodonta africana, et l’éléphant d’Asie ou indien ou Elephas maximus, et les quelque 500 autres
espèces regroupant les mêmes caractéristiques ( mammifères, sans poils et avec peau rugueuse, ayant
une trompe, et souvent, mais pas obligatoirement, des défenses ). De manière plus précise, les
éléphants sont une sous-catégorie du sous-ordre des proboscidiens qui regroupent les éléphants, les
mammouths, les mastodontes dont les caractéristiques communes sont essentiellement le port de la
trompe et d’éventuelles défenses.
L’éléphant est un pachyderme, ce qui veut signifie « peau épaisse ».
L’éléphant est le plus grand et le plus puissant animal terrestre, mais probablement aussi le plus doux,
menant une vie familiale paisible. En effet, les éléphants vivent en groupe et sont dirigés par une
femelle âgée. Certains troupeaux d’Afrique comptent jusqu’à une centaine d’éléphants. Les éléphants
d’Asie vivent en groupe de 15 à 30 sujets dirigés eux aussi par une femelle âgée.
L’éléphant d’Afrique habite la savane, la brousse, la forêt, les vallées fluviales et les régions semidésertiques du sud du Sahara. Il se distingue de l’éléphant d’Asie par les oreilles et les défenses qui
sont de plus grandes dimensions. Il a le front incliné et les deux « lèvres » à l’extrémité de la trompe,
alors que l’éléphant d’Asie n’en a qu’une.
Il n’y a en fait pas vraiment moyen de confondre l’un et l’autre, l’éléphant d’Afrique étant le plus
grand des deux.
Eléphant d’Afrique :
-
-
Ordre : proboscidiens : mammifère ongulé ( dont les doigts sont terminés par des sabots ), de
grande taille muni d’une trompe préhensible ( qui sert à prendre, à saisir ) et d’incisives
développées en défenses, tel que les éléphants actuels et les mastodontes, mammouths et
dinothériums fossiles.
Famille : éléphantidés
Genre et espèce : loxodonta africana, cette appellation scientifique vient du fait que ses dents
sont en losange…
Ainsi, l’éléphant d’Asie est plus petit que l’éléphant d’Afrique. Il est répandu dans une vaste région de
l’Asie méridionale habitant les forêts et les plaines herbeuses du Sri Lanka, de la Birmanie, de la
Thaïlande, de la Malaisie de Sumatra et du nord de Bornéo. L’aspect le plus impressionnant de cet
animal est son probascis ou trompe, qui est en fait un prolongement de son nez, puisqu’elle se termine
par des narines. L’extrémité de la trompe est munie d’une extension avec laquelle il peut manipuler
des petits objets, par exemple, ramasser des noix.
Les éléphants ont une faculté que très peu d’animaux possèdent. Pendant la saison sèche, les éléphants
cherchent l’eau sous le sable d’une rivière asséchée. Ils creusent avec leurs pieds, leurs défenses et la
trompe jusqu’à ce qu’ils l’aient trouvée.
De plus, l’éléphant est un bon nageur et laisse sa trompe hors de l’eau lorsqu’il prend un bain : celle-ci
lui sert de tuba !
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B.
Caractéristiques
Les oreilles leur servent d’éventail pour créer un courant d’air sur le corps de l’animal, ce qui leur est
très utile dans les régions où ils vivent.
Leur trompe leur sert à respirer ; ils l’utilisent également comme membre
supplémentaire pour ramasser de la nourriture, atteindre les hautes branches,
boire et s’asperger, …
Les pieds sont constitués d’une plante molle et rembourrée pour soutenir leur
énorme masse et avancer sans bruit, ce qui leur permet de se déplacer partout,
ou presque, et discrètement malgré leur gabarit.
Les éléphants ne disposent que de 4 dents fonctionnelles de 30 cm de long, une sur chaque demimâchoire. Ces dents, des molaires, tombent et repoussent en moyenne tous les 15 ans, elles peuvent
être remplacées 6 fois au cours de leu vie. Les dernières molaires apparaissent vers l’âge de 65 ans.
Quant à leurs défenses, il s’agit d’incisives allongées qui poussent en continu pendant toute la vie de
l’éléphant.
Mode de vie :
urs : les éléphants vivent en groupes familiaux ; mâles adultes solitaires. Les éléphants sont des
animaux sociaux unis par des liens familiaux si étroits qu’ils refusent de quitter un compagnon mort.
Ils «pleurent » sa mort et restent près de la « tombe » pendant plusieurs heures.
Les femelles et les éléphanteaux vivent en groupes familiaux, sous l’autorité d’une femelle mature,
plus âgée qui est parente avec tous les membres
du troupeau qu’elle dirige.
Les mâles sont chassés du troupeau vers l’âge de
14 ans et rejoignent alors un autre troupeau
d’adultes. Vers l’âge de 35 ans, ils deviennent
solitaires. L’éléphant vit jusqu’à 70-80 ans.
Lorsqu’ils se déplacent, les éléphants se suivent
en file indienne.
Cris : ils communiquent par des grondements
sourds, cris de colère en trompette. L’éléphant
barrit mais émet aussi des sons que l’homme ne peut entendre, on appelle ca des infrasons, mais que
les autres éléphants peuvent percevoir à 10 ou 20 km à la ronde !
La peau de l’éléphant forme des plis, où se logent de nombreux insectes, comme les tiques. Pour faire
sa toilette, l’éléphant se roule d’abord dans la boue d’une mare, puis il se roule dans la poussière ou se
saupoudre de la terre sèche avec sa trompe. Il se frotte ensuite sur une surface rugueuse. Enfin, il se
nettoie les oreilles avec sa trompe ou avec un « coton-tige » de brindilles et le nez avec ses défenses
ou une branche flexible.
Dimensions :
Hauteur : les mâles peuvent mesurer jusqu’à 3m au garrot. Les femelles quant à elles sont un peu plus
petites.
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Poids : les mâles peuvent peser jusqu’à 6 tonnes ; les femelles jusqu’à 4 tonnes.
Mais un éléphant d’Afrique peut aller jusqu’à mesurer 4 mètres de haut et peser jusqu’à 7 tonnes. Ses
oreilles peuvent mesurer 1,50 m. Elles servent à entendre mais aussi à la régulation thermique.
L’animal les agite pour refroidir le sang qui y circule. Il peut également les agiter en cas de danger.
L’éléphant d’Asie, aux oreilles plus petites, peut mesurer 3 mètres de haut et peser 5 tonnes.
Un éléphant marche à 5km/h et peut courir jusqu’à 40 km/h.
Alimentation :
Régime : il est uniquement végétarien et se nourri essentiellement d’herbes, de feuillage, de fruits, de
petites branches et rameaux, d’écorces, de racines… Un éléphant consomme de 200 à 300 k de
nourriture par jour. Il mange pendant 15 heures par jours, le matin, le soir et la nuit. Il boit 180 litres
d’eau.
Où qu’il vive, l’éléphant ne s’éloigne jamais d’un point d’eau pour boire et se baigner.
Reproduction :
Maturité sexuelle : 14 15 ans
Accouplement : toute l’année
Gestation : la femelle porte son bébé de 22 à 24 mois, pour l ‘éléphant
d’Afrique, et de 17 à 23 mois pour celui d’Asie.
Portée : normalement un seul éléphanteau. La femelle peut avoir un
petit tous les 4 ans, et 7 petits au maximum de sa vie.
A la naissance, le petit pèse 100 kg, il grossira alors d’1 kg par jour.
Le petit tètera pendant 3 ou 4 mois, mais avec sa bouche, pas avec sa trompe. Un petit orphelin sera
pris en charge par une autre femelle qui a un petit.
C.
A quoi sert la trompe ?
Mais tout d’abord, qu’est-ce que la trompe ?
La trompe est formée par le nez et la lèvre supérieure :
La trompe de l’éléphant est un prolongement du nez et de la lèvre
supérieure. Elle est autant un organe nasal que sensoriel et de
préhension
Elle sert à respirer, à sentir, à toucher et à attraper. L’éléphant peut la
courber, la tourner et l’enrouler.
La trompe de l’éléphant n’a pas d’os, mais un grand nombre de
muscles : elle compte environ 40 000 muscles. Grâce à cela, elle est
très puissante et souple. Elle est de plus, extrêmement sensible, surtout
au bout. Le grand éléphant lourd peut même ramasser un petit jouet
sur le sol.
L’éléphant utilise sa trompe en premier lieu pour amener à sa bouche
l’eau et la nourriture, mais ce n’est pas tout…
Avec sa trompe, il peut aussi s’asperger d’eau et de terre ; cela lui
permet de se rafraîchir ou de chasser les insectes gênants. La femelle
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utilise sa longue trompe pour diriger son jeune et le punir si c’est nécessaire.
Une trompe sert de main :
Une trompe peut, tout comme la main,
saisir les choses. Que ce soient des
pommes, des bananes ou des melons. La
trompe soulève ou fait rouler les objets.
Elle peut même déchirer quelque chose
en morceaux.
Une trompe a deux doigts :
On peut comparer l’extrémité pointue
d’une trompe aux doigts de la main. Ces
« doigts » peuvent saisir du pain, des
biscuits, mais aussi de plus petites choses
telles que des cacahuètes.
Une trompe sert d échelle :
Les éléphants aiment manger les jeunes
feuilles au sommet des arbres. Pour cela,
il leur suffit de lever leur trompe et
d’arracher les feuilles des branches. Ils
apprécient aussi l’herbe tendre au sol. En
enroulant leur longue trompe, ils en
arrachent de grosses touffes.
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Une trompe sert de douche :
Les éléphants adorent prendre des bains.
Ils aspirent d’abord l’eau dans leur
trompe et s’aspergent tout le corps. C’est
vraiment comme s’ils étaiant sous la
douche !
Une trompe sert de paille :
Les éléphants aspirent l’eau avec leur
trompe. Ils la versent ensuite dans leur
bouche, une quantité de plus ou moins
10 litres à chaque fois, et ce, une
vingtaine de fois. A chaque fois, ils
engloutissent un seau d’eau entier. Cela
semble très facile !
Une trompe sert de grattoir :
Les éléphants se grattent avec leur
trompe. Ils ne doivent donc demander de
l’aide à personne. Ils se grattent très
facilement la tête ou les oreilles.
Quelquefois, ils se servent d’une branche.
On se serre la trompe ?
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Les éléphants se servent de leur trompe pour
se toucher les uns les autres. C’est leur façon
de se dire bonjour. Il y en a d’autres, comme
par exemple, de glisser sa trompe dans la
bouche de son ami ou encore gratter son
arrière train.
Une trompe sert de grue :
Les éléphants sont très forts. Un éléphant
peut à lui seul déplacer un tronc d’arbre,
alors qu’il faudrait plusieurs hommes
pour le faire. Les éléphants sont faciles à
dresser et travaillent bien ensemble. Ils
savent empiler des troncs pour en faire un
tas.
La trompe, c est le nez :
La trompe est aussi utile pour l’éléphant que le sont les mains
l’homme. Mais elle est et reste avant tout le nez de l’éléphant.
trompe a deux narines. L’éléphant peut donc sentir et
quelquefois éternuer. Il lui arrive même d’avoir le nez qui
coule !
pour
Une
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B. Le cheval
Le système Nerveux :
a) Introduction :
Cette année le printemps des sciences s’est concentré sur le cerveau, c’est pourquoi il est nécessaire de
parler du système nerveux du cheval.
b) Développement :
Le système nerveux du cheval fonctionne comme une véritable installation électrique et va présider
l’activité de tous les organes et appareils. Il est présent dans tout le corps par les nerfs périphériques
(fils électriques) mais est regroupé pour une plus grande part de sa masse totale en une formation
centrale constituée par le cerveau (l’ordinateur) et la moelle épinière (le câble d’alimentation).
Son organisation est divisée en trois systèmes :
→ Le système nerveux sensoriel (les capteurs) recueille les informations sur l’état de
l’environnement et du milieu interne. Il les transmet par le réseau périphérique au système nerveux
central.
→Le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) coordonne les informations envoyées par
le système nerveux sensoriel, les confronte avec les données antérieurement acquises et conservées en
« mémoire ». Il décide alors des conduites à mener et les ordonne, toujours par l’intermédiaire du
réseau périphérique, au système nerveux moteur chargé d’en assurer la réalisation. Le tissu nerveux
(la matière conductrice) est composé d’une infinité de cellules de forme et de fonctions spéciales. Ce
sont les neurones.
§
Il existe plusieurs sortes de neurones :
-
Les neurones sensoriels (les capteurs) qui sont sensibles à un excitant
particulier venant de l’environnement ou des organes du corps.
-
Les neurones moteurs aboutissent aux muscles et transforment en action
physique les influx venus des centres nerveux.
-
Les neurones intermédiaires (ils sont les plus nombreux), ils forment les
circuits des centres nerveux de la moelle épinière et du cerveau. Ils
transmettent ou modifient l’influx nerveux ( le courant électrique)
provenant d’autres neurones, et réalisent toutes les fonctions opératoires
du système nerveux.
→ Le système nerveux végétatif est un système autonome, indépendant de la volonté. Il va régler et
assurer des fonctions essentielles comme la respiration, la digestion… Deux autres systèmes vont
l’aider à régler le fonctionnement de ces organes : le système sympathique et le système
parasympathique.
c) Autres acteurs du système nerveux :
Les dendrites sont les prolongements implantés sur le corps du neurone et constituent des
arborisations fines, courtes et régulières.
axone est une partie du corps du neurone, il est plus ou moins long et se termine également par une
arborisation.
La fibre nerveuse est constitué par l’axone entourée d’une enveloppe la protégeant, comme les fils
électriques protégés par une gaine isolante.
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Les nerfs, sont formés par la juxtaposition d’un grand nombre d’axones.
Les nerfs sont des organes de transmission donc unissant les centres nerveux à la périphérie.
Le pied du cheval
a) Introduction :
Le pied du cheval est l’une des parties les plus importante car il supporte tout le poids du cheval mais
c’est également dans celui-ci que se trouve les os responsable de l’équilibre du cheval : l’os
naviculaire, l’os du pied, la couronne... C’est grâce à eux que le cheval marche droit et ne vacille pas
latéralement. On peut donc dire que l’équilibre du cheval est du à un système mécanique qui se trouve
à l’intérieur de son sabot.
b) Développement :
Le pied du cheval est formé de deux parties :
- La partie intérieur, qui se trouve dans le sabot.
- La partie extérieur, c’est le sabot proprement dit (l’ongle).
1) Parties intérieures du pied :
Il y a trois os importants qui forment le squelette du pied :
→ os du pied (ou 3e phalange), c’est un os qui a la forme du pied c’est-à-dire arrondi comme le
sabot.
- Sa face est rugueuse et percée d’un grand nombre d’ouvertures par où
pénètrent des vaisseaux sanguins et des nerfs.
- C’est sur le bord supérieur de cet os que s’attachent le tendon extenseur
des phalanges. De chaque côté s’attachent également les ligaments
latéraux antérieurs de l’articulation du pied.
- La face inférieur ou plantaire de l’os est creusée en forme de voûte
concave, en arrière vient s’attacher solidement le tendon fléchisseur.
- Sa face supérieur lisse et allongée d’un côté à l’autre, forme la surface
articulaire. Elle est divisée en deux séparée par une nervure qui empêche
les mouvements latéraux, et où vient se placer l’os de la couronne.
- Aux extrémités postérieures de l’os du pied, sur les ailerons de l’os du
pied plus précisément, sont attachés les fibro-cartillages latéraux.
→
os naviculaire (ou petit sésamoïde) petit os qui ressemble à une navette de tisserand.
- Il est accolé en arrière de l’os du pied pour augmenter sa surface articulaire.
- Il sert de poulie de renvoi sur laquelle glisse le tendon fléchisseur du pied.
- Il empêche les mouvements latéraux dans le pied par sa forme allongée
transversalement.
- Ses extrémités mousses donnent attache aux ligaments latéraux postérieurs de
l’articulation du pied que cet os naviculaire aide à former.
→ os de la couronne (ou 2e phalange) os qui se loge dans la face supérieur lisse de l’os du pied,
cet os a une forme cubique.
- Sa partie inférieur uniquement se trouve dans la boîte cornée (sabot).
- Sa face inférieur glisse sur les faces supérieures de l’os du pied et de l’os
naviculaire.
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Autres composantes de la partie intérieur du pied :
→ Les ligaments : ils sont au nombre de cinq pour unir les os entre-eux :
- Un ligament interosseux : reliant l’os du pied à l’os naviculaire
- Deux ligaments latéraux antérieurs : reliant l’os du pied à l’os de la
couronne
- Deux ligaments latéraux postérieurs : reliant les trois os entre-eux.
Un ligament c’est un lien court et inextensibles, il est très fort et insérés très solidement sur les os. Par
le fait qu’il est inextensible et par la configuration des surfaces articulaires, les mouvements latéraux
de l’articulation du pied sont limités.
→ Des tendons : ils sont au nombre de deux :
- Le tendon antérieur ou extenseur : prend attache à l’os du pied.
- Le tendon postérieur ou fléchisseur : prend attache à l’arrière de l’os du
pied.
Un tendon est un lien inextensible et très fort, ils s’élargissent avant de s’attacher à l’os du pied pour
augmenter la solidité d’insertion. Les tendons transmettent à l’os du pied les tractions résultant de la
contraction des muscles auxquels ils font suite.
→ articulation du pied : formée par la réunion des trois os du pied, par les cinq ligaments et les
deux tendons.
C’est une charnière permettant de larges mouvements de flexion (fermeture) et d’extension
(ouverture), mais dont les mouvements de latéralité sont très peu développés par suite de la
conformation allongée transversalement des surfaces articulaires des os et de l’inextensibilité des
ligaments.
Une membrane dite synoviale articulaire enveloppe toutes les surfaces osseuses en contact. Cette
membrane forme une cavité entièrement close et sécrète une substance huileuse : la synovie
articulaire. Cette synovie articulaire facilite le glissement des surfaces en contact.
Les tendons glissent dans leur gaine grâce à la synovie tendineuse sécrétée par la synoviale
tendineuse.
2) Parties extérieures du pied :
La partie extérieur du pied est essentiellement constituée de la boîte cornée appelé aussi sabot. La
boîte cornée est produite par une partie veloutée du pied de chair ; c’est la continuation de l’épiderme
sous la corne. La boîte cornée présente une face interne pariétale et plantaire et une face externe
pariétale et plantaire.
3) Fonction nerveuse du pied :
Le pied de corne (l’ongle) n’est pas sensible, en revanche le pied de chair est très sensible. Le cheval
perçoit parfaitement avec ses pieds la nature du sol sur lequel il marche (le cheval qui marche sur du
verglas ralentit).
4) Fonctions mécaniques, les pressions :
→ Origine des pressions : La charge que les pieds reçoivent dépend de la masse du cheval et de la
charge qu’il transporte. Ajouter pendant la traction la charge résultant de l’effort de démarrage ou
d’impulsion déterminent une pression considérable.
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→ Répartition du poids du corps entre les quatre membres : Les pieds de devant supportent plus
de poids que ceux de derrière car ils sont plus prés du centre de gravité. Cette charge plus forte sur les
pieds antérieurs explique leur développement plus prononcé que celui des postérieurs. Les membres
de devant rectilignes dans leur construction sont fait pour porter le corps, ceux de derrière brisés, sont
disposés pour pousser le corps en avant.
5) La ferrure :
La ferrure a pour but de préserver le pied des chocs sur le sol et de conserver le bon aplomb (appuis)
du pied. Le fer est en quelque sorte pour le cheval sa chaussure. Dans les pâturages , l’usure du pied
d’un cheval est proportionnelle à la pousse de la corne mais lorsque le cheval travail l’usure de la
corne s’accélère. Il faut donc protéger le pied du cheval par une ferrure.
Le fer est généralement en métal ou en aluminium pour les chevaux de courses, ou en plastique pour
les fers orthopédiques.
Le fer est appliqué par le maréchal-ferrant qui utilise différents outils.
La largeur du fer correspond à la largeur du pied, pour le cheval les numéros de pointures vont de 28 à
48. Le maréchal-ferrant peut fabriquer lui-même ses fer ou alors utiliser des fers fabriqués en usine.
Les fers de devant (antérieurs) sont de forme arrondie, presque aussi larges que longs. Les fers de
derrière (postérieur) sont de forme plus ovale, plus épais et couvre plus le sabot.
Le fer se change en fonction de la pousse de la corne du cheval.
c) Schéma :
Le squelette du cheval :
a) Développement :
Le squelette est la charpente osseuse du cheval. Les os du cheval sont formés de tissus vivants :
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→ Le périoste : tissus de fibres riche en vaisseaux sanguins qui recouvre l’os et assure sa croissance
en épaisseur.
→ Le canal médullaire : Ce canal contient la moelle.
→ Le cartilage médullaire : recouvre les extrémités et assure la croissance de l’os en longueur.
On distingue dans le squelette du cheval :
→ Les os longs : membres,…
→ Les os courts : vertèbres, carpes, tarses…
→ Les os plats : scapulum…
Les différentes parties du squelette du cheval :
→ Le rachis (colonne vertébrale), il est constitué de vertèbres séparées par des disques, qui donnent
de la souplesse à la colonne vertébrale . C’est lui qui transmet l’impulsion issue des membres
postérieurs.
→ Les sept vertèbres cervicales (encolure), elles sont mobiles, les deux première, l’Atlas et l’Axis
sont articulées comme des rotules.
→ Les 18 vertèbres dorsales, portent les côtes. Ce segment présente peu de souplesse.
→ Les six vertèbres lombaires (rein) sont reliées au dos par des muscles puissants.
→ Les cinq vertèbres sacrées (au niveau de la croupe) sont soudées entre elles et forment le sacrum.
→ Les 15-18 vertèbres coccygiennes, sont très mobiles. Elles forment le couard, partie rigide de la
queue.
→ Les deux ceintures : les membres sont liés à la colonne vertébrale par la ceinture scapulaire (au
niveau des épaules), pour les antérieur et par la ceinture pelvienne (au niveau des hanches), pour les
postérieurs.
→ Les extrémités des membres ainsi que de la tête, interviennent dans la locomotion et dans
l’équilibre du cheval. L’os naviculaire
sert de poulie de transmission au tendon
perforant.
La plupart des os sont en relation entre
eux à travers un « bain articulaire »
(liquide synovial), maintenu par une
enveloppe étanche (capsule articulaire).
C’est ce que l’on appelle les
articulations. Ainsi, la plupart des os
peuvent être mis en mouvement les uns
par rapport aux autres. Les articulations
assurent la mobilités des os entre-eux.
Le surfaces articulaires sont recouvertes
de cartilage lisse, lubrifié par la synovie.
L’ensemble est enfermé dans une
capsule articulaire souple faite de
ligaments.
Les tendons et les ligaments contribuent
aux mouvements reliant les os entre eux.
Les muscles du cheval :
a) Développement :
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Les muscles sont les moteurs du mouvement. Un muscle est une structure molle constituée d’un
ensemble de fibres, qui agit, par contraction ou extension ; sur la mise en mouvement de la plupart des
os entre eux et bien évidemment du corps en général. Les muscles sont reliés aux os soit directement ,
soit par l’intermédiaire des tendons.
Il existe plusieurs types de muscles :
→ Les muscles striés ou squelettiques, ils sont animés par la volonté du cheval c’est-à-dire que leur
contraction est volontaire, le cheval est responsable du mouvement.
→ Les muscles lisses ou viscéraux, ils agissent par réflexe, de manière inconsciente, involontaire,
indépendamment de la volonté du cheval, ils assurent le fonctionnement interne du corps.
→ Le muscle cardiaque (myocarde), ce muscle est une exception pisque c’est un muscle à la foi
viscéral et strié. Sa contraction est involontaire, inconsciente et automatique. Le rythme cardiaque
varie en fonction de l’effort, de l’état de santé, de la température extérieur…
Il existe cinq grands groupes de muscles moteurs :
→ Les muscles extenseurs ou releveurs, qui ont pour effet d’ouvrir les angles articulaires.
→ Les muscles fléchisseurs ou abaisseur, qui ont pour effet de fermer les angles articulaires.
→ Les muscles abducteurs, qui écartent un segment de l’axe du corps.
→ Les muscles adducteurs, qui ramènent une segment vers l’axe du corps.
→ Les muscles rotateurs, qui font pivoter un segment par rapport à l’axe du corps ou par rapport à luimême, ils permettent de légers déplacement circulaires.
Les muscles agissent le plus souvent par groupes, en combinant leurs actions. Ainsi, les extenseurs se
laissent étirer lorsque les fléchisseurs se contractent, et inversement.
Par ailleurs, certains groupes musculaires peuvent fonctionner ensemble, on dira qu’ils sont agonistes
ou congénères car ils agissent dans le même sens . Lorsque des muscles ne peuvent fonctionner
ensembles, ou lorsque le fonctionnement de certains muscles altère la qualité du résultat escompté, on
dira que ces muscles sont antagonistes, car ils agissent en sens opposé.
Quant au muscle peaucier il frémit par réflexe pour éloigner les insectes.
IL faut savoir qu’un muscle qui travaille se développe, s’assouplit, et améliore ses performances. Il a
besoin d’oxygène pour travailler.
En cas de fatigue ou de manque d’oxygène, il se tétanise et perd toute sa souplesse.
appareil respiratoire du cheval :
a) Développement :
L’appareil respiratoire du cheval comprend une partie extra-thoracique (le nez, le pharynx et la
trachée) et une partie intra-thoracique (les bronche, les bronchioles et les alvéoles dont l’ensemble
constitue le poumon).
→ Les ailes du nez, de charpente cartilagineuse, servent au passage de l’aire dans les cavités nasales.
Le rejet des liquides se fait uniquement par le nez, jamais par la bouche.
→ Le pharynx, est le carrefour commun à l’ sophage et au larynx.
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→ Le larynx, il conduit à la charpente cartilagineuse, tapissé par une muqueuse à laquelle sont
adjointes les cordes vocales, fixées par leur extrémité supérieure au cartilage aryténoïde et accolées à
deux cul-de-sac : les ventricules laryngiens. L’air inspiré passe dans la trachée en franchissant le
larynx, sans bruit si les cordes vocales ont bien tendues, si les ventricules s’obturent parfaitement et si
les aryténoïde se soulève totalement.
→ Trachée, c’est un long tube composé d’anneaux cartilagineux, placé au bord inférieur de
l’encolure en avant de l’ sophage.
→ Bronches et bronchioles : la trachée se divise, à l’entrée de la poitrine en deux bronches qui vont
distribuer l’air inspiré aux poumons par l’intermédiaire de divisions multiples qui sont les bronchioles.
→ Poumon : les poumons du cheval sont de constitution semblable à ceux de tous les mammifères.
Tapissés par la plèvre et suspendu à la colonne vertébrale par le médiastin, ils occupent avec le c ur
la cage thoracique. Leur capacité est d’environ 12L
→ Rythme respiratoire du cheval :
-
Repos : 10-12 mouvements/minute
-
Au pas : 18 mouvements/minute
-
Après 5 minutes de trot : 52 mouvement/minute
-
Après 5 minutes de galop de chasse : 70 mouvement/minute
appareil circulatoire du cheval :
a) Développement :
L’appareil circulatoire du cheval comporte :
-
le c ur
-
les veines et les artères
Le c ur chez le cheval de taille moyenne, est de 26 cm de diamètre et pèse environ 3 kg. Il est situé
dans la partie antérieur de la poitrine, recouvert en partie par les poumons.
Les veines et les artères : les veines amènent le sang vers le c ur et les artères transportent le sang
vers la périphérie. Les artères et les veines volumineuse au voisinage du c ur diminuent au fur et à
mesure qu’elles se divisent à l’infini dans les divers organes et tissus jusqu’à prendre le nom de
capillaires .
→ Le schéma de la circulation :
Le muscle cardiaque se contracte pour se vider de son contenu (systole), il se relâche pour que ses
cavités se remplissent (diastole).
Du ventricule gauche, par l’aorte et les artères, le sang rouge est chassé dans les capillaires des
différentes parties de l’organisme où il se transforme en sang noir : celui-si est amené par les veines et
le veine cave supérieure dans l’oreillette droite, puis dans le ventricule droit qui par l’artère
pulmonaire, le chasse dans le poumon, où en se débarrassant de l’acide carbonique et en se chargeant
d’oxygène, il se transforme en sang rouge puis revient par la veine pulmonaire dans l’oreillette gauche
et le ventricule droit. Et le cycle recommence.
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Le système digestif du cheval :
Le système digestif du cheval c’est un long tube qui transporte les aliments de la bouche jusqu’à
l’anus. Au cours de ce trajet, les aliments sont dégradés et absorbé par le sang.
L’appareil digestif comprend : la bouche, le pharynx, l’ sophage, l’estomac, le foie, l’intestin grêle, le
gros intestin et le cæcum :
→ La bouche : le cheval utilise ses lèvres pour ramasser les grains ou ses dents pour couper l’herbe.
Les molaires lui servent à broyer les aliments en petites particules. Le cheval mange lentement et
mâche longtemps sa nourriture mais ce n’est pas un ruminant. La langue sert à la fois à envoyer les
bouchées vers l’ sophage et à aspirer l’eau comme une pompe.
→ Le pharynx : c’est le carrefour entre le système respiratoire et le système digestif. Le voile du
palais agit comme une trappe qui empêche aussi bien l’air que l’eau ou la nourriture de retourner dans
la bouche . C’est à cause de ce voile que le cheval ne peut pas respirer par la bouche.
→
sophage : c’est un simple tube qui traverse le thorax pour transporter la nourriture jusque dans
l’estomac. Il est activé par des muscles qui poussent la nourriture à sens unique vers l’intérieur. Il fait
un angle aigu avec l’estomac et en est séparé par un puissant sphincter qui interdit le plus souvent les
vomissement.
→ estomac : Le cheval a un petit estomac. Cet estomac digère mieux lorsqu’il n’est pas
complètement plein.
→ Le foie : il sert à filtrer le sang qui vient de se charger en nourriture au contact du tube digestif. Il
est situé en avant et en haut de la cavité abdominale. Il régule les différents nutriments apportés par
l’alimentation.
→
intestin grêle : c’est un long tube de plus ou moins 25 m qui est divisé en 3 segments :
-
Le duodénum
-
Le jéjunum
-
L’iléon
C’est au niveau de l’intestin grêle que se déversent les sécrétions du pancréas et du foie (le cheval ne
possède pas de vésicule biliaire).
→ Le gros intestin : il retient les aliments très longtemps. Il joue le rôle d’une véritable cuve de
fermentation. Il se compose de 4 parties :
-
Le cæcum : il est long d’environ 1m et s’étend dans le flanc du cheval.
Son volume est de 30 à 35 l.
-
Le colon : il mesure de 6 à 8 m et son volume peut atteindre 96l.
-
Le petit colon : il forme les crottins.
-
Le rectum : c’est un tuyau d’évacuation des crottins. Il ne mesure que
30 cm.
C. Le poisson
17
I.
Introduction
Les poissons constituent plus de la moitié du nombre total des vertébrés actuels.
On les appelle vertébrés essentiellement parce qu’ils possèdent une colonne vertébrale.
Chez les poissons, nous pouvons distinguer plusieurs classes :
• Les Agnathes
• Placodermes
• Les Chondrichthyens
• Les Ostéichthyens
• Les Amphibiens
Voici un schéma pour mieux comprendre :
La classe des Agnathes :
Les plus anciens fossiles vertébrés proviennent de créatures sans mâchoires appelées agnathes
dont faisaient partie les Ostracodermes des animaux pisciformes qui étaient recouverts d’une
armure de plaques osseuses. Les agnathes ont une bouche qui se résume à une ventouse ronde.
Leur peau lisse et visqueuse est dépourvue d’écailles. Ils n’ont pratiquement pas de nageoires ou
une nageoire dorsale rudimentaire.
La classe des Placodermes :
Les agnathes ont cédé une grande partie de leur place à des poissons porteurs d’une armure : les
Placodermes. Les placodermes pouvaient nager facilement parce qu’ils possédaient des nageoires
18
appariées. Ils avaient également une bouche pourvue de mâchoires qui n’était pas qu’un simple
orifice fixe servant à râper et à ramasser des sédiments.
La classe des chondrichthyens :
Les requins et leurs proches parents sont des poissons cartilagineux. Les mâchoires et les
nageoires apparues chez les Placodermes sont bien développées chez les poissons cartilagineux.
Les requins et les raies sont les groupes les plus diversifiés et les plus répandus de cette classe qui
compte plus ou moins 750 espèces. Contrairement aux agnathes, les requins, les roussettes et les
raies sont pourvus de mâchoires d’où leur nom de Gnathostomes. Le squelette est fait de cartilage,
ce qui les distingue des poissons osseux. Ils se caractérisent également par des écailles dentiformes
extrêmement dures et par l’absence de vessie natatoire.
Divers poissons cartilagineux :
1. Le requin pèlerin
2. La raie bouclée
3. Le requin-marteau halicorne
4. Le requin tigre
La classe des Ostéichthyens :
De toutes les classes des vertébrés, cette classe composée de poissons osseux est celle qui compte
le plus grand nombre d’individus et d’espèces (près de 30 000). Ces poissons pullulent dans les
mers et presque dans tous les plans d’eau douce. D’ailleurs la plupart des poissons que nous
connaissons appartiennent aux ostéichthyens.
Contrairement aux poissons cartilagineux, les poissons osseux possèdent un squelette dont la
structure est renforcée par une matrice qui contient du phosphore et du calcium. Leur peau est
souvent recouverte d’écailles osseuses plates tandis que la peau des requins est recouverte
d’écailles dont la composition ressemble à celle de leurs dents. La viscosité de la peau des
poissons osseux est due à des glandes cutanées qui sécrètent un mucus. Cette adaptation réduit la
friction pendant les déplacements. Les poissons osseux ont en commun avec les requins l’organe
sensoriel de la ligne latéral, composé d’une rangée de minuscules dépressions bien visibles de
chaque côté du corps, et au fond desquelles se trouvent des récepteurs sensible à la pression.
La respiration des poissons osseux est assurée par quatre ou cinq paires de branchies situées dans
des cavités recouvertes d’une plaque ossifiée appelée opercule. L’eau entre par la bouche, passe
par le pharynx et traverse les branchies, d’où elle est expulsée par le mouvement de l’opercule et
les contractions des muscles qui se trouvent dans les cavités branchiales. De cette façon les
poissons osseux peuvent respirer même lorsqu’ils sont immobiles
Autre adaptation importante dont ne bénéficient pas les requins et qui est venue améliorer le sort
de la plupart des poissons osseux : la vessie natatoire, une poche d’air qui permet au poisson de
modifier à sa guise se flottabilité. Par un mécanisme d’échanges gazeux entre le sang et la vessie
natatoire, le poisson peut régler sa masse volumique. Ainsi, contrairement aux requins, de
nombreux poissons osseux peuvent demeurer en position quasi stationnaire et réduire au minimum
leurs dépenses énergétiques.
19
Divers poissons osseux :
1. L’hippocampe du pacifique
2. Le poisson-pêcheur
3. Le poisson-mandarin
4. La rascasse volante
5. L’esturgeon commun
II.
L anatomie du poisson
Le poisson est constitué d’un ensemble répété de vertèbres et de muscles segmentés qui lui permettent
de se propulser en déplaçant son corps d'un côté à l'autre. Il existe une grande diversité de formes et de
particularités anatomiques chez les poissons, des anguilles à l'aspect de serpent aux tétrodons en forme
de
globe,
en
passant
par
les
poissons
plats,
comme
la
sole.
Les différentes espèces de poissons présentent également des variations extrêmes en taille, en
coloration,…
1.
Les nageoires
20
Suivant les espèces, les poissons n'ont pas toujours le même nombre de nageoires et celles-ci ont pour
la plupart une utilité précise. Les nageoires sont mobiles. Elles servent au déplacement, aux
man uvres et à la stabilisation du poisson, et pour certaines espèces, comme organes reproducteurs,
voire de défense. ). Les nageoires sont reliées à des muscles leur permettant d'être repliées ou
déployées.
•
•
•
•
•
La nageoire dorsale : elle est en une ou deux parties souvent érectiles, constituées de rayons durs
ou mous, associées éventuellement à une nageoire adipeuse (faite de tissus graisseux), elle permet
d'éviter l'effet de roulis, et surtout la stabilisation avec les nageoires pectorales. Il s'agit aussi d'un
organe de défense et de parade chez certaines espèces.
La nageoire anale : elle est située entre l'anus et la nageoire caudale, elle fait office de
stabilisateur. La nageoire anale des males vivipares est transformée en organe reproducteur appelé
gonopode
La nageoire caudale : elle sert de propulsion avec le pédoncule caudale et également à la direction
car elle fait l’effet d’un gouvernail.
La nageoire pelvienne ou ventrale : elle sert très souvent à explorer (fouilles des fonds) ou à
manipuler des éléments extérieurs (graviers, végétaux, ...). Les nageoires pelviennes sont
indépendantes de l'ensemble du squelette et peuvent être situées vers le milieu du ventre, on parle
alors de pelviennes abdominales ou juste en dessous des pectorales, elles se nomment alors
pelviennes thoraciques ; enfin, si elles sont placées sous la gorge, ce sont les pelviennes jugulaires.
Les nageoires pelviennes, qui correspondent aux membres inférieurs, sont toujours insérées à la
face inférieure.
La nageoire pectorale : Ces nageoires permettent au poisson de tourner, de freiner et de ventiler les
oeufs lors de la reproduction. Elle fait un effet de balancier. Elle sert de stabilisateur avec la
nageoire dorsale. Les nageoires pectorales sont toujours situées sur les flancs et correspondent aux
membres antérieurs.
è Plusieurs éléments entrent en compte dans la pratique de nage du poisson non seulement les
nageoires pour la propulsion, la stabilisation et la direction mais aussi la vessie natatoire et al forme du
poisson.
2.
Le squelette
21
Les écailles d'un poisson constituent son squelette dermique. Le squelette interne osseux de la plupart
des poissons se compose d'un crâne, portant les mâchoires, d'une colonne vertébrale, de côtes et d'une
série d'os qui soutiennent les nageoires. De petits os sont souvent répartis dans les muscles: ce sont les
arêtes. Les requins et les autres poissons cartilagineux ont un squelette interne constitué de cartilage
imprégné de calcium. Chez les poissons osseux primitifs tels que l'esturgeon, le squelette est
largement cartilagineux et non entièrement osseux.
3.
les muscles
Les principaux muscles du corps d'un poisson sont disposés sur les côtés, le long du tronc et de la
queue. La plus grande masse musculaire court le long du dos, de chaque côté de la moelle épinière.
Elle se compose d'une série de segments emboîtés. Lors de la nage ordinaire, la contraction successive
des segments musculaires d'avant en arrière et alternativement de chaque côté donne à l'ensemble du
corps (et surtout à la nageoire caudale) un mouvement d'ondulation. De petits muscles commandent
les mouvements de la bouche, des branchies, des nageoires et des yeux.
4.
Les écailles
Elles protègent le poisson et l'aide à l'hydrodynamisme, elles font parties intégrantes du corps du
poisson car elles sont fixées directement sur le derme. Les écailles sont des plaques osseuses ou
cornées disposées en rangées chevauchantes, l'extrémité arrière libre d'une écaille recouvrant
l'extrémité avant attachée de l'écaille située derrière elle. Chez un certain nombre d'espèces, les
écailles sont épaissies et forment de véritables plaques osseuses. Chez d'autres, en revanche, elles sont
menues (anguilles), ou pratiquement absentes (poissons-chats).
Il existe différents types d’écailles :
•
•
Les écailles placoïdes : Ce sont les plus importantes. Les écailles placoïdes des poissons
cartilagineux sont formées de dentine (comme les dents) et d'émail
Les écailles ganoïdes : Les écailles ganoïdes des poissons osseux les plus évolués sont fines et
chevauchantes: elles sont dites élasmoïdes et se divisent en un type cycloïde, presque rond avec
des bords émoussés, et un type cténoïde, également rond mais dont des bords externes sont
découpés en dents de scie ou de peigne. La couche épidermique du corps contient des cellules
pigmentées qui donnent au poisson sa couleur. Dans la couche épidermique se trouvent également
22
des cellules sécrétant un mucus couvrant l'ensemble du corps qui permet un déplacement plus
efficace (et rend les poissons glissants au toucher).
5.
•
La tête
La bouche : Comme tout le reste du corps, la bouche est en fonction des besoins alimentaire du
poisson, on reconnaît aussi leur façon de se nourrir grâce à la forme de celle-ci. Bouche pointu des
poissons marins qui attrapent leurs proies dans les infractuosités du corail, bouche en position
supérieure pour les espèces qui se nourrissent en surface, bouche en position terminale ou droite
pour les poissons se nourrissant en pleine eau, et bouche inférieure pour les poissons de fond. Les
poissons carnivores ont une bouche grande et munie de petites dents pointues dirigées en arrière
pour retenir les proies, les omnivores et herbivores ont une plus petite bouche avec des petites
dents aplaties.
Positions de la bouche :
A: Bouche tournée vers le haut (bouche supérieure): poissons se nourrissant principalement à la
surface.
B: Bouche terminale: poissons se nourrissant principalement de proies vivantes.
C: Bouche placée sous la tête (bouche inférieure): poissons se nourrissant principalement d'algues et
de déchets multiples enfouis dans le sol.
•
Les yeux :Les yeux des poissons ne sont pas très développés, outre un très large champs de vision
(280°), ils ne voient pas très loin (moins de 50 cm), Ils ont de plus une vision bidirectionnel, ils
distinguent les couleurs et sont très sensibles aux variations lumineuses. Ils ne possèdent pas de
paupières. La vue des poissons est complétée par la ligne latérale. Les yeux ont un cristallin
presque sphérique et une cornée aplatie. L'ensemble du cristallin se déplace vers la rétine ou
s'éloigne de celle-ci afin de permettre l'accommodation visuelle à différentes distances. Les yeux
23
de certains poissons vivants dans l'obscurité totale des eaux souterraines sont rudimentaires ou
absents.
•
•
•
•
•
6.
Les opercules : l’opercule a pour fonction de protéger et de faire circuler l’eau dans les branchies
grâce à un mouvement régulier et continuel.
Les narines : même si les poissons ne respirent pas de la même façon que nous, ils possèdent des
narines, deux et parfois quatre chez certaines espèces, celles-ci lui servent uniquement pour
l'odorat, à savoir que l'odorat est beaucoup plus développé chez le poisson que chez l'homme.
Lorsqu'un poisson d'un banc se fait attaquer, il secrète des phéromones, l'odorat "dit olfactif"
relativement sensible des autres poissons du banc permet de sentir cette phéromone de la peur.
Le cerveau : le cerveau des poissons est très simple, il est formé d’un grand cervelet, d’une paire
de lobes optiques, d’un petit cerveau proprement dit et d’un bulbe rachidien. Les poissons ne se
souviennent pas d'un passage de leur vie, ils n'ont pas de mémoire.
Les barbillons : Tous les poissons de fond possèdent des barbillons munis de pastilles gustatives,
ces organes leurs servent à détecter la nourriture, dans les eaux troubles ou sombres. Les
barbillons remplacent même leur vue.
L’audition : L'audition des poissons se fait sans l'aide d'oreilles externes. Les vibrations sonores
sont transmises par les os du crâne à une oreille interne contenant trois canaux semi-circulaires
(organes sensoriels intervenant dans la perception de l'équilibre).
L’appareil digestif
L'appareil digestif d'un poisson comporte habituellement une bouche munie d'une ou plusieurs
rangées de dents, un pharynx, un sophage, un estomac et un intestin terminé par un orifice anal.
Les organes annexes de l'appareil digestif ne sont pas présents chez toutes les espèces. Cependant,
tous
les
poissons
ont
un
pancréas
et
un
foie.
7.
l’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire des poissons cartilagineux consiste en une série de fentes, les fentes
branchiales, qui s'ouvrent de chaque côté, à l'arrière de la tête, et conduisent chacune à une
branchie. Chez les poissons osseux, les branchies s'ouvrent, de chaque côté, dans une cavité
unique recouverte par un os, l'opercule, laissant une ouverture postérieure appelée couramment
l'ouïe. Les branchies ont une forme de feuilles minces ou de filaments, à travers lesquels le sang
24
circule. Pour respirer, le poisson absorbe de l'eau par la bouche et l'expulse à travers les branchies :
l'oxygène dissous passe à travers les membranes des branchies dans le sang et le dioxyde de
carbone passe du sang dans l'eau. Quelques espèces, comme les dipneustes, peuvent également
respirer l'air du milieu extérieur à l'aide de poumons bien développés.
8.
La vessie natatoire
La vessie natatoire ou vessie gazeuse est un organe important car elle permet aux poissons de se
stabiliser à un niveau donné, elle lui permet aussi de plonger en profondeur ou de remonter en surface,
en fait elle régule sa flottaison. C'est une cavité qui s'ouvre en arrière de l'appareil digestif et se
remplit d'oxygène et d'azote extraits du sang. La fonction principale de cet organe est d'adapter le
poisson aux variations de la pression de l'eau à différentes profondeurs.
9.
L’appareil circulatoire
L'appareil circulatoire de la plupart des poissons est simple et consiste en un c ur à deux cavités, qui
envoie le sang à travers les branchies, puis vers la tête et le reste du corps via une artère principale
située sous la colonne vertébrale. La vitesse de circulation du sang est moins élevée chez les poissons
que chez les autres vertébrés.
III.
La reproduction
•
La plupart des poissons de nos rivières sont ovipares, c’est-à-dire, qu’ils pondent des oeufs.
Les ovules sont fécondés par le sperme du mâle en dehors du corps de la femelle. La femelle peut
produire un nombre prodigieux d'oeufs. Les aloses (poissons de mer et d’eau douce, voisin de la
sardine), entreprennent de remarquables migrations pour retourner se reproduire dans le ruisseau
de leur naissance. En général, les oeufs sont abandonnés par leurs géniteurs, mais certains parents
(comme chez les épinoches) protègent leurs oeufs et leurs petits. Parfois, les alevins (jeunes
poissons destinés au repeuplement des rivières) se mettent à l'abri dans la bouche d'un des parents
si des prédateurs les menacent.
•
Les poissons dits vivipares ont une fécondation interne, c’est-à-dire, que le sperme du mâle qui
possède un gonopode pénètre dans les voies génitales de la femelle et ils donnent naissance à des
jeunes dont le développement a eu lieu au sein de l'organisme maternel. Il existe divers systèmes
par lesquels les nutriments passent de la mère aux embryons, et certains évoquent un placenta de
mammifère.
•
Les phases de la reproduction :
En général, 5 phases vont se succéder. Au fil de celles-ci, l' uf puis l'alevin vont devenir des
proies faciles. Seulement une très faible proportion arrivera à maturité.
1. Le frai : dès que l'eau atteint une certaine température, les poissons se rassemblent sur le lieu du
frai, quelques espèces paradent. Chez certains poissons, lors de la parade nuptiale le mâle devient
agressif, se colore de teintes vives et subit des transformations telles que l'apparition de "boutons
de noce". Les femelles pondent de nombreux oeufs puis les abandonnent.
2. La fécondation : il n'y a pas directement d'accouplement, les oeufs sont fécondés par la laitance
déposée par les mâles.
25
3. L' uf : dans le cas de la truite, l' uf fécondé mesure de 1 à 3 mm de diamètre.
4. Le développement de l'alevin dans l' uf : la durée est variable selon les espèces.
5. L'éclosion : à ce stade l'alevin est seul et sans défense. Il porte sous son ventre une poche
remplie de réserves nutritives. Cette réserve nutritive est appelée la réserve vitelline.
IV.
La longévité des poissons
La longévité des poissons est très variable. On pourrait dire en générale que la longévité et
aussi en rapport avec la taille, les poissons les plus grand vivent plus longtemps. Les poissons
marins vivent en général plus longtemps que les poissons d'eau douce.
V.
L ouïe et l équilibre chez les poissons
De chaque côté du corps de la plupart des poissons et des amphibiens aquatiques, on retrouve les
organes sensoriels de la ligne latérale. Ces organes comprennent des mécanorécepteurs qui détectent
le mouvement au moyen d’un mécanisme semblable à celui de l’oreille interne.
L’eau qui entoure l’animal pénètre dans la ligne latérale par de nombreux pores et circule dans un
tube, glissant ainsi sur les mécanorécepteurs.
26
Les unités réceptrices, ou neuromastes, ressemblent aux structures appelées ampoules dans les
conduits semi-circulaires. Chaque neuromaste renferme un amas de cellules sensorielles ciliées dont
les cils s’enfoncent dans une capsule gélatineuse appelée cupule.
Lorsque la pression de l’eau en mouvement fléchit la cupule, les cellules sensorielles ciliées
transforment l’énergie en potentiels d’action, qui cheminent dans un nerf jusqu’à l’encéphale. Grâce à
cette information, le poisson perçoit son propre mouvement dans la masse d’eau, ou bien la direction
et la vitesse des courants à la surface de son corps. Les organes sensoriels de la ligne latérale détectent
aussi les mouvements d’eau ou les vibrations créées par d’autres objets en mouvement, y compris les
proies et les prédateurs.
Comme les autres vertébrés, les poissons possèdent des oreilles internes situées au voisinage de
l’encéphale. Ces oreilles internes, ainsi que les organes sensoriels de la ligne latérale, leur permettent
d’entendre les sons. Il n’y a pas de cochlée, mais on retrouve un saccule, un utricule et des conduits
semi-circulaires, qui sont des structures homologues à celles de l’équilibre dans les oreilles humaines.
Ces chambres abritent des cils sensoriels stimulés par le mouvement d’otolithes, qui sont de
minuscules granules. Contrairement au système auditif des mammifères, l’oreille interne du poisson
ne comporte aucun tympan et ne communique pas avec l’extérieur de l’organisme. Les vibrations
sonores qui voyagent dans l’eau se propagent à travers le squelette de la tête et atteignent les oreilles
internes, mettant ainsi les otolithes en mouvement et stimulant les cellules sensorielles ciliées. La
vessie natatoire, remplie d’air, vibre aussi en présence d’ondes sonores et contribue peut-être à la
transmission du son en direction de l’oreille interne.
Certains poissons, dont les barbottes et les cyprinidés, possèdent une série d’os portant le nom
d’appareil de Weber, qui transmet les vibrations de la vessie natatoire à l’oreille interne. Les ondes
sonores stimulent également les cellules sensorielles ciliées de la ligne latérale, mais seulement si la
fréquence du son est assez basse. Grâce à la présence des oreilles internes, les poissons peuvent
percevoir les fréquences les plus élevées.
Les organes sensoriels de la ligne latérale ne fonctionnent que dans l’eau. Chez les vertébrés
terrestres, l’oreille interne est devenue l’organe principal de l’audition et de l’équilibre. Certains
amphibiens possèdent une ligne latérale au stade de têtards, mais pas au stade adulte, lorsqu’ils vivent
sur terre. Chez une grenouille terrestre ou un crapaud, les vibrations sonores qui se propagent dans
l’air sont transmises à l’oreille interne par un tympan et un seul osselet (l’oreille des mammifères
renferme trois osselets). On sait maintenant que les poumons des grenouilles vibraient aussi en
présence d’un son et que ces vibrations se propageaient au tympan par l’intermédiaire de la trompe
d’Eustache. Une petite poche latérale du saccule joue le rôle d’organe principal de l’audition chez la
grenouille, et cette excroissance du saccule, au cours de l’évolution des mammifères, a donné
naissance à la structure plus élaborée que représente la cochlée.
27
D. Le kangourou
Le kangourou : est un mammifère de la famille des marsupiaux. Il vit en Australie. Il y a 53 espèces
de kangourous.
Dimensions : taille debout : 1,40m (femelle : 1m) -longueur avec la queue : 2,40m – poids : mâles 66
kg, femelles : 26,5 kg
Pattes antérieures : petites qui lui servent à saisir la nourriture, à se gratter, à boxer
Pattes postérieures : très puissantes et bien adaptées pour le saut et sont des armes redoutables. Il peut
effectuer des sauts de 3 m de haut et de 9 m en longueur. Il peut atteindre la vitesse de 50 km/h.
Sa queue: est très puissante : elle lui sert de balancier quand il saute et également de troisième pied
quand il est au repos.
Ses dents: il n'a que des incisives et des molaires
Son pelage : dense et épais qui constitue un isolant parfait à la fois du froid et de la chaleur. Les
femelles ont une poche marsupiale.
Mode de vie : vit en petits groupes.
Durée de vie : 20ans
Habitat : savanes et steppes arides ou semi arides.
Alimentation : herbivore qui se nourrit d'herbes et de feuilles et
d'écorces.
Reproduction : pas de saison de reproduction bien définie – durée de la
gestation : 35 jours. Donne naissance à un seul petit qui à sa venue au
monde ne pèse que 0,8g et va ensuite rester 8 mois sans sortir de la
poche marsupiale.
Son équilibre :
Le kangourou est presque un animal bipède, car il se sert exclusivement
de ses pattes postérieures très développées pour se déplacer. Mais, comme il ne peut pas bouger ses
pattes arrière séparément, il utilise souvent sa longue queue, comme une troisième jambe. Sa queue
longue et très musclée est devenue un membre indispensable sur lequel l'animal se repose comme sur
un trépied. Outre la fonction d'appui, la queue sert d'organe équilibreur et de balancier lorsque le
kangourou fait du galop sur deux jambes et lorsqu'il saute. Car le kangourou est passé maître en
matière de sauts et compte parmi les mammifères sauteurs les plus distingués. Ce marsupial peut faire
sans peine des bonds de huit mètres en franchissant des obstacles de deux à trois mètres de hauteur.
Champion en saut :
Aux talons, les tendons d’Achille jouent le rôle de ressorts. Très longs, ils se contractent quand les
pattes arrière du kangourou touchent le sol et se détendent pour le projeter en hauteur. Très vite, il
peut atteindre une vitesse de 50km/h.
Moyen de défense contre les prédateurs :
Grâce à son ouïe excellente et sa vue perçante, il peut détecter un danger de très loin. Aussitôt, il se
met à faire des sauts d’à peu près 10m de longueur et atteint une vitesse de 50km/h. Comme il ne sait
pas tenir la vitesse très longtemps, pour semer ses ennemis, il fait des zigzagues utilisant sa queue
comme gouvernail. Ou encore, si il est poursuivit de trop près par un prédateur, il se retourne et donne
de violentes ruades pour éventrer l’adversaire avec les griffes de ses pieds.
28
Combat de boxe :
Les combats de boxe ont souvent lieu au moment de la saison des amours. Lorsque deux mâles se
rencontrent, ils abaissent leurs oreilles, grattent le sol et se jettent l’un sur l’autre pour tenter de
renverser l’autre. Ensuite, ils s’empoignent et donnent des coups de griffes avec leurs pattes avant.
Après une demi-heure de combats, le mâle dominant s’appuie sur sa queue et donne le coup de grâce à
son adversaire. Le vaincu s’enfouit et le mâle dominant pourra s’unir à toutes les femelles du groupe.
Le petit :
A la naissance l’embryon mesure 2 cm et pèse 1g, soit 30 000 fois moins que sa mère.
A 6 mois le bébé kangourou commence à sortir, pour apprendre à se nourrir, se nettoyer et se
déplacer. Le bébé reste toujours au près de sa mère pour pouvoir plonger dans sa poche en cas de
danger.
A l’âge de 8 mois, elle lui interdit l’accès à sa poche. Il est devenu trop lourd et sens qu’une nouvelle
naissance approche. Car la femelle garde toujours un embryon en réserve juste après la naissance du
petit. Un mois plus tard voilà la maman avec deux ses petits. Pour elle le cycle continuera ainsi.
Chaque petit restera 2 ans auprès d’elle avant de la quitter définitivement.
E. Le chat
Son squelette est conçu pour être souple et agile. Leur corps puissant et
souple fait d'eux des coureurs, des sauteurs et des grimpeurs excellents.
LA TÊTE ET LA FACE:
La vue perçante , l'ouïe fine et les mâchoires robustes, tout est prévu pour faire du chat un tueur
efficace. Il doit penser vite, agir vite pour être un excellent chasseur. Les éleveurs ont crée des formes
de tête variées. La face du chat peut se modifier selon l'âge ou la sexe. Face ronde: British Shorthair,
Face aplatie: Persan, Face pointue: Siamois.
Les dents du chat
Les dents de lait: en haut et par demi mâchoire, on compte 3 incisives, 1 canine ou croc, 3
prémolaires, en bas et par demi mâchoire, on compte 3 incisives, 1 canine et 2 prémolaires. les dents
définitives: en haut et par demi mâchoire, on compte 3 incisives, 1 canine, 3 prémolaires, et 1 molaire,
en bas et par demi mâchoire, on compte 3 incisives, 1 canine, 2 prémolaires et 1 molaire soit au total
30 dents définitives.
LES YEUX ET LES OREILLES:
Les chats dépendent de leur ouïe et de leur vue pour repérer leurs proies. Beaucoup chassent la nuit et
doivent donc être capable de voir dans l'obscurité. Les chats voient 6 fois mieux la nuit que l'homme.
L'oreille externe du chat canalise les sons comme un entonnoir. Elle est tendue pour détecter un son.
29
La nuit, les pupilles du chat s'agrandissent pour capter plus de lumière. Les yeux des chats
fonctionnent comme des miroirs et brillent quand la lumière se reflètent dedans.
La vue chez le chat :
Le Chat possède un atout, ses pupilles sont à géométrie variable,
capables de s'ajuster automatiquement à l'intensité de la lumière
disponible. Et entre les 2 positions extrêmes représentées ci-dessous,
tous les intermédiaires sont possibles.
Pendant longtemps, nous avons cru que les chats voyaient le monde
en noir et blanc. Après des années d'études et de tests, nous savons
maintenant qu'ils voient, eux aussi, le monde en couleurs.
Cependant, ils ne perçoivent pas le rouge. Comme s'ils étaient
daltoniens, leur palette de couleurs tourne surtout autour du bleu et
du vert.
Les rétines des chats et chiens comptent beaucoup plus de bâtonnets,
ces cellules sensibles à la lumière, que de cônes, les cellules qui détectent les couleurs. Ils possèdent
également une membrane réflective derrière la rétine. Leurs yeux peuvent ainsi capter la moindre
parcelle de lumière, ce qui leur donnent une excellente vision nocturne. (C'est cette membrane
réfléchissante qui donne l'impression que leurs yeux brillent dans le noir). Par contre, le chat est un
peu presbytes.
L'ODORAT, LE GOÛT ET LE TOUCHER:
Le chat possède des organes sensoriels très fins. Il se fit à son odorat pour identifier les objets et à son
toucher pour se diriger. Le chat a également un organe sensoriel supplémentaire situé dans le palais. Il
semble qu'il appartienne à la fois au goût et à l'odorat et qu'il aide à détecter des odeurs auxquelles son
nez est insensible. Pour communiquer entre eux, les chats utilisent beaucoup l'odorat. Ils reconnaissent
ainsi les odeurs familières.
LES PATTES ET LES GRIFFES:
Le chat fait tout avec ses pattes, comme les hommes avec leurs mains, aussi bien pour la chasse que
pour la toilette. Les griffes s'enfoncent pour que le chat puisse s'accrocher. A repos elles sont rétracter
et invisibles. Le chat ne sort ses griffes que si nécessaire pour se défendre, chasser, ou jouer.
LA GESTATION :
Une chatte est fécondable aux alentours du 8ème mois lorsqu'elle a ses premières chaleurs (cela varie
en fonction de l'animal) et peut se reproduire au printemps et en été. La gestation dure un peu plus de
30
8 semaines (environ 65 jours). Une femelle peut donner naissance à 3 chatons et à 6 chatons au
maximum. Elle les allaite grâce à 4 paires de mamelles, donc on peut deviner facilement la difficulté
de la mère d'allaiter 6 chatons. Il est donc évident que plus la femelle aura de petits, plus elle aura du
mal à les allaiter tous correctement, il arrive parfois qu'elle en délaisse d'ailleurs un ou plusieurs quand
la portée est importante. Dans ces cas-là, il faut se renseigner auprès de votre vétérinaire pour vous
occuper vous mêmes des chatons délaissés par la mère.
LA CROISSANCE:
Les bébés se développent pendant 65 jours. En naissant, les petits sont aveugles et sourds pendant une
semaine et se blottissent les uns contre les autres pour avoir chaud. Ils grandissent vite et sont
dépendants vers 3 mois. Avant la naissance, les organes du chaton se développent pendant les
premières semaines de la vie intra-utérine. Ce n'est qu'au cours des 3 dernières semaines que le f tus
grandit. Cela évite à la mère d'être gênée par un surcroît de poids, et lui permet de continuer à chasser.
Une portée compte 4 petits en moyenne. Chaque f tus grandit dans une membrane qui forme un sac.
La chatte élève ses petits toute seule. elle les allaite 6 à 8 semaines. Bien qu'elle n'ait que 8 tétines, il
lui arrive de nourrire jusqu'à 14 chatons. Les chatons sont sevrés vers un mois et demi. La mère
continue à protéger ses petits après le sevrage, et leur enseigne les gestes de la toilette et de la chasse.
L’équilibre du chat…
Le chat est incroyablement doué pour escalader. Il a un excellent sens de l'équilibre, et une souplesse
innée. Ses griffes sont indispensables pour escalader arbres, barrières, meubles... Les griffes servent à
s'agripper, à se cramponner ou à s'accrocher pour éviter la chute. Certains chats passent une partie
importante de leur vie dans les arbres, se déplaçant sans crainte sur toutes les branches même les plus
étroites. Ils disposent d'un système d'auto-protection en cas de chute. Les yeux, le cerveau et l'oreille
interne qui contrôlent l'équilibre, leur assurent de toujours retomber sur leurs pattes. Quelques
secondes après sa perte d'équilibre, le chat est en position idéale d'atterrissage. La tête et la partie
fragile du corps sont hors de danger.
L’anatomie du chat :
31
Le squelette du chat :
L’alimentation du chat :
Un jeune chaton doit manger quatre à cinq repas répartis dans la journée. Ne remplissez donc pas son
écuelle une fois pour toute le matin, d’une part parce que les aliments traînent alors trop longtemps, et
d’autre part parce que l’on peut habituer le chat à une alimentation régulière en lui donnant des
portions suffisantes à des moments précis.
Un chat adulte est nourri une à deux fois par jour. Lui aussi apprécie de
trouver une portion fraîche à chaque fois. S’il laisse des morceaux dans
son écuelle, ne les mélangez pas avec la nourriture fraîche, mais
diminuez un peu les quantités pour la nouvelle portion. Rincez
simplement la gamelle à l’eau chaude, n’utilisez pas de détergent. Pour
que votre chat ne soit pas difficile, donnez-lui une alimentation la plus
variée possible. Ne cédez pas immédiatement à la mendicité en dehors
des repas; les chats peuvent faire preuve d’une opiniâtreté à fendre l’âme ! La vue
Les restes de vos propres repas ne sont pas mauvais pour votre chat ( puisqu’ils sont bons pour vous !
). Ils doivent simplement pas être trop épicés, trop salés ou trop sucrés. Ce type d’alimentation ne doit
cependant pas devenir une habitude.
L’âge du chat par rapport à l’âge humain…
Tableau approximatif des correspondances d’âges
Age du chat
(ans)
1
2
3
4
5
10
Age « humain »
(ans)
19
24
28
32
36
56
Age du chat
(ans)
11
12
13
14
15
20
Age « humain »
(ans)
60
64
68
72
76
100
32
Les ronronnements du chat
Les chatons ont le ronronnement facile et inné : dès l'âge de 2 jours, ils émettent ce bruit en
tétant leur mère, laquelle leur répond par un ronronnement continu, signe de détente et de
bonne disposition de sa part.
"Le ronronnement est avant tout un comportement infantile, pas seulement parce qu'il est émis
fréquemment par le chaton, mais parce qu'il est fondamentalement destiné à la mère" précise le
professeur B. Denis de l'école nationale vétérinaire de Nantes. Un comportement que le chat
adulte gardera plus tard à l'égard de l'homme qui, pour lui, est une sorte de "super mère".
En offrant un abri, le couvert et sa protection à l'animal, le maître prendra en effet la place de
la mère chatte. Les chatons ne ronronnent pas tous avec la même certitude au sein d'une portée
: les uns sont plus ronronneurs que d'autres, particularité que l'on retrouve chez les adultes.
Certains chats, pourtant très familiers, ne ronronnent pratiquement pas. Minet ronronne dans
des circonstances bien définies : quand par exemple vous sortez sa boite de croquettes favorite.
Pourtant "aucun stimulation externe ne provoque le ronronnement de l'animal si celui-ci n'est
pas disposé à l'émettre".
Le chat a toutefois besoin d'une présence familière pour ronronner : au moment de la
préparation de son repas, quand il mange, au moment du toilettage. Excepté quand il est
assoupi, l'animal qui ronronne témoigne la plupart du temps d'un intense besoin de contact et
d'une certaine excitation. Sous les caresses, contact privilégié, le chat change d'attitude : il fait
le gros dos, dresse sa queue, bouge alternativement ses pattes de devant, cogne et frotte sa tête
contre la main de l'homme; un comportement superposable à celui que l'on peut observer chez
le chaton.
Pourquoi le chat ronronne-t-il aussi chez le vétérinaire? Quand il est malade, blessé, souffre et
aussi à l'heure de sa mort? Il exprime ainsi son état d'infériorité et d'hyperexcitabilité, sa
dépendance vis-à-vis de l'homme, une certaine inquiétude, le besoin que l'on s'occupe de lui,
acceptant ainsi une fois de plus d'être protégé par cette SUPER-MERE à deux pattes que la
domestication lui a donnée.
On dit souvent que le chat boit du lait toute sa vie…et bien nous
répondrons à cette question…
FAUX. Le lait, c'est pour les chatons!!! En effet, une fois sevré, le chat digère moins bien le lactose
(c’est le sucre qui est contenu dans le lait). Mal assimilé, le lait est alors responsable de selles molles
voire de diarrhée.
Les chats à poils courts
La plupart des chats domestiques ont un pelage court (donc des poils courts). Ils sont populaires
car leur pelage demande peu de soins. Le poil court est génétiquement dominant et un chat à poil long
s'accouplant avec un pur chat à poil court, aura des petits à poil court.
Les chats à poils longs
33
Rares sont les félins (de la famille de mammifères carnivores à griffes réactives et à molaires
coupantes et peut nombreuses tel que le lion, le guépard)sauvages à poil long, ils risqueraient de
s'accrocher aux broussailles. Mais quelques races de chats domestiques à fourrures épaisses ont fait
leur apparition. Les éleveurs, intéressés par cette nouveauté, ont crée des variétés en croisant des chats
à poil court avec des chats à poil long.
F. Bibliographie :
Eléphant
J’apprends à connaître les animaux ; Chantecler
Encyclopédie des animaux pour les jeunes ; Chantecler
Gros plan sur la nature,l’éléphant, une mine d’informations pour tous les petits curieux,
Chantecler
http://membres.lycos.fr/elefantehiesel/trompe.htm
http://www.lapinville.net/anim_elephant.htm
http://www.nimbustier.net/elephants/animaux.html
Cheval
Livre : « La maréchalerie », de Françoise Delhalleux.
Encyclopédie visuelle « les animaux » , Le soir.
http://www.chez.com./equitationpassion/physiologie.htm
http://www.infovisual.info/02/073/fr.html
http://equitationpassion.free.fr
Livre : « Cheval passion » , Hachette
Anatomie du cheval de B.Collin
Manuel vétérinaire pour propriétaires de chevaux de N.Loving
Larousse
Poisson
-
Livre :
« Biologie Campbell » adaptation et révision scientifique de Richard Mathieu, DeBoeck
Université, 1995.
Sites internet :
http://www.aqua-planete.com/anatomie.php
http://www.infovisual.info/02/032_fr.html
http://www.astrosurf.org/lombry/seti-polymorphisme11.htm
http://aquafish.free.fr/morphologie/morphologie.htm
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