oT o Tetd du u Pa P Pays a y d'Aubagn d'Aubagne agn g gn de l'Étoile to oiiille o e de Gréasque SCOT DU PAYS D'AUBAGNE ET DE L'ÉTOILE, ET DEE GR GRÉASQUE Rapport de présentation Diagnostic stratégique des continuités écologiques Projet de SCoT arrêté le 18 décembre 2012 SYNDICAT MIXTE CHARGÉ DES ÉTUDES, DE L'ÉLABORATION ET DU SUIVI DU SCOT DE LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DU PAYS D'AUBAGNE ET DE L'ÉTOILE ET DE LA COMMUNE DE GRÉASQUE CO M P O S I T I O N D U S C h é m a d e co h é r e nc e T e rritori a l E rapport de présentation è Diagnostic général è Diagnostic stratégique des continuités écologiques è Diagnostic stratégique de l'urbanisme commercial è état initial de l'environnement (EIE) è évaluation des Incidences des Plans et Programmes sur l'Environnement (EIPPE) è Explication des choix è Articulation du SCoT avec les autres documents et avec les plans ou programmes è Résumé non technique projet d'aménagement et de développement durables (padd) document d'orientation et d'objectifs (doo) Rapport de présentation Diagnostic stratégique des continuités écologiques Préambule.................................................................................................................................. 5 La Trame verte et bleue dans le SCoT.............................................. 37 Identification des zones d'enjeux.................................................................................................................................................. 39 Méthodologie...................................................................................... 9 Secteur 1 : La Penne-sur-Huveaune / Aubagne-ouest ..............................................................................41 Secteur 2 : Aubagne-nord / Roquevaire - Pont-de-l'étoile .................................................................43 Le territoire du SCoT dans un contexte écologique global........... 15 Secteur 3 : Roquevaire / Auriol - Pont-de-Joux........................................................................................................45 Le territoire du SCoT dans un contexte écologique global................................................................. 17 Secteur 4 : Saint-Savourin / Cadolive / Peypin..........................................................................................................47 Les continuités écologiques : une problématique partagée avec les espaces limitrophes.............................................................18 Secteur 5 : Gréasque / Belcodène..................................................................................................................................................49 Les composantes du territoire......................................................... 21 Les espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue............. 53 Secteur 6 : Auriol / Saint-Zacharie..................................................................................................................................................51 Les cœurs de nature............................................................................................................................................................................................. 23 La trame bleue................................................................................................................................................................................................................24 Amélioration de la perméabilité écologique des axes routiers ... 59 Les coupures écologiques...........................................................................................................................................................................27 L'agriculture..........................................................................................................................................................................................................................33 Sources...................................................................................................................................... 63 Lexique...................................................................................................................................... 67 Annexes..................................................................................................................................... 73 Préambule 5 Préambule La nécessité d'intégrer les problématiques relatives à la biodiversité et aux continuités Par ailleurs, ce diagnostic se veut stratégique dans le sens où il pose les bases permet- écologiques dans la construction des projets de territoire et dans les documents d'urba- tant la définition : nisme a été impulsée par la loi portant Engagement National pour l’Environnement. ld'une ldes Trame verte et bleue à l'échelle du territoire du SCoT ; prescriptions et recommandations, dans le DOO, visant à protéger les espaces En effet, le SCoT doit préciser, dans le Document d'Orientation et d'Objectifs (DOO), "les nécessaires au maintien de la biodiversité et à la préservation ou à la remise en bon modalités de protection des espaces nécessaires au maintien de la biodiversité et à la état des continuités écologiques. préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques" (article L122-1-5 du code de l'urbanisme). L'objectif principal de la Trame verte et bleue est de pallier à l’isolement des milieux naturels par les espaces artificialisés et par les infrastructures de transport. La mise en C'est dans cette optique, et dans la nécessité de développer la connaissance du fonc- place d’une Trame verte et bleue contribue également à entretenir la qualité du cadre tionnement écologique du territoire, qu'a été élaboré ce diagnostic des continuités de vie du territoire en proposant des mesures visant à conserver un environnement et écologiques. Il complète ainsi le diagnostic général du SCoT et l'état Initial de l'Envi- un patrimoine naturels remarquables. ronnement (EIE). À noter que l'élaboration de ce diagnostic stratégique des continuités écologiques a été menée en amont de la mise en place du Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) de la région Provence-Alpes-Côtes d'Azur (PACA). Cette élaboration a été partagée avec les services de l'État et, plus précisément, avec la DREAL PACA. Préambule 7 Le vocabulaire indispensable Une définition des termes spécifiques est proposée en annexe. Toutefois est proposée la définition des termes qui sont fréquemment utilisés dans ce document : • Biodiversité : diversité des êtres vivants sur la planète. La biodiversité naturelle est issue du processus d'évolution biologique, la biodiversité domestique est issue de sélèctions dans les élevages et les cultures faites par l'homme. Les limites méthodologiques liées aux difficultés de l'approche "espèce" La construction de cette Trame verte et bleue nécessite de se pencher sur les possibilités de déplacement des espèces naturelles dans l’ensemble du territoire. Toutefois, il convient de prendre en considération que le déplacement des espèces est globale- • Continuités écologiques : ensemble des espaces dans lesquels les déplacements d'espèces naturelles ne sont pas ou peu soumis à des barrières anthropiques. ment mal connu. • Corridors écologiques/biologiques : lien physique permettant le déplacements d'espèces d'un réservoir de biodiversité à un autre. S’il existe des travaux universitaires en cours, sur l'aire métropolitaine, utilisant cer- • Ecosystèmes : ensemble fonctionnel constitué d'une communauté d'êtres vivants (biocénose) et de leur environnement (biotope). pas encore abouti à des déclinaisons méthodologiques précises pour la construction • Espèces : unité de base de la classification des êtres vivants. Ce concept se base sur des notions d'interfécondité. tains groupes zoologiques comme modèles – papillons, fourmis, oiseaux – ils n’ont des Trames vertes et bleues. Cela s'explique en partie par le fait que chaque espèce ou groupe zoologique représente un cas particulier nécessitant des conditions spécifiques au sein de la Trame verte et bleue pour ses déplacements potentiels. • Périmètres de diffusion et enclaves : espaces de transition avec les territoires artificialisés dans lesquels l'influence anthropique limite la richesse naturelle. La mise en place d’une Trame verte et bleue reste donc une approche exploratoire face • Réservoirs de biodiversité/noyaux de biodiversité/cœurs de nature : ensemble des espaces les plus favorables à la présence d'une nature sauvage, caractérisée par une grande diversité des communautés d'êtres vivants. tion d'une approche "espèce" pour définir la Trame verte et bleue dans le SCoT s'avère • Trame verte et bleue : outil d'aménagement et de gestion issu du Grenelle de l'environnement permettant de préserver et remettre en bon état les continuités écologiques. De fait, le choix a été fait de développer une approche "espace", basée sur des analyses à un sujet techniquement très complexe et à une multitude de paramètres. L'intégradonc limitée. éco-paysagères. Partie i Méthodologie SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 10 Le diagnostic stratégique des continuités écologiques du de l’environnement dans l’élaboration des documents les grands cœurs de nature : les massifs, les continuités SCoT du Pays d’Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque se d’urbanisme. Cette démarche et les choix qui ont été aquatiques, etc. décompose en cinq étapes : faits ont été confirmés au fur et à mesure du déroule- è une analyse écopaysagère à l’échelle de la partie sud ment du Grenelle de l'environnement et de la traduction Des limites nombreuses et inévitables réglementaire de ses conclusions. Les limites de l’approche à une échelle globale sont inhé- En juin 2009, l'Agam a été sollicitée pour présenter ce tra- rentes à la complexité du sujet, à la précision, à la validité vail dans le cadre d'une journée d'échange sur la Trame et à la gamme de données mobilisables pour traiter cette verte et bleue au sein du CETE Méditerranée, en pré- problématique. Enfin, le choix de la méthodologie qui sence de la DREAL PACA. s’appuie uniquement sur l’agencement des milieux favo- des Bouches-du-Rhône comme base de la réflexion ; è une superposition de données complémentaires à l’échelle du territoire du SCoT ; è la détermination de secteurs à enjeux pour la conser- vation et l'amélioration des continuités existantes et pour la construction de la Trame verte et bleue dans le territoire du SCoT ; rables ou non à la biodiversité naturelle, peut également L’intérêt d’une approche globale è l'étude de l'amélioration de la perméabilité écolo- Le choix d’une approche globale comme socle de la gique du territoire au regard des grands axes routiers. réflexion sur les continuités écologiques dans le territoire être débattu. du SCoT revêt un double intérêt : Des données complémentaires à l’échelle du territoire du SCoT Un intérêt technique Pour compléter l’étude des continuités écologiques réa- Il existe presque autant de continuités ou de ruptures lisée par l’Agam, d’autres données ont été mobilisées : Cartographie des continuités écologiques à l’échelle de l’aire métropolitaine marseillaise écologiques qu’il y a d’espèces : animaux à grande ou lle L'étude des continuités et corridors biologiques par des animaux qui volent ou ne volent pas, etc. Une è l'étude des espèces déterminantes pour constituer la Trame verte et bleue dans le territoire du SCoT. faible mobilité, graines et pollens transportés par le vent, recensement des parcelles à potentiel agricole réa- lisé par la Chambre d’Agriculture des Bouches-duRhône en 2009 sur le territoire du SCoT ; à l’échelle de l’aire métropolitaine marseillaise – échelle globale permet de prendre du recul par rapport lles Agam 2008 – constitue le socle de la réflexion, et per- à l’analyse des flux d’espèces, qui est matériellement très lles infrastructures de déplacement ; met d’envisager le territoire du SCoT sous l’angle des difficile à mettre en œuvre. lles continuités aquatiques ; continuités écologiques dans un contexte géographique Un intérêt pour envisager le territoire du SCoT dans un lles large. Ce travail a été réalisé en 2008 à l’Agam à partir de cadre global l’ensemble des données SIG qui ont pu être mobilisées. La réflexion sur le fonctionnement écologique du ter- L’objectif de cette démarche exploratoire était alors de ritoire du SCoT ne peut s’envisager sans prendre en Le cas des espaces agricoles disposer d’une réflexion sur l’état des continuités écolo- compte les territoires connexes qui partagent les mêmes La cartographie des continuités écologiques à l'échelle giques à une échelle géographique globale et cohérente, continuités écologiques, notamment en ce qui concerne de l'aire métropolitaine marseillaise – Agam 2008 – avait en amont des changements apportés par le Grenelle espaces d’inventaires et de protection de la nature ; espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue. pris comme parti méthodologique de ne considérer que Partie i ∙ Méthodologie 11 les espaces agricoles non exploités et les surfaces fourra- per aux échanges naturels entre les différents comparti- viennent notamment de la rareté de l'information, ou gères comme éléments favorables à la biodiversité. ments du territoire d'une part, et d'autre part d'identifier de la difficulté pour l'obtenir. Il a donc été fait le choix de À l'échelle du territoire du SCoT, toutes les terres agri- des espaces sur lesquels s'appuyer pour construire un s'intéresser aux besoins de ces espèces en terme d'habi- coles recensées dans le cadre de l'inventaire effectué projet de Trame verte et bleue dans le SCoT. tats, et de s'intéresser à leur présence potentielle. Cela par la Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône en revient à établir des sous-trames de typologie d'habitats. 2009 ont été prises en compte. Cette information, mise à Une approche "espèces" disposition sous forme de données SIG, permet de diffé- La méthodologie axée sur les composantes du territoire rentier 11 types de cultures : favorables ou non à la biodiversité est complétée par Un partage de la démarche avec d'autres spécialistes de la trame verte lvignes, une réflexion sur des espèces déterminantes pour la Cette étude de la Trame verte et bleue dans le SCoT du Trame verte et bleue. Ce complément correspond à une Pays d’Aubagne et de Gréasque a été partagée avec le demande des Services de l'État, et la complexité d'une laboratoire Population Environnement Développement telle approche mérite d'être soulignée. Les limites pro- (LPED-Université de Provence). lvergers, lsurfaces fourragères, lserres, lparcours, loliviers, lgrandes cultures, lespaces agricoles non exploités, len cours de remise en culture, lcultures lcentres ZONES D'INVENTAIRES ET DE PROTECTION CONTINUITES AQUATIQUES légumières, équestres. Cette différentiation permet de pouvoir détailler des cultures plus favorables – sur le principe – que d’autres à la présence du plus grand nombre possible d'espèces. En pratique, cette caractéristique est très dépendante des CONTINUITES POTENTIELLES ET RUPTURES DETERMINATION DES MILIEUX FAVORABLES AUX ESPECES DETERMINANTES POUR LA TVB OCCUPATION DU SOL DONNEES CHAMBRE D'AGRICULTURE DES BDR INFRASTRUCTURES DE DEPLACEMENT ANALYSE ECOPAYSAGERE DU TERRITOIRE METROPOLITAIN ZONES A ENJEUX ZOOMS SUR SECTEURS INTERESSANTS POUR CONSTRUIRE LA TVB usages et des modes de culture. Des zooms sur des secteurs clés pour la construction de la Trame verte et bleue La compilation de l’ensemble de ces données a pour objectif de déterminer des secteurs qui peuvent partici- REFLEXIONS LOCALES DANS LE CADRE DU SCOT SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 12 Continuités et corridors écologiques 2 Quelques étapes de l'analyse écopaysagère globale cadrées sur le territoire du SCoT 0 2 2 4 Zones hors influence urbaine et agricole Zones naturelles hors influence espaces urbains et agricoles denses. 0 2 Kilomètres Kilomètres Zones hors influence urbain et agricole dense + infrastructures linéaires Zones naturelles hors influence espaces urbains et agricoles denses. autoroutes routes principales - 2 voies larges routes secondaires locales (1 ou 2 voies étroites voie ferrée 4 Partie i ∙ Méthodologie 13 2 0 2 4 2 Kilomètres Continuités écologiques Périmètres de diffusion à partir des zones nodales et/ou refuges. Incluent les friches agricoles et les zones fourragères adjacentes. 2 Kilomètres Continuités écologiques Zones nodales : unités de milieu naturel d'une surface supérieure à 10 ha. Zones refuges : entre 5 et 10 ha pour des zones entièrement incluses dans des espaces artificialisés, sinon entre 3 et 10 ha. 0 Chaque couleur correspond à une continuité écologique (noyau de biodiversité + périmètre de diffusion. 4 Partie ii Le territoire du SCoT dans un contexte écologique global SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 16 Le contexte écologique au-delà des limites du territoire du SCoT Partie ii ∙ Le territoire du SCoT dans un contexte écologique global 17 Le territoire du SCoT dans un contexte écologique global L'insertion du territoire du SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque dans le contexte écologique global fait appel : è aux travaux menés par l'AU[dat] et Eco-Med en 2006 dans le cadre du SCoT Provence Méditerranée ; è aux travaux menés par l'Agam en 2008 : Étude des continuités et corridors biologiques à l’échelle de l’aire métropolitaine marseillaise. En 2006, le bureau d’études ECO-MED, mandaté par l'agence d’urbanisme de l’aire toulonnaise (AU[dat]), a réalisé une étude sur les continuités écologiques dans le territoire du SCoT Provence Méditerranée donnant des indications sur les unités de continuités écologiques à l'échelle de l'ensemble de ce territoire. La méthodologie utilisée par l’Agam pour étudier les continuités écologiques à l’échelle de l'aire métropolitaine marseillaise se rapproche de celle utilisée par ECOMED et l’AU[dat]. Ces deux approches et l’examen d’un scan IGN à l’échelle de la région permettent de décrire le contexte écologique global dans lequel s’inscrit le territoire du SCoT. Ce cadre global sera complété par le SRCE en cours d'élaboration par la Région et l'État. Schématisation de la compartimentation dans le territoire du SCoT et les territoires environnants n Le réseau autoroutier qui traverse le Pays d'Aubagne représente une coupure majeure dans le territoire à l'ouest de laquelle les massifs sont isolés, et à l'est de laquelle une grande continuité écologique apparaît sous la forme d'une zone de moindre contrainte imposée par les grandes infrastructures. SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 18 A l’ouest : de grandes continuités écologiques déconnectées Les continuités écologiques : une pas possible en l’état actuel des textes puisque le dernier problématique partagée avec les alinéa de l’article L331‐2 du Code de l’Environnement Dans sa partie ouest, le territoire du SCoT partage avec le espaces limitrophes dispose qu’une même commune ne peut être à la fois territoire de la communauté urbaine Marseille-Provence incluse, même pour partie, en PNR et en PN)". mées par les massifs de l'Étoile et du Garlaban d’une part, La solidarité écologique avec le Parc national des Calanques et le massif des Calanques d’autre part. Ces deux terri- La Charte du Parc national des Calanques fait référence toires partagent également une rupture écologique ma- au principe de solidarité écologique (cf. extrait de la La charte "enjeux patrimoniaux et solidarité écolo- jeure représentée par l’occupation du sol et les faisceaux Charte du Parc national des Calanques, annexe p.85). gique" situe une solidarité écologique et migratoire d’infrastructures parallèles dans la Vallée de l’Huveaune. Cette solidarité concerne avant tout le maintien et la res- entre les communes d’Aubagne et Gémenos. Cette D’une manière générale, les grands massifs à l’ouest du tauration des continuités écologiques dans un territoire solidarité s’inscrit dans la grande continuité éco- territoire du SCoT, représentent des îlots de nature sépa- suffisamment vaste pour que les peuplements naturels logique d’échelle régionale à l’est du SCoT du Pays rés les uns des autres par l’urbanisme en plaine et les présents dans le cœur de parc soient pérennisés. Cer- d’Aubagne et de l’Étoile et de Gréasque. infrastructures de déplacement. tains secteurs du territoire du SCoT du Pays d’Aubagne et -Métropole deux grandes continuités écologiques for- Extrait Charte du Parc national des Calanques – volume I – avril 2012 A l’est : une grande continuité d’échelle régionale tants dans le cadre de cette solidarité écologique : Les continuités et corridors écologiques dans le SCoT de MPM "Il faut enfin citer la nécessaire articulation du Parc natio- Le SCoT de la communauté urbaine Marseille-Provence A l’est, le territoire du SCoT partage avec les territoires de nal des Calanques avec les autres espaces naturels pro- -Métropole identifie deux liaisons écologiques qui inter- SCoT limitrophes – Provence Méditerranée et Provence tégés de la région PACA (PN, RNN, RNR, Grand site, PNR, fèrent avec le territoire du SCoT du Pays d’Aubagne et de Verte – une vaste continuité écologique qui s’étend de etc.) qui forment un réseau local important avec en par- l’Étoile et de Gréasque : l’autoroute A50, au sud, jusqu’à l’autoroute A8 au nord. ticulier le projet de création du Parc naturel régional de è une Cette continuité – représentée sur le schéma de droite – la Sainte-Baume. En effet, son 'territoire d’étude' délimité massif des Calanques et les massifs du Grand Caunet et s'étend sur l'enchaînement des massifs du Grand Caunet, par la Région en 2009 concerne plusieurs communes de la Sainte-Baume ; en continuité géographique directe avec le territoire du è une parc national. constituée par l’Huveaune. Certains espaces de ces communes (partie sud d’Au- La grande liaison terrestre fonctionnelle traverse le sud bagne notamment) ont pleinement vocation à être par- du territoire d’Aubagne en s’inscrivant dans la ZNIEFF n° ties prenantes des solidarités écologiques avec le parc 13-126-100 Massif des Calanques. de l’Étoile et de Gréasque sont présentés comme impor- de la Sainte-Baume et la Montagne du Regagnas. national, si ce n’est clairement inclus en AOA (ce qui n’est grande liaison fonctionnelle terrestre entre le grande liaison écologique aquatique dégradée Partie ii ∙ Le territoire du SCoT dans un contexte écologique global 19 Parc National des Calanques Source : Parc national des Calanques, avril 2012 Enjeux patrimoniaux et solidarités écologiques SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques SCOT MPM - DOG 20 SCoT de Marseille-Provence-Métropole Carte du DOG : "construire une trame écologique" Construire une trame écologique Partie iii Les composantes du territoire Les cœurs de nature, la trame bleue, les coupures écologiques, l'agriculture SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 22 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Les périmètres à statut Partie iii ∙ Les composantes du territoire 23 Les cœurs de nature Murin, Lézard ocellé, ainsi que des espèces remarquables bleue y sont citées : le Grand et le Petit Rhinolophe, le et protégées comme la Sabline de Provence. Minioptère de Schreibers, le Petit Murin et le Pélodyte L’analyse écopaysagère montre que, dans le territoire ZNIEFF 13-119-100 Massif du Garlaban Ponctué. Comme pour la ZNIEFF précédente, cette partie du SCoT, les cœurs de nature correspondent aux massifs Cette ZNIEFF est attenante à la ZNIEFF du massif de de la chaîne est caractérisée par la présence de nom- collinaires. Des richesses naturelles sont également iden- l'Étoile. Elle englobe l’ensemble des sites remarquables breux invertébrés remarquables. tifiées dans l’Huveaune et ses affluents. pour la richesse du patrimoine naturel à l’échelle de ce ZNIEFF 13-119-100 Montagne du Regagnas – Pas de la massif. Elle est également fondée sur le territoire de Couelle – Mont Olympe Des cœurs de nature bien identifiés par les ZNIEFF chasse du couple d’aigles de Bonelli présents dans le La qualité biologique des milieux présents dans cette Massif de l'Étoile. Des espèces déterminantes pour la ZNIEFF se traduit par la présence de rapaces comme le Les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Trame verte et bleue y sont signalées : le Grand Murin et Circaète Jean-le-Blanc et le Grand Duc d’Europe. Parmi Floristique (ZNIEFF) représentent 40% de la surface du le Lézard ocellé. les espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue, territoire du SCoT. Elles se repartissent en six ZNIEFF de ZNIEFF 13-126-100 Massif des Calanques le Lézard ocellé y est cité. La Tortue d’Hermann est éga- type 2 et une ZNIEFF de type 1. ZNIEFF justifiée par la richesse en terme de faune/flore/ lement présente dans ce secteur sous la forme d’une habitats naturels de ce secteur. Il s’agit également d’un probable population naturelle relictuelle. Les ZNIEFF de type 2 territoire de chasse de l’aigle de Bonelli. Des espèces ZNIEFF 13-153-100 L’Huveaune et ses affluents Elles désignent des ensembles naturels étendus caracté- déterminantes pour la Trame verte et bleue sont signa- L’Huveaune et sa ripisylve présentent un intérêt : risés par un faible degré d’artificialisation et un contenu lées, notamment : le Lézard ocellé, le Grand Rhinolophe lornithologique patrimonial riche. Elles regroupent des unités écolo- et le Pélodyte ponctué. giques homogènes dans leur structure ou leur fonction- ZNIEFF 13-121-100 Chaîne de la Sainte-Baume nement. Une ZNIEFF de type 2 peut contenir une ou Cette ZNIEFF est justifiée par l’intérêt écologique (pré- lentomologique plusieurs ZNIEFF de type 1. Six ZNIEFF de type 2 sont sence d’insectes rares et remarquables) et géologique de lichtyologique présentes sur le territoire du SCoT l’ensemble de la chaîne de la Sainte-Baume. Une espèce ZNIEFF 13-123-100 Chaîne de l'Étoile déterminante pour la Trame verte et bleue y est citée : Cette ZNIEFF a été délimitée suivant une logique de mas- le Pélodyte ponctué. Deux couples nicheurs d’Aigles de Les ZNIEFF de type 1 sif intégrant l’ensemble des sites remarquables pour leur Bonelli y sont également présents. Les ZNIEFF de type 1 désignent un secteur géographique faune, leur flore ou les habitats naturels présents. Cette ZNIEFF 83-208-100 Chaîne de la Sainte-Baume plus restreint mais caractérisé par une valeur patrimo- ZNIEFF correspond également à la zone de chasse d’un Il s’agit de la continuité de la précédente ZNIEFF dans le niale plus élevée que les espaces environnants. couple d’aigles de Bonelli. Des espèces déterminantes département du Var, et sur la commune de Saint-Zacha- La ZNIEFF de type 1 13-121-136 Crêtes de la Sainte- pour la Trame verte et bleue y sont signalées : Petit rie. Cinq espèces déterminantes pour la Trame verte et Baume et Hauts du Vallon de Saint-Pons est présente sur avec la présence d’espèces comme le Cincle Plongeur, le Martin pêcheur ou la Chevêche d’Athéna ; avec le Cordulégastre annelé ; avec deux poissons remarquables : le Barbeau méridional et le Blageon. SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 24 les communes de Roquevaire et d’Auriol. Elle est justifiée La Trame Bleue diterranée du Plan Anguille du 5 février 2010 fait état de l’absence d’anguille dans l’Huveaune, du par la présence d'un milieu très riche. La trame bleue est constituée du réseau hydrogra- fait de sa quasi inaccessibilité*, alors que tous les Le réseau Natura 2000 phique : cours d’eau pérennes et temporaires, et des fleuves côtiers à l’ouest et à l’est du delta du Rhône Le réseau Natura 2000 représente seulement 10% de la milieux qui y sont associés sur les berges : ripisylves, sont colonisés par l’espèce. L’Huveaune est classée surface du territoire du SCoT, ce qui est peu au regard zones humides… dans ce document comme une zone d’action à long des 40% du territoire écologiquement intéressants et L’Huveaune est le principal cours d’eau permanent qui terme pour l’anguille. identifiés dans le cadre des ZNIEFF. Le principal écart traverse le territoire du SCoT. Il s’agit d’un fleuve côtier de Environ 27 ouvrages destinés à modifier l’écoulement entre l’emprise de Natura 2000 (450 ha dans le SCoT) et 51 kilomètres de long au régime d’écoulement méditer- sont recensés dans le cadre du Référentiel des Obstacles la surface identifiée par les ZNIEFF concerne la chaîne de ranéen (irrégulier). Il prend sa source principale dans le à l’Ecoulement (ROE) de l’Office National de l’Eau et des la Sainte-Baume. massif de la Sainte-Baume au Plan d’Aups, et se jette à la Milieux Aquatiques (ONEMA). Pour la plupart il s’agit de mer sur le territoire marseillais. Son bassin versant draine seuils ou de barrages. Les données relatives aux conti- Enjeux pour les cœurs de nature une surface d’environ 500 km². Dans le Pays d’Aubagne nuités aquatiques du ROE sont en cours de constitu- Du point de vue des richesses naturelles dans le terri- et de l'Étoile, ses principaux affluents sont : tion et ne doivent pas encore être considérées comme toire du SCoT, les noyaux de biodiversité représentent lle ruisseau du Merlançon ; validées. Toutefois, à titre indicatif, la presque totalité des la principale composante des continuités écologiques l le ruisseau du Grand Pré ; obstacles à l’écoulement présents sur le réseau hydrogra- terrestres. La trame verte a pour objectif de relier ces l le ruisseau de Vede ; phique du territoire du SCoT sont recensés comme non noyaux de biodiversité entre eux. l le ruisseau de Roux ; équipés de passe à poissons. Les enjeux de préservation des noyaux de biodiversité l le ruisseau du Fauge ; L’Huveaune a été canalisée dans les villages de Saint- concernent plus particulièrement les espaces à domi- l le ruisseau du Maïne. Zacharie, Auriol, Roquevaire, la Penne-sur-Huveaune, et nante naturelle qui ne font l’objet d’aucune identification au titre des périmètres à statut, mais qui contribuent aux à Aubagne. L’Huveaune est également couverte en zone Un cours d’eau ponctuellement artificialisé urbaine à Aubagne et à la Penne-sur-Huveaune. Artificialisation et obstacles à l’écoulement Atteinte à la qualité du milieu aquatique La modification du débouché naturel de l'Huveaune, Les stations de mesure de la qualité du milieu (surveil- anciennement situé au niveau des plages du Prado à lance DCE) montrent une amélioration de l’état écolo- Marseille, a une influence sur le potentiel écologique gique de l’Huveaune entre 2008 et 2009 pour Roquevaire de ce fleuve, et notamment sur la présence de poissons et Auriol. Le potentiel écologique était médiocre pour migrateurs amphihalins. A ce titre, le volet Rhône-Mé- l’Huveaune à Aubagne en 2006. L’Huveaune est le milieu continuités écologiques. Partie iii ∙ Les composantes du territoire 25 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque La trame Bleue SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 26 Huveaune à Auriol récepteur de la station d’épuration d’Auriol-Saint-Zacha- l Une Huveaune à Aubagne La présence des espèces suivantes fait partie de l’arguaffluents". Des richesses naturelles associées à l’Huveaune mentaire de désignation de la ZNIEFF "L’Huveaune et ses Huveaune à Roquevaire rie situé au niveau de Pont de Joux. libellule spécifique de la région PACA : Cordulegaster boltoni immaculifrons. l La Tulipe précoce (Tulipia raddii) est ponctuellement présente dans la ripisylve de l’Huveaune à Auriol. l deux poissons remarquables : le Barbeau Méridional (Barbus meridionalis), le Blageon (Leuciscus soufia). l Des oiseaux remarquables : Martin pêcheur (Alcedo atthis), Chevêche d’Athena (Athene noctua), Cincle plongeur (Cinclus cinclus). L'Huveaune et ses affluents constituent un réservoir de biodiversité, compte tenu des espèces remar- quables qui y ont été identifiées. Toutefois, c'est un milieu à reconquérir à la fois du point de vue de sa nuité de la ripisylve, et du point de vue de la qualité de l'eau. Enfin, la restauration globale de ce fleuve côtier continuité : continuité du milieu aquatique, conti- relève à la fois d'une réflexion globale à l'échelle de son bassin versant, et d'une réflexion spécifique sur son débouché à la mer. Partie iii ∙ Les composantes du territoire 27 Les coupures écologiques lles invertébrés terrestres (mollusques gastéropodes, myriapodes, certains insectes, etc.). Les infrastructures de déplacement ritoire du SCoT du Pays d’Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque. Leur fréquentation est quasi continue avec Un certain nombre d’insectes capables de voler mais des véhicules qui se déplacent vite. Les chances de tra- avec peu d’agilité et/ou avec une faible hauteur de vol versée sont faibles pour la faune terrestre et les espèces (papillons, gros coléoptères, etc.) auront des chances qui volent à faible hauteur (certains insectes). De plus les Impact dans les écosystèmes limitées de traverser une infrastructure très fréquentée. autoroutes sont conçues pour limiter les intrusions d’ani- Du fait de leur configuration linéaire, les infrastructures Enfin, les végétaux sont souvent tributaires des animaux maux (domestiques ou sauvages) qui peuvent générer de déplacement génèrent un fractionnement des éco- pour assurer leur dispersion sous forme de graines ac- des accidents : localement, elles sont bordées par une systèmes et isolent des portions de territoires initiale- crochées aux pelages ou de pollens transportés par les protection destinée à empêcher d’éventuelles intrusions ment continues. Elles font office de barrières plus ou insectes butineurs. Certains végétaux pourraient donc (grillages, etc.) et disposent d’un muret séparateur cen- moins franchissables selon : être potentiellement concernés par l’effet barrière des tral. lles espèces impactées ; aménagements et des infrastructures de déplacement. La société Escota a fait réaliser un diagnostic sur la per- lles dimensions et le type d’infrastructure ; L’enjeu principal reste celui du déplacement de la méabilité écologique de son réseau. Dans le territoire du faune terrestre et des possibilités de repeuplement SCoT, ce diagnostic met en évidence : Même en l’absence de véhicules, les infrastructures rou- des milieux naturels après un incendie et le bras- lune tières représentent un milieu hostile à de nombreuses sage génétique des populations installées dans les espèces en raison de la chaleur excessive du revêtement noyaux de biodiversité. lleur fréquentation. d’hydrocarbures, etc. Les différents types d’infrastructures et leurs effets Les autoroutes Les infrastructures ne représentent pas une barrière in- Le territoire est parcouru principalement par : franchissable pour toutes les espèces. Globalement, les ll’autoroute ter les véhicules et les remous qu’ils engendrent restent peu concernés. En revanche, les infrastructures de déplacement sont problématiques pour : l les vertébrés terrestres (mammifères, reptiles et amphi- biens) ; munes de Gréasque et Belcodène ; A50 en provenance de Marseille qui par- court la Vallée de l’Huveaune et redescend vers le littoral (La Ciotat) ; ll’autoroute zone de continuité boisée ou de matorral inter- rompue par l’A50 au sud d’Aubagne, en direction de La Ciotat ; Les espèces concernées par les infrastructures animaux capables de voler suffisamment haut pour évi- rompue par l’A52 au nord du territoire, sur les comlune en journées ensoleillées, de la présence de pollution et zone de continuité boisée ou de matorral inter- A52 qui parcourt le territoire SCoT dans le sens nord-sud à partir d’Aubagne. lun ouvrage existant favorable aux grands mammifères sur la commune de Peypin : passage de l’ancienne voie de Valdonne sous l’autoroute ; ldeux ouvrages éventuellement utilisables par le san- glier sur la commune de Roquevaire. A l’échelle de l’ensemble du territoire du SCoT, la perméabilité écologique du réseau autoroutier est faible. Les Ces infrastructures représentent un des facteurs les plus passages potentiellement utilisables par les mammifères limitants pour le déplacement des espèces dans le ter- correspondent à des passages du réseau routier local SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 28 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Les infrastructures de déplacement Partie iii ∙ Les composantes du territoire 29 sous l’autoroute et ne sont donc pas prévus pour le passage de la faune. Dans le cadre de ce diagnostic, Escota propose l’installation d’un ouvrage destiné à améliorer la perméabilité écologique de l’autoroute A52 au nord du SCoT, au-dessus du village de Belcodène. Voies départementales Leur impact est inférieur à celui des autoroutes du point de vue de l’infrastructure elle-même et de la vitesse des véhicules. Toutefois, leur fréquentation peut être très importante et limiter fortement d’éventuelles traversées par la faune. Certaines voies peuvent être équipées d’un muret de protection (route de Saint-Zacharie à Nans-lesPins par exemple) qui rend leur franchissement impossible pour certaines espèces de la faune terrestre. Les dessertes locales et voies de petit gabarit L’effet de barrière de ces voies varie en fonction de leur fréquentation et de la présence ou non de protections (murets…). L'autoroute A52 n En limite des communes de Roquevaire et Auriol, elle représente une des principales barrières dans un secteur qui relie la continuité écologique des massifs de l'Étoile-Garlaban et de la Sainte-Baume La trame urbaine L’anthropisation et l’artificialisation des espaces ont des effets très variables sur la biodiversité. Toujours perturbateurs, les changements imposés aux écosystèmes s’échelonnent en fonction de la nature des aménagements, des modes d’occupation du sol et du fonctionnement des territoires. Le territoire du SCoT se caractérise par une prédominance de l’habitat individuel sous forme de lotissements ou d’habitat diffus. Ce mode d’occupation de l’espace induit des effets directs et indirects très variables sur les Compartimentation du territoire SCoT par les infrastructures de déplacement ne tenant pas compte de l'urbanisation SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 30 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque La trame urbaine Partie iii ∙ Les composantes du territoire 31 écosystèmes. En outre l’artificialisation des espaces peut été choisies en s’inspirant de diverses sources et travaux Un territoire caractérisé par la colonisation des plaines et créer des conditions favorables à certaines espèces : ta- relatifs à l’étude des continuités écologiques : AU[dat]/ des piémonts par l’habitat individuel rentes dans les centres-villes, chiroptères, fleurissements ECO-MED, etc. : La cartographie de la trame urbaine met en évidence favorables aux insectes butineurs… Les principaux im- l t ype la très forte influence de l’urbain et des axes de dépla- pacts des modes d’occupation de l’espace sont résumés autoroutier = 140m de part et d’autre de l’infras- tructure, principales (type 2 voies) = 50m, cement au sud-ouest du territoire et notamment dans dans le tableau de droite. l liaisons Ces principaux impacts sur la biodiversité montrent la l voies synergie entre l’occupation du sol et les usages au sein Afin de représenter l’influence des dessertes locales - qui du lien naturel entre les vallées et les massifs par l’urba- des espaces anthropisés. Les choix faits dans le cadre du n’avaient pas été prises en compte dans l’étude Conti- nisation diffuse qui occupe les piémonts et les espaces SCoT (prescriptions et recommandations) pourront agir nuités écologiques non aquatiques à l’échelle de l’aire initialement voués à l’activité agricole. sur les conditions de maintien des richesses naturelles métropolitaine marseillaise – un tampon de 10 m de part Le territoire compte six séquences d’interruption urbaine dans le territoire principalement sous l’angle des condi- et d’autre de ces voies a été choisi. non soumises à l’influence des axes autoroutiers : tions d’occupation du sol. Il convient de préciser que ces périmètres d’influence ldeux ferrées = 40m. sont totalement théoriques car les espèces réagissent La tache urbaine la Vallée de l’Huveaune (Aubagne et La Penne-sur-Huveaune). Elle met également en évidence la dégradation liaisons inter-massifs de part et d’autre du village de Cuges-les-Pins ; de manières très différentes aux perturbations anthro- lune liaison inter-massif à l’est de Saint-Zacharie ; Elaboration de la représentation cartographique de la piques. D’autre part ces tampons permettent une bonne ldes espaces agricoles entre Auriol et Saint-Zacharie ; tache urbaine dans le territoire du SCoT visualisation de la trame urbaine et de ses composantes : ldeux La méthodologie choisie s’organise de la façon suivante : noyaux villageois, habitat dispersé… è un tampon de 30 mètres est généré autour des élé- coupures d’urbanisation de faible amplitude à l’ouest du territoire, entre Saint-Savournin, Cadolive et Peypin. ments du bâti pour matérialiser l’aire d’influence immédiate de l’urbain sur la biodiversité : espaces aménagés, jardins, terrasses, parkings dessertes locales… Mais aussi perturbations sonores, lumineuses, dérangement de la faune… è Les aires d’influence des infrastructures de déplace- ment sont identiques à celles de l’étude "Continuités écologiques non aquatiques à l’échelle de l’aire métropolitaine marseillaise" – Agam, 2009. Les largeurs des tampons servant à matérialiser ces aires d’influence ont Les dessertes locales n De faible largeur et de faible fréquentation, leur impact est réduit sur le déplacement des espèces – Auriol, juillet 2010 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 32 Impacts probables des différents types de tissus urbains sur la biodiversité Occupation de l’espace Habitat dispersé Habitat regroupé (lotissements) Zones d’activité Centres villes / noyaux villageois Effets directs A un degré faible : effet des clôtures sur le déplacement de la faune terrestre, impact de l’entretien des espaces verts et lutte contre certaines espèces indésirables (produits phytosanitaires, insecticides, anti-escargots…), risque d’introduction d’espèces invasives, impact des animaux domestiques sur la faune sauvage… A un degré fort : artificialisation de l’espace, effet des clôtures sur le déplacement de la faune terrestre, impact de l’entretien des espaces verts et lutte contre certaines espèces indésirables (produits phytosanitaires, insecticides, anti-escargots…), risque d’introduction d’espèces invasives, impact des animaux domestiques sur la faune sauvage, impact des voies de desserte… Surfaces imperméabilisées, peu de végétation, importante circulation de véhicules, chaleur excessive, transformation localement importante des habitats naturels. Effets indirects Implique des voies de desserte locales, circulation automobile dans les espaces de campagne, dans les espaces agricoles ou des espaces à dominante naturelle Pollution lumineuse nocturne diffuse Induit un besoin de mobilité et participe au cloisonnement des espaces réservoirs de biodiversité. Pollution lumineuse nocturne accentuée : impact sur la faune nocturne. Impact sur la qualité de l’air (déplacements) Induit un important besoin de déplacements, des voies fréquentées (zones commerciales)… Pollution lumineuse nocturne très accentuée (enseignes, éclairages de parkings…) Impacts sur la qualité de l’air (véhicules utilitaires, poids lourds…) Espaces historiquement totalement artificialisés Pollution lumineuse nocturne maximale, qualité de l’air potentiellement dégradée (circulation, chauffages, poussières…) Partie iii ∙ Les composantes du territoire 33 l'agriculture et le retrait de la flore spontanée constitue une activité moins favorable. Toutefois, le maintien de bandes enher- Dans le territoire du SCoT, les espaces non urbanisés bées en bordure de culture peut permettre la présence qui permettent une liaison entre les espaces naturels d’une certaine biodiversité dans ces espaces. sont fréquemment occupées par des zones agricoles. L’influence de l’activité agricole sur la biodiversité varie Les espaces agricoles non exploités en fonction des cultures d’une part et des modes de pro- Les parcelles, dont l'exploitation est temporairement ar- duction d’autre part. rêtée, disposent d'un potentiel faunistique et floristique élevé. Cette caractéristique peut faire l'objet de considé- Les modes de production rations spécifiques – en fonction du type de production Ils sont d’autant plus favorables à la présence d’une envisagé – lors de la remise en culture : maintien de certaine biodiversité que l’utilisation d’intrants – trai- bandes enherbées en bordure de parcelles, productions tements phytosanitaires et fertilisants chimiques – est bio/à faible apport d'intrants, etc. Aubagne n Auriol n Coteaux du Regagnas - juillet 2010 Auriol n La plaine- juillet 2010 Plaine agricole - juillet 2010 réduite. A ce titre, les productions bio ou s’en rapproles espaces à enjeu prioritaire pour la construction de la Les éléments ponctuels et linéaires des paysages agricoles Trame verte et bleue. Sous forme d’arbres isolés, de bosquets, de haies… Ces chant sur le principe, présentent un intérêt évident dans éléments linéaires ou ponctuels représentent des struc- Les différentes cultures tures d’accueil, notamment pour la faune et constituent Chaque type de culture détermine un travail du sol dif- une composante importante de la Trame verte et bleue férent. Les cultures qui ne nécessitent pas un retour- en zone agricole. Il en est de même des canaux d’irriga- nement fréquent de la terre et permettent l’établisse- tion à ciel ouvert qui peuvent conditionner la présence ment d’une flore spontanée sont les plus favorables à la d’une faune et d’une flore particulières : amphibiens, etc. présence d’une biodiversité développée. A ce titre, les oliveraies, et notamment celles installées en restanques, constituent potentiellement des habitats naturels variés favorables à de nombreuses espèces : flore spontanée au sol, interstices entre les pierres, etc. En revanche, le maraîchage qui implique un travail fréquent de la terre SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 34 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque L'agriculture Partie iii ∙ Les composantes du territoire 35 Des espaces agricoles qui s'intègrent dans la Trame verte et bleue La Charte pour une agriculture durable du Pays d'Aubagne et de l'Étoile rappelle la participation des espaces agricoles à la Trame verte et bleue au travers de son défi Des espaces agricoles supports de liaisons n° 3 : "renforcer la contribution de l'agriculture à la qua- écologiques dans le SCoT lité du cadre de vie et des milieux naturels". Des actions L'agriculture représente une activité économique liée à favorables au maintien d'une certaine biodiversité dans des objectifs de production et de rentabilité. Mais la ces espaces y sont listés, notamment : configuration du territoire du SCoT nécessite d'intégrer l réduire des espaces dédiés à l'agriculture à la construction de la Trame verte et bleue. Les zones agricoles permettant de l’utilisation des produits phytosanitaires (Ecophyto 2018) et des engrais chimiques ; ldévelopper maintenir une continuité non urbanisée entre les massifs nisateurs ; sont les plus intéressantes pour recréer ou conforter des lencourager continuités écologiques : lfaire lespaces agricoles entre Auriol et Saint-Zacharie ; laccentuer lespaces agricoles faisant office de coupures urbaines entre Saint-Savournin, Cadolive et Peypin ; lle nord de la plaine agricole d'Aubagne. les espèces mellifères et les insectes pollil’agro-foresterie ; connaître la biodiversité agricole locale ; la diversification des cultures de restanques. Agriculture et biodiversité domestique Enfin, les lois Grenelle traitent de la biodiversité au sens Les corridors écologiques, à préserver ou à restaurer, large, ce qui inclut le maintien de la diversité des espèces identifiés dans le SCoT seront repris par les PLU qui pré- domestiques, et pour lequel l’activité agricole est le prin- ciseront les parcelles concernées. Toutefois les PLU ne cipal garant. peuvent pas imposer de mode de gestion particulière. Si des modes de gestion spécifiques visant à protéger la biodiversité dans les espaces agricoles identifiés comme faisant partie de la Trame verte et bleue s'avèrent nécessaires, ils peuvent être mis en place par voie contractuelle. Partie iv La Trame verte et bleue dans le SCoT Zones d'enjeux écologiques SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 38 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Synthèse des continuités Partie iv ∙ La Trame verte et bleue dans le SCoT 39 Des corridors écologiques à maintenir et restaurer Donner au milieu aquatique une qualité optimale La superposition des différentes composantes du ter- Les pages suivantes détaillent les espaces qui ont été lIdentifier ritoire : cœurs de nature, trame bleue, coupures écolo- identifiés comme intéressant pour construire la Trame tives ou potentielles susceptibles d’affecter la pollu- giques, espaces agricoles, font apparaître les potentiali- verte et bleue dans le SCoT. Les enjeux en termes de tion de l’eau. tés d’une Trame verte et bleue à l’échelle du SCoT. protection des zones agricoles et de maintien des Identification des zones d'enjeux connexions entre réservoir de biodiversité se croisent. Une grande continuité écologique d’échelle régionale Trois interconnections de massifs sont identifiées à l’est du territoire : à l’ouest et à l’est du village de Cuges-les- fertilisants à proximité des cours d’eau. et supprimer les sources de pollutions effec- La trame noire Lutter contre la pollution lumineuse nocturne Des objectifs communs à l'ensemble des sites qui composent la trame bleue et la trame noire Pins, et la zone naturelle correspondant à la partie est de La multiplication des éclairages artificiels perturbent l'activité de nombreuses espèces nocturnes et le repos de nombreuses espèces diurnes. La trame noire - constituée des espaces non perturbés par les éclairages artificiels - la commune de Saint-Zacharie. Pour ces trois secteurs, La trame bleue est une composante de la Trame verte et bleue, elle est l’enjeu correspond au maintien des continuités sous Favoriser le maintien ou le développement de la ripisylve nécessaire au bon fonctionnement des écosystèmes. Les forme d’espaces naturels entre les massifs des Calanques de l’Huveaune et de ses ruisseaux affluents espaces jouant le rôle de corridors écologiques dans le (Grand Caunet), de la Sainte-Baume et du Regagnas. Il lPérenniser SCoT pourront bénéficier, en fonction de leurs caracté- s’agit ici de conforter la grande continuité écologique d’échelle régionale identifiée à l’est du territoire en créant, par exemple, des passages à faune si nécessaire. dans leur plus grande largeur possible. l Créer les conditions favorables à la reconstitution des ripi- sylves lorsque les berges de l’Huveaune le permettent. lFavoriser La trame bleue L’Huveaune, ses principaux affluents et la ripisylve asso- les ripisylves existantes et les maintenir ristiques, d'une réflexion sur la réduction de l'impact des éclairages urbains : suppression, optimisation, réduction, orientation du flux lumineux, etc. les espèces végétales locales lors des opé- Au-delà du seul impact écologique, la qualité de la nuit rations d’entretien des berges en supprimant d’éven- contribue à la qualité du cadre de vie : paysages noc- tuelles espèces invasives. turnes, ciel étoilé, etc. L'excès de lumière artificielle peut ciée représentent une opportunité en termes de restau- Reconstituer une continuité aquatique linéaire dans également avoir une influence négative sur la santé des ration des richesses écologiques pour les milieux aqua- l’Huveaune habitants proches des sources lumineuses : qualité du tiques et humides. Mais la mise en valeur de ce fleuve lIdentifier côtier, dans un contexte méditerranéen caractérisé par l’ensoleillement et l’aridité dépasse le seul intérêt écologique. Il s’agit d’un élément paysager de première importance qui participe pleinement à la qualité du cadre de vie et à l’attractivité du territoire. et supprimer les obstacles à l’écoulement sommeil, perturbation physiologiques, etc. (seuils, barrages…) non justifiés dans le cadre de la Enfin, la réduction des sources lumineuses nocturne re- gestion du cours d’eau et de l’irrigation des cultures. joint les objectifs du développement durable en s'inscri- lRendre perméables à la faune aquatique les obstacles à l’écoulement indispensable (passes à poissons…). lÉviter l’emploi de traitements phytosanitaires et de vant dans la maîtrise de la demande en énergie. SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 40 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Secteur La Penne-sur-Huveaune / Aubagne-ouest Partie iv ∙ La Trame verte et bleue dans le SCoT 41 secteur 1 : la penne-sur-huveaune / Le secteur des Calanques est encore relié à la Sainte- aubagne -ouest Baume, d’un point de vue écologique, par les communes è Réduire l'impact des infrastructures sur la perméabi- lité écologique. de Gémenos (hors territoire SCoT) et Cuges-les-Pins. Caractéristiques La continuité aquatique et milieux associés La continuité verte L’Huveaune est couverte sur de courtes longueurs à Faisant continuité avec une vallée de l’Huveaune très La Penne-sur-Huveaune, puis à Aubagne. Toutefois ces artificialisée sur le territoire marseillais, le secteur de la zones couvertes ne présentent pas un enjeu majeur pour Penne-sur-Huveaune/Aubagne est un secteur globale- la mise en valeur du fleuve. Bien que s’inscrivant ici dans ment peu favorable à la biodiversité. Les nombreuses un contexte artificialisé (zones d’activités), l’Huveaune a infrastructures de déplacement parallèles et très fré- conservé une ripisylve. quentées représentent la principale entrave à la restauration de "potentialités" pour le déplacement de la faune terrestre entre les massifs des Calanques et la chaîne de Objectifs pour le maintien ou la restauration des continuités l'Étoile/Garlaban. Au nord de l’autoroute A50, une transi- zones urbaines espaces naturels/semi-naturels tion avec les piémonts du Garlaban se fait sous forme de La trame verte espaces mixtes urbains/agricoles corridors écologiques zones agricoles, en revanche, la frange sud de l’autoroute è Maintenir les éléments de nature constituant une zones agricoles est occupée par des zones d’activités fortement artificialisées. La transition avec le massif des Calanques se potentialité de passage en "pas japonais". è Maintenir ou accroître la présence d’éléments favo- fait par une vaste zone d’habitat individuel relativement rables à la biodiversité : boisements ou arbres isolés… dense dans laquelle sont inclus deux boisements. Le po- è Favoriser les pratiques non destructives pour la bio- tentiel écologique des espaces d’habitats individuels est diversité : pratiques d’aménagement et de jardinage très variable et dépend notamment des usages. dans les espaces privés… La continuité verte nord/sud dans la vallée de l’Huveaune est très vraisemblablement rompue pour de nombreuses espèces, et notamment celles de la faune terrestre. Certaines espèces volantes peuvent toutefois profiter de certains jardins particuliers, des boisements et des zones agricoles pour se déplacer entre les deux massifs. SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 42 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Secteur Aubagne-nord / Roquevaire - Pont-de-l'étoile Partie iv ∙ La Trame verte et bleue dans le SCoT 43 secteur 2 : Aubagne-nord / roquevaire è Conserver les boisements et les arbres isolés. - pont-de-l'étoile è Favoriser le maintien et/ou la création de structures porteuses de biodiversité : bosquets, haies, bandes Caractéristiques enherbées… è Préserver la continuité entre la plaine agricole et les La continuité verte piémonts des massifs en utilisant par exemple le La continuité verte entre la chaîne de la Sainte-Baume et potentiel écologique des restanques et de l’oléicul- les piémonts du Garlaban permise par la plaine agricole ture, en évitant d’interrompre la continuité espaces d’Aubagne. Depuis les piémonts du Garlaban, des val- agricoles/massifs par de nouvelles infrastructures lats permettent des coulées boisées jusqu’à l’autoroute A501. De l’autre côté du triangle autoroutier, des boise- routières… è Étudier le potentiel bénéfique, en terme de biodi- ments rejoignent le massif de la Sainte-Baume. versité, des canaux d’irrigation gravitaire : maintien Les autoroutes A501 et A52, qui se rejoignent dans ce des canaux gravitaires à ciel ouvert encore présents, secteur, ainsi que les voies parallèles aux axes autorou- possibilités de remise en eau, réutilisation pour créer tiers, représentent une barrière physique pour la faune terrestre. des bandes végétalisées, etc. Ne pas aggraver l’effet de coupure lié aux infrastructures de déplacement. La continuité aquatique et milieux associés Dans ce secteur, l’Huveaune conserve une ripisylve continue, même si cette dernière est parfois très étroite en è Intégrer la réflexion sur les continuités écologiques dans le cadre de projets susceptibles d’induire un accroissement du trafic routier et/ou autoroutier. zone urbanisée. è Étudier les possibilités d’amélioration de la perméa- Objectifs pour le maintien ou la restauration des continuités è Intégrer la réflexion sur les continuités écologiques bilité des autoroutes A501/A52 à la faune terrestre. dans le cadre de la remise en service de la voie de Valdonne. La trame verte Maintenir les éléments de nature permettant le maintien de la biodiversité. è Pérenniser la plaine agricole d’Aubagne. zones urbaines espaces naturels/semi-naturels espaces mixtes urbains/agricoles corridors écologiques zones agricoles SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 44 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Secteur Auriol - Pont-de-Joux Partie iv ∙ La Trame verte et bleue dans le SCoT 45 secteur 3 : auriol - Pont-de-Joux Objectifs pour le maintien ou la restauration des continuités Caractéristiques La trame verte La continuité verte Maintenir les éléments de nature permettant le passage La continuité est-ouest entre les massifs de la Sainte- des espèces volantes (continuité en pas japonais. Baume et de l'Étoile existe sous la forme de boisements è Pérenniser les espaces agro-naturels, d’est en ouest : et d’espaces agricoles occupés par de l’habitat diffus. l depuis la Sainte-Baume jusqu’à l’autoroute ; Toutefois cette continuité est interrompue pour la faune l entre l’autoroute et l’Huveaune/D 96 (ZNIEFF) ; terrestre par l’autoroute A52, qui traverse le territoire du l et entre l’Huveaune/D 96 et l'Étoile. nord au sud, et se sépare en A520 qui rejoint la D 560 à Auriol. Une protection est présente sur la voie auto- è Utiliser le potentiel écologique élevé des restanques en cultures ou abandonnées. routière de droite (sens de circulation sud-nord) sous la Ne pas aggraver l’effet de coupure lié aux infrastructures forme d’un muret plein qui accentue les difficultés de de déplacement. franchissement de l’autoroute. è Intégrer la réflexion sur les continuités écologiques Des voies parallèles à fort trafic comme la D 96 qui suit l’Huveaune accentuent l’effet de barrière des infrastructures de déplacement. dans le cadre de projets susceptibles d’induire un accroissement du trafic routier et/ou autoroutier. è Étudier les possibilités d’amélioration de la perméa- Au niveau de la séparation autoroutière, le boisement bilité des autoroutes A52 /A520 à la faune terrestre. situé entre l’Huveaune, la D96 et l’A52 est inscrit en è Intégrer la réflexion sur les continuités écologiques ZNIEFF. dans le cadre de la remise en service de la voie de Valdonne. La continuité aquatique et milieux associés L’Huveaune perd sa naturalité dans le village de Roquevaire où son cours et ses berges artificialisées ne permettent pas la présence d’une ripisylve. zones urbaines espaces naturels/semi-naturels espaces mixtes urbains/agricoles corridors écologiques zones agricoles SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 46 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Secteur Saint-Savourin / Cadolive / Peypin Partie iv ∙ La Trame verte et bleue dans le SCoT 47 secteur 4 : Saint-Savourin / Cadolive / Peypin diversité : bosquets, haies, bandes enherbées dans les zones cultivées ; è Utiliser le potentiel écologique des cultures en res- Caractéristiques tanque et notamment des oliveraies. Ne pas aggraver l’effet de coupure lié aux infrastructures La continuité verte de déplacement La continuité naturelle entre la Forêt du Défens et le mas- è Intégrer la réflexion sur les continuités écologiques sif de l'Étoile est presque entièrement rompue. Une cou- dans le cadre de projets susceptibles d’induire un pure à l’urbanisation d’environ 300 m existe encore entre accroissement du trafic routier sur les axes D7 et Saint-Savournin et Cadolive et une seconde coupure D908. d’urbanisation plus importante se situe entre Cadolive è Étudier les possibilités d’amélioration de la perméabi- et Peypin. Ces deux coupures d’urbanisation sont consti- lité des voies D7 et D908 à la faune terrestre (passages tuées de zones agricoles mêlées à des boisements. Les à faune). voies D7 et D908 traversent ces deux continuités vertes. La continuité aquatique Elle est représentée ici par l'amont du ruisseau du Merlançon. Objectifs pour le maintien ou la restauration des continuités La trame verte Maintenir les éléments de nature permettant le passage des espèces entre la forêt du Défens et le massif de l'Étoile è Pérenniser les espaces agro-naturels qui marquent les coupures d’urbanisation ; è Conserver les boisements et les arbres isolés ; è Favoriser le maintien des structures porteuses de bio- zones urbaines espaces naturels/semi-naturels espaces mixtes urbains/agricoles corridors écologiques zones agricoles SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 48 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Secteur Gréasque / Belcodène Partie iv ∙ La Trame verte et bleue dans le SCoT 49 secteur 5 : Gréasque / belcodène Objectifs pour le maintien ou la restauration des continuités Caractéristiques La trame verte La continuité verte Créer une perméabilité écologique transversale sur Le secteur de Belcodène contribue à une certaine conti- l'autoroute A52. nuité verte entre les cœurs de nature identifiés par la è Maintenir le caractère naturel de ce secteur, notam- ZNIEFF n° 13 119 100 Montagne du Regagnas - Pas de la ment au nord du village de Belcodène. Couelle - Mont Olympe et la ZNIEFF n° 13 123 100 Chaîne è Réduire l'impact de l'A52 sur la perméabilité éco- de l'Étoile. Au nord du secteur, cette continuité qui passe logique en lien avec la société ESCOTA (étude et notamment par la forêt du Defens, n'est interrompue éventuellement réalisation d'un ouvrage au-dessus que par l'autoroute A52 et éventuellement la RD96. de l'autoroute). Le document Étude et amélioration de la perméabilité transversale des autoroutes ESCOTA – document de travail d'août 2011 –, identifie l'intérêt écologique de ce secteur de la manière suivante : "enfin l’A52 traverse une grande étendue de boisements et de garrigues dans lesquels se trouvent notamment d’importantes populations d’ongulés". En limite nord de la commune de Belcodène, l'autoroute A52 présente un profil compatible avec la mise en place d'un ouvrage de type éco-pont : "l’autoroute A52 au Pr 5,700 présente un profil en travers en déblai favorable à l’implantation d’un ouvrage supérieur". zones urbaines espaces naturels/semi-naturels espaces mixtes urbains/agricoles corridors écologiques zones agricoles SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 50 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Secteur Auriol / Saint-Zacharie Partie iv ∙ La Trame verte et bleue dans le SCoT 51 secteur 6 : auriol / saint-zacharie La continuité entre le massif de la Sainte-Baume et la montagne du Regagnas est interrompue par la route Caractéristiques D560 qui relie Auriol et Saint-Zacharie. Le chemin de Moulin de Redon, même si moins fréquenté que la D560, La continuité verte constitue une autre infrastructure parallèle et accentue Ce secteur s’inscrit dans une vaste zone de moindre cet effet de coupure. Contrairement aux autoroutes, ces contrainte au déplacement potentiel des espèces entre infrastructures routières ne disposent pas d’obstacles le massif du Grand Caunet, au sud du territoire du SCoT, empêchant leur franchissement par certains animaux, et le massif du Regagnas au nord du territoire. Les cartes comme un muret central, et ne constituent donc pas de présence potentielle des espèces déterminantes pour une barrière imperméable à la faune terrestre. Dans ce la Trame verte et bleue indiquent que ce secteur est secteur, l’effet barrière des routes varie avec l’intensité de important pour la continuité des espèces de milieux boi- la circulation. sés entre les massifs de la Sainte-Baume et du Regagnas. Les espaces agricoles constituent un double lien peu La continuité aquatique et milieux associés urbanisé entre Auriol et Moulin de Redon d’une part, Entre Auriol et Saint-Zacharie, l’Huveaune présente une entre Moulin de Redon et Saint-Zacharie d’autre part. ripisylve sur l’ensemble de son linéaire, et la continuité Dans ces espaces de lien entre les massifs, l’étude de la aquatique est interrompue par un ouvrage : le seuil de Chambre d’Agriculture signale la présence de cultures Moulin de Redon. potentiellement favorables à la biodiversité comme les oliveraies et les vignes si toutefois ces dernières sont peu soumises aux traitements phytosanitaires (vignes "bio"). Objectifs pour le maintien ou la restauration des continuités La présence d'espaces agricoles en attente d'une remise en culture est également une caractéristique favorable à La trame verte la biodiversité dans ce secteur. Maintenir des coupures d’urbanisation entre Auriol et La présence de boisements ponctuels (même de petite Saint-Zacharie surface) au sein de la trame agricole présente un intérêt è Pérenniser les espaces agricoles, ou des espaces non pour les déplacements par "bonds" entre les deux mas- construits à végétation naturelle, entre Auriol, le sifs des espèces volantes d’affinité forestière. Moulin de Redon et Saint-Zacharie sur une largeur suffisante pour être favorable à la biodiversité. zones urbaines espaces naturels/semi-naturels espaces mixtes urbains/agricoles corridors écologiques zones agricoles SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 52 è Pérenniser un lien naturel sous forme de zones agri- coles, de boisements, ou d’espaces non artificialisés entre le massif de la Sainte-Baume et la montagne du Regagnas, d’une largeur suffisante pour être favorable à la biodiversité. Favoriser la perméabilité des coupures d’urbanisation à la faune et à la flore è Limiter l'impact de l'accroissement des déplacements motorisés sur les continuités écologiques. è Étudier l’intérêt et/ou les possibilités de mettre en place des passages à faune au niveau de la D560. è Préserver les éléments relais pour la faune : boi- sements, arbres isolés, haies, bosquets… Éventuellement, réaménager des éléments relais dans les zones qui en sont dépourvues : plantations d'arbres (espèces locales), etc. è Favoriser le maintien de linéaires enherbés le long des cultures. è Favoriser des pratiques agricoles favorables à la biodi- versité comme les cultures "bio". è Favoriser l’implantation de cultures favorables à la biodiversité comme l’oléiculture. Secteur Auriol/Saint-Zacharie n Schématisation de cheminements empruntant les éléments végétaux structurants du paysage : haies, bosquets ou arbres isolés Partie v Les espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 54 L’étude d’une Trame verte et bleue par détermination La liste des espèces déterminantes pour la Trame verte des flux d’espèces paraît être la meilleure approche et bleue est élaborée par le Muséum National d’Histoire Détermination de la répartition potentielle des espèces de la liste dans une optique de conservation de la biodiversité. Naturelle (MNHN), en lien avec les Conseils Scientifiques La donnée SIG relative à l’occupation du sol en 2006 : Toutefois l’approche par espèce représente à elle seule Régionaux du Patrimoine Naturel (CSRPN). Ce travail OCSOL 2006 – source CRIGE PACA, a été utilisée pour une vaste problématique : quelles espèces prendre en s’inscrit dans le cadre de l’élaboration des Schémas Ré- identifier les espaces potentiellement occupés par les compte, quel suivi, quelles sources de données ? La mise gionaux de Cohérence Écologique. Les espèces sélec- espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue dans en œuvre d’une telle approche est délicate et reste, dans tionnées pour constituer cette liste ne sont pas nécessai- le territoire du SCoT. Pour cela, une correspondance a été la plupart des cas, très théorique. Les informations de rement des espèces protégées. Le choix se porte surtout recherchée entre les milieux généralement occupés par terrain et les données naturalistes – sous réserve d’être sur des espèces indicatrices de l’efficacité des Trames chaque espèce et les classes d’occupation du sol qui s’en disponibles et homogènes pour l’ensemble du territoire verte et bleue : rapprochent le plus. étudié – donnent majoritairement des informations de len Cette méthode constitue une première approche en rai- présence et de richesse des milieux, sans information sur lespèces les flux d’espèces. raison de leur écologie ; caractéristiques de cortèges faunistiques et/ ou de continuum ; lespèces nécessitant le maintien de continuités inter­ son : ldes ldu limites de la donnée OCSOL 2006 (cf. encart) ; fait que certaines espèces occupent des lieux qui Des travaux de marquage d’animaux ou de recherche régionales en raison de leur distribution géographique ne sont pas pris en compte dans les données carto- d’échanges entre populations par analyses génétiques naturelle. graphiques. Les amphibiens par exemple peuvent relèvent plutôt de programmes de recherche universi- 30 espèces appartenant aux groupes zoologiques des utiliser les bassins d’ornement peu entretenus dans taires qui pourront apporter des éléments concrets aux amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères ont ainsi les jardins privatifs, les canaux d’irrigation, les mares réflexions sur la Trame verte et bleue, sous réserve de été sélectionnées par le MNHN. Le CSRPN propose de temporaires… résultats significatifs. compléter cette liste régionale par 33 espèces. La méthode proposée ici se base sur la donnée OCSOL Dans le cadre de cette étude, il a été choisi de donner la Une méthode qui rejoint la détermination de sous-trames 2006 pour déterminer les habitats potentiels des es- priorité aux espèces terrestres : amphibiens, reptiles et La recherche des milieux favorables aux différentes es- pèces, les indications présentes dans les fiches ZNIEFF, mammifères. Toutefois les chiroptères de la liste, poten- pèces déterminantes pour la Trame verte et bleue revient et les données SILENE FAUNE. Un approfondissement tiellement présents dans les Bouches-du-Rhône ont été à déterminer un ensemble de sous-trames en fonction de la réflexion sur les espèces dans le cadre de la Trame intégrés à la réflexion. des habitats naturels. Les deux cartes en pages 54 et 55 verte et bleue pourra se faire dans le cadre de démarches montrent les zones du territoire potentiellement occu- ultérieures. pées par les espèces de milieux ouverts : sous-trame des Partie v ∙ Les espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue 55 milieux ouverts, et les espèces de milieux boisés : soustrame des milieux boisés. Des sous-trames interrompues Les sous-trames des milieux ouverts et des milieux boisés montrent des continuités possibles à l'échelle de l'ensemble du territoire SCoT et des territoires de frange. La sous-trame favorable aux espèces des milieux boisés Elle concerne l'est et le nord du territoire du SCoT, jusqu'au massif de l'Étoile. Cette continuité est interrompue par l'autoroute A52 au niveau de Belcodène. La sous-trame favorable aux espèces des milieux ouverts Elle concerne le massif du Garlaban et une partie du massif de la Sainte-Baume. Cette continuité passe par le nord de la plaine agricole d'Aubagne et est interrompue par les Autoroutes A501 et A52 qui se rejoignent. Les limites de la donnée "occupation du sol 2006" pour la localisation des surfaces potentiellement occupées par certaines espèces • La précision maximale est limitée au 1/50 000. • OCSOL 2006 est une représentation généralisée de l’occupation du sol qui ne permet pas une représentation exhaustive des éléments de surface du territoire cartographié, comme par exemple la présence de haies… • Les éléments fins du réseau hydrographique : la largeur minimale prise en compte est de 40 m. Les petits cours d’eau et canaux d’irrigation ne sont pas pris en compte. • Les plans d’eau ne sont représentés qu’au-delà d’une surface seuil de 2,5 ha. Les petites mares, bassins, mares temporaires, ne sont pas représentés. • Les classes d’occupation du sol nécessitent de procéder à une approximation des milieux de vie nécessités par les espèces. SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 56 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Partie v ∙ Les espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue 57 Espèces déterminantes Trame verte et bleue par grands milieux Partie vi Amélioration de la perméabilité écologique des axes routiers SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 60 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Potentialités d'amélioration de la perméabilité écologique du réseau routier Partie vi ∙ Amélioration de la perméabilité écologique des axes routiers 61 Les différents types de passages à faune repré- culation automobile : chevreuil, sangliers, mammifères régionale à l’est du SCoT et le massif de l'Étoile. L’Étude sentent les principaux outils permettant d’amélio- carnivores (renards…). de la perméabilité transversale des autoroutes ESCOTA rer la perméabilité écologique des infrastructures justifie cette proposition en mentionnant une importante de déplacement. Ces ouvrages sont de tailles très Perméabilité du réseau routier local population de chevreuils et de sangliers dans ce secteur, variables en fonction des objectifs recherchés, et Les infrastructures de déplacement locales – voies dé- et un profil en travers de l’A52 en déblai, ce qui favorise leur mise en place ne relève pas nécessairement partementales notamment – et potentiellement très l’implantation d’un ouvrage de type éco-pont. d’une réflexion d’échelle SCoT. Toutefois en tant fréquentées, participent à l’effet de cloisonnement des qu’outils mobilisables dans le cadre de la "remise en noyaux de biodiversité. Une éventuelle réflexion visant bon état des continuités écologiques", le SCoT pour- à compléter le réseau routier avec la mise en place de rait recommander d’étudier la mise en place de pas- passages à faune pourrait améliorer les continuités éco- sages à faune dans certains secteurs du territoire. logiques. Dans le SCoT, les secteurs assurant une continuité naturelle entre les massifs présentent le plus grand Une logique d'espèces intérêt pour une telle réflexion : Les ouvrages de franchissement des infrastructures de lcontinuité déplacement ciblent plus particulièrement la faune terrestre, mais peuvent également concerner des espèces volantes comme certains chiroptères (chauve-souris). Les espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue citées dans au moins deux ZNIEFF séparées par le réseau routier ou ferré et qui pourraient justifier une améliora- entre la Montagne du Regagnas, la forêt du Defens et le massif de l'Étoile-Garlaban au nord du territoire du SCoT ; lcontinuité entre la chaîne de la Sainte-Baume et la Montagne du Regagnas à l’est du territoire du SCoT ; lcontinuité entre la chaîne de la Sainte-Baume et le massif des Calanques au sud du territoire du SCoT. tion de la perméabilité des infrastructures sont : lreptiles : le Lézard Ocellé (4 ZNIEFF) ; lamphibiens : lchiroptères : Perméabilité du réseau autoroutier le Pélodyte Ponctué (2 ZNIEFF) ; La proposition par ESCOTA d’un ouvrage spécifique à la le Petit Murin et le Petit Rhinolophe. perméabilité écologique de l’autoroute A52 au nord du Au-delà de ces espèces, la mise en place d’ouvrages des- village de Belcodène présente l’intérêt de rétablir à terme tinés à favoriser la traversée des routes s’adressent à des une continuité entre deux espaces naturels : la montagne espèces communes : hérissons, écureuils… et plus par- du Regagnas et la forêt du Défens. Ce secteur est le plus ticulièrement à la grande faune très impactée par la cir- intéressant pour rétablir ainsi, au moins partiellement, un lien écologique entre la grande continuité d’échelle SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 62 Types de passages à faune Type de passage à faune Passage simple : buses, dalots Passages spécialisés associés à des dispositifs de collecte : « crapauduc », « batracoduc » Passage supérieur spécialisé : « écureuiloduc » Passage hydraulique mixte associé à une banquette ou marchepied Passage agricole et forestier (pas de vocation biologique au départ, mais utilisé par des espèces) dimensions Buses : diamètre de 400 à 2000 mm Dalots : de 1 x 0,7m Catégorie de faune Petite faune et animaux fouisseurs : hérissons, lapins, renards, blaireaux… Buses : diamètre de 400 à 600 mm Dalots : de 0,7 x 1m Amphibiens + petite faune De niveau local Linéaire en corde et branches reliant des arbres au dessus des infrastructures Ecureuil roux De niveau local Petite dimension Rétablissement de ruisseaux, animaux utilisant les cours d’eau et leurs berges : musaraigne, couleuvre vipérine, amphibiens, loirs, chiroptères… De niveau local à régional Largeur < à 7m Faune non spécialisée : renard, lapins, lièvres, hérissons… Plus ponctuellement : grande faune. De niveau local à régional Passage inférieur grande faune Largeur comprise entre 7 et 12m Passage supérieur grande faune : écopont, pont vert, pont végétalisé… Largeur comprise entre 12 et 40m Passage sous viaduc Hauteur > à 8m, longueur > à 25m Pont écologique Tranchée couverte Prioritairement aménagés pour les ongulés, sont également empruntés par un grand nombre d’espèce de moyenne et petite faune. Prioritairement aménagés pour les ongulés, sont également empruntés par un grand nombre d’espèce de moyenne et petite faune. Corridor de rivière, continuité d’un couloir biologique. Connectivité intégrale des habitats avec possibilité immédiate de mouvement de l’ensemble de la faune locale et régionale. Types de déplacements De niveau local De niveau régional à supra-régional De niveau régional à supra-régional De niveau régional à supra-régional De niveau régional à supra-régional Sources Sources 65 Les infrastructures Cœurs de nature Conseil Général des Bouches-du-Rhône : TRAFIC en 2009 sur le réseau départemental - ZNIEFF - Nature 2000 : SIG DREAL PACA Moyennes Journalières Annuelles - arrondissement de Marseille. ENS : SIG CG des Bouches-du-Rhône, SIG CG du Var Étude et amélioration de la perméabilité transversale des autoroutes Escota en dehors du Val de Durance A51 - document de travail - O.G.E. - août 2011 Espèces déterminantes TVB Cartographie des continuités écologiques à l'échelle de l'aire métropolitaine marseillaise OCSOL 2006 CRIGE PACA cf. tableau des données et des sources page 71. ZNIEFF PACA Insertion du territoire SCoT dans un contexte écologique global Consommation foncière Agam 2008 CAPAE Opsigaïa 2008 SIRENE Faune AU[dat]/ECO-MED2006 GIP des Calanques Références juridiques État initial de l'environnement du SCoT MPM http://www.legifrance.gouv.fr Agriculture Photos et schémas non mentionnés SIG Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône 2010-2011 Agam Charte pour une agriculture durable du Pays d'Aubagne et de l'Étoile Ortho-photo du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Trame bleue ONEMA Hydrographie : SIG Agam d'après IGN Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée ISTAR 2004 Lexique Lexique 69 Amphihalin. Se dit de poissons passant une partie de leur cycle de vie en eau salée Corridor biologique. C’est une liaison fonctionnelle entre écosystèmes ou entre et une autre en eau douce. Exemples : anguilles, saumons… différents habitats d’une espèce permettant la dispersion et la migration. Les corridors Anthropisation. Transformation des espaces, des paysages, des écosystèmes sous l'action de l'homme. biologiques impliquent la notion d’échanges génétiques entre différentes populations d’une même espèce. Corridor écologique. C’est une liaison qui n’implique pas forcément la notion Barrage. "Un barrage est un ouvrage qui barre plus que le lit mineur d'un cours d'eau d’échanges génétiques. Par exemple, un corridor écologique peut relier les différents permanent ou intermittant ou un talweg" (source : ONEMA, Référentiel des obstacles à habitats saisonniers d’une espèce. l'écoulement). Barrage mobile. Barrage pouvant s’effacer sur le fond de la rivière ou échapper Les éléments constituant les continuités écologiques : cœur de nature, corridors et continuités aquatiques avec leur ripisylve en aérien lorsque le débit atteint une certaine valeur, ce qui évite de constituer un obstacle à l’écoulement de l’eau en temps de crue. Barrage-voûte. Construit dans une vallée étroite, il permet de repousser la poussée de l’eau sur les flancs de la vallée au moyen d’un mûr de béton arqué horizontalement, et parfois verticalement (voûte à double courbure). Biodiversité. La biodiversité ou diversité biologique désigne la diversité des formes de vies présentes sur la planète. Cette diversité est le résultat observable de l'évolution biologique naturelle (biodiversité naturelle) ou de sélections effectuées par l'homme (biodiversité domestique). CSRPN. "En 2002, dans chaque région de France, un Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) a légalement été créé comme instance consultative La variabilité du vivant se considère à différentes échelles : échelle de l'information à compétence scientifique en matière de patrimoine naturel (Loi nº 2002-276 du 27 génétique, échelle des espèces et échelle des écosystèmes. février 2002 art. 109). S’il travaille en concertation avec le conseil scientifique national, Continuité écologique. Les continuités écologiques correspondent à l'ensemble sa vocation est d’être un conseil de proximité pour les collectivités territoriales" des espaces réservoirs de biodiversité - ou cœur de nature - et des corridors biologiques/écologiques. Il s'agit en fait de l'ensemble des espaces dans lesquels le déplacement des espèces n'est pas contraint par une barrière d'origine anthropique. (Wikipedia). SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 70 Dendrotelme. Habitat naturel aquatique de petite taille, formé par la structure MNHN. Muséum National d’Histoire Naturelle (Paris). particulière d’un arbre dans laquelle de l’eau peu s’accumuler. Il s’agit d’un milieu Parcours. Espaces de pâture définis dans les espaces naturels (hors surfaces agri- humide/aquatique temporaire, dans lequel peut s’accomplir l’ensemble ou partie seulement du cycle de vie de certaines espèces. Déversoir. Structure le plus souvent verticale et généralement plus haute que large, augmentant le niveau de la rivière qui s’écoule par surverse sur sa crête. Ecosystème. C’est un ensemble fonctionnel constitué d'une communauté d'organismes : végétaux, animaux, champignons, microorganismes, etc. appelée biocénose et de leur environnement : sol, climat, ensoleillement, température, etc. appelé biotope. Espèce. L'espèce est en quelque sorte l'unité de base de la classification des êtres vivants (systématique). La définition la plus généralement admise présente une espèce comme un ensemble de populations dont tous les individus peuvent potentiellement se reproduire entre eux et dont la descendance sera viable et féconde. Toutefois cette définition reste très floue et le critère d'inter fécondité se vérifie surtout dans le monde animal. L'hybridation entre espèces végétales est courante dans la nature, et encore plus en horticulture. L'espèce est un concept pratique, hérité de l'ancienne classification des êtres vivants. Ce terme est très présent dans le langage courant et scientifique. Ainsi, le nom scientifique d'un être vivant correspond au nom de l'espèce précédé du nom de genre, auxquel cet être vivant appartient. Grande faune. Relatif aux grands mammifères. coles). Passage à faune. Equipement permettant à des animaux de traverser les infrastructures de déplacement (autoroutes, voies ferrées…). Passe ou échelle à poissons. Équipement permettant de rétablir des possibilités de migration (montaison ou dévalaison) pour certains poissons (saumons, anguilles, aloses…). Ils se présentent généralement sous la forme de petits bassins disposés en escalier au niveau des obstacles à l'écoulement (barrages, seuils…). Périmètre de diffusion et enclaves. Espaces de transition avec les territoires artificialisés dans lesquels l'influence anthropique limite la richesse naturelle. Perte de biodiversité (= extinction des espèces/érosion de la biodiversité). Une espèce s'éteint lorsque l'ensemble de ses populations sont détruites ou que la population survivante n'est plus assez importante pour qu'une dynamique d'expansion puisse rétablir un effectif viable. La géologie permet d'observer un rythme naturel d'apparition et d'extinction des espèces dans les couches sédimentaires, avec une durée de vie moyenne pour une espèce d'environ 5 à 10 millions d'années. L'histoire de la vie est ponctuée de périodes d'extinctions brusques et massives, suivies d'une expansion de nouvelles espèces qui occupent les niches écologiques laissées vacantes. Les causes de ces extinctions massives sont des transformations rapides de l'environnement par des phénomènes géologiques ou cosmiques (volcanisme, impact météoritique). L'originalité de la crise Intrants. Les intrants sont les différents produits apportés aux cultures : engrais, actuelle vient du fait que la dégradation généralisée de l'environnement est causée par amendements, produits phytosanitaires, activateurs ou retardateurs de croissance, etc. le développement et le mode de vie d'une espèce : l'homme. Matorral. Type de végétation méditerranéenne basse et aérée comprenant notamment des chênes, des oliviers, des arbousiers… Lexique 71 Pollution lumineuse nocturne/trame noire. Il s'agit de la présence anormale Réservoir de biodiversité / noyau de biodiversité / cœur de nature. ou gênante de lumière durant la période nocturne, induite par les éclairages artificiels. Ensemble des espaces les plus favorables à la présence d'une nature sauvage, caractéri- La pollution lumineuse est un élément très perturbateur pour les écosystèmes : impact sée par une grande diversité des communautés d'êtres vivants. sur de nombreuses espèces nocturnes (insectes, amphibiens, chiroptères…), impact sur Ripisylve. Formations végétales qui se forment sur les bords des cours et des plans le repos des espèces diurnes, impact sur la flore… La pollution lumineuse désigne également la disparition des ciels étoilés en zone urbaine soumises à l'influence des éclairages. Population naturelle relictuelle. Il s'agit du vestige d'une population anciennement beaucoup plus vaste. Radier. Dalle en béton ou en maçonnerie stabilisant le lit d’une rivière et pouvant constituer les fondations d’un ouvrage (exemple : radier de pont). A la différence d’un seuil, un radier présente une largeur en crête sensiblement plus importante que la hauteur de chute. d'eau. Elles sont constituées de peuplements particuliers influencés par la présence de l'eau. Roselière. Zone en bordure de lac ou de bras d'eau caractérisée par la présence de roseaux. Seuil en rivière. Un seuil en rivière est un ouvrage, fixe ou mobile, qui barre tout ou partie du lit mineur contrairement au barrage qui, lui, barre plus que le lit mineur. La présence d’un seuil crée une surélévation de la ligne d’eau en amont du seuil, une section de contrôle hydraulique au niveau du seuil, pouvant conduire à la création d’un petit plan d’eau à l’amont de l’ouvrage, suivi d’une zone de rapides sur le parement Réseau écologique. "Il s’agit d’un complexe constitué par la somme (physique et aval. Un seuil peut être un ouvrage artificiel en béton, en maçonnerie, en gabions, en fonctionnelle) des systèmes naturels efficients à plusieurs échelles spatiales et tem- enrochements, en bois, en métal… Il permet dans certains cas d’alimenter un canal de porelles. Il est en effet fonctionnel, dès les échelles les plus locales jusqu’aux échelles dérivation, d’exploiter la force motrice de l’eau, de prélever de l’eau dans de meilleures paysagères et même au-delà (biosphère). Il comprend l’ensemble des infrastructures conditions, grâce à la surélévation de la ligne d’eau en amont du seuil. Remarque : Par naturelles et ses représentations en sont nécessairement souvent théoriques, très sim- abus de langage, les ouvrages communément dénommés "barrages au fil de l’eau" et plifiées, car il est un système ouvert et d’une extrême complexité. Il s’agit probablement "barrages à aiguilles" sont à considérer comme des seuils et non pas comme des bar- du système le plus complexe qu’on puisse trouver sur la planète. La notion de réseau rages. Un seuil peut être composé d’un dispositif d’auscultation permettant de mesurer écologique sous-tend celle d’équilibre dynamique, il ne s’agit pas d’un ensemble figé le débit d’un cours d’eau" (source : http://sandre.eaufrance.fr). mais de milieux naturels fonctionnels en connexion. Ces connexions sont réalisées grâce à des espaces libres d’obstacles offrant des possibilités d’échanges entre noyaux de biodiversité, les réservoirs ou les zones de développement, il s’agit de corridors biologiques et/ou écologiques. Annexes Méthodologie de l'étude des continuités écologiques non aquatiques à l'échelle de l'aire métropolitaine marseillaise ..............74 Liste des espèces déterminantes pour la Trame verte et bleue des Bouches-du-Rhône.............................................................................77 La notion de solidarité écologique .................................................................................................................................................................................89 Le cadre juridique ..................................................................................................................................................................................................................90 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 74 Aire métropolitaine Les continuités écologiques non aquatiques Annexes 75 méthodologie de l'Étude des continuités écologiques non aquatiques à l’échelle de l’aire métropolitaine marseillaise Le territoire d’étude Le territoire d’étude correspond à une échelle géographique regroupant 5 territoires de SCoT : l le SCoT de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole ; l le SCoT du Pays d’Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque ; l le SCoT du Pays d’Aix ; l le SCoT de la communauté d’agglomération Ouest Étang de Berre et SAN Nord-Ouest NATURE DES DONNEES SCoT de la communauté d’agglomération Agglopole Provence. En outre, le travail d’analyse cartographique s’étend également sur une partie du territoire du Pays d’Arles. Réalisée en 2009, la détermination des continuités écologiques à une échelle géographique large a été motivée par : è le souhait de sortir des limites institutionnelles pour disposer d’une échelle géogra- phique cohérente avec cette problématique. Pour l’Agam, cette échelle permet de s’interroger sur les continuités écologiques à l’échelle de ses territoires d’étude en considérant l’intégrité des espaces naturels, et les liens qu’ils ont avec les territoires limitrophes ; è d’alimenter les travaux en cours sur la question métropolitaine, en y intégrant la dimension écologique avec une approche exploratoire sur la fragmentation du ter- Altitude (BDAlti) Relief Pentes (BDAlti) Pédologie Hydrographie « Petites régions naturelles » Le choix de la méthode est justifié notamment par l’échelle géographique de l’analyse. Il s’agit d’une approche spatiale structurale qui s’intéresse à l’agencement des différents IGN (via CRIGE PACA) AGAM (à partir de la BDAlti) CETE Méditerranée SCP – INRA (via CRIGE PACA) AGAM (à partir d’IGN) CRIGE‐PACA‐CEMAGREF 2001 2006 1995 2003 2006 2000 (données pluviométrie, température, ensembles écologiques, relief et type de roches) OCCUPATION DU SOL Orthophotoplan Mode d’occupation du sol (analyse d’images satellitaires) Inventaire Forestier National ISTAR CRIGE PACA 2004 2006 IFN 2004 PERIMETRES A STATUTS ZNIEFF terrestres de 2ème génération ZICO INVENTAIRES DIREN PACA DIREN PACA (site Internet) NATURA 2000 Sites d’Intérêt Communautaire DIREN PACA (site Internet) Zones de Protection Spéciale DIREN PACA (site Internet) PROTECTIONS REGLEMENTAIRES Arrêtés Préfectoraux de Biotope DIREN PACA (site Internet) Réserve Naturelle DIREN PACA (site Internet) Sites classés DIREN PACA (site Internet) Parcs Naturels Régionaux DIREN PACA (site Internet) Zones ND (digitalisation des DDE 13 POS) PROTECTIONS FONCIERES Acquisition du Conservatoire du Conservatoire du Littoral Littoral ritoire. Le choix de la méthode DERNIERE MISE A JOUR CONNUE MILIEU PHYSIQUE de l’Étang de Berre ; l le ORIGINE DES DONNEES 2008 (site Internet DIREN) 2007 2008 2008 2007 2007 2006 2004 2005 AUTRES Limites de communes Périmètre du SCOT Réseau routier Réseau ferré ZONES ND (digitalisation des POS) BDCarto (via CRIGE PACA) DIACT BDCarto (via CRIGE PACA) BDCarto (via CRIGE PACA) DDE13 2004 2008 2004 2004 2004 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 76 habitats naturels et des coupures écologiques d’origine anthropiques dans l’espace. Etapes Données utilisées Méthode de détermination des différentes composantes - Désagrégation des couches : zones urbaines et zones agricoles 2 - Suppression des polygones inférieurs à 625m dans les couches précédentes Cette méthodologie s’inspire du travail effectué par Eco-Med et l’AU[dat] dans le cadre de l’Étude des continuités écologiques du SCoT Provence Méditerranée. Cette méthodo- - Délimitation des zones d’influence urbaine par calcul de tampons correspondant à la zone d’influence urbaine : urbanisation diffuse : 30m (bâti diffus code 113) toutes les autres catégories (Niv_1_06 = 1 sauf 113 ; 141 ; 142): 50 m logie fait le choix de ne pas prendre en compte la répartition d’espèces cibles, mais elle conserve néanmoins un caractère biologique puisqu’elle s’appuie sur la localisation spatiale des habitats naturels et semi-naturels, ainsi que les différents périmètres à statuts, Espaces naturels hors influence urbaine et agricole dense (traitement des enclaves de 3 à 5ha) Occupation du sol 2006 - Délimitation des zones d’influence agricole par calcul de tampons correspondant aux zones agricoles intensives [213 à 224] (à l’exception des friches et des cultures fourragères : 212, 231, 242, 243) : 10m qui révèlent la richesse écologique des milieux. Suppression des parties des tampons des couches précédentes sortant du périmètre d’étude Les données SIG utilisées pour analyser les continuités écologiques se divisent en trois - Détermination de l’espace naturel hors influences urbaines et agricoles catégories : Elimination au niveau de l’espace naturel non-impacté : des enclaves < 5ha si elles sont entièrement entourées de l’espace urbain des enclaves < 3ha si elles sont en contact avec des espaces agricoles ldonnées relatives au milieu physique ; ldonnées relatives à l’occupation du sol ; lles périmètres à statuts. Le traitement des données SIG et la construction des cartes des continuités écologiques Le traitement des données a été réalisé à l’aide du logiciel MapInfo 7.5. Il se décompose en deux étapes : l une analyse spatiale du territoire d’étude ; l une analyse fonctionnelle en vue de la détermination des continuités écologiques. Analyse spatiale du territoire d’étude Il s’agit du regroupement des éléments de connaissance du contexte territorial. Cette étape est détaillée dans le tableau page précédente. Analyse fonctionnelle en vue de la détermination des continuités écologiques Les étapes de la détermination des continuités écologiques sont détaillées dans le tableau ci-contre. Espaces naturels hors influence urbaine et infrastructures linéaires Zones naturelles nodales, refuges, enclaves et périmètres de diffusion Eléments définissant les continuités écologiques terrestres non aquatiques : Occupation du sol 2006 Occupation du sol 2006 Zones nodales Zones refuges Périmètres de diffusion Friches/surfaces fourragères au contact Occupation du sol 2006 Réseau de continuités écologiques terrestres non aquatiques Occupation du sol 2006 Continuités écologiques terrestres non aquatiques et infrastructures linéaires Occupation du sol 2006 Délimitation des zones d’influence des infrastructures routières et ferrées : (Tampons d’influence) route importante (2 voies larges) : 50m type autoroutier : 140m voies ferrées normales : 40m Ligne à grande vitesse : 120m Séparation des polygones milieux naturels hors influences en deux catégories : > 10ha : zones nodales de 3 à 10ha en contact avec des friches ou des surfaces fourragères ou 5ha à 10ha entourées de territoires artificialisés ou de zone agricole intensive: zones refuges Calcul de périmètre de diffusion : Tampons de 100m autour des zones nodales et refuges Rognage de ces tampons en fonction des infrastructures routières Ajout des friches & surfaces fourragères qui « interceptent »les espaces naturels sans influence Agrégation des zones nodales, des zones refuges et des périmètres de diffusion et friches et surfaces fourragères avec celles-ci Coloration des unités de continuité afin de mieux distinguer les continuités écologiques. Les nuances de couleur sont choisies de façon à rappeler les grands ensembles écologiques (écocomplexes), qui sont fragmentés en unités ou sous-unités spatiales et écologiques. Annexes 77 Liste des espèces déterminantes pour la Trame Verte et Bleue des Bouches-du-Rhône Cette liste a été communiquée en janvier 2011 par la DREAL. Il s'agit de la synthèse des propositions du MNHN et des CSRPN d'octobre 2010. Espèces déterminanates TVB-PACA Amphibiens Reptiles Nom français (Retenue MNHN) (Ajout CSRPN) Catégorie UICN pour la France (Liste rouge MNHN/comité français de l'UICN 2009) CR : En danger critique EN : En danger VU : Vulnérable Espèces menacées NT : Quasi menacé LC : Préocupation mineure DD : Données manquantes pour évaluer le risque d'extinction TxPaca Représentativité de l’espèce en Région PACA (en %) Pour les reptiles/amphibiens/mammifères P = espèce présente (même en très petits effectifs et/ou localisée) sur le département P? = présence à confirmer Pour les oiseaux N = espèce nicheuse (même en très petits effectifs et/ou localisée) sur le département Np = nicheuse potentielle ou probable N? = nidification à confirmer NA = nicheuse ancienne (pas de données récentes mais pas certains qu'elle ait disparue) E = espèce éteinte du département (1p) = 1 couple (loc) = localisé Mammifères LR Fr Espèce proposée par le MNHN et donc validée par le CSRPN Espèce qualifiée ou non de responsabilité nationale, PROPOSEE à l'AJOUT par le CSRPN Lézard ocellé Psammodrome d'Edwards Seps strié Couleuvre d'Esculape Couleuvre vipérine Cistude d'Europe Pélobate cultripède Sonneur à ventre jaune Crapaud calamite Pélodyte ponctué Barbastelle d'Europe Bouquetin des Alpes Campagnol de Fatio Campagnol des neiges Castor d'Eurasie Cerf élaphe Chamois Crossope de Miller Grand Rhinolophe Lièvre variable Lynx boréal Marmotte des Alpes Minioptère de Schreibers Murin à oreilles échancrées Murin de Capaccini Petit Murin Petit Rhinolophe Souris d'Afrique du Nord Alouette calandre Alouette calandrelle Alouette lulu Bruant des roseaux Reptiles Nom scientifique Timon lepidus Psammodromus hispanicus Chalcides striatus Zamenis longissimus Natrix maura Emys orbicularis Pelobates cultripes Bombina variegata Bufo calamita Pelodytes punctatus Barbastella barbastellus Capra ibex Microtus multiplex Chionomys nivalis Castor fiber Cervus elaphus Rupicapra rupicapra Neomys anomalus Rhinolophus ferrumequinum Lepus timidus Lynx lynx Marmota marmota Miniopterus schreibersii Myotis emarginatus Myotis capaccinii Myotis blythii Rhinolophus hipposideros Mus spretus Melanocorypha calandra Calandrella brachydactyla Lullula arborea E. s. witherbyi LR Fr TxPaca VU NT LC LC LC NT VU VU LC LC LC NT LC LC LC LC LC LC NT NT EN LC VU LC VU NT LC LC EN NT LC DD 22,2 49,1 40,0 10,5 10,5 11,2 20,0 3,1 7,0 7,8 2,1 33,3 46,2 28,6 15,8 4,3 28,6 12,0 6,4 46,2 13,0 26,1 8,4 2,6 18,5 9,6 6,2 32,0 B. du Rhône (13) P P P P P P P E P P P Var (83) P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P N N N N P P P N N N Np Synthèse des propo octobr Mammifères Oiseaux Amphibiens Reptiles Mamm Grand Rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum Lièvre variable Lepus timidus SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Lynx boréal Lynx lynx Diagnostic stratégique écologiques Marmotte des Alpes des continuités Marmota marmota Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersii 78 Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus Murin de Capaccini Myotis capaccinii Petit Murin Myotis blythii anates Reptiles Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros Nom français Nom scientifique Souris d'Afrique du Nord Mus spretus Lézard ocellé Timon lepidus calandra Alouette calandre Melanocorypha Psammodrome d'Edwards Psammodromus hispanicus Alouette calandrelle Calandrella brachydactyla Seps strié Chalcides striatus Alouette lulu Lullula arborea Couleuvre Zamenis longissimus Bruant desd'Esculape roseaux E. s. witherbyi Couleuvre Natrix maura Bruant fouvipérine Emberiza cia Cistude d'Europe Emys orbicularis Bruant ortolan Emberiza hortulana Pélobate Pelobates Cassenoixcultripède moucheté Nucifraga cultripes caryocatactes Sonneur ventre jaune Bombina variegata Chouetteàchevêche Athene noctua Crapaud Bufo calamita Chouettecalamite chevêchette Glaucidium passerinum Chouetteponctué de Tengmalm Aegolius funereus Pélodyte Pelodytes punctatus Cisticole desd'Europe joncs Cisticola juncidis Barbastelle Barbastella barbastellus Crave à becdes rouge Pyrrhocorax Bouquetin Alpes Capra ibex pyrrhocorax Fauvette à lunettes Sylvia conspicillata Campagnol de Fatio Microtus multiplex Fauvette grisette Sylvia communis Campagnol des neiges Chionomys nivalis Fauvette orphée Sylvia hortensis Castor d'Eurasie Castor fiber Fauvette passerinette Sylvia cantillans Cerf élaphe Cervus elaphus Fauvette pitchou Sylvia undata Chamois Rupicapra rupicapra Gélinotte de desMiller bois Tetrastesanomalus bonasia Crossope Neomys Lagopède alpin Lagopus muta Grand Rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum Lusciniole à moustaches Acrocephalus Lièvre variable Lepus timidus melanopogon Moineau soulcie Petronia Lynx boréal Lynx lynxpetronia Niverolle alpine Montifringilla nivalis Marmotte des Alpes Marmota marmota Perdrix bartavelle Alectoris graeca Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersii Pie-grièche à poitrine rose Lanius minor Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus Pie-grièche écorcheur Lanius collurio Murin de Capaccini Myotis capaccinii Pie-grièche Lanius meridionalis Petit Murin méridionale Myotis blythii Pipit rousseline Anthus campestris Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros Pipit spioncelle Anthus spinoletta Souris d'Afrique du Nord Mus spretus Rollier d'Europe Coracias garruluscalandra Alouette calandre Melanocorypha Rousserolle turdoïde Acrocephalus arundinaceus Alouette calandrelle Calandrella brachydactyla Tétras lyre Lyrurusarborea tetrix Alouette lulu Lullula Traquetdes motteux Oenanthe oenanthe Bruant roseaux E. s. witherbyi Traquetfou oreillard Oenanthecia hispanica Bruant Emberiza Tarier des prés Saxicola rubetra Bruant ortolan Emberiza hortulana Venturon montagnard Carduelis citrinella Cassenoix moucheté Nucifraga caryocatactes Chouette chevêche Athene noctua Chouette chevêchette Glaucidium passerinum Chouette de Tengmalm Aegolius funereus Cisticole des joncs Cisticola juncidis NT 6,4 P NT 46,2 EN 13,0 LC 26,1 VU 8,4 P LC 2,6 P VU 18,5 NT 9,6 P LC 6,2 B. du PRhône LR Fr TxPaca (13) LC 32,0 P VU 22,2 P EN N NT 49,1 P N LC 40,0 P N LC 10,5 P DD N LC 10,5 P N NT 11,2 P VU N VU 20,0 P LC VU 3,1 E LC N LC 7,0 P VU LC 7,8 P N LC 2,1 P LC NT 33,3 EN N LC 46,2 NT N(1p) LC 28,6 P N LC 15,8 P N LC 4,3 N LC 28,6 VU LC 12,0 LC NT 6,4 P NT N 46,2 LC EN 13,0 LC 26,1 NT VU 8,4 P CR N LC 2,6 P LC N VU 18,5 VU N NT 9,6 P N LC 6,2 P LC 32,0 P NT EN N VU NT N LC N NT DD N EN LC N VU N (LC) LC LC N VU LC LC N P P P P P Var P (83) P P N P N P N P Np P N P N P N P P N P N N N P N P N P N P P N(loc) N P P N P N N P N P P N N N? N N Np N N N N N Synthèse propositionsdéterminants pour la Trame verte et bleue Lesdes amphibiens octobre 2010 La donnée OCSOL 2006 est certainement trop imprécise pour élaborer des cartes représentatives de la répartition potentielle des amphibiens dans le territoire du SCoT. Ces animaux sont étroitement liés aux milieux aquatiques et humides, en particulier pendant la période de reproduction et durant les premiers stades de vie (phase têtard). Ils peuvent alors occuper toute sorte de milieux comme les bassins ornementaux peu entretenus dans les jardins privatifs, les mares temporaires, les canaux d’irrigation, etc. Même s’il est difficile de prévoir la répartition potentielle des amphibiens à l’aide d’OCSOL 2006, ces animaux sont fortement soumis aux effets de barrière constitués par les infrastructures de déplacement et les espaces bétonnés ou goudronnés sur une large surface. Annexes 79 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque commune nombre d'observations dernière observation Aubagne 9 2002 Amphibiens déterminants pour la Trame verte et bleue SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 80 Nom commun Crapaud calamite Nom scientifique Bufo calamita commune nombre d'observations dernière observation Cadolive 1 2003 Saint-Savournin 1 2003 Biotope / milieux fréquentés • • Reproduction : points d’eau peu profonds et ensoleillés. Mares temporaires, petites ornières. Habitats : sablières, gravières, sols sableux, carrières, roselières. Pélobate cultripède Pelobates cultripes • • Reproduction : points d’eau, mares temporaires. Habitats : sols meubles ou sableux avec peu de végétation (milieux dunaires…). Pélodyte ponctué Pelodytes punctatus • • Reproduction : cours d’eau à végétation aquatique Habitats : zones boisées, terres cultivées, terrains secs si sol meuble ou présence de cachettes. Correspondance classes occupation du sol 131 extraction de matériaux 400 zones humides indifférenciées 512 plans d’eau 511 cours et voies d’eau 243 terrains principalement occupés par de l’agriculture avec présence de végétation naturelle 331 plages, dunes, sable 131 extraction de matériaux 400 zones humides indifférenciées 512 plans d’eau 511 cours et voies d’eau 243 terrains principalement occupés par de l’agriculture avec présence de végétation naturelle 331 plages, dunes, sable 511 cours et voies d’eau 512 plans d’eau 231 prairies 243 terrains principalement occupés par de l’agriculture avec présence de végétation naturelle 311 forêts de feuillus 312 forêts de conifères 313 forêts mélangées Annexes 81 Les reptiles déterminants pour la Trame verte et bleue Le cas de la couleuvre vipérine A l’exception de la couleuvre vipérine, qui est fortement inféodée aux milieux aqua- Ce serpent a un mode de vie principalement aquatique. Pour prédire sa potentielle ré- tiques, les reptiles déterminants pour la Trame verte et bleue dans les Bouches-du- partition dans le territoire du SCoT, un tampon de 200 mètres de rayon a été créé autour Rhône et dans le Var se répartissent préférentiellement dans les noyaux de biodiversité. du réseau hydrographique (cours d’eau permanents et temporaires). Les classes d’occu- Les espaces d’habitat diffus et les zones agricoles représentent également un territoire pation du sol se rapprochant le plus des habitats naturels occupés par cette espèce ont potentiel pour ces espèces. été conservés à l’intérieur de ce tampon. Les espaces urbains denses et les infrastructures de déplacement fortement fréquentées sont les principaux obstacles au déplacement des reptiles déterminants pour la Trame verte et bleue. Nom commun Seps strié Nom scientifique Chalcides striatus Biotope / milieux fréquentés Prairies sèches, pelouses, maquis, garrigue et friches bien ensoleillées. Cette espèce fréquente également des endroits humides à couverture herbacée dense. Lézard ocellé Timon lepidus Cette espèce fréquente des habitats secs, à végétation plutôt basse ou broussailleuse, offrant de nombreux abris : tas de pierres, terriers abandonnés, vieilles souches, ruines… Il se retrouve dans le maquis, la garrigue, les pelouses herbeuses, les dunes littorales, les flancs de collines rocailleuses, les vignobles, les oliveraies… Couleuvre vipérine Natrix maura Sous-bois et milieux humides, à proximité de points d’eau : mares, lacs ou cours d’eau à faible courant. Psammodrome d'Edwards Psammodromus hispanicus Fréquente les milieux ouverts de type méditerranéen. Affectionnent les sols durs avec une végétation sous forme d’îles. Couleuvre d'Esculape Zamenis longissimus Fréquente les milieux clairs et ensoleillés. Peut approcher des habitations. Se nourrit de petits mammifères, oisillons, lézards. Correspondance classes occupation du sol 231 prairies 321 pelouses et pâturages naturels 323 maquis et garrigues 131 extractions de matériaux 323 maquis et garrigues 332 roches nues 333 végétation clairsemée 131 extraction de matériaux 223 oliveraies 221 vignobles 311 forêts de feuillus 312 forêts de conifères 313 forêts mélangées 511 cours et voies d’eau 512 plans d’eau 324 forêt et végétation arbustive en mutation 333 végétation clairsemée 332 roches nues 323 maquis et garrigues 333 végétation clairsemée 323 maquis et garrigues 314 zones naturelles avec présence d’habitat résidentiel récent 243 terrains principalement occupés par de l’agriculture avec présence de végétation naturelle 245 territoires à dominante agricole avec présence d’habitat diffus résidentiel SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 82 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque commune nombre d'observations dernière observation Gémenos 1 2003 Saint-Zacharie 1 1999 Reptiles déterminants Trame verte et bleue Légende continuité potentielle des milieux favorables à l'espèce source : OCSOL 2006 - CRIGE PACA ZNIEFF confirmant la présence des espèces autoroutes cours d'eau permanents cours d'eau temporaires observations à l'échelle des communes : source SILENE FAUNE (données fournies par le CEEP) Annexes 83 commune nombre d'observations dernière observation commune nombre d'observations dernière observation Aubagne 1 1995 Aubagne 1 1997 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 84 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile et de Gréasque Nom commun Barbastelle d'Europe Nom scientifique Barbastella barbastellus Minioptère de Schreibers Miniopterus schreibersii Petit Murin Myotis blythii Murin à oreilles échancrées Myotis emarginatus • • • Chasse : zones boisées et massifs forestiers. Repos : bâtiments (volets, doubles poutres). Hibernation : grottes et caves. • Repos : espèce cavernicole qui fréquente les grottes, gouffres, avens, anciennes mines, tunnels… Chasse : zone type de chasse mal identifiée. Probablement les zones forestières. En Corrèze, l’espèce utilise les lisières de bois et les forêts, chassant dans la canopée. • • • Repos / reproduction : grandes combles ou caves chauffées. Chasse : milieux forestiers, parcs et jardins (à proximité de point d’eau). • Repos : cavités naturelles ou artificielles dont l’obscurité est totale, la température comprise entre 5°et 12°C, hygrométrie supérieure à 96%, ventilation légère, sous couvert végétal. Chasse : paysages semi-ouverts, à forte diversité d’habitats, formés de boisements de feuillus (30 à 40%), d’herbages en lisière de bois ou bordés de haies, pâturés par des bovins, voire des ovins (30 à 40%) et de ripisylves, landes, friches, vergers pâturés, jardins... (30 à 40%). Fréquente les zones karstiques, les bocages, les agglomérations… Reproduction : greniers, bâtiments agricoles, vieux moulins, toitures d’églises ou de châteaux, à l’abandon ou entretenus, mais aussi galeries de mine et caves suffisamment chaudes. Des bâtiments près des lieux de chasse servent régulièrement de repos nocturne voire de gîtes complémentaires. Rhinolophus ferrumequinum Rhinolophus hipposideros Repos : grottes, puits de mine, greniers, dendrotelmes ou toute autre cavité sombre. Chasse : prairies non fauchées. Capture principalement des sauterelles postées en haut des herbes. • • • Petit Rhinolophe Mammifères déterminants Trame verte et bleue Biotope / milieux fréquentés • Grand Rhinolophe Espèce caractéristique des espaces de mosaïque avec bois, forêts, parcs, jardins, champs cultivés, prairies, espaces proches de l’eau... Cette espèce recherche une grande diversité d’habitats en petite superficie. Peut s’abriter dans les bâtiments. Correspondance classes occupation du sol 244 territoires agro-forestiers 311 forêts de feuillus 312 forêts de conifères 313 forêts mélangées 314 zones naturelles avec présence d’habitat résidentiel récent 324 forêt et végétation arbustive en mutation 244 territoires agro-forestiers 311 forêts de feuillus 312 forêts de conifères 313 forêts mélangées 314 zones naturelles avec présence d’habitat résidentiel récent 324 forêt et végétation arbustive en mutation 321 pelouses et pâturages naturels 231 prairies 311 forêts de feuillus 312 forêts de conifères 313 forêts mélangées 511 cours et voies d’eau 512 plans d’eau 112 tissus urbain discontinu 113 bâti diffus 112 tissus urbain discontinu 113 bâti diffus 141 espaces verts urbains 222 vergers et petits fruits 223 oliveraies 221 vignobles 324 forêt et végétation arbustive en mutation 311 forêts de feuillus 312 forêts de conifères 313 forêts mélangées 511 cours et voies d’eau 112 tissus urbain discontinu 113 bâti diffus 141 espaces verts urbains 222 vergers et petits fruits 223 oliveraies 221 vignobles 324 forêt et végétation arbustive en mutation 311 forêts de feuillus 312 forêts de conifères 313 forêts mélangées 511 cours et voies d’eau 314 zones naturelles avec présence d’habitat résidentiel récent 245 territoires à dominante agricole avec présence d’habitat diffus résidentiel 244 territoires agro-forestiers Annexes 85 SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 86 Les mammifères volants déterminants pour la Trame verte et bleue milieux qui leurs sont favorables, notamment pour le repos et l’hibernation, ainsi que le Six chiroptères sont inscrits sur la liste de la faune déterminante pour la Trame verte maintien de leurs ressources alimentaires : pollution lumineuse nocturne, pesticides, etc. et bleue dans les Bouches-du-Rhône et dans le Var. La particularité de ces espèces est nation. Les mammifères terrestres déterminants pour la Trame verte et bleue Les espaces cartographiés correspondent aux espaces de déplacements potentiels pour A l'exception du castor d'Eurasie, les mammifères terrestres sélectionnés comme indi- la chasse (les chiroptères en France sont principalement insectivores), car les habitats cateurs de la Trame verte et bleue sont plutôt des espèces adaptés aux milieux rocheux, utilisés pour le repos et l’hibernation (grottes, caves, greniers…) sont ponctuels et voire secs. Comme pour l'ensemble de la faune terrestre, les principales entraves à leur impossibles à déterminer à l’aide des données SIG sur l’occupation du sol. déplacement correspondent aux espaces artificialisés, mais surtout aux infrastructures Les chiroptères étant des animaux volants principalement nocturnes, les infrastruc- de déplacement dès que leur fréquentation ne permet pas de période calme propice à tures de déplacement ne représentent pas un facteur aussi limitant que pour la faune une traversée, ou la présence de murets de protection sans passages possibles. d’occuper des habitats très différents pour la recherche de nourriture, le repos ou l’hiber- terrestre. La présence de ces mammifères est plutôt conditionnée par le maintien des Annexes 87 Légende continuité potentielle des milieux favorables à l'espèce source : OCSOL 2006 - CRIGE PACA ZNIEFF confirmant la présence des espèces autoroutes cours d'eau permanents cours d'eau temporaires observations à l'échelle des communes : source SILENE FAUNE (données fournies par le CEEP) commune nombre d'observations dernière observation Aubagne 1 1995 Nom commun Nom scientifique Biotope / milieux fréquentés Cours d’eau, certains étangs dont les berges meubles permettent à cette espèce de creuser un terrier. Présence nécessaire de bois sur les berges. Castor d'Eurasie Castor fiber Campagnol des neiges Chionomys nivalis fréquente les zones pierreuses, les éboulis, les forêts claires ou les alpages des montagnes européennes. Souris d'Afrique du Nord Mus spretus Occupe la garrigue à chênes kermès, les peuplements clairs à pin d’Alep, les cultures : vignobles et oliveraies, les sansouires. A de faibles besoins en eau. Correspondance classes occupation du sol 511 cours et voies d’eau 323 maquis et garrigues 332 roches nues 333 végétation clairsemée 323 maquis et garrigues 332 roches nues 333 végétation clairsemée 223 oliveraies 221 vignobles SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 88 Annexes 89 la notion de solidarité écologique Charte du Parc national des Calanques – Eléments de diagnostic et enjeux Charte du Parc national des Calanques ‐ Eléments de diagnostic et d’enjeux Extrait Charte du Parc national des Calanques – volume I – avril 2012 3.2.6 Les solidarités écologiques l’espace au nord de l’agglomération de Cassis qui fait le lien entre les « deux cœurs terrestres » du parc national. En effet, des continuités encore fonctionnelle persistent grâce aux espaces naturels, agricoles ou urbains peu denses, vers le bois de la Marcouline ou, plus au nord, vers la Sainte Baume par le vallon des anglais mais ces continuités se fragilisent ; 3.2.6.1 Généralités l’espace, hors du territoire du parc national, entre l’est du cœur et le littoral sur Ceyreste et La Ciotat (Les Plaines Baronnes) où les espaces agricoles et les espaces encore naturels apparaissent de plus en plus isolés au sein d’une trame urbaine en expansion sur cette zone proche du littoral. La notion de solidarité écologiqueg est un concept important de la loi du 14 avril 2006 sur les parcs nationaux, au sens où elle permet, d’une part, d’inscrire le cœur de parc national au sein d’un plus vaste ensemble fonctionnel et, d’autre part, de caractériser l’AOA. Une étude réalisée en 2009 par Parcs Nationaux de France, précise ce concept15 reposant sur six principes : Plus largement le Parc national aura vocation à mener des études visant à mieux caractériser l’état et le devenir des solidarités écologiques de son territoire. 1.maintenir le fonctionnement écologique et l'intégrité des entités paysagères présentes sur le cœur (qui sont souvent plus vastes que le cœur lui‐même) ; 2.maintenir la viabilité des espèces présentes dans le cœur en conservant des surfaces d'habitat naturel suffisamment vastes et fonctionnelles (contiguës) ; 3.garantir une approche concertée pour définir les priorités de protection et de gestion de l’habitat naturel et des espèces patrimonialesg dans le cœur et l'aire d'adhésion (en lien avec les autres gestionnaires) ; 4.protéger des habitats écologiques en aire d'adhésion dont la présence est critique pour certaines phases de la vie des espèces (zones d’alimentation, d’hivernage etc.) ou pour la connectivité entre différents sites ; 5.assurer la connectivité des habitats naturels pour permettre le déplacement d’individus (éviter un appauvrissement du patrimoine génétique de populationsg) ; 6.conserver la mosaïque d’habitats à travers les zones de transitions écologiques et des gradients environnementaux pour permettre une adaptation des populations aux changements climatiques. Cette solidarité est avant tout assurée « de fait » par le maintien et la restauration des continuités écologiques entre le cœur et les espaces qui l’environnent. En outre, la loi du 12 juillet 2010, dite « Grenelle II », prévoit la mise en place à l’échelle nationale de la Trame Verte et Bleueg (TVB), traduite dans le futur Schéma Régional de Cohérence Écologique et, à une échelle plus fine, dans les documents d’urbanisme. Le présent projet de territoire s’inscrit pleinement dans cette démarche : le Parc national des Calanques, fort de ses composantes marines, littorales, terrestres, rurales et périurbaines devra constituer un élément stratégique de ce réseau d’échelle régionale. Il s’attachera également à prendre en compte d’autres trames : la « trame bleue marine » qui est l’équivalent en mer de la trame verte ; la « trame noire » pour la préservation et la restauration d’espaces nocturnes en diminuant les lumières artificielles ; la « trame de quiétude » pour la préservation et la restauration d’espaces de tranquillité. 3.2.6.2 Les espaces de solidarités écologiques du parc national L’une des caractéristiques majeures du cœur terrestre, est d’être au contact direct d’espaces fortement artificialisés, tel que les zones urbaines des villes de Marseille, La Ciotat et Cassis, les importantes infrastructures de réseau (routes, autoroutes, voies ferrées, etc.) qui constituent d’importants obstacles à ces continuités et qu’il conviendra de traiter en certains points. Néanmoins malgré la densité des zones urbaines, plusieurs espaces de « nature en ville » subsistent autour du cœur et ont vocation à en être partie prenante, soit par leur intégration à l’aire d’adhésion, soit dans la continuité du parc national. Il s’agit notamment des parcs urbains, des thalwegsg, canaux et portions de réseau viaire plus ou moins végétalisés, etc. Outre cette caractéristique structurelle, deux entités territoriales s’individualisent où l’enjeu en termes de continuité est particulièrement prégnant : 15 « Application du concept de solidarité écologique » – INEA – Parcs Nationaux de France – oct. 2009. Le parc national est également confronté à d’autres types de solidarités écologiques qui devront être prises en compte par l’EPPN, même si elles concernent des espaces en dehors de son propre territoire, au‐delà de l’AOA : on pourra parler ici d’« aire ou sphère d’influence du Parc national »). Il s’agit donc ici d’une influence de l’extérieur vers l’intérieur du Parc national. Il s’agit des problématiques liées : aux bassins versants dont l’espace marin du parc national constitue l’exutoire. Ces bassins versants ne sont pas proposés en AOA pour des raisons de cohérence territoriale et par réalisme technique et politique, ils n’en sont pas moins des espaces dont la gestion, principalement en termes de rejets dans les milieux aquatiques, constitue un enjeu majeur pour la protection de la zone marine (bassin versantg de l’Huveaune, du Jarret, etc.). Les réseaux d’assainissement (eaux usées et pluviales) d’une trentaine de communes sont directement concernés ; aux centres d’enfouissement techniques (CET) de déchets ménagers. Ils sont les lieux de nourrissage des Goélands leucophées qui viennent ensuite nicher sur les îles du cœur de parc générant la dégradation des sols et la modification des équilibres écologiques, ils participent aussi à la pollution dans la nature par l’envolée des papiers, plastiques, etc. et à la pollution du sol par infiltration des polluants dans les nappes phréatiques ; 33 34 à la circulation des espèces terrestres qui parcourent de longues distances, notamment l’avifauneg et les chiroptères à la fonctionnalité écologiqueg en mer des zones de protection renforcée (Trame Bleue marineg) à l’échelle du parc national et au‐delà. Ainsi, du fait de la très grande proximité du Parc marin de la Côte Bleue, une coopération étroite devra se mettre en place entre son syndicat mixte et l’EPPN des Calanques ; aux infrastructures ferroviaires, portuaires ou routières d’où proviennent potentiellement des visiteurs du parc national. Il faut enfin citer la nécessaire articulation du Parc national des Calanques avec les autres espaces naturels protégés de la région PACA (PN, RNN, RNR, Grand site, PNR, etc.) qui forment un réseau local important avec en particulier le projet de création du Parc naturel régional de la Sainte Baume. En effet, son « territoire d’étude » délimité par la Région en 2009 concerne plusieurs communes en continuité géographique directe avec le territoire du parc national. Certains espaces de ces communes (partie sud d’Aubagne notamment) ont pleinement vocation à être parties prenantes des solidarités écologiques avec le parc national, si ce n’est clairement inclus en AOA (ce qui n’est pas possible en l’état actuel des textes puisque le dernier alinéa de l’article L331‐2 du Code de l’Environnement dispose qu’une même commune ne peut être à la fois incluse, même pour partie, en PNR et en PN). 3.2.6.3 Changements climatiques et solidarités écologiques A l’échelle du parc national, les perturbations liées au réchauffement climatiques pourront affecter le fonctionnement global des écosystèmes et de leurs populations animales et végétales. Leur capacité d’adaptation et de résilienceg dépendra pour beaucoup du maintien et des restaurations des solidarités écologiques entre les différents sites. A terre, le réchauffement climatique se traduira par des déplacements des aires de répartition potentielle des espèces, des changements dans les communautés végétales, des modifications de la phénologie des espèces (décalage des périodes de migration, de reproduction, de floraison, de chutes des feuilles, etc. ) pouvant entraîner des ruptures de symbioseg ou de réseau trophiqueg (par exemple éclosion des oiseaux avant que les insectes dont ils se nourrissent SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 90 le cadre juridique Loi n° 2009-967 du «3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement dite loi Grenelle I - la mise en œuvre d’une stratégie nationale de création d’aires protégées terrestres identifiant les lacunes du réseau actuel afin de placer sous protection forte, d’ici dix ans, 2 % au moins du territoire terrestre métropolitain : cet objectif implique notamment Titre II : biodiversité, écosystèmes et milieux naturels la création de trois nouveaux parcs nationaux et l’acquisition à des fins de lutte contre Chapitre 1er : stopper la perte de biodiversité sauvage et domestique, restaurer et l’artificialisation des sols et de valorisation, notamment agricole, de 20 000 hectares maintenir ses capacités d’évolution de zones humides par les collectivités publiques, identifiées en concertation avec les acteurs de terrain, sur la base de données scientifiques ; Article 23 - la création d’aires marines protégées afin de couvrir, en incluant notamment le réseau Pour stopper la perte de biodiversité sauvage et domestique, restaurer et maintenir ses Natura 2000 en mer et la création de parcs naturels marins, 10 % des eaux placées sous capacités d’évolution, l’État se fixe comme objectifs : la souveraineté de l’État dans les limites de la mer territoriale, d’ici à 2012 en métropole, - la constitution, d’ici à 2012, d’une Trame verte et bleue, outil d’aménagement du terri- et d’ici à 2015 dans les départements d’outre-mer ; les collectivités d’outre-mer et les toire qui permettra de créer des continuités territoriales ; collectivités en Nouvelle-Calédonie volontaires seront aidées pour la mise en place et la - la mise en œuvre de mesures de protection, de valorisation, de réparation des milieux gestion de ces aires ; et espèces naturels et de compensation des dommages causés à ceux-ci, tenant compte - la mise en place d’ici à 2013 de plans de conservation ou de restauration compatibles des spécificités des territoires ruraux, insulaires et de montagne et s’articulant de ma- avec le maintien et le développement des activités humaines afin de protéger les nière cohérente avec les dispositifs existants de protection ; sans préjudice des dispo- espèces végétales et animales en danger critique d’extinction en France métropolitaine sitifs de compensation et d’évaluation en vigueur, lorsqu’il n’existe pas d’autre solution et outre-mer, dont 131 ont été recensées en 2007 ; que la réalisation d’un projet ou d’un programme susceptible de nuire à la biodiversité, - la mise en œuvre de plans de lutte contre les espèces exotiques envahissantes, ter- des mesures de compensation proportionnées aux atteintes portées aux continuités restres et marines, afin de prévenir leur installation et leur extension et réduire leurs écologiques dans le cadre de la Trame verte et bleue seront rendues obligatoires selon impacts négatifs ; des modalités définies par le code de l’environnement en concertation avec les élus - la réalisation des documents d’objectifs dans les sites Natura 2000 d’ici à 2013 ; locaux et les acteurs de terrain ; - le renforcement du soutien de la France à la création d’un groupe d’expertise scienti- - le renforcement du rôle de la stratégie nationale de la biodiversité et l’élaboration, fique internationale pour la biodiversité sur le modèle du Groupe d’experts intergouver- y compris outre-mer, de stratégies régionales et locales cohérentes dans le respect nemental sur l’évolution du climat. des compétences des collectivités territoriales et en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés ; Article 24 Annexes 91 L’État se fixe comme objectif la création, d’ici à 2012, d’une trame verte constituée, sur tion commerciale, d’équipements structurants, de développement économique, touris- la base de données scientifiques, des espaces protégés en application du droit de l’envi- tique et culturel, de développement des communications électroniques, de protection ronnement et des territoires assurant leur connexion et le fonctionnement global de la et de mise en valeur des espaces naturels, agricoles et forestiers et des paysages, de pré- biodiversité, et d’une trame bleue, son équivalent pour les eaux de surfaces continen- servation des ressources naturelles, de lutte contre l’étalement urbain, de préservation tales et leurs écosystèmes associés. et de remise en bon état des continuités écologiques. Leur élaboration associera l’État, les collectivités territoriales et les parties concernées sur une base contractuelle. L’élaboration de la trame bleue s’effectuera en cohérence Art.L. 122-1-5 du code de l'urbanisme : avec les travaux menés par les commissions locales de l’eau. I. Le document d’orientation et d’objectifs définit les objectifs et les principes de la poli- Leur pilotage s’effectuera dans chaque région en association étroite avec les collectivités tique de l’urbanisme et de l’aménagement. territoriales et en concertation avec les acteurs de terrain dans un cadre cohérent garanti Il détermine les conditions d’un développement équilibré dans l’espace rural entre l’ha- par l’État. bitat, l’activité économique et artisanale, et la préservation des sites naturels, agricoles Les modalités de leur prise en compte par les documents d’urbanisme, les schémas et forestiers. d’aménagement et de gestion des eaux, les schémas d’infrastructures, la fiscalité locale II. Il détermine les espaces et sites naturels, agricoles, forestiers ou urbains à protéger. Il et les concours financiers de l’État seront précisées à l’issue d’un audit qui aboutira avant peut en définir la localisation ou la délimitation. fin 2009. Il précise les modalités de protection des espaces nécessaires au maintien de la biodiver- A cet effet, l’action des conservatoires d’espaces naturels sera confortée par une recon- sité et à la préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques naissance spécifique. Art.L. 122-1-12 du code de l'urbanisme : Les schémas de cohérence territoriale prennent en compte : Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite loi Grenelle II - les programmes d’équipement de l’État, des collectivités territoriales et des établissements et services publics ; - les schémas régionaux de cohérence écologique et les plans climat-énergie territoriaux Titre premier : bâtiments et urbanisme lorsqu’ils existent. Chapitre II : dispositions relatives à l'urbanisme Titre IV : biodiversité Article 17 (extraits) Chapitre II : Trame verte et bleue Art.L. 122-1-3 du code de l’urbanisme : Le projet d’aménagement et de développement durables fixe les objectifs des politiques Article 121 publiques d’urbanisme, du logement, des transports et des déplacements, d’implanta- I.-Le livre III du code de l’environnement est complété par un titre VII ainsi rédigé : SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 92 TITRE VII : TRAME VERTE ET TRAME BLEUE 2° Tout ou partie des zones humides dont la préservation ou la remise en bon état contri- Art.L. 371-1. bue à la réalisation des objectifs visés au IV de l’article L. 212-1, et notamment les zones I. La trame verte et la trame bleue ont pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité en humides mentionnées à l’article L. 211-3 ; participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux néces- 3° Les cours d’eau, parties de cours d’eau, canaux et zones humides importants pour la saires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et préservation de la biodiversité et non visés aux 1° ou 2° du présent III. notamment agricoles, en milieu rural. IV. Les espaces naturels, les corridors écologiques, ainsi que les cours d’eau, parties de A cette fin, ces trames contribuent à : cours d’eau, canaux ou zones humides mentionnés respectivement aux 1° et 2° du II 1° Diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels et habitats d’es- et aux 2° et 3° du III du présent article sont identifiés lors de l’élaboration des schémas pèces et prendre en compte leur déplacement dans le contexte du changement clima- mentionnés à l’article L. 371-3. tique ; V. La trame verte et la trame bleue sont notamment mises en œuvre au moyen d’outils 2° Identifier, préserver et relier les espaces importants pour la préservation de la biodi- d’aménagement visés aux articles L. 371-2 et L. 371-3. versité par des corridors écologiques ; 3° Mettre en œuvre les objectifs visés au IV de l’article L. 212-1 et préserver les zones Art.L. 371-2. humides visées aux 2° et 3° du III du présent article ; Un document-cadre intitulé "Orientations nationales pour la préservation et la remise 4° Prendre en compte la biologie des espèces sauvages ; en bon état des continuités écologiques ” est élaboré, mis à jour et suivi par l’autorité 5° Faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces de la faune et de administrative compétente de l’État en association avec un comité national "Trames la flore sauvages ; verte et bleue ”. Ce comité regroupe les représentants des collectivités territoriales, des 6° Améliorer la qualité et la diversité des paysages. partenaires socioprofessionnels, des parcs nationaux et des parcs naturels régionaux, II. La trame verte comprend : des comités de bassin, des associations de protection de l’environnement agréées 1° Tout ou partie des espaces protégés au titre du présent livre et du titre Ier du livre IV concernées ainsi que, le cas échéant, des personnalités qualifiées en raison de leurs ainsi que les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité ; compétences et de leur connaissance en matière de protection de l’environnement. Sa 2° Les corridors écologiques constitués des espaces naturels ou semi-naturels ainsi que composition et son fonctionnement sont fixés par décret. des formations végétales linéaires ou ponctuelles, permettant de relier les espaces men- Les orientations nationales sont mises à la disposition du public, en vue de recueillir ses tionnés au 1° ; observations, avant d’être adoptées par décret en Conseil d’État. 3° Les surfaces mentionnées au I de l’article L. 211-14. Ce document-cadre, fondé, en particulier, sur les connaissances scientifiques dispo- III. La trame bleue comprend : nibles, l’inventaire du patrimoine naturel mentionné à l’article L. 411-5 et des avis 1° Les cours d’eau, parties de cours d’eau ou canaux figurant sur les listes établies en d’experts, comprend notamment : application de l’article L. 214-17 ; a) Une présentation des choix stratégiques de nature à contribuer à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques ; Annexes 93 b) Un guide méthodologique identifiant les enjeux nationaux et transfrontaliers relatifs à tions de protection de l’environnement agréées concernées et des partenaires socio- la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques et comportant un professionnels intéressés. Sa composition et son fonctionnement sont fixés par décret. volet relatif à l’élaboration des schémas régionaux de cohérence écologique mentionnés Le schéma régional de cohérence écologique prend en compte les orientations natio- à l’article L. 371-3. Il est complété par un volet spécifique relatif à l’élaboration des sché- nales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques men- mas régionaux de cohérence écologique pour les départements d’outre-mer. tionnées à l’article L. 371-2 ainsi que les éléments pertinents des schémas directeurs Sans préjudice de l’application des dispositions du chapitre II du titre II du livre Ier rela- d’aménagement et de gestion de l’eau mentionnés à l’article L. 212-1. tives à l’évaluation environnementale, les documents de planification et projets relevant Le projet de schéma régional de cohérence écologique est transmis aux communes du niveau national, et notamment les grandes infrastructures linéaires de l’État et de concernées et soumis pour avis aux départements, aux communautés urbaines, aux ses établissements publics, sont compatibles avec les orientations nationales pour la communautés d’agglomération, aux communautés de communes, aux parcs naturels préservation et la remise en bon état des continuités écologiques mentionnées au pre- régionaux et aux parcs nationaux situés en tout ou partie dans le périmètre du schéma. mier alinéa et précisent les mesures permettant d’éviter, de réduire et, le cas échéant, Cet avis est réputé favorable s’il n’a pas été rendu par écrit dans un délai de trois mois à de compenser les atteintes aux continuités écologiques que la mise en œuvre de ces compter de leur saisine. documents de planification et projets, notamment les grandes infrastructures linéaires, Le projet de schéma régional de cohérence écologique, assorti des avis recueillis, est sont susceptibles d’entraîner. soumis à enquête publique, réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier, A l’expiration d’un délai fixé par décret, l’autorité administrative compétente de l’État par le représentant de l’État dans la région. A l’issue de l’enquête publique, le schéma, procède à une analyse des résultats obtenus du point de vue de la préservation et de éventuellement modifié pour tenir notamment compte des observations du public, est la remise en bon état des continuités écologiques par la mise en œuvre du document- soumis à délibération du conseil régional et adopté par arrêté du représentant de l’État cadre mentionné au premier alinéa et décide de son maintien en vigueur ou de procéder dans la région. à sa révision. Elle procède également à l’analyse du développement du territoire en Le schéma adopté est tenu à la disposition du public. termes d’activité humaine, notamment en milieu rural. Il est procédé à la révision du Dans les conditions prévues par l’article L. 121-2 du code de l’urbanisme, le schéma document-cadre selon la procédure prévue pour son élaboration. régional de cohérence écologique est porté à la connaissance des communes ou de leurs groupements compétents en matière d’urbanisme par le représentant de l’État Art.L. 371-3. dans le département. Un document-cadre intitulé "Schéma régional de cohérence écologique" est élaboré, Le schéma régional de cohérence écologique, fondé en particulier sur les connaissances mis à jour et suivi conjointement par la région et l’État en association avec un comité scientifiques disponibles, l’inventaire national du patrimoine naturel et les inventaires régional "Trames verte et bleue" créé dans chaque région. Ce comité comprend l’en- locaux et régionaux mentionnés à l’article L. 411-5 du présent code, des avis d’experts et semble des départements de la région ainsi que des représentants des groupements du conseil scientifique régional du patrimoine naturel, comprend notamment, outre un de communes compétents en matière d’aménagement de l’espace ou d’urbanisme, des résumé non technique : communes concernées, des parcs nationaux, des parcs naturels régionaux, des associa- SCoT du Pays d'Aubagne et de l'Étoile, et de Gréasque Diagnostic stratégique des continuités écologiques 94 a) Une présentation et une analyse des enjeux régionaux relatifs à la préservation et à la révision. Le représentant de l’État dans région se prononce par décision dans les mêmes remise en bon état des continuités écologiques ; termes. Il est procédé à la révision du schéma selon la procédure prévue pour son éla- b) Un volet identifiant les espaces naturels, les corridors écologiques, ainsi que les cours boration. d’eau, parties de cours d’eau, canaux ou zones humides mentionnés respectivement aux 1° et 2° du II et aux 2° et 3° du III de l’article L. 371-1 ; Art.L. 371-4. c) Une cartographie comportant la trame verte et la trame bleue mentionnées à l’article I. En Corse, le plan d’aménagement et de développement durable, mentionné aux L. 371-1 ; articles L. 4424-9 à L. 4424-15 du code général des collectivités territoriales, prend en d) Les mesures contractuelles permettant, de façon privilégiée, d’assurer la préservation compte les orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des et, en tant que de besoin, la remise en bon état de la fonctionnalité des continuités éco- continuités écologiques mentionnées à l’article L. 371-2 du présent code et vaut schéma logiques ; régional de cohérence écologique. Si le plan d’aménagement et de développement du- e) Les mesures prévues pour accompagner la mise en œuvre des continuités écolo- rable est approuvé avant l’approbation des orientations nationales, il est, si nécessaire, giques pour les communes concernées par le projet de schéma. modifié dans un délai de cinq ans. Les collectivités territoriales et leurs groupements compétents en matière d’aména- II. Dans les départements d’outre-mer, le schéma d’aménagement régional, mentionné gement de l’espace ou d’urbanisme prennent en compte les schémas régionaux de aux articles L. 4433-7 à L. 4433-11 du code général des collectivités territoriales, prend cohérence écologique lors de l’élaboration ou de la révision de leurs documents d’amé- en compte les orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des nagement de l’espace ou d’urbanisme. continuités écologiques mentionnées à l’article L. 371-2 du présent code et vaut schéma Sans préjudice de l’application des dispositions du chapitre II du titre II du livre Ier rela- régional de cohérence écologique. Si un schéma d’aménagement régional est approuvé tives à l’évaluation environnementale, les documents de planification et les projets de avant l’approbation des orientations nationales, il est, si nécessaire, modifié dans un l’État, des collectivités territoriales et de leurs groupements prennent en compte les délai de cinq ans. schémas régionaux de cohérence écologique et précisent les mesures permettant d’évi- III. A Mayotte, le plan d’aménagement et de développement durable, mentionné à ter, de réduire et, le cas échéant, de compenser les atteintes aux continuités écologiques l’article LO 6161-42 du code général des collectivités territoriales, prend en compte les que la mise en œuvre de ces documents de planification, projets ou infrastructures orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités linéaires sont susceptibles d’entraîner. Les projets d’infrastructures linéaires de transport écologiques mentionnées à l’article L. 371-2 du présent code et vaut schéma régional de l’État prennent en compte les schémas régionaux de cohérence écologique. de cohérence écologique. Si le plan d’aménagement et de développement durable est Au plus tard à l’expiration d’un délai fixé par décret, le président du conseil régional approuvé avant les orientations nationales, il est, si nécessaire, modifié dans un délai de et le représentant de l’État dans la région procèdent conjointement à une analyse des cinq ans. résultats obtenus du point de vue de la préservation et de la remise en bon état des continuités écologiques par la mise en œuvre du schéma mentionné au premier alinéa.A Art.L. 371-5. l’issue de cette analyse, le conseil régional délibère sur son maintien en vigueur ou sur sa Les départements peuvent être maître d’ouvrage ou exercer une mission d’assistance à Annexes 95 maître d’ouvrage dans le cadre des règles de la commande publique pour tous les travaux contribuant à la préservation ou à la remise en bon état des continuités écologiques sur la trame verte et la trame bleue d’un schéma régional de cohérence écologique adopté. Ils peuvent, pour les missions autres que celles d’assistance à maître d’ouvrage, mobiliser à cet effet le produit de la taxe départementale des espaces naturels sensibles. Art.L. 371-6. I. Les conditions d’application du présent titre sont précisées par décret en Conseil d’État. II. Au second alinéa de l’article L. 5141-2 du code général de la propriété des personnes publiques, la référence : «, L. 342-1" est supprimée. document conçu et réalisé par SYNDICAT MIXTE CHARGÉ DES ÉTUDES, DE L'ÉLABORATION ET DU SUIVI DU SCOT DE LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DU PAYS D'AUBAGNE ET DE L'ÉTOILE ET DE LA COMMUNE DE GRÉASQUE 932, avenue de la Fleuride . ZI Les Paluds . BP 1415 . 13785 Aubagne cedex . tél. 04-42-62-80-13 . e-mail : [email protected]