Untitled - la Compagnie des Passe Volant

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L
es farces médiévales que nous interprétons sont des saynètes de courte durée (8 à 15 minutes) dont l’action se
déroule au Moyen Âge mais dont le ressort comique demeure parfaitement contemporain puisqu’elles traitent de la
bêtise humaine et des péchés capitaux. Elles mettent en scènes des personnages burlesques, facilement identifiables,
dans des situations cocasses, de sorte que le public comprend aisément à la fois l’intrigue et le caractère humoristique de
chaque situation.
Proches par certains égards de la pantomime, du cinéma muet, voire même de la bande-dessinée, nos farces médiévales
sont à ce titre d’une incroyable modernité même si l’action se déroule au Moyen Âge. Car de tous temps il y eut des
trompeurs et des trompés, des nantis et des misérables, des couards et des courageux, des cocus et des fidèles, de sorte
que le comique médiéval trouve encore un écho dans notre société contemporaine.
Nos farces sont issues en partie du répertoire médiéval tel qu’il nous est parvenu : elles ont été adaptées par nos soins
de manière à être comprises par un public aussi large que possible, du néophyte au béotien, réécrites en Français
contemporain parsemé de quelques expressions typiquement médiévales. Ainsi, nul besoin de connaître le Latin ou d’avoir
fait une maîtrise d’Histoire pour les apprécier ! Certaines de nos farces ont été créées par Philippe Deleuze, l’un de nos
metteurs en scène, sur le modèle des farces existantes.
Même si elles traitent des péchés de chair et de gourmandise la plupart du temps, nos farces demeurent accessibles au
jeune public car nous prenons soin de ne pas employer de mots ou de gestes vulgaires, ou encore d’engendrer des
situations équivoques. Nous tenons à ce que nos farces ne gênent personne mais au contraire divertissent le plus grand
nombre. Et si la plupart de nos farces sont étrangères aux prescriptions déontologiques en vigueur, elles se terminent sans
ambigüité par une morale bon enfant. En somme, du rire mais de l’éthique !
Choisies pour représenter aussi fidèlement que possible l’humour médiéval dans son contexte historique et socioculturel, nos
farces sont interprétées en costumes d’inspiration médiévale, avec quelques accessoires et éléments de décor facilement
transportables, ce qui nous permet de les jouer en intérieur comme en extérieur, sur une vaste esplanade comme dans un
café-théâtre. Sans rapport entres elles, nos farces peuvent donc être jouées les unes à la suite des autres – ou non –
dans n’importe quel ordre. Adaptabilité et flexibilité sont nos maîtres mots !
Répétées et interprétées suivant un canevas de base, nos farces laissent cependant le champ libre à l’improvisation et la
part belle à l’interactivité. Le public n’est pas seulement spectateur, il est aussi acteur, parfois même à son corps
défendant ! D’où l’intérêt pour nous de jouer au plus près du public et de pouvoir dialoguer avec lui à l’issue de la
représentation. À la demande, nous pouvons d’ailleurs compléter notre jeu par une introduction didactique permettant de
contextualiser nos farces, voire même de proposer une conférence sur l’alimentation au Moyen Âge puisque le péché de
gourmandise revient de manière récurrente sur le devant de la scène.
L
es farces constituent un pan essentiel de l’Histoire du théâtre. Elles ont enchanté Rabelais et inspiré Molière. Elles offrent aujourd’hui un
formidable témoignage sur la société médiévale et ses travers. Dans les farces que nous présentons, se joue l’affrontement sans cesse renouvelé
des nigauds et des roublards, des filous et des nigauds, des naïfs et des cyniques, où les rôles s’échangent et se renversent brutalement, car
« à trompeur, trompeur et demi ».
Apparue sous l’Antiquité, la farce est un genre théâtral à part entière qui s’épanouit en France entre le XVe et le XVIIe siècle. Intimement liée au
Carnaval au cours duquel les interdits sont temporairement levés, la farce puise ses racines et sa force comique dans le péché de chair et celui de
gourmandise. Des têtes couronnées au paysan, du bourgeois au marchand, nul n’est épargné et nul ne reste insensible à ces facéties joyeuses tournant
en dérision les travers d’une société sur laquelle pèse la religion avec sa cohorte d’interdits et d’obligations.
Ces farces étaient interprétées lors des foires et des fêtes populaires, en plein air sur des tréteaux, comme en témoignent ces deux représentations :
Cortège d'une noce campagnarde, Brueghel l’Ancien, vers 1489
Recueil d’airs profanes et sacrés, anonyme, vers 1542
« On verra s’ébattre ou s’affronter les couples d’autrefois, de l’accorte ménagère rudoyant son soûlaud de mari à la douce jouvencelle cajolant son
barbon. Curés paillards, amants trouillards, nobliaux vantards et sergents gueulards, c’est tout un monde qui ressurgit devant nous avec une verve
comique d’une surprenante modernité » nous apprend Bernard Faivre, auteur de la préface d’un recueil de farces médiévales.
« La structure de base de la farce, c’est de parvenir à tromper l’autre, rappelle Michel Corvin dans son dictionnaire encyclopédique du Théâtre. La
farce est un univers de trompeurs et de trompés : maris perpétuellement dupes des manèges de la femme et de son amant ; boutiquiers victimes des
ruses des mauvais payeurs ; valets qui se vengent d’une humiliation ; matamores se faisant mutuellement peur ; badins demeurés qui croient le
premier hâbleur venu ».
En somme, c’est toute la société médiévale qui se retrouve chamboulée : le bas domine le haut, la femme dompte l’homme, l’homme d’Eglise devient
paillard, le seigneur se fait rosser par le valet, etc. Comme le mentionne Michel Corvin, « parenthèse festive, la farce est la revanche des instincts et
des pulsions sur les préceptes éthiques. D’où son amoralisme tranquille : jamais un scrupule, rarement un remords. Sa seule morale, c’est qu’il est
juste de tromper un trompeur ».
[ Sources : Michel Corvin, Dictionnaire encyclopédique du Théâtre, aux éditions Larousse-Bordas, 1998 / Bernard Faivre, Les farces - Moyen Âge et Renaissance, aux éditions de l’Imprimerie
Nationale, 1997 / Charles Mazouer, Le Théâtre français au Moyen Âge, aux éditions Sedes, 1998 / Agnès Pierron, Dictionnaire de la langue du Théâtre, aux éditions Le Robert, 2002 ]
7
Qui de la femme ou de l’homme est le plus bavard ? Epineuse question à laquelle va tenter de répondre un couple d’impénitents gouailleurs,
avant que n’intervienne un troisième larron particulièrement taquin officiant comme chaudronnier…
7
Une jeune femme, belle et sans mari, se trouve confrontée à un grave dilemme : choisir entre un moine défroqué et un soldat en goguette.
Lequel des deux prétendants remportera le cœur de la belle ?
7
Le pauvre Jacquinot croule sous les tâches domestiques imposées par sa femme. Aussi, lorsque celle-ci tombe dans un baquet rempli d’eau, il
refuse de la secourir, prétextant que cette tâche ne fait pas partie des missions qui lui sont imposées ! La mégère sera sauvée, mais à quel prix !
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Si rire est le propre de l’homme, travailler est-il celui de l’époux ? En prise avec sa femme et sa belle-mère, un mari trouve refuge dans la
médecine pour tenter d’échapper à la besogne. Mais l’habit ne fait pas le moine, encore moins le médecin, et gare à la colère des femmes !
7
Aller à confesse conduit une séduisante jeune femme à rendre jaloux son savetier de mari ! Mais le coquin de curé devrait se méfier des créatures
qu’il invite à confesser le soir chez lui et ne pas toujours se fier aux apparences ! Car le mari ne compte pas se laisser voler son épouse…
7
Si mentir est fort vilain, semer la zizanie entre deux voisines est impardonnable. Galopin en sait quelque chose, lui qui se venge de sa maîtresse
pour une sombre histoire d’aiguille perdue et finalement retrouvée... De même, sa maîtresse apprendra qu’il est dangereux d’accuser sans preuve.
7
Que faire lorsque deux succulentes perdrix, cuites à point, titillent vos narines ? Vous les mangez, pardi ! Mais que faire lorsque votre ivrogne de
mari rentre le soir pour les déguster ? Demandez donc au curé ! Ah, cruel péché de gourmandise…
7
Mahuet est un brave garçon que sa maman envoie à Paris vendre ses œufs au prix du marché. A priori, rien de compliqué. Mais notre gentil
compère n’est pas au bout de ses peines car le monde est truffé de mécréants peu charitables qui méritent d’être remis à leur place.
7
Mariette, épouse d’un homme jaloux qu’elle aime malgré tout, joue un tour mémorable à Robin, un riche marchand qui n’a de cesse de lui faire
la cour, quitte à suer de tout son corps pour satisfaire les caprices de la belle ! Et le mari de se voir offrir les services d’un valet inattendu…
7
Quoi de plus naturel que de laisser échapper un vent ! C’est que le corps réclame de la place pour respirer ! Mais quand cela tourne au vinaigre,
mieux vaut prendre l’air ! Retenez donc votre souffle car il va y avoir grand vent entre Madame et Monsieur…
7
L’amour rend aveugle, paraît-il. Mais doit-on vraiment supporter l’intolérable de la part d’une jouvencelle mal apprivoisée ? À cela, un chien, un
chat, un cheval et un coq vous supplieront de croire qu’il n’en est rien ! Les joies du mariage revisitées à la mode médiévale.
7
Pour se tirer d’affaire, deux mendiants affamés entreprennent de rouler un marchand et son épouse en leur dérobant quelque salutaire pitance
grâce à un subterfuge. Mais la mascarade est découverte et la vengeance n’en est que plus salée !
7
Un couple de doux benêts tarde à donner une descendance à leurs vieux parents qui entreprennent de les déniaiser à leur façon, créant ainsi un
drôle de quiproquo révélé par le voisinage. À vouloir forcer la nature, certaines ardeurs s’en voient délivrées de manière saisissante !
En préparation deux nouvelles farces : Le diable et la servante - Le diable et le goret.

- Tous les vendredis et samedis soirs du mois de juin, château d’Ecouen, en amont du spectacle Léonardo ou tout le génie du monde
- Septembre, salle des fêtes de Groslay, banquet Renaissance par l’association Autour de Léonardo dans le cadre d’une soirée privée
-
19 janvier, L’Orangerie à Eaubonne, soirée Fabliaux et chants Renaissance
Avril, salle Simone Signoret à Ecouen, soirée festive privée de l’association Autour de Léonardo
Tous les dimanches après-midi des mois de mai et juin, château d’Ecouen, en amont du spectacle Fenêtre sur la Renaissance
27 juin, salle des fêtes de Montmagny, à la demande du Comité des œuvres sociales de la mairie
19 octobre, Asnières-sur-Oise, Fête médiévale
7 décembre, salle Simone Signoret à Ecouen, pendant le spectacle Les confidences du colporteur » (au profit du Téléthon)
- 9 mars, écoles maternelles et élémentaires de Montmagny, publiques et privées, en amont de la Fête médiévale
- 9 mars 2009, Parc de la butte Pinson, 1ère édition de la Fête médiévale de Montmagny
- Tous les dimanches de mai et tous les vendredis/samedis de juin, château d’Ecouen, en amont du spectacle Anne de Montmorency, seigneur d’Ecouen
- 18 mai, Argenteuil, Ecole privée Sainte-Geneviève, devant plusieurs classes
- Juin, Mériel, Fête médiévale
- 24 octobre, Espace polyvalent de la ville d’Andilly, soirée privée de la paroisse
- Décembre, Soisy-sous-Montmorency, Noël au profit d’enfants défavorisés
-
13 février, salle des fêtes de Deuil-la-Barre, en amont du spectacle Les confidences du colporteur
8 et 9 mars, salle des fêtes de Montmagny, devant les élèves des écoles maternelles et élémentaires, publiques et privées, de la ville
28 mars, Parc de la butte Pinson, 2ème édition de la Fête médiévale de Montmagny
16 mai, Ecouen, lors de l’inauguration officielle du Manoir des Tourelles
22 et 23 mai, Ecouen, Festival du Connétable
Tous les dimanches de juin et le 1er dimanche de juillet, château d’Ecouen, en amont du spectacle Anne de Montmorency, seigneur d’Ecouen
18 septembre, Journées du Patrimoine à Saint-Leu-D’esserent
-
14 et 23 février, 2 mars, centres de loisirs maternel et élémentaire de Montmagny
19 et 20 mars, Parc de la butte Pinson, 3ème édition de la Fête médiévale de Montmagny
Tous les dimanches de juin et le 1er dimanche de juillet, château d’Ecouen, en amont du spectacle Anne de Montmorency, seigneur d’Ecouen
11 juin, Chambly, Fête médiévale
24 et 25 septembre, Foire de Domont
16 octobre, Asnières-sur-Oise, Fête médiévale
-
Mars, centre de loisirs élémentaire de Montmagny
Avril, école élémentaire de La Garenne à Marly-la-Ville
Mai, centre de loisirs élémentaire de Deuil-la-Barre
Tous les dimanches de juin et le 1er dimanche de juillet, château d’Ecouen, en amont du spectacle Anne de Montmorency, prince de la Renaissance
15 septembre, Foire de Domont
16 septembre, Journées du Patrimoine à Saint-Leu-d’Esserent
21 octobre, Asnière-sur-Oise, Fête médiévale
-
Mars, Centre social Saint-Exupéry à Montmagny, avec conférence sur l’alimentation au Moyen Âge puis animation d’un atelier culinaire
30 mars, Sagy, soirée Théâtre
1er mai, La Frette-sur-Seine, La Seine en fête
Tous les dimanches de juin, château d’Ecouen, en amont du spectacle Anne de Montmorency, seigneur d’Ecouen
8 et 9 juin, Chambly, Fête médiévale
13 et 14 septembre, Journées du Patrimoine au Château de Grouchy (Osny)
28 et 29 septembre, Foire de Domont
9 novembre, Andilly, banquet Renaissance de l’association Autour de Léonardo
N
os farces médiévales sont parfaitement adaptées à un jeune public et ont déjà été interprétées dans des écoles maternelles et élémentaires ainsi
que dans des centres de loisirs (Montmagny, Deuil-la-Barre, Argenteuil et Marly-la-Ville). Pour que nos farces soient appréciées et comprises des
enfants, nous nous adaptons à la tranche d’âge concernée, notamment en adoptant un vocabulaire approprié et en choisissant les farces les plus
accessibles. De plus, nous accentuons nos efforts pour rendre le spectacle interactif lorsque nous intervenons devant des enfants, un peu dans l’esprit
du castelet lyonnais où Guignol prend à témoin les enfants.
La farce du Dit des perdrix portant sur la gourmandise ou celle de Mahuet mettant en scène un doux naïf sont par expérience des farces appréciées
des enfants et adaptées à de jeunes spectateurs. À l’inverse, nous délaissons volontairement la farce du Cuvier ou celle du Chaudronnier, toutes deux
un peu trop complexes pour de jeunes enfants, mais plus assimilables à partir du collège.
Dans le cadre d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire, nous pouvons au choix jouer nos farces dans l’établissement (en classe, dans un préau
couvert, un réfectoire, un dortoir) ou dans un bâtiment mis à notre disposition par la collectivité (salle des fêtes, gymnase, espace polyvalent). Lorsque
nous jouons dans une école, aucun matériel spécifique n’est requis. Dans le cas où nous jouons nos farces dans un équipement communal, nous
pouvons amener le matériel de sonorisation et d’éclairage si nécessaire, à charge pour la collectivité de prévoir un espace scénique légèrement surélevé
de 16 m² minimum pour offrir aux enfants une vision optimale du spectacle.
Ecole Jules Ferry, Montmagny, 2010
Ecole Sainte-Geneviève, Argenteuil, 2009
Centre de loisirs, Deuil-la-Barre, 2012
À l’issue de la représentation, nous avons pour habitude d’échanger avec les enfants et leurs enseignants, ce qui leur permet notamment de voir nos
costumes et accessoires de près mais surtout de poser toutes sortes de questions auxquelles nous répondons toujours avec plaisir. Sur demande, nous
pouvons également assurer une mini-conférence interactive autour de L’alimentation au Moyen Âge – la gourmandise étant un thème récurrent dans
nos farces – avec un diaporama richement illustré et une « dégustation olfactive » d’épices, ces dernières occupant une place centrale dans la cuisine
médiévale. Enfin, nous proposons aux enseignants un dossier pédagogique sur l’Histoire des farces médiévales (avec textes de nos farces, iconographie
et bibliographie) pour leur permettre de poursuivre un travail en classe avec leurs élèves sur ce genre littéraire riche et varié.
Témoignages…
Les élèves et les enseignants de Jules Ferry ont beaucoup apprécié le
spectacle de qualité que la troupe des Passe Volant a eu la gentillesse de
leur offrir. Vous pouvez revenir quand vous le souhaitez, nous serons
toujours heureux de vous écouter ! Merci à vous.
Christine Cadoret, Directrice de l'école élémentaire Jules Ferry, Montmagny (2009)
Les enfants ont bien ri aux malheurs de Mahuet, ils ont eu une explication
(non garantie) du dicton « l’argent n’a pas d’odeur » et les huit acteurs
ont revisité le répertoire du théâtre de rue du Moyen Âge. À cette époque,
les bateleurs s’emparaient d’un thème à peine écrit et improvisaient des
scènes courtes. Tout cela nous a été expliqué lors de cette journée où toute
l’école a pu assister aux courtes farces des Passe Volant.
Extrait du site internet de l’école Sainte-Geneviève d’Argenteuil (2009)
Le contact est passé tout de suite avec les enfants, d'autant plus que les
farces se prêtent bien à l'interactivité entre eux et les acteurs. Et puis...
que c'est drôle, on rit beaucoup ! De plus, dans le cadre d'un projet sur le
Moyen Âge, nous avions étudié en classe une des farces qui a été jouée :
"Le dit des perdrix", et pour les enfants voir jouer un texte étudié c'est
formidable, ils en sont toujours impressionnés et cela reste dans leur
mémoire ! Rien de tel que les spectacles vivants ! Bravo à toute la troupe !
Valérie Laurent, professeur en élémentaire à Marly-la-Ville (2012)
Tout le monde a été enchanté par votre venue, que ce soit le retour des
enfants ou des enseignants que j'ai pu avoir et me faire écho auprès de
vous. Merci encore et à très bientôt !
Karine Metz, Directrice de l’école Maternelle Les Lévriers, Montmagny (2009)
La Gazette du Val-d’Oise / 27/03/13
N
ous jouons nos farces aussi bien dans des fêtes médiévales que dans des écoles, lors de reconstitutions
historiques* ou de soirées privées, du moment que le contexte se prête à l’humour et à la convivialité. Spectacle
autonome et modulable par excellence, composé au minimum de trois farces au choix dans notre répertoire qui
ne cesse de s’agrandir, il est adapté à un large public et ajusté à chaque manifestation.
Nous pouvons interpréter autant de farces que l’organisateur le souhaite, dans la limite des stocks disponibles puisque
nous travaillons régulièrement à les étoffer. L’intégralité de notre répertoire actuel représente un peu plus de deux
heures de jeu. Nous pouvons donc interpréter nos farces à la manière d’un véritable spectacle avec un fil conducteur,
ou au contraire les jouer de manière discontinue, par chapelet de trois ou quatre en alternance.
De plus, la manière dont elles sont interprétées, avec peu d’accessoires et des éléments de décor facilement
transportables, nous permet de les jouer dans une salle équipée ou non en technique, mais également de les jouer en
extérieur à même le sol ou sur un plateau surélevé (fourni par l’organisateur).
Lors d’une même prestation, nous pouvons les jouer en plusieurs endroits distincts de la manifestation en fonction des
désidératas de l’organisateur, ce qui permet à celui-ci de prévoir un programme d’animation étendu dans la durée et
l’espace. Nos farces peuvent être jouées en continuité ou à différents moment de la journée et/ou de la soirée.
Interprétées suivant une trame de référence, nos farces laissent cependant le champ libre à l’improvisation et à
l’interactivité, d’où l’intérêt pour nous de jouer au plus près du public afin de le faire participer, y compris lorsque
nous jouons en salle (dans ce cas prévoir un accès facile scène-salle).
Nous pouvons, si l’organisateur le désire, compléter notre jeu par une introduction didactique permettant de
contextualiser nos farces, voire même de proposer une conférence sur l’alimentation au Moyen Âge puisque le péché de
gourmandise est un thème récurrent dans ce genre théâtral.
Au cas où on nous demanderait de nous produire dans un équipement dépourvu de matériel scénique, nous pouvons
fournir la technique son sans supplément. En revanche, si nous devons équiper la salle de projecteurs, nous devrons les
louer (ce qui imputera notre devis), auquel cas nous devrons être prévenus au minimum un mois avant la prestation.
Nous devrons également disposer d’une fiche technique complète du lieu indiquant notamment la puissance électrique
mise à disposition et les points d’accroche en salle et sur scène.
Quel que soit le cas de figure, nous nous adaptons au lieu et à l’esprit de la manifestation. Nous sommes à l’écoute
de l’organisateur qui nous reçoit et mettons tout en œuvre pour répondre à ses désidératas.
Contactez-nous pour en savoir plus sur nos tarifs soumis à certaines conditions (nombre de farces jouées et
d’interprètes requis, frais de déplacement voire d’hébergement si nécessaire).
7 Devis négociable et adressé sur simple demande
7 Prix net incluant l’ensemble de la prestation et ses frais inhérents
7 Etablissement systématique d’un contrat de cession avec l’organisateur
7 Aucune déclaration nécessaire à la S.A.C.D. ni à la S.A.C.E.M.
* Nous avons déjà travaillé avec deux compagnies de spectacles équestres historiques ( Cheval Spectacle et Equistoria) et nous collaborons depuis 2007 avec l’association
Autour de Léonardo qui propose un spectacle historique de plein air au château d’Ecouen (Musée national de la Renaissance).
L
a Compagnie des Passe Volant s’est constituée en 2007 à l’initiative de Martine et Philippe Deleuze, comédiens amateurs ayant déjà une solide expérience de la
scène. À ce noyau dur se sont joints d’autres adeptes de la scène, au fil des ans, la plupart d’entre eux ayant déjà participé à des spectacles de théâtre, de danse,
de mime, de magie ou de cabaret. Chacun apporte son talent, ses compétences et son enthousiasme. En plus de jouer, certains construisent des décors, cousent des
costumes, composent des musiques, fabriquent des accessoires, règlent les lumières, tiennent des régies, maquillent, coiffent, filment, photographient, rafraîchissent le site
internet de la troupe, interprètent des tours de magie pour faire patienter le public, etc. La logistique compte autant que le jeu des comédiens ou le travail du metteur
en scène. Notre compagnie a pour seule ambition de divertir le public tout en se faisant plaisir. Regroupant des amateurs de théâtre de tous horizons, nous proposons
des spectacles aussi variés que des soirées cabaret à la mode montmartroise, des farces médiévales, des pièces classiques et contemporaines. Seuls la passion du théâtre
et le plaisir de jouer ensemble nous motivent, car nous sommes des amateurs au sens où Jacques Copeau l’entendait : « ceux qui aiment leur art avant tout ».
7
De Franck Didier et Thierry François.
Maison de repos des Chênes Blancs. Mado, jeune retraitée, y est placée par son fils à la veille des fêtes de Noël après un petit accident cardiaque. Mado y
connaîtra des coups bas mais aussi de vrais moments de bonheur avec ses nouvelles amies pensionnaires. Un regard à la fois tendre et drôle sur le Troisième Âge.
D’après Molière, textes additionnels de Françoise Scales & Dominique Grandpierre.
Lors de la traditionnelle soirée d’hommage à Molière se tenant à la Comédie-Française chaque 15 janvier depuis 1680, les personnages des principales pièces de
l’illustre auteur se succèdent et témoignent du génie intemporel du Patron des comédiens français, de la modernité de son langage comique et des thèmes traités.
7
De Georges Feydeau.
On purge bébé, Mais n’te promène donc pas toute nue, Feu la mère de Madame : trois comédies boulevardières hautes en couleurs et fortes en gueule montrant
de manière jubilatoire les joies du mariage et les travers de la petite bourgeoisie de la fin du XIXe siècle.
De Delphine Guillonneau.
Trois anciennes prostituées – dont certaines n’ont pas encore vraiment cessé de battre le pavé – sont contraintes de se revoir quinze ans après leur vie tumultueuse de
"bitumeuses". La sortie de prison de leur ancien mac’ va les replonger dans de vieux souvenirs pas toujours très catholiques... mais ô combien hilarants !
7
De Georges Berdot
Le temps d’une représentation unique en son genre, pénétrez dans l’intimité d’une loge de théâtre et revivez sept éclairs de vie ratée, gâchée ou rêvée... Car ce
vieux théâtre voué à la démolition a vu défiler, de 1935 à nos jours, comédiennes, divas, actrices, artistes de music-hall, cantatrices, strip-teaseuses.
De Colette Toutain et Yvonne Denis
Réunissez dans une même pièce la femme, le mari et sa maîtresse. Ajoutez une pointe d’épices avec la bonne espagnole et un général mexicain d’opérette. Portez
à ébullition en joignant une belle-mère excentrique, un plombier vicelard et des militaires retraités. Voilà la recette d’une comédie particulièrement divertissante !
De Colette Toutain et Yvonne Denis
Vus de la cuisine et sur fond de situations cocasses ou émouvantes, les 13 personnages nous entraînent à la recherche du coupable de la mort de la comtesse.
Une enquête « maison » avec ce qu’il faut de mélodrame et d’humour pour susciter l’enthousiasme du public invité à désigner le coupable pendant l’entracte !
De Jean Cocteau, Gildas Bourdet, René de Obaldia et Alan Bennett
Quatre courtes pièces en un acte mettant en scène une femme et un homme dans des circonstances bien singulières. Humour noir et dérision jusqu’à l’absurde,
des tranches de vies hautes en couleurs comme on n’en voit qu’au théâtre.
De Bernard Dimey
Un joueur d’orgue de barbarie qui interprète des chansons réalistes de la Belle Epoque, deux accordéonistes, et un couple d’acteurs à la gouaille décapante
interprétant des poèmes réalistes. Le fantôme d’Aristide Bruant hante ce spectacle, Montmartre plus vrai que nature à domicile !
La Compagnie des Passe Volant
Martine & Philippe Deleuze
24 Rue Henri Matisse
95340 PERSAN
Téléphone fixe : 01 34 09 88 75
Téléphone portable : 06 20 51 57 36
e-mail : [email protected]
Une partie de la troupe à Montmagny en 2010
Site internet : www.passevolant.fr
Plus d’infos dans la rubrique de notre site consacrée aux farces médiévales : http://www.passevolant.fr/-Farces,16La Compagnie des Passe Volant est une association à but non lucratif enregistrée sous le n° 0953 01 8037 déclarée en Préfecture
le 13 novembre 2007 (n° de parution au J.O. : 20070048 / Date de parution : 01/12/2007)
La Compagnie des Passe Volant
Président : Philippe Deleuze
Metteurs en scène : Martine & Philippe Deleuze
Membres de la Compagnie : Edouard Bardizvardian, Olga Bepoldin, Micheline, Gérard et Guillaume Bouvet, Yolande Broc, Jean-Pierre
Cuvellier, Martine & Philippe Deleuze, Jocelyne Féhré, Anne Jayet, Guy Lambert, François Legallais, Pascale Leroux, Martine Lucas, Annie
Mabile, Bruno Marcel, Elisabeth Pefferkorn, Caroline San Miguel, Marina Stchekine, Philippe Vanso, Christian Vauthier.
Une partie de la troupe à Sagy en 2013
[ Crédits photos : Edouard Bardizvardian, Guillaume Bouvet, Philippe Deleuze, Yolaine Face, Alain Féhré, François Legallais, Suzanne Nadj, Philippe Vanso ]
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