Solairedirect

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Solairedirect
Société anonyme au capital de 25 638 000,00 euros
Siege Social :
18, rue du Quatre-Septembre,
75002 Paris
492 490 057 R.C.S. Paris
DOCUMENT DE BASE
En application de son règlement général, notamment de l’article 212-23, l’Autorité des marchés
financiers a enregistré le présent document de base le 4 mars 2015 sous le numéro I.15-010. Ce
document ne peut être utilisé à l’appui d’une opération financière que s’il est complété par une note
d’opération visée par l’AMF. Il a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses
signataires.
L’enregistrement, conformément aux dispositions de l’article L. 621-8-1-1 du Code monétaire et
financier, a été effectué après que l’AMF a vérifié que le document est complet et compréhensible et
que les informations qu’il contient sont cohérentes. Il n’implique pas l’authentification par l’AMF des
éléments comptables et financiers présentés.
Des exemplaires du présent document de base sont disponibles sans frais auprès de Solairedirect, 18,
rue du Quatre Septembre, 75002 Paris, ainsi que sur les sites Internet de Solairedirect (www.
solairedirect.com) et de l’AMF (www.amf-france.org).
NOTE
Dans le présent document de base, les expressions la « Société » et « Solairedirect » désignent la
société Solairedirect S.A. et le « Groupe » et le « Groupe Solairedirect » désignent Solairedirect et ses
filiales consolidées prises dans leur ensemble.
Le présent document de base présente les états financiers consolidés du Groupe établis selon les
normes IFRS pour les exercices clos les 31 mars 2014, 31 mars 2013 et 31 décembre 2011 (les « Etats
Financiers Annuels ») ainsi que les états financiers consolidés condensés intermédiaires aux 30
septembre 2014 et 2013 (les « Etats Financiers Semestriels »).
Sauf indication contraire, les informations financières relatives au Groupe contenues dans le présent
document de base sont extraites des comptes consolidés.
Informations prospectives
Le présent document de base contient des indications sur les perspectives et axes de développement
du Groupe. Ces indications sont parfois identifiées par l'utilisation du futur, du conditionnel et de
termes à caractère prospectif tels que « considérer », « envisager », « penser », « avoir pour objectif »,
« s’attendre à », « entendre », « devoir», « ambitionner », « estimer », « croire », « souhaiter », «
pouvoir », ou, le cas échéant, la forme négative de ces mêmes termes, ou toute autre variante ou
expression similaire. Ces informations ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être
interprétées comme des garanties que les faits et données énoncés se produiront. Ces informations
sont fondées sur des données, des hypothèses et des estimations considérées comme raisonnables par
le Groupe. Elles sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en raison des incertitudes liées
notamment à l’environnement économique, financier, concurrentiel et règlementaire du Groupe. Ces
informations sont mentionnées dans différentes sections du présent document de base et contiennent
des données relatives aux intentions, estimations et objectifs du Groupe concernant, notamment, le
marché, la stratégie, la croissance, les résultats, la situation financière et la trésorerie du Groupe. Les
informations prospectives mentionnées dans le présent document de base sont données uniquement à
la date du présent document de base. Sauf obligation légale ou règlementaire qui s'appliquerait, le
Groupe ne prend aucun engagement de publier des mises à jour des informations prospectives
contenues dans le présent document de base afin de refléter tout changement affectant ses objectifs ou
les événements, conditions ou circonstances sur lesquels sont fondées les informations prospectives
contenues dans le présent document de base. Le Groupe opère dans un environnement concurrentiel et
en évolution rapide ; il peut donc ne pas être en mesure d’anticiper tous les risques, incertitudes ou
autres facteurs susceptibles d’affecter son activité, leur impact potentiel sur son activité ou encore
dans quelle mesure la matérialisation d’un risque ou d'une combinaison de risques pourrait avoir des
résultats significativement différents de ceux mentionnés dans toute information prospective, étant en
outre rappelé qu'aucune de ces informations prospectives ne constitue une garantie de résultats réels.
Informations sur le marché et la concurrence
Le présent document de base contient des données statistiques et cite des projections de tiers en
rapport avec le secteur de l’énergie solaire. Ces données proviennent ou sont dérivées d’études
réalisées par des sources externes, y compris le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable
et de l’Énergie, IHS Inc., cabinet d’études stratégiques et des études de marché relatif à l’industrie
photovoltaïque, l’Agence Internationale de l’Énergie, organisation intergouvernementale spécialisée
dans la réalisation de rapports sur la politique énergétique de ses pays membres, l’Observatoire de
l’Énergie Solaire Photovoltaïque, site Internet de statistiques géré par France Territoire Solaire ainsi
que le cabinet de conseil en stratégie et management Kurt Salmon. Les publications, études et
prévisions du secteur, indiquent généralement que les informations qui y sont contenues proviennent
de sources considérées comme fiables même s’il ne peut y avoir aucune certitude quant à leur
exactitude ou exhaustivité, et de telles données sont sujettes à des risques et incertitudes qui
pourraient entraîner des différences entre les données réelles et les projections. Ces informations
2
publiquement disponibles n’ont pas été vérifiées ni par le Groupe ni par un expert indépendant, et
l’industrie photovoltaïque étant une industrie jeune et évolutive, l’obtention de données précises est
difficile. Il ne peut y avoir d’assurance que ces estimations seront atteintes et l’investisseur est invité à
ne pas se fier indûment aux données statistiques et projections de tiers citées dans le présent document
de base. Le secteur dans lequel opère le Groupe est sujet à des incertitudes et risques, y compris ceux
décrits à la Section « Informations Prospectives » et au Chapitre 4 « Facteurs de Risques » du présent
document de base.
Facteurs de risques
Les investisseurs sont invités à lire attentivement les facteurs de risques décrits au Chapitre 4 «
Facteurs de risques » du présent document de base. La réalisation de tout ou partie de ces risques est
susceptible d’avoir un effet défavorable sur les activités, l’image, les résultats, la situation financière
ou les perspectives du Groupe. En outre, d’autres risques, non encore identifiés ou considérés comme
non significatifs par le Groupe à la date d’enregistrement du présent document de base, pourraient
également avoir un effet défavorable.
Arrondis et unités de mesure
Certaines données chiffrées (y compris les données exprimées en milliers ou millions) et pourcentages
présentés dans le présent document de base ont fait l'objet d’arrondis. Le cas échéant, les totaux
présentés dans le présent document de base peuvent légèrement différer de ceux qui auraient été
obtenus en additionnant les valeurs exactes (non arrondies) de ces données chiffrées.
Les tableaux représentant l’évolution dans le temps de certaines données financières ou de données
contenues au Chapitre 9 « Examen de la situation financière et du résultat » du présent document de
base, sont extraits des comptes consolidés du Groupe ou ont été réalisés à l’aide de données contenues
dans le présent document de base (et donc potentiellement arrondies).
Dans le présent document de base, la puissance électrique d’une installation photovoltaïque est
exprimée en watt (W), kilowatt (kW), Mégawatt (MW) et Gigawatt (GW) correspondant à la somme
des puissances crêtes unitaires des panneaux photovoltaïques mesurée dans des conditions de test
standards (pour une définition des conditions de test standards, le lecteur est invité à se reporter au
glossaire figurant en Annexe I du présent document de base) composant une installation donnée et
utilisée le plus souvent dans les pratiques de marché pour permettre des comparaisons. Le cas échéant,
les niveaux de puissance présentés dans le présent document de base peuvent légèrement différer des
puissances électriques des équipements de conversion et de transformation auquel il est fait référence
pour l’application de certaines réglementations.
Glossaire
Un glossaire définissant certains termes techniques utilisés dans le présent document de base figure en
Annexe I du présent document de base.
3
TABLE DES MATIÈRES
Page
1.
2.
PERSONNES RESPONSABLES DU DOCUMENT DE BASE ........................................... 12
1.1
NOM ET FONCTION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE BASE............ 12
1.2
ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT
DE BASE ................................................................................................................... 12
1.3
NOM ET FONCTION DES RESPONSABLES DE L’INFORMATION
FINANCIÈRE ............................................................................................................ 12
RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES ......................................................... 13
2.1
COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES ................................................ 13
2.2
COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS ............................................... 13
3.
INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES ....................................................... 14
4.
FACTEURS DE RISQUES .................................................................................................... 22
4.1
4.1.1
Risques relatifs au développement et au financement ............................ 22
4.1.2
Risques relatifs à la stratégie de croissance du Groupe .......................... 32
4.1.3
Risques relatifs à la réglementation et aux politiques publiques ............ 36
4.1.4
Autres risques relatifs à l’activité du Groupe ......................................... 37
4.2
RISQUES RELATIFS AU SECTEUR DE L’ÉNERGIE SOLAIRE ........................ 40
4.3
RISQUES DE MARCHÉ .......................................................................................... 43
4.4
5.
RISQUES RELATIFS AUX ACTIVITÉS DU GROUPE ........................................ 22
4.3.1
Risque de change .................................................................................... 43
4.3.2
Risque de taux d’intérêt.......................................................................... 44
4.3.3
Risque de contrepartie ............................................................................ 45
4.3.4
Risque relatif aux actions et autres instruments financiers .................... 45
4.3.5
Risque de Liquidité ................................................................................ 45
ASSURANCES ET GESTION DES RISQUES ....................................................... 46
4.4.1
Vue d’ensemble ...................................................................................... 46
4.4.2
Assurances.............................................................................................. 46
4.4.3
Politique de prévention des risques du Groupe ...................................... 49
INFORMATION CONCERNANT LE GROUPE ................................................................. 51
5.1
5.2
HISTOIRE ET ÉVOLUTION DU GROUPE............................................................ 51
5.1.1
Dénomination sociale et nom commercial de la Société ........................ 51
5.1.2
Lieu et numéro d’immatriculation de la Société .................................... 51
5.1.3
Date de constitution et durée de la Société............................................. 51
5.1.4
Siège social, forme juridique et législation applicable ........................... 51
5.1.5
Histoire et évolution du Groupe ............................................................. 51
INVESTISSEMENTS ............................................................................................... 54
4
TABLE DES MATIÈRES
Page
6.
5.2.1
Investissements réalisés depuis 2011 ..................................................... 54
5.2.2
Principaux investissements en cours de réalisation ................................ 55
5.2.3
Principaux investissements envisagés .................................................... 55
APERÇU DES ACTIVITÉS DU GROUPE ........................................................................... 57
6.1
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU GROUPE ........................................................ 57
6.2
ATOUTS CONCURRENTIELS ET STRATÉGIE ................................................... 59
6.3
6.4
6.5
6.2.1
Atouts concurrentiels.............................................................................. 59
6.2.2
Stratégie.................................................................................................. 63
DESCRIPTION DU MARCHÉ DE L’ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE ............... 64
6.3.1
Vue d’ensemble ...................................................................................... 64
6.3.2
Croissance du marché photovoltaïque .................................................... 65
6.3.3
L’énergie photovoltaïque comme source d’énergie compétitive ........... 68
6.3.4
Facteurs clés de l’amélioration de la structure de coûts de
l’énergie photovoltaïque ......................................................................... 70
6.3.5
Marchés de l’énergie photovoltaïque dans les pays où le Groupe
opère ....................................................................................................... 73
DESCRIPTION DES ACTIVITÉS DU GROUPE .................................................... 88
6.4.1
Marchés géographiques .......................................................................... 88
6.4.2
Segments opérationnels du Groupe ........................................................ 90
6.4.3
Parcs solaires en opération, en construction et en développement ....... 103
6.4.4
Unité d’assemblage de panneaux photovoltaïques ............................... 110
6.4.5
Organisation régionale ......................................................................... 111
6.4.6
Participations minoritaires dans des petits projets d’installations
photovoltaïques sur toitures.................................................................. 112
6.4.7
Concurrence ......................................................................................... 112
RÉGLEMENTATION ............................................................................................. 113
6.5.1
Conventions internationales sur les gaz à effet de serre ....................... 113
6.5.2
Les règles générales régissant le marché de l’électricité ...................... 113
6.5.3
Les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables ......................... 115
6.5.4
La conformité des dispositifs de soutien à la filière
photovoltaïque à l’encadrement des aides d’Etats par l’Union
européenne ........................................................................................... 121
6.5.5
Les mesures anti-dumping et anti-subventions prises par l’Union
européenne ........................................................................................... 123
6.5.6
Le régime administratif applicable au développement et à la
construction d’installations photovoltaïques ........................................ 123
6.5.7
La réglementation applicable aux investissements étrangers en
France ................................................................................................... 125
5
TABLE DES MATIÈRES
Page
7.
8.
9.
6.5.8
La règlementation fiscale française applicable..................................... 125
6.5.9
Réglementation applicable en dehors de France .................................. 128
ORGANIGRAMME DU GROUPE ..................................................................................... 134
7.1
ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE .................................................... 134
7.2
FILIALES ET PARTICIPATIONS ......................................................................... 136
7.2.1
Les Entités « Core », structures-métier du Groupe .............................. 136
7.2.2
Acquisitions et cessions récentes significatives ................................... 139
PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS ....................................... 140
8.1
IMMOBILISATIONS CORPORELLES IMPORTANTES EXISTANTES
OU PLANIFIÉES .................................................................................................... 140
8.2
ENVIRONNEMENT, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET
RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DE SOLAIREDIRECT ................................... 141
8.2.1
L’intégration du développement durable au cœur des activités ........... 141
8.2.2
La stratégie RSE de Solairedirect ......................................................... 142
8.2.3
Données RSE et périmètre de reporting ............................................... 147
EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT ................................ 148
9.1
9.2
PRESENTATION GÉNÉRALE .............................................................................. 148
9.1.1
Introduction .......................................................................................... 148
9.1.2
Consolidation des sociétés de projets ................................................... 148
9.1.3
Composition du chiffre d’affaires et de la marge brute par
segment ................................................................................................ 148
9.1.4
Contribution des segments au chiffre d’affaires et à la marge
brute consolidée.................................................................................... 153
9.1.5
Calcul de l’EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) et de
l’EBIT Sectoriel par Division (hors plus-value de cessions) ............... 156
9.1.6
Etude de Cas – Esparron 1 ................................................................... 157
9.1.7
Facteurs ayant une incidence significative sur la comparaison des
résultats entre périodes ......................................................................... 159
9.1.8
Facteurs ayant une incidence significative sur les résultats du
Groupe .................................................................................................. 162
9.1.9
Facteurs ayant une incidence significative sur la demande de
capacité de production d’énergie photovoltaïque ................................. 165
9.1.10
Présence géographique ......................................................................... 174
9.1.11
Saisonnalité et variabilité de l’activité d’un trimestre à un autre ......... 175
9.1.12
Variation des taux de change................................................................ 175
9.1.13
Éléments du compte de résultat ............................................................ 176
RÉSULTATS DES OPÉRATIONS ........................................................................ 179
6
TABLE DES MATIÈRES
Page
10.
12.
13.
Résultats des opérations pour les semestres clos les 30 septembre
2014 et 2013 ......................................................................................... 179
9.2.2
Analyse par segment pour les semestres clos les 30 septembre
2014 et 2013 ......................................................................................... 185
9.2.3
Résultats consolidés pour les exercices clos les 31 mars 2014 et
2013 ...................................................................................................... 191
9.2.4
Analyse par segment pour les exercices clos les 31 mars 2014 et
2013 ...................................................................................................... 198
9.2.5
Résultats consolidés pour les exercices clos les 31 mars 2013 et
31 décembre 2011 ................................................................................ 204
TRÉSORERIE ET CAPITAUX PROPRES ......................................................................... 211
10.1
11.
9.2.1
PRÉSENTATION GÉNÉRALE .............................................................................. 211
10.1.1
Besoins en trésorerie au stade de développement d’un projet .............. 211
10.1.2
Besoins en trésorerie dans le cadre de la construction d’un parc
solaire pour compte de tiers.................................................................. 211
10.1.3
Besoins en trésorerie dans le cadre d’investissements pour
compte propre dans les parcs solaires .................................................. 212
10.2
ENDETTEMENT .................................................................................................... 213
10.3
RESSOURCES FINANCIÈRES ............................................................................. 214
10.4
ALLOCATION DES RESSOURCES FINANCIÈRES .......................................... 214
10.5
ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE ........................................................... 216
10.5.1
Flux net généré par l’activité opérationnelle du Groupe ...................... 217
10.5.2
Flux net provenant des investissements du Groupe ............................. 219
10.5.3
Flux net provenant du financement du Groupe .................................... 220
10.5.4
Flux d’investissement du segment Gestion des Participations ............. 221
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES ................................ 223
11.1
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT ................................................................. 223
11.2
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ......................................................................... 223
INFORMATIONS SUR LES TENDANCES ET LES OBJECTIFS ................................... 224
12.1
TENDANCES D’ACTIVITÉS ................................................................................ 224
12.2
PERSPECTIVES D’AVENIR ................................................................................. 224
12.3
PERSPECTIVES D’AVENIR À MOYEN TERME ............................................... 224
PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE .......................................................... 228
13.1
HYPOTHÈSES ........................................................................................................ 228
13.2
PRÉVISIONS DU GROUPE POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 MARS
2015 ......................................................................................................................... 230
13.3
PRÉVISIONS DU GROUPE POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 MARS
2016 ......................................................................................................................... 231
7
TABLE DES MATIÈRES
Page
13.4
14.
ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION ................................................. 234
14.1
14.2
15.
COMPOSITION DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE
DIRECTION ............................................................................................................ 234
14.1.1
Conseil d’administration ...................................................................... 234
14.1.2
Directeur général et Directeur général délégué de la Société............... 242
14.1.3
Déclaration relative aux membres du Conseil d’administration et
de la Direction générale........................................................................ 243
CONFLITS D’INTÉRÊTS ...................................................................................... 243
RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES DIRIGEANTS .............................................. 245
15.1
15.2
16.
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES
PRÉVISIONS DE RÉSULTATS ............................................................................ 232
RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES VERSÉS AUX DIRIGEANTS ET
MANDATAIRES SOCIAUX.................................................................................. 245
15.1.1
Rémunération des dirigeants mandataires sociaux ............................... 245
15.1.2
Jetons de présence et autres rémunérations perçues par les
membres du Conseil d’administration au cours des exercices
2013 et 2014 ......................................................................................... 248
15.1.3
Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant
l’exercice 2014 à chaque dirigeant mandataire social par la
Société ou par toute société du Groupe ................................................ 249
15.1.4
Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant
l’exercice 2014 par chaque dirigeant mandataire social....................... 249
15.1.5
Actions de performance attribuées durant l’exercice 2014 aux
mandataires sociaux ............................................................................. 250
15.1.6
Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice
2014 pour chaque mandataire social .................................................... 250
15.1.7
Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat
d’actions ou de bons de souscription d’actions (BSA) ou de bons
de souscription de parts de créateurs d’entreprise (BCE) .................... 250
15.1.8
Options de souscription ou d’achat d’actions ou BCE consentis
aux dix premiers salariés de la Société ................................................. 251
15.1.9
Historique des attributions d’actions gratuites ..................................... 252
15.1.10
Avantages des dirigeants mandataires sociaux .................................... 253
15.1.11
Conformité de la rémunération globale des dirigeants
mandataires sociaux aux recommandations du Code Middlenext........ 254
MONTANT DES SOMMES PROVISIONNEES OU CONSTATEES PAR
LA SOCIETE OU SES FILIALES AUX FINS DE VERSEMENT DE
PENSIONS, DE RETRAITES OU D’AUTRES AVANTAGES ............................ 254
FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE
DIRECTION ......................................................................................................................... 255
16.1
MANDATS DES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET
DE DIRECTION...................................................................................................... 255
8
TABLE DES MATIÈRES
Page
Conseil d’administration ...................................................................... 255
16.3
RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ................... 256
16.3.1
Participation aux réunions du Conseil d’administration par
visioconférence ou des moyens de télécommunication........................ 256
16.3.2
Matières réservées du Conseil d’administration................................... 256
COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION................................................ 257
16.4.1
Comité d’audit ...................................................................................... 257
16.4.2
Comité des nominations et des rémunérations ..................................... 260
16.5
COMITÉ EXÉCUTIF .............................................................................................. 264
16.6
DÉCLARATION RELATIVE AU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ........... 265
16.7
CONTRÔLE INTERNE .......................................................................................... 265
SALARIÉS ........................................................................................................................... 266
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ....................................................... 266
17.1.1
Évolution des effectifs .......................................................................... 266
17.1.2
Politique de ressources humaines ......................................................... 271
17.2
PARTICIPATIONS ET OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT
D’ACTIONS DÉTENUES PAR LES DIRIGEANTS ET CERTAINS
SALARIÉS DU GROUPE....................................................................................... 273
17.3
ACCORDS DE PARTICIPATION ET D’INTÉRESSEMENT .............................. 274
ACTIONNAIRES ................................................................................................................. 275
18.1
19.
16.1.2
INFORMATIONS SUR LES CONTRATS DE SERVICE LIANT DES
MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
A LA SOCIÉTÉ OU A L’UNE QUELCONQUE DE SES FILIALES................... 255
17.1
18.
Direction générale ................................................................................ 255
16.2
16.4
17.
16.1.1
ACTIONNARIAT ................................................................................................... 275
18.1.1
Principaux actionnaires ........................................................................ 275
18.1.2
Répartition du capital et des droits de vote .......................................... 275
18.2
DROITS DE VOTE DES ACTIONNAIRES .......................................................... 277
18.3
PACTES ET CONVENTIONS D’ACTIONNAIRES ............................................. 277
18.4
DÉCLARATION RELATIVE AU CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ...................... 277
18.5
ACCORDS SUSCEPTIBLES D’ENTRAINER UN CHANGEMENT DE
CONTRÔLE ............................................................................................................ 277
OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS ....................................................................... 279
19.1
PRINCIPALES OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS ................................ 279
19.1.1
Conventions conclues entre la Société et les entités « Core » du
Groupe .................................................................................................. 279
19.1.2
Conventions conclues entre entités « Core » et entités
« Portfolio » ......................................................................................... 279
9
TABLE DES MATIÈRES
Page
19.2
20.
21.
RAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR
LES CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES ............................................................. 282
19.2.1
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les
conventions règlementées pour l’exercice clos le 31 décembre
2011 ...................................................................................................... 282
19.2.2
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les
conventions règlementées pour l’exercice clos le 31 mars 2013.......... 289
19.2.3
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les
conventions règlementées pour l’exercice clos le 31 mars 2014.......... 295
INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA
SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE LA SOCIÉTÉ ............................. 299
20.1
COMPTES CONSOLIDES DU GROUPE ............................................................. 299
20.2
HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ................................... 299
20.3
INFORMATIONS FINANCIÈRES INTERMÉDIAIRES ET AUTRES................ 299
20.4
DATE DES DERNIÈRES INFORMATIONS FINANCIÈRES ............................. 300
20.5
POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES DIVIDENDES ........................................ 300
20.6
PROCÉDURES JUDICIAIRES ET D’ARBITRAGE ............................................ 300
20.6.1
Litiges commerciaux ............................................................................ 300
20.6.2
Contentieux prud’homaux .................................................................... 300
20.6.3
Investigations liées au chantier de construction des centrales
photovoltaïques du Salzet à Arsac........................................................ 301
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ........................................................................ 303
21.1
21.2
CAPITAL SOCIAL ................................................................................................. 303
21.1.1
Capital social souscrit et capital social autorisé mais non émis ........... 303
21.1.2
Titres non représentatifs du capital social ............................................ 303
21.1.3
Auto-contrôle, auto-détention et acquisition par la Société de ses
propres actions...................................................................................... 303
21.1.4
Autres titres donnant accès au capital social ........................................ 303
21.1.5
Historique du capital social .................................................................. 307
ACTES CONSTITUTIFS ET STATUTS ............................................................... 307
21.2.1
Objet social (article 2 des statuts)......................................................... 307
21.2.2
Exercice social (article 6 des statuts) ................................................... 308
21.2.3
Conseil d’administration ...................................................................... 308
21.2.4
Directeur général et Directeur général délégué (article 18 des
statuts) .................................................................................................. 309
21.2.5
Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions ........................... 310
21.2.6
Assemblées générales (article 20 des statuts)....................................... 311
21.2.7
Censeurs (article 19 des statuts) ........................................................... 312
10
TABLE DES MATIÈRES
Page
21.2.8
Clauses statutaires ou du règlement intérieur susceptibles d’avoir
une incidence sur la survenance d’un changement de contrôle ............ 312
21.2.9
Franchissements de seuils et identification des actionnaires ................ 312
21.2.10
Clauses particulières régissant les modifications du capital social ...... 313
22.
CONTRATS IMPORTANTS ............................................................................................... 314
23.
INFORMATIONS PROVENANT DES TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET
DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS ........................................................................................ 315
24.
DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC..................................................................... 316
25.
INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS .............................................................. 317
ANNEXE I GLOSSAIRE ................................................................................................................... I-1
ANNEXE II COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE POUR LES EXERCICES CLOS
LES 31 MARS 2014, 31 MARS 2013 ET 31 DÉCEMBRE 2011 ....................................... II-1
ANNEXE III RAPPORT D’AUDIT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES
COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE POUR LES EXERCICES CLOS LES 31
MARS 2014, 31 MARS 2013 ET 31 DÉCEMBRE 2011 ...................................................III-1
ANNEXE IV COMPTES CONSOLIDÉS SEMESTRIELS CONDENSÉS DU GROUPE
POUR LE SEMESTRE CLOS LE 30 SEPTEMBRE 2014 ............................................... IV-1
ANNEXE V RAPPORT D’EXAMEN LIMITÉ DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS SEMESTRIELS CONDENSÉS DU GROUPE
POUR LE SEMESTRE CLOS LE 30 SEPTEMBRE 2014 ................................................. V-1
11
1.
PERSONNES RESPONSABLES DU DOCUMENT DE BASE
1.1
NOM ET FONCTION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE BASE
Monsieur Thierry Lepercq, Président-Directeur général de la Société.
1.2
ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE BASE
J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le
présent document de base sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas
d’omission de nature à en altérer la portée.
J'ai obtenu de chacun des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils
indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les
comptes données dans le présent document de base ainsi qu’à la lecture d'ensemble du présent
document de base.
Les informations financières historiques et prévisionnelles présentées dans le présent document de
base ont fait l’objet de rapports des contrôleurs légaux de la société.
Le rapport d’audit des contrôleurs légaux relatif aux états financiers consolidés pour les exercices clos
les 31 décembre 2011, 31 mars 2013 et 31 mars 2014 figure à la Section 20.1 du présent document de
base et contient l’observation suivante:
« Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur :
- la note 3.2 « Changement comptable relatif à la comptabilisation de certaines participations
pour l’exercice clos le 31 mars 2014 » qui décrit le changement intervenu dans la
comptabilisation de certaines participations détenues par le Groupe au 31 mars 2014 ;
- la note 5 « Périmètre de consolidation et durée des exercices » de l’annexe qui précise que la
durée de l’exercice clos le 31 mars 2014 est de 12 mois (du 1er avril 2013 au 31 mars 2014),
celle de l’exercice clos le 31 mars 2013 est de 15 mois (du 1er janvier 2013 au 31 mars 2013) et
celle de l’exercice clos le 31 décembre 2011 est de 12 mois (du 1er janvier 2011 au 31
décembre 2011). »
Le rapport d’examen limité relatif aux états financiers consolidés semestriels condensés pour la
période du 1er avril au 30 septembre 2014 figure à la Section 20.3 du présent document de base, et ne
contient aucune observation ou réserve.
Thierry Lepercq,
Président-Directeur général de la Société.
1.3
NOM ET FONCTION DES RESPONSABLES DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
Monsieur Julien Pourquéry,
Directeur administratif et financier de la Société
18, rue du Quatre Septembre, 75002 Paris
Tel : +33 1 40 06 19 96
12
2.
RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES
2.1
COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES
PricewaterhouseCoopers Audit,
Membre de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Versailles.
Représenté par Monsieur Philippe Kubisa,
63, rue de Villiers,
92200 Neuilly-sur-Seine,
Nommé commissaire aux comptes par décision de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 20
décembre 2010 pour une durée de six exercices sociaux, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui sera
appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 mars 2016.
Fidus,
Membre de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Paris.
Représenté par Monsieur Francis Bernard,
12, rue de Ponthieu,
75008 Paris,
Nommé commissaire aux comptes dans les statuts constitutifs de la Société en date du 13 octobre
2006, puis renouvelé dans ses fonctions par décision de l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 17
septembre 2013, pour une durée de six exercices sociaux, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui sera
appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 mars 2019.
2.2
COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS
Monsieur Yves Nicolas,
Membre de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Versailles,
63, rue de Villiers,
92200 Neuilly-sur-Seine,
Nommé commissaire aux compte suppléant par décision de l’Assemblée Générale Ordinaire en date
du 20 décembre 2010 pour une durée de six exercices sociaux, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui
sera appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 mars 2016.
Monsieur Eric Lebègue,
Membre de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Paris,
12, rue de Ponthieu,
75008 Paris,
Nommé commissaire aux compte suppléant par décision de l’Assemblée Générale Ordinaire en date
du 17 septembre 2013, pour une durée de six exercices sociaux, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui
sera appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 mars 2019.
13
3.
INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES
Les informations financières sélectionnées pour les exercices clos les 31 mars 2014, 31 mars
2013 et 31 décembre 2011 ont été tirées des Etats Financiers Annuels du Groupe figurant au Chapitre
20 « Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de la
Société » du présent document de base. Les Etats Financiers Annuels ont été établis conformément
aux normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne et ont été audités par
PricewaterhouseCoopers Audit et Fidus, commissaires aux comptes de la Société. Le rapport des
commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés pour les exercices clos le 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011 figure au Chapitre 20 « Informations financières concernant le
patrimoine, la situation financière et les résultats de la Société » du présent document de base.
Dans le cadre de son analyse de la mise en œuvre des normes IFRS 10, 11 et 12 et IAS 27 et
28 amendées (le « paquet consolidation ») à partir du 1er avril 2014, le Groupe a réexaminé
l’ensemble de son périmètre de consolidation et notamment des participations minoritaires qu’il
détenait dans certaines sociétés de projets et qui étaient jusqu’à présent comptabilisées comme des
actifs financiers disponibles à la vente conformément à la norme IAS 39.
Selon cette analyse, et la clarification apportée par l’IFRS Interpretations Committee en
janvier 2015 sur un sujet connexe (appréciation de l’influence notable par un fonds qui agit comme
agent pour le compte des investisseurs), le Groupe a déterminé que ces participations entraient dans le
champ d’application de la norme IAS 28, qu’il détenait une influence notable dans ces entités, et
qu’elles devaient être comptabilisées comme des entreprises associées conformément à la norme IAS
28 actuellement applicable.
Pour l’exercice clos le 31 mars 2014, le Groupe a donc comptabilisé ces participations selon
la méthode de la mise en équivalence. Conformément à la norme IAS 8, le Groupe a réalisé ce
changement de manière rétroactive mais, comme le permet la norme IAS 8, il n’a pas retraité les
exercices comparatifs présentés compte tenu du caractère impraticable d’une telle correction avec les
éléments dont le Groupe dispose à ce jour. Voir la note 3.2 « Changement comptable relatif à la
comptabilisation de certaines participations pour l’exercice clos le 31 mars 2014 » aux Etats
Financiers Annuels figurant en Annexe II du présent document de base.
En décembre 2012, l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société a pris la décision de
modifier la date de clôture des exercices comptables de la Société, celle-ci passant du 31 décembre au
31 mars de chaque année. En conséquence, les comptes consolidés audités relatifs à l’exercice clos le
31 mars 2013 couvrent une période de 15 mois.
Les informations financières sélectionnées pour les semestres clos les 30 septembre 2014 et
2013 ont été tirées des Etats Financiers Semestriels du Groupe, établis conformément à la norme IAS
34 « Information financière intermédiaire », norme du référentiel IFRS applicable aux comptes
intermédiaires, et figurant (avec le rapport d’examen limité des commissaires aux comptes y affèrent)
au Chapitre 20 « Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les
résultats de la Société » du présent document de base.
Les informations financières sélectionnées présentées ci-dessous doivent être lues
conjointement avec (i) les Etats Financiers Annuels et les Etats Financiers Semestriels du Groupe
figurant au Chapitre 20 « Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et
les résultats de la Société » du présent document de base, (ii) l’analyse de la situation financière et du
résultat du Groupe présentée au Chapitre 9 « Examen de la situation financière et du résultat » du
présent document de base et (iii) l’analyse de la trésorerie et des capitaux du Groupe présentée au
Chapitre 10 « Trésorerie et capitaux propres » du présent document de base.
14
Informations financières sélectionnées du compte de résultat du Groupe
Exercice clos le
En millions d’euros
31 mars
2014 (12
mois)(1)
31 mars
2013 (15
mois)(1)
Semestre clos le
31
décembre
2011 (12
mois)(1)
30
septembre
2014
30
septembre
2013
(non audités)
Produit des activités ordinaires
156,4
126,2
213,5
69,6
45,6
(113,5)(2)
(68,6)
(146,9)
(60,9)
(31,6)
Charges de personnel
(18,9)
(23,5)
(18,3)
(8,1)
(10,2)
Charges externes
(15,6)
(17,1)
(18,2)
(5,3)
(5,4)
Impôts et taxes
(0,6)
(0,8)
(0,8)
(0,3)
(0,4)
Autres charges opérationnelles courantes
(1,1)
(3,5)
(1,4)
(1,7)
(2,8)
Autres produits opérationnels courants
0,8
2,9
--
0,2
0,3
Excédent brut opérationnel
7,3
15,5
27,8
(6,6)
(4,5)
Dotations aux amortissements
(1,7)
(1,5)
(1,2)
(0,8)
(0,9)
1,6
(1,5)
(2,6)
(0,4)
(0,6)
(3,7)
--
(0,9)
--
--
Résultat opérationnel
3,5
12,6
23,1
(7,8)
(6,0)
Résultat financier
0,1
0,9
0,7
0,8
(1,5)
Résultat avant impôt
3,6
13,5
23,9
(7,0)
(7,5)
(2,6)
(4,3)
(5,0)
1,2
1,4
(0,1)(2)
0,5
0,4
0,4
1,7
Résultat net de l'exercice
0,9
9,7
19,3
(5,4)
(4,5)
Résultat net - part du Groupe
0,7
9,7
19,3
(5,2)
(4,4)
Achats consommés
Dotations nettes aux dépréciations et aux
provisions
Autres charges opérationnelles non
courantes
(Charges) / produits d’impôt
Quote-part du résultat net des entreprises
associées
_______________
(1)
A partir de l’exercice clos le 31 mars 2014, en application de la norme IAS 28, le Groupe comptabilise selon la méthode
de la mise en équivalence des participations minoritaires qu’il détient dans certaines sociétés de projets comptabilisées par le
passé comme des actifs financiers disponibles à la vente conformément à la norme IAS 39. Conformément à la norme IAS
8, le Groupe a réalisé ce changement de manière rétroactive mais, comme le permet la norme IAS 8, il n’a pas retraité les
exercices comparatifs 2013 et 2011 compte tenu du caractère impraticable d’une telle correction avec les éléments dont le
Groupe dispose à ce jour. Voir la note 3.2 « Changement comptable relatif à la comptabilisation de certaines participations
pour l’exercice clos le 31 mars 2014 » aux Etats Financiers Annuels figurant en Annexe II du présent document de base.
(2)
Le montant des achats consommés pour l’exercice 2014 inclut 0,3 million de charges supplémentaires liées à la mise en
équivalence à partir du 1er avril 2013 des participations minoritaires que le Groupe détient dans certaines sociétés de projets.
Ce même changement du traitement comptable a entraîné une augmentation des quotes-parts de résultat net des entreprises
associées de 0,1 million d’euros.
15
Informations sectorielles
Pour les besoins de son reporting interne et de la note sectorielle aux états financiers établie
conformément à la norme IFRS 8 (voir la note 19 aux Etats Financiers Annuels et la note 7 aux Etats
Financiers Semestriels), le Groupe évalue la performance de ses segments sur la base d’un chiffre
d’affaires et d’une marge brute avant éliminations des transactions intra-Groupe et certains autres
ajustements décrits dans la note 19 aux Etats Financiers Annuels et la note 7 aux Etats Financiers
Semestriels. Cette approche peut générer des différences significatives entre les chiffres sectoriels et
les chiffres consolidés préparés conformément à la norme IFRS. Voir la Section 9.1.4. « Contribution
des segments au chiffre d’affaires et à la marge brute consolidée » du présent document de base.
Les tableaux ci-dessous présentent le passage du chiffre d’affaires sectoriel au chiffre
d’affaires IFRS et de la marge brute sectorielle à la marge brute IFRS pour chaque segment pour les
périodes indiquées.
En millions d'euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Éliminations de consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de chiffre
d’affaires
Contributif IFRS sectoriel
Marge brute sectorielle
Neutralisation de la marge de
consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
Coûts de structure non
alloués
Excèdent brut opérationnel
Développement
& Construction
Services aux
Actifs
Gestion des
Participations
Exercice clos le
31 mars 2014
(12 mois)
Autres
142,3
(2,7)
5,6
(0,0)
1,8
(0,0)
24,6
(14,2)
174,3
(17,0)
--
--
0,9
--
0,9
--
--
(1,8)
--
(1,8)
-139,5
-5,5
-0,9
-10,5
-156,4
28,7
2,5
1,8
4,5
37,5
(0,8)(1)
--
(0,0)
(0,0)
(0,8)
--
--
0,8
--
0,8
--27,9
--2,5
(1,8)
-0,8
--4,5
(1,8)
-35,7
(28,3)
7,3
(1) Le montant de la neutralisation de la marge de consolidation dans le passage de la marge brute sectorielle du segment
Développement et Construction à la marge brute IFRS externe pour ce segment inclut 0,3 million d’euros de charges
supplémentaires liées à la mise en équivalence à partir du 1er avril 2013 des participations minoritaires que le Groupe détient
dans certaines sociétés de projets. Voir la note 3.2 « Changement comptable relatif à la comptabilisation de certaines
participations pour l’exercice clos le 31 mars 2014 » aux Etats Financiers Annuels figurant en Annexe II du présent
document de base.
16
En millions d'euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Éliminations de consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de chiffre
d’affaires
Contributif IFRS sectoriel
Marge brute sectorielle
Neutralisation de la marge de
consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
Coûts de structure non
alloués
Excèdent brut opérationnel
En millions d'euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Éliminations de consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de chiffre
d’affaires
Contributif IFRS sectoriel
Marge brute sectorielle
Neutralisation de la marge de
consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
Coûts de structure non
alloués
Excèdent brut opérationnel
Développement
& Construction
Services aux
Actifs
Gestion des
Participations
Exercice clos le
31 mars 2013
(15 mois)
Autres
102,9
(8,8)
4,9
--
8,3
--
3,1
(1,0)
119,3
(9,9)
--
--
--
--
--
--
--
(1,4)
--
(1,4)
18,2
112,3
-4,9
-6,9
-2,1
18,2
126,2
29,9
2,9
7,8
0,7
41,3
(1,2)
--
--
--
(1,2)
--
--
--
--
--
-18,2
46,9
--2,9
(1,4)
-6,4
--0,7
(1,4)
18,2
56,9
(41,4)
15,5
Développement
& Construction
Services aux
Actifs
Gestion des
Participations
Période close le
31 mars 2013
(12 mois)
Autres
97,5
(8,8)
4,1
--
8,0
--
2,2
(1,0)
111,8
(9,8)
--
--
--
--
--
--
--
(1,1)
--
(1,1)
18,2
106,9
-4,1
-6,9
-1,2
18,2
119,1
28,4
2,3
7,5
0,5
38,6
(1,2)
--
--
--
(1,2)
--
--
--
--
--
-18,2
45,4
--2,3
(1,1)
-6,4
--0,5
(1,1)
18,2
54,5
(32,6)
22,0
17
En millions d'euros
Développement
& Construction
Services aux
Actifs
Gestion des
Participations
Semestre clos
le 30 septembre
2014
Autres
(non audités)
Chiffre d’affaires sectoriel
Éliminations de consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de Chiffre
d’Affaires
Contributif IFRS sectoriel
73,2
(11,2)
3,0
(0,1)
0,9
(0,0)
4,3
(0,2)
81,5
(11,6)
--
--
0,6
--
0,6
--
--
(0,9)
--
(0,9)
-62,0
-2,9
-0,6
-4,1
-69,6
Marge brute sectorielle
Neutralisation de la marge de
consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
Coûts de structure non
alloués
Excèdent brut opérationnel
5,0
1,7
0,9
2,0
9,7
(2,1)
--
(0,0)
--
(2,1)
--
--
0,4
--
0,4
--3,0
--1,7
(0,9)
-0,4
--2,0
(0,9)
-7,0
En millions d'euros
(13,6)
(6,6)
Développement
& Construction
Services aux
Actifs
Gestion des
Participations
Semestre clos
le 30 septembre
2013
Autres
(non audités)
Chiffre d’affaires sectoriel
Éliminations de consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de chiffre
d’affaires
Contributif IFRS sectoriel
42,6
(1,1)
2,6
--
0,6
--
6,8
(5,7)
52,6
(6,7)
--
--
0,3
--
0,3
--
--
(0,6)
--
(0,6)
-41,5
-2,6
-0,3
-1,1
-45,6
Marge brute sectorielle
Neutralisation de la marge de
consolidation
Ventes d’électricité des
sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les
sociétés de projets non
contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
Coûts de structure non
alloués
Excèdent brut opérationnel
6,2
1,6
0,6
1,8
10,2
(0,3)
--
--
--
(0,3)
--
--
0,3
--
0,3
--5,9
--1,6
(0,6)
-0,3
--1,8
(0,6)
-9,6
(14,0)
(4,5)
18
Le tableau suivant présente le calcul de l’EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) pour
les périodes indiquées. Voir la Section 9.1.5 « Calcul de l’EBIT Sectoriel (hors plus-value de
cessions) et de l’EBIT Sectoriel par Division (hors plus-value de cessions) ».
En millions d’euros
Marge brute totale
Couts de structure non
alloués
Dotations aux
amortissements hors
sociétés de projets
Dotations nettes aux
dépréciations et aux
provisions
Autres produits et
charges opérationnels
non courants
Plus-values de cession
Total EBIT Sectoriel
(hors plus-value de
cession)
Dont Développement et
Construction(1)
Dont Services aux
Actifs(1)
Dont Gestion des
Participations (hors
plus-value de cession)
Dont Autres
Exercice clos
le 31 mars
2014
Exercice clos
le 31 mars
2013
Variation
(%)
Semestre
clos le 30
septembre
2013
10,2
Variation
(%)
(9%)
Semestre
clos le 30
septembre
2014
9,7
37,5
41,3
(28,3)
(41,4)
(31%)
(13,6)
(14,0)
(3%)
(1,4)
(1,5)
(7%)
(0,6)
(0,8)
(22%)
1,6
(1,5)
n.s.
(0,4)
(0,6)
(31%)
(3,7)
-
(6,9)
n.s.
(100%)
-
-
n/a
-
5,6
(10,0)
n.s.
(5,0)
(5,3)
(5%)
(2,0)
(12,4)
(84%)
(9,0)
(8,4)
7%
1,3
0,9
52%
1,1
0,7
61%
1,8
4,5
0,8
0,7
113%
508%
0,9
2,0
0,6
1,8
52%
10%
(5%)
_________
(1) Après allocation aux segments Développement et Construction et Services aux Actifs, au prorata des chiffres d’affaires
sectoriels, des coûts de structure non-alloués et des dotations aux amortissements (hors dotations aux amortissements
provenant des sociétés de projets consolidées).
19
Informations financières sélectionnées du bilan du Groupe
En millions d’euros
Au 31 mars
2014(1)
Au 1er avril
2013(1)
Au 31 mars
2013(1)
Au 31
décembre
2011(1)
Au 30
septembre
2014
(non audités)
Total des actifs non courants
28,9
17,1
31,4
26,7
48,3
Dont immobilisations corporelles
Dont actifs financiers non courants
Dont titres mis en équivalence
Total des actifs courants
Dont Trésorerie et équivalents de
trésorerie
Total de l’actif
Total des capitaux propres
Total des passifs non courants
Dont dettes financières non
courantes
Total des passifs courants
Dont dettes financières courantes
Total du passif
Dont dettes financières courantes et
non-courantes
Dont endettement sans recours
souscrit par les sociétés de projets
consolidées
11,8
11,1
0,8
95,8
10,1
0,1
0,8
125,5
10,1
15,1
0,3
125,5
4,1
21,0
-92,9
32,5
9,4
0,8
105,9
39,0
33,5
33,5
17,2
19,6
124,7
41,3
11,0
142,6
41,5
7,3
156,9
55,8
7,3
119,5
45,0
19,3
154,2
38,9
21,2
5,7
3,6
3,6
4,2
17,8
72,5
14,4
124,7
93,8
2,6
142,6
93,8
2,6
156,9
55,3
11,8
119,5
94,0
8,9
154,2
20,1
6,2
6,2
16,0
26,7
3,5
--
--
--
16,0
_______________
(1)
A partir de l’exercice clos le 31 mars 2014, en application de la norme IAS 28, le Groupe comptabilise selon la méthode
de la mise en équivalence des participations minoritaires qu’il détient dans certaines sociétés de projets comptabilisées
par le passé comme des actifs financiers disponibles à la vente conformément à la norme IAS 39. Conformément à la
norme IAS 8, le Groupe a réalisé ce changement de manière rétroactive mais, comme le permet la norme IAS 8, il n’a
pas retraité les exercices comparatifs 2013 et 2011 compte tenu du caractère impraticable d’une telle correction avec les
éléments dont le Groupe dispose à ce jour. Voir la note 3.2 « Changement comptable relatif à la comptabilisation de
certaines participations pour l’exercice clos le 31 mars 2014 » aux Etats Financiers Annuels figurant en Annexe II du
présent document de base.
Informations financières sélectionnées du tableau des flux de trésorerie du Groupe
Exercice clos le
En millions d’euros
Capacité d'autofinancement
Variation du besoin en fonds de
roulement
Impôt décaissé
Flux nets de trésorerie générés par
l’activité opérationnelle
Flux net provenant des
investissements
Flux net provenant du financement
Variation de trésorerie
Semestre clos le
31 mars
2014
(12 mois)
31 mars
2013
(15 mois)
31
décembre
2011
(12 mois)
9,4
(9,7)
31,5
1,3
32,3
(58,5)
2,5
(14,1)
(0,8)
(1,5)
(4,8)
(0,7)
0,0
9,9
21,1
(31,8)
(5,3)
(18,7)
(17,0)
5,8
(7,3)
(18,5)
(3,9)
13,1
5,5
(10,5)
16,2
(8,0)
(31,1)
3,9
(19,7)
1,7
(21,7)
20
30
30
septembre septembre
2014
2013
(non audités)
(7,0)
(4,7)
Données opérationnelles
Le tableau suivant présente les données opérationnelles indiquées pour les périodes indiquées.
Exercice
clos le 31
décembre
Nouveaux projets démarrés
en France
à l’international
MW construits (1) pour des
sociétés de projets contrôlées par
des parties tierces (2)
en France
à l’international
MW construits pour des sociétés
de projets contrôlées par le
Groupe
en France
à l’international
Montant total de MW construits
en France
à l’international
dont Inde
dont Moyen-Orient et Afrique
dont Amérique latine
Montant total de MW atteignant
le stade de réception provisoire
sur la période
en France
à l’international
Prix de vente moyen du MW
construit (base consolidée)
Prix de vente moyen du MW
construit (base sectorielle avant
élimination de transactions intersegments)(4)
MW sous gestion
en France
à l’international
MW net sur bilan
en France
à l’international
12 mois
clos le 31
mars
Exercice
clos le 31
mars
Semestre
clos le 30
septembre
Semestre
clos le 30
septembre
2011
10
10
-
Exercice
de 15 mois
clos le 31
mars
2013
11
9
2
2013
11
9
2
2014
12
9
3
2013
5
3
2
2014
13
8
5
54,2
62,8
58,8
104,4
34,9
56,4
54,2
--
52,8
10,0
48,8
10,0
84,4
20,1
27,6
7,3
55,5
1,0
7,5
4,8
4,8
2,1
0,0
10,6
7,5
-61,7
61,7
-----
-4,8
67,6
52,8
14,8
14,8
---
-4,8
63,6
48,8
14,8
14,8
---
-2,1
106,5
84,4
22,1
0,8
20,1
1,3
--34,9
27,6
7,3
-7,3
--
10,6
-67,0
66,1
1,0
-1,0
--
53,5
49,8
45,3
61,3
17,4
81,7
53,5
--
44,2
5,6
39,7
5,6
50,0
11,2
6,2
11,2
71,2
10,5
n/a
1,49(3)
1,49(3)
1,31
1,19
0,93
n/a
1,52
1,53
1,34
1,22
1,09
69,9
69,9
-27,3
27,3
--
119,7
114,1
5,6
27,0
20,2
6,9
119,7
114,1
5,6
27,0
20,2
6,9
180,9
164,1
16,8
34,4
23,4
11,0
137,0
120,2
16,8
33,2
22,2
11,0
262,6
235,3
27,3
61,8
50,9
11,0
_______________________
(1)
(2)
(3)
(4)
Les MW construits pour un projet donné sont calculés en multipliant le pourcentage de construction achevée pendant la
période concernée par la puissance totale du projet, exprimée en MW.
Comprend des installations sur toitures (>1MW) pour 3,8 MW en 2011 et 1,9 MW en 2013.
Calculé sur la base de la contribution du segment Développement et Construction au chiffre d’affaires consolidé du
Groupe après déduction de la portion du chiffre d’affaires (18,2 millions d’euros) attribuable à la Transaction Solaire
Durance. Voir la Section 9.1.7.2 « Modifications du périmètre de consolidation » du présent document de base.
Calculé sur la base du chiffre d’affaires sectoriel pour le segment Développement et Construction avant élimination du
chiffre d’affaires inter-segments.
21
4.
FACTEURS DE RISQUES
Les investisseurs sont invités à prendre en considération l’ensemble des informations
contenues dans le présent document de base, y compris les facteurs de risques suivants afin d’évaluer
les risques liés aux activités du Groupe. La Société a procédé à une revue des risques qui pourraient
avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats (ou sur
sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère qu’il n’y a pas d’autres risques significatifs hormis
ceux présentés. Des risques additionnels, inconnus à la date du présent document de base, ou que le
Groupe considère comme étant insignifiants en vertu des informations dont il dispose, peuvent avoir
un effet défavorable significatif sur le Groupe, son activité, sa situation financière, ses résultats ou ses
perspectives.
4.1
RISQUES RELATIFS AUX ACTIVITÉS DU GROUPE
4.1.1
Risques relatifs au développement et au financement
Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de trouver des acheteurs pour l’électricité
produite par ses projets photovoltaïques à des prix attractifs ou à des conditions acceptables,
particulièrement au regard de l’évolution des conditions du marché de l’électricité et du cadre
réglementaire qui s’y applique, ce qui pourrait, le cas échéant, affecter la viabilité ou la valeur des
parcs solaires développés ou détenus par le Groupe.
La valeur et la viabilité des parcs solaires développés par le Groupe dépendent de sa capacité
à vendre l’électricité produite par ces parcs à des acquéreurs solvables et à des niveaux de prix
adaptés, soit en vertu de contrats de vente d’électricité soit sur le marché de gros. Voir Section 6.4.2
« Segments opérationnels du Groupe », sous-section « Signature des contrats de vente d’électricité »
du présent document de base. Les conditions et le cadre réglementaire du marché ont un impact
significatif sur la façon dont le Groupe identifie et attire des acheteurs pour l’électricité produite et
structure les mécanismes de fixation des prix de cette énergie.
Si le Groupe n’est pas en mesure d’identifier des acquéreurs solvables disposés à conclure des
contrats d’achat d’électricité ou de vendre cette électricité sur le marché de gros à des niveaux de prix
adaptés, la valeur des projets photovoltaïques pourrait diminuer, réduisant ainsi leur attractivité pour
les investisseurs, le chiffre d’affaires potentiel du Groupe pourrait se dégrader et certains projets
pourraient ne plus être viables.
En France, la quasi-totalité des projets du Groupe construits à ce jour s’appuie sur un régime
de tarif d’achat obligatoire qui impose à EDF ou aux entreprises locales de distribution d’acheter
l’électricité conformément à des contrats d’achat d’électricité, selon un tarif d’achat obligatoire fixé
par la loi ou les règlements. Les parcs solaires du Groupe en Afrique du Sud et en Inde ont été
construits sur la base de contrats de vente d’électricité conclus au terme de procédures d’appel
d’offres à l’issue desquelles les prix d’achat ont été fixés. Des variations défavorables de ces
mécanismes d’appel d’offres et de tarifs d’achat obligatoires, telles que celles qui se sont produites en
2011 et 2013 pourraient avoir une incidence significative sur le chiffre d’affaires du Groupe. En
particulier :
•
des réductions du niveau des tarifs d’achat obligatoires ou des prix d’achat établis au
terme de procédures d’appel d’offres pourraient avoir une incidence défavorable sur la
valeur des projets reposant sur de tels tarifs ou prix d’achat, et si lesdits tarifs ou prix
d’achat ne sont pas suffisamment élevés pour couvrir les coûts du projet (notamment les
coûts de remboursement de l’endettement souscrit) et garantir un rendement adapté, un
projet reposant sur de tels tarifs ou prix d’achat pourrait ne pas être viable. Les
changements apportés par les pouvoirs publics à ces tarifs d’achat obligatoires peuvent
être significatifs. Depuis 2010, par exemple, le gouvernement français a procédé à
plusieurs réductions importantes des tarifs d’achat obligatoires qui s’appliquent aux
22
grands projets photovoltaïques tels que ceux construits par le Groupe, dont une réduction
de 57% des tarifs en 2011 et de 20% supplémentaires en 2013. Les tarifs en vigueur ont
continué à baisser d’un pourcentage précis chaque trimestre depuis lors. L’actuel tarif T5
qui s’applique aux nouvelles centrales au sol et qui garantit certains tarifs d’achat pour le
premier trimestre 2015 est fixé à 6,63 c€/kWh, soit 28,2% plus bas que le plus faible des
tarifs d’achat obligatoires en vigueur pour les projets du Groupe ayant démarré leurs
opérations de commercialisation d’électricité en France et 5,0% plus bas que les tarifs
applicables les plus faibles déjà obtenus pour les projets du Groupe actuellement en
« backlog » en France. Même si le gouvernement en France a continué à soutenir les
appels d’offres avec des prix potentiellement plus élevés, la fréquence de ces offres a été
irrégulière et certaines procédures ont limité la partie de l’appel d’offres ouverte aux
centrales au sol. Si le Groupe ne parvient pas à réduire ses coûts assez rapidement pour
compenser la baisse des tarifs d’achat obligatoires en France, les projets fondés sur de tels
tarifs pourraient ne pas être viables. Par ailleurs, aux termes d’un projet de loi (projet de
loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte) récemment adopté par
l’Assemblée nationale française, le mécanisme de tarification actuel pour le régime de
tarif obligatoire d’achat a vocation à être complété par un nouveau système reposant sur
les prix de marché majorés d’une prime spécifiée par le gouvernement. Les prix qui vont
en résulter seront probablement plus volatiles que les tarifs obligatoires actuels, et aucune
garantie ne peut être donnée quant au fait de savoir s’ils seront ou resteront aussi élevés
que les tarifs d’achat obligatoires actuels ou s’ils seront ou resteront suffisamment élevés
pour garantir la viabilité des projets reposant sur de tels tarifs à l’avenir ; et
•
si la politique de tarif d’achat obligatoire ou les mécanismes d’appel d’offres sont
supprimés ou modifiés de telle manière que la construction de parcs solaires reposant sur
des contrats de vente d’électricité conclus conformément à cette politique ou ces
mécanismes cesse d’être viable :
o
Le Groupe devra trouver d’autres acheteurs pour l’électricité produite par les
projets qu’il construit. Le Groupe estime que les conditions de marché en France,
en Afrique du Sud, en Inde et sur d’autres marchés, sont favorables au
développement d’un marché privé de contrats de vente d’électricité à long terme.
Le Groupe entend à l’avenir négocier plus de contrats de ce type sur ces marchés,
le Groupe pourrait donc rencontrer des difficultés à trouver des acheteurs
solvables ou à en trouver qui soient disposés à conclure des contrats d’achat
d’électricité à long terme, à des prix et selon des conditions qui soient aussi
avantageux ou meilleurs que ceux de la politique actuelle de tarif d’achat
obligatoire, l’une quelconque de ces possibilités pouvant avoir une incidence
significative défavorable sur la valeur des projets et rendre certains projets nonviables, et pouvant également se traduire par une diminution du chiffre d’affaires
ou par une réduction ou cessation des activités de développement de projets du
Groupe sur ces marchés.
o
Ces changements pourraient avoir une incidence défavorable sur la perception
que les investisseurs ont du risque lié à l’investissement dans l’énergie solaire.
Cela rendrait plus difficile la levée de capitaux et l’endettement ou moins
attractives les conditions de ces opérations.
o
Même si le Groupe parvient finalement à mettre en œuvre sa stratégie de
négociation de contrats de vente d’électricité à long terme pour remplacer les
tarifs d’achat obligatoires ou les mécanismes d’appel d’offres, le processus
d’évolution de l’activité vers un modèle fondé sur les contrats de vente
d’électricité pourrait prendre du temps et nécessiter la mise en œuvre d’autres
ressources. Cela pourrait retarder certains projets potentiels ou les rendre non
viables. En effet, la négociation et la signature de ces contrats pourraient exiger
23
davantage de dépenses commerciales, de marketing et autres, affectant ainsi de
manière défavorable les marges du Groupe.
De même, sur divers marchés et notamment au Chili, le Groupe prévoit d’être en mesure de
financer et de construire des projets reposant sur les prix du marché de gros en vigueur plutôt que sur
des contrats à long terme de vente d’électricité. Si les prix et les conditions sur le marché de gros au
Chili, ou dans d’autres pays dans lesquels le Groupe prévoit de bénéficier des prix du marché de gros,
n’évoluent pas comme prévu, ou si le Groupe rencontre plus de difficultés qu’attendu à obtenir un
financement reposant sur les prix du marché de gros, il pourrait devoir trouver des acheteurs solvables
susceptibles de vouloir conclure des contrats à long terme d’achat d’électricité afin de construire et de
vendre avec succès des projets sur lesdits marchés. Cela pourrait s’avérer difficile ou nécessiter du
temps ou des dépenses conséquentes. Si le Groupe n’est pas en mesure de conclure des contrats de
vente d’électricité adaptés (qu’il s’agisse de contrats à long-terme de vente d’électricité, ou de contrats
de vente au prix du marché de gros), cela pourrait porter atteinte de manière significative à la valeur
ou à la viabilité de ses projets, l’une ou l’autre de ces hypothèses pouvant avoir une incidence
défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
La viabilité des parcs solaires en pré-construction dépend fortement de l’obtention de
financements auprès de diverses sources, et en particulier du financement par endettement externe.
Un tel financement pourrait ne pas être disponible ou l’être uniquement à des conditions
défavorables ou dans des quantités insuffisantes.
Le développement par le Groupe de projets photovoltaïques et la construction ultérieure de
parcs solaires nécessitent des dépenses d’investissement importantes et des financements significatifs
pour chaque projet, comprenant des financements en capital et par endettement souscrit sans recours
contre les autres entités du Groupe sur le marché bancaire. Le Groupe pourrait ne pas être en mesure
d’obtenir un financement par endettement de ses projets, ou ledit financement pourrait être assorti de
conditions restrictives qui augmentent les coûts d’exploitation et réduisent la valeur des projets. En
outre, la capacité du Groupe à obtenir un financement de ses projets photovoltaïques par endettement
pourrait varier en fonction des pays. Compte tenu de l’expansion du Groupe sur de nouveaux
marchés, aucune garantie ne peut être donnée quant au fait de savoir si les banques qui ont garanti le
financement par emprunt des projets photovoltaïques du Groupe par le passé, en particulier en France,
continueront à le faire à l’avenir. Se reporter à « Le Groupe est exposé à un certain nombre de risques
liés à l’internationalisation de ses activités du fait de ses opérations à l’échelle mondiale et de sa
stratégie d’expansion à l’international » ci-dessous. Si le Groupe n’est pas en mesure de trouver un
financement par emprunt ou si ce dernier est uniquement disponible selon des conditions
défavorables, le Groupe pourrait être dans l’incapacité de construire certains de ses projets
photovoltaïques en « backlog », ce qui pourrait entraîner une baisse du chiffre d’affaires ou des
bénéfices du Groupe ou son incapacité à exécuter pleinement son business plan. Ceci pourrait avoir
une incidence défavorable significative sur son activité, ses résultats ou sa situation financière.
Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés à vendre des participations dans les sociétés
de projets qu’il constitue et qui détiennent les projets du Groupe.
En plus du financement par endettement, le financement de projets de parcs solaires du
Groupe se fait généralement par des financements en capital auprès de tiers, que ce soit lors de la
phase de pré-construction ou de celle de post-construction de projets. Le Groupe se réfère à ces levées
de capitaux en parlant de « vente de participation » dans ces projets.
Historiquement, le Groupe a généralement levé des capitaux pour ses projets auprès du
secteur privé ou d’investisseurs publics spécialisés dans l’énergie solaire via la vente de participations
majoritaires dans la plupart des sociétés de projets spécialement créées à cet effet avant la
construction, tout en conservant une participation de 10-15% dans ces sociétés. Si le Groupe est
incapable de lever des capitaux dans des quantités suffisantes, dans des conditions favorables et/ou au
moment opportun lors de la phase de pré-construction des projets, il pourrait être dans l’incapacité de
24
financer un projet ou de le faire sans contribuer davantage avec ses propres capitaux. En conséquence,
le Groupe pourrait ne pas être en mesure de construire certains de ses projets photovoltaïques en
« backlog », ce qui pourrait entraîner une baisse du chiffre d’affaires ou des bénéfices du Groupe, une
incapacité à exécuter pleinement son business plan, ou une perte de parts de marché, ce qui pourrait
avoir une incidence défavorable significative sur son activité, ses résultats ou sa situation financière.
Au cours de son développement, le Groupe a commencé à développer un certain nombre de
projets dans l’intention d’en mener la construction à terme et d’en céder le contrôle à des investisseurs
en phase de post-construction afin de capter davantage de valeur sur chaque projet en réalisant des
plus-values de cession plus importantes du fait du risque réduit des investissements dans les projets
dont la construction est achevée. Lorsque le Groupe choisit de conserver une participation minoritaire
ou majoritaire dans une société de projet jusqu’à ce que la construction du projet soit achevée, aucune
garantie ne peut être donnée quant à la possibilité pour le Groupe de céder ses participations ou de les
céder selon les conditions ou le calendrier souhaité(es). Le Groupe prévoit de céder ses participations
majoritaires d’une manière opportuniste. Sans fixer des limites strictes, le Groupe cherche
généralement à céder des projets en phase de post-construction situés dans des pays de l’OCDE
approximativement six mois après la date de début des opérations de commercialisation et sur les
autres marchés approximativement 24 mois après la date de début des opérations de
commercialisation, même si aucune garantie ne peut être donnée quant au respect de ces délais par le
Groupe. Si le Groupe n’est pas en mesure d’attirer des acquéreurs pour ses participations dans des
projets en phase de post-construction dans des conditions favorables, il pourrait être contraint de
conserver ses participations pendant une période plus longue que celle initialement prévue, ce qui
pourrait entraîner une baisse de son chiffre d’affaires, une augmentation de son niveau d’endettement
(dans la mesure où le Groupe détiendra une participation majoritaire) ou une diminution des capitaux
destinés à être investis dans de nouveaux projets. Cela pourrait également provoquer des ventes
« forcées » dans des conditions défavorables se traduisant par une perte sur investissement ou par des
rendements inférieurs à ceux attendus.
La plupart des participations dans les sociétés de projets créées par le Groupe depuis 2010 a
été vendue à un nombre limité d’investisseurs, comprenant, entre autres, BlackRock, KGAL, 123
Ventures, Old Mutual et CDC. Si les relations du Groupe avec ces investisseurs existants se
détériorent ou si ces derniers manifestent un intérêt moindre à l’égard des projets futurs du Groupe (y
compris pour des raisons qui échappent à son contrôle, notamment la fin de la durée de vie d’un
fonds, des changements dans ses politiques d’investissement, ou l’atteinte des limites de concentration
des investissements ou – concernant l’expansion internationale prévue du Groupe – des limites
éventuelles à l’investissement dans des pays non membres de l’OCDE) le Groupe devra trouver
d’autres capital-investisseurs pour ses projets. Plus généralement, le Groupe a actuellement une
expérience limitée concernant la vente de ses participations dans ces sociétés de projets hors de
France ou concernant la vente de participations majoritaires dans des projets en phase de postconstruction, et pourrait rencontrer des difficultés à trouver des acquéreurs pour son portefeuille
croissant de sociétés internationales détenues à 100% en respectant le calendrier et les modalités de sa
stratégie commerciale. Voir ci-dessous « L’activité du Groupe est en pleine croissance et connaît une
évolution rapide, source de défis en termes de stratégie, d’exploitation et de contrôle ».
De nombreux autres facteurs pourraient affecter la capacité du Groupe à céder ses
participations majoritaires ou minoritaires dans ses sociétés, y compris :
•
Le coût et la disponibilité du crédit, des prêts et de toute autre forme de financement qui
pourrait être nécessaire pour financer l’acquisition par un investisseur tiers d’une
participation dans une société de projet ;
•
Une hausse des taux d’intérêt, qui (en augmentant le coût du financement par emprunt du
projet) pourrait réduire le retour sur investissement d’un parc solaire, accroître les
exigences en matière de rentabilité des capitaux ou rendre des investissements alternatifs
plus attractifs ;
25
•
Les pactes d’actionnaires et accords connexes concernant les participations dans les
sociétés de projets qui empêcheraient le Groupe, lorsque celui-ci est minoritaire, de céder
sa participation sans l’accord des investisseurs majoritaires ; et
•
L’incapacité à trouver un acquéreur pour l’ensemble d’un projet selon des conditions
acceptables par l’investisseur majoritaire, lorsque le Groupe est un investisseur
minoritaire.
L’incapacité du Groupe à gérer efficacement les risques relatifs à sa capacité à attirer des
capital-investisseurs, lors de la phase de pré-construction, et des acquéreurs de participations dans ses
projets en phase de post-construction, pourrait avoir une incidence défavorable significative sur son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
Lorsque le Groupe procède à des investissements initiaux significatifs préalablement à la
signature de contrats de développement et de construction et au lancement de la construction de ses
parcs solaires, son incapacité à recouvrer complètement ou en temps utile ces investissements
pourrait avoir une incidence défavorable sur son activité et ses résultats.
Les cycles de développement d’un parc solaire, qui couvrent la période allant de la première
classification par le Groupe d’un parc solaire dans la catégorie des « prospects qualifiés » au début de
la construction du parc, varient substantiellement et peuvent prendre de 6 à 36 mois en moyenne pour
s’achever, en fonction des pays. Le Groupe pourrait devoir procéder à des investissements initiaux
demandant des ressources financières et non financières significatives (y compris, notamment, les
honoraires des conseils, les paiements au titre des études et des droits fonciers, les coûts relatifs à
l’obtention des autorisations, licences et agréments gouvernementaux requis, le raccordement au
réseau, les garanties financières au titre des contrats de vente d’électricité ou autres paiements, tout ou
partie de ces frais pouvant être non-remboursables) préalablement à la signature des contrats de
développement et de construction et à la perception de tout produit au titre des activités de
développement et de construction. Dans la mesure où les contrats de financement du projet prévoient
généralement le décaissement des fonds empruntés pour payer les coûts de développement et de
construction, selon un échéancier fondé sur les étapes de construction du projet, la réception de fonds
du contrat de développement et construction est généralement liée à l’avancement de la construction.
De la même manière, selon les principes comptables en vigueur, les produits et les charges générés
par le développement et la construction d’un projet sont comptabilisés à mesure que la construction du
projet progresse. En conséquence, l’état d’avancement de la construction d’un projet a un impact sur
la date à laquelle le Groupe est en mesure de recouvrer les coûts initiaux de développement qu’il a
engagés, affectant à la fois sa trésorerie et son compte de résultat.
Par ailleurs, si le Groupe ne cède pas de participations dans ses projets de parcs solaires en
temps utile après avoir procédé aux investissements initiaux, cela pourrait porter atteinte à son niveau
de liquidité et ses résultats. Cette situation pourrait résulter d’une décision tactique de conserver une
participation majoritaire sur une plus longue période ou un affaiblissement du marché des projets
photovoltaïques. Se reporter ci-dessus à « Le Groupe pourrait rencontrer des difficultés à vendre des
participations dans les sociétés de projets qu’il constitue et qui détiennent les projets du Groupe ».
Face à un tel scénario, le Groupe pourrait choisir ou être contraint de conserver une participation
majoritaire dans certains parcs solaires sur une période plus longue que prévue avant de céder les
participations à des tiers. Les cycles longs de certains projets, le report de la cession des projets et/ou
l’impact des principes comptables sur la comptabilisation des produits d’un contrat pourraient
entraîner une diminution du chiffre d’affaires généré par les projets au stade préliminaire.
Par ailleurs, dans certains pays tels que l’Inde et la France, le Groupe est tenu de verser une
garantie de soumission d’appel d’offres afin de participer à des procédures d’appel d’offres. Dans la
mesure où les banques qui fournissent ces garanties de soumission d’appel d’offres exigent du Groupe
la constitution de contre-garanties, la participation à des appels d’offres peut immobiliser
d’importantes ressources en capital sans assurance pour le Groupe de figurer parmi les candidats
26
retenus. L’incapacité du Groupe à gérer efficacement la liquidité et les autres risques liés au
versement de garanties de soumission d’appel d’offres pour participer à des appels d’offres ou, plus
généralement à les gérer durant la période précédant la comptabilisation de produits issus d’un contrat
de développement et de construction, pourrait avoir une incidence défavorable significative sur son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
Si le Groupe n’est pas en mesure d’achever avec succès ses projets en cours de
construction, de développer avec succès ses projets en « pipeline » ou de trouver régulièrement
d’autres projets à développer, cela pourrait avoir une incidence défavorable significative sur son
activité, sa situation financière et ses résultats.
À tout moment, le portefeuille de projets en cours de construction ou de développement du
Groupe est composé de projets à des stades de réalisation différents : au stade de prospect qualifié, en
pipeline, en backlog et au stade de construction en cours. Aucune garantie ne peut être donnée quant à
la probabilité que les « prospects qualifiés » passeront en « pipeline », que les projets en « pipeline »
évolueront en « backlog », et enfin que les projets en « backlog » évolueront en projets de
construction, ou sur la probabilité que les projets en cours de construction seront achevés. Si, parmi
les projets en pré-construction, un plus grand nombre de projets que prévu ne parvient pas à évoluer
vers des projets en construction ou n’est pas achevé, cela pourrait avoir une incidence défavorable
significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
Le développement et la construction d’une installation photovoltaïque peuvent être retardés
ou être affectés défavorablement par de nombreux facteurs, y compris :
•
Des difficultés à obtenir et à conserver les autorisations, licences et agréments des
pouvoirs publics, requis par les lois et règlements en vigueur ou par des exigences
réglementaires complémentaires qui n’ont pas été préalablement anticipées ;
•
Des retards liés aux contestations concernant les autorisations et les agréments
réglementaires ;
•
Des imprévus concernant des problèmes d’ingénierie, des retards dans la construction ou
tout autre retard imprévu ou défaut d’un sous-traitant dans l’exécution de ses prestations
contractuelles ;
•
L’incapacité à obtenir un financement de projet suffisant en temps opportun ou selon des
conditions attractives ;
•
Des difficultés et retards à conclure des baux à long terme ou à acquérir du foncier ;
•
Des difficultés à trouver des acheteurs pour l’électricité produite ;
•
Des difficultés ou des retards imprévus concernant le raccordement au réseau de transport
de l’électricité ;
•
Des conditions de terrain imprévues découvertes au terme du déboisement des zones
forestières ;
•
Des manquements ou retards de la part de contractants ou de sous-traitants dans
l’exécution de leurs prestations ;
•
Des retards, des manques ou perturbations en termes de main-d’œuvre, d’équipements et
de matériel, ou des arrêts de travail ;
•
La fraude, le vol et le vandalisme ;
27
•
Des conditions climatiques, environnementales et géologiques défavorables, des cas de
force majeure et autres événements échappant au contrôle du Groupe ; et
•
Des dépassements de coûts, dus à un ou plusieurs des facteurs susmentionnés.
Des retards dans la construction d’un projet peuvent entraîner une augmentation significative
des coûts du projet et, parfois, provoquer une réduction de la durée pendant laquelle un projet peut
bénéficier d’un tarif d’achat obligatoire ou provoquer une perte des sommes laissées en garantie.
Outre le fait de devoir supporter l’impact financier de tout dépassement de coûts, si le Groupe n’est
pas en mesure d’achever le développement d’un parc solaire, ou s’il ne respecte pas une ou plusieurs
des dates butoirs convenues concernant la construction du projet, ou tout engagement financier
d’ajustement de prix ou garantie de disponibilité énergétique technique du projet, le Groupe pourrait
voir sa responsabilité engagée de manière significative. L’incapacité à gérer efficacement les risques
liés au développement des projets photovoltaïques et à la construction subséquente des parcs solaires
pourrait entraîner des pertes de parts de marché, nuire à la réputation du Groupe et avoir une
incidence défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
Par ailleurs, le Groupe doit régulièrement renouveler son portefeuille de projets en pipeline
avec de nouveaux projets compte tenu de la durée potentiellement longue comprise entre
l’identification d’un projet et la date de début des opérations de commercialisation. Le Groupe trouve
des projets à étudier en recourant soit au développement interne, soit, lorsque l’opportunité se
présente, à travers l’acquisition de projets dont l’étude a été commencée par d’autres développeurs
dont les moyens sont devenus insuffisants pour achever leur développement. Cette dernière option
s’est révélée particulièrement fructueuse ces dernières années car les changements règlementaires et
les évolutions du marché en France ont entrainé des ventes de projets par des développeurs ayant une
base de coûts plus élevés et ne disposant pas des compétences et/ou capacités financières suffisantes
pour poursuivre le projet. Aucune garantie ne peut être donnée quant à la pérennité de cette source de
projets à l’avenir, ce qui pourrait diminuer le nombre de projets en développement et en conséquence
avoir un effet négatif sur l’activité du Groupe, ses résultats ou situation financière.
Le Groupe peut avoir à faire face à des réclamations imprévues au titre d’engagements
financiers tels que les engagements d’ajustement de prix qui peuvent avoir une incidence
défavorable sur sa situation financière et ses résultats.
Dans le cadre de ses activités de développement de parcs solaires, le Groupe fournit diverses
garanties de validité des autorisations, licences et contrats obtenus pour le compte des sociétés de
projets.
Dans le cadre de ses activités de construction, le Groupe prend divers engagements et fournit
diverses garanties financières. En particulier, le prix de vente des services de fourniture et montage
d’installations photovoltaïques fournis par le Groupe est facturé sur la base d’une puissance et d’un
niveau de performance contractuels. Si la puissance et/ou le niveau de performance contractuels ne
sont pas satisfaits, le Groupe s’engage à ajuster son prix de vente en conséquence. Dans la mesure où
le niveau de performance est mesuré sur une à deux années, l’obligation d’ajuster le prix peut être
mise en œuvre plus d’un à deux ans après la mise en service du parc solaire.
Dans le cadre de ses activités de construction, le Groupe peut également conclure avec un
investisseur qui prend une participation dans une société de projet avant le début de la construction
sur la base d’hypothèses servant au calcul d’un taux de rendement interne (TRI) prospectif initial, un
accord d’ajustement de l’investissement en vertu duquel une des parties versera à l’autre, à la date de
mise en service du parc solaire, une somme permettant de compenser les conséquences négatives pour
l’autre partie de l’évolution de certaines des hypothèses ayant servi au calcul du TRI prospectif initial.
Outre ces engagements financiers d’ajustement de prix, le Groupe fournit également, dans ses
activités de construction, des garanties de construction limitées ainsi que d’autres garanties contre tout
28
vice de fabrication, de conception technique, et de services d’installation dans des conditions
normales d’utilisation pendant une période d’un à deux ans à compter de la réception provisoire d’un
parc solaire.
Dans le cadre de ses contrats d’exploitation et de maintenance (« O&M »), le Groupe fournit
diverses garanties système aux termes desquelles le Groupe garantit généralement un taux de
disponibilité énergétique technique annuel particulier durant les 20 à 25 ans de durée de vie de
l’accord, et indemnise la société de projet si ce taux n’est pas atteint. L’atteinte du taux contractuel
dépend de la capacité du Groupe à mettre en œuvre rapidement les garanties des équipements
défaillants consenties par les fournisseurs de ceux-ci. Si le Groupe est généralement en mesure
d’obtenir des contreparties de la part des fabricants des principaux équipements tels que les onduleurs,
dans certains cas, la durée de la garantie offerte par le Groupe peut dépasser la durée de la garantie
offerte par le fabricant, ou les garanties du fabricant peuvent ne pas intégralement compenser les
pertes afférentes aux réclamations des clients au titre des garanties de disponibilité énergétique
technique offertes par le Groupe. La plupart des garanties offertes par les fabricants excluent, par
exemple, un grand nombre des pertes que peut provoquer la défaillance ou le défaut d’un composant,
notamment les coûts liés à la désinstallation, à la réinstallation, à la livraison, aux coupures
électriques, à la perte des crédits d’énergie renouvelable ou autres mesures incitatives liées à la filière
photovoltaïque, aux lésions corporelles, aux dommages matériels et à d’autres pertes. Par ailleurs,
dans la mesure où le Groupe a recours aux garanties offertes par les fabricants, il sera également
dépendant de la solvabilité et de la pérennité de ses fournisseurs.
Les réclamations concernant les engagements financiers et garanties en général ou autres
garanties financières d’ajustement pourraient exposer le Groupe à des charges ou des dépenses
substantielles qui pourraient avoir une incidence défavorable significative sur la situation financière et
les résultats du Groupe. Par ailleurs, les problématiques relatives à la qualité peuvent avoir bien
d’autres conséquences, parmi lesquelles la perte d’opportunités de ventes futures, une hausse des
coûts liés à la réparation ou au remplacement de produits, ainsi qu’un effet négatif sur la réputation du
Groupe, l’un quelconque de ces éléments pouvant avoir une incidence défavorable significative sur
l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
Certains des produits et services proposés par le Groupe au titre des contrats qu’il conclut
avec ses clients, y compris les contrats de développement et construction, prévoient des garanties et
dans certains cas une indemnisation au titre des actions qui pourraient être intentées contre ses clients
se rapportant à la violation de droits de propriété intellectuelle, y compris brevets, de parties tierces.
Comme indiqué ci-dessus, le Groupe est généralement en mesure de s’assurer le bénéfice de contre
garanties, de la part des fabricants, limitant sa responsabilité si de telles actions venaient à être
intentées à son encontre. Néanmoins, les mêmes limites s’appliqueraient alors aux garanties fabricants
telles que décrites ci-dessus. Par conséquent, le Groupe s’expose à des frais pouvant être engagés au
titre de la défense contre ces actions ou du remplacement ou de la réinstallation de l’équipement
pertinent le cas échéant.
De la même manière, dans le cadre des accords de développement conclus avec des sociétés
de projets et/ou des accords aux termes desquels le Groupe vend des participations dans des projets
photovoltaïques à des investisseurs, le Groupe fournit généralement des garanties classiques de
développement de projets relatives aux autorisations, aux agréments des projets et à d’autres sujets
connexes. Les accords prévoient généralement une indemnisation pour les dommages résultant de
toute violation de garantie, pour une durée habituelle de un à deux ans, sous réserve des seuils, des
plafonds et des exclusions convenus. En cas de défaut de régularité dans les autorisations ou
agréments de projets qui ne serait pas couvert par une assurance, le Groupe pourrait avoir à verser des
dommages-intérêts conséquents susceptibles d’avoir une incidence défavorable significative sur son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
29
Le Groupe peut être exposé à des coûts, des charges ou des obligations imprévues lorsqu’il
fournit ses services aux installations des sociétés de projets.
Le Groupe fournit des services aux installations des sociétés de projets et en particulier des
services d’exploitation et de maintenance (« O&M ») pour les parcs solaires qu’il construit, et ce
généralement dans le cadre de contrats de services à prix fixe conclus pour une durée de 20 ou 25 ans,
aux termes desquels il procède généralement à toute la maintenance, prévue ou non, du système,
fournit des services de gestion opérationnelle pour l’installation et propose une garantie de
disponibilité du système.
Les coûts engagés par le Groupe, dans la fourniture de ces services, sont estimés au moment
de la conclusion du contrat O&M pour un projet précis, et se reflètent dans les prix fixes que le
Groupe facture à ses clients aux termes dudit contrat. Si des erreurs de calcul survenaient dans
l’estimation de ces coûts, la stratégie de croissance et les résultats du Groupe pourraient être impactés
de manière défavorable. Ces erreurs pourraient se produire en raison :
•
De hausses imprévues de l’inflation, du coût du travail ou du coût des pièces
détachées ;
•
De l’incapacité à obtenir réparation au titre des garanties offertes par les
fournisseurs (voir « Le Groupe peut avoir à faire face à des réclamations imprévues
au titre d’engagements financiers tels que les engagements d’ajustement de prix qui
peuvent avoir une incidence défavorable sur sa situation financière et ses résultats »
ci-dessus) ; ou
•
De changements imprévus nécessaires afin de répondre aux changements dans le
code de réseau ou à d’autres exigences techniques.
Du fait du caractère long terme de ces contrats O&M, l’incidence défavorable de ces erreurs
de calcul sur les résultats du Groupe pourrait être significative, notamment si les responsabilités du
Groupe ne sont pas plafonnées aux termes du contrat O&M. Le Groupe pourrait également être
exposé à des dépenses, des charges ou des obligations significatives si ses parcs solaires ne
respectaient pas les garanties de disponibilité ou les engagements financiers d’ajustement de prix
convenus. L’incapacité du Groupe à gérer efficacement les dépenses, charges ou obligations non
prévues aux termes des contrats O&M pourrait avoir une incidence défavorable significative sur son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
A l’heure actuelle, le Groupe dépend d’un nombre limité de fournisseurs tiers pour
l’équipement de ses parcs solaires.
Le Groupe s’appuie sur un nombre limité de fournisseurs tiers pour certains composants et
équipements utilisés dans la construction de ses parcs solaires. Même si le Groupe estime que les
panneaux et autres composants du système peuvent être fournis par toute une série de fournisseurs de
premier plan, un changement de fournisseurs pourrait conduire à des changements dans la conception
des équipements de montage ou d’autres composants du système, qui se traduiraient par des coûts
plus élevés, ou amener le Groupe à recourir à des fournisseurs ayant une présence à l’international
moindre ou des niveaux de services après-vente moins intéressants. L’incapacité d’un fournisseur à
proposer des composants et des équipements, à les proposer en temps utile ou à fournir des
composants et des équipements qui respectent les exigences du Groupe en termes de qualité, de
quantité et de coût, pourrait entraîner des retards dans les projets, des dépassements de coûts, porter
atteinte à la réputation du Groupe, nuire à la capacité du Groupe à installer des parcs solaires ou
rendre ces parcs moins compétitifs. Si un fournisseur cesse ses activités, le Groupe pourrait rencontrer
des difficultés à obtenir des pièces détachées ou pourrait devoir faire face à des dépenses de
maintenance plus élevées que prévues, en plus des coûts inhérents à l’identification et à l’obtention de
nouvelles sources d’approvisionnement.
30
Un certain nombre de pays dans lesquels le Groupe opère actuellement et dans lesquels il
envisage d’opérer disposent de règles de contenu local qui s’appliquent à ses activités. Ces règles de
contenu local applicables aux activités du Groupe dans certains pays imposent au Groupe d’utiliser
des produits fabriqués localement (par exemple des panneaux photovoltaïques). Ces règles peuvent
avoir pour effet de limiter la possibilité pour le Groupe de recourir à l’ensemble de la gamme des
technologies disponibles sur le marché international et, dans la mesure où les produits locaux sont
moins compétitifs ou sont disponibles dans des quantités moindres, elles peuvent entraîner des
surcoûts, une performance moindre ou se traduire par des retards dans les projets, l’un quelconque de
ces éléments étant susceptible de réduire la valeur ou la viabilité desdits projets. Aucune garantie ne
peut être donnée quant au fait de savoir si ces règles de contenu local auront une incidence
défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
Le fait de s’appuyer sur des sous-traitants tiers expose le Groupe à des risques.
Afin d’améliorer son efficacité et de réduire ses coûts, la stratégie du Groupe consiste à
recourir à des sous-traitants pour un certain nombre de tâches inhérentes à la fourniture de services de
développement et de construction ainsi que de services aux actifs. Si les sous-traitants du Groupe ne
remplissent pas leurs obligations, si les prestations qu’ils fournissent ne respectent pas les standards
de qualité du Groupe ou bien ne se conforment pas aux lois et règlements en vigueur, ce dernier
pourrait subir des retards conséquents, atteindre des ratios de disponibilité technique plus faibles, des
dépassements de dépenses ou des atteintes à sa réputation, l’un quelconque de ces éléments pouvant
avoir une incidence défavorable sur son activité, sa situation financière et ses résultats. Le Groupe fait
actuellement face à une illustration de ce risque, à l’issue d’un contrôle opéré par les services de l’Etat
sur le chantier de construction de centrales photovoltaïques du Salzet à Arsac (33) en France (voir la
Section 20.6 « Procédures judiciaires et d’arbitrage » du présent document de base). La capacité du
Groupe à demander des dommages-intérêts à ses sous-traitants peut être limitée par leur solvabilité
financière ou des restrictions contractuelles. L’incapacité par le Groupe à gérer efficacement les
risques liés au recours à des sous-traitants tiers pourrait avoir une incidence défavorable significative
sur son activité, ses résultats ou sa situation financière, notamment en raison du risque de sanctions
pénales (y compris le risque d’exclusion des marchés publics à titre définitif ou temporaire) ou du
risque de solidarité financière s’agissant du paiement des charges sociales et fiscales, des
rémunérations et indemnités dues par un sous-traitant.
Les conditions météorologiques, le changement climatique ou les catastrophes naturelles
pourraient avoir une incidence défavorable sur les parcs solaires du Groupe.
Les parcs solaires sont tributaires de la quantité et de l’intensité de la lumière du soleil, ellemême dépendant des conditions météorologiques et climatiques. Parmi les hypothèses que le Groupe
et ses co-investisseurs utilisent pour estimer la valeur des sociétés de projets, figure le niveau
d’irradiation d’un site donné. En règle générale, le Groupe obtient des informations lui permettant de
déterminer une fourchette du niveau de radiation solaire pour chaque site, et négocie avec les
investisseurs pour fixer le niveau de radiation hypothétique qui sera retenu. L’incapacité à atteindre
les niveaux attendus de radiation solaire aura une incidence défavorable sur le chiffre d’affaires
généré par le projet concerné, ce qui pourrait réduire la valeur des participations conservées par le
Groupe dans les projets en question. Des niveaux de radiation solaire plus faibles que prévu
pourraient éventuellement être causés par, entre autres, des changements climatiques marqués ou
d’autres facteurs tels que de mauvaises conditions météorologiques, environnementales et géologiques
et d’autres évènements non-contrôlables par le Groupe. En outre, lorsque le Groupe conserve une
participation majoritaire dans un projet au terme de sa construction dans l’optique de le revendre
ultérieurement, le chiffre d’affaires du Groupe au cours de la période durant laquelle il détient le
projet sera affecté par les niveaux de radiation solaire, et si, au cours de ladite période, ces niveaux
sont inférieurs aux prévisions, le Groupe pourrait être contraint de revoir à la baisse la radiation
solaire hypothétique du projet lorsqu’il vendra le projet, ce qui pourrait réduire la valeur de la vente.
31
Par ailleurs, le Groupe peut opérer dans des zones menacées d’inondations, de tremblements
de terre, d’éruptions volcaniques, de glissements de terrain, de coulées de boue, de tempêtes de sable,
de sécheresses ou autres conditions météorologiques et climatiques peu clémentes ou de catastrophes
naturelles. Si des conditions météorologiques et climatiques difficiles, des catastrophes naturelles ou
d’autres événements survenaient dans les zones où sont situés des parcs solaires et des équipes de
projet, ils pourraient avoir une incidence défavorable sur le développement de projet, le raccordement
au réseau et la fourniture de services d’exploitation et de maintenance. À titre d’exemple, les matériels
pourraient ne pas être livrés comme prévu, les panneaux ou autres équipements pourraient être
endommagés et la main-d’œuvre pourrait ne pas être disponible. La plupart des parcs solaires
développés par le Groupe étant actuellement implantés en France, ces parcs solaires pourraient,
simultanément, être touchés par une série de conditions météorologiques et climatiques, de
catastrophes naturelles et d’autres événements de force majeure. L’assurance souscrite par le Groupe
pourrait ne pas couvrir certains de ces risques, et le Groupe pourrait être amené à supporter tout ou
partie des pertes afférentes à ces événements imprévus.
Le Groupe est exposé aux risques relatifs au coût et à l’étendue de son assurance.
L’assurance souscrite par le Groupe pourrait ne pas couvrir tous les risques liés à son activité.
Le Groupe a souscrit une assurance au niveau du Groupe et a pris des dispositions en termes
d’assurance spécifique pour chaque projet photovoltaïque. La nature et l’étendue de l’assurance au
niveau des projets sont déterminées en concertation avec les investisseurs et ces derniers peuvent
exiger que l’assurance des projets soit renforcée, ce qui pourrait être plus onéreux et avoir une
incidence défavorable sur la viabilité financière du projet. L’assurance souscrite au niveau du Groupe
peut devenir plus coûteuse au fil du temps et, si le Groupe n’est pas en mesure de répercuter ces coûts
sur ses clients, l’incidence sur ses marges pourrait être négative. En outre, aucune garantie de peut être
donnée quant au fait que le Groupe sera en mesure de renouveler son assurance actuelle, y compris en
raison de facteurs échappant à son contrôle. Les pertes non couvertes par l’assurance pourraient avoir
une incidence défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation
financière.
4.1.2
Risques relatifs à la stratégie de croissance du Groupe
L’activité du Groupe est en pleine croissance et connaît une évolution rapide, source de
défis en termes de stratégie, d’exploitation et de contrôle.
Le Groupe a commencé à s’étendre et cherche à étendre davantage ses activités de manière
significative sur une série de marchés existants et sur de nouveaux marchés qu’il considère comme
attractifs ainsi qu’à adapter son approche sur son marché historique qui est la France. Il a choisi ces
marchés sur la base de diverses hypothèses : si ces hypothèses s’avèrent infondées, le Groupe pourrait
devoir ajuster sa stratégie et restructurer ses opérations et ses effectifs comme cela a été le cas en 2011
puis en 2014. Le Groupe a par ailleurs l’intention d’accroître de manière significative la proportion
des parcs solaires qu’il détient et exploite en phase de post-construction (phase dite « brownfield »). A
mesure que l’expansion de l’activité se poursuit et que sa stratégie commerciale évolue, le Groupe
s’attend à rencontrer des défis supplémentaires concernant ses processus internes, la gestion de la
construction externe, les procédures d’engagement de capitaux, la structure du financement des
projets et ses capacités de financement. Les opérations, les effectifs, les systèmes et le contrôle interne
actuels du Groupe pourraient ne pas être adaptés à la poursuite de sa croissance et de son expansion.
Le Groupe pourrait être amené, du fait de sa croissance et de l’évolution de sa stratégie, à faire des
investissements complémentaires imprévus dans ses infrastructures et à améliorer ses systèmes,
procédures et contrôles administratifs, opérationnels et financiers. A défaut de gérer efficacement ces
changements, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de tirer parti des opportunités se présentant sur
le marché, de mettre en œuvre avec succès ses stratégies commerciales ou de faire face à la pression
concurrentielle, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable significative sur ses perspectives, son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
32
Le Groupe est exposé à un certain nombre de risques liés à l’internationalisation de ses
activités du fait de ses opérations à l’échelle mondiale et de sa stratégie d’expansion à
l’international.
Le Groupe est actuellement présent et construit des parcs solaires sur un nombre limité de
marchés, principalement en France et, dans une moindre mesure, en Inde, en Afrique du Sud et au
Chili. Il prévoit d’étendre considérablement ses opérations hors de France, dans les pays
susmentionnés et dans d’autres pays. Les activités internationales existantes du Groupe et sa stratégie
d’expansion l’exposent à un certain nombre de risques liés à la pénétration de nouveaux marchés et à
la gestion de ses opérations internationales, parmi lesquels :
•
Le fait que l’expérience, les connaissances et les avantages concurrentiels du Groupe sur
son marché historique qui est la France peuvent ne pas être totalement transposables à de
nouveaux marchés ;
•
Les changements dans les politiques publiques de tarification de l’énergie renouvelable
(avec de possibles effets rétroactifs) ;
•
Les diminutions des coûts de production des autres sources d’énergie par rapport à
l’énergie photovoltaïque sur les marchés locaux ;
•
Le fait que les lois et les pratiques commerciales locales peuvent favoriser des
concurrents locaux, inclure des exigences en termes de contenu local, ou limiter ou
interdire l’exercice ou la détention par des étrangers de certaines activités ou de certains
biens ;
•
Des lois ou des règlements limitant l’accès au réseau de distribution d’électricité ;
•
Des difficultés à identifier et à bâtir de solides relations, dans des conditions favorables
avec des partenaires et des conseillers techniques, financiers et juridiques locaux fiables
et/ou à gérer des opérations internationales et d’y affecter le personnel adéquat ;
•
L’exposition accrue à des différends, des litiges ou autres procédures (incluant des
procédures judiciaire, administrative, gouvernementale, règlementaire ou arbitrale), qui
peuvent détourner l’attention de la direction, donner lieu à des dommages ou bien se
traduire par des décisions et des transactions défavorables au Groupe ;
•
Le fait que des contraintes juridiques et commerciales diverses peuvent créer des
difficultés pour l’établissement ou le maintien de l’efficacité opérationnelle sur les divers
marchés ;
•
Le fait que la gestion d’une activité à l’échelle mondiale donne lieu à un accroissement de
la charge de travail du management en termes de gestion, de comptabilité financière et de
reporting, et peut occasionner des difficultés dans la mise en œuvre et le maintien de
contrôles internes adaptés ;
•
Le fait que les pratiques commerciales habituelles sur certains marchés peuvent ne pas
être compatibles avec la politique du Groupe au sujet de l’éthique, du droit ou de la
conformité, et inciter le Groupe à renoncer à ou à abandonner certains projets potentiels ;
•
Les droits de propriété intellectuelle sont par nature d’application territoriale et
l’expansion internationale du Groupe peut conduire à rendre plus difficile l’exposition à
des contentieux se rapportant à la violation des droits de propriété intellectuelle de parties
tierces ou du Groupe ;
33
•
Le fait que la réalisation par le Groupe d’opérations au sein de pays dont la devise n’est
pas l’euro augmente son exposition aux risques de change ;
•
Le fait que sur certains marchés, les autorités publiques ont un pouvoir discrétionnaire
concernant la délivrance d’autorisations, de licences et d’agréments nécessaires aux
activités du Groupe et que ces mêmes autorités peuvent exercer ce pouvoir de manière
arbitraire et imprévisible ; et
•
Le fait que les activités à l’international supposent de comprendre, de respecter et de
suivre toute une série de lois, normes et règlements étrangers, y compris les formalités
pour les entreprises, les restrictions à l’import et à l’export, le droit du travail,
l’occupation des sols, les exigences en matière de protection de l’environnement et les
exigences réglementaires.
Aucune garantie ne peut être donnée sur le succès de la stratégie d’expansion internationale
du Groupe. L’investissement et les ressources complémentaires nécessaires à l’établissement de ces
activités et à la gestion de la croissance dans d’autres pays pourraient ne pas permettre d’atteindre les
niveaux de chiffre d’affaires et de rentabilité escomptés. L’incapacité à gérer efficacement les risques
liés à l’expansion internationale pourrait avoir une incidence défavorable significative sur l’activité du
Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
L’expansion du Groupe sur des marchés émergents expose ce dernier à des risques
juridiques, politiques, opérationnels et autres qui pourraient avoir une incidence défavorable sur
ses opérations et sa rentabilité.
Les opérations actuelles et prévues du Groupe dans les pays émergents d’Afrique subsaharienne, d’Amérique latine, d’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient et d’Afrique expose celui-ci à
des risques spécifiques inhérents aux investissements et aux opérations sur des marchés émergents, et
notamment :
•
les pays émergents dans lesquels le Groupe opère ou envisage d’opérer se situent à divers
stades de développement et pourraient subir d’importantes variations de leur performance
économique, ainsi que des troubles politiques ou des mouvements sociaux, des guerres,
des actes de terrorisme ou toute autre violence, des défaillances ou des insuffisances en
termes d’infrastructures, et présenter des risques de pertes en raison de l’expropriation, de
la nationalisation, de la confiscation des biens et des avoirs, de l’imposition de restrictions
aux investissements étrangers et du rapatriement des capitaux investis. De telles situations
pourraient avoir une incidence défavorable sur les opérations ou les actifs du Groupe dans
les pays concernés ou sur l’obtention de financement pour les parcs solaires et leur
construction dans lesdits pays.
•
les crises économiques frappant un ou plusieurs des pays émergents pourraient réduire
l’intérêt global des investisseurs à investir dans les sociétés de projets du Groupe
implantées dans lesdits pays. Les crises économiques passées sur ces marchés tels que
l’Asie du Sud-Est, la Russie et l’Argentine, ont bien souvent entraîné d’importantes
sorties de capitaux internationaux de ces marchés, causé des surcoûts aux levées de fonds
des projets implantés sur ces marchés, et même dans certains cas, ont débouché sur une
impossibilité d’accéder aux marchés de capitaux internationaux pendant de longues
périodes. A l’avenir, les crises financières dans les pays émergents pourraient se traduire
par un recul des investissements directs étrangers dans les pays dans lesquels le Groupe
opère, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur la disponibilité des
financements en capital ou par endettement pour les projets du Groupe dans lesdits pays.
•
l’imposition de contrôles des changes dans un ou plusieurs des pays émergents dans
lesquels le Groupe opère ou prévoit d’opérer pourrait entraîner des restrictions sur le
34
change de la monnaie locale en devise étrangère et le transfert de fonds vers l’étranger, ce
qui pourrait limiter les versements en amont de dividendes à la Société.
•
certains pays émergents ont mis en œuvre des mesures pour encourager les
investissements étrangers, notamment des avantages fiscaux, dont la suppression pourrait
avoir un impact négatif sur les résultats du Groupe dans les pays en question ou sur la
disponibilité ou le coût des financements de projets dans ces pays. D’autres pays
pourraient imposer des limites, nouvelles ou supplémentaires, aux investissements directs
étrangers, auquel cas le Groupe devrait faire face à des frais supplémentaires ou aurait un
accès limité aux financements de projets dont les conditions sont attractives.
•
les faiblesses des systèmes juridiques et des législations peuvent créer une certaine
incertitude pour les investissements et les activités du Groupe dans certains pays, en
raison de l’évolution des exigences qui pourrait s’avérer coûteuse, incohérente et
contradictoire, en raison des budgets limités des systèmes judiciaires, en raison des
interprétations judiciaires défavorables et/ou en raison des systèmes réglementaires
inadaptés ou incertains. Cela pourrait exposer le Groupe à davantage de risques
concernant l’exécution des contrats et pourrait accroître la perception du risque de la part
des investisseurs, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur le coût ou la
disponibilité du financement pour les projets du Groupe.
•
le Groupe opère ou prévoit d’opérer dans certains pays dans lesquels la corruption peut
être plus répandue que dans d’autres. Bien que le Groupe ait mis en œuvre un code
d’éthique et des bonnes pratiques commerciales conçu pour répondre à ces
problématiques, les contrôles et procédures du Groupe pourraient ne pas parvenir à
empêcher la violation des lois et règlements anti-corruption. Tout manquement aux lois et
règlements anti-corruption applicables pourrait se traduire par des amendes substantielles,
des sanctions civiles ou pénales, et des atteintes à la réputation qui pourraient avoir une
incidence défavorable sur le coût et la disponibilité du financement pour les projets ainsi
que sur les activités et résultats du Groupe.
L’incapacité du Groupe à faire face de manière adéquate aux risques liés aux opérations et à
l’investissement sur des marchés émergents pourrait avoir une incidence défavorable significative sur
son activité, sa réputation, ses résultats ou sa situation financière.
L’activité du Groupe est exposée aux cycles de financement et de construction et donc à
une certaine volatilité de ses résultats d’une période sur l’autre.
L’activité du Groupe est sujette aux cycles de financement et de construction.
Historiquement, de nombreux financements de projets du Groupe ont été conclus les, ou autour des 30
juin ou 31 décembre de chaque année. Ainsi comme les constructions ne commencent généralement
pas avant l’obtention d’un financement, les trimestres clos les 31 mars et 30 septembre se
caractérisent souvent par une activité de construction plus intense qu’au cours des autres trimestres et,
de manière générale, le Groupe tend à réaliser une plus grande proportion de son chiffre d’affaires au
second semestre de l’année. L’activité et le chiffre d’affaires du Groupe peuvent également être
affectés par les calendriers de construction, ces derniers étant eux-mêmes impactés par les conditions
climatiques (qui ralentissent le rythme des constructions de nombre de projets au cours des mois
d’hiver) et également par les réglementations environnementales qui interdisent les constructions
durant certaines périodes de l’année.
Outre les effets saisonniers, le Groupe peut subir d’importantes fluctuations d’une période à
l’autre et ce, au niveau du Groupe dans son ensemble ou au niveau d’une activité en particulier. La
cession d’un actif important au cours d’une période donnée pourrait, notamment, avoir une incidence
significative sur les résultats de cette période, en raison des plus ou moins-values de cession et de la
comptabilisation des produits préalablement éliminés lors de la consolidation. Le Groupe conservant
35
ses prises de participation dans les sociétés de projets sur des périodes plus longues, l’impact des
ventes de ces participations sur son résultat pourrait devenir plus important et plus fréquent.
L’incapacité du Groupe à gérer efficacement les fluctuations de sa trésorerie et du chiffre
d’affaires de ses projets photovoltaïques pourrait avoir une incidence défavorable significative sur son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
4.1.3
Risques relatifs à la réglementation et aux politiques publiques
Les évolutions réglementaires et les politiques publiques pourraient avoir une incidence
défavorable sur l’activité du Groupe.
L’activité du Groupe est affectée par un large éventail de lois et règlements internationaux et
nationaux qui couvrent des sujets aussi divers que la politique en matière de changement climatique,
la politique énergétique, le plan d’occupation des sols et l’aménagement du territoire, les questions
environnementales, les règles de raccordement au réseau, les restrictions en matière d’investissements
étrangers, les réglementations anti-dumping, les politiques fiscales et autres facteurs qui concernent
divers aspects du développement, du financement, de la construction et de la gestion des parcs
solaires. Le Groupe est également soumis aux lois et règlements relatifs à la délivrance et au
renouvellement d’autorisations, de licences et d’agréments des pouvoirs publics nécessaires à la
construction et à l’exploitation d’un parc solaire. Les gouvernements nationaux et les autorités
internationales peuvent faire preuve d’un pouvoir totalement discrétionnaire concernant l’application
des lois et règlements ou l’octroi d’agréments vis-à-vis du Groupe, et ils pourraient exercer ce pouvoir
discrétionnaire de façon arbitraire ou imprévisible. De la même manière, un certain nombre des
réglementations relatives à la production et à la distribution d’électricité ayant été adopté pour
d’autres sources d’énergies, plusieurs problématiques et incertitudes quant à l’interprétation de ces
textes pourraient se présenter à l’occasion de leur application aux parcs solaires. Les incertitudes
réglementaires, ou la façon dont les réglementations évoluent ou sont appliquées, pourraient avoir une
incidence défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
En outre, historiquement, le marché de l’énergie photovoltaïque a été favorisé par toute une
série de politiques et de mécanismes, parmi lesquels figurent les tarifs d’achat obligatoires, les
objectifs en matière d’énergie renouvelable, les procédures d’appel d’offres, les dérogations
réglementaires, les exemptions fiscales, les subventions et mesures incitatives, ainsi que d’autres
politiques et mécanismes de soutien conçus pour promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire. Ces
politiques et mécanismes renforcent généralement la viabilité commerciale des parcs solaires et
facilitent souvent l’obtention de financement. Voir ci-dessus « Le Groupe pourrait ne pas être en
mesure de trouver des acheteurs pour l’électricité produite par les projets photovoltaïques à des prix
attractifs ou à des conditions acceptables, particulièrement au regard de l’évolution des conditions du
marché de l’électricité et du cadre réglementaire qui s’y applique, ce qui pourrait, le cas échéant,
affecter la viabilité ou la valeur des parcs solaires développés ou détenus par le Groupe » et ci-dessous
« Le Groupe pourrait être exposé à des risques fiscaux ». La possibilité pour le Groupe de bénéficier
de ces politiques et leur caractère favorable varient en fonction des pays et dépendent, dans une large
mesure, des orientations politiques et stratégiques relatives aux problématiques environnementales de
pays ou de régions donné(e)s, qui sont susceptibles d’être impactés par un large éventail de facteurs,
parmi lesquels les conditions économiques, les évolutions au sein des gouvernements et les efforts de
lobbying de la part des diverses parties concernées, y compris le secteur de l’énergie photovoltaïque,
d’autres producteurs et consommateurs d’électricité, des groupes environnementaux, des entreprises
agricoles et autres. Ces politiques et mécanismes pourraient également être contestés aux termes des
lois et réglementations internationales et nationales en vigueur (par exemple, une récente contestation
des tarifs d’achat obligatoires applicables à l’électricité éolienne en France a conduit à la publication
de lignes directrices de la Commission européenne sur les aides d’État acceptables en matière
d’énergies renouvelables). Se reporter à la Section 6.5 « Réglementation » pour une synthèse des
principales lois et réglementations applicables au marché de l’énergie photovoltaïque sur les
principaux marchés dans lesquels opère le Groupe. Des évolutions de ces politiques ou mécanismes,
36
ou des problématiques et incertitudes à propos de leur interprétation pour la mise en œuvre de ces
politiques et mécanismes de soutien, pourraient avoir une incidence défavorable significative sur
l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
A l’avenir, dans certains pays, le Groupe pourrait être soumis aux réglementations relatives
aux entreprises de service public.
A l’heure actuelle, le Groupe n’est soumis aux réglementations relatives aux entreprises de
service public dans aucun pays. Cependant, en sa qualité de propriétaire et d’exploitant de certains
parcs solaires, le Groupe fournit de l’électricité aux réseaux publics de transport et de distribution
d’électricité. L’exploitation de ces parcs solaires et la vente de l’électricité produite par ces parcs
pourraient, à l’avenir, modifier la qualification réglementaire du Groupe dans certains pays et ce
dernier pourrait être soumis aux réglementations relatives aux entreprises de services publics. Ces
entreprises sont généralement soumises à des réglementations complexes susceptibles de restreindre
considérablement les opérations du Groupe ou d’accroître ses coûts d’exploitation, et donc d’avoir
une incidence défavorable significative sur son activité, ses résultats ou sa situation financière. Se
reporter à la Section 6.5 « Réglementation » du présent document de base.
4.1.4
Autres risques relatifs à l’activité du Groupe
L’historique d’exploitation limité du Groupe dans sa configuration actuelle pourrait ne pas
constituer une base adéquate pour juger de ses perspectives d’avenir et de ses résultats.
L’activité en rapide évolution du Groupe ainsi que son historique d’exploitation relativement
limité pourraient ne pas fournir une base adéquate pour évaluer ses perspectives économiques et sa
performance financière, et compliquent les prévisions concernant ses résultats futurs. Le Groupe a
commencé ses activités en 2006, et par conséquent, son historique d’exploitation est limité. Les
opérations du Groupe en France avant 2011 ont bénéficié de tarifs d’achat obligatoires élevés,
significativement réduits depuis. Depuis sa création, le Groupe a procédé à d’importants changements
dans sa stratégie afin de répondre aux évolutions réglementaires et aux conditions de marché, y
compris en sortant des marchés des installations sur toitures résidentielles et commerciales et en se
recentrant sur un segment unique (parcs solaires de taille industrielle et compétitifs) et en axant sa
stratégie sur le développement de ses activités hors de France. A l’avenir, le Groupe mise sur une
croissance conséquente dans un certain nombre de pays autres que la France et représentant, à l’heure
actuelle, une modeste part de son chiffre d’affaires et de sa puissance installée. Tous ces facteurs
pourraient limiter l’utilité des résultats historiques du Groupe comme fondement à l’évaluation de ses
perspectives d’avenir.
La réussite à venir du Groupe dépend fortement du maintien de sa direction générale et des
membres de son équipe de management, et de sa capacité à attirer, former et retenir le personnel
qualifié.
L’expérience, l’expertise et les apports en connaissances industrielles de l’équipe de direction
générale du Groupe, de sa direction internationale et d’autres membres du personnel clé qualifié sont
déterminants pour la pérennité de la réussite du Groupe. Le Groupe continuera à s’appuyer sur les
apports de sa direction générale, internationale et d’autres membres du personnel clé qualifié pour
mettre en œuvre ses plans de croissance.
Si le Groupe venait à perdre les services de l’un quelconque des membres de sa direction
générale ou internationale et s’il n’était pas en mesure de former, de recruter et de retenir du personnel
ayant des qualifications comparables, la gestion et la croissance de son activité pourraient en être
défavorablement impactées.
Le Groupe pourrait être dans l’incapacité de poursuivre la formation, de poursuivre la
recherche et de retenir un personnel hautement qualifié, y compris le personnel en charge du
37
développement de projets, de la gestion de projets et autre personnel clé qualifié ayant une expérience
et une expertise nécessaires et indispensables. A l’heure où le Groupe entre sur de nouveaux marchés
sur différents territoires, il pourrait être confronté à des difficultés pour trouver et retenir un personnel
local qualifié coutumier des régimes réglementaires locaux et suffisamment expérimenté dans le
domaine du développement et de l’exploitation de projets.
Dans le secteur de l’énergie photovoltaïque, la recherche de personnel qualifié fait l’objet
d’une importante concurrence. Les concurrents du Groupe pourraient être en mesure de proposer des
conditions plus compétitives ou encore en mesure d’attirer le personnel du Groupe. Les frais
supportés par le Groupe pour retenir le personnel qualifié pourraient également s’accroître pour faire
face à cette concurrence. L’incapacité à attirer et à retenir le personnel ayant l’expertise managériale,
technique ou commerciale nécessaire ou à maintenir constamment des effectifs adaptés pourrait avoir
une incidence défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation
financière.
Le Groupe pourrait être exposé aux défaillances des systèmes des technologies de
l’information (IT), aux perturbations du réseau ou aux failles dans ses systèmes IT susceptibles de
nuire à ses activités commerciales, à sa situation financière ou à sa réputation.
Le Groupe utilise son système dit SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) pour
surveiller à distance les performances et la sécurité de ses parcs solaires en temps réel et collecter les
données nécessaires afin de fournir les rapports de surveillance de l’exploitation et de la maintenance
relatifs aux parcs solaires aux sociétés de projets, et de ce fait, aider à optimiser la production
d’énergie provenant des parcs solaires qu’il gère. Le Groupe peut être exposé aux défaillances de son
système IT, aux perturbations sur le réseau ou aux failles de son système IT, y compris son système
SCADA. Ces événements pourraient résulter de catastrophes naturelles, d’accidents, de pannes
électriques, de défaillances au niveau des télécommunications, d’actes de terrorisme (y compris de
cyber-terrorisme) ou de guerre, de virus informatiques, d’intrusions physiques ou électroniques, ou de
tout événement ou perturbation similaire. Si des défaillances survenaient dans le système SCADA du
Groupe, ce dernier serait dans l’incapacité de détecter à distance les problèmes ou autres défaillances
des systèmes de ses parcs solaires, ce qui l’empêcherait d’avoir connaissance de ces
dysfonctionnements ou de leur origine et retarderait leur réparation.
En outre, le Groupe pourrait subir une brèche dans ses systèmes et ne pas être en mesure de
protéger ses données sensibles. La sauvegarde du système pourrait être inefficace ou inadaptée, et le
processus de récupération en cas de sinistre pourrait ne pas suffire à parer toute éventualité. Les
défaillances ou perturbations affectant les systèmes IT ou les systèmes de suivi de projets du Groupe
pourraient engendrer des pénalités financières au titre des contrats de maintenance et d’exploitation du
Groupe ou se traduire par des atteintes à sa réputation ce qui pourrait avoir une incidence défavorable
significative sur son activité, ses résultats ou sa situation financière.
Le Groupe pourrait être exposé à des risques fiscaux.
En tant que groupe international exerçant ses activités dans de nombreux Etats, le Groupe a
structuré ses activités commerciales et financières conformément aux diverses obligations
réglementaires auxquelles il est soumis et à ses objectifs commerciaux et financiers. La structure du
Groupe est par ailleurs appelée à évoluer au fur et à mesure du développement des activités du
Groupe, notamment à l’international. Dans la mesure où les lois et règlements fiscaux des différents
pays dans lesquels des entités du Groupe sont situées ou opèrent, ne permettent pas d’établir des
lignes directrices claires ou définitives, le régime fiscal appliqué à ses activités, à ses transactions ou
réorganisations intra-groupes (passées ou futures) est ou pourrait parfois être fondé sur des
interprétations des lois et réglementations fiscales françaises ou étrangères. Le Groupe ne peut
garantir que ces interprétations ne seront pas remises en question par les administrations fiscales
compétentes. Plus généralement, tout manquement aux lois et réglementations fiscales en vigueur
dans les pays dans lesquels le Groupe ou des entités du Groupe sont situés ou opèrent peut entraîner
38
des redressements, ou le paiement d’intérêts de retard, amendes et pénalités. En outre, les lois et
réglementations fiscales peuvent changer ou être modifiées dans l’interprétation et dans l’application
qui en est faite par les juridictions ou les administrations concernées, en particulier dans le cadre des
initiatives communes prises à l’échelle internationale ou communautaire (OCDE, G20, Union
européenne). Chacun des éléments qui précèdent est susceptible de se traduire par une augmentation
de la charge fiscale du Groupe et d’avoir une incidence défavorable significative sur sa situation
financière et ses résultats.
Le Groupe bénéficie actuellement (directement ou par l’intermédiaire de ses sociétés de
projets) de régimes fiscaux de faveur en France et dans certains des pays étrangers dans lesquels il
exerce ses activités, conçus pour faciliter le développement et promouvoir l’utilisation de sources
d'énergie renouvelables, en particulier de l’énergie photovoltaïque. Ces régimes de faveur
comprennent, en France, des exonérations partielles de taxe foncière/de contribution économique
territoriale. La disponibilité, la substance et l’ampleur des régimes d’incitation fiscale ne sont pas
garanties et des changements dans ces politiques pourraient avoir un effet défavorable sur l’activité du
Groupe, ses résultats et sa situation financière et fiscale.
Le Groupe est, à l’inverse, soumis à des taxes spécifiques applicables aux entreprises du
secteur de l’énergie en général et de l’énergie photovoltaïque en particulier et à des taxes locales
applicables à la construction d’installations photovoltaïques. L’ampleur de ces taxes pourrait évoluer
en raison de la modification de la sensibilité politique et sociale des enjeux environnementaux et au
vu de la maturité et de la rentabilité croissante de l'industrie de l’énergie photovoltaïque dans son
ensemble. Toute augmentation des taxes spécifiques et des impositions locales pourrait avoir un effet
défavorable sur l'activité du Groupe, ses résultats, sa situation financière et sa situation fiscale, en
particulier dans l’hypothèse où une telle augmentation s’appliquerait spécifiquement à l’énergie
photovoltaïque sans viser les autres sources d’énergie, ce qui pourrait entraîner une diminution
potentielle de la compétitivité de l'énergie photovoltaïque.
Le Groupe peut être exposé à des risques liés à différentes procédures judiciaires,
administratives ou provenant d’autorités fiscales et de régulation.
Le Groupe est actuellement impliqué dans des procédures judiciaires et des actions en justice
et potentiellement concerné par une enquête en cours, telles que décrit à la Section 20.6 « Procédures
judiciaires et d’arbitrage » du présent document de base. En outre, le Groupe peut être impliqué dans
tout type de contentieux ou toute autre procédure judiciaire, gouvernementale, administrative,
d’arbitrage ou provenant d’autorités fiscales ou de régulation dans le cours normal de son activité. Ces
procédures peuvent donner lieu à une condamnation du Groupe au paiement de dommages-intérêts ou
d’amendes et entacher sa réputation et ainsi avoir une incidence défavorable significative sur son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
Le Groupe peut voir sa responsabilité engagée vis-à-vis de tiers au titre de ses différents
liens avec les sociétés de projets.
A l’égard des sociétés de projets, le Groupe peut cumuler, selon les cas et les phases du
projet, les qualités d’actionnaire, de dirigeant, de créancier, de fournisseur et/ou de prestataire de
services. Même si le Groupe s’efforce de tenir compte des intérêts en présence, cette situation est
susceptible de générer des conflits d’intérêts. Le risque que des tiers cherchent à engager la
responsabilité du Groupe à ce titre est inhérent à cette situation. Si une faute était avérée et retenue à
l’encontre du Groupe, ceci pourrait avoir un impact défavorable significatif sur sa réputation, son
activité, ses résultats ou sa situation financière.
39
4.2
RISQUES RELATIFS AU SECTEUR DE L’ÉNERGIE SOLAIRE
Le marché de l’énergie photovoltaïque est un marché jeune et en pleine évolution qui
pourrait ne pas se développer aussi rapidement ou de la manière attendue par le Groupe dans le
cadre du développement de sa stratégie et de ses objectifs commerciaux.
Le marché de l’énergie photovoltaïque est un marché relativement jeune par rapport à celui de
la production d’électricité à partir d’énergies fossiles. Ce marché peut se développer moins
rapidement ou différemment que ne le prévoient actuellement les analystes du secteur. De nombreux
facteurs peuvent porter atteinte à la croissance en termes de capacité de production de l’énergie
photovoltaïque et à l’attractivité de l’énergie photovoltaïque par rapport à d’autres sources d’énergie,
notamment :
•
La compétitivité de l’électricité générée par des installations photovoltaïques par rapport
aux sources d’énergie conventionnelles telles que le gaz naturel et le charbon, et aux
sources d’énergie renouvelable autres que photovoltaïque telles que l’énergie éolienne ;
•
La performance, la fiabilité et la disponibilité de l’énergie générée par les installations
photovoltaïques par rapport aux autres sources d’énergie conventionnelles et aux sources
d’énergie renouvelable autres que photovoltaïque ;
•
Le rythme des améliorations au cours du temps dans la production de panneaux
photovoltaïques et la réduction des coûts afférents à ces derniers ;
•
Le succès des autres technologies productrices d’énergie renouvelable, notamment
l’énergie hydroélectrique, marémotrice, éolienne, géothermique, solaire thermique,
photovoltaïque concentrée et issue de la biomasse ;
•
Les fluctuations des conditions économiques et de marché ayant un impact sur le prix et
la demande de l’énergie conventionnelle et renouvelable non photovoltaïque, et
notamment les hausses ou baisses de prix concernant les sources d’énergie primaire telles
que le gaz naturel, le charbon, le pétrole et autres combustibles fossiles, ainsi que les
développements sur la structure de coûts, sur l’efficacité et dans les investissements en
équipement nécessaires à d’autres technologies de production d’électricité, y compris
d’autres sources d’énergie renouvelable ; et
•
Les variations dans la disponibilité, le contenu et l’ampleur des programmes de soutien,
incluant les objectifs des pouvoirs publics, subventions, mesures incitatives, et normes
relatives à l’énergie renouvelable favorables à l’essor du secteur de l’énergie solaire et
incluant les possibles changements défavorables concernant les programmes applicables à
d’autres formes de production, conventionnelle ou non, d’électricité.
L’un quelconque des facteurs susmentionnés pourrait connaître une évolution non anticipée à l’heure
actuelle par le Groupe. De nouvelles conditions de marché pourraient se développer et être
susceptibles d’impacter la planification stratégique du Groupe de façon imprévue. Si le marché du
photovoltaïque se développe moins rapidement ou différemment que prévu, l’intérêt des investisseurs
à investir dans le domaine de l’énergie solaire en tant que classe d’actif pourrait s’éroder, et le Groupe
pourrait éprouver des difficultés à atteindre ses objectifs de développement ou ses objectifs
commerciaux.
40
L’incapacité à répondre aux évolutions rapides du marché dans le secteur de l’énergie
photovoltaïque, notamment l’identification de nouvelles technologies et leur incorporation dans les
services proposés par le Groupe, pourrait avoir une incidence défavorable sur l’activité du Groupe,
sa situation financière ou ses résultats.
Le secteur de l’énergie photovoltaïque se caractérise par des avancées rapides et une
accélération de la diversité et de la complexité des technologies, produits et services. Le
développement constant d’installations photovoltaïques plus avancées requiert, notamment, de
nouveaux produits moins onéreux et plus performants proposant, entre autres, une meilleure
efficacité, une meilleure intégration de l’installation au réseau et une production électrique supérieure.
Par ailleurs, des entreprises pourraient développer de nouvelles technologies énergétiques plus
concurrentielles ou à même de générer des revenus plus élevés que les solutions aujourd’hui offertes
par l’énergie photovoltaïque. Si le Groupe est dans l’incapacité d’identifier ou d’avoir accès à ces
avancées technologiques ou d’adapter ses opérations existantes à ces progrès technologiques, il peut
perdre en compétitivité et cela aurait une incidence défavorable significative sur son activité, sa
situation financière ou ses résultats. Les investisseurs étant souvent réticents à financer des projets
construits grâce aux nouvelles technologies, faute de données historiques, le Groupe pourrait avoir des
difficultés à obtenir des financements pour des projets faisant usage des nouvelles technologies,
jusqu’à l’adoption généralisée de ces technologies. Le Groupe pourrait se retrouver dans une situation
concurrentielle désavantageuse par rapport à des concurrents qui disposeraient de suffisamment de
ressources pour financer eux-mêmes des projets nécessitant ces technologies, notamment si ces
nouvelles technologies présentent des avantages significatifs en termes de coûts, ce qui pourrait avoir
une incidence défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation
financière.
Le Groupe est exposé aux risques liés aux fluctuations des prix des panneaux
photovoltaïques, des autres composants du système et des coûts de conception, de construction et de
main d’œuvre.
Le Groupe s’approvisionne auprès de fournisseurs tiers pour la construction de ses parcs
solaires, notamment en panneaux photovoltaïques et autres composants du système (« Balance of
System » ou « BOS »). Généralement, le Groupe conclut des contrats avec des fournisseurs et des
entrepreneurs soit pour un projet donné soit pour plusieurs projets lors de la conclusion des contrats
de développement et de construction afférents ou peu de temps après. En règle générale, le Groupe ne
conclut pas de contrats à long terme avec ses fournisseurs. Les contrats de développement et de
construction du Groupe ne lui permettent généralement pas de demander le remboursement des frais
supplémentaires engagés suite à l’augmentation imprévue du coût des fournitures, exposant ainsi le
Groupe à la hausse des prix de ses panneaux photovoltaïques et autres composants du système qui
peut survenir entre le moment où les prix de construction sont fixés et celui où les prix des panneaux
photovoltaïques ou des autres composants du système sont fixés. Les prix des panneaux
photovoltaïques ou des autres composants du système pourraient augmenter ou fluctuer en raison de
nombreux facteurs qui échappent au contrôle du Groupe et notamment en raison de l’adoption de
mesures anti-dumping visant les fabricants de panneaux chinois (tel que décrit ci-après au sein du
Chapitre 9 « Examen de la situation financière et du résultat », Section 9.1.9.2 « Facteurs ayant une
incidence significative sur la structure de coûts du Groupe », sous-section « Coût des panneaux
photovoltaïques »). Une hausse des prix des panneaux photovoltaïques ou des autres composants du
système, ou les fluctuations dans les coûts de conception, de construction, de main d’œuvre et
d’installation pourraient augmenter les coûts d’approvisionnement en équipements et les coûts liés au
recours à des sous-traitants, ce qui pourrait porter atteinte à la valeur des projets ou en rendre certains
non viables, chacune de ces circonstances pouvant avoir une incidence défavorable significative sur
l’activité du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
41
Une capacité de transport d’électricité insuffisante, de possibles coûts de rénovation du
réseau de transport, et d’autres contraintes liées aux installations pourraient avoir une incidence
significative sur la capacité du Groupe à construire des parcs solaires et à vendre l’électricité
produite par ces parcs solaires.
Afin de fournir l’électricité produite par les parcs solaires du Groupe à ses clients, les projets
du Groupe doivent avoir accès au réseau de transport d’électricité. La capacité insuffisante de ce
réseau pourrait porter une atteinte significative aux projets du Groupe et entraîner la réduction de la
taille des projets, des retards dans la mise en œuvre des projets, l’annulation de projets, une
augmentation des coûts en raison de la mise à niveau du réseau, et la confiscation potentielle des
provisions que le Groupe a versé dans le cadre d’un projet donné. Une capacité insuffisante du réseau
pourrait également limiter les niveaux de la demande en électricité pouvant être effectivement fournie
par les opérateurs des réseaux électriques, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les prix du
marché ou freiner la croissance du marché. Respecter les changements de codes de réseau pourrait
nécessiter des dépenses substantielles qui affectent la viabilité d’un projet ou son rendement. Ces
problématiques relatives au transport, à l’instar des questions concernant la disponibilité des grandes
infrastructures telles que les transformateurs et les commutateurs, pourraient avoir une incidence
significative sur la capacité du Groupe à construire des parcs solaires et à réaliser des ventes
d’électricité photovoltaïque, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable significative sur l’activité
du Groupe, ses résultats ou sa situation financière.
Le Groupe fait face à une concurrence importante sur chacun des marchés de l’énergie
photovoltaïque sur lesquels il opère.
Le marché de l’énergie photovoltaïque est très concurrentiel et en constante évolution, et le
Groupe fait face à une concurrence importante sur chacun des marchés sur lesquels il opère. Le
Groupe est confronté à la concurrence d’autres développeurs de parcs solaires dans un certain nombre
de domaines, parmi lesquels la recherche de sites intéressants, de capital-investisseurs, de financement
externe, la conclusion de contrats de vente d’électricité, et le recrutement et la conservation du
personnel qualifié. De nombreux développeurs locaux et internationaux de parcs solaires sont intégrés
verticalement avec des fabricants, et certains des concurrents actuels, potentiels ou futurs du Groupe
pourraient bénéficier de ressources en capitaux plus importantes, d’un coût du capital inférieur à celui
du Groupe, ou d’avantages par rapport au Groupe en termes de ressources opérationnelles, techniques,
managériales ou autres, sur un marché en particulier ou en général. Par ailleurs, les règles locales et
les autres mesures portant sur les investissements commerciaux qui, protègent les entreprises
d’énergie solaire nationales, pourraient offrir à certains des concurrents du Groupe un avantage
concurrentiel sur les marchés du Groupe, autres que la France. En de nombreux points de la chaîne de
création de valeur, les barrières à l’entrée sont limitées, sur le marché de la production d’énergie
solaire, selon les marchés, ce qui pourrait encourager d’autres concurrents à entrer sur le marché, ou
des concurrents nouveaux ou historiques à conclure des partenariats renforçant leur position sur le
marché. Bien souvent, la concurrence se montre agressive afin de remporter de nouveaux projets et
contrats de vente d’électricité, usant d’hypothèses à bas coûts pour déterminer les prix des panneaux
photovoltaïques, des autres composants du système (BOS), de l’installation, de la maintenance, les
coûts du capital et les autres coûts, tous ces éléments étant susceptibles de réduire le prix moyen des
parcs solaires ou des contrats de vente d’électricité ou de rendre plus difficile pour le Groupe de
remporter des appels d’offres à des prix garantissant les rendements souhaités ou nécessaires.
L’incapacité à rivaliser efficacement avec les autres développeurs de parcs solaires ou producteurs
d’électricité pourrait avoir une incidence défavorable significative sur l’activité du Groupe, ses
résultats ou sa situation financière.
42
4.3
RISQUES DE MARCHÉ
4.3.1
Risque de change
Les contrats de développement et de construction et de services aux actifs du Groupe sont
généralement libellés dans la devise du pays de localisation du parc solaire. Historiquement, la plupart
des parcs solaires du Groupe a été construite en France, et la majeure partie du chiffre d’affaires a été
libellée en euros. À mesure que le Groupe a commencé à construire des parcs solaires dans d’autres
États, une proportion croissante de son chiffre d’affaires a été générée dans d’autres devises,
notamment en roupies indiennes pour ses projets en Inde et en rands sud-africains pour ses projets en
Afrique du Sud. Le chiffre d’affaires généré par le contrat de travail à façon conclu entre le Groupe et
ReneSola en Afrique du Sud a été libellé en rand sud-africain. La proportion de chiffre d’affaires du
Groupe libellée dans une devise autre que l’euro devrait augmenter au cours du temps, considérant la
proportion des projets en backlog, pipeline et prospects qualifiés du Groupe situés en dehors de la
zone euro. Pour l’exercice clos le 31 mars 2014, 76,4% du chiffre d’affaires consolidé du Groupe a
été libellé en euros et 23,6% a été libellé dans des devises autres que l’euro, principalement en rand
sud-africain et en roupie indienne.
Bien qu’une part substantielle des coûts de construction du Groupe soit libellée dans la même
devise que son chiffre d’affaires, y compris les coûts de maîtrise d’œuvre et le coût des matériaux de
construction, l’approvisionnement de certains composants est effectué de manière centralisée et peut
ainsi être facturé au Groupe dans d’autres devises. Par exemple, les achats de panneaux
photovoltaïques se font principalement en dollars alors que les principaux achats d’équipements
électriques (autres composants du système) du Groupe ont historiquement été effectués en euros. Les
prix pratiqués en vertu des contrats de développement et de construction et de services aux actifs du
Groupe sont généralement fixés dès la signature des contrats. Dans l’hypothèse où le cours de la
devise locale dans laquelle le chiffre d’affaires du Groupe est libellé se déprécie par rapport au cours
de la devise dans laquelle les achats des panneaux photovoltaïques ou des principaux achats
d’équipements électriques (autres composants du système) sont effectués, alors le coût de ces
composants exprimé en devise locale augmentera, et dans la mesure où le Groupe serait dans
l’incapacité d’imputer la hausse des coûts sur les prix qu’il propose à ses clients, sa marge en serait
négativement affectée. Le Groupe gère son risque de change en concluant des contrats de couverture.
Au 31 mai 2014, les contrats de couverture du Groupe étaient principalement constitués de contrats à
terme à maturité variable pour un montant notionnel cumulé de 60 millions d’euros pour ce qui
concerne la parité avec le dollar. Ces contrats de couverture sont comptabilisés conformément à la
norme IAS 39, et de ce fait les plus ou moins-values latentes correspondant à ces contrats sont
comptabilisées directement dans les capitaux propres du Groupe. Se reporter à la Section 9.1.12
« Variation des taux de change » du présent document de base.
Le Groupe est exposé à un risque de change opérationnel qui correspond aux variations de
change qui affectent les transactions enregistrées en résultat opérationnel (flux de chiffre d’affaires, de
cout de ventes, etc.). Le tableau suivant résume l’exposition au risque de change sur les actifs et
passifs opérationnels au 31 mars 2014.
En millions
d’euros
Dollar U.S.
Rand sudafricain
Roupie
indienne
Peso chilien
Total
Actifs
Passifs
8,3
4,0
21,5
4,7
Position nette
avant
couverture
(13,2)
(0,8)
0,3
2,6
(2,3)
(2,3)
4,4
17,0
2,9
31,6
1,6
(14,7)
1,6
(5,0)
43
Instruments
financiers de
couverture
9,7
Position nette
après
couverture
(3,5)
(0,8)
Le Groupe est également exposé à un risque de change financier qui est lié aux passifs
financiers (ou actifs financiers) en devises dont les variations de change affectent le résultat financier.
Le tableau suivant résume l’exposition au risque de change sur les actifs et passifs financiers au 31
mars 2014.
En millions
d’euros
Dollar U.S.
Rand sudafricain
Roupie
indienne
Peso chilien
Total
-7,5
Position nette
avant
couverture
-(7,5)
Instruments
financiers de
couverture
---
Position nette
après
couverture
-(7,5)
--
1,3
(1,3)
--
(1,3)
--
-8,9
-(8,9)
--
-(8,9)
Actifs
Passifs
---
En outre, la préparation des états financiers consolidés du Groupe nécessite la conversion en
euros des états financiers de ses filiales qui sont établis en devises locales. Le Groupe octroie
généralement à ses filiales des avances en compte courant d’associés en euros. Pour autant que l’euro
s’apprécie par rapport à la devise locale dans lesquelles les filiales préparent leurs états financiers,
alors la filiale étrangère enregistre une perte de change du fait de l’augmentation de la valeur du prêt
en devise locale. Dans la mesure où les avances en compte courant d’associé font partie de
l’investissement net du Groupe dans la filiale, la différence de change est dès le départ intégrée dans
son revenu global puis retraitée en perte ou profit (au lieu de capitaux propres) au moment du retrait
de l’investissement net de la filiale étrangère. Les écarts de change sur les avances en compte courant
d’associé qui ne sont pas traités comme investissement net du Groupe sont traités comme perte de
change dans le compte de résultat. Au cours de l’exercice 2014, le Groupe a enregistré 1,8 million
d’euros de pertes de change principalement dues aux prêts accordés à ses filiales en Afrique du Sud.
Le tableau suivant résume l’exposition au risque de change sur les investissements du Groupe au 31
mars 2014.
En millions
d’euros
Dollar U.S.
Rand sudafricain
Roupie
indienne
Peso chilien
Total
4.3.2
-10,8
Position nette
avant
couverture
-(10,8)
Instruments
financiers de
couverture
---
Position nette
après
couverture
-(10,8)
--
2,6
(2,6)
--
(2,6)
--
5,5
18,9
(5,5)
(18,9)
--
(5,5)
(18,9)
Actifs
Passifs
---
Risque de taux d’intérêt
La plupart des emprunts du Groupe porte intérêt à taux fixe. Sur une dette financière d’un
total de 20,1 millions d’euros au 31 mars 2014, 4,5 millions d’euros portent intérêt à taux variable. La
dette à taux d’intérêt variable correspond à un prêt de 300 millions de roupies indiennes (3,6 millions
d’euros) contracté par la société de projet indienne détenant le projet Pokaran. Considérant la faible
part de dette en cours portant intérêt à taux variable, le Groupe estime que son exposition directe aux
fluctuations de taux d’intérêt n’est pas significative.
Bien que l’exposition directe du Groupe aux risques de fluctuations des taux d’intérêt ne soit
pas significative, ces fluctuations peuvent avoir un impact significatif sur la valeur et la viabilité des
projets. Pour autant que ces fluctuations de taux intérêts réduisent la valeur ou rendent non-viables
44
certains projets, les évolutions des marchés des taux d’intérêt peuvent avoir un impact significatif sur
le résultat des opérations du Groupe.
4.3.3
Risque de contrepartie
Le risque de crédit et/ou de contrepartie correspond au risque de défaut d’un co-contractant
dans l’exécution de ses obligations contractuelles, susceptible de causer une perte financière pour le
Groupe. Les co-contractants les plus importants du Groupe pour ce qui concerne les créances clients
sont les sociétés de projets qui détiennent et rémunèrent le Groupe pour développer et construire des
parcs solaires, et ReneSola pour ce qui concerne le contrat de travail à façon du Groupe. Bien que les
autres actionnaires des sociétés de projets soient composés d’un cercle restreint d’investisseurs
comprenant notamment BlackRock et KGAL, la construction des projets ne démarre en général pas
avant la mise en œuvre du financement du projet. Cela permet de réduire le risque de défaut d’une
société de projet dans l’exécution de ses obligations envers le Groupe. L’intégralité du chiffre
d’affaires du Groupe généré par le contrat de travail à façon provient d’un seul client, ReneSola. Le
chiffre d’affaires du contrat de travail à façon représentait 10,5 millions d’euros pour l’exercice 2014,
soit 6,7% du chiffre d’affaires total du Groupe.
4.3.4
Risque relatif aux actions et autres instruments financiers
A la date du présent document de base, le Groupe ne détient aucun titre admis aux
négociations sur un marché réglementé. En conséquence, le Groupe estime ne pas être exposé à un
risque de marché substantiel concernant les actions et autres instruments financiers qu’il détient en
portefeuille.
4.3.5
Risque de Liquidité
Les besoins en capitaux du Groupe proviennent principalement de son activité
d’investissement au capital des sociétés de projets sous forme de titres de participation et d’avances en
compte courant ou équivalents. Dans une moindre mesure les besoins proviennent de son besoin en
fonds de roulement et du remboursement de son endettement. Historiquement, le Groupe a répondu à
ces besoins principalement par sa trésorerie disponible, le flux net généré par l’activité opérationnelle,
la cession de ses participations au sein de sociétés de projets détenant des parcs solaires, et par un
recours aux emprunts bancaires à court terme.
Le tableau suivant résume les profils de maturité de l’endettement financier du Groupe, les
dettes fournisseurs exigibles et les obligations à court terme au 31 mars 2014. Le tableau résume
également la situation de trésorerie du Groupe, les lignes de crédit autorisées non utilisées et les actifs
à court terme et le profil de maturité des créances clients exigibles du Groupe au 31 mars 2014.
En millions d’euros
Créances clients – net
Autres actifs courants
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Actifs
Dettes financières
Dettes fournisseurs
Autres passifs courants(1)
Passif
Lignes de crédit autorisées non utilisées
Hors bilan
_________
(1)
Au 31 mars
2014
Inférieure
à 1 an
1-5 ans
Supérieure
à 5 ans
28,5
11,4
39,0
78,8
20,1
40,7
15,2
76,1
2,0
2,0
28,5
11,4
39,0
78,8
14,4
40,7
15,2
70,3
---
----2,6
--2,6
---
----3,2
--3,2
---
Les autres passifs courants ne comprennent pas les revenus prépayés
45
La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et considère être en
mesure de faire face à ses échéances à venir. Le Groupe couvre la plupart de ses besoins en liquidités
à court terme en utilisant sa trésorerie et équivalents de trésorerie disponibles, les flux de trésorerie
générés par ses activités opérationnelles, et, dans une moindre mesure, des emprunts à court terme. Au
31 mars 2014, le Groupe disposait également de lignes de crédit autorisées non utilisées pour un
montant de 2 millions d’euros. Dans la gestion de son besoin en fonds de roulement, le Groupe
bénéficie également d’échéanciers de paiements prévus au sein des contrats de développement et de
construction en vertu desquels ses projets sont construits, ce qui lui permet de planifier ses
commandes d’approvisionnement en matériaux importants pour ses parcs solaires tout en bénéficiant
de la prévisibilité conférée par ces échéanciers.
4.4
ASSURANCES ET GESTION DES RISQUES
4.4.1
Vue d’ensemble
En tant que producteur d’énergie verte, le Groupe porte une attention particulière à l’impact
sociétal de ses activités et de ses opérations et entend se comporter comme un acteur pleinement
responsable. Le Groupe est engagé dans la production d’une énergie propre et compétitive ayant un
impact social positif. A cette fin, le Groupe a entamé un processus de développement d’un
programme dit « ERM » (Enterprise Risk Management), destiné à se conformer aux meilleurs
pratiques et standards internationaux, qui s’appliquera à toutes ses opérations futures ou en cours, et
contribuera à assurer un niveau optimal de contrôle des risques à chaque étape de ses activités et au
sein de chacune de ses entités.
La gestion des risques est partie intégrante des activités opérationnelles du Groupe en tant que
constructeur et exploitant d’installations photovoltaïques afin de pouvoir s’assurer l’octroi de
financements aux meilleures conditions possibles pour ses projets en diminuant le coût du capital pour
les prêteurs et les investisseurs. En outre, l’implication, aux côtés du Groupe, des investisseurs et des
autres parties prenantes dans l’évaluation de ses pratiques de gestion des risques lui permet d’adapter
son dispositif de contrôle des risques, soit en interne soit via le transfert de ces risques par le recours à
l’assurance.
En matière de gestion des risques, l’organisation interne du Groupe correspond à la dualité de
structure de ses entités, chaque niveau ayant un degré propre d’exposition aux risques, entre les entités
« Core » (gestion générale, conception, activités de back-office) comprenant les filiales françaises ou
étrangères et les entités « Portfolio » (comprenant les entités détenant les installations photovoltaïques
construites et exploitées par le Groupe). Le dispositif existant de gestion des risques du Groupe,
comprenant son programme d’assurances, reflète cette structure et tire parti de la complémentarité de
ces deux niveaux d’entités. L’internalisation et la centralisation des activités de gestion des risques au
niveau du Groupe lui permet de contrôler son exposition aux risques en garantissant aux diverses
parties prenantes que l’environnement de risque résiduel reste cantonné et est bien maitrisé.
4.4.2
Assurances
Le programme d’assurances du Groupe est destiné à le protéger des conséquences
opérationnelles et financières négatives pouvant découler de ses activités. Après une phase
d’identification et d’évaluation minutieuse des risques et des expositions correspondantes, le Groupe
souscrit certaines polices pour les entités « Core » telles que décrites ci-dessous, délimite et détermine
des niveaux de primes qui lui permettent d’optimiser le coût total des risques, à la fois en prenant en
compte ses moyens existants de diminution des risques et en optant pour les contrats les plus
avantageux. Dans chacun des cas, la politique du Groupe est de souscrire des polices d’assurance
uniquement auprès d’assureurs reconnus sur le marché et présentant une notation élevée.
Au regard de son implication dans les opérations quotidiennes des installations
photovoltaïques qu’il construit et exploite, le Groupe souscrit également des polices pour ses entités
46
« Portfolio » telles que décrites ci-dessous. Là encore, il a mis en place des procédures internes de
diminution des risques, en particulier, mais pas seulement, à travers ses conventions d’exploitation et
maintenance (contrats O&M), en choisissant les assurances à souscrire. Ce faisant, le Groupe,
lorsqu’il investit dans une société de projet, offre la garantie aux parties prenantes que le risque est
limité.
Selon le Groupe, la couverture d’assurance existante, y compris les montants couverts et les
conditions d’assurance, lui procure une protection suffisante contre les risques potentiels pour la
poursuite de ses activités. Toutefois, le Groupe ne peut garantir qu’il ne subira aucune perte ou
qu’aucune action en justice ne sera intentée à son encontre, ni que ces actions s’inscriront dans le
champ de couverture des assurances existantes.
Aucun sinistre significatif n’a été déclaré au cours des trois dernières années par le Groupe au
titre des contrats d’assurance décrits ci-dessous. Le Groupe jouit d’une manière générale d’une faible
sinistralité qui lui permet de maintenir un niveau de prime relativement bas et des conditions de
couverture favorables.
4.4.2.1
Programme d’assurance des entités « Core »
Le programme d’assurances pour les entités « Core » du Groupe comprend les programmes
d’assurances responsabilités et dommages-intérêts. Ces assurances prennent en compte, selon leurs
termes et conditions respectifs, la gestion interne des risques au niveau « Core », comprenant les
activités QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) (ce qui a conduit le Groupe à se voir
accorder, entre autres, la certification ISO 9001) et ont été conçues pour donner une garantie
raisonnable quant à la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs stratégiques.
Le sous-programme responsabilités comprend les polices suivantes :
-
Assurance Responsabilité Civile des Mandataires Sociaux, souscrite auprès de HDi
Gerling dont l’objet est principalement de couvrir les mandataires sociaux d’une part des
conséquences pécuniaires des réclamations introduites à leur encontre et imputables à
toute faute professionnelle commise dans l’exercice de leur fonction et d’autre part de
leurs frais de défense civile et pénale ;
-
Assurance Responsabilité Civile Générale, souscrite auprès de XL, dont l’objet est de
garantir le Groupe contre les conséquences financières de toute responsabilité que celui-ci
pourrait encourir en raison de tout dommage corporel, matériel ou immatériel, consécutif
ou non, causé aux tiers et imputable aux activités du Groupe. Cette assurance est une
police « master », complétée par des polices « locales », dans les pays où le Groupe
dispose de filiales. Cette police « master » a vocation à intervenir en complément ou en
lieu et place des polices « locales » pour des couvertures que celles-ci ne procureraient
pas ;
-
Assurance Responsabilité Civile des Bureaux d’Études, souscrite auprès d’AXA couvrant
la responsabilité professionnelle du Groupe pour ses études scientifiques et ses activités
de conception ;
-
Assurance Responsabilité Civile Décennale, qui est une assurance obligatoire dans le
secteur de la construction en France, souscrite auprès d’AXA et couvrant les
responsabilités qui peuvent survenir dans le cadre de dommages découlant de
l’engagement de la responsabilité décennale après la phase de construction.
47
De manière similaire, le programme dommages-intérêts inclut :
-
Assurance Multirisques Bureaux et Habitations, souscrite auprès d’AXA, protégeant le
Groupe contre les dommages aux biens et la cessation d’activités ;
-
Assurance Marchandises Transportée, souscrite auprès de Tokio Marine, couvrant le
transport et le stockage de biens (cargo maritime) ; et
-
Assurance Tous Risques Informatiques, souscrite auprès d’AXA, protégeant le Groupe
contre les dommages subis par les équipements IT et pertes consécutives dues à la
cessation d’activités.
Les polices en matière d’avantages sociaux comprennent :
-
Assurance Santé, souscrite auprès de Legal & General, couvrant les maladies des
salariés ; et
-
Assurance Prévoyance, souscrite auprès de Legal & General, couvrant les retraites des
salariés.
Enfin, le champ d’application territorial de certaines polices est étendu, ou de nouvelles
polices spécifiques sont souscrites lorsque la règlementation locale le requiert, comme c’est le cas aux
États-Unis ou en Inde. Ces polices sont souscrites comme un préalable à la conduite d’opérations et,
en particulier, la phase de construction d’un projet.
4.4.2.2
Programme d’assurance des entités « Portfolio »
En France, le Groupe a contracté des conventions cadres pour les phases de construction et
d’exploitation des parcs solaires auprès d’AXA et Royal and Sun Alliance. Ces polices couvrent les
parcs solaires du Groupe situés en France (comprenant les nouveaux projets qui sont automatiquement
soumis aux dispositions des conventions), et prévoient des polices ad hoc qui sont en conformité avec
ces conventions et approuvées par les auditeurs des parties prenantes pour les parcs solaires situés à
l’étranger (Inde, Afrique du Sud, Chili). Dans chaque cas, la police ad hoc choisie a vocation à être
conforme avec les meilleures pratiques et est souscrite auprès d’assureurs de premier plan pour
s’assurer que l’exposition résiduelle ainsi que les risques de contrepartie sont réduits.
De plus, le Groupe est en mesure d’adapter des programmes spéciaux pour des risques
spécifiques, tels que ceux qui pèsent sur les installations photovoltaïques situées dans les sites classés
SEVESO (sites qui présentent un risque d’accident industriel significatif).
Le Groupe a souscrit trois conventions cadres pour ses installations photovoltaïques situées en
France, et un certain nombre de polices ad hoc pour ses installations situées à l’étranger comprenant,
sans limitation, les couvertures suivantes :
-
Assurances Tous Risques Chantier, correspondant à CAR/ALOP et dont l’objet est
principalement la couverture de tout dommage pouvant survenir dans le cadre du chantier;
-
Assurances De Machines / Pertes d’Exploitation couvrant le Groupe contre les dommages
survenus aux machines et les pertes d’exploitation qui peuvent en découler, correspondant
à OAR/BI ;
-
Assurances Responsabilité Civile Maîtrise d’Ouvrage / Responsabilité Civile
Exploitation, couvrant le Groupe contre ses risques de responsabilité découlant de ses
activités en phase de construction et d’exploitation de ses parcs solaires.
48
4.4.3
Politique de prévention des risques du Groupe
Le Groupe a élaboré et mis en œuvre des procédures strictes de prévention des risques,
conçues pour réduire son exposition aux risques résiduels. La politique du Groupe en matière de
prévention et protection contre les risques est guidée par l’expérience des managers senior dans
l’industrie lourde et, en particulier, dans l’industrie automobile. L’apport méthodologique de la qualité
totale déployée dans l’industrie automobile avec les outils de l’amélioration continue et du
risk management est déterminant pour la compétitivité et le succès à long terme d’une organisation.
Ces outils servent la stratégie de réduction des coûts ainsi que la satisfaction des clients. Son but est
d’identifier, évaluer et réduire la probabilité et l’impact des risques opérationnels. A cette fin, le
Groupe déploie un nombre d’outils et de méthodes à la fois au niveau « Core » et « Portfolio » qui lui
permettent de déterminer le type de risques transférés sur le marché de l’assurance et le niveau de
couverture souscrite.
4.4.3.1
Niveau « Core »
Le Groupe a centralisé un certain nombre de dispositifs appliqués pour chaque entité au
niveau « Core » et dont le but est de fournir l’assurance que l’engagement du Groupe d’exercer ses
activités de manière responsable et de prévenir les risques auxquels il est soumis résultent en un
niveau plus élevé de contrôle des risques. Parmi ces initiatives, le Groupe s’est récemment concentré
sur :
- Un engagement de Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement, pour lequel le Groupe
a mis en œuvre une structure et des procédures internes d’organisation, en conformité
avec la norme ISO 9001, démontrant ainsi son engagement pour satisfaire aux
attentes des parties prenantes et aux principes de Bonnes Pratiques d’Entreprises
(Good Business Practices principles) (voir ci-dessous pour plus d’informations) ;
-
Un engagement de développement et de mise à jour régulière de la cartographie des
risques salariaux inclus au sein d’un document unique, et de développement et
maintien d’une structure organisationnelle qui garantit la gestion des problèmes de
sécurité et santé au travail, allant de la définition de procédures claires au contrôle
constant et à l’amélioration des systèmes de sécurité (Voir Section 8.2
« Environnement, développement durable et responsabilité sociétale » et Chapitre 17
« Salariés » du présent document de base pour plus d’informations).
-
Un engagement de respecter les principes de Bonnes Pratiques d’Entreprises (Good
Business Practices principles) qui ont été formalisés au sein de lignes directrices
officielles établies en 2013 et inspirées des standards internationaux et des meilleures
pratiques en matière de responsabilité sociale des entreprises. Cet engagement, en
plus d’illustrer la valeur que le Groupe attache aux droits de l’homme et à l’éthique,
guide le Groupe dans ses relations avec les parties prenantes, qu’il s’agisse
d’investisseurs, de prêteurs, de fournisseurs ou de contractants (pour plus de détails,
voir Section 8.2 « Environnement, développement durable et responsabilité
sociétale » du présent document de base).
-
Un engagement de mettre en œuvre un dispositif ambitieux de responsabilité sociale
des entreprises, destiné à occuper une place centrale dans les activités du Groupe, non
seulement via la mise en œuvre et le contrôle d’indicateurs clés au sein du Groupe,
mais également par l’application de ces dispositifs dans les relations du Groupe avec
les parties prenantes (pour plus de détails, voir Chapitres 8.2 « Environnement,
développement durable et responsabilité sociétale », ci-dessous).
-
Un engagement de mettre en œuvre un haut degré de contrôle des risques liés aux
activités du Groupe via une sélection rigoureuse de nouveaux projets et la gestion des
partenariats, nouveaux ou existants à travers des projections financières, la gestion et
49
le contrôle constant des parties prenantes locales, ainsi qu’une attention sur les
spécificités des projets avec un objectif de minimisation des risques opérationnels et
de maximisation de la probabilité de réussite d’un projet ; et
-
Un engagement d’intégrer les éléments qui précèdent au sein des divers contrats
opérationnels conclus par le Groupe (contrats d’Engineering, Procurement and
Construction ou EPC, contrats d’Operations & Maintenance ou O&M, contrats
d’achat d’électricité etc).
4.4.3.2
Niveau « Portfolio »
Ces dispositifs centralisés du Groupe s’appliquent également au niveau « Portfolio », c’est-àdire pour chaque installation photovoltaïque construite et exploitée par le Groupe. D’un point de vue
opérationnel, ils se traduisent dans des actions supplémentaires prises pour s’assurer de l’efficacité
des politiques de prévention des risques du Groupe, telles que :
-
Le contrôle continu de la performance pour chaque installation photovoltaïque,
comprenant des audits réguliers (exploitation, Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement)
pour s’assurer que des services de qualité et une certaine valeur ajoutée sont fournis aux
clients du Groupe et aux consommateurs finals d’énergie (Pour plus d’informations, voir
Chapitre 6 « Aperçu des activités du Groupe », sous-section « Segment Services aux
Actifs » du présent document de base) ;
-
Des procédures transparentes et des lignes directrices claires concernant la responsabilité
environnementale du Groupe et leur mise en œuvre au sein de chaque installation
photovoltaïque, comprenant la définition de la stratégie de traitement des installations
photovoltaïques en fin de vie, via leur déclassement. Afin de garantir l’application de
cette stratégie au plus grand nombre d’installations, le Groupe a opté pour l’utilisation
exclusive de composants et matériaux détachables dans la mesure du possible (Pour plus
d’informations, voir Chapitre 6 « Aperçu des activités du Groupe » du présent document
de base) ; et
-
L’implication et la consultation constante des parties prenantes locales à chaque étape des
activités du Groupe (conception, offre, construction, exploitation, démantèlement etc)
pour développer des partenariats long-terme et augmenter la valeur sociale du Groupe et
de ses activités (Voir Section 8.2 « Environnement, développement durable et
responsabilité sociétale » du présent document de base).
50
5.
INFORMATION CONCERNANT LE GROUPE
5.1
HISTOIRE ET ÉVOLUTION DU GROUPE
5.1.1
Dénomination sociale et nom commercial de la Société
La dénomination sociale et le nom commercial de la Société est « Solairedirect ».
5.1.2
Lieu et numéro d’immatriculation de la Société
La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro
d’identification 492 490 057.
5.1.3
Date de constitution et durée de la Société
La Société a été constituée le 25 octobre 2006 sous la forme d’une société par actions
simplifiée pour une durée expirant le 24 octobre 2105 (sauf cas de dissolution anticipée ou de
prorogation).
Elle a été transformée en société anonyme le 26 mars 2007.
5.1.4
Siège social, forme juridique et législation applicable
Le siège social de Solairedirect est situé au 18, rue du Quatre-Septembre, 75002 Paris,
France.
Solairedirect est une société anonyme à conseil d’administration de droit français régie
notamment par les dispositions du Livre II du Code de commerce.
5.1.5
Histoire et évolution du Groupe
Solairedirect a été créée en octobre 2006 par une équipe pluridisciplinaire de sept associésfondateurs souhaitant rendre l’électricité solaire accessible à tous. Solairedirect s’est donnée, dès
l’origine, l’ambition d’être un acteur majeur du solaire compétitif.
Comme détaillé ci-après, le développement du Groupe peut se résumer en trois phases :
(i)
(ii)
(iii)
2006-2009 – démarrage (start-up) ;
2009-2011 – activité soutenue en France et démarrage à l’international ;
depuis 2012 – transition vers un modèle de solaire compétitif.
En avril 2007, Solairedirect a réalisé sa première levée de fonds auprès de trois fonds
d’investissements spécialisés, représentés par leurs sociétés de gestion respectives, Demeter Partners,
TechFund Europe Management SAS et Schneider Electric Ventures (devenu Aster Capital), qui ont
participé, aux côtés des fondateurs, à une augmentation de capital de la Société à hauteur de 6,1
millions d’euros. Ces investisseurs du premier tour ont permis à la Société de lancer le développement
de ses parcs solaires et de ses premières offres sur toitures auprès des particuliers. En octobre 2008, la
MACIF ainsi que Vernier Participation (UMR et AGPM) et Avenir Sol (groupe OFI), mutuelles
d’assurances et de retraites, sont entrées au capital de Solairedirect pour accompagner la croissance
des activités du Groupe, et ont participé, aux côtés des investisseurs du premier tour, à une seconde
augmentation de capital d’un montant de 20,0 millions d’euros.
Au cours de ses premières années, le Groupe opérait sur deux secteurs d’activités : (i) le
développement, la construction, l’exploitation et la maintenance de parcs solaires et (ii) la conception,
51
la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’installations photovoltaïques sur toitures pour les
marchés résidentiels et professionnels.
Dans le cadre du développement de ses premiers parcs solaires, le Groupe a conclu plusieurs
accords de partenariat avec des acteurs de premier plan. Dès décembre 2007 Solairedirect s’est
associée avec la Caisse des Dépôts et Consignations pour fonder Solaire Durance, une co-entreprise
qui a levé un montant de 140 millions d’euros pour le développement d’un portefeuille de parcs
solaires dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). À travers Solaire Durance, le Groupe a
construit et mis en service son premier parc solaire à Vinon-sur-Verdon (4,4 MW) en mars 2009, suivi
par deux parcs aux Mées (24 MW au total et mis en service en juillet 2010 et février 2011) ainsi qu’un
quatrième parc à Varages (9,0 MW au total ont été mis en service à Varages en août 2011 dont 6,0
MW via Solaire Durance). Fort de son succès avec ces premiers projets, le Groupe a élargi l’univers
d’investisseurs dans ses projets, construisant notamment un portefeuille de trois parcs solaires dans la
région PACA et la région Rhône-Alpes avec l’investissement de 123Venture (22,0 MW mis en
service en 2011), un portefeuille de trois parcs solaires en Corse avec l’investissement de Vatel, Via
Invest et la Caisse des Dépôts et Consignations (13,5 MW mis en service en 2011) et un portefeuille
de trois parcs solaires en Auvergne avec l’investissement d’Ampère (34 MW mis en service en 2011
et 2012). Ces projets ont été suivis plus récemment par des projets avec la participation d’autres
investisseurs institutionnels solaires de premier plan (et de nature différente des investisseurs dans les
premiers projets du Groupe), dont notamment BlackRock, avec lequel le Groupe a construit et mis en
service au 31 janvier 2015, 9 parcs solaires pour une capacité total de 68,2 MW, et KGAL (cinq parcs
solaires pour 48,8 MW). Pour une présentation complète des parcs solaires du Groupe, construits ou
en construction, le lecteur est invité à se reporter à la Section 6.4.3 « Parcs solaires en opération, en
construction et en développement » du présent document de base. A la date du présent document de
base, le Groupe a levé approximativement 984 millions d’euros par voie de financements de projets
(dont environ 712 millions d’euros en endettement et 272 millions d’euros en capital).
Très tôt, le développement du Groupe l’a conduit à internationaliser ses activités, notamment
par la constitution de plusieurs filiales à partir de 2009 dans des zones géographiques qui, au regard
de leurs caractéristiques d’irradiation, macroéconomiques, règlementaires et d’infrastructures de
réseau ont semblé propices au développement d’une production d’énergie solaire compétitive. Le
Groupe s’est implanté à l’étranger à travers la constitution de filiales, notamment en Afrique du Sud
en novembre 2009, en Inde en juillet 2010, au Chili en janvier 2011 et a procédé, dans chacun de ces
pays, au développement de parcs solaires, construits ou en construction, à la date du présent document
de base. Depuis 2011, le Groupe a constitué des filiales ou ouvert des bureaux aux Etats-Unis, en
Chine, au Mexique et en Thaïlande. À chaque implantation dans un nouveau pays, le Groupe noue des
liens avec les acteurs locaux, autorités, collectivités, associations, société civile, fournisseurs et soustraitants potentiels locaux et fait appel à des experts ayant une connaissance approfondie du marché
local. Cela permet au Groupe de garder une souplesse opérationnelle tout en tirant avantage des
connaissances et des réseaux de ses interlocuteurs locaux afin, entre autres, de répondre aux appels
d’offres passés sur le marché de l’électricité.
Le Groupe a également inauguré en mars 2009 une usine située au Cap, en Afrique du Sud,
qui est spécialisée dans l’assemblage de panneaux solaires, afin notamment d’améliorer sa
compétitivité dans les appels d’offres en Afrique du Sud pour lesquels la production locale est un
facteur important.
Tout en poursuivant sa stratégie internationale sur des zones géographiques ciblées, le Groupe
a connu une forte expansion de son activité en France entre 2009 et 2011, notamment en tirant profit
des politiques publiques existantes favorables à l’essor d’une filière photovoltaïque compétitive sur le
territoire national, qui se sont traduites par la construction de près de 110,5 MW par le Groupe au
cours de cette période, dont 61,7 MW en 2011.
La période allant du début de l’année 2011 au début de l’année 2013 a été marquée par un
changement important de la politique gouvernementale en France destiné à réduire l’impact de
52
l’obligation d’achat sur les dépenses publiques. Ce changement s’est traduit d’abord par un moratoire
temporaire de trois mois entrainant la suspension de l’obligation d’achat entre décembre 2010 et mars
2011, suivi de baisses significatives en mars 2011 et janvier 2013 des tarifs d’achat obligatoires, fixés
par arrêté ministériel, de l’électricité solaire bénéficiant de l’obligation d’achat (voir Section 6.5.3.2
« Cadre réglementaire français sur les énergies renouvelables »). Pour autant, si ces mesures ont eu un
impact sur le marché de la construction de puissance photovoltaïque en France (dans le secteur des
grandes installations (de plus de 250 kW), la capacité totale raccordée en France en 2013 a été de 294
MW contre 632 MW en 2012 et 752 MW en 2011 (source : commissariat général au développement
durable - service de l’observation et des statistiques)), elles ont également permis au Groupe de
restreindre sa dépendance aux mécanismes publics de promotion des énergies renouvelables,
d’améliorer sa compétitivité et de consolider sa position sur ce marché.
Le Groupe a su s’adapter aux nouvelles conditions de marché et œuvrer à améliorer la
compétitivité de ses opérations en matière de parcs solaires notamment (i) en amoindrissant le coût de
son approvisionnement en panneaux photovoltaïques et en autres composants du système (composants
dits « BOS » pour « Balance of system ») ainsi que ses dépenses d’exploitation (Opex) (ii) en
optimisant la valorisation du MW construit et (iii) en réduisant le coût de capital des projets.
Au niveau de l’optimisation du financement et de la structuration de ses projets, le Groupe a
notamment mis en place en 2011 un partenariat public-privé innovant dénommé Électricité Solaire
des Territoires (ESTER) avec la Région Poitou-Charentes pour promouvoir le développement
industriel de cette Région en construisant de la capacité solaire (voir Section 6.4.2 « Segments
opérationnels du Groupe », sous-section « Partenariats public-privé » du présent document de base).
En décembre 2012, le Groupe a signé son premier accord d’achat d’électricité négocié de gré à gré
dans le cadre du projet ESTER avec les sociétés Sorégies et Séolis, permettant aux parcs solaires
construits par ESTER de sécuriser l’achat de leur électricité sur une période de 30 ans en associant à
l’obligation réglementaire d’achat pour les 20 premières années, un contrat de gré à gré couvrant les
10 ans postérieurs à l’expiration de de la période couverte par l’obligation d’achat.
Par ailleurs, les coûts d’acquisition clients élevés dans le secteur des toitures de moins de 1
MW ont conduit le Groupe à recentrer son activité sur les parcs solaires et à mettre fin à son activité
toitures de moins de 1 MW au cours des exercices 2011 et 2012. Le Groupe a continué son activité de
toitures de grande taille de plus de 1 MW en l’assimilant à son activité de parcs solaires.
Les efforts du Groupe lui ont permis de montrer une résistance aux évolutions règlementaires
du marché français pendant la période allant du début 2011 au début 2013 et de consolider sa position
sur le marché français. Le Groupe a construit 84,4 MW de capacité en France pendant l’exercice clos
le 31 mars 2014 et bénéficie d’un portefeuille important de projets en « backlog » et aux stades
antérieurs de développement. Les efforts du Groupe visant à fonder une offre d’électricité solaire
durable et compétitive ont notamment débouché en France sur le financement, en novembre 2014,
d’un projet sur la commune d’Arsac (Gironde) d’une puissance totale de 83,6 MW qui devrait être
opérationnel début 2015 ainsi que deux autres projets sur les communes d’Ollières (Var) et de
Fontienne (Alpes de Haute Provence) d’une puissance respective de 23,4 MW et 10,4 MW qui
devront aussi être opérationnels début 2015.
Pendant toute cette période d’évolution règlementaire sur le marché français, le Groupe a
continué à poursuivre son expansion à l’international. Le Groupe a généré ses premiers revenus en
Inde pendant l’exercice 2013, pour 13,5 millions d’euros, avec la construction de deux parcs solaires
au Rajasthan pour une capacité totale de 15,6 MW, à l’issue d’une procédure d’appel d’offres lancée
par le gouvernement indien dans le cadre du projet JNNSM (Jawaharlal Nehru National Solar
Mission). Au cours de l’exercice 2014, le Groupe a procédé à la construction de deux parcs solaires
en Afrique du Sud, à l’issue d’une procédure d’appel d’offres qu’il a remporté, dans le cadre des
projets Aurora et Vredendal, pour une puissance totale de 21,0 MW. Au Chili, le Groupe a achevé la
construction de son premier parc solaire de 1,3 MW en 2013 ce qui lui a permis de conclure son
53
premier accord d’achat d’électricité (PPA privé), portant sur l’électricité produite par ce parc solaire,
signé en janvier 2012 avec une compagnie minière locale.
Au-delà des projets en service ou en construction, le Groupe a également continué à étoffer
les projets futurs en France et à l’international, y compris dans de nouveaux pays et dans de nouvelles
régions. Le Groupe a su continuer à étendre ses activités à l’international, notamment par l’expansion
des activités de développement aux Etats-Unis, où il a établi une filiale en 2014, ainsi que dans la
région Moyen-Orient et Afrique et la région Asie du Sud-Est. Au total, 47,5% des projets en
« backlog » au 31 janvier 2015 étaient situés à l’international, et 87,2% projets aux stades de
développement « pipeline » et « prospects qualifiés » étaient situés à l’international.
5.2
INVESTISSEMENTS
5.2.1
Investissements réalisés depuis 2011
Les dépenses d’investissements du Groupe se sont élevées à 7,4 millions d’euros pour
l’exercice clos le 31 décembre 2011, 11,6 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2013 et
18,1 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014. Voir la Section 10.5.2 « Flux net
provenant des investissements du Groupe » du présent document de base.
Les dépenses d’investissements du Groupe se composent d’une part des investissements dans
ses actifs corporels et incorporels, et d’autre part d’investissements financiers représentant
principalement l’investissement du Groupe dans les projets de parcs construits et dans lesquels le
Groupe conserve une quote-part du capital. Les immobilisations corporelles du Groupe se constituent
principalement des parcs solaires détenus majoritairement par le Groupe, équipements industriels de
l’usine d’assemblage de panneaux photovoltaïques gérée par le Groupe au Cap en Afrique du Sud, et
des véhicules en location financement. Les immobilisations incorporelles du Groupe sont
principalement composées de logiciels détenus par le Groupe, notamment ses logiciels SAP. Les
investissements financiers prennent essentiellement la forme d’acquisitions de titres dans des sociétés
de projets, les avances en compte courant accordées à ces sociétés de projets étant comptabilisées
comme créances rattachées à des participations du Groupe.
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2011, les investissements du Groupe se sont
répartis de la façon suivante :
-
1,3 million d’euros d’investissements corporels et incorporels correspondant pour
l’essentiel à des équipements industriels de l’usine d’assemblage de panneaux
photovoltaïques du Cap en Afrique du Sud et des mises à jour logiciels au sein du
Groupe ;
-
6,1 millions d’euros d’acquisitions d’actifs financiers correspondant pour l’essentiel à des
investissements dans les projets construits par le Groupe, ce montant ayant été notamment
affecté aux projets Corsica 1, 2 et 3 et Solaire Auvergne I en France.
Au cours de l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013, les investissements du Groupe se
sont répartis de la façon suivante :
-
8,3 millions d’euros d’investissements corporels et incorporels comprenant
principalement, outre les équipements industriels et logiciels, les encours de construction
de divers projets consolidés, notamment le projet Pokaran en Inde et l’acquisition d’un
terrain d’environ 44 hectares sur la commune de Lüe pour les projets Lucet et Béconnais
en France et d’un terrain d’environ 14 hectares en Haute-Corse en France ;
-
3,3 millions d’euros d’acquisitions d’actifs financiers correspondant pour l’essentiel à des
investissements dans les projets construits par le Groupe, ce montant ayant été notamment
54
affecté aux projets Charleval, Cuges, Istres, La Verdière, Chalmoux, St Antonin du Var et
Brignoles en France.
Au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014, les investissements du Groupe se sont répartis de
la façon suivante :
-
5,0 millions d’euros d’investissements corporels et incorporels, qui se composent
principalement des encours des projets en développement et construction consolidés,
notamment les projets Andacollo, Ollières et Arsac ; de l’acquisition d’un terrain
d’environ 199 acres dans l’Etat de Californie aux États-Unis pour les besoins du projet
Adera ; et de nouveaux investissements en matériel et outillage au sein de l’usine
d’assemblage de panneaux photovoltaïques du Cap en Afrique du Sud ;
-
13,0 millions d’euros d’acquisitions d’actifs financiers correspondant pour l’essentiel à
des investissements dans les projets construits par le Groupe, ce montant ayant été
notamment affecté aux projets Iovi 1 and 3, Equinox IV (holding des projets Soleol III et
Château Solar III) en France ainsi qu’aux projets Aurora et Vredendal en Afrique du Sud.
Au cours du semestre clos le 30 septembre 2014, les investissements du Groupe se sont
repartis de la façon suivante :
-
20,9 millions d’euros d’investissements corporels et incorporels correspondant à des
investissements dans les projets en cours de construction et contrôlés par le Groupe
(projets Arsac 6, Arsac 8 et Caillavet) ;
-
1,7 million d’euros d’acquisitions d’actifs financiers correspondant pour l’essentiel à des
investissements dans les projets en cours de construction par le Groupe, ce montant ayant
été notamment affecté aux projets Arsac 2, Arsac 5, Ollières, Fontienne, Tiper 3 en
France.
5.2.2
Principaux investissements en cours de réalisation
Au 31 janvier 2015, les principaux investissements du Groupe en cours de réalisation se
composent d’investissements dans des projets photovoltaïques en cours de construction qui sont
détenus à 100%, notamment les projets Caillavet, Arsac 6 et Arsac 8 en France, SPIPL (Punjab),
NSPL et SSPPL en Inde. Les investissements en cours du Groupe au 31 janvier 2015 consistent aussi
en des participations minoritaires dans les projets photovoltaïques en cours de construction, tels Arsac
4, 5, Fontienne, Ollières et Tiper 1.
5.2.3
Principaux investissements envisagés
En supposant que le Groupe conservera une participation majoritaire dans tous ses projets
actuellement en backlog jusqu’au stade « brownfield », il consolidera les sociétés de projets en
question pendant toute la période de construction et, le cas échéant, pendant une période
d’exploitation jusqu’à la vente du contrôle de celles-ci au stade « brownfield » et enregistra en
conséquence sur son bilan consolidé le coût des investissements de construction réalisés par les
sociétés de projets, ainsi que l’endettement associé (qui sera, à titre de rappel, sans recours au
Groupe). Cette supposition est l’hypothèse de travail actuelle du management du Groupe, en précisant
que des ventes de contrôle des sociétés de projets au stade « greenfield » pourront avoir lieu en
fonction de la politique du Groupe d’optimisation de son portefeuille d’investissements selon les
conditions économiques et financières.
Le Groupe prévoit d’investir un montant cumulé d’environ 150 millions d’euros sur les
exercices clos les 31 mars 2016 et 31 mars 2017. Cet objectif d’investissement prend pour hypothèse
une augmentation de capital au cours de l’exercice clos le 31 mars 2016 de l’ordre de 175 millions
55
d’euros et le développement d’une stratégie patrimoniale de détention d’actifs photovoltaïques à plus
ou moins long terme. Voir le Chapitre 12 « Informations sur les tendances et les objectifs » et le
Chapitre 13 « Prévisions ou estimations du bénéfice » du présent document de base.
56
6.
APERÇU DES ACTIVITÉS DU GROUPE
6.1
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU GROUPE
Solairedirect est une entreprise mondiale du secteur de l’énergie solaire qui, forte d’une
position la classant parmi les leaders du marché français de l’énergie photovoltaïque en termes de
MW mis en service (source : ERDF) et de son expérience acquise en matière de développement et
d’exploitation de parcs solaires en France et à l’étranger, saisit des opportunités de développement sur
le secteur émergent de l’énergie solaire à coût compétitif sur des marchés attractifs à travers le monde.
Solairedirect concentre ses activités sur le développement, la construction, l’exploitation, la
maintenance et l’entretien de parcs solaires de grande envergure (comprenant à la fois des centrales
solaires au sol et des installations photovoltaïques sur toitures dont la puissance dépasse 1 MW),
compétitifs et financièrement viables, qu’elle vend à des investisseurs du secteur de l’énergie, soit
durant la phase de pré-construction, soit après le démarrage des opérations de commercialisation de
l’énergie produite, en fonction de la stratégie du Groupe relative au projet. Au 31 janvier 2015, le
Groupe a développé, construit et commercialisé avec succès 39 parcs solaires d’une puissance
installée cumulée de 294,9 MW en France et 5 parcs solaires d’une puissance installée cumulée de
37,8 MW en Afrique du Sud, en Inde et au Chili. Le Groupe construit actuellement 13 parcs solaires
en France et en Inde qui totaliseront une puissance installée cumulée de 153,6 MW une fois achevés.
Au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014, le Groupe a généré un chiffre d’affaires consolidé de
156,4 millions d’euros, un excédent brut opérationnel de 7,3 millions d’euros et un résultat net part du
Groupe de 0,7 million d’euros. Au cours du semestre clos le 30 septembre 2014, le Groupe a généré
un chiffre d’affaires consolidé de 69,6 millions d’euros et une perte nette part du Groupe de 5,2
millions d’euros.
Capitalisant sur son expérience acquise en France et au travers de son réseau d’investisseurs
et d’institutions financières de premier plan sur le marché de l’énergie solaire, le Groupe se positionne
pour profiter des opportunités émergentes offertes par des marchés combinant une irradiation élevée,
un accès aisé aux financements et une dynamique de marché favorisant la compétitivité de l’énergie
solaire par rapport aux autres sources d’énergie. Outre les parcs solaires visés ci-dessus, qui ont déjà
démarré leurs opérations de commercialisation d’énergie ou qui sont en cours de construction au 31
janvier 2015, le Groupe dispose de projets potentiels d’une puissance cumulée de 4 076,0 MW aux
différents stades de pré-construction, dont 376,8 MW sont au stade backlog, 948,8 MW sont au stade
pipeline et 2 750,5 MW sont au stade de prospect qualifié (qualified lead). Signe de
l’internationalisation croissante de ses activités, le Groupe développe 47,5% de ses projets en backlog,
82,2% de ses projets en pipeline et 88,9% de ses prospects qualifiés sur des marchés photovoltaïques
hors de France.
Le Groupe propose aux investisseurs de l’industrie photovoltaïque une gamme complète de
solutions clés en mains leur permettant d’investir dans des parcs solaires produisant une énergie
renouvelable et propre dans des conditions financières permettant une forte prévisibilité des flux de
trésorerie. Pour chaque projet photovoltaïque, le Groupe choisit, de manière stratégique, soit de céder
le contrôle de la société de projet qu’il a constituée à des capital-investisseurs au stade de préconstruction du projet (stade dit « greenfield »), auquel cas, il développe et construit le parc solaire
pour le compte des investisseurs aux termes d’un contrat clés en mains, soit de procéder à cette
cession après que le parc solaire a démarré ses opérations de commercialisation de l’énergie qu’il
produit et a atteint sa phase de réception provisoire (stade dit « brownfield ») auquel cas, le Groupe
commence par développer et construire le projet, et bénéficie dans ses états financiers consolidés de
revenus récurrents de vente d’électricité à partir de la mise en service du parc, avant de céder aux
investisseurs le contrôle de la société de projet détenant un parc solaire pleinement opérationnel.
Dans les deux cas, le Groupe fournit des services d’exploitation et de maintenance des parcs solaires
en vertu de contrats long-terme proposés, dans le cadre d’une offre globale, en même temps que les
contrats de construction ou de cession.
57
Les opérations du Groupe se divisent en quatre secteurs d’activités, cette structure étant
destinée à capter le plus de valeur possible à chaque étape de la vie d’un projet photovoltaïque.
•
Développement et Construction (chiffre d’affaires sectoriel de 142,3 millions d’euros et
marge brute sectorielle de 28,7 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014 ;
chiffre d’affaires sectoriel de 73,2 millions d’euros et marge brute sectorielle de 5,0
millions d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014 ). Dans l’exercice de ses
activités de Développement et Construction, le Groupe développe et fournit des services de
conception, de fourniture et d’installation pour la construction de parcs solaires. Ayant à
son actif au 31 janvier 2015 la construction de 44 parcs solaires en France, en Afrique, en
Inde et en Amérique latine depuis 2009, ce segment a constitué un véritable réservoir
d’expérience en développant des parcs solaires sur quatre continents.
•
Services aux Actifs (chiffre d’affaires sectoriel de 5,6 millions d’euros et marge brute
sectorielle de 2,5 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014 ; chiffre d’affaires
sectoriel de 3,0 millions d’euros et marge brute sectorielle de 1,7 million d’euros pour le
semestre clos le 30 septembre 2014). Dans le cadre de ses opérations de Services aux
Actifs, le Groupe fournit des services d’exploitation et de maintenance à l’ensemble des
parcs solaires qu’il construit, ainsi que des services administratifs et financiers aux sociétés
de projets qu’il a constituées pour détenir ces parcs solaires. Le Groupe propose ses
services d’exploitation et de maintenance à travers des contrats de long-terme (20-25 ans)
pour chaque parc solaire qu’il construit, offrant ainsi aux investisseurs une gamme
complète de solutions clés en mains pour l’exploitation et la maintenance des parcs solaires
pendant leur cycle de vie et procurant aux investisseurs une visibilité élevée sur les coûts
opérationnels. En contrepartie, le Groupe perçoit, au titre de ces accords, un flux régulier de
revenus tout au long du cycle de vie des parcs solaires ce qui contribue à l’établissement de
relations durables avec les investisseurs et les parties prenantes locales. Au 31 janvier 2015,
le Groupe exploitait et gérait 38 parcs solaires d’une puissance installée cumulée de 273,1
MW. Une fois que tous les parcs en construction au 31 janvier 2015 seront construits et leur
réception provisoire certifiée, le Groupe gérera un total de 486,3 MW.
•
Gestion des Participations (chiffre d’affaires sectoriel de 1,8 million d’euros et marge
brute sectorielle de 1,8 million d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014 ; chiffre
d’affaires sectoriel de 0,9 million d’euros et marge brute sectorielle de 0,9 million d’euros
pour le semestre clos le 30 septembre 2014). Dans le cadre de ses activités de Gestion des
Participations, le Groupe assure la gestion de son portefeuille de participations composé
d’une part, des investissements réalisés dans les projets construits pour être cédés lors de la
phase de post-construction (« brownfield »), d’autre part, des participations minoritaires
résiduelles dans des projets ayant déjà donné lieu à une cession lors de la phase de préconstruction (« greenfield »). L’équipe en charge de la gestion des participations gère le
portefeuille du Groupe afin de maximiser le rendement des capitaux investis dans des
sociétés de projets dédiées aux projets photovoltaïques et valoriser au mieux ces
investissements, notamment en cédant ces participations au meilleur moment et à des
conditions attractives. Le Groupe estime que son portefeuille de titres de participations
dans les entreprises associées, avec 0,8 million d’euros de titres mis en équivalence plus
des créances rattachées à des participations d’une valeur nette de 10,8 millions d’euros (qui
résultent d’une valeur brute de 22,2 millions d’euros diminuée des dépréciations de
créances pour 11,4 millions d’euros) plus 0,1 million d’euros de titres AFS, dans chaque
cas au 31 mars 2014, présente des opportunités de réaliser des plus-values significatives
lors des cessions futures à des investisseurs tiers mais aussi d’importants flux provenant des
intérêts des avances en compte courant et de leur remboursement.
•
Autres (chiffre d’affaires sectoriel de 24,6 millions d’euros et marge brute sectorielle de
4,5 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014 ; chiffre d’affaires sectoriel de
4,3 millions d’euros et marge brute sectorielle de 2,0 millions d’euros pour le semestre clos
58
le 30 septembre 2014). Le Groupe détient et exploite une usine d’assemblage de panneaux
photovoltaïques en Afrique du Sud dont l’ensemble de la production est vendue depuis
2013 au fabricant de panneaux ReneSola aux termes d’un contrat de travail à façon. Le
Groupe achète une fraction du volume ainsi fabriqué pour les besoins des projets qu’il
mène en Afrique du Sud, pour lesquels la capacité à s’approvisionner en panneaux
photovoltaïques assemblés localement est un atout pour la compétitivité de ses offres dans
le cadre des appels d’offres lancés par le gouvernement sud-africain.
6.2
ATOUTS CONCURRENTIELS ET STRATÉGIE
6.2.1
Atouts concurrentiels
Grâce à des fondamentaux de marché attractifs, l’énergie photovoltaïque devient de plus en
plus compétitive sur les marchés ciblés par Solairedirect.
•
Un marché en forte croissance, soutenu par une transition énergétique mondiale vers le
photovoltaïque. Porté par de fortes tendances de fond, le marché de l’énergie photovoltaïque a
connu une phase de croissance et a vocation à se développer dans les années à venir. Entre fin
2008 et fin 2014, la puissance photovoltaïque installée cumulée à l’échelle mondiale a
augmenté, enregistrant un taux de croissance annuel moyen de 41%, ayant ainsi été multipliée
par sept sur cette période (source : IHS). Sur la période 2014-2018, IHS prévoit que les
augmentations nettes annuelles de puissance photovoltaïque mondiale continueront à
augmenter, passant de 45,1 GW par an en 2014 à 69,6 GW par an en 2018, soit une
augmentation de près de 54%. Dans les régions ciblées par le Groupe (France, Amérique
latine, Etats-Unis, Moyen Orient, Afrique et Asie du Sud-est), IHS prévoit une augmentation
de plus de 52,6 GW des projets à échelle industrielle (supérieurs à 1 MW) pour la période
2015-2018, avec la plus forte croissance issue des régions des marchés émergents (Amérique
latine, Inde, Afrique) constituant le plus gros du montant de projets en développement global
du Groupe. Voir la Section 6.3 « Description du marché de l’énergie photovoltaïque » du
présent document de base.
•
Un marché en transition, passant d’une forte présence des subventions publiques à des
solutions de production à coûts de plus en plus compétitifs. Au départ stimulé par les
subventions publiques destinées à soutenir et à promouvoir la croissance du marché, le
marché de l’énergie photovoltaïque est de plus en plus guidé par des facteurs de marché, et sa
croissance est soutenue par des structures de coûts de plus en plus compétitives par rapport
aux autres sources de production d’énergie. D’après une comparaison entre les prix fixés à
l’issue des procédures appels d’offres les plus récentes sur le marché de l’énergie
photovoltaïque et les coûts moyens rapportés par l’Agence Internationale de l’Energie pour
les autres formes de production d’énergie, l’énergie solaire est d’ores-et-déjà compétitive en
termes de coûts sur certains marchés comparée à la fois aux méthodes traditionnelles de
production d’énergie telles que les nouvelles centrales au charbon ou au gaz et aux sources
d’énergies renouvelables telles que la biomasse, la géothermie, les grandes centrales
hydroélectriques et l’éolien. Les tendances favorables en termes de coûts de production
devraient mener à de nouveaux progrès de l’énergie solaire en termes de compétitivité dans
les années à venir. IHS prévoit une baisse continue des prix de développement et de
construction des centrales à grande échelle, un taux de croissance annuel moyen négatif de 10%
du prix par watt étant notamment prévue par IHS entre 2014 et 2018.
59
Une plateforme globale dotée d’une expérience confirmée en matière de développement,
financement et exploitation de projets photovoltaïques implantés sur quatre continents.
•
Une expérience reconnue en matière de développement et de construction d’installations
photovoltaïques localisées sur quatre continents. Avec 57 parcs solaires en construction ou
ayant démarré leurs opérations de commercialisation au 31 janvier 2015, soit un total de
486,3 MW sur quatre continents, le Groupe bénéficie d’un bassin d’expertise très important à
travers une expérience accumulée en matière de développements de parcs solaires et de
partenariats financiers noués avec des investisseurs de premier rang. Le Groupe a
accompagné les sociétés de projets détenant les parcs solaires qu’il développe pour
l’obtention d’approximativement 984 millions d’euros de financement par endettement et en
capital depuis 2009, dont une grande partie provient des investisseurs ayant déjà investi dans
plusieurs projets. Le Groupe a augmenté les MW construits au cours de chaque exercice
depuis 2009, passant de 16 MW construits en 2009 à 106,5 MW construits au cours de
l’exercice 2014, soit un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de plus de 55%.
•
Une croissance régulière du parc d’actifs sous gestion, à travers l’exploitation et la
maintenance de tous les parcs solaires développés par le Groupe. L’historique du Groupe en
termes de développement et de construction de parcs solaire lui a permis de générer une
croissance régulière de ses parcs solaires sous gestion, avec un TCAM de 125% des MW sous
gestion entre 2009 et fin janvier 2015. Le Groupe exploite et assure la maintenance de tous les
parcs solaires qu’il a développés et construits, ce qui reflète la confiance des investisseurs
dans ses capacités d’exploitation et de maintenance, qui sont renforcées par la forte
expérience du Groupe en matière de performances techniques disponibles dont le taux moyen
s’élève à plus de 98%. Assurer l’exploitation et la maintenance des parcs solaires après leur
construction fournit au Groupe une source de revenus et de profits réguliers au cours de la vie
de chaque parc solaire, à travers des contrats d’exploitation et de maintenance à long terme,
généralement de 20 à 25 ans. Au 31 janvier 2015, le Groupe exploite et gère 38 parcs solaires
représentant 273,1 MW. Une fois que tous les parcs en construction au 31 janvier 2015
seront construits et que la réception provisoire sera certifiée, le Groupe exploitera et gérera un
total de 57 parcs représentant 486,3 MW.
•
Une gestion active des participations majoritaires du Groupe visant à maximiser le
rendement des capitaux investis en structurant les cessions des participations dans les
projets photovoltaïques aux moments appropriés et à des conditions attractives. Au 31
janvier 2015, les participations du Groupe dans les sociétés de projets se sont traduites par
l’inscription au bilan d’un portefeuille de 123 MW sur une base de participation nette (les
« MW nets »). Les MW nets du Groupe ont augmenté, passant de 14 MW nets en 2009 à 27
MW nets au 31 mars 2013 et 34 MW nets au 31 mars 2014 puis à 123 MW nets au 31 janvier
2015, soit un TCAM de 129% sur la période de 31 mars 2013 au 31 janvier 2015. Le Groupe
possède le contrôle de certains de ses projets en opération. Ces projets ont une capacité totale
de 18,7 MW au 31 janvier 2015.
•
Le portefeuille de participations dans des parcs solaires du Groupe lui procure une source
stable de revenus sous la forme d’intérêts perçus notamment au titre d’avances en compte
courant d’associés (1,8 million d’euros pour l’exercice clos au 31 mars 2014). Au 31 mars
2014 et 30 septembre 2014, le Groupe avait un stock d’investissements en capital et comptes
courants d’associés, net des remboursements (ensemble, le « capital investi ») de
respectivement 20,0 millions d’euros et 24,6 millions d’euros, calculé sur une base conforme
à celle utilisée pour les tableaux de flux d’investissement présentés dans les notes sectorielles
présentées sous la norme IFRS 8 dans les états financiers consolidés du Groupe. Le
portefeuille représente également une source de plus-value potentielle pour le Groupe.
60
Une approche industrielle de la production d’énergie solaire tournée
l’accomplissement de projets photovoltaïques compétitifs et une optimisation des rendements.
•
vers
Une concentration sur l’industrialisation de la chaîne de valeur photovoltaïque et sur la
baisse des coûts, avec une culture d’amélioration constante.
o
En partie grâce à l’optimisation de ses opérations d’approvisionnement, le Groupe est
parvenu à des réductions substantielles des coûts d’approvisionnement en panneaux
photovoltaïques et en autres composants du système depuis 2008. Signe de cette
tendance de fond, les achats consommés par watt du Groupe ont diminué, passant de
2,71 euros par watt construit en 2011 à 1,09 euro par watt construit pour l’exercice
2014, soit une réduction de 60%.
o
Le Groupe se concentre également sur l’amélioration constante du coût de ses
opérations de services aux actifs. Depuis 2009, le Groupe a fait diminuer
substantiellement ses coûts d’exploitation et de maintenance, et continue à les réduire.
Au cours de l’exercice 2014 par exemple, le segment Services aux Actifs du Groupe
a réduit son coût moyen par watt sous gestion de 0,9% par rapport à l’exercice 2013.
o
En standardisant son approche du financement, le Groupe a été capable d’optimiser le
processus de financement de ses projets, réduisant ainsi le temps de préparation et
abaissant les coûts auxiliaires associés au processus de financement. Combiné à
l’expérience du Groupe en matière de construction de parcs solaires fiables générant
des flux de trésorerie stables, cette optimisation a contribué à la baisse substantielle
du coût du capital des projets construits par le Groupe depuis 2008.
Une organisation flexible et innovante, présentant de forts leviers d’exploitation.
•
Une approche concentrée sur les processus à forte valeur ajoutée, permettant une
exécution rapide et flexible des projets du Groupe. La structure allégée et souple du Groupe,
qui conserve les fonctions à haute valeur ajoutée en interne tout en sous-traitant les autres
fonctions, permet de gérer des projets de plus en plus vastes, sans augmentation substantielle
de l’effectif du Groupe, ce qui procure un fort levier d’exploitation.
o
Le Groupe tire parti d’une structure organisationnelle qui combine les avantages d’un
centre administratif et opérationnel fort prenant en charge les opérations telles que
l’approvisionnement, la stratégie, le business development et la direction financière
du Groupe, avec une forte présence dans chaque région appuyée par des équipes
locales qui prennent en charge tant la recherche d’opportunités et de relations avec les
parties prenantes locales que l’exécution des projets, leur exploitation et leur
maintenance.
o
Le Groupe a mis à profit ces atouts pour étendre ses activités à de nouveaux marchés.
En Inde par exemple, le Groupe a développé, financé et construit, son premier parc
solaire à Pokaran, en à peine plus d’un an. Avec une équipe de seulement cinq
salariés de Solairedirect, le Groupe a géré le processus d’approvisionnement en
panneaux photovoltaïques fabriqués localement, l’obtention du terrain et le
financement local, s’appuyant sur les meilleures pratiques et sur l’expérience
accumulée sur les autres marchés pour parvenir à la construction rapide d’un parc
solaire de 10 MW pour un client local ainsi qu’un parc solaire de 5,6 MW sur un
terrain adjacent pour son propre compte. L’exécution rapide et rigoureuse du projet
Pokaran a permis au Groupe de s’implanter sur le marché indien lui conférant un
avantage décisif pour la sécurisation des trois projets (de puissance supérieure à
Pokaran) qu’il construit actuellement en Inde.
61
•
Un réseau solide de partenaires tout au long de la chaîne de valeur de développement et de
financement. Dans l’exécution de ses projets sur chaque marché local, le Groupe compte sur
ses compétences mondiales et sur un réseau de partenaires tout au long de la chaîne de valeur
de développement et de financement. Le Groupe a établi des relations fortes sur le long terme
avec des fournisseurs de panneaux photovoltaïques de premier plan tels que BenQ Solar,
CSUN, Jinko Solar, Q CELLS, ReneSola, SolarWorld et Yingli Solar et des fournisseurs en
autres composants du système comme ABB, Bouygues, General Electric, Krinner et
Schneider Electric, tout en promouvant la qualité et l’optimisation des coûts à travers des
processus compétitifs d’appel d’offres. Dans le même temps, sa connaissance privilégiée des
attentes des investisseurs et banques de premier plan du secteur photovoltaïque, associée à
l’expertise de ses équipes de financements structurés, lui a permis d’établir et de mettre à
profit de fortes relations avec des prêteurs et investisseurs renommés, notamment BlackRock,
KGAL, la Caisse des Dépôts et Consignations, KFW, HSH Nordbank, Union Investment and
State Bank of India. Le Groupe bénéficie également d’une réputation d’acteur engagé sur le
long terme pour l’intérêt général, et a forgé de fortes relations avec les pouvoirs publics
locaux, allant de la mise en place de structures innovantes public-privé telles que la jointventure ESTER, qui associe le Groupe à la Région Poitou Charentes, jusqu’à la participation
à des procédures d’appel d’offres avec le soutien du Department of Energy d’Afrique du Sud.
•
Une équipe d’entrepreneurs dotée d’une grande expérience. Le Groupe bénéficie d’une
culture entrepreneuriale forte, les sept fondateurs du Groupe étant encore en fonctions au sein
de la Société, et un bon nombre d’employés détenant des actions et options de souscription et
d’achat d’actions, avec un noyau historique d’actionnaires corporate et financiers très
impliqués. Ses équipes très expérimentées combinent des compétences en matière de
développement, de construction, de financement de projet, d’exploitation et de maintenance
de parcs solaires, permettant au Groupe d’extraire un maximum de valeur à chaque étape du
cycle de vie d’un parc solaire.
Positionné pour capter la croissance et la valeur.
•
Concentré sur les marchés à forte croissance, avec un panel de critères bien définis pour
l’entrée sur un marché. Le Groupe a une approche disciplinée concernant sa croissance
géographique, ciblant des marchés qui sont mûrs pour le développement d’un marché
photovoltaïque compétitif. Le Groupe se concentre sur les marchés présentant une forte
irradiation, une disponibilité de financement, des coûts de production de l’énergie solaire
compétitifs par rapport aux autres sources d’énergie, et un libre accès au réseau. IHS prévoit
une augmentation de plus de 52,6 GW des projets à échelle industrielle (supérieurs à 1 MW)
pour la période 2015-2018 dans les régions ciblées par le Groupe (France, Amérique latine,
Etats-Unis, Moyen Orient, Afrique et Asie du Sud-est), avec la plus forte croissance issue des
régions des marchés émergents (telles que l’Inde et l’Amérique latine) constituant le plus gros
du montant de projets en développement global du Groupe.
•
4 GW de projets en cours de développement et de construction à ce jour. Le Groupe a
d’ores-et-déjà un total de projets en développement de plus de 4 GW dans les régions ciblées,
et la taille du marché potentiel fournit l’opportunité de croissance de ce pipeline à l’avenir.
Au 31 janvier 2015, le Groupe détenait un total de 4 229,7 MW en cours de développement,
avec 2 750,5 MW en phase de prospect qualifié, 948,8 MW en phase de pipeline, 376,8 MW
à l’étape de backlog, et 153,6 MW actuellement en cours de construction. Le Groupe cherche
à amener ses projets en backlog à l’étape de construction en 6 à 18 mois, et achève la plupart
du temps la construction des parcs solaires 6 à 9 mois après le début des opérations de
construction.
62
6.2.2
Stratégie
Se concentrer sur les marchés photovoltaïques compétitifs où le Groupe peut s’assurer une
place parmi les leaders.
Le Groupe estime que le marché mondial de l’énergie solaire vit actuellement une
transformation fondamentale, passant d’un marché dépendant des subventions et des politiques
publiques d’incitations à un marché où la demande est soutenue par une compétitivité croissante de la
structure de coûts de l’énergie solaire vis-à-vis des autres formes de production d’énergie. D’un point
de vue global, certains marchés sont à des stades plus avancés de cette évolution que d’autres. Pour
tirer profit de ces tendances, le Groupe continuera à concentrer ses efforts de développement sur les
pays qu’il considère comme suffisamment mûrs pour l’émergence d’une énergie solaire compétitive,
combinant un haut niveau d’irradiation, une demande de nouvelles capacités de production, une
disponibilité de financement, une compétitivité des prix de l’énergie solaire comparée aux autres
sources de production d’énergie et un libre accès au réseau. Dans le même temps, le Groupe tirera
profit de sa structure de coûts compétitive et de sa position parmi les entreprises photovoltaïques de
premier plan en France pour continuer à saisir les opportunités offertes par les tarifs d’achat
obligatoires et régimes d’appel d’offres existants et à venir, tout en se positionnant pour bénéficier de
tendances à long terme sur le marché français de l’électricité qui favorisent la croissance de la
demande d’énergie photovoltaïque compétitive.
Tirer profit des avantages concurrentiels de l’énergie solaire pour bouleverser les marchés
de l’énergie.
Au fur et à mesure que le coût de production de l’énergie solaire vis-à-vis des autres formes
de production d’énergie continue de baisser, le Groupe estime qu’un marché considérable émergera
pour des accords de fourniture privée d’énergie, notamment dans des marchés caractérisés par des
prix de marché « wholesale » d’électricité élevés. Le Groupe a l’intention de tirer profit des attributs
compétitifs de l’énergie solaire – notamment son bas coût, son potentiel en tant que protection contre
l’augmentation des prix de l’électricité, ses caractéristiques de distribution décentralisée – afin de
s’assurer de la conclusion de contrats d’achats d’électricité avec des consommateurs à la recherche
d’alternatives face à la montée des prix des fournisseurs d’énergie traditionnels due à des coûts plus
élevés de maintenance et de construction de nouvelles capacités de production. En parallèle, afin
d’améliorer davantage sa capacité à profiter du potentiel de l’énergie photovoltaïque pour la
couverture des besoins en électricité des régions les plus reculées, le Groupe continuera à explorer
activement des opportunités de développement de parcs solaires hybrides combinant l’énergie
photovoltaïque à d’autres formes de production d’énergie.
Poursuivre l’effort d’innovation des processus pour retirer un maximum de valeur des
projets.
Le Groupe continuera à améliorer et à tirer profit de ses processus hautement industrialisés,
efficaces et reproductibles pour le développement, le financement, la construction et la gestion des
parcs solaires afin d’optimiser à la fois le chiffre d’affaires et la structure de coûts de ses projets et
d’en maximiser la valeur. Conformément à ses pratiques, le Groupe continuera à tirer parti de
l’expérience de ses équipes d’ingénierie et d’approvisionnement, de sa philosophie « design-to-costand-quality » (conception en vue du coût et de la qualité) ainsi que des tendances de coûts de
l’industrie dans son ensemble pour optimiser les coûts des panneaux photovoltaïques et des autres
composants du système tout en continuant de proposer des projets fiables susceptibles d’être financés.
Dans le même temps, le Groupe continuera à identifier et saisir les opportunités de réduction des coûts
du capital notamment en tirant profit de la viabilité croissante des contrats de fourniture d’électricité
privés pour allonger la durée de vie estimée de ses parcs solaires, sur la base de laquelle les
investisseurs prennent ou non la décision d’investir dans les parcs solaires. Le Groupe continuera
également à explorer les options en vue de réduire le profil de risque de ses projets en renforçant
d’autant plus l’assurance des projets et le panel des garanties proposées dans les domaines où il peut
63
mettre à profit son expertise de la gestion des coûts associés. Le Groupe explorera également les
opportunités de réduction des coûts du capital en industrialisant les processus de sortie de ses
investissements et en tirant profit de la stabilité des profits générés par ses parcs solaires pour établir
et renforcer les partenariats avec les investisseurs se concentrant sur les actifs peu risqués aux
rendements stables sur le long terme.
Tirer parti de l’historique du Groupe dans le développement des projets en « pipeline »
pour les mener à bien et continuer à remporter des appels offres.
Le Groupe continuera à tirer profit de l’expertise et de l’expérience de ses équipes de
développement et de ses succès en matière de développement, de construction et d’exploitation de
parcs solaires pour convertir son portefeuille de projets au stade de prospect qualifié et de pipeline en
projets en phase de backlog et donc susceptibles d’être financés, et pour conduire ses projets en
backlog jusqu’à l’étape de construction, ainsi que de remporter des appels d’offres pour de nouveaux
projets. Dans le même temps, afin d’accélérer d’autant plus le processus de développement, le Groupe
continuera à identifier et à saisir les opportunités attractives pour mener des acquisitions ciblées de
projets à l’étape de développement, et pour en dégager la valeur en utilisant ses compétences pour
réunir les conditions nécessaires à la conversion de ces projets en backlog et donc susceptibles d’être
financés.
Entretenir une culture d’utilisation prudente du capital et de contrôle rigoureux des coûts
en vue de proposer des rendements durables.
Le Groupe continuera à concentrer ses ressources et ses efforts de développement sur les
projets qui pourront, selon ses estimations, fournir des rendements stables et durables pour ses
investisseurs, tout en profitant de sa présence intégrée tout au long de la chaîne de valeur du projet
photovoltaïque afin de créer de la valeur et de saisir des opportunités à chaque étape du cycle de vie
du projet. Le segment Développement et Construction du Groupe continuera à affiner et à tirer profit
de sa capacité à proposer des parcs solaires fiables et rentables à des prix hautement compétitifs pour
rechercher des gains de parts de marché et promouvoir la croissance en volume sur les marchés
existants et à venir. Son segment Services aux Actifs profitera de son nombre croissant de parcs
solaires sous gestion et de ses relations à long terme avec les investisseurs pour offrir de nouveaux
services à valeur ajoutée conçus pour accroître l’attractivité des parcs solaires du Groupe et générer
des revenus supplémentaires. Dans l’exercice de son activité de Gestion des Participations, le Groupe
s’efforcera d’extraire davantage de valeur des projets qu’il développe en gardant le contrôle des
projets sélectionnés jusqu’à ce que la construction du projet soit complètement achevée et que celui-ci
commence ses opérations de commercialisation d’électricité, réduisant ainsi le profil de risque du
projet ce qui permet de capter la prime accrue en résultant, pour ensuite réinvestir ces fonds dans de
nouveaux investissements.
6.3
DESCRIPTION DU MARCHÉ DE L’ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE
6.3.1
Vue d’ensemble
Source d’énergie renouvelable à croissance rapide, l’énergie photovoltaïque permet la mise en
place d’une structure de coûts de plus en plus compétitive et présente de nombreux avantages
économiques, opérationnels et environnementaux. Les installations de production d’énergie
photovoltaïque ne requièrent aucun autre combustible que la lumière du soleil et, une fois construites,
sont capables de fonctionner pendant 25 ans ou plus avec un niveau de maintenance et de surveillance
moins important que les sources traditionnelles de production d’électricité. Contrairement à la plupart
des sources traditionnelles de production d’électricité, les installations photovoltaïques peuvent
convertir l’énergie radiative du soleil directement en électricité sans avoir recours à l’usage de
turbines, n’émettent aucun gaz à effet de serre, n’engendrent aucune nuisance sonore, vibration ou
pollution et ont une consommation minimale voire inexistante d’eau. De plus, elles présentent
64
l’avantage d’être aisément adaptables et beaucoup plus rapides et faciles à construire que bien
d’autres systèmes de production d’électricité.
L’énergie photovoltaïque bénéficie également d’une capacité importante de production
d’électricité près des endroits de la demande. Bien que certains emplacements soient plus appropriés
que d’autres, les installations photovoltaïques peuvent être implantées et générer de l’électricité dans
presque tous les endroits. Cette faculté permet de délivrer l’énergie photovoltaïque à un coût
relativement bas dans des endroits qui auparavant étaient difficilement accessibles ou dont l’accès
nécessitait des coûts élevés de transport et de distribution. Grâce à l’amélioration continue de sa
structure de coûts, l’énergie photovoltaïque dispose d’un potentiel significatif pour remplacer ou, tout
au moins, réduire significativement l’utilisation de technologies de production d’électricité plus
coûteuses telles que les générateurs de gazole, qui sont largement utilisés à travers le monde dans les
endroits où le transport d’électricité depuis la centrale de production est limité voire impossible en
raison de la distance qui sépare la centrale du lieu de consommation.
Les installations photovoltaïques sont alimentées par l’énergie solaire, source d’énergie
considérable présentant un potentiel qui excède largement la demande énergétique actuelle. Selon
l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), environ 885 millions de TWh d’énergie solaire atteignent
la terre chaque année, soit 6 200 fois la quantité totale d’énergie primaire consommée par l’homme en
2008. En un peu plus d’une journée, l’énergie solaire reçue par la terre excède l’énergie représentée
par la totalité des réserves prouvées de pétrole dans le monde. En un peu plus de 4 heures et demi, les
terres émergées reçoivent plus d’énergie provenant du soleil que l’énergie totale consommée dans le
monde en une année (source : AIE). A ce jour, l’énergie solaire disponible s’élève à 89 000 TW,
contre 870 TW pour l’énergie éolienne, la capacité actuelle de production mondiale d’électricité
s’élevant à 6 TW.
Néanmoins, les installations photovoltaïques actuelles ne capturent qu’une faible partie de
cette énergie solaire disponible et ne représentent qu’une faible part de la capacité mondiale de
production totale d’énergie, ouvrant ainsi la voie à de fortes opportunités de croissance. Bien que la
production d’énergie solaire soit limitée aux heures naturelles d’ensoleillement, les installations
photovoltaïques génèrent en principe la majeure partie de l’électricité produite durant les heures de
l’après-midi, lorsque l’énergie radiative du soleil est à son plus haut niveau, ce qui correspond le plus
souvent au pic de demandes auquel sont associés les prix les plus élevés.
6.3.2
Croissance du marché photovoltaïque
L’énergie solaire est une des nouvelles sources de production d’électricité dont la croissance
est la plus rapide à travers le monde. D’après des données provenant de IHS, la capacité de production
annuelle d’énergie solaire dans le monde n’a cessé de croître, passant de 5,8 GW en 2008 à 45,1 GW
en 2014, soit un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 41%. Le graphique ci-après illustre
l’augmentation de la puissance cumulée des installations photovoltaïques dans le monde sur la période
2008-2014 d’après des données provenant de IHS.
65
La production d’énergie photovoltaïque a connu sa croissance initiale en Europe, où un
certain nombre de pays parmi lesquels l’Allemagne, la France, l’Italie ou l’Espagne ont introduit des
tarifs d’achats obligatoires et autres mécanismes d’incitation destinés à promouvoir le développement
de capacités additionnelles de production et ce, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et
d’augmenter la part d’énergies renouvelables dans la production totale d’énergie. Depuis 2013, alors
que le nombre d’installations photovoltaïques a continué d’augmenter en Europe, la Chine a pris la
tête du marché mondial de l’énergie photovoltaïque en matière de puissance annuelle installée.
D’autres pays émergents sur ce marché ont annoncé d’ambitieux objectifs de croissance de leur
capacité de production d’énergie photovoltaïque à court terme, notamment l’Inde, qui s’est
récemment fixée un objectif de 100 GW de capacité supplémentaire d’ici 2022. Le graphique ci-après
résume la croissance de la puissance photovoltaïque installée pour les pays sélectionnés entre 2008 et
2014, selon les données de IHS.
66
Prévisions sur la croissance du marché
Les tendances sous-jacentes décrites à la Section 6.3.3 « L’énergie photovoltaïque comme
source d’énergie compétitive » du présent document de base annoncent une hausse de la capacité de
production d’énergie photovoltaïque dans les années à venir. Pour la période 2014-2018, IHS prévoit
que les ajouts nets annuels à la puissance photovoltaïque mondiale totale (incluant les installations
industrielles, domestiques, sur toitures ou hors-réseau) continueront à augmenter, passant de 45,1 GW
en 2014 à 69,6 GW en 2018, conduisant à une augmentation de la capacité totale installée de près de
2,3 fois son niveau actuel. Le graphique ci-après résume les estimations de IHS concernant la
puissance photovoltaïque annuelle nette et les prévisions envisagées pour les périodes indiquées.
Il est prévu que la majeure partie de la croissance future du marché de l’énergie
photovoltaïque provienne de pays émergents, notamment des régions fortement exposées aux
radiations du soleil, telles que l’Inde, l’Amérique latine, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie du SudEst. Le graphique ci-après illustre les prévisions de IHS concernant la croissance globale de la
puissance photovoltaïque (tous segments de marché confondus) ainsi que la croissance du marché des
projets photovoltaïques de grande ampleur (> 1MW) pour les périodes 2015-2018 (puissance
additionnelle) et 2014-2018 (TCAM).
67
Total marché photovoltaïque
Puissance
additionnelle
TCAM
2015-2018
2014-2018
Installations
photovoltaïques > 1MW
Puissance
additionnelle
TCAM
2015-2018
2014-2018
Europe..............................
Dont:
48,8
14 %
15,0
1%
Allemagne ....................
10,8
12 %
2,3
-3 %
Italie.............................
4,6
18 %
1,8
57 %
Royaume-Uni ...............
10,3
-1 %
3,7
-28 %
France .........................
4,5
14 %
1,9
5%
Europe de l’Est ............
6,0
29 %
2,0
19 %
Reste de l’Europe .........
11,9
26 %
3,3
39 %
Amériques........................
48,9
9%
27,3
0%
33,6
3%
17,1
-10 %
12,7
41 %
8,8
37 %
131,8
9%
76,3
7%
Chine ...........................
65,4
9%
53,8
6%
Japon ...........................
35,7
-1 %
5,5
-27 %
Inde ..............................
16,1
49 %
2,4
-2 %
12,4
0,5
53 %
Australie.......................
Thailand .......................
2,6
13 %
0,7
-14 %
Asie du Sud-Est ............
3,6
37 %
1,7
40 %
Reste de l’Asie..............
6,1
20 %
1,8
36 %
13,5
34 %
8,3
30 %
Afrique du Sud .............
2,6
-2 %
2,1
-6%
Moyen-Orient ..............
5,2
56 %
3,5
73%
Monde ..............................
243,1
11 %
126,9
6%
Dont:
Etats-Unis ....................
Amérique centrale &
du Sud .........................
Asie ...................................
Dont:
Moyen-Orient et
Afrique .............................
Dont:
6.3.3
-4 %
L’énergie photovoltaïque comme source d’énergie compétitive
Au départ stimulé par les subventions publiques destinées à soutenir et à promouvoir la
croissance du marché, le marché de l’énergie photovoltaïque est de plus en plus guidé par des facteurs
de marché, et sa croissance est soutenue par des structures de coûts de plus en plus compétitives par
rapport aux autres sources de production d’énergie. Conduite par des réductions de coûts des
panneaux photovoltaïques et des autres composants du système (composants BOS) ainsi que par
l’amélioration des conditions de financement, telle que décrite plus en détails ci-après, l’amélioration
de la structure de coûts des installations photovoltaïques de dimension industrielle a été remarquable
depuis 2011. Cette situation a permis de réduire de manière significative le prix moyen par watt
facturé lors de la construction des projets photovoltaïques de dimension industrielle. IHS estime que
68
le prix moyen de l’électricité, pour les installations de dimension industrielle, a diminué de 2,6 dollars
par watt en 2011 à 1,5 dollar par watt en 2014, ce qui représente une diminution annuelle moyenne de
16% sur la période, et prévoit que cette diminution se prolongera sur la période s’étendant de 2014 à
2018, au taux annuel moyen d’environ 10%, pour atteindre un coût de 1,0 dollar par watt en 2018. Le
graphique ci-après résume les estimations de IHS concernant les prix historiques et futurs des
installations de dimension industrielle pour les périodes indiquées.
Conséquence de la diminution des coûts de production de l’énergie photovoltaïque, le coût
moyen total de production d’électricité (ou « LCOE » pour levelized cost of energy) de l’énergie
photovoltaïque devient de plus en plus compétitif par rapport aux autres formes de production
d’électricité. En comparant les prix les plus bas proposés dans les procédures récentes d’appel d’offres
conduites sur le marché de l’énergie photovoltaïque et les coûts moyens des autres formes de
production rapportés par l’AIE, on s’aperçoit que l’énergie photovoltaïque apparaît déjà compétitive
sur certains marchés par rapport aux méthodes traditionnelles de production, à savoir les nouvelles
centrales électriques au charbon ou au gaz, et aux sources d’énergie renouvelables telles que la
biomasse, la géothermie, les grandes centrales hydroélectriques et l’éolien. Les offres les plus
compétitives présentées par les participants de l’industrie lors des récents appels d’offres
concurrentiels effectués à Panama, à Dubaï, en Inde, au Brésil, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud se
situaient dans une fourchette de prix comprise entre 60 et 90 dollars par MWh, soit un niveau
inférieur ou égal au LCOE de la plupart des autres sources traditionnelles de production, ainsi qu’aux
estimations faites par l’AIE en ce qui concerne l’éventail de ces coûts moyens totaux de production
pour le photovoltaïque à l’échelle industrielle, comme synthétisé dans le graphique ci-après.
69
Compte tenu de la hausse des prix de l’électricité proposée aux consommateurs de détail, la
structure de coûts de plus en plus compétitive de l’énergie photovoltaïque transforme peu à peu la
parité réseau en un objectif réalisable dans un grand nombre de pays du monde. La parité réseau est
atteinte lorsqu’une source d’énergie alternative parvient à générer de l’électricité à un LCOE qui est
inférieur ou égal au prix d’achat d’énergie depuis un réseau de transport et de distribution
d’électricité. Lorsqu’une telle parité réseau existe, en particulier dans un environnement où une
augmentation des prix au détail de l’électricité est anticipée, les consommateurs d’électricité
résidentiels, commerciaux ou industriels sont incités à construire leurs propres installations
photovoltaïques en vue de produire une partie de l’électricité dont ils ont besoin ou bien à signer un
contrat d’achat d’électricité pour une longue durée avec les exploitants d’un parc solaire aux fins
d’approvisionnement en énergie photovoltaïque. Les prix au détail de l’énergie ont augmenté dans de
nombreux pays, en raison d’un grand nombre de facteurs, parmi lesquels la nécessité de remplacer les
installations électriques âgées par de nouvelles infrastructures, souvent plus onéreuses, augmentant
ainsi les coûts de transport et de distribution, mais aussi l’augmentation des prix des matières
premières sur certains marchés, les investissements nécessaires à la mise en place d’un réseau
intelligent (smart grid) et bien d’autres facteurs encore. A mesure que le coût de l’énergie
photovoltaïque continue de diminuer tandis que le prix au détail de l’énergie électrique connaît une
constante augmentation, la parité réseau est déjà atteinte dans certains pays selon l’AIE.
6.3.4
Facteurs clés de l’amélioration de la structure de coûts de l’énergie
photovoltaïque
Diminution du coût des panneaux photovoltaïques
Les installations et panneaux photovoltaïques présentent un historique solide de diminution
progressive des coûts, avec un taux historique d’environ 20% pour les panneaux, selon l’AIE. Cela
signifie que, chaque fois que la puissance installée cumulée a doublé, cela a entraîné, si l’on se réfère
aux données analysées, une diminution des coûts des panneaux d’environ 20%. Le graphique ci-après
provenant de l’AIE montre la courbe historique de la diminution du prix des panneaux
photovoltaïques ainsi que des prévisions de diminution futures. Comme le montre le graphique, le
prix des cellules et des panneaux a chuté rapidement de 4 dollars/W en 2008 à 0,8 dollar/W en 2012,
pour se stabiliser depuis lors. Selon l’AIE, les prix en 2008 ont été plus élevés que prévus, en dépit de
cette tendance baissière générale, en raison à la fois d’une pénurie de poly-silicium et probablement
du fait que les prix les plus bas en 2012 et 2013 ont été inférieurs au coût de revient total. Néanmoins,
l’AIE prévoit que les coûts des cellules et des panneaux déclineront de nouveau dans les deux
prochaines décennies, conséquence de l’augmentation du nombre d’installations et des progrès
technologiques en la matière.
70
Un certain nombre de facteurs est à l’origine de la diminution des coûts des panneaux
photovoltaïques, parmi lesquels :
•
Une amélioration de l’efficacité des panneaux axée sur la technologie. Contrairement aux
autres formes de production d’électricité, qui reposent sur des turbines ou des solutions
mécaniques similaires destinées à générer de l’électricité, les cellules photovoltaïques qui
composent les panneaux photovoltaïques sont des semi-conducteurs qui convertissent
directement l’énergie solaire en courant électrique continu. Cette technologie reposant sur
les semi-conducteurs a permis une réduction significative du coût par watt grâce aux
avancées technologiques, à l’instar de ce qui a été observé dans d’autres secteurs de
l’électronique tels que celui des puces mémoire. Une part importante de la réduction du
coût par watt des panneaux photovoltaïques provient de cette avancée technologique, qui
a augmenté le rendement avec lequel les panneaux photovoltaïques convertissent
l’énergie photovoltaïque en électricité. Le rendement moyen d’un module en silicium
vendu dans le commerce a progressé d’environ 0,3% par an pendant une période de 10
ans, jusqu’en 2013, pour atteindre 16% en 2013, selon l’AIE. L’obtention en laboratoire
de recherche de ratios de rendement bien plus élevés encore permet d’anticiper des
marges importantes pour de nouvelles évolutions technologiques. En laboratoire, les
panneaux les plus performants obtenus à partir de silicium cristallin permettent
d’atteindre actuellement une efficacité d’environ 23%, selon un rapport datant d’octobre
2014 publié par le Research Institute Fraunhofer ISE. D’autres technologies, telles que
les panneaux utilisant une concentration élevée de cellules photovoltaïques multi-jonction
ont réalisé des rendements pouvant atteindre 36,7% en laboratoire, selon le même rapport.
•
Des augmentations significatives de la capacité de production. Un autre facteur clé de
réduction des prix des panneaux photovoltaïques de ces dernières années réside dans
l’augmentation de la capacité de production, combinée à un transfert de cette capacité
depuis l’Europe et les Etats-Unis vers l’Asie, en particulier vers la Chine. En réponse à
l’augmentation prévue de la demande de panneaux photovoltaïques, la capacité de
production mondiale a crû rapidement, créant un excès de capacité ce qui a exercé une
pression à la baisse sur les prix des panneaux. Le graphique ci-après de l’AIE résume
l’évolution de la capacité globale de production observée sur la période 2005-2013.
•
Prix du poly-silicium, progrès dans les procédés de fabrication des panneaux et
économies d’échelle. La plupart des panneaux photovoltaïques commercialisés
aujourd’hui est basée sur l’utilisation de plaquettes et de minces couches de silicium
cristallin (c-Si). La technologie fondée sur le silicium cristallin domine actuellement le
marché représentant une part de marché de 90% (source : AIE). Le silicium est le second
élément le plus présent sur terre, représentant 28% de la croûte terrestre. Les panneaux
71
photovoltaïques créés à partir de silicium sont fabriqués en utilisant une forme purifiée de
poly-silicium similaire à celle utilisée dans les semi-conducteurs, bien que les exigences
en matière de pureté pour les cellules photovoltaïques soient plus faibles que celles
requises pour la fabrication des semi-conducteurs. Le prix du silicium purifié est
déterminé par les conditions de l’offre et de la demande. Entre 2004 et la seconde moitié
de l’année 2008, des pénuries de poly-silicium engendrées par la croissance de la
demande en panneaux photovoltaïques, ont conduit à de fortes augmentations des prix du
poly-silicium. Les fabricants de poly-silicium ayant cherché à étendre la capacité de
production, la tendance s’est inversée, conduisant à une forte diminution des prix du polysilicium au cours de la seconde moitié de l’année 2008 ainsi qu’en 2009, suivie d’une
tendance générale à la baisse des prix qui a continué jusqu’au premier semestre 2013,
avant d’entamer une légère reprise en 2014. Cette tendance générale de baisse des prix du
silicium depuis 2009, combinée aux progrès de fabrication qui ont permis une réduction
de la quantité de silicium purifié nécessaire à la production des panneaux
photovoltaïques, ont contribué à la baisse des prix des panneaux photovoltaïques (source :
AIE). Les fabricants de panneaux photovoltaïques ont aussi réalisé une réduction de la
quantité utilisée pour les autres matières premières nécessaires à la fabrication des
cellules photovoltaïques, ainsi qu’une réduction des coûts de main d’œuvre et d’énergie
requise, tous ces facteurs ayant contribué à la diminution des prix.
Bien que cette tendance sur le long terme affectant l’industrie photovoltaïque ait été l’un des
facteurs les plus significatifs de réduction du coût des panneaux photovoltaïques, le coût effectif des
panneaux photovoltaïques dans certaines régions, notamment en Europe et aux Etats-Unis, a été
affecté ces dernières années par les procédures antidumping engagées contre les fabricants chinois. En
Europe par exemple, un accord conclu avec les fabricants de panneaux photovoltaïques chinois au
cours de l’été 2013 a conduit à imposer un prix plancher effectif de 0,56 euro par watt (soit un prix 10
à 15% plus élevé que le prix du marché en vigueur avant les procédures), qui sera maintenu au moins
jusqu’en décembre 2015 (se reporter à la Section 6.5.5 « Les mesures anti-dumping et antisubventions prises par l’Union européenne » du présent document de base).
Réduction du coût des autres composants du système et des coûts de financement
Réduction du coût des autres composants du système. En plus des panneaux photovoltaïques,
les parcs solaires nécessitent d’autres composants, en particulier des onduleurs qui transforment le
courant continu directement reçu des panneaux photovoltaïques en courant alternatif (AC), des
transformateurs, des dispositifs de protection électrique, des équipements de câblage et de contrôle,
ainsi que des éléments de structure tels que des cadres de montage et des systèmes de suivi (si
nécessaires). Ces composants supplémentaires sont considérés comme formant la catégorie des
« autres composants du système » (ou composants BOS).
Parmi les autres composants du système, les coûts des onduleurs ont historiquement eu
tendance à baisser en parallèle des coûts des panneaux, selon l’AIE. La plupart des coûts des autres
composants du système, notamment les structures de montage, les coûts d’installation et des autres
composants électriques, sont eux-mêmes hautement dépendants du rendement des panneaux
photovoltaïques utilisés dans la mesure où des panneaux plus efficients peuvent conduire à améliorer
l’efficacité des coûts de montage des structures au sol, de câblage et de main d’œuvre nécessaires
pour atteindre le niveau souhaité de mégawatt. La plupart des coûts des autres composants du système
sont standardisés et peuvent donc être optimisés à travers une politique d’achats centralisée ou
d’autres stratégies de management de la chaîne d’approvisionnement. Le graphique ci-après montre
les prévisions de baisse du coût des autres composants du système pour l’Europe et les Etats-Unis sur
les dix prochaines années, comparé au niveau atteint en 2013, selon les prévisions de l’International
Technology Roadmap for Photovoltaic (ITRPV). Comme l’illustre le graphique ci-dessous, l’ITRPV
prévoit un impact important de la baisse des coûts des onduleurs et des composants de structure sur la
baisse globale des coûts des autres composants du système sur les 10 prochaines années.
72
La réduction des coûts de financement
Les investisseurs ayant une meilleure compréhension et plus de confiance dans le
développement du photovoltaïque, ils perçoivent désormais l’énergie solaire comme présentant un
degré de risque moins élevé, ce qui engendre une réduction des coûts de financement. Les facteurs à
l’origine de l’amélioration de l’attractivité de l’énergie photovoltaïque en tant que classe d’actif sont
notamment la production fiable et prévisible d’énergie, les coûts de maintenance et d’exploitation
faibles et prévisibles, la limitation du risque lié à l’utilisation de technologies dont l’efficacité est
prouvée, et l’absence de risque lié au prix des matières premières. De nouvelles options de
financement qui permettent une comptabilisation immédiate des flux prévisibles de trésorerie des
projets photovoltaïques, ainsi qu’un contexte de taux d’intérêt plus bas, ont aussi contribué à réduire
les coûts du capital. En particulier, l’émergence récente d’entités « yieldco » et autres structures
adossées à des actifs photovoltaïques, impliquant notamment des fonds de pensions ou des
compagnies d’assurance, attirés par la régularité des flux et la perspective de remplir leurs obligations
à long terme, ont contribué à réduire dans l’ensemble les coûts de financement de l’industrie
photovoltaïque et d’en faire une classe d’actifs à part, créant ainsi de nouvelles sources de demande et
de liquidité pour les actifs photovoltaïques.
6.3.5
Marchés de l’énergie photovoltaïque dans les pays où le Groupe opère
France
Le marché français de l’énergie photovoltaïque a connu une croissance significative ces
dernières années, avec une augmentation du nombre d’installations passant de 271 MW en mars 2010
à 4 705 MW en septembre 2014. Le graphique ci-après montre l’augmentation de la puissance
installée totale sur cette période (source : observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque).
73
Les premières phases de croissance du marché français ont été supportées par des tarifs
d’achat obligatoires à un niveau élevé, ce qui a particulièrement contribué à la forte croissance
observée sur la période 2008-2011. En 2010, le gouvernement français a révisé sa politique en
réduisant les tarifs d’achat obligatoires et, après un moratoire de trois mois imposé en décembre 2010,
a adopté une nouvelle politique basée sur des réductions significatives de ces tarifs d’achat. En janvier
2013, le gouvernement français a décidé une nouvelle diminution de 20% du tarif applicable aux
installations photovoltaïques de grande dimension (tarif dit « T5 »), et mis en œuvre un système de
réduction trimestrielle automatique de ce tarif à partir de cette date. Ces réductions significatives des
tarifs d’achat obligatoires ont conduit à une forte diminution des constructions d’installations durant
l’année 2012 et la première moitié de l’année 2013 au point que les acteurs du marché ont été
contraints de s’adapter à ce nouveau cadre. Depuis la seconde moitié de l’année 2013, la construction
d’installations, sur une base trimestrielle, a commencé à reprendre, le troisième trimestre de l’année
2014 ayant vu apparaître des projets de parcs solaires avec des puissances comparables à celles de la
période pré-moratoire. Le graphique ci-après montre les installations trimestrielles de parcs solaires
avec des puissances dépassant 1MW pour les périodes indiquées (source : observatoire de l’énergie
solaire photovoltaïque).
74
Par ailleurs, IHS prévoit que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque atteindront 1 261
MW en 2018. Le graphique suivant résume les estimations et les prévisions de IHS en ce qui concerne
les ajouts annuels de puissance photovoltaïque en France pour les périodes indiquées
Environnement de marché
Comme décrit plus en détails à la Section 6.5.3.2 « Cadre réglementaire français sur les
énergies renouvelables » du présent document de base, le système français est caractérisé par un
mécanisme d’obligation d’achat qui impose à EDF et aux entreprises locales de distribution de
conclure avec les producteurs qui en font la demande un contrat d’achat portant sur l’électricité
produite par les installations photovoltaïques et ce, à un tarif d’achat obligatoire imposé par le
gouvernement. Ces contrats sont conclus pour une durée de vingt ans à compter de la date de
demande complète de raccordement au réseau public par le producteur. Pour l’essentiel, toutes les
grandes installations photovoltaïques actuellement en fonctionnement ou en construction en France
ont été développées sur la base de ces accords. Bien que les tarifs d’achat obligatoires français aient
75
initialement été fixés à un niveau relativement élevé (au-dessus de 300 euros par MWh pour une
demande de raccordement au réseau effectuée durant la période 2006-janvier 2010), la diminution
progressive du niveau des tarifs d’achat obligatoires depuis 2011 a conduit à réduire le tarif T5 de
manière significative pour les installations photovoltaïques les plus importantes. Au prix actuel du
tarif T5 (68,20 euros par MWh pour une demande de raccordement au réseau effectuée au cours du
quatrième trimestre 2014), l’énergie photovoltaïque apparaît de plus en plus compétitive par rapport
aux autres formes de production d’électricité. Dans le cadre du projet de loi relatif à la transition
énergétique pour la croissance verte, un nouveau dispositif de soutien aux énergies renouvelables est
prévu, fondé sur la possibilité de vendre directement sur le marché de gros (notamment aux
fournisseurs et négociants) l’électricité produite par une installation photovoltaïque tout en bénéficiant
du versement d’une prime, appelée « complément de rémunération ».
Bien que les acteurs du marché photovoltaïque français vendent aujourd’hui la quasi-totalité
de l’électricité qu’ils génèrent à EDF au titre de contrats d’achat d’électricité conclus avec tarifs
d’achat obligatoires, les efforts qu’ils ont entrepris pour réduire les coûts permettent une exploitation
rentable des parcs solaires à un tarif d’achat obligatoire actuellement bas. Combiné aux augmentations
attendues des prix au détail de l’électricité, cela devrait peu à peu créer des conditions favorables à
l’émergence d’une parité-réseau en France, susceptible de générer des opportunités significatives de
conclusions de contrats de fourniture d’électricité de gré à gré avec des consommateurs industriels et
commerciaux.
Les évolutions clés sur le marché français incluent :
•
La transition énergétique. Le gouvernement français a récemment annoncé de nouveaux
objectifs ambitieux en matière de production d’énergie renouvelable, visant un objectif de
40% d’énergies renouvelables dans la production totale d’électricité en France en 2030
(contre 16% aujourd’hui), tout en diminuant dans le même temps la part d’énergie
nucléaire. Compte tenu de son faible coût et de son caractère propre, l’énergie
photovoltaïque devrait jouer un rôle important dans la réalisation de ces objectifs.
•
L’augmentation des coûts de l’énergie nucléaire et la pression à la hausse exercée sur les
prix au détail de l’énergie. La France génère actuellement une part significative de son
électricité via les centrales nucléaires, la plupart d’entre elles devant être renouvelée ou
remplacée dans les années à venir. Des dépenses significatives associées au remplacement
et à la rénovation des centrales nucléaires devraient exercer une pression à la hausse sur
les prix de détail de l’électricité.
•
La déréglementation des prix de l’électricité. Actuellement fixés par le gouvernement
français, les prix de l’électricité en France pour les consommateurs industriels et
commerciaux cesseront d’être réglementés à la fin du mois de décembre 2015. Cette
évolution législative devrait conduire la plupart des consommateurs industriels et
commerciaux à rechercher de nouveaux fournisseurs d’électricité en tirant parti des
nouvelles possibilités d’obtention de prix négociés, ainsi que des nouveaux outils de
couverture contre les augmentations des prix de l’électricité.
Prix de marché de l’électricité produite
A mesure que les coûts du photovoltaïque ont diminué, les prix de production de l’énergie
photovoltaïque sont devenus de plus en plus compétitifs par rapport à ceux des autres formes de
production d’électricité en France. Dans le même temps, même si les prix du photovoltaïque en
France (établis sur la base du tarif d’achat obligatoire le plus faible applicable aux projets en backlog
du Groupe (68,20 euros/MWh)) demeurent toujours plus élevés que les prix du marché de gros
français (37 euros/MWh pour le prix de base ; 46 euros/MWh pour le pic atteint le 14 janvier 2015),
ce qui reflète l’impact de l’héritage laissé par la production d’énergie nucléaire, ils se situent bien en
dessous du prix de production de l’énergie nucléaire (118 euros/MWh obtenu récemment par EDF
76
pour le nouveau réacteur nucléaire EPR construit au Royaume-Uni à Hinkley Point) et de la nouvelle
production d’énergie éolienne (tarif d’achat obligatoire actuel de 82 euros/MWh pour la production
d’énergie éolienne terrestre).
Concurrence
Le Groupe figure parmi les leaders du marché français de l’énergie photovoltaïque en termes
de MW mis en service (source : ERDF), en ayant construit 14% des projets dépassant 1 MW
actuellement exploités en France, et 21% des projets dépassant 5 MW, considération fondée sur la
puissance totale à la fin du mois de septembre 2014 (source : comparaison entre les MW mis en
service par le Groupe et les MW totaux publiés par l’ERDF). En région Provence-Alpes- Côte d’Azur,
qui présente le plus fort degré d’irradiation en France, le Groupe occupe une part de marché
supérieure à 25% pour tous les projets dépassant 250 KW (source : comparaison entre les MW mis en
service par le Groupe et les MW totaux publiés par l’ERDF). A l’intérieur du marché français, le
Groupe s’est axé sur trois segments de marché principaux :
•
Projets basés sur les tarifs d’achat obligatoires (ou sur le dispositif prix du marché avec
complément de rémunération à partir de 2016). Le Groupe estime que les facteurs clés du
succès sur ce segment de marché sont l’accès au terrain nécessaire au développement et aux
projets, de faibles coûts de conception, fourniture et installation (EPC) et la capacité à trouver
des financements peu onéreux. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère bénéficier
de son large portefeuille de projets situés dans des zones exposées à une forte irradiation
photovoltaïque dans le Sud-Est et le Sud-Ouest de la France (jusqu’à 1 500 kWh/kW), de sa
base compétitive de coûts EPC et de son accès au financement à des prix intéressants. Les
principaux concurrents du Groupe sur ce segment sont GP Joule, Neoen, et Sonnedix.
•
Appels d’offres soumis par le gouvernement sur proposition de la Commission de régulation
de l'énergie (CRE). Le Groupe estime que les facteurs clés du succès sur ce segment de
marché sont l’accès à des emplacements non-standards et la capacité à intégrer des
technologies peu courantes et à effectuer des activités de lobbying auprès des agences
gouvernementales. Le Groupe a choisi d’adopter une approche hautement sélective des
procédures d’appel d’offres gouvernementales, après avoir pris la décision stratégique de ne
pas se focaliser sur les emplacements et les technologies non standards, pour se concentrer sur
l’établissement de relations avec les gouvernements et les autorités locales par opposition aux
agences spécialisées. Le Groupe estime que ses principaux concurrents dans ces procédures
d’appel d’offres sont CNR, Quadran et Urbasolar.
•
Contrats d’achat d’électricité conclus avec les entreprises locales de distribution et les
consommateurs finals. Il s’agit d’un marché qui est encore phase de lancement en France
mais que le Groupe espère voir devenir de plus en plus important à mesure que l’énergie
photovoltaïque approche de la parité-réseau. Le Groupe estime que les facteurs clés du succès
sur ce segment de marché incluront la capacité à produire de l’énergie à des prix compétitifs,
à structurer des contrats d’achat d’électricité sur le long terme ainsi qu’à nouer des
partenariats avec les entités locales. Sur ce segment, le Groupe espère pouvoir profiter de son
expérience de travail avec des entités régionales telles que la région Poitou-Charentes et en
mettant en place des montages de contrats hybrides mêlant tarifs d’achat obligatoires et
contrats d’achat d’électricité de gré à gré avec les entreprises locales de distribution.
Inde
Avec un degré important d’irradiation, une demande significative en électricité et une
économie en expansion, l’Inde est l’un des marchés mondiaux d’énergie photovoltaïque dont la
croissance est la plus rapide.
77
IHS estime que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque en Inde n’ont cessé de croître
passant de 40 MW en 2008 et 43 MW en 2009 à 1 108 MW en 2014, tel qu’indiqué au sein du
graphique suivant.
Par ailleurs, IHS prévoit que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque en Inde
continueront à augmenter pour atteindre 5 434 MW par an en 2018 comme le résume le graphique
suivant pour les périodes indiquées.
Environnement de marché
La politique énergétique de l’Inde a été élaborée tant pour assurer la sécurité énergétique du
pays que pour parvenir à l’équilibre en matière de production et de consommation d’énergie. Il existe
aujourd’hui un décalage significatif entre l’offre et la demande d’énergie en Inde. Or l’essor
économique du pays devrait conduire à accroître la demande énergétique, ce qui élargira encore le
fossé existant. Afin de diversifier l’offre énergétique et de la mettre en adéquation avec des besoins
78
croissants en énergie, le gouvernement indien a accordé une priorité importante au développement des
sources d’énergies renouvelables. En 2010, le gouvernement a lancé le programme Jawaharlal Nehru
National Solar Mission, qui fixe un objectif ambitieux de 20 000 MW raccordés au réseau et de 2 000
MW hors réseau d’ici 2022 et d’élever l’Inde au rang de leader mondial en matière d’énergie
photovoltaïque, en créant notamment les conditions nécessaires au déploiement de l’énergie
photovoltaïque à travers tout le pays. En novembre 2014, le ministre de l’énergie indien, a annoncé
que l’objectif fixé pour 2022 était étendu à 100 000 MW, reflétant ainsi une politique énergétique
encore plus ambitieuse du nouveau gouvernement en la matière. Les gouvernements régionaux en
Inde ont, pour leur part, organisé des appels d’offres sur l’énergie photovoltaïque, avec les ajouts de
puissances les plus importants et les offres les plus nombreuses centrées sur les régions du Gujarat et
du Rajasthan. Tandis que les procédures d’appel d’offres du gouvernement poursuivent leur rôle de
moteur du marché de l’énergie solaire, un marché émergent de contrats d’achat d’électricité conclus
de gré à gré avec des sociétés commerciales et industrielles semble se développer alors que l’Inde
approche de la parité-réseau.
Le gouvernement indien et les autorités locales ont fait du développement de la puissance
photovoltaïque un objectif économique et politique de premier plan, et ont alloué des ressources
significatives pour en faire une réalité. En parallèle des appels d’offres menés par le gouvernement et
les autorités locales, une des initiatives concurrentes actuellement développée par le ministre des
énergies renouvelables en Inde consiste en un plan visant à construire une série de parcs solaires de
haute puissance en Inde, dans 25 zones à haute radiation photovoltaïque. Chaque parc solaire
constituerait une zone concentrée de développement de projets photovoltaïque destinée à fournir aux
développeurs une zone bien délimitée, avec ses propres infrastructures ainsi qu’un accès aux
équipements et où le risque lié aux projets peut être minimisé. Les parcs solaires faciliteront aussi ce
développement en réduisant le nombre d’autorisations requises. Selon ce schéma, le gouvernement
installerait 25 parcs solaires dans les cinq prochaines années pour une puissance totale d’environ
20 000 MW, chaque parc possédant une centrale pour une puissance comprise entre 500 et 1 000
MW. 12 des 25 emplacements ont déjà été identifiés pour une puissance de 14 GW. A l’intérieur de
chaque parc solaire, le gouvernement fournira le terrain et les infrastructures de base pour installer la
centrale ainsi que les infrastructures nécessaires au transport de l’électricité depuis le parc solaire
jusqu’au réseau électrique. L’objectif de cette initiative de parc solaire est de réduire les coûts et
accélérer la vitesse de déploiement de l’énergie photovoltaïque en encourageant le développement des
projets photovoltaïques dans des zones bien définies, diminuant ainsi les coûts des projets par MW,
réduisant le besoin de nouvelles lignes de transmission, créant des infrastructures dans des zones
désertes et éloignées et réduisant les délais associés à l’obtention d’un terrain et des permis
nécessaires.
Prix de marché de l’électricité produite.
L’énergie photovoltaïque en Inde est de plus en plus compétitive, affichant des prix inférieurs
à ceux des nouvelles formes de production d’énergie éolienne, et proches de ceux des nouvelles
centrales électriques au gaz. Dans la plupart des récents contrats d’achat d’électricité conclus par le
Groupe à l’issue de procédures d’appel d’offres en Inde, pour ses projets actuellement en cours de
construction dans l’état du Punjab, le prix retenu s’est élevé à 7,99 Rs (roupies indiennes) par KWh,
soit environ 87 euros/MWh, ce qui est plus élevé que le prix de production d’énergie existante à base
de charbon (36 euros/MWh) et de gaz (76 euros/MWh) (dans chacun des cas, sur la base de charbon
et de gaz produits en Inde), mais demeure plus faible que le prix de production d’énergie éolienne (99
euros/MWh). Néanmoins, ces prix peuvent être plus élevés que ceux décrits ci-dessus pour les
nouvelles centrales de production d’électricité, utilisant du gaz ou du charbon importé, modèle qui
reste un composant majeur de la production d’énergie en Inde (source : AIE).
Concurrence
Le marché de l’énergie photovoltaïque en Inde est fragmenté et comprend à la fois des
entreprises locales et internationales. Les procédures d’appel d’offres concurrentes améliorent la
79
capacité des candidats de taille petite et moyenne à concourir aux côtés de sociétés plus importantes
nationales et internationales et ce, dans des procédures gouvernementales comme locales. Le Groupe
possède actuellement une part de marché relativement faible en Inde, avec un total de 15,6 MW sous
gestion et un projet en cours de construction d’une puissance de 21 MW, si l’on compare à la
puissance installée totale en Inde de l’ordre de 3,8 GW (source : IHS) à la fin de l’année 2014.
Néanmoins, l’Inde est un marché cible pour la croissance future du Groupe, celui-ci affichant
112 MW de projets en backlog et en pipeline.
A l’intérieur du marché indien, le Groupe se concentre sur trois principaux segments de
marché :
•
Procédures d’appel d’offres conduites dans le cadre de la National Solar Mission. Le Groupe
estime que les facteurs clés du succès sur ce segment sont une bonne compréhension de la
dynamique des appels d’offres et de l’établissement des prix, un faible coût de conception, de
fourniture et d’installation (EPC), une capacité à trouver des financements et une part
importante de contenu local. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère tirer profit de
ses expériences réussies dans des procédures précédentes, de son accès au financement, de ses
emplacements attractifs, et de ses relations avec les fournisseurs présentant une part
importante de contenu local tels que ReneSola et Webel Solar. Les principaux concurrents du
Groupe sur ce segment sont Welspun Energy, SunEdison, Acme et Azure Power.
•
Procédures d’appel d’offres locales. Le Groupe estime que les facteurs clés du succès sur ce
segment incluent, à l’instar de ce qui existe pour les procédures d’appel d’offres conduites
dans le cadre de la National Solar Mission, une bonne compréhension de la dynamique des
appels d’offre et de l’établissement des prix, un faible coût de conception, de fourniture et
d’installation (EPC), et l’implantation sur des emplacements attractifs ainsi qu’une capacité à
trouver des financements. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère tirer profit de
ses expériences réussies dans des procédures précédentes, de son accès au financement, de ses
emplacements attractifs et de son approche sélective des offres, qui se concentre sur les
régions que le Groupe pense être acceptable par une banque. Les principaux concurrents du
Groupe sur ce segment sont Welspun Energy, SunEdison, Acme et Azure Power.
•
Contrats d’achat d’électricité conclus avec des consommateurs industriels et commerciaux.
Le Groupe estime que les facteurs clés du succès sur ce segment sont l’accès aux potentiels
acquéreurs, la capacité à produire de l’énergie à des prix compétitifs et à structurer des
contrats d’achat d’électricité à long terme. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère
tirer profit de son accès aux entreprises industrielles françaises implantées en Inde et de son
expérience en matière de structuration de contrats d’achat d’électricité acquise sur d’autres
marchés. Les principaux concurrents du Groupe sur ce segment sont Welspun Energy,
SunEdison et Azure Power.
En Inde, le Groupe poursuit son développement à travers des réponses à des appels d’offres,
avec un développement actif au Rajasthan, Punjab et Telangana et suit une démarche opportuniste
dans les autres régions
Amérique latine
L’Amérique latine, avec son niveau élevé d’irradiation, contribuant à l’accroissement de la
demande en électricité et des prix de l’électricité, est un des marchés photovoltaïques dont la
croissance est la plus rapide au monde. IHS estime que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque
en Amérique latine ont augmenté, passant de 20 MW en 2008 à 973 MW en 2014, comme indiqué
dans le graphique ci-dessous.
80
Par ailleurs, IHS prévoit que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque en Amérique
latine atteindront 3 927 MW en 2018 comme le résume le graphique suivant pour les périodes
indiquées.
Environnement de marché
Les marchés énergétiques dans chaque pays d’Amérique latine diffèrent largement en termes
d’ouverture et de diversité des productions. En général, la région est caractérisée par un niveau élevé
d’irradiation ainsi qu’une augmentation de la demande énergétique et des prix de l’électricité. La
région offre aussi des opportunités significatives pour le développement d’installations non raccordées
au réseau par les sociétés minières dans des régions éloignées qui sont mal desservies par la puissance
de production et souffrent de coûts de transmission élevés. Parmi ces régions, IHS estime que le Chili,
le Mexique et le Brésil contribueront à la majeure partie de la croissance du nombre d’installations sur
la période 2015-2018.
•
Le Chili. Le Chili est un marché d’énergie photovoltaïque attractif et en pleine croissance,
caractérisé par un essor rapide de la demande en électricité, des prix de l’électricité
élevés, et l’un des niveaux d’ensoleillement les plus importants au monde. IHS estime
que les ajouts de puissance nets annuels au Chili n’ont cessé d’augmenter passant de
7 MW par an en 2012 à 100 MW par an en 2013 et à 511 MW en 2014. IHS prévoit que
81
ces ajouts de puissance nets annuels au Chili continueront à augmenter au cours de
l’année 2015, atteindront un sommet de 769 MW, avant de chuter à 494 MW en 2016,
puis augmenteront de nouveau graduellement pour atteindre 590 MW en 2018. Une
légère diminution dans les ajouts de puissance nets est attendue pour 2016 en raison d’une
offre excédentaire temporaire d’énergie photovoltaïque sur certains marché pendant la
réception d’une ligne de transmission qui est actuellement en construction destinée à faire
la jonction entre les deux principaux réseaux interconnectés du pays.
En raison des ressources domestiques limitées en énergie, le Chili importe actuellement
une part significative de son alimentation en énergie primaire à travers le gaz naturel
liquéfié. Pour corriger ce déséquilibre entre l’offre et la demande d’énergie domestique et
réduire sa dépendance aux importations d’électricité, le Chili met en valeur ses sources
d’énergie domestiques alternatives, notamment les énergies renouvelables telles que
l’énergie photovoltaïque. Le marché énergétique chilien est un marché libéral et privatisé
avec des marchés de gros particulièrement actifs.
Au sein du marché chilien, les prix de l’énergie photovoltaïque sont déjà inférieurs aux
prix de gros et aux prix de l’énergie générée à base de charbon, de gaz, et d’énergie
éolienne, élevant l’énergie photovoltaïque au rang de source de production la plus
compétitive sur ce marché. Les contrats d’achat d’électricité au Chili sont actuellement
conclus à un prix de 87 dollars/MWh, en comparaison avec les 112 dollars/MWh sur le
marché de gros, 73-155 dollars/MWh pour l’énergie générée par les centrales à charbon
de nouvelle génération, 56-100 dollars/MWh pour l’énergie générée par les centrales à
gaz de nouvelle génération et 129 dollars/MWh pour l’énergie éolienne (source :
Bloomberg New Energy Finance). La compétitivité du coût de l’énergie photovoltaïque
est alimentée par la croissance significative de la demande pour cette énergie. Le Chili est
un des premiers marchés au monde où le financement de projets de parcs solaires est
disponible au prix du marché de gros.
Avec 1,3 MW en exploitation et 53,8 MW dans son backlog, sur un marché qui a connu
une puissance supplémentaire de 511 MW en 2014 selon IHS, le Groupe possède
actuellement une part de marché limitée sur le marché chilien, mais vise une croissance
future significative, affichant 253,1 MW de projets en backlog et en pipeline. A l’intérieur
de ce marché, le Groupe se concentre sur trois segments principaux :
o
Marchés de gros. A l’intérieur de ce segment de marché, le Groupe estime que
les facteurs clés du succès incluent la sécurisation des sites présentant un niveau
élevé d’ensoleillement avec de fortes possibilités de raccordement au réseau et
une capacité à accéder à des financements avantageux lorsqu’ils sont disponibles.
A l’intérieur de ce segment de marché, le Groupe espère tirer profit de son
important portefeuille de sites attractifs situés dans le réseau central du Chili
(Sistema Interconectado Central), lequel a vocation à bénéficier prochainement
d’une nouvelle capacité de transmission, de sa capacité à sécuriser les
financements grâce à son historique et de sa capacité à trouver des financements
par endettement. Les principaux concurrents du Groupe sur ce segment de
marché sont First Solar, SunEdison, SunPower et Enel Green Power.
o
Contrats d’achat d’électricité standards conclus avec des consommateurs
industriels et commerciaux. A l’intérieur de ce segment de marché, le Groupe
estime que les facteurs clés du succès incluront l’accès aux potentiels acquéreurs
et la capacité à trouver des financements. En se positionnant sur ce marché, le
Groupe espère tirer profit de son expérience en matière de conclusion de contrats
d’achat d’électricité acquise à travers son projet avec la société minière Minera
Dayton et de sa capacité à trouver les financements nécessaires. Le principal
concurrent du Groupe sur ce segment est SunEdison.
82
o
Contrats d’achat d’électricité hybrides conclus avec des consommateurs
industriels et commerciaux. A l’intérieur de ce segment de marché, qui se focalise
sur les consommateurs d’énergie situés dans des endroits isolés actuellement
alimentés par des générateurs diésel, le Groupe estime que les facteurs-clés du
succès incluront l’accès aux potentiels acquéreurs, la conception réussie de
techniques hybrides mêlant photovoltaïque et diésel et la capacité à trouver des
financements. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère tirer profit de
son accès aux petites et moyennes entreprises minières de la région. Il s’agit d’un
marché qui est encore en phase de lancement.
•
Mexique et Amérique Centrale. Le marché de l’énergie photovoltaïque au Mexique et
Amérique Centrale a connu une croissance significative au cours des dernières années.
IHS estime que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque au Mexique et en
Amérique centrale sont passés de 2 MW en 2008 à 202 MW en 2014.
•
Le Groupe poursuit activement ses projets au Mexique et dans un certain nombre de pays
d’Amérique centrale. Le Groupe considère que ces pays ont développé un cadre juridique
adéquat, notamment le Panama et le Salvador. A l’intérieur de ces marchés, le marché
mexicain représente une opportunité significative, particulièrement dans les zones
industrielles bénéficiant d’un niveau élevé d’irradiation comme le nord du Mexique, et le
Groupe espère voir émerger des opportunités intéressantes, favorisées par la mise en
place d’un nouveau cadre juridique marqué par l’adoption d’amendements à la loi
mexicaine sur l’énergie récemment adoptés. Les deux autres marchés clés en Amérique
centrale que sont le Panama et le Salvador ont organisé récemment des appels d’offres. A
l’intérieur de ces régions, le Groupe ne possède pas de parcs solaires en exploitation, en
cours de construction ou en phase backlog, mais a récemment gagné un appel d’offres au
Panama (de 21 MW) et possède déjà 134,0 MW de projets en phase backlog et en phase
pipeline. Le Groupe bénéficie, au Panama pour le projet El Roble, d’un contrat hybride
comprenant un PPA de 20 ans puis l’application du tarif de gros de l’électricité par la
suite. Le Groupe se concentre sur trois principaux segments de marché dans ces régions :
o
Marchés de gros. Le Groupe estime que les facteurs clés du succès sur ce marché
incluent les sites fortement exposés aux radiations du soleil, la disponibilité du
financement et l’accès au marché de gros avec des méthodes attractives de
formation des prix. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère tirer profit
de partenariats stratégiques avec des partenaires locaux bien implantés, de sa
capacité à trouver des financements par endettement grâce à son historique
notamment en matière d’attribution d’appels d’offres au Panama. Les principaux
concurrents du Groupe sur ce segment de marché sont SunEdison, First Solar,
83
OPDE et Grupotech au Mexique et SunEdison, Enel Green Power et FRV en
Amérique centrale.
o
Procédures d’appel d’offres des entreprises de distribution et des entreprises de
service public. Le Groupe estime que les facteurs clés du succès sur ce marché
incluent l’accès aux potentiels acquéreurs, une capacité à trouver des
financements et la création de partenariats stratégiques pour accélérer la phase de
développement. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère tirer profit de
son partenariat stratégique avec un important développeur de projets d’énergies
renouvelables au Mexique, d’un réseau de développeurs au Panama et de son
historique acquis en remportant un important appel d’offres au Panama. Les
principaux concurrents du Groupe sur ce segment de marché sont SunEdison,
First Solar et Grupotech au Mexique et SunEdison, Enel Green Power et FRV en
Amérique centrale.
o
Contrats d’achat d’électricité standards conclus avec les clients importants. Le
Groupe estime que les facteurs clés du succès nécessaires pour se positionner sur
ce marché incluent l’accès aux potentiels acquéreurs, une capacité à trouver des
financements et la création de partenariats stratégiques, comme celui avec
Thermion Energia, pour accélérer la phase de développement. En se positionnant
sur ce marché, le Groupe espère tirer profit de son partenariat stratégique avec
des développeurs locaux et de ses activités de développement renforcée par sa
présence mondiale. Les principaux concurrents du Groupe sur ce segment de
marché sont SunEdison, Cemex, First Solar, OPDE, Grupotech et Grupo Salinas
au Mexique et SunEdison, Enel Green Power et FRV en Amérique centrale.
En Amérique latine, le Groupe poursuit activement son développement au Chili, au Mexique
et au Panama et suit une démarche opportuniste dans les autres régions, telles qu’au Brésil, au Costa
Rica et au Pérou tout en participant à des appels d’offres
Afrique du Sud
Le marché de l’énergie photovoltaïque en Afrique du Sud a connu une croissance
significative au cours des dernières années. IHS estime que les ajouts annuels de puissance
photovoltaïque en Afrique du Sud sont passés de 1 MW en 2008 à 891 MW en 2014, pour
redescendre, selon ses prévisions, à une puissance de 837 MW en 2018.
84
La demande d’énergie photovoltaïque est conduite en grande partie par le programme
Renewable Energy Independent Power Producer Programme (REIPP), qui est un programme public
d’approvisionnement par lequel le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif d’atteindre un
seuil d’approvisionnement total en énergie photovoltaïque dans le pays de 8 400 MW en 2030. L’IPP
Project Office, division appartenant au Department of Energy du gouvernement sud-africain, est
l’autorité en charge de l’administration du REIPP. L’énergie photovoltaïque est vendue via une
procédure gouvernementale d’appel d’offres à l’issue de laquelle les candidats retenus se voient
généralement offrir la possibilité de conclure un contrat d’achat d’électricité (PPA) avec Eskom,
entreprise sud-africaine en charge d’une mission de service public. Les prix de l’énergie
photovoltaïque sont de plus en plus compétitifs en Afrique du Sud. L’offre la plus basse émise par le
Groupe à ce jour remonte au troisième tour des appels d’offres dans le cadre du programme REIPP et
s’est élevée à 74 euros/MWh, soit un prix honorable par rapport aux prix de production d’électricité
des centrales à charbon de nouvelle génération situés entre 61 et 85 euros/MWh et non loin du prix de
production du charbon existant situé à 46 euros/MWh (source : Bloomberg New Energy Finance).
La procédure d’appel d’offres pour les projets photovoltaïques en Afrique du Sud est destinée
à promouvoir une large participation des candidats de façon à obtenir l’établissement d’un prix
compétitif. Il en résulte que la concurrence dans les appels d’offres en matière d’énergie
photovoltaïque en Afrique du Sud est fragmentée et comprend un éventail de sociétés locales et
internationales. Le Groupe possède actuellement une part de marché dans l’ensemble relativement
faible sur le marché sud-africain, avec 17,8 MW en exploitation, si l’on compare avec l’estimation de
la puissance totale en exploitation faite par IHS qui atteint 891 MW à la fin de l’année 2014.
Cependant, le Groupe a pour objectif dans ce pays une extension dans les années à venir, disposant
déjà de 211 MW de projets en backlog et en pipeline. A l’intérieur de ce marché, le Groupe se
concentre principalement sur deux segments de marché :
•
Appels d’offres REIPP du gouvernement sud-africain. A l’intérieur de ce segment de
marché, le Groupe estime que les facteurs clés du succès incluent une bonne
compréhension de la dynamique de formation des prix dans un appel d’offres, le contrôle
de sites à forte irradiation, de faibles coûts de conception, de fourniture et d’installation
(EPC), un financement en capital à bas coût, des partenariats locaux et une part
importante de contenu local. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère
s’appuyer en priorité sur ses participations à des appels d’offres antérieurs, son
portefeuille de sites attractifs, sa capacité à trouver des financements sans recours, son
partenariat avec une entreprise locale J&J Group et sa capacité de fabrication locale de
panneaux photovoltaïques. Les principaux concurrents du Groupe sur ce segment de
marché sont Enel, Scatec Solar, Solar Reserve, Sonnedix et SunEdison.
•
Contrats d’achat d’électricité bilatéraux conclus avec les clients industriels et autres
consommateurs finals. Le Groupe estime que les facteurs clés du succès sur ce segment
de marché sont l’accès aux potentiels acquéreurs, la conception de solutions hybrides
mêlant photovoltaïque et diésel et sa capacité à trouver des financements. En se
positionnant sur ce marché, le Groupe espère tirer parti de ses relations avec les
entreprises industrielles françaises présentes dans la région et de sa présence historique
sur les marchés du photovoltaïque compétitif. Il s’agit d’un marché qui est encore en
phase de lancement.
Etats-Unis
Guidée par une politique gouvernementale soutenant son développement et son coût de plus
en plus compétitif, l’énergie photovoltaïque connaît une croissance rapide aux Etats-Unis. IHS estime
que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque aux Etats-Unis ont augmenté, passant de 340 MW
en 2008 à 6 992 MW en 2014, comme indiqué dans le graphique ci-dessous.
85
Par ailleurs, IHS prévoit que les ajouts annuels de puissance photovoltaïque aux Etats-Unis
s’élèveront à 10,4 GW en 2016. IHS prévoit que ces ajouts annuels de puissance photovoltaïque (tous
segments inclus) baisseront à 6,8 GW en 2017 après l’expiration du crédit d’impôt pour
l’investissement, avant de croître de nouveau pour se stabiliser par la suite aux alentours de 8,0 GW
en 2018. Le graphique suivant résume les estimations et les prévisions de IHS pour les ajouts annuels
de puissance photovoltaïque aux Etats-Unis sur la période mentionnée.
Environnement de marché
Les projets photovoltaïques de grande envergure ont vu leur nombre et leur taille croître
rapidement aux Etats-Unis au cours des dernières années, guidés en partie par les programmes dits
« RPS » (Renewable Portfolio Standards) et les incitations fédérales destinées à stimuler
l’investissement dans les technologies d’énergie renouvelable. Les politiques au niveau fédéral et au
niveau des Etats ont apporté un soutien significatif à l’industrie photovoltaïque sous la forme
d’incitations fiscales, de subventions, de prêts garantis, de RPS et d’incitations à la production. Deux
politiques en particulier se sont montrées favorables au développement général des équipements
photovoltaïques de grande envergure : (i) les bénéfices fiscaux fédéraux incluant la mise en place d’un
crédit d’impôt bénéficiant aux développeurs et constructeurs de parcs solaires, fixé à 30% (passant à
10% au 31 décembre 2016) des dépenses d’investissement engagées dans la construction du projet et
86
(ii) les programmes RPS qui imposent aux fournisseurs d’électricité de s’approvisionner depuis une
source d’énergies renouvelables à hauteur d’un pourcentage minimum fixé.
En parallèle de ces programmes de soutien, qui ont joué un rôle significatif dans
l’augmentation de la puissance photovoltaïque aux Etats-Unis, et considérant que la date d’expiration
du crédit-d’impôt pour l’investissement fixée en 2016 aura un impact négatif temporaire sur la
croissance du marché, la structure compétitive des coûts de l’énergie photovoltaïque devient de plus
en plus importante et stimule la demande de puissance photovoltaïque, notamment dans les Etats
exposés à un niveau important d’irradiation. Ceci devrait alimenter la croissance sur le long terme. A
titre d’illustration, les prix des récents contrats d’achat d’électricité au Texas et en Californie ont
atteint le niveau des prix du marché de gros, par exemple, ce qui laisse supposer le maintien d’une
croissance future significative dans ces Etats.
Prix de marché de l’électricité produite
Bien que l’énergie photovoltaïque aux Etats-Unis soit de plus en plus compétitive, les prix
demeurent plus élevés que ceux de l’énergie générée par des centrales à charbon et au gaz de nouvelle
génération. Les tarifs les plus bas dans les récents appels d’offres étaient situés entre 50 et 70
dollars/MWh, soit un niveau favorable par rapport aux prix des centrales de gaz naturel CCGT (59
dollars/MWh), des centrales à charbon de nouvelle génération (75 dollars/MWh) et des centrales
nucléaires de nouvelle génération (119 dollars/MWh) ainsi que les prix du marché de gros (42
dollars/MWh au Texas, 53 dollars/MWh en Californie) (source : Bloomberg New Energy Finance).
Concurrence
Le marché de l’énergie photovoltaïque aux Etats-Unis est hautement compétitif, réunissant
des participants de dimension internationale et des participants régionaux plus petits. Les Etats-Unis
représentent un nouveau marché pour le Groupe, et ce dernier n’y possède pas encore de parcs
solaires en exploitation ou en cours de construction. Le Groupe a cependant un projet en backlog en
Californie pour une puissance de 26,5 MW, et un autre projet de 123 MW en phase pipeline au
Texas. Sur ces deux marchés, le Groupe se concentre sur trois principaux segments de marché :
•
Appels d’offres de grande envergure pour les contrats d’achats d’électricité bilatéraux
conclus avec des entreprises de service public et entités réglementées. A l’intérieur de ce
segment de marché, les leviers opérationnels clés sont l’accès à des terrains ruraux
permettant le développement, de faibles coûts de conception, de fourniture et
d’installation (EPC), l’accès à du « tax equity » (investissement en capital bénéficiant de
déductions fiscales) et la capacité à trouver des financements à bas coût. En se
positionnant sur ce marché, le Groupe espère s’appuyer en priorité sur un portefeuille de
projets présentant de bonnes conditions d’irradiation (en particulier au Texas) et son
historique financier avec les institutions américaines. Les principaux concurrents du
Groupe sur ce marché sont E.On, First Solar, SunEdison, SunPower, OCI Solar Power,
Recurrent Energy et NRG.
•
Les contrats d’achat bilatéraux avec les clients industriels. Sur ce segment de marché, les
leviers opérationnels clés sont l’accès aux potentiels acquéreurs, la capacité à générer de
l’électricité à des prix très compétitifs et à structurer des contrats d’achat d’électricité à
long terme. En se positionnant sur ce marché, le Groupe espère tirer profit de son
expérience mondiale en matière de marchés photovoltaïques compétitifs ainsi que de son
expérience dans le développement de montages innovants s’appuyant sur des contrats
d’achats d’électricité. A l’intérieur de ce marché, les principaux concurrents du Groupe
sont Sun Power et SunEdison.
•
Marchés de gros. Sur ce segment de marché, les leviers opérationnels clés sont un faible
niveau de LCOE et la capacité à conclure des contrats de couverture et à monter des
87
structures de financements appropriées. En se positionnant sur ce marché, le Groupe
espère tirer profit de sa capacité d’innovation en matière de PPA privés et des partenariats
avec des négociateurs et spécialistes dans la vente d’électricité.
Aux Etats-Unis, le Groupe poursuit activement son développement au Texas et en Californie
et suit une démarche de développement au moyen d’acquisition en phase greenfield et en répondant à
des appels d’offre et la vente d’électricité en gros ou au moyen de contrats d’achat bilatéraux avec des
clients industriels.
6.4
DESCRIPTION DES ACTIVITÉS DU GROUPE
6.4.1
Marchés géographiques
Présentation
Fondé en octobre 2006 en France, le Groupe s’est développé rapidement pour être
aujourd’hui l’un des acteurs majeurs de l’industrie photovoltaïque sur le marché français. Fort de son
succès sur le marché français, le Groupe a entamé, rapidement après sa création, une stratégie
d’expansion à l’international consistant à implanter ses activités sur de nouveaux marchés ciblés
présentant aujourd’hui à ses yeux des conditions attractives pour le développement d’une énergie
photovoltaïque compétitive. Pour sélectionner ses nouveaux marchés, le Groupe s’appuie sur une
série de facteurs jugés favorables au développement d’un marché photovoltaïque compétitif.
•
Irradiation. La quantité d’électricité pouvant être produite par un parc solaire est
directement liée à la quantité de rayonnement solaire qu’il reçoit. Pour sélectionner les
marchés dans lesquels s’implanter, le Groupe privilégie ceux présentant le niveau
d’irradiation le plus élevé.
•
Demande de capacité de production supplémentaire. Le Groupe s’intéresse aux pays
émergents affichant une plus forte croissance de PIB, qu’il considère comme un facteur
de stimulation de la demande d’électricité pour l’avenir, et aux économies avancées qui se
sont engagées dans la transition énergétique ou dans le renouvellement de leurs actifs de
production vieillissants.
•
Compétitivité des coûts par rapport aux autres sources d’énergie. Le Groupe cible les
marchés réunissant les conditions qu’il estime favorables à la compétitivité des coûts de
l’énergie photovoltaïque par rapport aux autres sources d’énergie.
•
Facilité d’accès au réseau. Le Groupe ne retient que les pays pour lesquels les
producteurs d’énergie solaire disposent d’un accès aisé au réseau de transport et de
distribution de l’électricité.
•
Disponibilité du financement. Le Groupe donne la priorité aux pays dans lesquels l’accès
au financement par endettement ou en capital lui apparaît aisé pour ses projets
photovoltaïques.
Fidèle à cette approche, le Groupe a construit ses premiers parcs solaires en dehors du
territoire français en Inde (2013), au Chili (2013) et en Afrique du Sud (2014). Le Groupe dispose
également de projets à des stades de développement plus ou moins avancés dans ces pays ainsi que
dans d’autres, notamment des projets en backlog aux États-Unis, au Mexique et en Zambie et des
projets à des stades moins avancés (projets en pipeline et prospects qualifiés) en Asie du Sud-Est et
dans d’autres pays du Moyen-Orient et d’Afrique. Pour en savoir plus sur les projets du Groupe et les
différentes étapes de leur développement, y compris les définitions de ces étapes (backlog, pipeline,
prospects qualifiés, etc.), se reporter à la Section 6.4.3 « Parcs solaires en opération, en construction et
en développement » du présent document de base.
88
Lorsqu’il s’implante sur un nouveau marché, le Groupe constitue une équipe de
développement Solairedirect locale ou régionale, qui valorise l’expertise acquise par le Groupe à
l’occasion des projets déjà accomplis ailleurs dans le monde et travaille étroitement avec les
conseillers techniques, financiers et juridiques et les autres partenaires locaux du pays concerné pour
identifier et évaluer les opportunités, s’assurer du contrôle des sites présentant un intérêt, conclure des
contrats de vente d’électricité et obtenir les autorisations et les agréments requis. Le Groupe estime
que son expérience et les relations nouées avec les prêteurs, les capital-investisseurs, les fournisseurs
et les autres acteurs de l’industrie photovoltaïque lui confèrent un avantage significatif pour
l’identification des partenaires locaux et la pénétration de nouveaux marchés.
La carte suivante présente, au 31 janvier 2015, l’implantation par régions des projets du
Groupe d’ores et déjà opérationnels ou en construction, aux stades backlog, pipeline et prospect
qualifié.
Présentation du chiffre d’affaires par zone géographique
Le tableau suivant fournit des informations sur la composition du chiffre d’affaires consolidé
du Groupe par pays ou par région pour les périodes indiquées.
(en millions d'euros)
France ......................
Moyen-Orient et Afrique
Inde ..........................
Amérique latine .......
Total ........................
Exercice de
15 mois clos
le 31 mars(1)
2013
110,6
2,1
13,6
-126,2
Exercice de
12 mois clos
le 31 mars
2014
119,5
35,8
0,9
0,1
156,4
Semestre clos
le 30 septembre
2013
2014
33,3
64,0
11,9
5,0
0,4
0,4
-0,2
45,6
69,6
____
(1)
En décembre 2012, l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société a voté la
modification des dates de clôture de l’exercice social du Groupe, faisant passer la date
de clôture du 31 décembre au 31 mars de chaque année. En conséquent, l’exercice
social clos le 31 mars 2013 couvre une période de 15 mois. Se reporter au Chapitre 9
« Examen de la situation financière et du résultat », Section 9.1 « Présentation
générale » du présent document de base.
89
6.4.2
Segments opérationnels du Groupe
Segment Développement et Construction
Le segment Développement et Construction du Groupe constitue son principal segment
opérationnel parmi les trois principaux segments opérationnels du Groupe. Le segment
Développement et Construction assure le développement et la fourniture de services d’ingénierie, de
fourniture d’équipements et de construction de parcs solaires, tels que décrits ci-après.
Le tableau suivant présente les données opérationnelles indiquées pour les périodes indiquées.
Exercice
clos le 31
décembre
Nouveaux projets démarrés
en France
à l’international
MW construits (1) pour des
sociétés de projets contrôlées
par des parties tierces (2)
en France
à l’international
MW construits pour des
sociétés de projets contrôlées
par le Groupe
en France
à l’international
Montant total de MW
construits
en France
à l’international
dont Inde
dont Moyen-Orient et
Afrique
dont Amérique latine
Montant total de MW
atteignant le stade de
réception provisoire sur la
période
en France
à l’international
12 mois
clos le 31
mars
Exercice
clos le 31
mars
Semestre
clos le 30
septembre
Semestre
clos le 30
septembre
2011
Exercice
de 15
mois clos
le 31
mars
2013
2013
2014
2013
2014
10
10
-
11
9
2
11
9
2
12
9
3
5
3
2
13
8
5
54,2
62,8
58,8
104,4
34,9
56,4
54,2
0,0
52,8
10,0
48,8
10,0
84,4
20,1
27,6
7,3
55,5
1,0
7,5
4,8
4,8
2,1
0,0
10,6
7,5
0,0
0,0
4,8
0,0
4,8
0,0
2,1
0,0
0,0
10,6
0,0
61,7
67,6
63,6
106,5
34,9
67,0
61,7
0,0
0,0
52,8
14,8
14,8
48,8
14,8
14,8
84,4
22,1
0,8
27,6
7,3
0,0
66,1
1,0
0,0
0,0
0,0
0,0
20,1
7,3
1,0
0,0
0,0
0,0
1,3
0,0
0,0
53,5
49,8
45,3
61,3
17,4
81,7
53,5
0,0
44,2
5,6
39,7
5,6
50,0
11,2
6,2
11,2
71,2
10,5
(1)
Le Groupe calcule le nombre de MW construits durant cette période pour chaque parc solaire en multipliant le
pourcentage d’achèvement du parc solaire au cours de cette même période par la puissance installée totale
planifiée du parc solaire. Se reporter au Chapitre 9 « Examen de la situation financière et du résultat », Section
9.1 « Présentation générale » du présent document de base.
(2)
Comprend des installations sur toitures (>1MW) pour 3,8 MW en 2011 et 1,9 MW en 2013.
Développement
Au stade du développement d’un projet, l’objectif premier du Groupe consiste à réunir les
éléments nécessaires à la réalisation d’un projet viable qui pourra être financé et cédé avec succès à
des capital-investisseurs. Le Groupe propose aux investisseurs de l’industrie photovoltaïque une
90
gamme complète de solutions clés en mains leur permettant d’investir dans des parcs solaires
produisant une énergie renouvelable et propre, dans des conditions financières permettant une forte
prévisibilité des flux de trésorerie et un retour sur investissement attractif.
Horizon de cession des parcs solaires
Historiquement, le Groupe a vendu la plupart de ses parcs solaires durant la phase de préconstruction des projets (phase dite « greenfield »). Suivant ce modèle, le Groupe constitue une
société de projet qui détient le parc solaire à construire puis procède au développement du projet
jusqu’à ce que celui-ci atteigne la phase à partir de laquelle tous les éléments lui permettant d’obtenir
un financement sont réunis. Le Groupe procède alors à la mise en place du financement du projet par
des prêteurs tiers et cède le contrôle de la société de projet à des capital-investisseurs, le plus souvent
en retenant une participation minoritaire, sans pouvoir de contrôle, au sein de la société. Une fois le
contrôle de la société de projet cédé et le financement (par endettement et en capital) mis en place, le
Groupe construit le parc pour le compte de la société de projet au titre d’un contrat de construction
clés en mains, avant d’en assurer l’exploitation et la maintenance tout au long de son cycle de vie au
titre d’un contrat d’exploitation et de maintenance à long terme.
Plus récemment, le Groupe a commencé à développer un certain nombre de projets dans
l’intention de les construire, de les exploiter un certain temps et d’en céder le contrôle à des
investisseurs en phase de post-construction (phase dite « brownfield »). Selon ce modèle, le Groupe
constitue une société de projet dont l’unique fonction est de détenir le parc solaire, développe le
projet, en assure le financement par endettement puis réalise sa construction, dans l’objectif de céder
ultérieurement une participation majoritaire dans la société de projet à une échéance déterminée,
postérieure à la date de début des opérations de commercialisation. Le Groupe prévoit de céder ses
participations majoritaires d’une manière opportuniste. Sans fixer des limites strictes, le Groupe
prévoit un délai moyen de cession des parcs solaires d’environ six mois après la date de début des
opérations de commercialisation pour les projets localisés dans les pays de l’OCDE, et d’environ
24 mois après cette date pour les projets localisés dans les pays n’appartenant pas à l’OCDE. En
conservant la propriété des parcs solaires au-delà de la date de début des opérations de
commercialisation, le Groupe estime pouvoir augmenter le prix de cession, dans la mesure où la
perspective d’achat d’un parc solaire déjà entré en exploitation diminue le risque perçu par
l’investisseur ou grâce à l’apport, le cas échéant, d’attributs supplémentaires venant atténuer un peu
plus le risque perçu par l’investisseur. Cette approche permet également au Groupe de cibler un plus
large éventail d’investisseurs de l’énergie photovoltaïque. En attendant la cession, le Groupe perçoit
un chiffre d’affaires de vente d’électricité dans ses comptes consolidés.
Capital-investisseurs dans les parcs solaires du Groupe
Le Groupe cible différentes catégories d’investisseurs de l’industrie photovoltaïque,
appartenant tant au secteur privé qu’au secteur public. Soucieux d’employer efficacement les
ressources de son équipe marketing et financière et de répondre aux préférences des investisseurs en
termes de volume d’investissement, il commercialise le plus souvent plusieurs parcs au même
moment. Dès que le portefeuille de projets souhaité est prêt à être proposé à des capital-investisseurs,
soit au stade backlog, si le projet doit être cédé avant la construction, soit après le démarrage des
opérations de commercialisation, si le Groupe en a conservé le contrôle, le Groupe engage
généralement une procédure de vente en plusieurs étapes, prévoyant successivement l’identification
initiale d’un groupe d’investisseurs sélectionnés, le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt,
l’exécution d’une due-diligence par les investisseurs potentiels, la sélection d’un investisseur, la
négociation finale des conditions de l’investissement et l’adoption commune d’un business plan pour
le projet concerné. L’expérience acquise par le Groupe dans le développement des parcs solaires et
l’importance accordée à la conception de projets procurant une forte prévisibilité des flux de
trésorerie, un rendement élevé et/ou un retour sur investissement attractif lui ont permis de nouer des
relations avec de nombreux investisseurs de premier rang du secteur des énergies renouvelables, dont
la plupart a déjà investi à plusieurs reprises dans différents projets du Groupe. Parmi les investisseurs,
91
certains font partie du secteur privé et sont spécialisés dans les projets photovoltaïques, tels que
BlackRock, KGAL, 123Ventures, DIF Old Mutual et Union Investment, et d’autres sont des
investisseurs publics, comme la Caisse des Dépôts et Consignations (parfois dénommée « CDC » dans
le présent document de base) et la Région Poitou-Charentes en France.
Processus de développement
Le Groupe prend généralement en charge le développement principal de ses parcs solaires et
collabore le plus souvent avec un ou plusieurs partenaires locaux de développement. Il développe la
plupart de ses projets, depuis leur conception jusqu’à leur achèvement, en identifiant et en
sélectionnant les sites intéressants, en obtenant les droits de contrôle des sites et les autorisations
nécessaires à la construction des installations, en assurant le raccordement au réseau et en concluant
des contrats de vente de l’électricité produite par le parc solaire. En plus de développer les projets
dans leur intégralité, le Groupe peut saisir d’autres opportunités qui se présentent à lui en acquérant
des projets à différents stades d’avancement auprès d’autres développeurs et en les menant à leur
terme grâce à sa capacité à réunir les conditions nécessaires pour en assurer le financement par
endettement et pour rendre le projet attractif aux yeux des capital-investisseurs. Les développeurs,
auprès desquels le Groupe acquiert des projets en développement, comprennent des promoteurs
immobiliers, des entreprises du secteur des énergies renouvelables spécialisées dans les technologies
autres que l’énergie photovoltaïque et des groupes industriels dont le cœur de métier n’est pas
l'énergie photovoltaïque. Le développement d’un parc solaire met en jeu des interactions avec de
multiples parties prenantes : administrations locales, entreprises de service public, prêteurs,
investisseurs et communautés riveraines. Le Groupe porte une grande attention à l’identification des
besoins et des préoccupations des principales parties prenantes du projet ainsi que des moyens
permettant d’y répondre. Un certain nombre de projets en « pipeline » trouvent d’ailleurs leur origine
chez des contacts générés par des retours favorables de la part de parties prenantes ayant une
expérience de travail avec le Groupe. Le temps nécessaire pour qu’un projet en prospect qualifié entre
en phase « backlog » et qu’un projet en « backlog » entre en construction varie d’un projet à l’autre et
d’un pays à l’autre. Même si les périodes de temps peuvent être plus ou moins longues selon les
circonstances d’un projet, le Groupe se fixe généralement une période de 6 à 18 mois pour qu’un
projet en « backlog » entre en phase de construction.
Suivi des projets en développement
Afin de pouvoir développer des projets rentables à coûts compétitifs, le Groupe a mis en place
une organisation interne qui lui permet de mobiliser sur chaque projet l’expérience qu’il a accumulée
en construisant ses projets sur quatre continents. Ainsi, avant de prendre un engagement financier ou
opérationnel significatif dans un projet, le Groupe soumet ce projet à l’approbation de son comité
d’engagement. Celui-ci apprécie le profil risque/retour sur investissement/marge de chaque projet, et
exige en général, un business plan détaillé, une analyse complète des coûts du projet, un examen
détaillé des risques associés au projet, les plans d’atténuation des risques ainsi qu’une analyse sur
l’impact probable du projet sur le chiffre d’affaires sectoriel de chacun des segments du Groupe.
Postérieurement à la construction de chaque projet, un retour sur expérience est établi afin d’améliorer
les processus internes et d’identifier des risques qui peuvent affecter des projets futurs.
Le Groupe a également mis en place d’autres comités internes, dont des comités de business
development et des comités opérationnels au niveau régional qui suivent le développement et la mise
en œuvre des projets dans chaque région, ainsi que des comités ad hoc constitués pour traiter des
aspects « corporate » du Groupe (stratégie, ressources humaines, IT, juridique, etc.).
Pour plus d’informations sur le Comité exécutif mis en place par le Groupe, voir la Section
16.5 « Comité exécutif » du présent document de base.
92
Sélection des sites
La sélection d’un site convenant à la réalisation d’un projet constitue une étape déterminante
dans la création d’un parc solaire viable. Pour évaluer les différents sites potentiels, le Groupe
mobilise sa longue expérience en matière de développement de projets photovoltaïques et prend en
compte une grande variété de facteurs : irradiation, distance jusqu’aux points de raccordement au
réseau, configuration du terrain et autres paramètres susceptibles d’avoir une influence sur les coûts
de construction ou les délais nécessaires à l’obtention des autorisations, estimation des coûts du
chantier et autres critères (tels que les autorisations environnementales). Si un site est jugé adapté,
l’équipe de développement établit un rapport contenant l’évaluation du site et d’autres informations y
afférentes à l’attention du comité de développement régional compétent au sein du Groupe, lequel
détermine si le développement du projet doit être poursuivi. Une fois un contact sélectionné pour le
développement, le Groupe classe le projet en « prospect qualifié » dans son système de suivi des
projets, et l’équipe de développement entreprend les travaux de développement.
Une fois que le site affecté au développement a été choisi, le Groupe s’efforce de réduire les
risques qui y sont associés en conduisant une étude de faisabilité poussée et en identifiant les
éventuels problèmes. Le Groupe privilégie les projets créateurs de valeur présentant, selon ses
estimations, un juste équilibre entre rendement financier, coûts et risques. Très expérimentée, l’équipe
technique interne du Groupe, éventuellement complétée par des experts externes, examine des
variables comme les spécifications techniques ou l’analyse du rayonnement solaire, en accordant une
grande attention aux sources de retards potentiels et aux dépassements de coûts, tels que la capacité du
réseau. Tout cela permet au Groupe d’éliminer rapidement les sites problématiques et de concentrer
ses efforts sur les sites présentant le potentiel le plus intéressant.
Contrats de bail
Dans la plupart des projets, l’une des premières étapes du processus de développement
consiste à négocier un accord de contrôle du site avec le propriétaire du terrain. Le Groupe cherche en
général à conclure des baux à long terme pour les sites aménagés, même si dans de rares cas, il peut
procéder à l’acquisition du terrain. Le Groupe privilégie les baux d’une durée minimale de 30-40 ans
de manière à s’assurer du contrôle du site pendant une période largement supérieure à la durée
habituelle de 20 ans des contrats de vente d’électricité signés pour les besoins des projets, bien que
dans certains cas, les baux sont signés pour des périodes dépassant de quelques années seulement le
terme du contrat de vente d’électricité. La conclusion de baux de longue durée facilite la poursuite de
l’exploitation d’un projet au-delà de la durée du contrat de vente d’électricité initial, ce qui augmente
l’attractivité du projet pour les investisseurs potentiels. Au cours de la phase de pré-construction, le
Groupe signe habituellement une promesse de bail ou une convention similaire avec le propriétaire,
lui conférant une option de conclure un bail à long terme sous réserve de conditions définies à
l’avance, en particulier l’obtention des autorisations administratives de construction et d’exploitation.
Les baux sont habituellement rédigés de manière à autoriser la cession du contrôle du projet au sein
du Groupe et à des investisseurs tiers lorsque le projet est vendu.
Obtention des autorisations
Les autorisations et les agréments requis diffèrent selon le pays d’implantation du parc
solaire. Parmi les autorisations, agréments des autorités et licences quasi-systématiquement exigés
figurent une étude d’impact environnemental, un permis de construire et un certificat d’urbanisme. De
même, bien que les autorités publiques et les autres parties prenantes consultées varient d’un pays à
l’autre, les projets font généralement intervenir le service de l’urbanisme local ou régional, les
entreprises de service public, les communautés locales, les agences environnementales, et les agences
chargées des questions de santé et sécurité. Se reporter à la Section 6.5.6 « Le régime administratif
applicable au développement et à la construction d’installations photovoltaïques » du présent
document de base, pour plus d’informations sur la procédure de délivrance des autorisations. Le
Groupe considère que sa longue expérience en matière de développement de parcs solaires renforce sa
93
crédibilité auprès des responsables locaux et contribue à faciliter la procédure d’obtention des
autorisations.
Signature des contrats de vente d’électricité
L’une des étapes décisives pour la préparation d’un projet viable, susceptible d’être ajouté à la
liste des projets en « backlog » du Groupe, consiste à signer un contrat de vente portant sur
l’électricité qui a vocation à être produite par le parc solaire une fois qu’il entre en exploitation. Les
contrats de vente d’électricité conclus par le Groupe varient d’un pays à l’autre et peuvent prendre
diverses formes parmi les suivantes :
•
Contrats avec tarifs d’achat obligatoires. En France, EDF ou les entreprises locales de
distribution d’électricité sont tenus par la loi d’acheter l’électricité produite par les parcs
solaires à un tarif obligatoire fixé par voie règlementaire, dont le montant dépend de la
date de dépôt de la demande complète de raccordement au réseau auprès de l’entreprise
de distribution d’électricité compétente. Si la construction n’est pas achevée dans un délai
précis suivant la demande, la période au cours de laquelle le projet peut bénéficier du tarif
d’achat obligatoire s’en trouve réduite. Se reporter à la Section 6.5.3.2 « Cadre
réglementaire français sur les énergies renouvelables » du présent document de base pour
plus d’informations sur la structure des tarifs d’achat obligatoires en France.
Historiquement, la quasi-totalité des projets du Groupe en France a été réalisée sur la base
de contrats de vente d’électricité avec tarifs d’achat obligatoires.
•
Contrats de vente d’électricité suivant une procédure d’appel d’offres. Dans de nombreux
pays d’implantation du Groupe, les agences gouvernementales et les entreprises de
service public organisent des procédures d’appels d’offres pour la construction de parcs
solaires, à l’issue desquelles les candidats retenus se voient accorder la possibilité de
conclure des contrats de vente d’électricité à long terme avec les entreprises de service
public à des tarifs précisés dans les offres retenues. Ces appels d’offres prennent
normalement la forme d’enchères inversées, dans le cadre desquelles la compétitivité des
prix constitue l’un des facteurs-clés pour désigner le lauréat. D’autres critères, comme la
proportion du contenu produit localement, sont également parfois pris en considération.
Le Groupe a participé et remporté plusieurs appels d’offres organisés par des agences
gouvernementales en France, en Afrique du Sud et en Inde et par des entreprises de
service public aux États-Unis.
•
Contrats de vente d’électricité de gré à gré. En France et au Chili, le Groupe a négocié
des contrats de vente d’électricité de gré à gré avec des agences gouvernementales et des
clients professionnels. Le Groupe cherche en général à conclure des contrats à long terme,
d’une durée minimale de 20 ans. En France, il a été amené à signer, notamment avec des
entreprises locales de distribution d’électricité implantées dans la région PoitouCharentes, des contrats hybrides mêlant tarifs d’achat obligatoires et contrats d’achat
d’électricité de gré à gré aux termes desquels le tarif est basé sur le tarif d’achat
obligatoire en vigueur pendant les 20 premières années, puis sur le prix de marché,
déduction faite d’une marge fixée, pendant une période supplémentaire de 10 ans. Ces
accords innovants permettent à la société de projet de bénéficier de flux de trésorerie
contractuels pendant 30 ans et de s’assurer ainsi d’un financement plus attractif. Dans la
mesure où, conformément aux prévisions du Groupe, le coût de production de l’électricité
solaire devient de plus en plus compétitif par rapport aux prix de l’électricité qui
prévalent pour les consommateurs, le Groupe prévoit de conclure davantage de contrats
de vente d’électricité de gré à gré avec ses clients en France, au Chili et sur d’autres
marchés.
•
Marchés de gros de l’électricité. Dans certains pays d’implantation du Groupe, les prix en
vigueur sur les marchés de gros de l’électricité suffisent à assurer le financement d’un
94
projet en l’absence de contrat de vente à prix fixe. Sur ces marchés, le Groupe peut
choisir de poursuivre le financement et la construction du projet avant de conclure un tel
contrat, le plus souvent dans l’intention de signer ultérieurement un contrat de vente à
long terme dans l’hypothèse où le projet a vocation à être cédé à des capital-investisseurs
à la date de début des opérations de commercialisation ou postérieurement.
Historiquement, la quasi-totalité des parcs solaires du Groupe a été construite sur la base de
tarifs d'achat obligatoires et de contrats de vente attribués à l’issue de procédures d’appel d’offres. A
l’avenir, dans la mesure où le coût de production de l’énergie photovoltaïque continue à reculer par
rapport aux autres sources de production d’électricité, le Groupe s’attend à ce que la demande
d’énergie photovoltaïque soit de plus en plus liée à des considérations d’ordre économique. En
particulier, sur les marchés enregistrant une hausse des prix de l’électricité, le Groupe considère que la
capacité des producteurs d’électricité solaire à proposer des tarifs fixes dans le cadre de contrats à
long terme va attirer de nombreux consommateurs en leur permettant de se protéger contre le risque
d’augmentation des prix de l’électricité. Le Groupe estime que cette évolution va favoriser de plus en
plus le développement d’un marché des contrats de vente d’électricité négociés de gré à gré offrant
des tarifs compétitifs.
Conventions de raccordement au réseau
Pour qu’un parc solaire vende l’électricité qu’il produit via le réseau, il doit en premier lieu
être raccordé au réseau de distribution ou de transport d’électricité. Le coût de raccordement au réseau
étant un facteur important pour déterminer la viabilité financière d’un projet et évaluer l’intérêt d’un
site, les équipes de développement du Groupe évaluent avec précision la distance entre l’installation et
le point de raccordement le plus proche, la capacité disponible résiduelle au niveau de la centrale de
distribution correspondante, et la concurrence que représentent les éventuelles autres sources de
production d’électricité compte tenu de cette capacité. La disponibilité de l’accès au réseau électrique
est un facteur décisif pris en considération par le Groupe au moment de décider d’entrer ou non sur un
marché. Dans le cadre du processus de développement, le Groupe signe généralement une convention
de raccordement au réseau avec l’opérateur local et conclut des accords pour la construction d'une
ligne de transport. Selon le pays et les réglementations applicables, le Groupe peut également se
trouver contraint de demander le bénéfice de servitudes et d’acquérir des droits fonciers pour créer la
ligne de transport reliant le parc solaire au point de raccordement au réseau.
Financement d’un projet
Financement initial et constitution des sociétés de projets. Le Groupe constitue une société de
projet, laquelle détient le projet développé par le Groupe. Les sociétés de projets sont le plus souvent
constituées peu après que le site a été approuvé pour le développement du projet par le comité de
développement régional. Durant la phase de préfinancement du développement, le Groupe supporte
généralement les coûts de développement engagés pour financer l’obtention des autorisations et
acquérir les droits de contrôle du site, et ce tout au long de la phase de développement initial. Ces
coûts sont en principe remboursés par la société de projet sous la forme de frais de développement
forfaitaires, aux termes de contrats de développement et de construction signés en même temps que
les contrats de financement.
Le financement du projet s’effectue au niveau soit de la société de projet, soit, dans certains
cas, d’une société holding constituée pour détenir des participations dans plusieurs sociétés de projets.
Financement par endettement. Dès qu’un projet est prêt à être financé, le Groupe négocie la
souscription de prêts pour le compte de la société de projet. Le financement par endettement
représente en moyenne 70 à 80% des besoins d’un projet, le reste étant couvert par un financement en
capital (souvent sous la forme d’avances en compte courant d’associé). Depuis sa création en 2006
jusqu’au 31 janvier 2015, le Groupe a levé auprès de tiers environ 712 millions d’euros de prêts (TVA
exclue) pour le compte de ses sociétés de projets, et a ainsi noué des relations avec de nombreux
95
prêteurs qui ont participé au financement de multiples projets : c’est le cas, par exemple, de HSH
Nordbank, Natixis, Bpifrance, Rabobank, Crédit Agricole, Inter-American Development Bank, Rand
Merchant Bank, State Bank of India et PTC India. L’ensemble des financements négociés par le
Groupe pour le compte de ses sociétés de projets sont des financements sans recours sur les autres
entités du Groupe.
Financement en capital. Depuis sa création en 2006 jusqu’au 31 janvier 2015, le Groupe a
levé environ 272 millions d’euros en capital auprès de tiers pour le compte de ses sociétés de projets.
Comme il a été indiqué plus haut dans la sous-section « Horizon de cession des parcs solaires » de la
présente Section 6.4.2, le Groupe a historiquement cédé le contrôle de ses sociétés de projets au cours
de la phase de pré-construction de projets (phase dite « greenfield »). Lorsqu’il procède à cette vente,
le Groupe cède généralement le contrôle de la société de projet (une participation en moyenne de 85%
à 100%) aux capital-investisseurs en procédant parallèlement à la souscription des emprunts prévus
pour le projet et la conclusion avec la société de projet des contrats de développement et de
construction d’une part, et de fourniture de services aux actifs d’autre part. Les capital-investisseurs
apportent alors les fonds souhaités (principalement sous la forme d’avances en compte courant
d’associés ou d’obligations subordonnées) au prorata de leur part dans le capital social de la société de
projet, le Groupe contribuant de son côté au financement proportionnellement à sa part résiduelle.
A l’avenir, le Groupe prévoit de reporter la cession du contrôle de ses sociétés de projets à la
phase de post-construction des projets (phase dite « brownfield »), ciblant en moyenne une durée de
détention de 6 ou d’environ 24 mois après la date de début des opérations de commercialisation, selon
la localisation du projet et ce en vue d’améliorer la valorisation des projets, dont le profil de risque a
tendance à diminuer une fois qu’ils sont entrés en exploitation. Se reporter à la Section 6.2.2
« Stratégie » ci-dessus et la Section « Gestion des Participations » ci-dessous du présent document de
base.
Le Groupe a établi des relations avec un certain nombre d’investisseurs, parmi lesquels
BlackRock, KGAL, 123Ventures, DIF, CDC, Old Mutual et Union Investment, dont la plupart a déjà
investi à plusieurs reprises dans différents projets du Groupe.
Partenariats public-privé
En 2012, le Groupe a conclu un partenariat public-privé avec la Région Poitou-Charentes en
France (la « Région ») pour investir dans les nouveaux parcs solaires de la Région. À cet effet, la
Région et Solairedirect ont constitué une co-entreprise baptisée SEML Ester Poitou Charentes
(« Ester ») (détenue à 65% par la Région, à 35% par Solairedirect), dont la mission est de promouvoir
le développement des parcs solaires dans la Région pour donner accès à une énergie propre,
compétitive et décentralisée et soutenir son développement industriel. Le premier parc solaire d’Ester,
Tiper 3 (8,7 MW), entrera en exploitation en janvier 2015, tandis qu’un second projet, Tiper 1
(10,8 MW), est actuellement en construction. Parallèlement à la joint-venture Ester, le Groupe a
conclu un contrat hybride mêlant tarifs d’achat obligatoires et contrat d’achat d’électricité de gré à gré
avec deux entreprises locales de distribution d’électricité, Sorègies et Séolis, aux termes duquel ces
dernières achèteront l’électricité produite par ces parcs solaires selon le régime des tarifs d’achat
obligatoires pendant les 20 premières années, tandis que l’électricité produite pendant les 10 années
suivantes sera achetée en vertu d’un contrat d’achat prévoyant l’application du prix de gros, déduction
faite d’un pourcentage fixé. Ces accords permettent au Groupe d’accéder à un financement à un coût
compétitif tout en aidant la Région à atteindre ses objectifs en termes de développement
photovoltaïque. Le Groupe tient des discussions régulières avec d’autres régions en France et dans
d’autres pays au sujet du modèle de développement Ester, et pourrait conclure des contrats similaires
à l’avenir.
96
Conception, fourniture et installation
Le Groupe fournit des services de conception, fourniture et installations (« Engineering,
Procurement and Construction » ou « EPC ») pour l’ensemble des parcs solaires qu’il développe. Ces
services comprennent la conception technique, la fourniture de panneaux photovoltaïques, des autres
composants du système (composants « BOS » ou « Balance-of-System ») et des autres éléments, et la
prise en charge complète des activités de construction. Les services EPC du Groupe se donnent pour
objectif de livrer des projets finançables ayant valeur d’investissement, tout en procurant une
souplesse maximale pour assurer la production d’électricité à un coût compétitif.
Conception
À travers la conception technique, le Groupe a pour objectif d’atténuer les risques, de réduire
les coûts et d’améliorer les performances à long terme de ses parcs solaires. Le processus se concentre
sur la conception d’ensemble des parcs solaires pour garantir le niveau de production souhaité, et
englobe notamment l’aménagement du site, la conception de l’installation électrique et le choix des
technologies et des équipements adaptés, notamment des panneaux photovoltaïques et des onduleurs.
L’aménagement général du site revient normalement à l’équipe d’ingénierie interne du Groupe, qui
s’attache, lors de son intervention, à valoriser l’expérience acquise par le Groupe dans la conception
des projets photovoltaïques. Une fois le plan d’ensemble du chantier préparé, l’exécution des plans
détaillés est généralement confiée à des cabinets d’ingénieurs-conseils locaux.
Fourniture
Généralités. Le Groupe s’approvisionne en panneaux photovoltaïques et en autres
composants essentiels à la construction des parcs solaires auprès de fournisseurs tiers. L’équipe
chargée des achats centralisés au sein du Groupe acquiert, avec l’appui des filiales locales, l’ensemble
des principaux composants en jouant sur les volumes pour bénéficier de tarifs plus avantageux.
L’achat des matières premières et des matériaux de construction (béton, consommables, installations
temporaires, etc.) est normalement confié aux sous-traitants locaux. Le Groupe choisit ses
fournisseurs et ses sous-traitants par le biais d’une procédure d’appel d’offres ou d’accords
coopératifs avec les différents fabricants et entrepreneurs. En partie grâce à l’efficacité de son équipe
d’approvisionnement, mais également en raison de baisse des prix du marché, le Groupe a connu des
diminutions significatives de ses coûts générés par l’achat de panneaux photovoltaïques et d’autres
composants du système depuis son premier parc solaire en 2008. Se reporter au Chapitre 9 « Examen
de la situation financière et du résultat », Section 9.1 « Présentation générale » du présent document
de base.
Panneaux photovoltaïques. Les panneaux photovoltaïques constituent le composant essentiel
des parcs solaires du Groupe, et, à ce titre, leur coût représente une fraction substantielle du coût total
moyen de l’installation. Le Groupe s’approvisionne en panneaux photovoltaïques auprès de différents
fournisseurs de premier rang, dont les entreprises chinoises Yingli Green Energy, Jinko Solar et
ReneSola. Le Groupe conserve une équipe d’achats dédiée en Chine pour faciliter les interactions
avec ses fournisseurs clefs. Le Groupe fait également appel à des fournisseurs situés au sein de
l’Union européenne pour certains de ses projets tels que SolarWorld et Sillia, notamment pour
bénéficier d’une majoration des tarifs d’achat obligatoires fixée par des réglementations, qui ne sont
plus en vigueur à ce jour, en contrepartie de l’emploi de panneaux d’origine européenne. Les
décisions d’achat du Groupe prennent en compte les spécifications techniques (caractéristiques des
installations, tolérances des structures, méthode d’installation, durée de vie des composants,
dimensions, type et puissance de l’installation, et compatibilité avec systèmes de contrôle du Groupe),
les conditions tarifaires, ainsi que d’autres facteurs tels que la fiabilité et la réputation du fournisseur,
les programmes de garantie et d’assurance, l’empreinte globale et les capacités de fabrication, la
qualité et la certification des produits.
97
Le Groupe privilégie les technologies réputées pour leur fiabilité, ce qui facilite l’obtention de
crédits bancaires pour mener à bien les projets.
La plupart des panneaux solaires utilisés dans l’industrie photovoltaïque est fabriquée soit via
une technologie à base de silicium, soit en utilisant des technologies plus récentes dite de « couche
mince ». La technologie à base de silicium, utilisée pour les satellites depuis les années 1960 et dans
les applications terrestres depuis les années 1970, représente actuellement environ 90% du marché,
selon l’Agence Internationale de l’Energie. Cette technologie présente l’avantage d’être utilisée par un
grand nombre de fournisseurs et bénéficie d’un historique continu de performance. En ligne avec les
tendances du marché et au regard de l'historique de performance des panneaux à base de silicium, tous
les parcs solaires construits par le Groupe à ce jour utilisent des panneaux photovoltaïques basés sur la
technologie à base de silicium monocristallin ou polycristallin. La plupart des parcs utilise des
panneaux à base de silicium polycristallin en raison notamment de leur ratio attractif de
coût/performance.
Historiquement, les installations photovoltaïques construites par le Groupe ont été jusqu’alors
conçues selon des structures à angle d’inclinaison et orientation fixes, sans utilisation de systèmes
d’orientation des panneaux en direction du soleil dits « trackers » et ce, en raison du fait que
l’augmentation de la production d’énergie découlant de l’utilisation de ces systèmes ne permettait pas
de compenser le surcoût engendré par l’installation et l’exploitation de ces systèmes. Avec la baisse
du coût des systèmes, le Groupe intègre désormais cette technologie dans la conception de plusieurs
de ses projets dans les pays les plus ensoleillés afin d’augmenter leur performance.
Les parcs du Groupe, étant connectés au réseau et bénéficiant des obligations d’achat aux
termes des accords de vente d’électricité qui leur permettent de vendre toute l’électricité qu’ils
produisent, n’utilisent pas de systèmes de stockage de l’énergie solaire.
La durée de vie moyenne d’un panneau photovoltaïque est au moins de 25-30 ans. Le Groupe
exige en général une garantie contre les vices des composants et de fabrication pour une durée
moyenne de 5 à 10 ans, complétée par une garantie de puissance des panneaux dans des conditions
normales de test d’une durée moyenne de 25 ans, par laquelle le panneau doit fonctionner à un
minimum de 80% de sa puissance au bout de 25 ans. Conséquence de la baisse des prix sur le marché
et de la stratégie d’approvisionnement du Groupe, le coût d’achat des panneaux par watt produit a
nettement reculé ces dernières années, ce qui a permis au Groupe de ramener le coût d’un panneau
photovoltaïque par watt à un niveau jugé très compétitif. Se reporter au Chapitre 9 « Examen de la
situation financière et du résultat », Section 9.1 « Présentation générale » du présent document de
base.
Le Groupe adapte sa stratégie d’approvisionnement en panneaux photovoltaïques pour se
conformer aux réglementations locales de chaque pays d’implantation d’un projet, et cherche
parallèlement à nouer des partenariats avec les fournisseurs de panneaux photovoltaïques fabriqués
dans le respect des exigences réglementaires. À titre d’exemple, en Afrique du Sud, où la fabrication
locale est un facteur décisif dans l’attribution d’un projet, la filiale du Groupe, Solairedirect
Technologies, a construit sur place une usine d’assemblage de panneaux photovoltaïques pour le
compte du fabricant ReneSola en vertu d’un contrat de travail à façon. Les panneaux photovoltaïques
ainsi assemblés sont acquis en totalité par ReneSola qui les revend en priorité au Groupe pour
satisfaire les besoins de ses projets sud-africains. Le supplément est vendu par ReneSola auprès de ses
propres clients.
Autres composants du système (composants « BOS » ou « Balance-of-System »). Par autres
composants du système, on entend tous les équipements et composants nécessaires à la construction
d’un parc solaire autres que les panneaux photovoltaïques, y compris les onduleurs (qui transforment
le courant continu généré par les panneaux photovoltaïques en courant alternatif que les parcs solaires
injectent dans le réseau), les transformateurs, les câbles et autres. Le Groupe procède à une évaluation
technique et commerciale détaillée des fournisseurs pour chaque projet, en tenant compte d’une part,
98
de la qualité et de l’adéquation technique des composants, et d’autre part, de critères commerciaux
tels que les conditions tarifaires et de paiement, la réputation et les références, les conditions de
garantie et la présence locale. Les principaux fournisseurs du Groupe en autres composants
électriques du système sont ABB et Schneider Electric. Les autres fournisseurs d’autres composants
du système comprennent Krinner, qui fournit des structures de montage des panneaux
photovoltaïques, Eiffage et Bouygues, qui fournissent des services de construction. Le Groupe
cherche en permanence à optimiser le coût des autres composants du système par watt produit et s’est
fixé des objectifs internes pour le réduire davantage. Le Groupe estime que ses coûts par watt des
autres composants du système produit sont très compétitifs.
Construction
Le Groupe engage des entreprises de construction tierces pour construire ses parcs solaires.
Pour cela, il contracte le plus souvent avec un maître d’œuvre chargé d’assurer la gestion du chantier
et de recruter les sous-traitants nécessaires, sauf dans certains cas où il embauche directement certains
entrepreneurs. En fonction de la nature du chantier, le projet prévoit de faire intervenir une
combinaison de sous-traitants locaux spécialisés dans le génie civil, le génie structurel et le génie
électrique. Le Groupe prend un certain nombre de mesures pour gérer et contrôler les résultats des
entrepreneurs en veillant tant au respect des exigences de qualité et des délais de livraison qu’à la
conformité notamment aux normes de sécurité applicables dans les différents domaines. Par exemple,
le Groupe désigne généralement des superviseurs sur place et tient des réunions de chantier
périodiques avec les entrepreneurs tiers pour contrôler leurs travaux et s’assurer ainsi que les projets
se déroulent conformément au calendrier et aux normes de qualité. Le Groupe conduit par ailleurs des
inspections périodiques pour examiner la mise en œuvre du projet et les normes de qualité au regard
de la planification retenue. Le Groupe accorde des garanties d’achèvement conformes aux pratiques
du marché pour ses projets de construction, en ajoutant à ces garanties, une garantie bancaire d’un
montant égal à une fraction convenue de la responsabilité encourue.
Le Groupe ne souscrit pas d’assurances destinées à couvrir ses obligations au titre des
garanties d’achèvement, mais en vertu des contrats conclus entre les entrepreneurs tiers et le Groupe,
ce dernier est généralement en droit de réclamer un dédommagement si les entrepreneurs tiers
manquent aux exigences et aux délais fixés. Le Groupe impose habituellement aux entrepreneurs la
constitution d’une garantie bancaire couvrant leurs obligations de garantie.
Mise en service
Les contrats EPC prévoient en général l’exécution d’une série de tests pour les besoins de la
mise en service et de la certification de la réception provisoire d’un projet. Une fois la construction
terminée et le raccordement au réseau effectué, l’équipe régionale chargée des parcs solaires a le
choix entre désigner un sous-traitant spécifique ou assurer elle-même les essais pour chaque aspect du
parc solaire, pour une période moyenne de deux à huit semaines selon la puissance de l’installation.
Les tests de mise en service comprennent généralement une inspection visuelle détaillée de
l’ensemble des aspects significatifs de l’installation, un test de tension en circuit ouvert et un test de
courant de court-circuit avant le raccordement au réseau, et un test de courant continu après
raccordement au réseau. Ces tests sont menés pour vérifier que l’installation est structurellement et
électriquement sûre et suffisamment robuste pour être exploitée conformément à sa conception.
Garanties
Pour les besoins du développement et de la construction d’un projet, le Groupe accorde à la
société de projet des garanties conformes aux pratiques du marché, des garanties d’achèvement et des
engagements d’exécution du projet selon les échéanciers prévus. Le programme de garanties prévoit
généralement des garanties limitées contre le défaut de régularité des autorisations et des autres
aspects du processus de développement, et des garanties de construction contre les vices de
fabrication, de conception technique et de services d’installation dans des conditions normales
99
d’utilisation et de service pendant une période d’un à deux ans à compter de la mise sous tension
d’une tranche d’un parc solaire ou à la réception provisoire de l’entière installation. Le Groupe ne
souscrit pas d’assurances destinées à couvrir ces risques, mais cherche en général à couvrir la plupart
de ces garanties en demandant des contre-garanties à ses fournisseurs et à ses sous-traitants.
En outre, dans le cadre de ses activités de construction, le Groupe prend divers engagements
financiers de performance envers la société de projet conformément à ses contrats de développement
et construction. Le Groupe facture généralement ses prestations sur la base d’une puissance et d’un
ratio de performance, contractuellement définis. Si la puissance et/ou le niveau de performance
contractuels ne sont pas satisfaits, le Groupe s’engage à ajuster son prix de vente en conséquence.
Dans la mesure où le niveau de performance est mesuré sur une à deux années, l’obligation d’ajuster
le prix peut être mise en œuvre plus d’un à deux ans après la mise en service du parc solaire. Par
ailleurs, s’agissant des projets cédés en phase de pré-construction (phase dite « greenfield »), le
Groupe souscrit généralement un engagement d’ajustement de l’investissement en vertu duquel une
des parties versera à l’autre, à la date de mise en service du parc solaire, une somme permettant de
compenser les conséquences négatives pour l’autre partie de l’évolution de certaines des hypothèses
ayant servi au calcul du TRI prospectif initial.
Segment Services aux Actifs
A travers son segment Services aux Actifs, le Groupe assure l’exploitation et la maintenance
de l’ensemble des parcs solaires qu’il construit, garantit l’exploitation correcte d’un parc solaire et sert
d’interlocuteur unique aux autres parties prenantes (clients, entreprises de service public, prêteurs,
propriétaires, etc.). Pour accroître l’efficacité et abaisser les coûts, le Groupe mobilise ses propres
compétences-clés en interne et recourt de façon stratégique à des sous-traitants en leur confiant
l’essentiel des autres tâches nécessaires à la fourniture de ces prestations.
Services d’exploitation et de maintenance. Les services d’exploitation et de maintenance du
Groupe sont généralement fournis aux termes de contrats d’exploitation et de maintenance d’une
durée de 20 ou 25 ans conclus avec la société de projet concernée. Ces conventions, lesquelles
prévoient le versement d’une redevance mensuelle, sont signées concomitamment au contrat de
développement et de construction, et prennent effet une fois les tests de mise en service effectués et la
réception provisoire du projet certifiée. Au 31 janvier 2015, le Groupe exploitait et gérait 38 parcs
solaires d’une puissance installée cumulée de 273,1 MW. Une fois que tous les parcs en construction
au 31 janvier 2015 seront construits et leur réception provisoire certifiée, le Groupe gérera un total de
486,3 MW.
Le Groupe assure l’exploitation et la maintenance de ses parcs solaires en cherchant à
maximiser leur taux d’utilisation, leur volume de production d’électricité et leur durée de vie, et
procède pour ce faire, à des opérations de maintenance préventive et prédictive visant à détecter et à
prévenir les problèmes de maintenance susceptibles d’empêcher le parc solaire d’atteindre le taux de
disponibilité énergétique technique fixé dans les contrats d’exploitation et maintenance. Ces contrats
prévoient en général un taux de disponibilité énergétique moyenne annuelle de 98%, avec reporting
mensuel ainsi que des primes payables au Groupe si le niveau annuel est dépassé et des indemnités
forfaitaires si le niveau contractuel n’est pas atteint. Le Groupe cherche à dépasser ces taux annuels
de disponibilité énergétique technique et, en cas d’incidents techniques liés à des équipements
électriques, cherche à obtenir des dédommagements auprès des fournisseurs de ces équipements. Sur
la période de janvier 2013 à novembre 2014, par exemple, le Groupe a réussi à dépasser le niveau de
98% sur une base annuelle et a dépassé ce niveau sur tous les mois pendant la période à l’exception
d’un seul mois où le niveau était entre 97% et 98% suite à un incident technique lié aux onduleurs
fourni par un nouveau fournisseur qui a été rapidement résolu.
Par ailleurs, les parcs solaires ne comportent aucune pièce mobile (en dehors des mécanismes
de suivi du soleil s’ils en sont équipés) et affichent par conséquent de faibles coûts d’exploitation et de
maintenance par rapport à de nombreuses autres installations de production d’électricité.
100
Le Groupe recourt à un système d’information dit « SCADA » (pour Supervisory Control and
Data Acquisition) afin de suivre à distance et en temps réel les performances et la sécurité de ses parcs
solaires, mais aussi pour collecter les données nécessaires à la production de rapports de suivi O&M
(Operations & Maintenance) sur les opérations du parc à l’attention de la société de projet. Les
équipes du Groupe contrôlent les performances et la sécurité du parc solaire et collaborent avec les
entrepreneurs intervenant sur le chantier pour procéder à la maintenance de routine et remédier dans
les plus brefs délais aux différents problèmes rencontrés dans le but de restaurer les conditions
normales de service du parc solaire le plus rapidement possible. Les contrats d’exploitation et de
maintenance du Groupe imposent généralement à ce dernier de maintenir un niveau défini de
disponibilité énergétique technique du parc solaire et donc de remplacer ou de réparer le matériel
défaillant durant la période couverte par le contrat de maintenance des actifs. Ces accords sont
fréquemment couverts en intégralité ou en partie par des contrats conclus entre le Groupe et le
fournisseur du matériel concerné. La durée moyenne de la garantie accordée par les fabricants
d'onduleurs et de transformateurs est comprise entre 2 et 10 ans, tandis que celle de la garantie de
performances des panneaux photovoltaïques s’élève en général à 25 ans. En outre, la durée de vie
réelle des onduleurs est normalement comprise entre 10 et 20 ans sous réserve de maintenance
périodique régulière et de remplacement des pièces d’usure, celle des transformateurs dépasse en
moyenne 15 ans, et celle des panneaux photovoltaïques atteint en général 25 ans.
Services d’information d’entreprise et financière. Le segment Services aux Actifs du Groupe
pilote les relations entre les sociétés de projets et chacune des autres parties prenantes en s’assurant du
respect des contrats signés avec elles. A ce titre, le Groupe prend en charge l’information financière,
la budgétisation, la facturation et la gestion de la trésorerie pour le compte des sociétés de projets aux
termes d’un contrat de prestations de services, anime les relations avec les prêteurs et effectue les
formalités d’entreprise, vérifie les garanties d’assurance, joue le rôle d’interlocuteur unique pour les
investisseurs du projet et contribue à la préparation des data room et des supports s’y rapportant
lorsqu'un parc solaire est en voie de préparation pour être revendu.
Segment Gestion des Participations
Le segment Gestion des Participations assure la gestion du portefeuille de participations
détenues par le Groupe dans les sociétés de projets et les avances en compte courant d’associé
octroyées à ces dernières.
Gestion des participations majoritaires dans les sociétés de projets
Comme indiqué ci-dessus dans la sous-section « Horizon de cession des parcs solaires » de la
présente Section 6.4.2, le Groupe a historiquement cédé la plupart des participations majoritaires qu’il
détenait dans ses projets à des capital-investisseurs avant la phase de construction, n’en conservant en
général qu’une part comprise entre 10 et 15%. En se développant, le Groupe a commencé à conserver
une participation majoritaire dans un certain nombre de ses sociétés de projets à l’issue de la phase de
construction, et ce dans l’objectif de percevoir un rendement attractif et de reporter les cessions pour
profiter d’une valorisation plus attractive des projets, dont le profil de risque a tendance à diminuer
une fois la construction achevée et les opérations de commercialisation d’électricité commencées et en
attendant de profiter d’un chiffre d’affaires de vente d’électricité.
Au 31 janvier 2015, le Groupe détenait une participation de 100% dans huit parcs solaires
représentant 87,6 MW, dont trois ont déjà atteint la date de début des opérations de commercialisation
et dont cinq sont en construction et doivent atteindre la date de début des opérations de
commercialisation en 2015. Sur les trois parcs détenus à 100% par le Groupe, le premier se trouve en
France (Arsac 6, d’une puissance de 11,8 MW), le deuxième se trouve en Inde (Pokaran, d’une
puissance de 5,6 MW) et le dernier se trouve au Chili (Andacollo, d’une puissance de 1,3 MW). Les
cinq parcs en construction sont implantés en France (Caillavet et Arsac 8, d’une puissance cumulée de
13,0 MW) et en Inde (Punjab, NSPL et SSPPL, d’une puissance de 56,0 MW).
101
Au moment de décider de conserver ou non une participation majoritaire dans un projet
jusqu’à la phase de post-construction, le Groupe prend généralement en considération différents
facteurs, dont la possibilité de céder facilement un projet dans un délai court (la stratégie du Groupe
consiste à vendre les projets de manière opportuniste, en moyenne deux ans après la date de début des
opérations de commercialisation s’ils sont réalisés dans des pays situés en dehors de l’OCDE, et six
mois après la date de début des opérations de commercialisation s’ils sont situés dans des pays de
l’OCDE), le taux de rendement interne (TRI) anticipé pour les acheteurs secondaires en phase postconstruction, l’exposition aux variations des taux de change et l’allocation de son portefeuille en
termes de ressources investies et de valorisation de ses actifs. Cette différence dans les durées de
détention entre pays de l’OCDE et pays hors OCDE vise principalement à compenser la perception du
risque par les investisseurs, plus élevée dans les pays hors OCDE, en affichant une certaine durée
d’exploitation du parc solaire avant la cession. Au fur et à mesure que le nombre de parcs solaires
contrôlés par le Groupe augmentera, le Groupe compte percevoir un chiffre d’affaires consolidé
croissant provenant de la vente d’électricité.
Participations minoritaires dans les sociétés de projets
En plus des participations majoritaires qu’il détient dans les sociétés de projets constituées
dans le but d’être cédées à des investisseurs après la construction des projets, le Groupe conserve
fréquemment une participation minoritaire dans ces sociétés cédées à des capital-investisseurs en
phase de pré-construction des projets. En conséquence, le Groupe possède un portefeuille de
participations minoritaires, généralement comprises entre 10 et 15% mais pouvant atteindre 35%,
dans quelques parcs solaires qu’il a construits depuis sa création. Au 31 janvier 2015, le Groupe
détient des participations minoritaires dans 29 parcs solaires ayant atteint leur date de début des
opérations de commercialisation et cinq parcs solaires actuellement en construction et dont la date de
début des opérations de commercialisation est fixée à février 2015 (Arsac 2 et les deux parcs solaires
de Ollières), avril 2015 (Fontienne) et mai 2015 (Tiper 1). Sur ces parcs solaires, 32 sont en France et
deux en Afrique du Sud. Parmi les participations minoritaires du Groupe, on compte aussi les parts
conservées dans trois grandes installations solaires sur toitures et un groupe d’installations sur toitures
de taille plus modeste, réalisées par le Groupe avant 2012. Ces 34 parcs représentent un total de 35,6
MW net de la quote-part du Groupe au 31 janvier 2015.
Lorsque le Groupe détient une participation minoritaire dans un projet, il reçoit des intérêts
sur avances en compte courant ou équivalents et signe un pacte d’actionnaires ainsi que les contrats
d’usage avec l’investisseur majoritaire, qui limitent la possibilité pour le Groupe de vendre sa
participation dans le projet sans le consentement de l’investisseur majoritaire, et contiennent à la fois
une clause de cession forcée autorisant ce dernier à imposer au Groupe de céder sa part à l’acquéreur
des actions de l’investisseur majoritaire (clause dite de « drag along »), et une clause de sortie
conjointe limitant la possibilité pour l’investisseur majoritaire de vendre sa part si le Groupe ne
bénéficie pas de la possibilité de céder la sienne au même acquéreur à des conditions similaires
(clause dite de « tag along »). Ces clauses limitent fortement la possibilité pour le Groupe de céder ses
participations minoritaires dès lors qu’aucun acquéreur n’a été trouvé pour l’ensemble du projet à des
conditions jugées acceptables pour l’investisseur majoritaire. Toutefois, la majorité des investisseurs
dans les projets du Groupe étant des fonds d’investissement d’une durée de vie définie, le Groupe a
tout lieu de penser qu’ils chercheront activement à céder leurs participations pour monétiser leurs
investissements.
Le Groupe dispose également d’options d’achat lui donnant la possibilité d’acquérir les
actions de certaines sociétés de projets dans lesquelles il détient une participation minoritaire :
•
Options d’achat pour les projets en Corse. Les pactes conclus par le Groupe avec l’un des
co-investisseurs dans ses trois projets en Corse (Venzolasca, Poggio-di-Nazza, Sartène)
prévoient une option d’achat autorisant le Groupe à acquérir la part de 42% détenue par
ce co-investisseur dans le projet pendant une durée de 18 mois à compter du 1er janvier
2017 à un prix fixé de manière à procurer à l’investisseur un TRI de 8%. Si les actions
102
acquises en exerçant l’option d’achat sont revendues dans un délai de 12 mois, le Groupe
s’engage à verser 95% de la plus-value de cession des actions au co-investisseur.
Parallèlement, le Groupe a accordé au co-investisseur une option lui conférant le droit de
racheter 50% des titres détenus par le Groupe dans le projet pour un montant de 1 euro
par action et ce, afin de garantir à l’investisseur un TRI minimal de 5% pour sa
participation. Compte tenu de l’économie générale du projet, le Groupe estime très
improbable l’exercice de l’option de relution.
•
Options d’achat pour les projets en Auvergne. Le pacte d’actionnaires conclu par le
Groupe avec son co-investisseur dans ses trois projets en Auvergne (Couteuges, Jussac et
Figanières) prévoit une option d’achat autorisant le Groupe à acquérir un nombre
suffisant d’actions du co-investisseur pour prendre une participation de 51% dans les
projets pendant une durée de six mois à compter du 1er janvier 2017 à un prix garantissant
à l’investisseur un TRI de 11,5%.
•
Options d’achat pour les projets à Caissargues et Nohic. Le pacte d’actionnaires conclu
par le Groupe avec son co-investisseur dans ses deux projets respectivement situés à
Caissargues (Tarn-et-Garonne) et Nohic (Gard) prévoit une option d’achat autorisant le
Groupe à acquérir la totalité des actions détenues par le co-investisseur au sein des
sociétés de projets pendant une période de 2 mois à compter du 30 novembre 2016 à un
prix garantissant à l’investisseur un TRI de 12,5%.
Avances en compte courant d’associé
En plus d’assurer aux sociétés de projets un financement par fonds propres sous la forme
d’apports en capital, le Groupe leur accorde des avances en compte courant et des financements
similaires dans le cadre du programme de financement des projets. Les avances en compte courant
d’associé prévoient le versement d’intérêts jusqu’à leur amortissement complet et le remboursement
de celui-ci à l’échéance ou après la survenance de certains cas d’exigibilité anticipée, par exemple un
changement de contrôle de l’entité. L’établissement bancaire prêteur pour le projet impose le plus
souvent la subordination des avances en compte courant au prêt bancaire.
Au 31 mars 2014 et 30 septembre 2014, le Groupe avait un stock d’investissements en capital
et comptes courants d’associés, net des remboursements (ensemble, le « capital investi ») de
respectivement 20,0 millions d’euros et 24,6 millions d’euros, calculé sur une base conforme à celle
utilisée pour les tableaux de flux d’investissement présentés dans les notes sectorielles présentées sous
la norme IFRS 8 dans les états financiers consolidés du Groupe. Au cours de l’exercice 2014, le
Groupe a perçu 1,8 million d’euros en intérêts sur des avances en compte courant.
6.4.3
Parcs solaires en opération, en construction et en développement
Le Groupe classe ses projets photovoltaïques en fonction du stade atteint au cours du
processus de construction et de développement. Les catégories définies, classées dans l’ordre de
l’étape la plus avancée jusqu’à la moins avancée, sont les suivantes :
•
Parcs solaires ayant débuté leurs opérations de commercialisation. Ces parcs solaires
sont à ce jour, raccordés au réseau et vendent l’électricité qu’ils produisent (en d’autres
termes, ils ont atteint la date de début des opérations de commercialisation ou COD).
•
Projets photovoltaïques en construction. Ces projets sont en construction mais n’ont pas
démarré à ce jour leurs opérations de commercialisation. La construction commence après
l’obtention du financement du projet. Le Groupe se fixe généralement une période de 6 à
9 mois pour la construction.
103
•
Projets en phase de « backlog ». Pour ce type de projets (et à l’exception de ceux fondés
sur les prix de gros de l’électricité), le Groupe a conclu ou s’est assuré de la conclusion
d’un contrat de vente d’électricité et s’est assuré (ou s’apprête à le faire dans un délai de
12 à 18 mois) de la réunion des autres conditions (contrôle du site, autorisations et
convention de raccordement au réseau selon le cas) nécessaires à l’obtention du
financement du projet. Sur les marchés où le financement peut être obtenu à partir des
tarifs de gros de l’électricité, un projet n’est pas classé comme backlog avant que les
conditions (contrôle du site, autorisations et convention de raccordement au réseau selon
le cas), nécessaires pour obtenir le financement du projet dans la région, soient
considérées comme remplies. Même si les délais peuvent varier, le Groupe se fixe
généralement une période de 6-18 mois pour qu’un projet en « backlog » entre en phase
de construction.
•
Projets en phase de « pipeline ». Ces projets ont franchi certaines étapes clés sans pour
autant remplir les conditions nécessaires pour être classés comme projets en backlog. Le
Groupe classe un projet dans la catégorie pipeline lorsqu’au moins l’une des étapes
suivantes est franchie : (i) le contrôle du site et les autorisations sont obtenus ; (ii) la
convention de raccordement au réseau est signée ou sa signature est assuré; (iii) le projet
a été présélectionné ou pré-qualifié dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres
prévoyant une étape de pré-qualification ; ou (iv) une offre est déposée dans le cadre
d’une procédure d’appel d’offres ne prévoyant pas d’étape de pré-qualification.
•
Phase de prospects qualifiés. Un projet potentiel appartient à la catégorie des prospects
qualifiés lorsque des dépenses de développement ont été validées par l’équipe de
développement régional compétente et que des ressources internes ont été affectées pour
poursuivre la relation.
En l’absence de définitions normalisées pour les termes « backlog », « pipeline » et « prospect
qualifié » dans l’industrie, la signification qui est attribuée à ces termes par le Groupe peut donc
différer de celle donnée par d’autres entreprises du secteur.
104
Parcs solaires ayant démarré leurs opérations de commercialisation
Depuis sa création en 2006, le Groupe a mis en exploitation commerciale 44 parcs solaires au
total, d’une puissance cumulée de 332,7 MW, dont la date de lancement des opérations de
commercialisation a été atteinte au 31 janvier 2015. Sur les 44 parcs solaires, 39 sont implantées en
France, 2 en Afrique du Sud, 2 en Inde et 1 au Chili. Le tableau suivant donne des informations sur les
parcs solaires développés et construits par le Groupe et indique la participation de ce dernier dans les
projets au 31 janvier 2015.
Date de
Réception Puissance
provisoire (MW)(*)
Nom du projet
COD
France
Centrales solaires
au sol
Vinon-sur-Verdon ..... Févr. 09
Juil. 09
4,4
Les Mées I ................. Juil. 10
Juil. 10
12,0
Les Mées II................ Févr. 11
Févr. 11
12,0
Esparron I .................. Avr. 11
Juin 11
10,0
Esparron II................. Juin 11
Juil. 11
6,0
Saint-Hilaire .............. Juin 11
Juil. 11
6,0
Varages I ................... Août 11
Déc. 11
6,0
Varages II .................. Août 11
Déc. 11
3,0
Venzolasca ................ Nov. 11
Nov. 11
4,5
Poggio-di-Nazza ........ Déc. 11
Janv. 12
4,5
Sartène....................... Oct. 11
Nov. 11
4,0
Couteuges .................. Mars 11
Août 12
10,0
Jussac ........................ Déc. 11
Août 12
12,0
Figanières .................. Déc. 11
Sept. 12
12,0
La Verdière ............... Juin 13
Oct. 13
6,3
Cuges-les-Pins ........... Avr. 13
Nov. 13
7,3
Chalmoux .................. Août 13
Déc. 13
10,0
Brignoles ................... Juin 13
Oct. 13
4,6
Charleval ................... Mars 13
Mai 13
6,2
Istres .......................... Juin 13
Oct. 13
7,9
Nov. 13
Saint-Antonin-duVar ............................
Pintesèque ................. Juin 14
Févr. 14
7,7
Août 14
10,6
Lucet ......................... Févr. 14
Mai 14
12,0
Contrat d’achat
d’électricité
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
Hybride TAO /
PPA (2)
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
TAO fixe sur
20 ans
Hybride TAO /
PPA (2)
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
105
Participation
Prix % du capital % du capital directe ou
d’achat cédé à la
cédé à la
indirecte
(c€/kWh) phase
phase
Coactuelle
(1)
greenfield brownfield de SD (%) investisseur
32,823
49,75 %
35,25 %
15 %
CDC, DIF
32,823
49,75 %
35,25 %
15 %
CDC, DIF
32,823
49,75 %
35,25 %
15 %
CDC, DIF
32,823
85 %
15 % (6)
--
32,823
85 %
15 % (6)
--
33,284
85 %
15 % (6)
--
31,40
49,75 %
35,25 %
15 %
CEE,
Lampe
CEE,
Lampe
CEE,
Lampe
CDC, DIF
31,40
90 %
--
10 %
OFI
43,764
85 %
--
15 %
43,764
85 %
--
15 %
43,764
85 %
--
15 %
33,912
90 %
--
10 %
CDC, Vatel,
Via Invest
CDC, Vatel,
Via Invest
CDC, Vatel,
Via Invest
Ampère
33,912
90 %
--
10 %
Ampère
31,40
90 %
--
10 %
Ampère
12,00
90 %
--
10 %
BlackRock
11,68
90 %
--
10 %
BlackRock
14,50
90 %
--
10 %
BlackRock
11,38
90 %
--
10 %
BlackRock
11,68
90 %
--
10 %
BlackRock
11,38
90 %
--
10 %
BlackRock
11,08
90 %
--
10 %
BlackRock
11,08
100 %
--
--
KGAL
11,08
100 %
--
--
KGAL
Béconnais .................. Févr. 14
Avr. 14
11,1
Soleol III ................... Déc. 13
Mai 14
12,0
Château Solar III ....... Nov. 13
Mai 14
8,7
Sisteron ..................... Févr. 14
Juil. 14
4,5
Iovi 1 ......................... Juil. 14
Sept. 14
6,2
Iovi 2 ......................... Juil. 14
Sept. 14
6,1
Iovi 3 ......................... Juil. 14
Oct. 14
5,5
Sénezergues .............. Nov. 14
Janv. 15
5,0
Arpajon .................... Déc. 14
Févr. 15
8,3
Tiper 3 ...................... Déc. 14
Févr. 15
8,7
Arsac 6 ..................... Janv. 15
Mars 15
11,8
Arsac 5 ..................... Janv. 15
Mai 15
12,0
Arsac 1 ..................... Janv. 15
Mars 15
8,4
Rhodisol .................... Oct. 11
Déc. 11
2,0
Solaire Nohic............. Juil. 12
Déc. 12
4,5
Solaire Caissargues ... Oct. 11
Déc. 12
1,2
Sous-total
France
294,9
20 ans
TAO fixe sur
20 ans
TAO fixe sur
17,25 ans
TAO fixe sur
17,25 ans
TAO fixe sur
20 ans
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
TAO fixe sur
16,6 ans
TAO fixe sur
18 ans
Hybride TAO /
PPA (2)
11,08
100 %
--
--
Union
11,68
90 %
--
10 %
12,00
90 %
--
10 %
10,79
100 %
--
--
CDC, 123
Venture
CDC, 123
Venture
KGAL
15,40
90 %
--
10 %
BlackRock
15,40
100 %
--
--
123Venture
15,40
90 %
--
10 %
BlackRock
10,51
100 %
--
--
KGAL
10,51
100 %
--
--
KGAL
10,51
79 %
--
21 %
--
--
100%
Région
PoitouCharentes ;
Séolis
N.A
90%
--
10%
Blackrock
100%
--
--
42,00
90,0%
--
10,0%
OFI
42,00
85,0%
--
15%
123Venture
42,00
85,0%
--
15%
123Venture
TAO fixe sur 17,8 10,51
ans
TAO fixe sur 17,4 10,51
ans
TAO fixe sur 18 10,51
ans
KGAL
Grandes installations
photovoltaïques sur toitures
(d’une puissance supérieure à
1 MW)
TAO fixe sur 20
ans
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
106
Moyen-Orient et
Afrique
Aurora ....................... Déc. 14
Fév. 15
10,5
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
2137,1
ZAR
80,5 %
--
19,5 %(4)
Vredendal .................. Juil. 14
Sept. 14
10,5
PPA de 20 ans
après appel
d’offres
2029,5
ZAR
80,5 %
--
19,5 %(4)
Sous-total
MoyenOrient et
Afrique
21,0
Inde
Pokaran ..................... Févr. 13
Mars 13
5,6
7,49 INR
--
--
100 %
Rajasthan(5) ................ Juin 13
Juil. 13
10,0
PPA de 25 ans
après appel
d’offres
N.A
Sous-total
Inde
15,6
Août 13
1,3
Sous-total
Chili
1,3
TOTAL
332,7
Chili
SDG Andacollo ......... Août 13
N.A
PPA privé de Prix de-5 ans
marché
renouvelable(3)
de Gros(3)
N.A
N.A
Jay &
Jayendra
(Pty) Ltd. ;
Old
Mutual ;
société
d’invest.
locale
Jay &
Jayendra
(Pty) Ltd. ;
Old
Mutual ;
société
d’invest.
locale
N.A
100 %
--
______
(1)
Tarif de base initial, révisé annuellement à la hausse selon un pourcentage fixé.
(2)
Contrat hybride TAO / PPA. Tarif initial basé sur le TAO applicable + indexation pendant les 20 premières
années, puis application du tarif de gros de l’électricité déduction faite d’une marge prédéfinie.
(3)
Contrat de gré à gré avec prix basé sur les prix de marché de gros avec décote, plafond (USD 263/MWh)
et plancher (USD 145/MWh).
(4)
Les avances en compte courant sont financées à 100% par le Groupe.
(5)
Le Groupe a fourni des services de conception, fourniture et installation au propriétaire de ce projet et
fournit actuellement des services d’exploitation et maintenance pour le parc solaire, qui est implanté à
proximité du parc solaire détenu par le Groupe à Pokaran. Le Groupe ne possède aucune participation dans
ce projet.
(6)
Cession réalisée en octobre 2014.
(*)
Puissance installée totale du parc solaire à la date de début des opérations de commercialisation.
107
Parcs solaires en construction
Le tableau suivant donne des informations sur les parcs solaires en cours de construction par
le Groupe au 31 janvier 2015.
COD
prévue
Date de
Réception
provisoire
prévue
Puissance
(MW)
(1)
Nom du projet
France
Arsac 3 ............. Févr. 15
Mai 15
12,0
Fontienne ......... Avr. 15
Mai 15
10,4
Tiper 1.............. Mai 15
Juil. 15
10,8
Caillavet ........... Mars 15
Janv. 15
1,6
Arsac 4 ............. Févr. 15
Avr. 15
9,2
Arsac 7 ............. Févr. 15
Avr. 15
6,8
Arsac 2 ............. Févr. 15
Avr. 15
12,0
Arsac 8 ............. Mars 15
Avr. 15
11,4
Ollières 1 .......... Févr. 15
Mars 15
12,0
Ollières 2 .......... Févr. 15
Mars 15
11,4
Sous-total
France
97,6
Inde
Punjab .............. Févr. 15
Avr. 15
21,0
NSPL ............... Mars 15
Juin 15
23,0
SSPPL .............. Avr. 15
Juin 15
12,0
Sous-total
Inde
56,0
TOTAL
153,6
Contrat
d’achat
d’électricité
Participation
Prix
% du capital % du capital directe ou
indirecte
d’achat
cédé à la
cédé à la
(c€/kW)
phase
phase
Coactuelle de
(3)
greenfield brownfield
investisseur
SD (%)
TAO fixe sur 10,51
17,8 ans
TAO fixe sur 9,24
17 ans
Hybride TAO 9,24
/ PPA (2)
100 %
--
-- %
KGAL
90 %
--
10 %
BlackRock
65 %
--
35 %
TAO fixe sur
16,3 ans
TAO fixe sur
17,6 ans
TAO fixe sur
17,6 ans
TAO fixe sur
17,6 ans
TAO fixe sur
17,6 ans
TAO fixe sur
18,3 ans
TAO fixe sur
18,3 ans
11,08
--
--
100 %
Région
PoitouCharentes
N.A
10,51
100 %
--
--
Capital Stage
10,51
100 %
--
--
Capital Stage
10,51
90 %
--
10 %
BlackRock
10,51
--
--
100 %
N.A
9,24
90 %
--
10 %
BlackRock
9,24
90 %
--
10 %
BlackRock
--
--
100 %
N.A
--
--
100%
N.A
--
--
100%
N.A
PPA de 20 ans Rs 7.99
après appel
d’offres
PPA de 20 ans Rs 5,45
après appel
d’offres
PPA de 20 ans Rs 5,45
après appel
d’offres
_____
(1)
(2)
(3)
Puissance installée totale à la date de lancement des opérations de commercialisation.
Contrat hybride TAO / PPA. Tarif initial basé sur le TAO applicable + indexation pendant les 20 premières
années, puis application du tarif de gros de l’électricité déduction faite d’une marge prédéfinie.
Tarif de base initial, révisé annuellement à la hausse selon un pourcentage fixé.
108
Projets en « backlog »
Le tableau suivant donne des informations sur les parcs solaires au stade backlog du Groupe
au 31 janvier 2015.
Nom du projet
France……………………………
Saint Etienne Sous Bailleul – Cnpp
Blond...............................................
Liguge…….....................................
Montbeton…………………….......
Fontenay Le Comte……………….
Saint Germain D'esteuil - Peyrissan
Greoux Les Bains…………………
Saint Martin De Crau……………..
La Batie Montsaleon……………...
Greoux Les Bains…………………
Greoux Les Bains…………………
Greoux Les Bains…………………
Greoux Les Bains…………………
Greoux Les Bains…………………
Greoux Les Bains…………………
Montjay-Sorbier…………………..
Autres projets français (< 5MWs)
Inde………………………………
Nombre
de parcs
solaires
25
9
MW(1)
198,0
5,5
6,7
6,8
9,4
8,4
9,7
10,5
11,9
12,0
12,0
12,0
12,0
12,0
12,0
12,0
13,7
31,4
3
57,5
Telangana A………………………
23,0
Telangana B………………………
23,0
Telangana C………………………
11,5
Amérique latine…………………
3
Type de contrat d’achat
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
TAO fixe sur 20 ans
15,3%
PPA de 25 ans après
appel d’offres
PPA de 25 ans après
appel d’offres
PPA de 25 ans après
appel d’offres
84,8
22,5%
Sol de Sonora 2…………………...
10,0
PPA privé de 15 ans
Pocri………………………………
21,0
Los Loros…………………………
53,8
PPA de 20 ans après
appel d’offres
Marché de gros et PPA
Moyen-Orient et Afrique………..
3
Biotherm
États-Unis………………………...
1
Adera
TOTAL
10,0
10,0
35
2,7%
PPA de 20 ans
26,5
26,5
7,0%
PPA de 20 ans
376,8
_________
(1)
Puissance installée totale à la date de début des opérations de commercialisation.
109
% de la puissance
totale du backlog
52,5%
100%
Projets en « pipeline »
Le tableau suivant récapitule les projets en pipeline du Groupe au 31 janvier 2015.
Implantation
France.........................
Inde ............................
Moyen-Orient et Afrique
Amérique latine ..........
États-Unis ...................
Total ..........................
Nombre de
parcs
solaires
24
2
8
7
2
43
Puissance cumulée (MW)(1)
168,5
54,0
301,0
302,3
123,0
948,8
% de la
puissance
totale
17,8%
5,7%
31,7%
31,9%
13,0%
100,0%
_____
(1)
Puissance installée totale à la date de début des opérations de commercialisation.
Ces 43 projets sont caractérisés par plusieurs types de contrats dont 20% correspondent à des
TAO fixes, 36% à des PPA après appel d’offres, 27% à des PPA bilatéraux et 17% à des ventes sur le
marché de gros.
Prospects qualifiés
Le tableau suivant récapitule les projets du Groupe au stade de prospect qualifié au 31 janvier
2015.
Implantation
France.........................
Inde ............................
Moyen-Orient et Afrique
Amérique latine ..........
États-Unis ...................
Asie du Sud-Est..........
Total ..........................
(1)
Nombre de
parcs
solaires
31
3
21
27
3
26
111
Puissance cumulée (MW)(1)
305,2
110,0
880,0
677,2
46,5
731,6
2 750,5
% de la
puissance
totale
11,1%
4,0%
32,0%
24,6%
1,7%
26,6%
100,0%
Puissance installée totale à la date de début des opérations de commercialisation.
6.4.4
Unité d’assemblage de panneaux photovoltaïques
La filiale du Groupe Solairedirect Technologies (« SDT ») détient et exploite une usine
d’assemblage de panneaux photovoltaïques en Afrique du Sud. Depuis 2013, l’ensemble de la
production de SDT est vendue au fabricant de panneaux ReneSola aux termes d’un contrat de travail à
façon. Le Groupe achète une fraction du volume fabriqué pour les besoins des projets qu’il mène en
Afrique du Sud et sur le marché européen. Le Groupe estime que sa capacité à s’approvisionner en
panneaux photovoltaïques assemblés localement pour répondre aux besoins de ses projets sudafricains accroît la compétitivité de ses offres dans le cadre des appels d’offres lancés par le
gouvernement sud-africain. Le fait pour le Groupe de disposer de sa propre usine d’assemblage lui
assure une meilleure maîtrise du processus de fabrication des panneaux, et, de son point de vue,
renforce sa capacité à négocier des prix attractifs pour les panneaux photovoltaïques et à formuler des
suggestions d’amélioration à ses fournisseurs.
110
6.4.5
Organisation régionale
Les activités des segments Développement et Construction et Gestion et Services aux Actifs
du Groupe se répartissent en huit régions.
France
La France représente la plus grande division régionale du Groupe, qui y a entamé ses activités
en 2006 et a construit son premier parc solaire en 2009. Le Groupe compte 87 employés en France et
a implanté son siège social à Paris. Au 31 janvier 2015, le Groupe a construit en France 39 parcs
solaires représentant une puissance cumulée de 294,9 MW, et en assure actuellement la construction
de 10 autres totalisant 97,6 MW après achèvement (au printemps 2015 selon le calendrier). Au 31
janvier 2015, la division régionale France comptait 198,0 MW de projets au stade backlog, 168,5 MW
de projets au stade pipeline et 305,2 MW au stade de prospect qualifié.
Moyen-Orient & Afrique
La région Moyen-Orient et Afrique du Groupe assure la gestion des parcs solaires, les
activités de développement et de construction au Moyen-Orient et en Afrique. Le Groupe compte 79
employés dans la région Moyen-Orient et Afrique. Ses activités en Afrique du Sud sont pilotées
depuis son bureau régional du Cap (Afrique du Sud) qui a été établi en novembre 2009 et ses
opérations de développement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord-Ouest sont gérées depuis le
siège du Groupe à Paris. Au 31 janvier 2015, la région Moyen Orient et Afrique dispose de deux parcs
solaires mis en exploitation d’une puissance totale de 21,0 MW et qui sont situés en Afrique du Sud.
Au 31 janvier 2015, la région Moyen-Orient et Afrique comptait 10,0 MW au stade backlog, 301,0
MW au stade pipeline et 880,0 MW au stade de prospect qualifié.
Inde
Le Groupe a créé sa filiale Solairedirect Energy India en juillet 2010. Le Groupe compte 25
employés en Inde, où ses activités sont pilotées depuis le bureau établi à Pune, dans le Maharashtra.
En décembre 2010, le Groupe s’est vu attribuer, à l’issue du second cycle de l’appel d’offres lancé
dans le cadre de la National Solar Mission, la construction d’un parc solaire de 5,6 MW à Pokaran au
Rajasthan, qui est entré en exploitation en février 2013. La même année, le Groupe a construit à
proximité, pour le compte d’un tiers avec lequel a été signé un contrat EPC, un parc solaire de
10,0 MW mis en exploitation au mois de juin. Au 31 janvier 2015, le Groupe assurait la construction
d’un parc solaire de 21,0 MW à Punjab, un deuxième de 23,0 MW (NSPL) et un troisième de 12,0
MW (SSPPL). Au 31 janvier 2015, la région Inde du Groupe comptait 57,5 MW au stade backlog,
54,0 MW au stade pipeline et 110,0 MW au stade de prospect qualifié.
Amérique latine
La division Amérique latine du Groupe est responsable des parcs solaires déjà exploités ou en
construction au Chili et des activités de développement menées ailleurs dans la région. Le Groupe
compte 8 employés dans la région Amérique latine, où ses activités sont pilotées depuis les bureaux
implantés à Santiago (Chili) et Mexico (Mexique). Le Groupe a créé Solairedirect Chili en décembre
2010. Son premier parc solaire chilien, d’une puissance de 1,3 MW, est entré en exploitation en août
2013. Au 31 janvier 2015, la division Amérique latine du Groupe comptait 84,8 MW au stade
backlog, 302,3 MW au stade pipeline et 677,2 MW au stade de prospect qualifié.
États-Unis
Le Groupe a lancé ses activités de développement aux États-Unis en avril 2014. Il y compte 2
employés et y exerce ses activités depuis son bureau régional de San Francisco, en Californie. Au 31
111
janvier 2015, le Groupe comptait 26,5 MW de projets en backlog, 123,0 MW de projets en pipeline
aux États-Unis et 46,5 MW au stade de prospect qualifié.
Asie du Sud-Est
La région Asie du Sud-Est du Groupe prend en charge ses activités de développement dans la
région qui ont débuté en 2012 en Thaïlande. Le Groupe compte 5 employés dans la région Asie du
Sud-Est et y pilote ses activités depuis les bureaux régionaux mis en place à Bangkok (Thaïlande) et
Shanghai (Chine). Au 31 janvier 2015, le Groupe comptait 731,6 MW au stade de prospect qualifié
dans la région.
6.4.6
Participations minoritaires
photovoltaïques sur toitures
dans
des
petits
projets
d’installations
Comme indiqué ci-dessus, les parcs solaires du Groupe comprennent à la fois des centrales
solaires au sol et des grandes installations photovoltaïques sur toitures de grande envergure d’une
puissance supérieure à 1 MW. Antérieurement à 2011/2012, ce segment opérationnel du Groupe
comprenait également le développement et la construction de petites installations photovoltaïques sur
toitures. Le Groupe a cessé en 2011 d’accepter les commandes de nouvelles installations
photovoltaïques sur toitures résidentielles et de petites installations photovoltaïques sur toitures
professionnelles, avant de cesser toute activité d’installation sur toitures de petite taille l’année
suivante. Il continue néanmoins à percevoir des recettes d’exploitation et de maintenance au titre de
plusieurs installations de petite taille. Le Groupe détient également une participation au sein de
Ethicom, qui détient un pool d’installations photovoltaïques historiques de petite taille, pour une
puissance totale de 2,0 MW. La participation du Groupe au sein de Ethicom s’élève à 17,36%. 123
Venture est l’investisseur majoritaire et détient le reste du capital social.
6.4.7
Concurrence
Le marché mondial de l’énergie solaire est fortement fragmenté et la nature de la concurrence
varie sensiblement d’une région à l’autre. En France, les principaux concurrents du Groupe sont
Neoen, la Compagnie nationale du Rhône, Quadran, Akuo Energy et Sonnedix ; en Inde, Welspun,
SunEdison, Acme (EDF) et Azure Power ; en Afrique du Sud, Enel Green Power, Sonnedix, Scatec,
Solar Reserve et SunEdison ; au Chili, SunPower, SunEdison, First Solar et Enel Green Power. Sur
les marchés géographiques privilégiés par le Groupe aux États-Unis, les concurrents sont SunPower,
SunEdison, First Solar, NRG Energy, Recurrent Energy et EDF RE.
Plus largement, le marché de l’énergie photovoltaïque est en concurrence avec d’autres
sources de production d’électricité, notamment les combustibles fossiles conventionnels et l’énergie
nucléaire, mais aussi avec les autres modes de production d’énergie renouvelable que sont l’éolien,
l’hydroélectricité, la biomasse, les centrales solaires à concentration et les technologies de production
décentralisée émergentes, telles que les micro-turbines et les piles à combustible.
112
6.5
RÉGLEMENTATION
6.5.1
Conventions internationales sur les gaz à effet de serre
L’électricité d’origine photovoltaïque produite par le Groupe appartient à la catégorie plus
vaste des énergies renouvelables et répond aux objectifs fixés par les traités et conventions
internationales visant à promouvoir la production d’énergie verte, utilisant des ressources non fossiles
et contribuant à la diminution des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
La Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (la « Convention
Cadre »), qui fixe un cadre général pour relever le défi des changements climatiques au plan
international, entrée en vigueur en 1994 est, à ce jour, ratifiée par 195 Etats ainsi que par l’Union
européenne. Même si elle ne contient pas d’engagements chiffrés et détaillés par pays, la Convention
Cadre a pour objectif ultime de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans
l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système
climatique ».
Un renforcement de la Convention Cadre a été adopté en 1997 à Kyoto. À ce jour, le
Protocole de Kyoto a été ratifié par 191 Etats ainsi que par l’Union européenne. Le Protocole fixe
notamment des objectifs quantifiés et contraignants de réduction pour les émissions agrégées de gaz à
effet de serre. Globalement, les Etats parties (généralement les pays alors industrialisés) se sont
engagés collectivement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 5% sur la période
2008-2012 par rapport aux niveaux de 1990. Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur en 2005.
Les Parties au Protocole de Kyoto ont adopté à Doha en 2012, un amendement au Protocole
de Kyoto. Cet accord, ratifié en droit français par la loi n°2014-1753 du 30 décembre 2014, prévoit de
nouveaux engagements individuels contraignants de la part des Etats qui y sont parties ainsi qu’un
engagement collectif de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 18% par rapport
au niveau de 1990 au cours de la période d’engagement allant de 2013 à 2020.
6.5.2
Les règles générales régissant le marché de l’électricité
A l’origine caractérisé par une situation de position dominante d’EDF, le marché français de
l’électricité, qui reste aujourd’hui le principal marché du Groupe, a connu un mouvement de
libéralisation, sous l’impulsion du droit de l’Union européenne. Ce mouvement a porté sur les
activités de fourniture d’électricité (via la libéralisation des prix de vente de l’électricité) ainsi que sur
les activités de production d’électricité (passant notamment par la définition de nouvelles règles
encadrant les autorisations et déclarations d’exploitation de nouvelles installations, établies par les
Etats membres sur des critères objectifs, transparents et non discriminatoires).
6.5.2.1
Les « paquets Energie » adoptés au sein de l’Union européenne
Le marché de l’électricité a connu une vague de libéralisation lors de l’adoption du
« premier paquet énergie » en 1996, et du « deuxième paquet énergie » en 2003, lequel a imposé une
ouverture du marché à la concurrence, à partir du 1er juillet 2004 pour les consommateurs
professionnels et du 1er juillet 2007 pour les consommateurs non-professionnels. Le deuxième paquet
énergie prévoyait notamment la possibilité pour un client qui achète de l’électricité, y compris pour la
revendre, de choisir librement son fournisseur et d’en changer rapidement ou encore oblige les Etatsmembres à mettre en place un accès transparent et non discriminatoire aux réseaux de distribution et
transport d’électricité.
Cette libéralisation a été étendue à l’occasion de l’adoption du « troisième paquet énergie »
en 2009, notamment par la directive 2009/72/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet
2009 concernant des règles communes pour le marché intérieur de l’électricité en matière de
production, de transport, de distribution et de fourniture d’électricité (la « Directive Energie III »).
113
En droit français, même si les impératifs de la Directive Energie III avaient déjà été pris en
compte dans une large mesure par la loi n°2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle
organisation du marché de l’électricité (la « loi NOME »), cette directive a été transposée par
l’ordonnance n°2011-504 du 9 mai 2011 portant codification de la partie législative du Code de
l’énergie, lequel a par ailleurs, vocation à subir des modifications, pour certaines substantielles, dans
le cadre du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, tel que voté en
première lecture à l’Assemblée Nationale le 14 octobre 2014 et amendé en première lecture par le
Sénat au cours du premier trimestre 2015 (ci-après, le « Projet de Loi sur la Transition Energétique »).
A ce titre, la présente Section 6.5 est établie sur la base du droit positif existant à la date du
présent document de base, tout en soulignant certaines dispositions du Projet de Loi sur la Transition
Energétique connues à ce jour et dont le contenu pourrait évoluer au cours des prochaines étapes
législatives, notamment à l’issue de l’examen du texte en première lecture par le Sénat ou au cours
d’un examen ultérieur par l’Assemblée Nationale ou par le Sénat.
6.5.2.2
La loi NOME et la libéralisation des tarifs de vente d’électricité
A la date du présent document de base, les tarifs règlementés de vente sont fixés,
conformément à l’article L. 337-4 du Code de l’énergie, par les ministres chargés de l’énergie et de
l’économie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie. Le décret n°2009-975 du 12 août
2009 modifié par le décret n°2014-1250 du 28 octobre 2014, prévoit trois tarifs selon la tension du
raccordement :
-
Le « tarif bleu » est proposé aux consommateurs pour tout site situé en France
métropolitaine, raccordé en basse tension (tension de raccordement inférieure ou égale à 1
kilovolt) et dont la puissance maximale souscrite est inférieure ou égale à 36
kilovoltampères.
-
Le « tarif jaune » est proposé aux consommateurs pour tout site situé en France
métropolitaine, raccordé en basse tension (tension de raccordement inférieure ou égale à 1
kilovolt) et dont la puissance maximale souscrite est supérieure à 36 kilovoltampères.
-
Le « tarif vert » est proposé aux consommateurs pour tout site raccordé en haute tension
(tension de raccordement supérieure à 1 kilovolt).
Le niveau de ces tarifs est déterminé en additionnant le coût de l'accès régulé à l'électricité
nucléaire historique, le coût du complément d'approvisionnement, qui inclut la garantie de capacité,
les coûts d'acheminement de l'électricité et les coûts de commercialisation ainsi qu’un montant
équivalent à une rémunération normale de l'activité de fourniture. Les méthodes de calcul des
différents tarifs sont fixées par l’arrêté du 30 octobre 2014 relatif aux tarifs règlementés de vente
d’électricité.
Adoptée le 7 décembre 2010, à la suite des recommandations de la commission Champsaur,
la loi NOME a vocation à rendre plus concurrentiel le marché français du transport, de la distribution
et de la commercialisation d’électricité en prévoyant la suppression à terme des tarifs réglementés de
vente d’électricité pour les professionnels ayant des consommations dont la puissance souscrite est
strictement supérieure à 36 kilovoltampères, soit les tarifs jaune et vert (article L. 337-9 du Code de
l’énergie). Cette suppression aura lieu le 1er janvier 2016.
Cette évolution pourrait amener le Groupe à se tourner vers la fourniture d’électricité aux
consommateurs finaux professionnels, publics ou privés, qui pourront souscrire des contrats en offres
de marché, lesquels prévoiront un prix fixé par le libre jeu de la concurrence entre fournisseurs
d’électricité. Ce faisant, le Groupe serait alors tenu de respecter de nouvelles obligations attachées à la
qualité de fournisseur d’électricité, telles que les obligations de contribuer à la sécurité de
l’approvisionnement en électricité ou les garanties de capacité qui imposent aux fournisseurs
114
d’électricité de disposer, à tout moment, d’une puissance disponible nécessaire pour assurer
l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité en période de grande consommation
(articles L. 335-1 et suivants du code de l’énergie).
6.5.3
Les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables
Le mouvement de libéralisation précité s’est accompagné d’une tendance à la promotion et au
soutien de la production d’énergies renouvelables, au niveau européen comme au niveau national. A
ce titre, l’article 3 de la Directive Energie III permet aux Etats-membres d’imposer aux entreprises du
secteur de l’électricité des obligations de service public, concernant les questions de prix, de
protection environnementale et de promotion d’énergie produite à partir de sources renouvelables.
6.5.3.1
Cadre réglementaire européen sur les énergies renouvelables
Depuis longtemps, l’Union européenne émet des règlementations environnementales
destinées à promouvoir les énergies renouvelables et à réduire les émissions de gaz à effet de serre et
dont les origines remontent à 1997 avec l’adoption du Livre blanc sur les sources d’énergie
renouvelables et 2001 avec la directive relative à la promotion de l’électricité produite à partir de
sources d’énergie renouvelables sur le marché intérieur de l’électricité (la « Directive Energies
Renouvelables I »).
Plus récemment, les Chefs d’Etats et de gouvernements des 27 Etats membres ont approuvé
lors du Conseil européen des 8 et 9 mars 2007 le principe d’une approche intégrée climat et énergie,
notamment pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et renforcer la sécurité
d’approvisionnement des Etats membres.
En ce qui concerne le volet climat, l’Union européenne s’est fixée comme objectif de réduire
de 20% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport à 1990. Elle s’est également
engagée à réduire ses émissions de 30% environ d’ici 2020 par rapport à 1990 à condition que
d’autres pays développés s’engagent, dans le cadre d’un accord international à atteindre des
réductions d’émissions comparables et que certains pays en développement apportent une contribution
adaptée à leurs responsabilités et à leurs capacités respectives. Quant au volet énergie, l’Union
européenne s’est notamment fixée pour objectif d’accroître l’efficacité énergétique afin d’économiser
20% de sa consommation d’énergie par rapport aux projections de 2020 et d’augmenter de 20% la
part d’énergies renouvelables dans sa consommation énergétique totale d’ici 2020.
Lors des réunions du Conseil européen des 23 et 24 octobre 2014, a été approuvé un objectif
contraignant consistant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'Union européenne d'au
moins 40% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.
Afin de mettre en œuvre les engagements pris par l’Union européenne en 2007, six nouveaux
textes législatifs ont été adoptés le 23 avril 2009, parmi lesquels la directive 2009/28/CE du Parlement
européen et du Conseil relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources
renouvelables (la « Directive Energies Renouvelables II »).
La Directive Energies Renouvelables II, transposée en droit français par l’ordonnance
n°2011-1105 du 14 septembre 2011, participe à la mise en place d’un cadre juridique relatif à la
production et à la promotion d’énergie produite à partir de sources renouvelables et fixe des objectifs
nationaux contraignants pour les Etats membres en ce qui concerne la part d’énergie produite à partir
de sources renouvelables dans la consommation d’énergie finale brute pour l’année 2020. Ces
objectifs sont cohérents avec l’objectif d’une part de 20% de l’énergie produite à partir de sources
renouvelables dans la consommation énergétique totale de l’Union européenne d’ici à 2020. Afin
d’atteindre les objectifs nationaux, chaque Etat membre promeut et encourage l’efficacité énergétique
et les économies d’énergie et peut mettre en place des régimes d’aide et des mesures de coopération
avec les autres Etats membres et les pays tiers.
115
6.5.3.2
Cadre réglementaire français sur les énergies renouvelables
La planification de la production d’énergies renouvelables en France
Les objectifs nationaux en matière de développement des énergies renouvelables
Dans le cadre de la loi de programmation n°2009-967 du 3 août 2009 relative à la mise en
œuvre du Grenelle de l’environnement (la « Loi Grenelle I »), la France a confirmé ses engagements
en matière de réchauffement climatique, à savoir diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de
serre entre 1990 et 2050, en les réduisant de 3% par an, en moyenne, et atteindre un objectif de
réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 20% d’ici à 2020 (voire 30% pour autant
que d’autres pays industrialisés s’engagent sur des objectifs et que les pays en développement les plus
avancés apportent une contribution adaptée). Plus récemment, le Projet de Loi sur la Transition
Energétique a fixé un objectif d’au moins 40% d’ici à 2030.
Pour atteindre ces objectifs, l’Etat français veille à diversifier le bouquet énergétique français
en cherchant à satisfaire une proportion accrue de ses besoins énergétiques à partir de sources
d’énergies renouvelables. Cette diversification concerne en premier lieu l’électricité. Ainsi, dès
l’adoption de la Directive Energies Renouvelables I, la France avait pour objectif de voir la part
d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables dans sa consommation progresser
de 15% en 1997 à 21% en 2010. Cet objectif ambitieux n’a pas été atteint.
La Directive Energies Renouvelables II et la Loi Grenelle I prévoient en outre que la France
devra atteindre une part de 23% d’énergie produite à partir de sources renouvelables dans la
consommation d’énergie finale brute en 2020, objectif porté à 32% en 2030, voire à 40% d’énergies
renouvelables dans la production totale d’électricité en France à cette même date par le Projet de Loi
sur la Transition Energétique.
Ces textes soulignent la nécessité pour la France de soutenir une politique ambitieuse de
production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables dans les prochaines années qui se
traduit notamment par le développement de l’électricité solaire.
S’agissant du secteur photovoltaïque, le gouvernement a mené une concertation avec les
acteurs de la filière pour redéfinir un nouveau dispositif de soutien à l’énergie photovoltaïque, qui fixe
comme objectif l’installation d’une capacité photovoltaïque totale de 5 400 MW à l’horizon 2020,
produisant 5 TWh/an, soit environ 1% de l’électricité consommée en France sur une année. Pour des
informations chiffrées concernant le marché de l’énergie photovoltaïque en France couvrant les
dernières années, le lecteur est invité à se reporter à la Section 6.3 « Description du marché de
l’énergie photovoltaïque » du présent document de base.
La programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité
Cette programmation constitue la traduction concrète de la politique énergétique dans le
domaine de l’électricité et permet de mesurer la mise en ligne des objectifs de politique énergétique et
la sécurité d’approvisionnement à l’échelle nationale.
Conformément aux articles L. 121-3 et L. 141-1 du Code de l’énergie, le ministre chargé de
l’énergie arrête et rend publique la programmation pluriannuelle des investissements de production
d’électricité fixant les objectifs en matière de répartition des capacités de production par source
d’énergie primaire et, le cas échéant, par technique de production et par zone géographique.
La programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité pour la
période 2009-2020 définie par l’arrêté du 15 décembre 2009 poursuit le développement de la
production électrique à partir des sources d’énergies renouvelables en France et a fixé pour la filière
116
photovoltaïque un objectif de 1100 MW de puissance totale installée au 31 décembre 2012 et de 5400
MW au 31 décembre 2020.
Lorsque les capacités de production ne répondent pas aux objectifs qui y sont définis,
notamment ceux concernant les techniques de production et la localisation géographique des
installations, le ministre chargé de l’énergie peut décider de recourir à la procédure de l’appel d’offres
prévue par les articles L. 311-10 et suivants du Code de l’énergie (se reporter ci-dessous à la Section
« Les appels d’offres tarifaires »). Pour autant, même si les objectifs de la programmation
pluriannuelle des investissements de production d’électricité sont régulièrement atteints, le
gouvernement continue de mettre en place des procédures d’appels d’offres sur le fondement de
l’article L. 311-10 du Code de l’énergie.
La planification régionale du développement des énergies renouvelables : l’adoption des
schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie et des schémas de raccordement au réseau des
énergies renouvelables
Les articles L. 222-1 et suivants du Code de l’environnement prévoient la mise en place dans
chaque région d’un schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (« SRCAE ») élaboré
conjointement par le préfet de région et par le président du conseil régional après consultation des
collectivités territoriales concernées et précisant notamment, par zones géographiques, des objectifs
quantitatifs et qualitatifs à atteindre en matière de « valorisation du potentiel énergétique terrestre,
renouvelable et de récupération », à l’horizon 2020. Pour chaque énergie renouvelable, les SRCAE
doivent donc fixer des objectifs de puissance à installer, répartis par zone en fonction de leur
potentiel, des exigences techniques liées à leur implantation et des enjeux environnementaux locaux.
Depuis mai 2014, toutes les régions métropolitaines disposent d’un SRCAE publié au Recueil
des Actes Administratifs.
En outre, l’article L. 321-7 du Code de l’énergie prévoit l’élaboration par le gestionnaire du
réseau public de transport, en accord avec les gestionnaires des réseaux publics de distribution et
après avis des autorités organisatrices de la distribution compétentes (les collectivités locales
propriétaires des réseaux de distribution), d’un schéma régional de raccordement au réseau des
énergies renouvelables (« S3RER ») soumis à l’approbation du préfet de région dans un délai
maximal de six mois suivant l’approbation du SRCAE. Le décret n° 2012-533 du 20 avril 2012
modifié le 2 juillet 2014 est venu préciser les modalités d’élaboration et de mise en œuvre des
S3RER.
A la fin de l’année 2014, le S3RER était en vigueur dans 13 régions : Alsace, Auvergne,
Bourgogne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Limousin, Lorraine,
Midi-Pyrénées, Nord-Pas de Calais, Picardie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. D’ici mi-2015, il sera
en vigueur dans toutes les régions métropolitaines.
Le S3RER constitue un outil de planification technique et de mutualisation financière des
investissements des infrastructures permettant le raccordement des installations d’énergies
renouvelables qui doivent être réalisées pour atteindre les objectifs du SRCAE.
Ce schéma définit les ouvrages à créer ou à renforcer pour atteindre les objectifs fixés par les
SRCAE en termes de potentiel énergétique renouvelable. Il mentionne la capacité globale d’accueil de
production, qui doit être réservée sur chaque poste-source pendant une période de dix ans au bénéfice
des installations de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables. En
contrepartie de cette réservation de capacité, les producteurs exploitant les nouvelles installations
raccordées à tout ouvrage du S3RER contribuent, en plus du financement de leurs « ouvrages
propres » au financement des ouvrages créés en application du S3RER au travers d’une « quotepart ». (Voir ci-dessous la Section 6.5.6 « Le régime administratif applicable au développement et à la
construction d’installations photovoltaïques », sous-section « Raccordement de l’installation de
117
production au réseau public d’électricité »). Le S3RER fixe généralement un seul périmètre de
mutualisation intégrant les montants prévisionnels de travaux de création sur les postes du réseau
public de transport, les postes de transformation entre les réseaux publics de distribution et le réseau
public de transport et les liaisons de raccordement de ces postes au réseau public de transport. La
quote-part unitaire est calculée en fonction de la capacité globale d’accueil du S3RER.
Le régime de l’obligation d’achat
Les projets développés par le Groupe en France sont susceptibles de bénéficier du dispositif
d’obligation d’achat prévu à l’article L. 314-1 2° du Code de l’énergie. Ce texte impose à EDF et aux
entreprises locales de distribution (les distributeurs non nationalisés) pour les installations raccordées
dans leur zone de desserte, de conclure avec les producteurs qui en font la demande un contrat d’achat
de l’électricité produite par les installations de production qui utilisent des énergies renouvelables.
Pour bénéficier de ce régime, l’exploitant doit en particulier obtenir un certificat ouvrant droit
à l’obligation d’achat délivré par la Direction Régionale de l’Environnement, de l’aménagement et du
Logement (DREAL).
Les installations doivent également s’inscrire dans une certaine limite de puissance installée
fixée au maximum à 12 MW par site de production. Les sites situés à proximité l’un de l’autre et
exploités par la même personne, y compris par les entités qu’elle contrôle directement ou
indirectement au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, sont considérés comme une seule et
même installation pour l’appréciation de cette limite de 12 MW. Par exception, deux sites sont
considérés comme des sites distincts, et donc soumis à deux limites distinctes de 12 MW, soit lorsque
les machines électrogènes de ces sites sont séparées par une distance d’au moins 500 mètres, soit
lorsqu’ils sont exploités par des entités différentes qui ne sont pas liées par un pouvoir de contrôle au
sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce. Ces dispositions ont un impact sur la structuration
des parcs solaires développés et construits par le Groupe ainsi que sur la cession des participations au
sein des sociétés de projets qui les détiennent.
Lorsque les conditions fixées par l’article L. 314-1 du Code de l’énergie sont réunies, les
producteurs qui en font la demande bénéficient de l’obligation d’achat. EDF et les entreprises locales
de distribution sont alors tenues de conclure un contrat d’achat établi sur la base de tarifs définis par
arrêté ministériel (voir ci-dessous la Section « L’évolution des tarifs d’achat obligatoires ») et selon
un modèle indicatif approuvé par le ministre chargé de l’énergie.
Ces contrats sont conclus pour une durée de vingt ans à compter de la date de mise en service
de l’installation, qui doit intervenir, depuis l’arrêté du 4 mars 2011, dans un délai de dix-huit mois à
compter de la date de demande complète de raccordement au réseau public par le producteur. En cas
de dépassement de ce délai, la durée du contrat d’achat est réduite du triple de la durée de
dépassement, étant néanmoins précisé que le délai peut être prolongé lorsque la mise en service de
l’installation est retardée du fait des délais nécessaires à la réalisation des travaux de raccordement et,
dans le cas d'une installation raccordée au réseau public de distribution d'électricité, à condition que
l'installation ait été achevée dans ces dix-huit mois. Dans tous les cas, la mise en service de
l'installation doit intervenir au plus tard deux mois après la fin des travaux de raccordement.
Les arrêtés conjoints du ministre de l’économie et du ministre chargé de l’énergie prévoient
les conditions tarifaires applicables à ces contrats d’achat prenant en compte les coûts
d’investissement et d’exploitation évités par ces acheteurs, auxquels peut s’ajouter une prime prenant
en compte la contribution de la production livrée ou de la filière à la réalisation des objectifs définis à
l’article L. 121-1, 2ème alinéa, du Code de l’énergie et notamment l’indépendance et la sécurité
d’approvisionnement, la qualité de l’air et la lutte contre l’effet de serre. Le niveau de cette prime ne
peut toutefois conduire à ce que la rémunération des capitaux immobilisés dans les installations
bénéficiant de ces conditions d’achat excède une rémunération normale des capitaux, compte tenu des
118
risques inhérents à ces activités et de la garantie dont bénéficient ces installations d’écouler
l’intégralité de leur production à un tarif déterminé.
Les installations bénéficiant de l’obligation d’achat ne peuvent bénéficier qu’une seule fois
d’un contrat d’achat avec EDF ou une entreprise locale de distribution dans le cadre du dispositif de
l’obligation d’achat. De même, conformément à l’article L. 314-6 du code de l’énergie, l’obligation
d’achat qui incombe à EDF et aux entreprises locales de distribution peut être partiellement ou
totalement suspendue par l’autorité administrative, pour une durée qui ne peut excéder dix ans, si cette
obligation ne répond plus aux objectifs de la programmation pluriannuelle des investissements. C’est
sur ce fondement que le Premier ministre français a, par le décret n°2010-1510 du 9 décembre 2010,
suspendu l’obligation d’achat de l’électricité produite par certaines installations photovoltaïques et
prévu un moratoire sur les nouvelles demandes de contrat d’achat pendant la période de suspension de
l’obligation d’achat. Ce décret a pris fin en mars 2011 pour être remplacé par l’arrêté tarifaire du 4
mars 2011, toujours en vigueur à ce jour.
L’évolution des tarifs d’achat obligatoires
Les conditions tarifaires applicables au secteur photovoltaïque dans le cadre de l’obligation
d’achat ont été mises à jour et modifiées à plusieurs reprises, notamment pour les adapter aux données
économiques de la filière compte tenu notamment des gains de productivité réalisés, et pour s’assurer,
conformément à l’article L. 314-7 du Code de l’énergie, que la rémunération du capital immobilisé
n’excède pas un niveau de rémunération normale.
A l’origine soutenus par une politique publique favorable au développement du secteur
photovoltaïque en France, les tarifs d’achat obligatoires ont connu une baisse significative notamment
à compter de l’arrêté du 4 mars 2011 dont les dispositions, toujours en vigueur à la date du présent
document de base, ont affecté le marché de l’énergie solaire français à partir de 2012.
S’agissant des parcs solaires construits et exploités par le Groupe à la date du présent
document de base, la règlementation tarifaire applicable s’articule autour de deux régimes distincts :
-
un tarif d’achat dit « T5 » pour les centrales au sol qui ne s’inscrivent pas dans le
dispositif d’appels d’offres mis en place par le gouvernement ; ou
-
des appels d’offres tarifaires portant sur des centrales au sol soit qui utilisent des
technologies innovantes, soit qui utilisent des technologies matures.
Le tarif d’achat T5
Le tarif T5 a été créé par l’arrêté du 4 mars 2011 pour les installations qui ne respectent pas
les critères d’intégration au bâti (définis à l’Annexe 2 de cet arrêté) ou les installations importantes
telles que les installations sur bâtiment de puissance crête supérieure à 100 kW ou les centrales au sol
de grande puissance, du type de celles construites par le Groupe dans le cadre de ses activités de
développement et construction de parcs solaires.
A l’origine conçu comme un tarif résiduel, le tarif T5 était volontairement fixé à un niveau
inférieur au prix de marché, plaçant bon nombre d’opérateurs qui en bénéficiaient dans une situation
qui ne leur permettait pas de rentabiliser l’énergie vendue. Par la suite, la diminution progressive des
prix du marché des panneaux solaires a de nouveau permis la construction de parcs solaires rentables
sur la base de ce tarif. Toujours dans l’optique de prendre en compte le niveau des prix des panneaux
solaires dans la fixation du tarif T5, le gouvernement, par un arrêté du 7 janvier 2013, a abaissé le tarif
T5 de 20%, pour les installations ayant fait leur demande complète de raccordement à partir du 1er
octobre 2012, avec des baisses trimestrielles automatiques programmées après cette date. Cette
nouvelle tarification T5 ayant été mise en place avant l’adoption des mesures anti-dumping par
l’Union européenne sur les panneaux photovoltaïques d’origine chinoise (qui ont fixé un prix plancher
119
effectif de 0,56 euro par watt pour les panneaux photovoltaïques d’origine chinoise jusqu’en
décembre 2015) (Voir la Section 6.5.5 « Les mesures anti-dumping et anti-subventions prises par
l’Union européenne » ci-dessous), la baisse trimestrielle des tarifs peut s’avérer plus rapide que la
baisse des coûts de développement et construction pour le Groupe.
Néanmoins, en compensation de cette mesure, certaines installations du Groupe, dont celles
construites et exploitées sur la commune d’Arsac, en Gironde, ont bénéficié, en tant qu’installations
constituées de panneaux photovoltaïques construits, soudés et assemblés dans l’Espace Économique
Européen, d’une majoration de 10% du tarif T5 qui n’est plus prévue par les textes à ce jour.
A la date du présent document de base, le tarif T5, exprimé en c€/kWh, se calcule comme
suit :
-
T5 = 12 × 0,974N-1 lorsque la demande complète de raccordement est effectuée entre le 10
mars 2011 (date d'entrée en vigueur de l’arrêté du 4 mars 2011) et le 1er octobre 2012 ;
-
T5 = 8,40 × 0,974N-7 lorsque la demande complète de raccordement est effectuée à
compter du 1er octobre 2012,
formules dans lesquelles l'indice N correspond au trimestre durant lequel le producteur a envoyé la
demande complète de raccordement au gestionnaire du réseau auquel l'installation est raccordée.
Les appels d’offres tarifaires
Lorsque les capacités de production ne répondent pas aux objectifs de la programmation
pluriannuelle des investissements, le producteur d’électricité peut participer à une procédure d’appel
d’offres, lancée par le ministre en charge de l’énergie, et à l’issue de laquelle un tarif d’achat est
déterminé et s’impose au producteur ainsi qu’à EDF ou tout autre entreprise locale de distribution.
Cette procédure est menée par la Commission de régulation de l’énergie en application des
dispositions des articles L. 311-10 et suivants du Code de l’énergie et du décret n° 2002-1434 du 4
décembre 2002 relatif à la procédure d’appel d’offres pour les installations de production d’électricité,
modifié.
Pour les centrales au sol de grande puissance et les parcs solaires construits et exploités par le
Groupe, c’est la procédure ordinaire d’appels d’offres qu’il convient de suivre, sur la base de plusieurs
critères (prix, environnement, innovation, etc.). Ces appels d’offres pourront être pluriannuels afin
d’apporter une visibilité suffisante aux partenaires capitalistiques. Les espaces à faible valeur
concurrentielle (friches industrielles notamment) seront privilégiés afin de préserver la biodiversité et
les usages agricoles et forestiers et des critères environnementaux et industriels devront être respectés
afin de privilégier le rendement énergétique des équipements et l’innovation industrielle.
Le dernier appel d’offres a été lancé en mars 2013 et s’inscrit dans le cadre des mesures
d’urgence pour la filière photovoltaïque française. Il porte sur un volume de 400 MW et vise à parts
égales les technologies matures sur ombrières et sur toitures (installations sur bâtiments) et les
technologies innovantes au sol (centrales photovoltaïques à concentration ou centrales
photovoltaïques avec suivi du soleil, encore appelées « trackers »). Il en résulte que, sur les 400 MW
de puissance totale prévue par l’appel d’offres, les centrales au sol avec suivi du soleil du type de
celles construites par le Groupe n’ont été éligibles qu’à hauteur de 100 MW. Ajouté à l’incertitude
relative au mode de détermination du prix d’achat fixé à l’issue de la procédure, cela a conduit le
Groupe à opter le plus souvent pour la vente de son énergie au tarif T5.
Le dispositif à venir : l’instauration d’un complément de rémunération
120
Dans le cadre du Projet de Loi sur la Transition Energétique, un nouveau dispositif de soutien
aux énergies renouvelables est prévu, fondé sur la possibilité de vendre directement sur le marché de
gros (notamment aux fournisseurs et négociants) l’électricité produite par une installation
photovoltaïque tout en bénéficiant du versement d’une prime, appelée « complément de
rémunération ».
Le nouveau dispositif est destiné à pallier les effets négatifs de l’obligation d’achat, et
notamment la production d’énergie solaire à un rythme déconnecté des besoins réels du marché.
La prime sera basée uniquement sur un tarif d’achat préférentiel, fixée sur une durée
déterminée, versée soit en fonction de l’électricité produite (€/MWh) soit en fonction de la puissance
de l’installation (€/MW), attribuée soit via un guichet ouvert soit au travers d’appels d’offres et pourra
prendre la forme soit de prime fixée « ex ante » calculée initialement, fixée pour une durée définie et
correspondant à la différence entre les coûts de production tels qu’ils sont estimés et les prévisions de
prix futurs du marché de gros soit de prime « ex post » (ou « contrat pour différence »), permettant
aux producteurs de vendre l’électricité au prix du marché puis de percevoir un complément de
rémunération en fonction des prix de marché observés.
A ce stade, s’il ne précise pas les modalités de détermination de la prime, le Projet de Loi sur
la Transition Energétique laisse au pouvoir réglementaire la charge de définir les caractéristiques de
celle-ci, par voie de décret. En ce sens, le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de
l’Énergie a clairement indiqué sa préférence pour un mécanisme de fixation « ex post » de la prime,
qui « paraît représenter le meilleur compromis entre d’une part la nécessité d’intégration au marché et
au système électrique des producteurs et d’autre part la maîtrise des risques et donc des coûts de
production » (« Rapport sur l’évolution des mécanismes de soutien aux installations sous obligation
d’achat », publié en janvier 2015, page 19).
La prime sera versée, au titre d’un contrat conclu à cet effet, par EDF ou une entreprise locale
de distribution, ou par tout autre organisme à qui le contrat aura été cédé et pour lequel le producteur
aura demandé, dans les six mois qui suivent la conclusion du contrat, et obtenu un agrément délivré
par l’autorité administrative. Les conditions du complément de rémunération feront par ailleurs l’objet
d'une révision périodique afin de tenir compte de l’évolution des coûts des installations nouvelles qui
en bénéficieront. Les installations éligibles au complément de rémunération seront définies par voie
réglementaire. En tant qu’alternative à l’obligation d’achat et aux procédures d’appel d’offres déjà
envisagés, le dispositif du complément de rémunération ne pourra pas se cumuler avec un de ces deux
régimes.
6.5.4
La conformité des dispositifs de soutien à la filière photovoltaïque à
l’encadrement des aides d’Etats par l’Union européenne
En leur qualité de bénéficiaires des différents dispositifs publics de soutien à la filière
photovoltaïque (voir ci-dessus la Section 6.5.3 « Les dispositifs de soutien aux énergies
renouvelables »), les projets développés par le Groupe sont soumis à la règlementation de l’Union
européenne encadrant les aides d’Etats, définies par l’article 107 du Traité sur le fonctionnement de
l’Union européenne (le « TFUE ») comme les aides accordées par les États ou au moyen de
ressources d'État sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la
concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions.
S’agissant du secteur photovoltaïque, la règlementation des aides d’Etat a principalement
vocation à s’appliquer aux textes encadrant l’obligation d’achat ainsi que les tarifs d’achat
obligatoires qui doivent préalablement à leur mise en œuvre être notifiés à la Commission
européenne, aux fins d’autorisation sur le fondement de l’article 108 TFUE. A défaut, les textes en
application desquels l’achat est réalisé peuvent être annulés et l’aide restituée.
121
Ainsi, concernant le secteur de l’énergie éolienne, dans le cadre de l’affaire dite « Vent de
Colère », la Cour de justice de l’Union européenne, à propos des arrêtés ministériels du 17 novembre
2008 et du 23 décembre 2008 fixant les conditions de l’obligation d’achat de l'électricité produite par
les installations éoliennes, a considéré, par une décision du 19 décembre 2013, qu’un mécanisme de
financement de l’obligation d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie
mécanique du vent, qui repose sur une taxe prélevée sur tous les consommateurs finals d’électricité
sur le territoire national, professionnels ou non-professionnels, est qualifiable d’aide d’Etat au sens de
l’article 107 du TFUE. Sur le fondement de cet arrêt, le Conseil d’Etat a annulé les arrêtés précités,
par une décision du 28 mai 2014.
Entre ces deux décisions de justice, le mécanisme de soutien à la filière éolienne, tel qu’issu
de ces arrêtés du 17 novembre 2008 et du 23 décembre 2008, a été déclaré, postérieurement à leur
mise en application par la France, compatible avec le droit de l’Union européenne par la Commission
européenne dans le cadre de sa décision SA 36511 du 27 mars 2014.
Si la transposition de ces décisions à la filière photovoltaïque n’est pas à exclure, notamment
s’agissant de l’arrêté tarifaire du 4 mars 2011, lequel n’a pas fait l’objet d’une notification à la
Commission européenne, le Groupe estime que le risque semble atténué par le fait que (i) les délais de
contestation de cet arrêté devant la juridiction administrative (délai de droit commun de deux mois
applicable à tous les recours pour excès de pouvoirs) sont expirés et (ii) la décision SA 36511 susvisée
de la Commission européenne peut être interprétée comme témoignant d’une volonté d’autoriser
rétroactivement les textes ayant pour objet la promotion des énergies renouvelables qui n’ont pas fait
l’objet d’une notification.
Pour la période à venir (2014-2020), les lignes directrices 2014/C200/1 de la Commission du
9 avril 2014 concernant les aides d’État à la protection de l’environnement et à l’énergie prévoient
une série d’aides autorisées, compatibles avec le marché intérieur en vertu de l’article 107, 3, c) du
TFUE. Parmi ces aides figurent notamment les aides provenant des Etats membres en faveur de
l’énergie produite à partir de sources renouvelables, les aides en faveur des mesures d’efficacité
énergétique, les aides en faveur de l’adéquation des capacités de production ou encore les aides sous
forme de réduction des contributions servant à financer le soutien à l’électricité produite à partir de
sources renouvelables.
En outre, à compter du 1er janvier 2016, toute aide en faveur de l’électricité produite à partir
de sources d’énergie renouvelables devra remplir les conditions suivantes :
-
l’aide devra être octroyée sous la forme d’une prime s’ajoutant au prix du marché sur
lequel les producteurs vendront directement leur électricité ;
-
les bénéficiaires seront soumis à des responsabilités standards en matière d’équilibrage,
sauf s’il n’existe pas de marchés d’équilibrage intra journaliers concurrentiels ; et
-
des mesures seront mises en place pour faire en sorte que les producteurs ne soient pas
incités à produire de l’électricité à des prix négatifs.
Ces conditions sont déjà prises en compte dans le cadre du Projet de Loi sur la Transition
Energétique qui instaure un nouveau dispositif de complément de rémunération venant en marge du
régime de l’obligation d’achat et répondant aux exigences européennes (voir ci-dessus la Section « Le
dispositif à venir : l’instauration d’un complément de rémunération »).
Enfin, à partir du 1er janvier 2017, les Etats membres devront octroyer les aides à l’issue de
procédures de mise en concurrence fondées sur des critères clairs, transparents et non
discriminatoires.
122
6.5.5
Les mesures anti-dumping et anti-subventions prises par l’Union européenne
La structure de coûts du Groupe est impactée par les mesures anti-dumping et antisubventions élaborées par l’Union européenne envers les entreprises étrangères qui exportent du
matériel servant à la construction de panneaux photovoltaïques.
Ainsi, une procédure anti-dumping et une procédure antisubventions ont été ouvertes par la
Commission en 2012, concernant le marché des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et
leurs composants essentiels (cellules et « wafers ») originaires ou en provenance de la République
populaire de Chine. A la date du présent document de base, seule la première procédure a débouché,
le 4 août 2013, sur un accord bilatéral au terme duquel les panneaux photovoltaïques vendus à un prix
plancher de 0,56 € par watt seraient exonérés de mesures anti-dumping. La plupart des exportateurs
chinois a adhéré à cet accord. Pour les produits des exportateurs restants, une surtaxe est appliquée à
partir du 6 décembre 2013 pour une période de 2 ans.
Par conséquent, dans la mesure où une part substantielle des panneaux photovoltaïques
utilisés par le Groupe provient de fournisseurs chinois, les mesures anti-dumping se rapportant à cette
matière première, essentielle aux activités du Groupe, impactent ses opérations ainsi que le coût
global de développement et de construction de ses parcs solaires. (Voir la Section 9.1.9.2.1 « Facteurs
affectant les achats consommés » du présent document de base).
Néanmoins, il est prévu que ces mesures arrivent à leur terme en décembre 2015 ce qui
devrait avoir pour effet de diminuer les prix d’achat des panneaux photovoltaïques utilisés par le
Groupe et, conjugué à la libéralisation des prix de vente de l’électricité à partir de cette même date
(voir Section 6.5.2.2 « La loi NOME et la libéralisation des tarifs de vente d’électricité » ci-dessus),
de favoriser la compétitivité et la rentabilité des projets développés par le Groupe.
À ce jour, les panneaux photovoltaïques en provenance de fabricants chinois ont également
été ciblés par des mesures anti-dumping adoptées aux Etats-Unis, où la procédure est toujours en
cours, l’Inde ayant par ailleurs abandonné sa procédure en octobre 2014. Pour plus d’informations sur
les réglementations étrangères applicables au Groupe, voir la Section 6.5.9 « Réglementation
applicable en dehors de France » du présent document de base.
6.5.6
Le régime administratif applicable au développement et à la construction
d’installations photovoltaïques
Dans l’exercice de ses activités de construction d’installations photovoltaïques de grande
envergure (activité d’EPC), le Groupe est soumis à l’accomplissement des démarches suivantes, pour
chaque type de projets envisagés.
Autorisations d’urbanisme et autres formalités au titre du droit de l’environnement
Conformément aux règles d’urbanisme de droit commun, les projets d’une puissance crête
supérieure à 250 kW, à l’instar de ceux qui sont construits par le Groupe, sont soumis à permis de
construire (article R. 421-1 du Code de l’urbanisme). Dans les secteurs protégés, le seuil au-dessus
duquel le projet est soumis à permis de construire est abaissé à 3 kW.
Le Code de l’environnement, dans ses articles R. 122-2 et R. 123-1, modifiés par le décret n°
2009-1414 du 19 novembre 2009 relatif aux procédures administratives applicables à certains
ouvrages de production d’électricité, soumet désormais les installations photovoltaïques au sol d’une
puissance crête supérieure à 250 kW à une étude d’impact et à une enquête publique dans le cadre de
la procédure du permis de construire.
Les projets d’installations photovoltaïques peuvent être autorisés, comme pour tous les projets
de construction ou d’équipement, dans la mesure où les règles applicables à l’utilisation des sols
123
prévues par les documents d’urbanisme et les servitudes d’utilité publique qui leur sont applicables ne
s’y opposent pas. Dans le cas où une évolution du plan local d’urbanisme est nécessaire pour
permettre l’installation de panneaux solaires au sol, la procédure de droit commun de révision ou de
modification de ce plan, prévue aux articles R. 123-15 à R. 123-22-1 du Code de l’urbanisme peut
être utilisée.
En outre, en fonction de leur localisation et de leurs caractéristiques, la réalisation des projets
peut le cas échéant être soumise à l’obtention d’autres autorisations ou à l’accomplissement d’autres
formalités, telles que notamment des autorisations de défrichement prévues par les articles L. 341-1 et
R. 341-1 et suivants du nouveau Code forestier, le respect de mesures de détection, de conservation et
de sauvegarde des éléments du patrimoine architectural qui seraient prescrites par le préfet de région
en application des articles R. 523-1 et suivants du Code du patrimoine (notamment pour les projets
situés dans les zones d’archéologie préventive) ou le dépôt d’un dossier de déclaration ou l’obtention
d’une autorisation pour les travaux qui relèveraient de la « Nomenclature Eau » définie par l’article R.
214-1 du Code de l’environnement.
Le démantèlement et le recyclage des installations en fin d’exploitation
Dans l’exercice de ses activités d’exploitation de parcs solaires, le Groupe est soumis à de
nouvelles obligations réglementaires résultant de la directive 2002/96/CE du 27 janvier 2003 relative
aux Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques, révisée le 4 juillet 2012, dont les
dispositions s’appliquent désormais aux panneaux photovoltaïques en fin de vie. Les obligations
contenues dans cette directive, telles que notamment transposées en droit français par le décret
n°2014-928 du 19 août 2014 et les arrêtés du 8 octobre 2014, pèsent sur le producteur d’équipement
qui peut, dans certaines circonstances, transférer le risque financier en résultant aux sociétés de projets
qui agissent en qualité de preneurs à bail des terrains sur lesquels sont situés les installations
photovoltaïques qu’elles exploitent. Par conséquent, dans la conduite de leurs activités au sein des
Etats membres de l’Union européenne, les sociétés de projets peuvent être conduites à supporter les
conséquences financières de la collecte, le stockage, le transport, le démantèlement et démontage, le
traitement et le recyclage de leurs installations photovoltaïques en fin d’exploitation et ce, sans
répercuter des frais supplémentaires sur leurs clients ou partenaires financiers.
Pour des informations sur les politiques mises en place par le Groupe pour le respect de
l’environnement, se reporter à la Section 8.2.2.3 « Respect de l’environnement » du présent document
de base.
Autorisation et déclaration d’exploiter au titre du droit de l’électricité
En application des articles L. 311-1 et suivants du Code de l’énergie, le Groupe doit, pour
l’exploitation des installations photovoltaïques qu’il construit (notamment dans le cadre de ses
activités de développement et construction de parcs solaires), obtenir une autorisation préalable
délivrée par le ministre chargé de l’énergie qui tient compte, entre autres, de la sécurité des réseaux
publics d’électricité, de l’efficacité énergétique de l’installation ou encore des capacités techniques,
économiques et financières de l’exploitant.
Raccordement de l’installation de production au réseau public d’électricité
Lorsqu’il est en charge de la distribution de l’énergie issue d’une installation photovoltaïque,
le Groupe doit obtenir le raccordement de cette installation au réseau public de transport ou de
distribution d’électricité, conformément aux articles L. 342-1 et suivants du Code de l’énergie ainsi
qu’aux dispositions règlementaires applicables en la matière.
Trois contrats sont alors conclus entre le Groupe et le gestionnaire de réseau : (i) une
convention de raccordement définissant les conditions techniques et financières de raccordement au
réseau, (ii) une convention d’exploitation définissant les règles d’exploitation de l’installation telles
124
que les limites de propriété et de responsabilité et (iii) un contrat d’accès définissant les conditions
d’accès au réseau telles que la qualité de l’énergie injectée sur le réseau.
Le coût du raccordement des installations de production n’est pas fixe mais varie en fonction
de chaque situation, notamment au regard des travaux de branchement et d’extension des réseaux qui
pourraient s’avérer nécessaires. Depuis l’adoption de la loi n° 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant
nouvelle organisation du marché de l’électricité, ces coûts sont intégralement à la charge du
producteur alors qu’ils étaient jusqu’alors supportés en partie par les tarifs d’utilisation des réseaux
public d’électricité (TURPE). Lorsque le raccordement s’inscrit dans le cadre d’un schéma régional
de raccordement au réseau des énergies renouvelables (« S3RER »), le producteur participe aux coûts
de création des réseaux via le paiement d’une quote-part proportionnelle à la puissance crête de son
installation. Cette contribution s’ajoute au coût des ouvrages propre au raccordement de l’installation
à l’ouvrage du S3RER le plus proche ou celui qui minimise le coût de ces ouvrages propres, et qui
dispose de la capacité réservée disponible.
6.5.7
La réglementation applicable aux investissements étrangers en France
A la date du présent document de base, le Groupe intervient dans certaines activités qui sont
couvertes par la réglementation applicable aux investissements étrangers en France notamment au
titre de la protection de l’intégrité, sécurité et continuité de l’approvisionnement en électricité. Du fait
de ces activités, le Groupe entre dans le champ d’application des dispositions légales et réglementaires
applicables aux investissements étrangers en France prévues par les articles L. 151-3 et R. 153-1 et
suivants du Code monétaire et financier (tels que modifiés par le décret n° 2014-479 du 14 mai 2014
relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable).
Dans le cadre de ces dispositions, l’acquisition par un investisseur étranger du contrôle, au
sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, du Groupe ou d’une de ses filiales françaises
exerçant des activités énumérées par les dispositions susvisées, notamment les sociétés de projets
développant des projets de parcs solaires en France, est soumise à une procédure d’autorisation
préalable par le ministre chargé de l’économie. L’acquisition par un investisseur n’étant pas
ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace
Économique Européen ayant conclu une convention d’assistance administrative avec la France, de
plus de 33,33% du capital ou des droits de vote de la Société ou d’une de ses filiales françaises
exerçant ces activités, est soumise à cette même procédure.
Dans le cadre de cette procédure d’autorisation préalable, le ministre chargé de l’économie est
notamment en charge de vérifier que les conditions de l’opération envisagée préservent les intérêts
nationaux ; il peut à cet égard assortir l’autorisation d’une telle opération d’une ou plusieurs
conditions afin d’assurer la pérennité des activités concernées, des capacités industrielles, des
capacités de recherche et développement ou des savoir-faire associés, voire, sur décision motivée,
refuser une telle autorisation, notamment si les intérêts nationaux ne pouvaient être préservés.
Toute opération effectuée en violation de ces dispositions est nulle ; elle est en outre
susceptible d’une sanction pécuniaire dont le montant maximum s’élève au double du montant de
l’investissement irrégulier et des sanctions pénales prévues à l’article 459 du Code des douanes.
6.5.8
La règlementation fiscale française applicable
La présente Section 6.5.8 a pour objet de présenter de manière synthétique les aspects de la
règlementation fiscale française applicable, ou qui l’a été jusqu’à récemment, au secteur de l’énergie
photovoltaïque, et plus précisément aux installations de grande envergure construites et exploitées par
le Groupe. Elle n’a en aucune façon vocation à fournir une analyse exhaustive du régime fiscal
français, ni des régimes fiscaux incitatifs susceptibles de s’appliquer au Groupe.
125
Amortissement
En vertu de l’article 39 AB du Code général des impôts (CGI), les matériels destinés à
économiser l'énergie et les équipements de production d'énergies renouvelables, acquis ou fabriqués
avant le 1er janvier 2011, peuvent faire l'objet d'un amortissement exceptionnel sur douze mois à
compter de leur mise en service.
Ce dispositif instauré en 1991 n’a pas été reconduit au 1er janvier 2011. Les installations
productrices d’énergie peuvent toutefois faire l’objet d’un amortissement dégressif conformément à
l’article 39 A du CGI.
Contribution économique et territoriale
La production et la vente d’électricité photovoltaïque est assujettie à la contribution
économique territoriale (CET). Celle-ci est composée d’une cotisation foncière des entreprises et
d’une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.
La cotisation foncière des entreprises
L’activité de production et de vente d’électricité est assujettie à la cotisation foncière des
entreprises (CFE) en application de l’article 1447 du CGI. Le Groupe est donc redevable de la CFE
dans la conduite de ses activités en France.
Le taux de la CFE est déterminé par délibération de la commune sur le territoire duquel
l’entreprise dispose de biens imposables. La CFE est assise sur la valeur locative des biens
immobiliers passibles d’une taxe foncière et utilisés par l'entreprise pour les besoins de son activité au
cours de la période de référence correspondant à l'année N-2 pour une imposition au titre de l’année N
(par exemple, pour la cotisation due en 2014, sont pris en compte les biens utilisés en 2012). Pour les
établissements produisant de l'énergie électrique, la cotisation foncière des entreprises est due à
compter du raccordement de l’installation au réseau.
Cependant, les immobilisations destinées à la production d'électricité d'origine photovoltaïque
sont exclues de la base d’imposition à la CFE lorsqu’elles sont exonérées de la taxe foncière sur les
propriétés bâties conformément au 12° de l’article 1382 du CGI. L’exonération de la base
d’imposition à la CFE ne concerne que les seuls panneaux photovoltaïques, à l’exclusion des autres
biens passibles de taxe foncière (socles en béton, terrains et immeubles).
La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises
La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) s’applique aux personnes morales
qui exercent en France une activité située dans le champ d’application de la CFE et dont le chiffre
d’affaires hors taxes excède 152 500 euros. Comme pour la CFE, le Groupe est imposable à la CVAE.
Les entreprises doivent déclarer le montant de la valeur ajoutée produite au cours de la
période de référence dès lors que leur chiffre d’affaires hors taxes réalisé au cours de cette période est
supérieur à 152 000 euros hors taxes. Le taux de la CVAE est progressif en fonction du chiffre
d’affaires de l’entreprise. En pratique, une cotisation ne sera effectivement due que par les entreprises
réalisant un chiffre d’affaires de plus de 500 000 euros hors taxes. Pour les besoins de la CVAE, la
période de référence s’entend de l’année d’imposition ou du dernier exercice clos au cours de l’année
d’imposition lorsque cet exercice ne coïncide pas avec l’année civile.
L’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux
La loi de finance pour 2010 a institué, à compter de l’année 2010, une imposition forfaitaire
sur les entreprises de réseaux (IFER) qui s'applique notamment aux centrales de production d'énergie
126
électrique d'origine photovoltaïque dont la puissance électrique installée est supérieure ou égale à 100
kW. La grande majorité des centrales du Groupe sont donc concernées par cet impôt.
L’IFER est due chaque année par l'exploitant de la centrale de production d'énergie
photovoltaïque au 1er janvier de l'année d'imposition et à compter de l’année qui suit celle au cours de
laquelle intervient le premier couplage au réseau électrique. Le montant de l'imposition forfaitaire qui
était initialement de 2,913 euros par kW de puissance électrique installée est actuellement de 7,21
euros par kW (contre 3,003 euros pour les centrales nucléaires).
Taxe d’aménagement
La loi de finances rectificative pour 2010 a créé la taxe d’aménagement qui remplace
certaines taxes et participations d’urbanisme à compter du 1er mars 2012. La taxe est applicable à
toutes les opérations d’aménagement, de construction, de reconstruction et d’agrandissement de
bâtiments, d’installations ou d’aménagement de toute nature soumises à un régime d’autorisation en
vertu du code de l’urbanisme.
Le fait générateur de la taxe est, selon les cas :
-
la date de délivrance de l'autorisation de construire ou d'aménager,
-
la date de délivrance du permis modificatif,
-
la date de la naissance d'une autorisation tacite de construire ou d'aménager,
-
la date de la décision de non-opposition à une déclaration préalable ou, en cas de
construction sans autorisation ou en infraction aux obligations résultant de l'autorisation
de construire ou d'aménager, celle du procès-verbal constatant la ou les infractions.
Les constructions de parcs solaires par le Groupe entrent dans le champ de la taxe
d’aménagement. L’assiette de la taxe a été fixée de manière forfaitaire pour les panneaux
photovoltaïques destinés à la production d’électricité à 10 euros par m2 de surface de panneau. Le taux
de la taxe est voté par les collectivités locales qui en sont bénéficiaires (communes, départements,
région Ile de France) et ne peut, actuellement, excéder 8,5% ou 23,5% dans certains secteurs. La taxe
d'aménagement est réputée constituer un élément du prix de revient des ensembles immobiliers
construits. Dès lors, elle n'est pas immédiatement déductible des bénéfices imposables mais peut faire
l’objet d'amortissements.
Taxe foncière
Les immobilisations destinées à la production d’électricité d’origine photovoltaïque sont
exonérées de la taxe foncière sur les propriétés bâties conformément au 12° de l’article 1382 du CGI.
127
6.5.9
Réglementation applicable en dehors de France
Le Groupe est également soumis à des lois et règlementations dans chacun des pays dans
lesquels il exerce ses activités. La discussion qui suit résume certains aspects pertinents des dispositifs
réglementaires nationaux des pays dans lesquels le Groupe effectue actuellement ses principales
opérations, à savoir l’Inde, l’Afrique du Sud, le Chili et les États-Unis.
6.5.9.1
Inde
Vue d’ensemble
Le ministre des énergies renouvelables (Ministry of New and Renewable Energy ou
« MNRE ») est, au sein du gouvernement indien, en charge de toutes les questions concernant les
énergies renouvelables. De manière large, le MNRE a vocation à développer et déployer une nouvelle
génération d’énergies renouvelables afin de répondre aux besoins énergétiques du pays. Le MNRE
émet également divers plans d’action et politiques destinés à promouvoir les énergies renouvelables
en Inde. Les agences décentralisées dites « state nodal agencies » assistent le MNRE dans la mise en
œuvre de ces politiques et plans d’actions au niveau des États. Elles sont également en charge de la
promotion et du développement des énergies renouvelables et mettent à exécution l’Energy
Conservation Act de 2001 (lequel vise à encourager l’efficacité énergétique en Inde) dans chaque État.
La vente d’électricité issue de sources photovoltaïques ou d’autres sources d’énergies
renouvelables constitue une activité régulée soumise aux réglementations émises par le CERC
(Central Electricity Regulatory Commission) au niveau national et par les SERCs (State Electricity
Regulatory Commissions), au niveau des États. Le CERC, en vertu de son mandat législatif, a pour
but de promouvoir la compétition et l’efficacité du marché de gros de l’électricité, d’améliorer la
qualité de l’approvisionnement et de favoriser l’investissement en la matière. En outre, les SERCs
exercent au niveau local une fonction de supervision sur la production, le transport et la distribution
d’électricité, en mettant en œuvre certaines réglementations telles que celles concernant les
obligations d’achat d’énergies renouvelables et l’accès ouvert au réseau des producteurs de ces
énergies.
Politiques en matière d’énergies renouvelables
En 2008, le gouvernement indien a dévoilé son plan d’action national pour le changement
climatique (National Action Plan for Climate Change ou « NAPCC ») fixant une série d’initiatives
visant à promouvoir une certaine approche du changement climatique, des mesures d’adaptation et de
réduction des effets du changement climatique ainsi que d’efficacité énergétique et de préservation
des ressources naturelles. La National Solar Mission est la première mission photovoltaïque prise en
application du NAPCC, et vise à capter le potentiel énergétique du pays et augmenter la part de
l’énergie solaire en Inde via la promotion de projets photovoltaïques raccordés au réseau et
décentralisés. La National Solar Mission a été relancée sous le nom de Jawaharlal Nehru National
Solar Mission (la « JNNSM ») en 2010 et fixe un objectif 20 GW d’énergie photovoltaïque produite à
l’horizon 2022 par la mise en œuvre de politiques sur le long terme, le développement d’objectifs à
grande échelle, des dépenses de recherche et développement intensives en matière d’énergie solaire et
la production domestique des principaux composants servant à la construction d’installations
photovoltaïques.
A la suite de son élection au printemps 2014, le nouveau gouvernement indien s’est fixé un
nouvel objectif de 100 GW (soit 100 000 MW) de puissance photovoltaïque construits d’ici 2022 (en
plus de l’objectif de 20 GW fixé au titre de la JNNSM). Récemment, le MNRE a émis un projet de
lignes directrices pour la sélection de 3 GW de nouveau projets photovoltaïques raccordés au réseau
dans le cadre d’une première tranche de plans d’actions locaux. La JNNSM prévoit en outre un
objectif de puissance produite, non raccordée au réseau, de 1 GW d’ici 2017 et 2 GW d’ici 2020.
128
Politique de tarification
En 2011, la SECI (Solar Energy Corporation of India) a été constituée, sous le contrôle
administratif du MNRE, aux fins de faciliter la mise en œuvre des objectifs nationaux en matière
d’énergie photovoltaïque. Sous l’intendance du MNRE et de la SECI, le gouvernement indien a
cherché à encourager le développement de projets de parcs solaires à grande échelle à travers la mise
en place de procédures d’appel d’offres concurrentes, des financements complémentaires destinés à
assurer la viabilité des projets et des plans d’action locaux visant à atteindre les objectifs formulés au
sein de la JNNSM. Les candidats retenus à l’issue des procédures d’appel d’offres organisées par le
gouvernement se voient généralement offrir la possibilité de conclure un contrat d’achat d’électricité
(PPA) avec la SECI ou la société NVVM (NTPC Vidyut Vyapar Nigam). La SECI encourage
également la fabrication locale de cellules et panneaux photovoltaïques en exigeant qu’une certaine
fraction de la puissance de l’installation, déterminée au cas-par-cas selon les procédures, soit
fabriquée en Inde.
Au niveau des États, l’allocation d’un projet photovoltaïque est généralement réalisée
conformément à une procédure d’appel d’offres concurrentes en fonction des objectifs d’obligations
d’achat au sein de l’État ainsi que ses besoins énergétiques globaux. L’électricité est fournie par les
entreprises publiques de l’État. Récemment, les États du Karnataka, Telangana et Andhra Pradesh ont
chacun émis des procédures d’appel d’offres, chacune pour une puissance de 500 MW.
En raison des avancées technologiques et des baisses des coûts des matières premières au sein
de l’industrie photovoltaïque à l’échelle mondiale, les tarifs d’achat obligatoires ont connu une
diminution significative en Inde. L’énergie photovoltaïque est désormais très proche de la parité
réseau.
Quotas et certificats d’énergie verte
Aux termes de l’Electricity Act de 2003, dont les dispositions s’appliquent à tous les États en
Inde, les entreprises de distribution indiennes doivent s’approvisionner en énergies renouvelables à
hauteur d’une certaine proportion de leurs besoins énergétiques totaux (ces obligations sont encore
appelées renewable purchase obligations ou « RPOs »). Tous les SERCs ont spécifié des RPOs,
compris entre 6% et 9% selon les États, pour les entreprises de distribution et autres entités régulées.
Aux fins de promouvoir la production d’électricité photovoltaïque, de nombreux SERCs ont formulé
des RPOs spécifiques pour des projets photovoltaïques, compris entre 0,25 et 2% selon les États. Les
SERCs peuvent enfin prononcer une pénalité pour les entreprises qui ne se conforment pas aux
dispositions des RPOs.
Les entreprises de distribution indiennes et autres entités régulées peuvent également acquérir
des certificats d’énergies renouvelables (RECs) sur des plateformes de négociation spécialisées dans
l’énergie dans le but de se conformer à leurs RPOs, particulièrement pour les régions dans lesquelles
la fourniture d’énergies renouvelables n’est pas disponible. Pour chaque MWh d’électricité injectée
dans le réseau, un REC est émis. Les RECs sont cotés sur des plateformes de négociation spécialisées
dans l’énergie, officiellement reconnues par le CERC.
Autres
Il existe plusieurs exemptions fiscales ou douanières concernant l’énergie photovoltaïque en
Inde, notamment concernant les droits de douanes et d’accise sur les composants essentiels utilisés
dans la construction d’installations photovoltaïques, ainsi qu’une exonération fiscale d’une durée de
10 ans accordée aux entreprises qui développent des projets photovoltaïques et, dans certains Etats,
des taux de TVA réduits. Les actifs photovoltaïques bénéficient également d’un régime
d’amortissement accéléré (jusqu’à 80% de la valeur de l’actif).
129
6.5.9.2
Afrique du Sud
Le développement et la construction de parcs solaires en Afrique du Sud, ainsi que la vente
d’électricité issue de sources photovoltaïques ou renouvelables sont des activités régulées par le
NERSA (National Energy Regulator).
En 2011, le Department of Energy du gouvernement sud-africain a publié un plan d’action
intitulé Integrated Resource Plan for Electricity 2010-2030 (l’IRP), qui a fixé des objectifs ambitieux
de production d’énergie provenant de sources renouvelables. L’IRP, qui a été mis à jour en 2013, a
formulé des objectifs de production d’électricité pour chaque type de sources d’énergies
renouvelables (parmi lesquelles figurent les énergies hydraulique, éolienne, photovoltaïque). En plus
des objectifs fixés dans l’IRP, le Department of Energy a établi le Renewable Energy Independent
Power Producer Programme (REIPP), qui est un programme public d’approvisionnement par lequel
le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif d’atteindre un seuil d’approvisionnement total en
énergie photovoltaïque dans le pays de 8 400 MW en 2030. Les décisions ministérielles pour la
production de 2 525 MW ont d’ores et déjà été prises (parmi lesquelles les allocations pour un total de
1 484 MW ont été fournies à ce jour avec une allocation additionnelle de 1 041 MW disponible).
L’IPP Project Office, division appartenant au Department of Energy du gouvernement sudafricain, est l’autorité en charge de l’administration du REIPP. L’énergie photovoltaïque est vendue
via une procédure gouvernementale d’appel d’offres concurrentes. Les candidats retenus se voient
généralement offrir la possibilité de conclure un contrat d’achat d’électricité (PPA) avec Eskom,
entreprise sud-africaine en charge d’une mission de service public. Au titre du REIPP, les candidats
retenus doivent satisfaire un certain nombre de critères, comprenant notamment un seuil minimum de
45% d’approvisionnement du projet auprès de fournisseurs locaux, ce seuil ayant vocation à
augmenter dans les années à venir, et une attention particulière portée à la création d’emplois sur
place, et favorisant la propriété sud-africaine des actifs d’énergies renouvelables et le développement
socio-économique.
Les autres politiques de soutien aux énergies renouvelables comprennent des mécanismes
d’incitation fiscale qui permet aux installations photovoltaïques de bénéficier d’un tableau
d’amortissement accéléré pour les actifs utilisés dans la production d’énergie photovoltaïque. Il s’agit
d’un amortissement dégressif sur une période de trois ans : 50% des coûts totaux la première année,
30% la deuxième année et 20% la troisième année.
6.5.9.3
Chili
Vue d’ensemble
Le développement et la construction d’installations de production d’électricité au Chili, ainsi
que la vente d’électricité issue de sources photovoltaïques ou renouvelables sont des activités régulées
par la CNE (Comisión Nacional de Energía). Cette agence gouvernementale au Chili est responsable
du développement et de la coordination des plans, des politiques et des standards gouvernant le
secteur énergétique, ainsi que par la SEC (Superintendencia de Electricidad y Combustible), qui
contrôle et supervise le respect des lois, des règlementations et des standards techniques applicables
aux entreprises de production, de stockage et de transport de fuel, gaz et électricité. Le CDEC (Centro
de Despacho Económico de Carga), société privée composée de représentants provenant des
différents acteurs du secteur de l’électricité, supervise et coordonne les opérations des centrales
électriques et des réseaux de distribution et de transport d’électricité.
Les consommateurs d’électricité au Chili achètent généralement leur électricité sur le marché
de gros au prix de marché ou au titre de contrat d’achat d’électricité (PPAs). Conformément au droit
chilien (Decreto de Fuerza de Ley N° 4/20.018 del Ministerio de Economía, Fomento y
Reconstrucción), les clients qui ont une capacité de raccordement au réseau de moins de 500 kW (les
« clients réglementés ») sont soumis à une structure de tarification régulée basée sur le coût marginal
130
de fourniture d’électricité à un endroit spécifique du réseau électrique (appelé « prix nodal »). Les
clients qui ont une capacité de raccordement au réseau comprise entre 500 kW et 2 MW peuvent
demander à être traités comme des clients réglementés. Les clients qui ont une capacité de
raccordement au réseau supérieure à 2 MW (catégorie qui comprend généralement les entreprises
industrielles et minières), ne sont pas soumis à des règles de tarification de l’énergie qu’ils achètent et
peuvent négocier les prix d’achat avec les producteurs d’électricité dans leurs contrats de fourniture.
Conformément au droit chilien de l’électricité, les entreprises de transport d’électricité
doivent fournir un accès ouvert aux installations de production d’électricité. Les entreprises de
transport sont autorisées à recevoir des paiements d’entreprises électriques qui seraient engagés par
une entreprise de transport efficace d’une taille comparable.
Politiques en matière d’énergies renouvelables
En 2004, face à des risques de pénurie d’électricité et à la volatilité des prix du fuel fossile, le
gouvernement chilien a cherché à rentabiliser le potentiel du Chili en matière d’énergies
renouvelables par la mise en œuvre d’un certain nombre de mécanismes publics ayant pour objectif de
promouvoir la production et la distribution d’énergies renouvelables. En 2004 et 2008, le Chili a
adopté les lois n°19 940 et n°20 257, qui ont eu pour objectif d’effacer les barrières à l’entrée et les
obstacles juridiques au développement des projets dits « NCRE » (non-conventional renewable energy
projects). Les projets NCRE comprennent la biomasse, l’énergie hydraulique, l’énergie géothermique,
l’énergie photovoltaïque, l’énergie éolienne, l’énergie marine et les autres sources d’énergie telles que
déterminées par la CNE.
La loi n°19 940 garantit aux petits producteurs d’électricité (puissance inférieure à 9 MW) un
accès ouvert et non-discriminatoire au réseau de distribution d’électricité et le droit de vendre leur
énergie sur le marché de gros. Cette loi confère également à ces petits producteurs une exemption de
contributions pour le transport de leur électricité, qui peut être intégrale (pour les installations d’une
puissance inférieure à 9 MW) ou partielle (pour les installations d’une puissance comprise entre 9
MW et 20 MW).
La loi n°20 257 prévoit un système de quotas selon lequel les entreprises de fourniture
d’électricité d’une puissance installée de plus de 200 MW doivent acquérir ou produire elles-mêmes,
pour chaque année, un pourcentage d’électricité provenant de sources NCRE, sur la puissance totale
d’énergie qu’elles fournissent. Le pourcentage pour la période 2010-2014 était fixé à 5% de
l’électricité fournie par ces entreprises sur une base annuelle, ce pourcentage augmentant tous les ans
de 0,5% jusqu’à atteindre 10% en 2024. Cette règle est prescrite sous peines de sanctions pécuniaires
pour chaque MWh non fourni depuis une source d’énergies renouvelables.
En 2013, le Chili a adopté la loi n°20 698 (la « loi 20/25 ») qui revoit à la hausse cet objectif
de 10% en imposant aux entreprises de fourniture d’électricité de produire ou s’approvisionner en
sources NCRE à hauteur de 20% du montant total de leurs ventes d’électricité, d’ici 2025. Seuls sont
pris en compte les contrats conclus postérieurement au 1er juillet 2013. D’autres nouvelles dispositions
sont prévues par la loi 20/25. Premièrement, elle créé des certificats NCRE, selon lesquels tous les
producteurs d’électricité de plus de 200 MW de puissance installée et qui vendent cette électricité à
des fournisseurs ou aux clients finals professionnels doivent produire au moins 20% de leur électricité
à partir d’énergies renouvelables d’ici 2015. Par ailleurs, cette loi prévoit que les projets NCRE
devront bénéficier d’une priorité de raccordement au réseau sur les autres sources d’énergies au Chili.
En outre, au titre de la loi 20/25, le ministre chilien de l’énergie pourra mettre en œuvre des
procédures d’appel d’offres concurrentes réservées aux projets NCRE à l’issue desquelles les
candidats retenus se verront offrir la possibilité de conclure un contrat d’achat d’électricité sur 10 ans,
aux prix qu’ils auront proposés.
131
6.5.9.4
États-Unis
Vue d’ensemble
Le développement et la construction de parcs solaires aux États-Unis, ainsi que la vente
d’électricité issue de sources photovoltaïques ou renouvelables sont des activités régulées par
plusieurs autorités gouvernementales ou réglementaires, intervenant aux niveaux fédéral, étatique et
local. Les lois et réglementations applicables à la production et la distribution d’énergie
photovoltaïque varient fortement d’un État à un autre, avec un fort degré de délégation de
compétences vers les autorités locales pour ce qui concerne les questions de politique énergétique et
d’autorisation et de raccordement au réseau d’installations photovoltaïques. Parce que le Groupe se
concentre principalement sur des parcs solaires de grande capacité et raccordés au réseau à l’Ouest
des États-Unis (principalement en Californie) et au Texas, le résumé qui suit se limite aux dispositifs
légaux et réglementaires régissant les marchés de l’énergie photovoltaïque dans ces États.
Politiques en matière d’énergies renouvelables
Procédures d’appel d’offres portant sur des énergies renouvelables
L’énergie photovoltaïque est généralement vendue aux États-Unis à travers des procédures
d’appel d’offres organisées par des autorités publiques ou des entreprises en charge de missions de
service public. Par exemple, les trois entreprises privées les plus importantes du secteur de l'énergie en
Californie émettent annuellement des appels d’offres. En outre, la CPUC (California Public Utilities
Commission), une autorité locale en charge de la supervision des entreprises privées du secteur de
l’électricité, a lancé le « RAM » (Renewable Auction Mechanism) qui est une procédure
d’approvisionnement public simplifié, pour les installations d’une puissance de 3 MW à 20 MW.
Depuis sa mise en place, on dénombre cinq procédures RAM qui ont été menées, la dernière ayant été
clôturée en juin 2014. A l’issue de ces procédures, les candidats retenus dans ces États ou les
entreprises privées du secteur se voient généralement offrir la possibilité de conclure un contrat
d’achat d’électricité (PPA) établit selon des modèles standards.
Quotas et certificats d’énergie verte
De nombreux États ont adopté des programmes dits « RPS » (Renewable Portfolio Standards)
qui imposent aux fournisseurs d’électricité de s’approvisionner depuis une source d’énergies
renouvelables à hauteur d’un pourcentage minimum fixé. Les réglementations qui encadrent ces
programmes sont variées : dans certains cas, les États émettent des lignes directrices prévoyant une
prime pour la production d’énergie photovoltaïque dont l’objectif est de refléter les avantages
structurels et environnementaux de l’énergie photovoltaïque (par exemple, une prime basée sur la
baisse des émissions carbone qui en résultent). La Californie a adopté l’un des programmes RPS les
plus ambitieux aux États-Unis, avec un objectif de 33% d’énergie produite à partir de sources
renouvelables sur l’approvisionnement total en énergie de l’État d’ici 2020 alors que le programme
RPS du Texas prévoit un nombre de 5 880 MW générés à partir d’énergies renouvelables par les
entreprises privées du secteur de l’énergie pour l’année 2015. Certains États optent également pour
des quotas d’énergie photovoltaïque. Par exemple, le programme RPS du Nevada prévoit que 25% de
l’électricité approvisionnée de l’État doit être fournie depuis des sources d’énergies renouvelables
d’ici 2025, dont 6% de ces 25% doivent provenir d’installations photovoltaïques.
Certains États prévoient également des certificats dits « RECs » (renewable energy credits) ou
« SRECs » (solar renewable energy credits) pour faciliter la mise en conformité des entités
réglementées avec les programmes RPS en leur permettant d’acquérir des certificats afin de satisfaire
aux pourcentages applicables. Une pénalité ou une obligation de payer un paiement alternatif de
conformité (ACP) à un fonds étatique d’énergie verte peut être prononcée pour les entreprises qui ne
se conforment pas aux dispositions du programme RPS.
132
Mesures d’incitation fiscale fédérales et locales
Dans le cadre de l’Energy Improvement and Extension Act (EIEA) de 2008, le gouvernement
fédéral américain a alloué au secteur des énergies renouvelables une enveloppe globale d’environ 17
milliards de dollars sous la forme de diverses mesures d’incitation fiscale. Parmi ces mesures, a été
décidée la mise en place d’un crédit d’impôt bénéficiant aux développeurs et constructeurs de parcs
solaires, fixé à 30% (passant à 10% au 31 décembre 2016) des dépenses d’investissement engagées
dans la construction du projet. Par ailleurs, le dispositif prévoit la possibilité pour les développeurs et
constructeurs d’installations photovoltaïques d’enregistrer un amortissement déductible de 50% des
coûts engagés pour la construction des installations postérieurement au 1er janvier 2012, le Groupe
ayant vocation à bénéficier de ce régime de faveur à l’avenir.
En outre, certains États prévoient la possibilité, pour les propriétaires de terrains sur lesquels
des installations photovoltaïques sont construites et exploitées, d’exclure la valeur ajoutée de cette
installation lors de l’évaluation de leur patrimoine immobilier dans la détermination des impôts
fonciers dont ils sont redevables. En Californie, chaque nouvelle installation photovoltaïque bénéficie
d’une exemption pour la première évaluation de la taxe foncière. Bon nombre d’États prévoient
également une exemption d’impôts sur les ventes, à l’instar du Texas pour lequel aucune taxe sur les
ventes ou l’utilisation d’un bien n’est prélevée à l’occasion de la vente, du stockage ou de l’utilisation
des composants nécessaires à la production d’électricité provenant de sources renouvelables.
Autres
En 2014, le Department of Commerce du gouvernement fédéral, a imposé des droits
compensateurs sur les panneaux photovoltaïques fabriqués en Chine ou à Taiwan avec des
composants chinois.
133
7.
ORGANIGRAMME DU GROUPE
7.1
ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DU GROUPE
Le schéma ci-après représente l’organigramme simplifié du Groupe à la date d’enregistrement
du présent document de base. Les participations sont présentées en pourcentage arrondi de capital et
de droits de vote. Il comporte à la fois des entités dites « Core » et des sociétés de projets, entités dites
« Portfolio » (sur cette distinction, se référer à la Section 7.2 « Filiales et participations » ci-dessous).
134
100%
0,1
%
Solairedirect Mexico
(In process of
incorporation)
99,9%
Solairedirect
Chile (SpA
10.000.000 CLP)
Core Entity – Real estate
Entité Core - Immobilier
Portfolio Entity – SPV
Entité Portfolio - Société de projet
Portfolio Entity – Holding
Entité Portfolio - Société holding
Core Entity - Investment
Entité Core - Investissement
Core Entity - Operations
Entité Core - Opérations
Core Entity - Group
Entité Core - Groupe
Aurora Solar Power
Ltd (Southern Africa)
(PTY)
19,5%
Vredendal Solar
power Ltd (Southern
Africa)
(PTY)
19,5%
Solairedirect
Southern Africa
(Pty Ltd 100
RAN)
1%
98%
Solairedirect
Thaïland Co Ltd
(10.000 Baht)
(France)
(EURL 50.000.000€)
100%
(Switzerland)
(SA 100.000 CHF)
99%
Solairedirect
Capital
100%
Solairedirect
Global Operations
Solairedirect
Technologies
(South Africa)
(Pty Ltd 100 RAN)
100%
135
1%
Pokaran Solaire
Energy (Pvt Ltd
120.000.000 INR)
Solairedirect Energy
India (Pty Ltd
2.481.160 INR)
99,99%
0,01%
100%
Solaire Varages 1
(SASU 10.000€)
100%
Solaire Les
Mées2
(EURL 20.000€)
100%
Solaire Les
Mées1
(EURL 1€)
100%
Solaire Vinon
(EURL 1€)
100%
Solaire Durance
(SAS 40.000€)
15
%
Solairedirect
Participations
(France)
(SARL 200.000€)
99,99%
Solairedirect
Generacion
Andacollo
(SPA Chile)
100%
Caillavet
(SAS 1€)
100%
Solaire Varages 2
(SAS 1.000€)
10
%
EthicOhm
(SAS 3.025.250€)
17
%
Rhodisol
(SAS 150.000€)
10
%
SolaireSartène
(SASU 100.000€)
100%
Solairecorsica 3
(SAS 100.000€)
15
%
Solaire Poggio-diNazza
(SASU 100.000€)
100%
Solairecorsica 2
(SAS 100.000€)
15
%
Solaire
Venzolasca
(SASU 100.000€)
100%
Solairecorsica 1
(SAS 100.000€)
15
%
Solaire Figanières
(SAS 60.000€)
100%
Solaire Couteuges
(SASU 1€)
100%
Solaire Jussac
(SASU 1€)
100%
Solaire
Auvergne1
(SAS 1.000€)
10
%
(SA 256.350€)
Solaire
Caissargues
(SASU 1.000€)
100%
SolaireNohic
(SASU 1.000€)
100%
Serre-en-Sol
(SAS 1.000€)
15
%
0.0125%
Tiper Solaire
(SAS 1.000€)
100%
Tiper Solaire 3
(SAS 1.000€)
60%
10%
100%
Arsac 8
(SAS 1.000€)
100%
Arsac 6
(SAS 1.000€)
100%
Solairedirect
Verwaltungs
(Germany)
(GmbH 25.000€)
Soléol
(SAS 1€)
100%
Château Solar
(SASU 1€)
100%
Equinox IV
(SAS 1.000€)
100%
100%
Arsac 5
(SAS 1.000€)
100%
Arsac 2
(SAS 1.000€)
100%
Centre
Photovoltaïque de
Iovi 3
(SASU 100€)
Solaire La
Verdière
(SASU 1.000€)
100%
Centre
Photovoltaïque de
Iovi 1
(SASU 100€)
Solaire SaintAntonin-du-Var
(SASU 1.000€)
100%
Solaire Chalmoux
(SASU 1.000€)
100%
Solaire Brignoles
(SASU 1.000€)
100%
Solstice 1B
(Germany)
(GmbH 25.000€)
Solaire Istres
(SASU 1.000€)
100%
Solaire Charleval
(SASU 1.000€)
100%
Solaire Cuges lespins
(SASU 1.000€)
100%
Solstice 1A
(Germany)
(GmbH 25.000€)
10%
Solairedirect
Properties
(France)
(EURL 100€)
Solairedirect
Investment
Management
(Luxembourg)
(SA 50.031.000€)
10
%
100%
100%
ESTER
(SEM 800.000€)
35%
Solairedirect USA,
Inc
(Corp. 100 USD)
100%
Solairedirect North
Amercia Corp
(Corp. 100 USD)
100%
100%
Arcadia SecCo
(Luxembourg)
(SA 31.000 €)
Drakensberg
Capital
(Luxembourg)
(SA 50.000.000€)
100%
7.2
FILIALES ET PARTICIPATIONS
Solairedirect S.A. est la société de tête du Groupe et n’est contrôlée par aucune autre entité.
Société opérationnelle pour la France, elle détient des participations directes et indirectes au sein de
plusieurs entités, parmi lesquelles elle distingue les entités dites « Core », c’est-à-dire celles qui
portent les activités du Groupe sur le long terme, et les entités dites « Portfolio » qui correspondent
aux sociétés de projets, qui sont constituées par le Groupe aux fins de détenir un projet spécifique et
dont le contrôle a vocation à être cédé, soit en phase de pré-construction du projet, soit, conformément
au modèle que le Groupe compte suivre à l’avenir, en phase de post-construction du projet avec
maintien, le cas échéant, par le Groupe d’une participation minoritaire au sein de la société de projet.
Pour plus d’informations, voir Section 6.4.2 « Segments opérationnels du Groupe », sous-section
« Horizon de cession des parcs solaires » du présent document de base.
7.2.1
Les Entités « Core », structures-métier du Groupe
Depuis maintenant plus de deux ans, le Groupe a entamé sa mutation pour se structurer dans
une perspective de développement international en séparant juridiquement les activités
opérationnelles des activités d’investissement et des autres activités annexes et en organisant celles-ci
autour de plateformes internationales. A l’issue de ces opérations de réorganisation, la Société, en tant
que société holding du Groupe demeurera en charge de la stratégie, du business development, du
financement et des activités opérationnelles en France du Groupe. La dernière étape de ce processus,
se rapportant à la réorganisation des activités opérationnelles du Groupe, est actuellement en cours et
devrait être finalisée courant 2015.
7.2.1.1
Pôle Investissements – Solairedirect Investment Management
En juillet 2012, le Groupe a mis en place une première structure d’investissement,
Solairedirect Holding International, devenue depuis Solairedirect Investment Management. Cette
société a vocation à détenir directement ou indirectement toute entité « Portfolio » du Groupe et à
gérer les investissements du Groupe dans les parcs solaires. Certaines participations historiques dans
des entités « Portfolio » demeureront néanmoins directement rattachées à la Société.
Dans l’exercice de ses activités liées au segment Gestion des Participations, le Groupe
constitue puis cède le contrôle de sociétés de projets tout en retenant des participations minoritaires au
sein de ces sociétés et en mettant en place des comptes courants d’associés et/ou en détenant des
obligations émises par ces entités.
Au 31 décembre 2014, la Société détenait les participations suivantes :
Entité
Pays
Intérêts détenus
Pourcentage de
détention du
capital social
Solaire Durance
France
Actions/comptes courants
15%
Solaire Corsica 1
France
Actions/comptes courants
15%
Solaire Corsica 2
France
Actions/comptes courants
15%
Solaire Corsica 3
France
Actions/comptes courants
15%
Solaire Auvergne
1
France
Actions/comptes courants
10%
136
Entité
Pays
Intérêts détenus
Pourcentage de
détention du
capital social
Solaire Varages 2
France
Actions/comptes courants
10%
Rhodisol
France
Actions/comptes courants
10%
Ethicohm
France
Actions
17%
Solaire Caillavet
France
Actions
100%
Solairedirect
Generacion
Andacollo
Chili
Actions/comptes courants
100%
Pokaran
Inde
Actions/convertible Debentures
100%
SEM ESTER
France
Actions/comptes courants
35%
Au 31 décembre 2014, Solairedirect Investment Management avait investi dans les projets
suivants :
Entité
Pays
Intérêts détenus
Pourcentage de
détention du
capital social
Solstice 1A Gmbh
Allemagne
Actions
10%
Charleval
France
Obligations
-
Cuges
France
Obligations
-
Istres
France
Obligations
-
IOVI 1
France
Obligations
-
IOVI 3
France
Obligations
-
Solstice 1B Gmbh
Allemagne
Actions
10%
Brignoles
France
Obligations
-
Saint Antonin
France
Obligations
-
Chalmoux
France
Obligations
-
La Verdière
France
Obligations
-
Equinox IV
France
Actions
10%
Arsac 6
France
Comptes courants
-
137
Entité
Pays
Intérêts détenus
Pourcentage de
détention du
capital social
Arsac 8
France
Comptes courants
-
Au 31 décembre 2014, Solairedirect Participations avait investi dans les projets suivants :
Entité
Pays
Intérêts détenus
Pourcentage de
détention du
capital social
Serre-en-sol
France
Actions et Comptes courants
15%
Au 31 décembre 2014, Solairedirect Southern Africa détenait les participations suivantes :
Entité
Pays
Intérêts détenus
Pourcentage de
détention du
capital social
Aurora
Afrique du Sud
Actions et Comptes courants
19,5%
Vredendal
Afrique du Sud
Actions et Comptes courants
19,5%
Ces participations ne sont pas significatives pour le Groupe et sont classées en « Actifs
financiers non courants » dans les Etats Financiers Annuels du Groupe figurant à la Section 20.1
« Comptes consolidés du Groupe » du présent document de base.
7.2.1.2
Le pôle Opérations - Solairedirect Global Operations
En décembre 2014, le Groupe a mis en place une structure opérationnelle, Solairedirect
Global Operations. Cette entité « Core » a vocation à détenir directement ou indirectement toutes les
filiales opérationnelles du Groupe qui portent les activités de Développement et Construction et de
Services aux Actifs et deviendra la plateforme d’achat du Groupe (notamment en panneaux
photovoltaïques et autres composants du système).
7.2.1.3
Les autres entités « Core » du Groupe
Solairedirect Southern Africa Pty Ltd. Constituée en 2010, cette société, dont le siège
social est situé à Cape Town (Afrique du Sud) a pour objet le développement, la construction et
l’exploitation de projets photovoltaïques en Afrique australe et plus largement rayonne sur l’ensemble
de l’Afrique subsaharienne anglophone.
Solairedirect Chile Limitada. Constituée en 2010, cette société, dont le siège social est situé
à Santiago (Chile) a pour objet le développement, la construction, et l’exploitation de projets
photovoltaïques au Chili et plus largement rayonne sur l’ensemble de l’Amérique du Sud.
Solairedirect Energy India Pvt Ltd. Constituée en 2010, cette société, dont le siège social
est situé à Pune (Maharashtra) a pour objet le développement, la construction, et l’exploitation de
projets photovoltaïques en Inde.
138
Solairedirect (Thailand) Ltd. Constituée en 2012, cette société, dont le siège social est situé
à Bangkok (Thaïlande) a pour objet le développement, la construction, et l’exploitation de projets
photovoltaïques en Thaïlande et plus largement rayonne sur l’ensemble de l’Asie du Sud-Est.
Solairedirect USA Inc. Corp. Constituée en 2014, cette société, dont le siège social est situé
à San Francisco, Californie a pour objet le développement, la construction et l’exploitation de projets
photovoltaïques aux Etats-Unis, en particulier en Californie et au Texas.
Solairedirect Mexico. Actuellement en cours de constitution, cette société, dont le siège
social est situé à Mexico City, au Mexique, a pour objet le développement, la construction et
l’exploitation de projets photovoltaïques au Mexique et plus largement rayonne sur l’ensemble de
l’Amérique centrale.
7.2.1.4
Les sociétés communes (joint-venture)
Le Groupe s’attache à développer dans le monde des modèles de coopération avec les
territoires et ses acteurs locaux.
Ainsi, la Région Poitou-Charentes et Solairedirect ont constitué une Société d’économie
mixte, la SEM Ester (détenue à 65% par la Région Poitou-Charentes et à 35% par Solairedirect), pour
porter la vision commune de la Région, le modèle intégré de Solairedirect et le savoir-faire de Séolis
et Sorégies, deux entreprises locales de distribution d’électricité. Son objectif est de promouvoir la
création de parcs solaires, donner accès à une électricité décentralisée, propre et compétitive et
contribuer au développement industriel de la région. La SEM Ester investira notamment dans les
parcs solaires construits sur le territoire régional.
7.2.1.5
Pôle foncier
Constituée en 2014, la société Arcadia Asset Management a pour vocation de détenir les
terrains appartenant au Groupe. A la date du présent document de base, Arcadia Asset Management
détient indirectement le terrain d’assiette d’un projet en Californie. Elle a également vocation à
détenir Solairedirect Properties, société constituée en 2009 et qui détient trois terrains en France (pour
plus d’informations sur ces biens immobiliers, voir la Section 8.1. « Immobilisations corporelles
importantes existantes ou planifiées », sous-section « Parc immobilier » du présent document de
base).
7.2.2
Acquisitions et cessions récentes significatives
La constitution et la cession d’entités « Portfolio » font partie des activités opérationnelles
courantes du Groupe, notamment dans ses opérations liées au segment Gestion des Participations.
Seules les cessions significatives d’entités « Portfolio » sont mentionnées ci-après, le Groupe n’ayant
jamais procédé à la cession d’entités « Core » jusqu’à présent.
De 2009 à 2013, le Groupe détenait une participation de 50,25% du capital de Solaire
Durance, laquelle détenait quatre sociétés de projets dont les parcs solaires ont été développés et
construits par le Groupe (Vinon, Les Mées 1, Les Mées 2 et Varages 1). En mars 2013, le Groupe a
cédé une partie de la participation qu’il détenait au sein de Solaire Durance, soit une cession portant
sur 35,25% du capital de cette société (et d’une proportion équivalente d’avances en compte courant),
pour un produit total de 9,7 millions d’euros. À ce jour, la participation résiduelle du Groupe dans
Solaire Durance s’élève à 15%.
Par ailleurs, postérieurement à la clôture de l’exercice 2014, Solairedirect SA et 123Venture ont
décidé de céder 100% des projets Esparron 1, Esparron 2 et Saint Hilaire du Rosier qui ont été cédés à
Lampe Alternative Investments.
139
8.
PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS
8.1
IMMOBILISATIONS
PLANIFIÉES
CORPORELLES
IMPORTANTES
EXISTANTES
OU
Au 31 mars 2014 et au 30 septembre 2014, le Groupe détenait des immobilisations
corporelles d’une valeur nette de 11,8 millions d’euros et 32,5 millions d’euros, respectivement. Pour
une description des immobilisations corporelles du Groupe, voir la note 7 aux Etats Financiers
Annuels et la note 6 aux Etats Financiers Semestriels figurant au Chapitre 20 « Informations
financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de la Société » du présent
document de base.
Les immobilisations corporelles détenues ou louées par le Groupe sont essentiellement
constituées des parcs solaires détenus à 100% par le Groupe, du parc immobilier en location du
Groupe, des équipements industriels de l’usine d’assemblage de panneaux photovoltaïques exploitée
par le Groupe au Cap en Afrique du Sud et des véhicules en location financement. Au 31 mars 2014,
le poste du bilan « Matériel, installations techniques et outillage », représentait 8,6 millions d’euros
(valeurs nettes).
Le Groupe considère que le taux d’utilisation de ses différentes immobilisations corporelles
est cohérent avec son activité et l’évolution projetée de celle-ci ainsi qu’avec ses investissements en
cours et planifiés.
Usine d’assemblage de panneaux photovoltaïques en Afrique du Sud
Le Groupe détient, depuis mars 2008, à travers sa filiale industrielle Solairedirect
Technologies, implantée au Cap, en Afrique du Sud, une usine spécialisée dans l’assemblage de
panneaux photovoltaïques. Les panneaux de l’usine répondent à des standards de qualité élevés et
l’usine est certifiée ISO 9001 par TÜV. Les panneaux assemblés au sein de l’usine équipent certains
parcs solaires construits par le Groupe, notamment les projets Aurora et Vredendal, qui sont en cours
de construction.
Le Groupe assemble également des panneaux photovoltaïques au titre d’une convention de
travail à façon conclu entre Solairedirect Technologies et ReneSola, fabricant de modules solaires et
important fournisseur en modules solaires du Groupe. Au titre de cette convention, le Groupe fournit
des services d’assemblage à ReneSola, laquelle achète 100% des panneaux fabriqués par l’usine.
Parc immobilier
La stratégie immobilière du Groupe consiste à privilégier la location simple comme mode
d’occupation de ses sites commerciaux et logistiques afin de pouvoir bénéficier d’une plus grande
flexibilité opérationnelle et lui permettant de s’adapter en permanence aux évolutions du marché.
A la date du présent document de base, le parc immobilier en location du Groupe comprend
essentiellement les sites suivants :
• Le siège social de la Société situé à Paris (France), d’une surface de 1 911 m² (une partie
étant sous-louée), ainsi que les bureaux secondaires de la Société situés à Rousset
(France) ;
• Solairedirect Technologies occupe des locaux situés à Bellville, près du Cap d’une surface
approximative de 3 890 m2 ;
• Certaines filiales de Solairedirect occupent des locaux situés à l’étranger, notamment au
Maroc, en Inde, en Afrique du Sud, au Chili, aux Etats-Unis, en Thaïlande et au
140
Luxembourg et au titre de contrats de location de bureaux meublés avec prestations de
services annexes ; et
• Les sites des parcs solaires des sociétés de projets, filiales du Groupe, sont généralement
loués dans le cadre de baux emphytéotiques ou équivalents, conférant aux filiales du
groupe des droits réels immobiliers de longue durée.
A la date du présent document de base, le Groupe détient des biens immobiliers suivants :
• Quatre parcelles d’environ 44 hectares de foncier au total sur la commune de Lüe en
France ;
• Deux parcelles d’environ 14 hectares de foncier au total sur la commune de Haute-Corse
en France ; et
• Une parcelle de 199 acres de foncier située en Californie, aux États-Unis.
Parcs solaires
Pour une description des parcs solaires détenus par le Groupe le lecteur est invité à se reporter
à la Section 6.4.3 « Parcs solaires en opération, en construction et en développement » du présent
document de base.
8.2
ENVIRONNEMENT, DÉVELOPPEMENT
SOCIÉTALE DE SOLAIREDIRECT
DURABLE
ET
RESPONSABILITÉ
Le Groupe se donne pour mission de produire une électricité solaire plus compétitive que
celle provenant d’autres énergies primaires, participant ainsi aux grands défis énergétiques et
sociétaux actuels.
Les valeurs de responsabilité sont au cœur du modèle du Groupe, non seulement à raison de la
nature de ses activités, mais également de la manière dont le Groupe opère, en prenant en compte les
intérêts de ses parties prenantes et en s’obligeant à une grande transparence dans ses stratégies, ses
pratiques et ses résultats.
8.2.1
L’intégration du développement durable au cœur des activités
Solairedirect a adopté en janvier 2012 sa politique de Responsabilité Sociétale d’Entreprise
(ci-après « RSE »). Formalisée dans un document basé sur la norme internationale de référence en
matière de Responsabilité Sociétale, ISO 26000, cette politique a été approuvée par le Conseil
d’administration avant d’être déclinée en une feuille de route à horizon 2016. Des plans d’actions
annuels permettent de mesurer le degré d’avancement des différents objectifs fixés sur les cinq axes
stratégiques et les douze engagements de la feuille de route RSE 2012-2016.
Solairedirect a adhéré au Pacte Mondial des Nations-Unies et a arrêté une politique
environnementale.
8.2.1.1
Feuille de route RSE 2012-2016 : cinq axes stratégiques pour les douze
engagements en faveur de la responsabilité sociétale
(i)
Pilotage de la RSE
-
Intégrer la RSE dans les instances de gouvernance du Groupe et fournir les moyens
nécessaires à la mise en œuvre d’un processus d’amélioration continue.
Préserver la pérennité des activités en définissant et appliquant les règles de bonnes
pratiques des affaires.
141
(ii)
Responsabilité au sein de la chaîne de valeur
-
(iii)
Respect de l’environnement
-
(iv)
Participer par l’innovation au développement d’un mix énergétique décarboné.
Préserver les actifs naturels et limiter les impacts environnementaux des activités.
Relations et conditions de travail
-
(v)
Garantir le respect des valeurs du Groupe, la protection de l’environnement et des
droits fondamentaux au travail au sein de la chaîne de valeur.
Assurer la fiabilité, la sécurité et la qualité des installations.
Optimiser le pilotage de la relation clients et la transparence de l’information.
Promouvoir les valeurs de respect et de cohésion sociale au sein de l’organisation.
Favoriser le développement des compétences et la promotion des collaborateurs.
Préserver la santé et la sécurité des collaborateurs en améliorant les conditions de
travail.
Ancrage territorial et engagement sociétal
-
Assurer l’acceptabilité des activités en maintenant un dialogue structuré avec les
parties prenantes locales.
-
Se comporter en acteur responsable du développement local en participant à l’essor
économique et social des territoires.
8.2.1.2
L’adhésion au Pacte Mondial, initiative globale en faveur de la RSE
Solairedirect a adhéré au Pacte Mondial des Nations-Unies et s’est engagée à mettre en œuvre
dans le cadre de ses activités et à promouvoir auprès de ses parties prenantes ses dix principes
universellement acceptés touchant les droits de l’Homme, les normes internationales du travail, la
protection de l’environnement et la lutte contre la corruption. Solairedirect s’engage également à
travers sa politique RSE à respecter et mettre en œuvre au sein de ses activités l’esprit de la
Déclaration de Rio sur l’Environnement et le Développement, des huit Conventions fondamentales de
l’Organisation Internationale du Travail, de la Convention des Nations Unies contre la corruption et
de la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les
transactions commerciales internationales.
8.2.2
La stratégie RSE de Solairedirect
8.2.2.1
Pilotage de la RSE
Ce premier axe de la stratégie aborde les enjeux de la gouvernance de la RSE au sein du
Groupe. Solairedirect s’est fixée plusieurs objectifs en vue d’ancrer la stratégie RSE au cœur de ses
activités et processus de management.
Le champ d’application de la RSE chez Solairedirect concerne essentiellement la France dans
un premier temps avec l’objectif d’en étendre la pratique à l’ensemble des régions dans lesquelles le
Groupe poursuit ses activités.
142
Dans le cadre de la mise en place d’une meilleure gouvernance sociétale de Solairedirect, un
guide des bonnes pratiques a été rédigé et validé par le Comité « corporate » du Groupe le 29
novembre 2012 pour une mise en œuvre en janvier 2013. Ce document présente et illustre, sans viser
l’exhaustivité, les valeurs et bonnes pratiques des affaires. Les principes de bonne conduite s’inspirent
des normes et principes d’éthique des affaires et de responsabilité sociétale des entreprises
internationalement reconnus.
A la date du présent document de base, le Groupe n’a pas connaissance de la survenance
passée ou de l’existence de comportements contrevenant à sa politique déontologique présentée dans
son guide de bonnes pratiques.
8.2.2.2
Responsabilité de Solairedirect dans sa chaîne de valeur
Solairedirect est consciente du devoir de vigilance qui lui incombe sur sa chaîne
d’approvisionnement. Le Groupe entend opérer une sélection et un suivi rigoureux de ses fournisseurs
dans le respect des valeurs de sociales et environnementales qu’il s’est fixé.
Les achats d’équipement et de panneaux soulèvent des enjeux stratégiques en matière de
compétitivité du coût de production du MWh et de fiabilité des installations. Il est donc essentiel de
construire et mettre en œuvre une politique d’achats qui intègre une vision partenariale de long terme
avec l’ensemble de la chaîne de fournisseurs et de sous-traitants. Assurer une équité financière et
raisonner en coût global, introduire les exigences Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (ci-après
« QSE ») et RSE dans les relations avec ses fournisseurs et les accompagner dans l’amélioration
continue tout en maintenant une relation équilibrée sont les principaux gages de performance que
Solairedirect souhaite appliquer.
L’appréhension des sujets QSE/RSE dans les relations avec ses fournisseurs est
nécessairement progressive. Depuis 2012, des exigences environnementales et en matière de qualité
sont systématiquement intégrées dans les cahiers des charges des achats de panneaux photovoltaïques.
Solairedirect demande à ses fournisseurs de respecter les standards suivants :
-
Les panneaux doivent provenir d’usines certifiées ISO 9001 et ISO 14001 ;
-
Comme Solairedirect, les fournisseurs de panneaux doivent adhérer à PV Cycle, organisation
qui gère un système opérationnel de collecte et de recyclage pour les panneaux photovoltaïques
en fin de vie dans toute l’Europe.
Les engagements de Solairedirect en faveur de l’amélioration des pratiques QSE et RSE de
ses fournisseurs ne sauraient être complets sans la mise en place d’un processus de contrôle. Depuis
plusieurs années, des évaluations sont menées chez les principaux fournisseurs d’équipement du
Groupe. S’agissant des panneaux photovoltaïques, le processus systématique de contrôle de la qualité
est réalisé dans le cadre d’une organisation tripartite entre le fournisseur, Solairedirect et un tiers
indépendant. Plusieurs rencontres par an ont lieu avec les producteurs de panneaux. Ces derniers sont
évalués par la Direction des Opérations Industrielles tant sur des critères économiques que sur la mise
en œuvre de leurs processus QSE.
Pour l’exercice clos au 31 mars 2014, la part du chiffre d’affaires réalisé avec des fournisseurs
(i) certifiés ISO 14001 était de 56%, (ii) certifiés ISO 9001, de 59%, (iii) certifiés OHSAS 18001, de
48%, et publiant un rapport RSE, de 8%.
Solairedirect fournit aux sociétés de projets l’ensemble des services nécessaires au
développement, au financement, à la construction, et à la gestion d’actifs de production d’électricité
solaire. Ses clients sont donc ces sociétés de projets que le Groupe constitue et dont elle cède le
contrôle. La satisfaction de ses clients se mesure par celle de leurs dirigeants et de leurs actionnaires.
143
Ces derniers ont investi dans les sociétés de projets non seulement sur la base d’une attente de retour
sur investissement, mais aussi pour la qualité des prestations de gestion et de reporting fournies par
Solairedirect. Le Groupe recherche des indicateurs pertinents de performance dans ce domaine.
8.2.2.3
Respect de l’environnement
Le Groupe est soumis aux règles relatives à la protection de l’environnement dans chacun des
pays dans lesquels il opère. En France, le Groupe est soumis, en outre, à des règles spécifiques à la
filière photovoltaïque décrites dans la Section 6.5.3.2 « Cadre réglementaire français sur les énergies
renouvelables » du présent document de base. L’objectif du Groupe est non seulement de se
conformer à toutes les obligations qui lui incombent à ce titre, mais d’aller au-delà de ces exigences
réglementaires en conduisant une politique d’amélioration permanente de ses performances
environnementales.
La réglementation française issue du Grenelle de l’environnement impose un permis de
construire et des études d’impact qui permettent de limiter les impacts réels des parcs au sol sur tous
ces aspects. L’ingénierie de projet de Solairedirect est mise à contribution afin d’offrir des
infrastructures propres et dotées d’une parfaite intégration paysagère. Le Groupe s’efforce, dans la
mesure permise par un contexte hautement compétitif, de mener une politique du mieux-disant, plus
exigeante que la réglementation en vigueur.
Depuis la livraison de son premier parc en 2009 Vinon-sur-Verdon, Solairedirect capitalise
sur son expérience afin d’atteindre les meilleures exigences environnementales dans la conduite de ses
projets. Signée par les principaux dirigeants en septembre 2010, la politique environnementale du
Groupe témoigne de son engagement en matière de respect de l’environnement et fixe des objectifs
afin de mettre en œuvre une démarche d’amélioration continue des performances sur ses impacts
majeurs.
En particulier, Solairedirect conçoit ses projets de parcs solaires comme des projets de
territoire respectueux des milieux naturels et des paysages. Cette volonté se manifeste notamment par
: (i) la modulation de la hauteur des panneaux, (ii) le maintien des corridors qui participe la
préservation de la biodiversité et au maintien des fonctionnalités écologiques et (iii) la préservation
des identités paysagères et patrimoniales locales.
Pour chaque projet, une analyse au cas par cas des enjeux et du contexte est effectuée dans
l’étude d’impact environnementale réalisée par des cabinets indépendants (notamment volets paysager
et naturaliste). Le Groupe développe à présent des procédures de suivi des impacts des ouvrages
réalisés, sur lesquelles il entend démontrer les impacts écologiques positifs de ceux-ci et renforcer sa
connaissance des milieux où il intervient.
Par ailleurs, en développant une approche d’éco-conception, Solairedirect a fait le choix de
réduire l’empreinte environnementale de ses parcs en tenant compte des enjeux afférents sur
l’ensemble des phases d’un projet : du lancement du projet en développement au recyclage des
matériaux et équipements. Solairedirect a exclusivement recourt à des panneaux en silicium cristallin.
Deuxième composant le plus abondant de la planète, le silicium offre un haut rendement surfacique
nécessitant moins de superficie que d’autres technologies. Ces panneaux, qui ont une durée de vie
estimée à 40 ans, ne contiennent pas de métaux lourds et sont recyclables à 99%. Solairedirect est,
depuis juillet 2011, adhérente à l’initiative PV Cycle, association indépendante but non-lucratif gérant
un système complètement opérationnel de collecte et de recyclage pour les panneaux en fin de vie
dans toute l’Europe.
144
Le Groupe a également fait le choix de la réversibilité totale des espaces naturels en fin
d’exploitation :
-
Les installations photovoltaïques fixes sont ancrées au sol par un système de
vis, sans recours au béton ;
-
Le projet ne génère pas d’imperméabilisation du sol ;
-
Les équipements sont entièrement démontables et recyclables.
En fin de vie du projet, le foncier sera restitué, à la collectivité, exempt de tout impact sur
l’environnement. En cela, les projets de Solairedirect se différencient de nombreux ouvrages
constituant les friches industrielles disséminés sur le territoire, source de pollutions et de risques
environnementaux pour les générations futures.
Enfin, le Groupe se refuse à développer des projets sur des terres agricoles de grande valeur,
c’est-à-dire irriguées, classées AOC/AOP, les grands secteurs remembrés et les terres de grandes
cultures. En revanche, en s’installant, en concertation avec le monde agricole, sur des terres à faibles
enjeux, ou sur des terres dont l’usage intensif affecte l’environnement, et notamment les nappes
souterraines, le Groupe participe au maintien ou à la relance d’activités agricoles ou aux évolutions
d’usages bénéfiques pour les territoires.
En outre, les parcs solaires n’utilisent qu’une faible portion des terrains qu’ils occupent,
environ 35% pour les systèmes fixes, ce qui les rend compatibles avec certaines pratiques agricoles
comme l’élevage extensif d’ovins ou encore l’apiculture, les petites cultures maraîchères ou l’élevage
à vocation cynégétique.
8.2.2.4
Relations et conditions de travail
La valeur de Solairedirect est créée avant tout par les femmes et les hommes qui composent
ses équipes et qui œuvrent chaque jour à la réalisation de l’ambition collective, dans le respect des
valeurs et de la culture de l’entreprise. Solairedirect a su attirer un capital humain composé de
professionnels aux multiples compétences qu’il faut savoir stimuler et valoriser, tout en offrant un
cadre de travail sûr et sain.
Dans ses métiers d’ingénierie à forte valeur ajoutée, le capital humain du Groupe, réunissant
les connaissances, le savoir-faire et les compétences des collaborateurs, offre la capacité de s’adapter
face aux changements, de s’engager dans une dynamique d’innovation permanente et de répondre aux
attentes de ses parties prenantes, tout en respectant les valeurs d’éthique et de professionnalisme.
Sur un marché où l’innovation est centrale, la création de valeur passe avant tout par les
talents complémentaires des collaboratrices et collaborateurs de Solairedirect. Les enjeux sociaux sont
considérés comme un facteur clé de la réussite future du projet commun. Environnement
professionnel stimulant, bien-être au travail et cohésion sociale autour des valeurs du Groupe sont les
grands axes de la politique sociale mise en œuvre par la Direction des ressources humaines, et promue
par l’ensemble des dirigeants. L’objectif est de permettre à chaque salarié de développer son potentiel.
Dans un marché français qui, après une croissance rapide, a fortement décru à partir de 2011 à
la suite de changements réglementaires (se reporter à la Section 6.5.3.2 « Cadre réglementaire français
sur les énergies renouvelables » du présent document de base), les activités du Groupe sont appelées à
s’internationaliser. Pour être capable de saisir les opportunités sur les quatre continents, l’organisation
de Solairedirect a gagné en flexibilité permettant une mobilisation de ses forces sur quelque marché
que ce soit, dans des contraintes de temps très courtes. La réorganisation mise en place a ainsi permis
une capacité d’adaptation en fonction des évolutions du marché.
145
Solairedirect considère également que la diversité au sens le plus large (genre, culture, origine
sociale, âge, nationalité, parcours, etc.) constitue la plus grande richesse du Groupe. C’est un atout
majeur en matière d’innovation, de performance et d’adaptation à des contextes très variés. Aussi,
Solairedirect garantit l’égalité des chances et de traitement à tous les collaborateurs. Le Groupe ne
procède à aucun acte discriminatoire, direct ou indirect, que ce soit en matière de relations et
conditions de travail, dans les processus de recrutement, de formation, d’évolution de carrière ou
encore dans les systèmes de rémunération. Un accord sur l’égalité professionnelle Homme/Femme
conclu entre la Direction et les Institutions Représentatives du Personnel le 22 mai 2012, garantit le
respect de cet engagement. Il a été réaffirmé dans le Guide des bonnes pratiques formalisé en janvier
2013.
Des équipes à taille humaine facilitent la communication, la transmission des compétences et
le partage d’expérience, éléments indispensables à la poursuite du développement du Groupe. En
dehors de cette culture de communication informelle, Solairedirect s’attache à maintenir un bon
niveau de communication formelle avec l’ensemble de ses collaborateurs, grâce à des dispositifs et
initiatives variés : animation d’un portail intranet, interventions directes des membres de la Direction
auprès des collaborateurs etc. sont autant d’outils de communication mis en œuvre. En France, les
salariés sont représentés par une Délégation Unique du Personnel (DUP) qui compte 7 représentants.
Entre 2010 et 2012, le Groupe a signé un accord de participation et un plan d’actions seniors. De
plus, un accord relatif à l’aménagement du temps de travail est applicable dans l’entreprise depuis le
1er janvier 2014.
Dès 2009, Solairedirect a déployé le principe des entretiens annuels pour l’ensemble de ses
collaborateurs. Ces entretiens consistent à évaluer les réalisations de chaque collaborateur en fonction
d’objectifs fixés l’année précédente.
Alors que la responsabilité du Groupe consiste également à anticiper les mutations de ses
métiers, Solairedirect a souhaité renforcer les compétences de ses cadres (leadership et management
d’équipe) afin de consolider le développement de ses activités. Au-delà du programme dédié aux
cadres, Solairedirect défend le développement d’un système de formations professionnelles
accessibles à tous ses collaborateurs, sans discrimination basé sur le type de poste ou la position
hiérarchique occupée. Ainsi, au cours de l’année 2014, près de 60% de l’effectif France de la Société
a suivi une formation.
Solairedirect applique des standards élevés qui obligent le Groupe à optimiser ses procédures
dans les domaines de la sécurité et de la santé et à faire preuve de tolérance zéro dans l’application des
normes de sécurité.
L’ambition de Solairedirect est de développer et préserver un environnement de travail
respectueux de la santé des collaborateurs et de prévenir les maladies professionnelles. Le Groupe a
retenu une approche globale, qui prend en compte les effets du travail sur la santé ainsi que les effets
de la santé sur le travail, en suivant l’idée selon laquelle un cadre de travail sain contribue à
l’épanouissement des collaborateurs tout en gérant certains risques de sous-performance (mesurés
notamment à travers l’absentéisme et les taux d’accidentologie).
8.2.2.5
Ancrage territorial et engagement sociétal
Entretenir de relations constructives avec les différentes parties prenantes, et au premier rang
desquelles les communautés locales, est un facteur clé de réussite. Ces liens avec notamment les
associations environnementales locales, régionales ou nationales, agriculteurs, associations de
riverains rentrent dans la logique chère au Groupe d’un ancrage local des activités, pour une meilleure
acceptabilité et un partage des bénéfices inhérents au développement de ce type de projets. La
capacité à dialoguer et à cerner les attentes des communautés riveraines conditionne l’intégration
locale du Groupe, et c’est en comprenant les enjeux locaux et en y faisant face que Solairedirect sera
en mesure d’assurer la pérennité de ses activités.
146
Solairedirect est consciente que l’installation et l’exploitation d’un parc solaire a, au niveau
local, une incidence sur les dynamiques territoriales. Aussi, le Groupe considère que l’intérêt général
d’un projet ne se décrète pas mais se construit collectivement et doit procurer des bénéfices mutuels,
prouvant ainsi qu’il répond bien à l’expression locale de l’intérêt général. Pour gagner cette légitimité
collective et réussir l’appropriation sociale du projet, l’ambition de Solairedirect est de développer des
outils de dialogue et d’élaborer un modèle de partenariat de projet fixant les attentes des parties
prenantes et mesurant la satisfaction de ces dernières.
Les équipes de développement mettent en œuvre une approche d’écoute et de dialogue avec
les parties prenantes, laquelle s’inscrit dans la durée et dont l’intensité varie en fonction des phases du
projet. Elles offrent également aux acteurs concernés l’opportunité d’élaborer conjointement le projet,
depuis la phase de développement jusqu’à celle d’exploitation.
Solairedirect aborde chaque projet de parc comme un projet de développement local et
d’intérêt général et travaille très en amont en étroite concertation avec les services de l’Etat, les
collectivités locales, les associations et l’ensemble des habitants des territoires concernés.
En tant qu’acteur des territoires, Solairedirect a développé une politique de soutien aux
actions d’éducation, de protection de l’environnement et de soutien aux initiatives sociales à l’échelle
communale.
La manière dont les coûts et les bénéfices de l’exploitation des infrastructures énergétiques
sont distribués a une influence considérable sur la réussite et l’acceptation des projets, et cette prise de
conscience a donné lieu peu à peu à un renforcement des politiques des autorités et des entreprises en
matière d’étude d’impact social des projets. Par exemple, Solairedirect participe à l’essor des
territoires en travaillant au quotidien avec des entreprises nationales et des PME locales.
8.2.3
Données RSE et périmètre de reporting
Le déploiement d’un plan d’action ne saurait être complet sans la définition, le suivi et la
validation d’indicateurs de performances pertinents au regard des enjeux étudiés.
147
9.
EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT
Les développements suivants doivent être lus conjointement avec l’intégralité du présent
document de base, et en particulier, avec les états financiers consolidés du Groupe pour les exercices
clos les 31 mars 2014, 31 mars 2013 et 31 décembre 2011 (y compris la note 20 qui comprend des
informations comparatives pour la période de 12 mois close le 31 mars 2013) (les « Etats Financiers
Annuels ») et les états financiers consolidés condensés pour le semestre clos le 30 septembre 2014
(les « Etats Financiers Semestriels »), figurant au Chapitre 20 « Informations financières concernant le
patrimoine, la situation financière et les résultats de la Société » du présent document de base. Les
états financiers consolidés du Groupe ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel
qu’adopté par l’Union européenne.
9.1
PRESENTATION GÉNÉRALE
9.1.1
Introduction
Solairedirect est une entreprise mondiale du secteur de l’énergie solaire qui, forte d’une
position la classant parmi les leaders du marché français de l’énergie photovoltaïque en termes de
MW mis en service (source : ERDF) et de son expérience acquise en matière de développement et
d’exploitation de parcs solaires acquise en France et à l’étranger, saisit des opportunités de
développement sur le secteur émergent de l’énergie solaire à coût compétitif sur des marchés attractifs
à travers le monde. Solairedirect concentre ses activités sur le développement, la construction,
l’exploitation, la maintenance, l’entretien et l’investissement dans des parcs solaires de grande
envergure (comprenant à la fois des centrales solaires au sol et des installations photovoltaïques sur
toitures dont la puissance dépasse 1 MW), compétitifs et financièrement viables, qu’elle cède de
manière opportuniste à des investisseurs du secteur de l’énergie, soit durant la phase de préconstruction, soit après le démarrage des opérations de commercialisation de l’énergie produite, en
fonction de la stratégie du Groupe relative au projet.
9.1.2
Consolidation des sociétés de projets
Conformément à ce qui est indiqué dans le Chapitre 6 « Aperçu des activités du Groupe », du
présent document de base, le Groupe possède dans certains cas des participations dans les sociétés de
projets qui détiennent les projets qu’il construit. Lorsque le Groupe contrôle une de ces sociétés de
projets, il la consolide dans ses comptes, incluant notamment les revenus perçus par cette société liés
à la production de l’électricité, ainsi que ses coûts, investissements, endettement et actifs, quand bien
même les sociétés de projets sont financées par voie d’endettement sans recours. D’autre part,
lorsqu’une de ces sociétés de projets est contrôlée, le chiffre d’affaires et la marge des segments
Développement et Construction, Services aux Actifs et Gestion des Participations afférents à cette
société sont alors éliminés en consolidation.
Le Groupe détient des participations minoritaires, généralement de 10 à 15%, dans un certain
nombre de projets. Quand bien même il détient moins de 20% des droits de vote dans ces sociétés de
projets, le Groupe estime néanmoins exercer une influence notable au regard de la norme IAS 28
révisée sur ces entités. A ce titre, ses participations dans les sociétés de projets sont donc
comptabilisées, à partir du 1er avril 2013, selon la méthode de la mise en équivalence. Dans le
processus de consolidation, les marges réalisées avec des sociétés mises en équivalence sont éliminées
à hauteur de la participation directe ou indirecte détenue par le Groupe dans la limite des capitaux
investis, notamment au travers d’avances en compte courant.
9.1.3
Composition du chiffre d’affaires et de la marge brute par segment
Conformément à la norme IFRS 8, le Groupe présente son information sectorielle sur la base
des éléments d’informations financières présentés à l’équipe dirigeante du Groupe dans le reporting
interne du Groupe. Le Groupe présente quatre segments dans ses états financiers :
148
•
Développement et Construction. Ce segment regroupe les activités de développement
et construction de projets photovoltaïques pour les sociétés de projets.
•
Services aux Actifs. Ce segment regroupe les activités de gestion opérationnelle des
installations photovoltaïques pour les sociétés de projets.
•
Gestion des Participations. Ce segment regroupe les activités de gestion des
participations minoritaires ou majoritaires de Solairedirect dans les sociétés de projets
et installations photovoltaïques.
•
Autres. Ce segment loge une activité spécifique d’assemblage et vente des panneaux
photovoltaïques, tel que décrit ci-dessous.
9.1.3.1
Développement et Construction
Le segment opérationnel Développement et Construction comprend l’activité de
développement et de construction des parcs solaires (comprenant essentiellement des centrales
solaires au sol mais aussi des installations photovoltaïques sur toitures dont la puissance dépasse
1MW) pour les sociétés de projets. Historiquement et actuellement, ce segment opérationnel génère
la grande majorité du chiffre d’affaires consolidé du Groupe. Pendant l’exercice clos le 31 mars
2014, ce segment a contribué à hauteur de 139,5 millions euros au chiffre d’affaires consolidé du
Groupe (89,2% du chiffre d’affaires consolidé total).
Le Groupe évalue la performance de son segment Développement et Construction dans son
reporting interne sur la base du chiffre d’affaires et d’une marge sectoriels définis comme le chiffre
d’affaires et la marge brute générés par les entités opérationnelles de ce segment au titre des contrats
de développement et construction conclus avec les sociétés de projets, indépendamment des règles de
consolidation définies par les normes IFRS. Une réconciliation entre le chiffre d’affaires et la marge
sectoriels et le chiffre d’affaires et la marge brute consolidés établis selon les normes IFRS est
présentée à la note 19 aux Etats Financiers Annuels et à la note 7 aux Etats Financiers Semestriels.
Chiffre d’Affaires Sectoriel
Le Groupe facture ses prestations de développement et construction (ces prestations sont ciaprès dénommées « EPC » pour « Engineering, Procurement, Construction », ou services de
conception, fourniture et installation) à la société de projet, en général sur la base d’un contrat dont le
prix varie principalement en fonction du nombre de mégawatts à construire et des coûts de
développement et de construction préalablement estimés par le Groupe lors de la recherche
d’investisseurs dans le projet. Conformément à la norme IAS 11, les produits et les coûts associés aux
contrats de développement et construction sont comptabilisés respectivement en produits et charges
en fonction du degré d’avancement des différents chantiers à la fin de l’exercice comptable considéré
et de la marge à terminaison estimée au démarrage du chantier, le cas échéant, ajustée en cours de
chantier et, en tout état de cause, à l’issue du chantier considéré pour tenir compte des coûts
effectivement encourus. Voir la Section 9.1.8.1 « Démarrage de projets, Mégawatts construits et
avancement des constructions » ci-dessous..
Le chiffre d’affaires sectoriel du segment Développement et Construction pour une période
donnée est donc principalement fonction du nombre de projets pour lesquels la construction a
commencé au cours de cette même période, l’état d’avancement des différents chantiers de
construction, la taille des projets concernés, et le niveau moyen du prix de développement et
construction par mégawatt construit. Pour une définition du terme « MW construit » voir la Section
9.1.8.1 « Démarrage de projets, Mégawatts construits et avancement des constructions » ci-dessous.
149
Marge Brute Sectorielle
La marge brute du segment Développement et Construction représente le produit des activités
du segment diminué des charges d’exploitation rattachables aux projets, notamment les achats
consommés ainsi que la partie des charges externes et charges de personnel considérées par le Groupe
comme étant directement liées au segment. Conformément à la norme IAS 11, les coûts associés aux
contrats de développement et construction sont comptabilisés en charges en fonction du degré
d’avancement de l’activité du contrat à la fin de la période de comptabilisation. Voir la Section
9.1.8.1 « Démarrage de projets, Mégawatts construits et avancement des constructions » ci-dessous.
9.1.3.2
Services aux Actifs
Le segment opérationnel Services aux Actifs comprend essentiellement l’activité
d’exploitation et de maintenance d’installations photovoltaïques. Ces services sont fournis à toute
installation construite par le Groupe, en général dans le cadre d’un contrat de gestion conclu pour une
durée de 20-25 ans avec la société de projet qui détient l’installation photovoltaïque.
Chiffre d’Affaires Sectoriel
Le prix des services de gestion est principalement fonction des coûts d’exploitation et de
maintenance préalablement estimés par le Groupe et est défini dans un contrat qui est signé
concomitamment à la signature des contrats de financement par la société de projet. Le contrat, qui
prévoit généralement une facturation mensuelle, est signé en même temps que le contrat EPC et prend
effet une fois que les tests préalables à la mise en service ont été effectués et que la construction du
projet a été certifiée comme ayant atteint le stade de réception provisoire (stade dit de « substantial
completion »). Pour une description des services fournis au titre du segment opérationnel Services aux
Actifs, voir la Section 6.4.2 « Segments opérationnels du Groupe » du présent document de base. Le
chiffre d’affaires du segment opérationnel Services aux Actifs s’est élevé à 5,6 millions d’euros pour
l’exercice clos le 31 mars 2014.
Le Groupe évalue la performance de son segment Services aux Actifs dans son reporting
interne sur la base d’un chiffre d’affaires et d’une marge sectoriels définis comme le chiffre d’affaires
et la marge brute générés par les entités opérationnelles du Groupe au titre des contrats de gestion
conclus avec les sociétés de projets, indépendamment des règles de consolidation prévues par les
normes IFRS. Une réconciliation entre le chiffre d’affaires et la marge sectoriels et le chiffre
d’affaires et la marge brute consolidés établis selon les normes IFRS est présentée à la note 19 aux
Etats Financiers Annuels et à la note 7 aux Etats Financiers Semestriels.
Le chiffre d’affaires du segment opérationnel Services aux Actifs pour une période donnée est
donc principalement fonction du nombre moyen de MW sous gestion au titre des contrats
d’exploitation-maintenance en vigueur pendant cette même période et le tarif moyen appliqué par
MW. Le chiffre d’affaires du segment opérationnel Services aux Actifs dépend aussi de la méthode
de comptabilisation du chiffre d’affaires lié au contrat de gestion, qui est généralement constaté
linéairement sur la durée du contrat sauf pour certaines prestations (notamment des prestations de
dépannage) où il est constaté au moment où la prestation est effectuée.
Marge brute sectorielle
La marge brute du segment Service aux Actifs représente le chiffre d’affaires sectoriel moins
les charges opérationnelles courantes sectorielles. Pour ce segment, ces charges opérationnelles
courantes sectorielles comprennent la partie des charges de personnel du Groupe et des charges
externes relatives aux services de O&M pour les des installations solaires. Ces charges incluent
notamment les coûts des fournisseurs de services de maintenance et les frais de personnel associés aux
salariés gérant le projet.
150
9.1.3.3
Gestion des Participations
Le segment opérationnel Gestion des Participations comprend essentiellement l’activité de
gestion financière des participations du Groupe dans les sociétés de projets ou holding de sociétés de
projets qui détiennent les installations photovoltaïques. Ces investissements prennent généralement la
forme de détention de titres dans ces sociétés de projets et/ou d’avances en compte courant d’associés
ou équivalents accordées à celles-ci. Le chiffre d’affaires sectoriel du segment Gestion des
Participations s’est élevé à 1,8 million d’euros pendant l’exercice clos le 31 mars 2014. La
contribution du segment opérationnel Gestion des Participations au chiffre d’affaires consolidé s’est
élevée à 0,9 million d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014.
Chiffre d’affaires sectoriel
Le chiffre d’affaires sectoriel du segment opérationnel Gestion des Participations, sur une
période donnée, est composé :
•
des plus (ou moins) values sur cession de titres de participations dans les sociétés de
projets ; et
•
des produits d’intérêts reçus d’investissements effectués sous forme de d’avances en
compte courant ou équivalents, indépendamment des règles de consolidation prévues
par les normes IFRS, à la fois des participations minoritaires et majoritaires.
Les plus (ou moins) values sur cession de participations dans des sociétés de projets sur la
période. Le Groupe constitue des sociétés de projets dès la phase de développement, ou au plus tard
lorsque le projet atteint le stade de développement « backlog ». Le Groupe détient généralement 100%
du capital desdites sociétés de projets ou partage le capital dans le cadre d’accords de codéveloppement jusqu’au moment où il a rassemblé tous les éléments nécessaires au financement du
projet. En fonction de la stratégie de financement retenue, le Groupe soit cède tout ou partie du
capital de la société de projet à des capital-investisseurs au cours de la phase de pré-construction puis
procède à la construction du parc solaire pour le compte de ces investisseurs, soit construit le parc
solaire pour son compte propre et en démarre l’exploitation avant de céder toute ou partie du capital
de la société de projet à des capital-investisseurs après le démarrage de la production de l’électricité.
Le Groupe affecte les plus (ou moins) values de cession de ses participations dans des
sociétés de projets en chiffre d’affaires du segment « Gestions des Participations ».
Les principaux facteurs qui pèsent sur l’importance des plus-values de cessions sont: (i) le
moment de la cession, (ii) la durée de détention des participations, et (iii) le prix des titres de
participations rapporté à leur valeur comptable. Plus généralement, la plus-value de cession reconnue
par le Groupe lors de la cession d’une participation dépend fortement de la valeur d’entreprise
associée au projet photovoltaïque rapporté à l’actif net dudit projet tel que figurant au bilan du
Groupe. Le fait de détenir un projet jusqu’à la phase « brownfield » a généralement un impact positif
sur la valeur d’entreprise du projet et permet de réduire la prime de risque demandée par les capitalinvestisseurs, en raison notamment de la valeur ajoutée découlant d’un historique de production
d’électricité et de performance avérée d’un système.
Les plus (ou moins) values de cession peuvent avoir un impact significatif sur le chiffre
d’affaires du Groupe pour une période donnée. Par exemple, le Groupe a réalisé des plus-values de
cession de 6,9 millions d’euros (donnée sectorielle) au cours de l’exercice clos le 31 mars 2013,
consécutivement à la cession d’une participation de 35,25% dans la société de participations Solaire
Durance. Voir la Section 9.1.7.2 « Modifications du périmètre de consolidation » ci-dessous. Au 31
mars 2014, le Groupe avait 0,8 million d’euros de titres mis en équivalence, des créances rattachées à
des participations d’une valeur nette de 10,8 millions d’euros (qui résultent d’une valeur brute de 22,2
millions d’euros diminuée des dépréciations de créances pour 11,4 millions d’euros) et 0,1 million
151
d’euros de titres AFS. Pour plus d’informations, voir la Section 6.4.2 « Segments opérationnels du
Groupe » du présent document de base.
Les produits d’intérêts perçus par le Groupe au titre du financement qu’il accorde sous
forme de compte courant ou équivalent aux sociétés de projets pendant la période. Le Groupe
perçoit des intérêts sur le financement qu’il accorde sous forme de comptes courants ou équivalent
aux sociétés de projets. Dans son chiffre d’affaires sectoriel, le Groupe comptabilise tous les intérêts
reçus y compris ceux reçus des sociétés de projets consolidées. Ces intérêts sont généralement
fonction du montant du financement et le taux d’intérêt moyen appliqué. Ces taux varient selon les
pays où se situent les sociétés de projets. Les taux d’intérêt qui s’appliquent aux financements
accordés dans les pays non membres de l’OCDE sont généralement plus élevés que ceux qui
s’appliquent aux financements accordés dans les pays membres de l’OCDE.
Marge Brute Sectorielle
La marge brute du segment Gestion des Participations représente le chiffre d’affaires sectoriel
du segment moins les charges opérationnelles courantes sectorielles. Pour le segment Gestion des
Participations, la marge brute sectorielle est constituée de :
•
La marge brute calculée comme le produit issu de la cession des titres de
participations diminuée de la valeur nette comptable desdits titres de participation.
•
La marge brute calculée comme le chiffre d’affaires issu des produits des intérêts au
titre des comptes courants.
9.1.3.4
Autres
Le Groupe présente également, dans la note sectorielle à ses états financiers, une information
financière sous l’intitulé « Autres » sur le chiffre d’affaires et la marge brute générés par des activités
non comprises dans ses trois segments opérationnels. Ce chiffre d’affaires et la marge brute reflètent
des recettes et des dépenses engagées dans l’exercice des opérations d’assemblage des panneaux
photovoltaïques en Afrique du Sud au titre d’un contrat de travail à façon avec le fabricant de
panneaux photovoltaïques ReneSola et de la fourniture des panneaux photovoltaïques aux entités
opérationnelles du segment Développement et Construction. Au total, le chiffre d’affaires sectoriel
« Autres » s’établit à 24,6 millions d’euros pour l’exercice 2014. Net des transactions inter-segments,
le montant du chiffre d’affaires généré par le segment Autres serait de 10,5 millions d’euros,
correspondant seulement au chiffre d’affaires de la convention de travail à façon.
Chiffre d’affaires sectoriel
Le chiffre d’affaires sectoriel du segment « Autres » consiste du chiffre d’affaires généré par
Solairedirect Technologies (SDT) qui détient une usine d’assemblage de panneaux photovoltaïques en
Afrique du Sud, indépendamment des opérations inter-segments.
•
Opérations de travail à façon. Le Groupe fabrique des panneaux photovoltaïques au
titre d’une convention de travail à façon conclu entre Solaire Direct Technologies
(SDT), filiale détenue à 100% par Solairedirect SA, qui détient une usine
d’assemblage de panneaux photovoltaïques en Afrique du Sud, et ReneSola, un
fabricant de panneaux photovoltaïques. Aux termes de cette convention de travail à
façon, qui arrive à expiration au 31 mars 2016, ReneSola s’engage à acquérir un
volume minimum de panneaux photovoltaïques auprès de SDT, laquelle consent en
retour à fabriquer ces panneaux selon les spécifications de ReneSola, au sein de son
usine située en Afrique du Sud et en utilisant les matières première fournies par
ReneSola. La convention prévoit une commission de travail à façon, pour chaque
module, payable à SDT sur une base mensuelle, et qui dépend du type et du volume
152
total annuel de panneaux photovoltaïques fabriqués. Cette commission de travail à
façon est indexée, sur une base annuelle, sur l’indice des prix du producteur en
Afrique du Sud. La convention de travail à façon a généré un chiffre d’affaires
consolidé de 10,5 millions d’euros (soit 6,7% du chiffre d’affaires consolidé total du
Groupe) pour l’exercice clos le 31 mars 2014.
•
Fourniture des panneaux photovoltaïques aux entités du segment « Développement
et Construction ». Le segment Développement et Construction achète une partie de
la production des panneaux photovoltaïques pour les parcs solaires qu’il développe et
construit en Afrique du Sud.
Marge Brute Sectorielle
La marge brute du segment « Autres » représente le chiffre d’affaires sectoriel du segment
moins ces charges opérationnelles courantes sectorielles. Pour le segment Autres, les charges
opérationnelles courantes sectorielles se composent des achats consommés pour la production des
panneaux photovoltaïques et la partie des charges externes et charges de personnel allouées à
l’activité du segment.
9.1.4
Contribution des segments au chiffre d’affaires et à la marge brute consolidée
Conformément à ce qu’il est indiqué ci-dessus, pour les besoins de son reporting interne et la
note sectorielle aux états financiers (voir la note 19 aux Etats Financiers Annuels et la note 7 aux Etats
Financiers Semestriels), le Groupe évalue la performance de ses segments sur la base d’un chiffre
d’affaires et d’une marge brute avant éliminations des transactions intra-Groupe. Cette approche peut
générer des différences significatives entre les chiffres sectoriels et les chiffres consolidés préparés
conformément aux normes IFRS.
Le tableau ci-dessous présente le passage du chiffre d’affaires sectoriel au chiffre d’affaires
contributif IFRS et de la marge brute sectorielle à la marge brute contributrice IFRS pour chaque
segment pour les périodes indiquées.
153
En milliers d'euros
Service aux
actifs
Gestion des
participations
Autres
2014/2013
(12 mois)
142 252
5 575
1 804
24 634
174 266
(2 746)
(85)
(14 163)
-
-
(25)
884
(1 779)
-
-
(17 020)
884
(1 779)
-
139 507
5 490
884
10 471
156 352
28 685
2 520
1 804
4 499
37 509
(756)
-
(31)
(813)
771
(1 779)
-
4 468
35 688
Construction
CA Sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Ventes d'électricité des entités projets contrôlées
Produits financiers sur les entités projet non contrôlées
Externalisation de CA
Contributif IFRS Sectoriel
Marge brute Sectorielle
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Ventes d'électricité des entités projets contrôlées
-
-
(25)
771
(1 779)
-
27 929
2 520
771
Produits financiers sur les entités projet non contrôlées
Externalisation de marge
Marge Brute IFRS externe
Autres produits et charges opérationnels courantes hors marge brute
Excedent Brut Operationnel
(28 341)
7 347
Dotations aux amortissements
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions
Autres produits et charges opérationnels non courantes
(1 689)
1 566
(3 734)
Résultat opérationnel
3 490
Coût de l'endettement financier net
Autres produits financiers
Autres charges financières
(996)
3 106
(2 037)
Résultat financier
73
Résultat avant impôt
3 563
Charge d'impôt
Quote-part du résultat net des entreprises associées
(2 625)
(74)
Résultat net de l'exercice
864
154
En milliers d'euros
CA Sectoriel
Construction
Service aux
actifs
Gestion des
participations
102 889
4 939
8 323
3 108
119 259
(8 835)
-
-
(1 025)
(9 860)
(1 402)
18 235
Autres
2013/2012
(15 mois)
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Ventes d'électricité des entités projets contrôlées
Produits financiers sur les entités projet non contrôlées
Externalisation de CA
Contributif IFRS Sectoriel
Marge brute gobale de la période
(1 402)
18 235
112 289
4 939
6 920
2 083
126 231
29 870
2 895
7 768
740
41 273
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Ventes d'électricité des entités projets contrôlées
Produits financiers sur les entités projet non contrôlées
Externalisation de marge
(1 195)
Marge Brute externe
46 910
(1 195)
(1 402)
18 235
(1 402)
18 235
Autres produits et charges opérationnels courants
2 895
6 365
740
56 911
(41 364)
Excedent Brut Operationnel
15 547
Dotations aux amortissements
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions
Autres produits et charges opérationnels non courants
(1 491)
(1 465)
-
Résultat opérationnel
12 592
Coût de l'endettement financier net
Autres produits financiers
Autres charges financières
(404)
1 928
(580)
Résultat financier
943
Résultat avant impôt
13 535
Charge d'impôt
Quote-part du résultat net des entreprises associées
(4 304)
453
Résultat net de l'exercice
9 686
9.1.4.1
Passage du chiffre d’affaires et marge brute sectoriels Développement et
Construction au chiffre d’affaires contributif IFRS Développement et Construction.
•
Éliminations des transactions avec les sociétés de projets consolidées. Pour autant
que le Groupe contrôle et consolide une société de projet, l’intégralité du chiffre
d’affaires et la marge afférente au titre du contrat de développement et construction
avec la société de projet est neutralisé en consolidation car relevant d’opérations
intragroupe. En attendant la cession effective du contrôle de la société de projet, un
actif (immobilisations corporelles) est constitué au bilan du Groupe d’un montant
égal à son coût de construction et la dette du projet apparait au passif du bilan
consolidé.
•
Externalisation de la marge construction sur cession de contrôle ou sortie de la mise
en équivalence. Pour autant que le Groupe exerce au préalable un contrôle d’une
société de projet, le Groupe enregistre, consécutivement à la cession du contrôle de
ladite société de projet, la réintégration dans le calcul du résultat de cession de la
marge de construction qui avait été neutralisée pendant la période de contrôle. Le
résultat de cession est alors comptabilisé dans le chiffre d’affaires contributif IFRS du
segment Développement et Construction.
Pour autant que le Groupe exerce une influence notable sur la société de projet (mise
en équivalence) le Groupe enregistre consécutivement à la cession de l’influence
notable sur la société de projet la réintégration dans le calcul du résultat de cession de
155
la quote-part de la marge de construction qui avait été neutralisée au moment de la
construction.
9.1.4.2
Passage du chiffre d’affaires et marge brute sectoriels Service aux Actifs
au chiffre d’affaires contributif IFRS Service aux Actifs.
Le chiffre d’affaires réalisé avec des sociétés de projets dans le périmètre de
consolidation est neutralisé. La marge brute sectorielle du segment Services aux Actifs est
également la marge brute IFRS.
9.1.4.3
Passage du chiffre d’affaires et marge brute sectoriels Gestion des
Participations au chiffre d’affaires contributif IFRS Gestion des Participations.
Le chiffre d’affaires sectoriel issu des produits d’intérêts réalisés avec des sociétés de
projets consolidées est neutralisé en consolidation. Pour ce qui est des produits d’intérêts
réalisés avec les sociétés de projets non-contrôlées, ceux-ci apparaissent dans le résultat
financier consolidé.
En outre, pour autant que le Groupe conserve le contrôle d’une société de projet audelà de la date de début des opérations de commercialisation d’électricité, le chiffre d’affaires
consolidé IFRS du Groupe inclut le chiffre d’affaires généré par la vente de l’électricité
produite par la société de projet. En revanche, à partir du moment où le contrôle de la société
de projet est cédé, le Groupe ne consolide plus ce chiffre d’affaires de la société de projet. Au
cours de l’exercice clos le 31 mars 2014 le Groupe a enregistré en chiffre d’affaires
contributif IFRS un produit de 0,9 million d’euros de vente de l’électricité issu de deux
sociétés de projets contrôlées, à savoir l’une située en Inde, détenant un projet d’une
puissance de 5,6 MW, et l’autre au Chili, détenant un projet d’une puissance de 1,3 MW. A
l’avenir en application de sa stratégie, le Groupe, en conservant le contrôle d’un plus grand
nombre de sociétés de projets, devrait enregistrer un chiffre d’affaires contributif IFRS de
production d’électricité grandissant.
9.1.4.4
Passage du chiffre d’affaires et marge brute sectoriels Autres au chiffre
d’affaires contributif IFRS Autres
Les transactions inter-segments sont neutralisées en consolidation.
9.1.5
Calcul de l’EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) et de l’EBIT Sectoriel
par Division (hors plus-value de cessions)
Au sein de la Section 12.3 « Perspectives d’avenir à moyen terme » et du Chapitre 13
« Prévisions ou estimations du bénéfice » du présent document de base, le Groupe présente des
objectifs en termes d’« EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) Total » et d’« EBIT Sectoriel
(hors plus-value de cessions) par Segment » :
•
Le Groupe calcule l’« EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) Total » comme
étant égal :
o
au montant cumulé des marges brutes sectorielles des segments du Groupe
(hors plus-values de cession) ;
o
diminué du montant total des « Couts de Structure non-Alloués » et des
« Dotations aux Amortissements » (hors dotations aux amortissements
provenant des sociétés de projets consolidées).
156
•
Le Groupe calcule l’« EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) par Segment »
pour chacun des segments comme étant égal :
o
au montant de marge brute sectorielle du segment ;
o
diminué du montant alloué à ce segment du montant total des « Coûts de
Structure non-Alloués » et des « Dotations aux Amortissements » (hors
dotations aux amortissements provenant des sociétés de projets consolidées),
sur la base d’une allocation de ces Coûts de Structure non-Alloués et
Dotations aux Amortissements au prorata des chiffres d’affaires sectoriels
des segments Développement et Construction et Services aux Actifs.
Le tableau suivant présente le calcul de l’EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) pour
les périodes indiquées.
En millions d’euros
Marge Brute Totale
Couts de Structure non
Alloués
Dotations aux
amortissements hors
sociétés de projets
Dotations nettes aux
dépréciations et aux
provisions
Autres produits et
charges opérationnels
non courants
Plus-value de cession
EBIT Sectoriel (hors
plus-value de cession)
Total
Dont Développement et
Construction
Dont Services aux Actifs
Dont Gestion des
Participations (hors
plus-values de cession)
Dont Autres
9.1.6
Exercice clos
le 31 mars
2014
Exercice clos
le 31 mars
2013
Variation
(%)
Semestre
clos le 30
septembre
2013
10,2
Variation
(%)
(9%)
Semestre
clos le 30
septembre
2014
9,7
37,5
41,3
(28,3)
(41,4)
(31%)
(13,6)
(14,0)
(3%)
(1,4)
(1,5)
(7%)
(0,6)
(0,8)
(22%)
1,6
(1,5)
n.s.
(0,4)
(0,6)
(31%)
(3,7)
-
(6,9)
n.s.
(100%)
-
-
n/a
-
5,6
(10,0)
n.s.
(5,0)
(5,3)
(5%)
(2,0)
1,3
(12,4)
0,9
(84%)
52%
(9,0)
1,1
(8,4)
0,7
7%
61%
1,8
4,5
0,8
0,7
113%
508%
0,9
2,0
0,6
1,8
52%
10%
(5%)
Etude de Cas – Esparron 1
Le Groupe considère que son positionnement sur les activités de développement et
construction, services aux actifs et investissement dans des actifs solaires lui ouvre la possibilité de
générer de la valeur tout au long du cycle de vie d’un projet. Le projet Esparron I illustre bien les
atouts de cette stratégie.
•
Investissement initial. Le Groupe a lancé le développement du projet Esparron 1 en
2008 et a créé une société de projet pour détenir le projet, d’abord contrôlée à 100%
par le Groupe, en février 2008.
•
Vente au stade « greenfield ». Fort des autorisations administratives nécessaires à la
construction et à l’exploitation du projet, obtenues en janvier 2010, le Groupe a pu
organiser le financement du projet en capital et en dette auprès de 123Venture et
Unifergie en juin 2010. Un holding de reprise, Solaire Venture Esparron 1, financé à
157
85% par 123Venture et à 15% par le Groupe, a été constitué et s’est porté acquéreur
de 100% des titres de la société Esparron 1. Les investisseurs ont apporté au prorata
de leur participation le capital les avances en compte courant nécessaires à
l’acquisition et au financement du projet. Le Groupe a ainsi investi 1,1 million
d’euros.
A cette occasion, ont été signés :
•
•
o
Un contrat de construction pour un montant de 30,4 millions d’euros hors taxe sur
lequel le Groupe a réalisé une marge de construction de 10,6 millions d’euros,
soit 34,8%.
o
Un contrat d’opération et maintenance.
o
Un contrat de cession des actions de la société Esparron 1 pour un montant de 3,1
millions d’euros (soit 0,43 euros/watt), permettant au Groupe de réaliser une
plus-value de cession équivalente au prix de cession.
o
Un pacte d’actionnaires spécifiant notamment un engagement de cession
conjointe.
Exploitation. Le parc Esparron I a atteint sa date de début des opérations de
commercialisation d’électricité en avril 2011 et le stade de réception provisoire en
juin 2011. Depuis lors, la société de projet a payé au Groupe :
o
Des frais au titre du contrat d’opération et maintenance pour un montant de 315
000 euros par an, sur lequel le Groupe a réalisé une marge de Services aux Actifs
de 159 000 euros en 2014, soit 50,4%.
o
Des remboursements (intérêts plus une partie du principal) d’avances en compte
courant de 1,4 million d’euros.
Vente au stade « brownfield ». Après trois ans d’opération, 123Venture a souhaité
procéder à la cession de SolaireVenture Esparron 1 entrainant la cession par le
Groupe de ses 15% détenus en vertu des accords définis dans le pacte d’actionnaires.
A cette occasion, le Groupe a signé :
o
Un contrat de cession des actions pour un montant de 897 000 euros (pour les
15% détenus par le Groupe), correspondant à un prix de 0,71 euros/watt.
Cet exemple illustre bien le modèle du Groupe et sa capacité de capter de la valeur à chaque
étape de vie du projet :
o
Développement et Construction. Dans son activité de développement et construction,
le Groupe a pu réaliser un chiffre d’affaires sectoriel de 30,4 millions d’euros et une
marge brute de 10,6 millions d’euros ;
o
Services aux Actifs. Dans son activité de services aux actifs, le Groupe a pu réaliser
un chiffre d’affaires sectoriel de 315 000 euros par an, avec une marge brute de 50% ;
o
Gestion des Participations. Dans son activité d’investissement, le Groupe a généré
hors flux récurrents de 1,4 million d’euros en intérêts sur avances en compte courant,
et un retour cash-on-cash de 3,6 fois son investissement, soit des flux de trésorerie de
4,0 millions d’euros de flux entrants sur la vente de 85% de la participation au stade
« greenfield » et 15% au stade « brownfield ». Comme illustre cet exemple, le prix
158
par watt au stade « brownfield » a été supérieur (+66%) à celui de la vente au stade
« greenfield ».
9.1.7
Facteurs ayant une incidence significative sur la comparaison des résultats entre
périodes
9.1.7.1
Changement de la date de clôture de l’exercice
En décembre 2012, l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société a approuvé la
modification de la date de clôture de l’exercice social du Groupe du 31 décembre au 31 mars de
chaque année. En conséquent, l’exercice social clos le 31 mars 2013 couvre une période de 15 mois.
9.1.7.2
Modifications du périmètre de consolidation
De 2009 à 2013, le Groupe détenait une participation de 50,25% au sein de la société Solaire
Durance, qui elle-même détient quatre sociétés de projets dont les installations ont été développées et
construites par le Groupe (Vinon, Les Mées 1, Les Mées 2 et Varages 1). Le Groupe ne disposant pas
du contrôle de Solaire Durance, mais seulement d’une influence significative, notamment en raison du
fait que les décisions se prennent à l’unanimité dans cette société, cette participation avait été
comptabilisée selon la méthode de mise en équivalence. Selon cette méthode, la marge afférente aux
opérations entre une société mère et une société mise en équivalence est neutralisée lors de la
consolidation, à hauteur de la part du Groupe dans le capital de la société. Par conséquent, le Groupe
a comptabilisé dans ses comptes consolidés pendant cette période seulement 49,75% des marges
générées par les prestations de développement et construction facturées aux sociétés de projets pour la
construction de leurs parcs solaires.
En mars 2013, le Groupe a vendu 35,25% du capital de la société Solaire Durance (ci-après
la « Transaction Solaire Durance »), générant une plus-value de cession de 6,9 millions d’euros dans
les comptes sociaux de Solairedirect (affectée au chiffre d'affaires sectoriel du segment Gestion des
Participations). Lors de la cession de cette participation, le Groupe a également réintégré dans le
calcul du résultat de cession consolidé un produit additionnel de 18,2 millions d'euros, correspondant
à la marge de développement et construction qui avait été neutralisée pendant la période où la société
Solaire Durance était mise en équivalence (ce montant de 18,2 millions d’euros est comptabilisé dans
les postes « externalisation de chiffre d’affaires » et « externalisation de marge » dans la note 19 aux
Etats Financiers Annuels). En outre, le Groupe a généré un produit de 2,9 millions d'euros au titre de
la réévaluation à la hausse de la valeur comptable de sa participation résiduelle de 15% sur la base du
prix de vente qui est comptabilisé sous le poste « autre produits opérationnels courants » mais qui
n'affecte ni le chiffre d'affaires ni la marge brute, mais améliore l'excèdent brut opérationnel.
Globalement, la Transaction Solaire Durance a donc généré un produit global de 28,0 millions dans
les comptes consolidés établis au 31 mars 2013.
Le tableau ci-dessous résume l’impact de la Transaction Solaire Durance sur la contribution
des segments indiqués au chiffre d’affaires consolidé et à la marge brute consolidé pour l’exercice de
15 mois clos le 31 mars 2013.
159
(En millions d’euros)
Contribution au Chiffre
d’Affaires Consolidé
Développement et Construction
Service aux Actifs
Gestion des Participations
Marge Brute Développement et
Construction
Marge Brute Services aux
Actifs
Marge Brute Gestion des
Participations
Exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013
Montant comptabilisé
Part attribuable
Montant excluant la
à la Transaction
Transaction Solaire
Solaire Durance
Durance
Millions % de la
million % de la
d’euros contribution
d’euros contribution
par le
par le
segment au
segment au
chiffre
chiffre
d’affaires
d’affaires
consolidé
consolidé
112,3
-18,2
94,1
-4,9
--4,9
-6,9
-6,9
---
46,9
41,8%
18,2
28,7
30,5%
2,9
58,6%
--
2,9
58,6%
6,4
92,0%
6,9
(0,5)
n.s.
9.1.7.3
Cessation de l’activité d’installations photovoltaïques sur toitures de
moins d’1 MW
Jusqu’en 2011, le Groupe avait une activité de développement et construction ainsi que de
gestion et services aux actifs pour les installations photovoltaïques sur toitures résidentielles et
toitures professionnelles de taille moyenne en France (avec une production de plus de 36 kW et moins
de 250 kW). Au regard des coûts significatifs de commercialisation dans le secteur des toitures
résidentielles, le Groupe a mis fin à son activité de développement et construction de petites
installations photovoltaïques sur toitures résidentielles en 2011 et a cessé entièrement son activité
concernant les installations photovoltaïques sur toitures de moins d’1 MW en 2012. (L’activité
d’installations solaires sur toitures de >1 MW est assimilée à l’activité de parcs solaires.)
9.1.7.4
Changement de traitement comptable des sociétés de projets
Dans le cadre de son analyse de la mise en œuvre des changements des normes IFRS 10, 11,
et 12 et IAS 27 et 28 amendées qui s’appliquent pour le Groupe à partir du 1er avril 2014 (le « paquet
consolidation »), le Groupe a réexaminé l’ensemble de son périmètre de consolidation et notamment
des participations minoritaires qu’il détenait dans certaines sociétés de projets comptabilisées jusqu’à
présent comme des actifs financiers disponibles à la vente conformément à la norme IAS 39.
Selon cette analyse, et la clarification apportée par l’IFRS Interpretations Committee en
janvier 2015 sur un sujet connexe (appréciation de l’influence notable par un fonds qui agit comme
agent pour le compte des investisseurs), le Groupe a déterminé que ces participations entraient dans le
champ d’application de la norme IAS 28, qu’il détenait une influence notable dans ces entités, et
qu’elles devaient désormais être comptabilisées comme des entreprises associées conformément à la
norme IAS 28 actuellement applicable.
A partir de l’exercice clos le 31 mars 2014, le Groupe a donc comptabilisé ces participations
selon la méthode de la mise en équivalence.
Ce changement a eu peu d’incidence sur le compte de résultat du Groupe pour l’exercice clos
le 31 mars 2014. La mise en équivalence des sociétés de projets concernées a entrainé une
augmentation des achats consommés de 0,3 million d’euros et une augmentation de 0,1 million
160
d’euros des pertes au titre du quote-part du résultat net des entreprises associées, soit un impact net
négatif de 0,4 millions d’euros au total sur le résultat net part du Groupe.
En revanche, le changement comptable a eu un impact significatif sur la valeur des actifs non
courants comptabilisés au bilan du Groupe. Le changement comptable se traduit essentiellement par
une dépréciation d’un montant de 14,9 millions d’euros des créances rattachées aux participations
détenues par le Groupe sur les entités projets, conséquence de la prise en compte des quotes-parts de
capitaux propres négatifs des entités projets et des éliminations de marges internes de construction
réalisées par le Groupe avec ces entités.
Le passage du bilan au 31 mars 2013 au bilan au 1er avril 2013 est présenté ci-dessous.
En milliers d'euros
Changement
comptable relatif à
certaines
participations
31 mars
2013
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Actifs financiers non courants
Titres mis en équivalence
Impôts différés actifs
Total des actifs non courants
1 807
10 144
15 105
274
4 081
31 411
Actifs courants
Stocks et en cours
Clients
Autres actifs courants
Créances d'impôt sur les bénéfices
Trésorerie et équivalents de trésorerie
14 580
55 157
21 454
860
33 458
(14 985)
518
121
(14 346)
Total des actifs courants
125 509
-
Total de l'actif
156 920
(14 346)
161
1er avril
2013
1 807
10 144
120
792
4 202
17 065
14 580
55 157
21 454
860
33 458
125 509
142 574
En milliers d'euros
Changement
comptable relatif à
certaines
participations
31 mars
2013
Capitaux propres part du Groupe
Capital
Primes
Réserves de conversion
Autres réserves
Résultat de l'exercice
256
25 338
(155)
20 681
9 686
Total des capitaux propres du Groupe
Détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle
Total des capitaux propres
55 806
55 806
Passifs non courants
Avantages au personnel
Provisions
Impôts différés passifs
Dettes financières
600
3 084
21
3 601
Total des passifs non courants
7 306
Passifs courants
Dettes financières
Fournisseurs
Dettes d'impôt sur les bénéfices
Dettes fiscales (hors IS) et sociales
Autres passifs d'exploitation
(14 346)
(14 346)
(14 346)
-
2 616
59 807
29 962
1 423
Total des passifs courants
Total du passif
93 808
156 920
(14 346)
1er avril
2013
256
25 338
(155)
6 335
9 686
41 460
41 460
600
3 084
21
3 601
7 306
2 616
59 807
29 962
1 423
93 808
142 574
Conformément à la norme IAS 8, le Groupe a réalisé ce changement de manière rétroactive
pour l’exercice 2014 mais, comme le permet la norme IAS 8, il n’a pas retraité les exercices
comparatifs 2013 et 2011 présentés compte tenu du caractère impraticable d’une telle correction avec
les éléments dont le Groupe dispose à ce jour. L’absence de retraitement des exercices comparatifs
2013 et 2011 peut donc en affecter la comparabilité avec les états financiers pour l’exercice 2014.
9.1.8
Facteurs ayant une incidence significative sur les résultats du Groupe
A la date du présent document de base, le Groupe considère que les principaux facteurs ayant
une influence significative sur ses résultats et sa condition financière sont les suivants:
9.1.8.1
Démarrage de projets, Mégawatts construits et avancement des
constructions
Conformément à ce qui est indiqué ci-dessus, le Groupe a historiquement réalisé la grande
majorité de son chiffre d’affaires par le biais des recettes générées par son activité de Développement
et Construction au titre de contrats de construction clés en mains conclus avec des sociétés de projets
vendues à des capital-investisseurs en phase de pré-construction. Un parc solaire requiert
généralement six à neuf mois de construction, selon sa taille et les conditions du site. Conformément à
la norme IAS 11, les produits et les coûts associés au contrat de construction sont comptabilisés
respectivement en produits et en charges en fonction du degré d'avancement de l'activité du contrat à
la fin de la période de comptabilisation. Le degré d'avancement des travaux est déterminé sur la base
du rapport existant entre les coûts supportés pour les travaux exécutés jusqu'à la date considérée et les
coûts totaux estimés du contrat. Seuls les coûts correspondant aux travaux réalisés pendant la période
de comptabilisation sont inclus dans le compte de résultat de cette période de comptabilisation. Ainsi
le Groupe peut avoir supporté des coûts qui se rapportent à des activités futures pour un contrat. De
162
tels coûts sont comptabilisés en charges constatées d’avance, à condition qu'ils soient recouvrables
dans un avenir proche. Le montant des produits du contrat peut augmenter ou diminuer d’une période
à l'autre en fonction des charges effectivement encourues à l’issue du chantier.
Conformément à la norme IAS 11, la marge brute à terminaison des contrats de construction
est prise en compte au fur et à mesure de l’avancement de l’activité du contrat. Toute perte probable
sur un contrat est provisionnée pour sa totalité dès qu’elle est identifiée. La marge à terminaison des
contrats de construction est estimée sur la base d’analyses de coûts et de produits à terminaison
révisés de manière périodique et régulière pendant toute la durée des contrats. Au cours du semestre
clos le 30 septembre 2014, par exemple, le Groupe a révisé à la baisse les marges à terminaison de
certains projets dont la construction se déroule en période hivernale et qui sont susceptibles de faire
face à des retards de construction.
Le Groupe mesure le volume de son activité de construction dans une période en multipliant
le pourcentage d’achèvement du parc solaire au cours de la période par la puissance installée totale
planifiée du parc solaire (ci-après dénommé « MW construits »). Ainsi le Groupe peut communiquer
avoir achevé sur une période donnée un nombre de MW correspondant au prorata de l’avancement de
divers chantiers. Le prix moyen par MW construit pour une période donnée est calculé en divisant le
chiffre d’affaires total des activités de développement et construction réalisé au cours de cette même
période par le nombre total de MW construits.
163
Le tableau suivant montre les démarrages de projets, les MW construits, les MW ayant atteint
le stade de réception provisoire et les prix de vente moyens et certaines autres données opérationnelles
pour les périodes présentées.
Exercice
clos le 31
décembre
Nouveaux projets démarrés
en France
à l’international
MW construits (1) pour des
sociétés de projets contrôlées par
des parties tierces (2)
en France
à l’international
MW construits pour des sociétés
de projets contrôlées par le
Groupe
en France
à l’international
Montant total de MW construits
en France
à l’international
Montant total de MW atteignant
le stade de réception provisoire
sur la période
en France
à l’international
Prix de vente moyen du MW
construit (base consolidée)
Prix de vente moyen du MW
construit (base sectorielle avant
élimination de transactions intersegments)(4)
MW sous gestion
en France
à l’international
MW net(5) sur bilan
en France
à l’international
12 mois
clos le 31
mars
Exercice
clos le 31
mars
Six mois
clos le 30
septembre
Six mois
clos le 30
septembre
2011
10
10
-
Exercice
de 15 mois
clos le 31
mars
2013
11
9
2
2013
11
9
2
2014
12
9
3
2013
5
3
2
2014
13
8
5
54,2
62,8
58,8
104,4
34,9
56,4
54,2
--
52,8
10,0
48,8
10,0
84,4
20,1
27,6
7,3
55,5
1,0
7,5
4,8
4,8
2,1
0,0
10,6
7,5
-61,7
61,7
--
-4,8
67,6
52,8
14,8
-4,8
63,6
48,8
14,8
-2,1
106,5
84,4
22,1
--34,9
27,6
7,3
10,6
-67,0
66,1
1,0
53,5
49,8
45,3
61,3
17,4
81,7
53,5
--
44,2
5,6
39,7
5,6
50,
11,2
6,2
11,2
71,2
10,5
n/a
1,49(3)
1,49(3)
1,31
1,19
0,93
n/a
1,52
1,53
1,34
1,22
1,09
69,9
69,9
-27,3
27,3
--
119,7
114,1
5,6
27,0
20,2
6,9
119,7
114,1
5,6
27,0
20,2
6,9
180,9
164,1
16,8
34,4
23,4
11,0
137,0
120,2
16,8
33,2
22,2
11,0
262,6
235,3
27,3
61,8
50,9
11,0
_______________________
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
Les MW construits pour un projet donné sont calculés en multipliant le pourcentage de construction achevée
pendant la période concernée par la puissance totale du projet en MW.
Comprend des installations sur toitures (>1MW) pour 3,8 MW en 2011 et 1,9 MW en 2013.
Calculé sur la base de la contribution du segment Développement et Construction au chiffre d’affaires
consolidé du Groupe après déduction de la portion du chiffre d’affaires (18,2 millions d’euros) attribuable à
la Transaction Solaire Durance. Voir la Section 9.1.7.2 « Modifications du périmètre de consolidation » du
présent document de base.
Calculé sur la base du chiffre d’affaires sectoriel pour le segment Développement et Construction avant
élimination du chiffre d’affaires inter-segments.
Les « MW nets » pour un projet sont calculés en multipliant le pourcentage de détention du capital par le
nombre total de MW attendu pour le projet.
9.1.8.2
Projets en « backlog » et développement de projets en « pipeline »
Conformément à ce qui est indiqué ci-dessus, pour toute période donnée, le nombre de MW
construits a une incidence significative sur le chiffre d’affaires généré par les activités de
développement et construction du Groupe. En raison du fait que le Groupe ne démarre pas la
construction d’un projet avant de s’être assuré de son financement, et ne recherche généralement pas
164
de financement pour un projet avant que celui-ci n’ait atteint la phase « backlog », le chiffre d’affaires
généré par les activités de développement et construction du Groupe, pour toute période donnée,
dépend en grande partie du nombre et de la variété des projets en « backlog » du Groupe, ainsi que de
sa capacité à convertir ses projets « backlog » en projets « en construction active », en organisant le
financement de ces projets. Son chiffre d’affaires à plus long terme dépend fortement de la capacité à
convertir en « backlog » des projets aux stades de développement moins avancés, tels que décrits ciaprès.
Le Groupe classe ses projets en cours de développement selon trois catégories, en fonction de
leur état d’avancement. Voir la section 6.1 « Présentation Générale du Groupe » du présent document
de base pour une description des critères de classification des projets du Groupe sous les termes
« prospect qualifié », « pipeline » ou « backlog ». Le tableau ci-dessous présente les projets en cours
développement, exprimés en MW et répartis par état d’avancement et par région au 31 janvier 2015:
Région
France..............................
Inde..................................
Moyen Orient et Afrique
Amérique latine.............
Etats-Unis........................
Asie du Sud-Est...............
Total................................
___________
(1)
Backlog
(MW)(1)
198
58
10
85
27
377
Pipeline
(MW)(1)
168
54
301
302
123
949
Prospects
qualifiés
(MW)(1)
305
110
880
677
47
732
2,750
Puissance installée totale à la date de début des opérations de commercialisation
La France reste le principal pays d’origine des projets en backlog (52,5% des MW pour les
projets en backlog au 31 janvier 2015) mais l’activité et les opportunités de développement à
l’étranger sont en forte augmentation. Les pays autres que la France représentent 82,2% des MW pour
les projets du Groupe en phase de pipeline et 88,9% des MW pour les prospects qualifiés du Groupe,
dans chaque cas au 31 janvier 2015.
9.1.9
Facteurs ayant une incidence significative sur la demande de capacité de
production d’énergie photovoltaïque
La demande globale de capacité de production d’énergie photovoltaïque dans les marchés sur
lesquels le Groupe opère a une incidence significative sur son chiffre d’affaires.
Vue d’ensemble. La demande mondiale de capacité de production d’énergie photovoltaïque a
connu une croissance rapide au cours des dix dernières années. Selon l’Agence Internationale de
l’Energie, la puissance installée cumulée a augmenté en moyenne de 49% par an au cours de la
période 2003-2013. A ses débuts, la croissance de la capacité de production d’énergie photovoltaïque
était principalement soutenue par les marchés européens, à la faveur de mesures d’incitations
politiques au travers de tarifs d’achat obligatoires élevés et autres mécanismes publics destinées à
promouvoir la construction d’installations photovoltaïques et qui ont en premier lieu conduit à une
croissance rapide des installations photovoltaïques. Par la suite, si les inquiétudes concernant
l’augmentation rapide des capacités de production et le coût de ces mécanismes ont mené à une
révision de ces politiques gouvernementales (y compris dans le marché historique du Groupe en
France), ce qui a eu pour effet de ralentir la croissance d’un marché basé sur des politiques incitatives,
à l’avenir, au fur et au mesure que le coût de production de l’énergie photovoltaïque continuera de
décroître par rapport au coût complet de production d’autres formes d’énergie, le Groupe s’attend à ce
que la demande d’énergie solaire sera de plus en plus impactée par des considérations d’ordre
économique.
165
Politiques gouvernementales de promotion de l’énergie photovoltaïque. Les politiques
gouvernementales promouvant l’énergie photovoltaïque peuvent avoir un effet significatif sur la
demande de capacité de production d’énergie photovoltaïque. Sur les exercices 2011, 2013 et 2014, le
résultat d’exploitation du Groupe a été significativement affecté par les développements suivants :
•
France – effet de l’évolution du cadre réglementaire des obligations d’achat. Le
marché français de l’énergie photovoltaïque, qui a généré 76,3% du chiffre d’affaires
du Groupe pour l’exercice clos le 31 mars 2014, a été très fortement affecté par les
évolutions de la politique gouvernementale en matière de tarifs d’achat obligatoires.
Entre 2006 et 2011, des tarifs d’achat obligatoires très élevés, adoptés par le
gouvernement français pour promouvoir les installations photovoltaïques, ont
contribué à une période de forte croissance des parcs solaires en France, notamment
sur la période 2008-2011, pendant laquelle le stock des installations photovoltaïques
supérieures à 1 MW a augmenté de 81 MW fin 2008 à 2 802 MW fin 2011. À partir
de l’année 2010, le gouvernement français a revu sa politique en réduisant les tarifs
d’achat obligatoires, et après un moratoire de 3 mois imposé en décembre 2010, a fini
par adopter une nouvelle politique centrée sur des baisses significatives de ces tarifs
d’achat obligatoires. En janvier 2013, afin de freiner davantage la construction de
parcs solaires qui ne sont pas passés par le mécanisme d’appel d’offres, le
gouvernement français a encore réduit de 20% le tarif d’achat applicable au Groupe,
dit « tarif T5 », et a mis en place un système de baisses trimestrielles automatiques de
ce tarif après cette date. Ces baisses significatives des tarifs d’achat obligatoires ont
eu pour conséquence de freiner considérablement l’expansion du parc solaire en
France. En 2012, les nouvelles capacités photovoltaïques de plus de 250 kW
exprimées en MW ont baissé de 15% par rapport à 2011 puis de 53% l’année
suivante.
Le tableau ci-dessous résume la capacité raccordée par trimestre en France (par le
Groupe et d’autres acteurs) pour les grandes installations solaires (>1MW) pour les
périodes indiquées.
166
174
167 172
140
127
127
113
99
96
Q3 2014
Q2 2014
Q1 2013
Q4 2013
11
Q3 2013
-8
Q4 2012
Q3 2012
Q2 2012
Q1 2012
Q4 2011
Q3 2011
Q2 2011
Q1 2011
Q4 2010
Q3 2010
8
Q2 2010
33
32
Q2 2013
42
26
Q1 2014
100 98
Source : observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque
Corolaire de la réduction des tarifs d’achat obligatoires en France et du nécessaire
ajustement des prix de vente de l’installation pour préserver la viabilité économique
des projets, le produit des activités ordinaires du Groupe a diminué de 40.9% pour
l’exercice clos le 31 mars 2013 de 15 mois par rapport à l’exercice clos le 31
décembre 2011 (les nouvelles règles tarifaires n’ayant pas eu d’impact sur l’exercice
clos le 31 décembre 2011). Néanmoins, grâce à une réduction de la base de coûts du
Groupe (due aux tendances de marché ainsi qu’à ses propres efforts d’optimisation),
notamment au niveau des panneaux solaires et des autres composants du système (ou
« composants BOS ») et l’amélioration des conditions de financement ayant pour
conséquence cumulée l’abaissement des couts de production d’énergie, le Groupe a
réussi à maintenir ses marges unitaires : la marge brute du Groupe en France n’a pas
été affectée dans les mêmes proportions que la réduction des tarifs d’achat
obligatoires : le taux de marge brute sectorielle du segment développement et
construction s’est élevé à 29,0% (30,5% hors réintégration des marges dans le cadre
de la Transaction Solaire Durance) pour l’exercice 2013 de 15 mois et 20,2% pour
l’exercice 2014. Toutefois, le Groupe s’attend à une réduction de ses marges dans un
contexte de compétitivité accrue des tarifs d’achats d’une part et du fait des mesures
anti-dumping sur le prix des panneaux photovoltaïques d’autre part. Fort de ce
constat, le Groupe considère que l’expansion du marché photovoltaïque repose sur
une gestion rigoureuse des coûts des projets photovoltaïques (qui s’entendent des
coûts du financement des projets comme des coûts opérationnels).
•
Afrique du Sud – programme « Independent Power Producer Procurement ».
En Afrique du Sud, la demande de capacité de production d’énergie photovoltaïque a
été stimulée en grande partie par le programme intitulé « Renewable Energy
Independent Power Producer Programme » (REIPP), qui est un programme public
d’approvisionnement par lequel le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif
d’atteindre un seuil d’approvisionnement total en énergie photovoltaïque dans le pays
de 8 400 MW en 2030. L’IPP Project Office, division appartenant au Department of
167
Energy du gouvernement sud-africain, est l’autorité en charge de l’administration du
REIPP. L’énergie photovoltaïque est vendue via une procédure gouvernementale
d’appel d’offres concurrentes. Les candidats retenus se voient généralement offrir la
possibilité de conclure un contrat d’achat d’électricité avec Eskom, entreprise sudafricaine en charge d’une mission de service public. Les deux premiers parcs solaires
du Groupe en Afrique du Sud ont été construits dans le cadre de ce programme et les
opérations de commercialisation d’électricité ont débuté en 2014.
•
Inde – lancement du « National Solar Mission and Regional Government
Programs ». En Inde, le gouvernement national et les gouvernements régionaux ont
annoncé une série d’offres publiques destinées à atteindre des objectifs ambitieux de
construction d’installations photovoltaïques. En 2010, le gouvernement a lancé la
« Jawaharlal Nehru National Solar Mission », avec l’objectif ambitieux de déployer
20 000 MW d’énergie photovoltaïque raccordée au réseau à l’horizon de 2022. En
novembre 2014, le ministre de l’énergie indien a annoncé que le gouvernement
compte désormais promouvoir le déploiement de 100 000 MW d’énergie
photovoltaïque raccordée au réseau à l’horizon 2022. Les projets en construction du
Groupe au 31 janvier 2015 comprennent notamment deux parcs solaires pour une
puissance totale de 35 MW au titre d’offres retenues dans le cadre de ce programme.
Les gouvernements régionaux indiens ont également organisé des offres publiques
pour l’énergie photovoltaïque, y compris au Rajasthan, où le Groupe a construit au
cours des exercices 2013 et 2014 deux parcs solaires dans le cadre d’un programme
d’offre publique organisé par le gouvernement et à Punjab, où le Groupe est en train
de construire un parc de 21 MW.
•
Autres pays. Aux Etats-Unis, un certain nombre de mécanismes d’incitation ont été
mis en œuvre par le gouvernement fédéral et les états dans le but de promouvoir
l’énergie photovoltaïque. Par exemple, le Groupe s’apprête à construire son premier
parc solaire aux États-Unis à Adera, en Californie, afin de fournir de l’énergie à
l’entreprise de service public, Southern California Edison dans le cadre d’un contrat
d’achat d’électricité censé aider cette entreprise à atteindre les objectifs fixés par le
gouvernement en termes d’énergies renouvelables.
Compétitivité économique de l’énergie photovoltaïque
Historiquement, la demande de capacité de production d’énergie photovoltaïque a été en
grande partie soutenue par les politiques gouvernementales visant à promouvoir l’énergie
photovoltaïque. A l’avenir, pour autant que le coût total de production de l’énergie photovoltaïque
continue de décroître par rapport au coût total de production d’autres formes d’énergie, le Groupe
s’attend à ce que la demande d’énergie photovoltaïque soit de plus en plus liée à des considérations
d’ordre économique. Le Groupe considère notamment que le développement de l’énergie
photovoltaïque dépendra d’avantage de sa compétitivité sur le marché, ce qui sera en grande partie
fonction du coût total de sa production par rapport aux autres sources d’énergie (renouvelables ou
non renouvelables). En particulier, dans les marchés présentant un besoin de nouvelles capacités de
production d’énergie, que ce soit pour compléter ou remplacer les capacités existantes, le Groupe
estime que les parcs solaires offriront une solution de plus en plus rationnelle en termes de coûts par
rapport aux autres formes de production d’énergie, en plus des avantages significatifs en matière
d’environnement. De plus, tandis que les prix de l’électricité continuent d’augmenter pour le
consommateur, le Groupe s’attend à ce que la capacité des producteurs d’énergie photovoltaïque à
offrir des tarifs forfaitaires dans le cadre de contrats long terme de gré à gré soit un élément de plus en
plus attractif pour beaucoup de consommateurs souhaitant se prémunir contre la hausse des prix de
l’électricité.
La compétitivité relative de l’énergie photovoltaïque varie cependant d’une manière
significative d’un marché à un autre. Elle est notamment fonction du niveau d’irradiation et des
168
conditions de financement d’un projet. Dans certains marchés, la parité réseau, définie comme la
situation où le coût de production de l’énergie solaire photovoltaïque est au moins égal au prix du
marché de détail de l’électricité, est déjà réalisable. Un renforcement de la compétitivité de l’énergie
solaire photovoltaïque par rapport aux autres sources d’énergie aurait un impact significatif sur
l’attractivité des installations photovoltaïques développées et/ou acquises par le Groupe et par
conséquent, sur les résultats du Groupe. D’après une comparaison entre les prix fixés à l’issue des
procédures appel d’offres les plus récentes sur le marché de l’énergie photovoltaïque et les coûts
moyens rapportés par l’Agence Internationale de l’Energie pour les autres formes de production
d’énergie, l’énergie solaire est d’ores-et-déjà compétitive en termes de coûts sur certains marchés
comparée à la fois aux méthodes traditionnelles de production d’énergie telles que les nouvelles
centrales au charbon ou au gaz et aux sources d’énergies renouvelables telles que la biomasse, la
géothermie, les grandes centrales hydroélectriques et l’éolien.
Voir la Section 6.3 « Description du marché de l’énergie photovoltaïque » du présent
document de base.
9.1.9.1
Facteurs ayant une incidence significative sur la valeur et la viabilité des
projets photovoltaïques
La capacité du Groupe à faire progresser un projet depuis sa phase « backlog » jusqu’à sa
phase de construction ou d’achèvement dépend en grande partie de la viabilité du business plan de la
société de projet pour le parc solaire, du rendement sur investissement attendu par les capitalinvestisseurs et de la valeur de l’entreprise qui en résulte pour le projet. Si le business plan du projet
photovoltaïque en « backlog » du Groupe, une fois intégrées les attentes de rémunération minimum en
matière de construction, d’investissement et de services aux actifs, ne présente pas de rendement
suffisant pour permettre aux capital-investisseurs tiers ou au Groupe d’investir, alors le projet ne sera
pas construit. Les facteurs ayant une incidence sur la valeur et la viabilité du projet photovoltaïque
comprennent les facteurs mentionnés ci-dessous.
Les facteurs ci-dessous, outre des effets indirects significatifs sur le chiffre d’affaires du
Groupe, qui affectent la valeur et la viabilité de ses projets, ont également un effet direct sur le chiffre
d’affaires et la marge du Groupe générés par la vente d’électricité, au cours des périodes durant
lesquelles il conserve le contrôle d’un parc solaire et ce, préalablement aux dates de début des
opérations de commercialisation.
9.1.9.1.1. Facteurs ayant une incidence significative sur le chiffre
d’affaires généré par la vente de l’électricité produite par un parc solaire
Le chiffre d’affaires d’un projet photovoltaïque dépend des prix de vente de l’électricité
produite par le projet et du volume d’électricité qu’il génère.
Prix de vente de l’électricité et structure des contrats. En fonction de la règlementation
applicable, le Groupe assure la mise en place, pour le compte de la société de projet, des contrats de
vente de l’électricité qui sera produite par le projet assurant ainsi la viabilité économique dudit projet.
Ces contrats peuvent prendre la forme (i) d’un contrat de vente aux distributeurs d’électricité de
référence à la faveur d’obligations d’achat à un tarif d’achat obligatoire, (ii) d’un contrat de vente
d’électricité (ci-après dénommée « PPA » pour power purchase agreement) à long terme négocié de
gré à gré avec un client commercial ou gouvernemental, (iii) d’un PPA signé à l’issue d’une
procédure d’appel d’offres remportée ou (iv) d’un contrat permettant la fourniture d’électricité sur le
marché de gros de référence.
Le prix auquel un projet photovoltaïque peut vendre l’électricité qu’il génère, la forme du
contrat de vente d’électricité, les contraintes techniques afférentes, la durée de ce contrat et la
solvabilité du co-contractant sont des facteurs clés dans l’évaluation du profil de risque du projet et,
dans de nombreux cas, sont déterminants pour décider si le projet pourra ou non être financé et
169
construit avec succès. En règle générale, des réductions significatives du niveau des prix de vente ou
une incertitude concernant l’envergure des baisses du prix de vente à prévoir peuvent avoir une
incidence négative significative sur la viabilité d’un projet. En France, par exemple, des réductions
substantielles des tarifs d’achat obligatoires en 2011 et 2012 ont affecté le taux de conversion de la
phase « pipeline » à la phase « backlog », entrainant un ralentissement de la croissance de l’activité
de construction au cours l’exercice de 15 mois clos en 2013. Les tarifs d’achat obligatoires en France
étant programmés pour baisser chaque trimestre, la viabilité et la rentabilité des projets en France
dépendront en grande partie de la capacité du Groupe à continuer de diminuer sa base de coûts. Voir
Chapitre 4. « Facteurs de Risques ».
La durée présumée des contrats de vente d’électricité peut également avoir une incidence sur
la valorisation et la viabilité d’un projet. Par exemple, la négociation par le Groupe de contrats
hybrides mêlant tarifs d’achat obligatoires et contrats d’achat d’électricité de gré à gré pour certains
parcs solaires et permettant l’allongement de la période de contractualisation des flux de trésorerie de
la société de projet (voir la Section 6.1. « Présentation Générale du Groupe » du présent document de
base) a eu une incidence positive sur la viabilité des projets concernés.
Volume de production d’électricité attendu. Le volume d’électricité généré par un projet
dépend, en règle générale, du niveau d’irradiation du site, du nombre de panneaux photovoltaïques
installés, et de leur efficacité dans la conversion de l’énergie solaire en électricité, de la performance
intrinsèque du parc (mesurée par son ratio de performance), et de la qualité de sa maintenance
technique (mesurée par son niveau de disponibilité technique). Les parcs solaires situés dans des
secteurs à forte irradiation peuvent en règle générale produire plus d’électricité pour un coût moindre,
ce qui les rend plus compétitifs et plus attractifs.
9.1.9.1.2. Facteurs ayant une incidence significative sur la structure de
coûts des sociétés de projets photovoltaïques
La viabilité d’un projet photovoltaïque est également déterminée par sa structure de coûts.
Les facteurs ayant une incidence sur la structure de coûts d’un projet comprennent :
Les coûts de Développement et Construction et d’Exploitation et Maintenance. Les prix
pratiqués par le Groupe dans le cadre de ses contrats de développement et de construction et de ses
contrats d’exploitation et maintenance (contrats dits O&M, pour « Operations & Maintenance ») ont
une incidence significative sur la rentabilité d’un projet. Les prix de construction convenus avec les
sociétés de projets sont en général fixés en amont de la construction et sont destinés à couvrir les
coûts prévisibles du projet augmentés d’une marge conforme aux standards de marché. Dans la
mesure où le Groupe est capable de parvenir à une structure de coûts qui lui permet de pratiquer des
prix de développement et construction et d’exploitation et maintenance moins élevés par watt, cette
réduction des coûts lui permet d’améliorer la viabilité et la valeur d’un projet. Les contrats de
construction et développement et les contrats O&M sont en général signés en même temps que les
financements par endettement et par capitaux du projet. Les prévisions préparées pour un projet de
financement donnent au Groupe un large degré de visibilité concernant la sensibilité de la valeur et de
la viabilité du projet vis-à-vis des prix de construction et de développement.
Coûts de raccordement au réseau. Les coûts de construction d’une ligne de transmission du
parc solaire jusqu’au réseau compatible le plus proche peuvent avoir une incidence significative sur la
structure globale de coûts d’un projet. La proximité d’un réseau de raccordement compatible peut
améliorer la rentabilité d’un projet.
Conditions de financement par endettement. Le niveau des taux d’intérêt ainsi que des
covenants financiers afférant aux emprunts financiers affectent la valeur et la viabilité d’un projet.
Les covenants financiers au titre de la dette peuvent notamment comprendre des engagements de
respect d’un ratio minimum de couverture de service de la dette, de constitution de comptes de réserve
pour le service de la dette, du respect d’un ratio d’endettement maximum et/ou l’obligation de mettre
170
en place des couvertures de taux. Les taux d'intérêt afférents aux emprunts financiers ont diminué
d'environ 245bps entre son premier parc construit (Vinon-sur-Verdon) et la moyenne des
financements signés sur l'exercice clos au 31 mars 2014. En cas d’augmentation significative des taux
d’intérêt ou l’alourdissement des covenants financiers, certains projets en cours de développement
seraient susceptibles de ne pas pouvoir assurer leur financement par endettement à des conditions
acceptables. De même, les coûts se rapportant au processus de financement et aux conditions de la
dette, y compris les coûts de « due diligence » et solde du compte de réserve pour le service de la
dette, peuvent avoir une incidence importante sur la valeur et la viabilité d’un projet.
Taille du projet. Les projets de grande taille bénéficient en règle générale de marges plus
élevées découlant de leur capacité à répartir les coûts fixes sur une assiette de chiffre d’affaires plus
importante résultant d’une plus grande puissance, en termes de MW. De plus, dans la mesure où les
investisseurs du secteur photovoltaïque cherchent en règle générale à effectuer des investissements
d’une taille minimale, les projets de plus grande taille peuvent être plus faciles à céder que les projets
de taille moins importante. Plusieurs projets du Groupe parmi les plus récents, situés en dehors de
France, où il existe une limite effective de 12 MW sur la taille individuelle d’un projet pour que celuici bénéficie du régime de l’obligation d’achat (pour plus d’informations, se référer à la Section
6.5 « Réglementation », sous-section 6.5.3.2 « Cadre réglementaire français sur les énergies
renouvelables » du présent document de base), par exemple ceux actuellement en construction par le
Groupe en Inde, sont des projets de taille plus importante que les projets menés en France.
9.1.9.1.3.
Facteurs affectant la situation nette des sociétés de projets
Par construction, les sociétés de projets affichent dans leurs premières années d’exploitation
des pertes comptables, résultant d’importantes charges d’amortissement et des charges d’intérêts
portant sur la dette sans recours souscrite pour financer le projet.
La capacité de génération de trésorerie n’est toutefois pas remise en cause et permet non
seulement d’assurer le remboursement du service de la dette (principal et intérêts) mais aussi d’offrir
un remboursement partiel des sommes investies aux investisseurs leur permettant ainsi d’atteindre le
rendement espéré.
Si la situation nette comptable des sociétés de projets apparaît négative au cours des
premières années, celle-ci redevient positive au bout de plusieurs années conformément à la valeur
sous-jacente du projet.
9.1.9.1.4.
Rendements attendus par les capital-investisseurs
Les attentes des capital-investisseurs en termes de rendements ont une incidence significative
sur la valeur et la viabilité d’un projet. En général, un rendement attendu peu élevé facilite la mise en
œuvre du projet, en abaissant le seuil de rendement minimum que le projet doit remplir pour être
réalisé. Cela permet aussi d’augmenter la valeur du projet pour le Groupe en abaissant le coût moyen
pondéré du capital nécessaire au financement du projet. Les attentes des capital-investisseurs en
termes de taux de rentabilité interne ont généralement diminué au cours du temps, reflétant une
diminution du risque perçu par les investisseurs quant au secteur de l’énergie en général, ainsi qu’une
reconnaissance de l’expérience du Groupe acquise via la construction réussie de plusieurs projets
photovoltaïques, le cas échéant amplifiée par une baisse plus générale des taux. De plus, les attentes
en termes de retour sur investissement peuvent varier selon que l’investisseur prévoit de détenir son
investissement pour une courte ou une longue période, les investisseurs long-terme étant généralement
plus enclins à accepter un taux de rendement interne (TRI) plus faible en contrepartie d’un rendement
effectif stable et prévisible. Le TRI attendu par les capital-investisseurs a diminué d'environ 485bps
entre la moyenne des 2009/2010 des rendements minimum requis et la moyenne des rendements
minimum requis sur l'exercice clos au 31 mars 2014.
171
9.1.9.2
Groupe
Facteurs ayant une incidence significative sur la structure de coûts du
9.1.9.2.1.
Facteurs affectant les achats consommés
L’essentiel des achats consommés du Groupe provient du segment opérationnel
Développement et Construction. Les contrats de construction et développement du Groupe, qui sont
signés entre les entités du segment Développement et Construction et la société de projet, sont
généralement conçus comme des contrats clés en mains, et le Groupe comptabilise en achats
consommés substantiellement tous les coûts relatifs à la construction d’un parc solaire. Ensemble, les
coûts des équipements électriques, comprenant les panneaux photovoltaïques et les autres composants
du système (BOS) (majoritairement composés d’équipements électriques, d’onduleurs, de structures
métalliques supportant les panneaux photovoltaïques, leur système d’ancrage au sol, de câbles)
représentent la majeure partie des coûts de construction (environ 85% des achats consommés pour
l’exercice 2014). Les coûts restants se composent essentiellement des services d’ingénierie et des
coûts de maitrise d’œuvre. Une partie croissante de ces coûts est sous-traitée par le Groupe et
directement assurée par certains fournisseurs de composants BOS ce qui participe à un accroissement
marginal de la proportion des achats consommées dans le coût global des projets.
Coûts des panneaux photovoltaïques. Grâce à l’augmentation des capacités de fabrication et
aux améliorations technologiques, le prix de marché global des panneaux photovoltaïques, par watt
produit, a baissé significativement durant les dix dernières années, même si cette tendance a été
compensée dans une certaine mesure en Europe et dans quelques autres pays par l’impact de mesures
antidumping s’appliquant aux panneaux fabriqués en Chine. En juin 2013, la Commission européenne
a imposé un droit antidumping provisoire sur les panneaux photovoltaïques importés de Chine,
arguant du fait que les fabricants chinois ont bénéficié de subventions publiques ayant un effet négatif
sur leurs concurrents européens. En août 2013 un accord trouvé entre la Commission européenne et
les fabricants de panneaux chinois a fixé un prix minimum des panneaux photovoltaïques à environ
0,56€/W (10 à 15% plus élevé que le niveau antérieur des prix du marché) ainsi qu’une limite de
volume sur les importations de panneaux photovoltaïques chinois. Le groupe se fournissant
substantiellement en panneaux photovoltaïques auprès de fournisseurs chinois, ces mesures ont eu un
impact négatif sur ses opérations à partir de l’exercice clos le 31 mars 2014 et s’accentuant depuis ce
qui a compliqué encore d’avantage la structuration des projets dans un environnement de marché
souffrant déjà de l’impact des réductions importantes des tarifs d’achat obligatoires. Les droits
antidumping sur les panneaux photovoltaïques ont également été imposés aux fabricants chinois dans
d’autres pays, y compris les Etats-Unis, tandis que l’Inde, qui avait envisagé de telles mesures, a
finalement renoncé en 2014 à les appliquer.
Reflétant ces développements, les coûts moyens par watt des panneaux photovoltaïques ont
beaucoup baissé entre 2011 et juin 2013 avant d’être affectés par l’accord entre la Commission
européenne susvisé qui a entrainé une augmentation de ces coûts. D'autre part, le Groupe a diminué
ses coûts moyens par watt des panneaux photovoltaïques de plus de 80% entre son premier parc
construit (Vinon-sur-Verdon) et son coût moyen par watt sur l'exercice clos au 31 mars 2014.
Coûts des autres composants du système (BOS). Outre les panneaux photovoltaïques, les
coûts des autres composants du système (BOS) (composés conformément à ce qui est indiqué cidessus essentiellement de centrales d’onduleurs, structures de montages de panneaux photovoltaïques,
câbles DC, coffrets et centrales de livraisons) composent l’essentiel des achats consommés du
Groupe. Les coûts d’approvisionnement de ces éléments par watt ont baissé depuis 2011, avec une
accélération sur l’exercice 2014, grâce à une évolution favorable des prix en conséquence de la
croissance des volumes de production, au succès du Groupe à tirer parti de sa taille pour négocier des
conditions favorables, et au succès des équipes de conception du Groupe qui, en optimisant le design
des parcs solaires, améliorent le coût des installations sans en sacrifier la qualité.
172
Le pourcentage du chiffre d’affaires représenté par les achats consommés du Groupe varie par
segment opérationnel et se voit affecté dans une large mesure par la part des différents segments
opérationnels sur le chiffre d’affaires total du Groupe. Ainsi, les segments « Services aux Actifs » et
« Gestion des Participations » ayant un taux de marge brute sectorielle plus élevés que celui des
segments « Développement et Construction » et « Autres », dans le mesure où la proportion du chiffre
d’affaires total représentée par les segments « Services aux Actifs » et « Gestion des Participations »
augmentera, le taux moyen de marge brute du Groupe augmentera également, entrainant une baisse du
pourcentage du chiffre d’affaires représenté par les achats consommés.
9.1.9.2.2.
Frais de personnel
Le Groupe se concentre sur le maintien d’une organisation rationnalisée, extensible et
adaptable au niveau d’activité effectif de l’entreprise pour soutenir ses opérations tout en lui
permettant de rester compétitif face à l’évolution des conditions de marché. Le Groupe poursuit une
stratégie d’externalisation des activités à faible valeur ajoutée, tout en conservant en interne les
activités clés qui sont l’ingénierie, la gestion de la chaine d’approvisionnement, le financement ou
encore la structuration juridique et fiscale.
Suite à des évolutions règlementaires défavorables qui ont débouché sur un ralentissement
significatif du marché de l’énergie solaire en France, Solairedirect a été contrainte de mettre en place
deux plans de restructuration pour aligner ses effectifs à travers les zones géographiques et les
activités afin qu’ils reflètent l’évolution des activités du Groupe. En 2011, le Groupe a mis en place
un plan de sauvegarde de l’emploi suite à la cessation de l’activité de toitures résidentielles qui a
débouché sur le départ de 56 employés (dont l’intégralité était affectée à l’activité toitures). En 2014,
le Groupe a mis en place un autre plan de sauvegarde de l’emploi afin de mieux adapter la structure,
la taille et la composition de ses équipes de construction et développement en France pour refléter un
changement dans les besoins en compétences et en personnel que sa présence géographique en dehors
de la France a augmenté. Le plan de 2014 s’est soldé par le départ de 68 employés, principalement en
France. Le Groupe a enregistré dans ses comptes pour l’exercice clos au 31 mars 2014 une provision
d’un montant de 3,3 millions d’euros relative au plan de 2014, et a enregistré dans ses comptes pour
l’exercice clos le 31 décembre 2011 une charge d’un montant de 0,9 million d’euros relative au plan
de 2011.
A compter du 1er décembre 2014, le Groupe compte 203 employés, dont 87 en France, 47 en
dehors de la France et 69 affectés à l’usine située en Afrique du sud.
9.1.9.2.3.
Charges externes
Les charges externes, qui regroupent les services extérieurs de toute nature et des charges
fixes nécessaires à l’activité du Groupe telles que les loyers, les assurances, les honoraires et les frais
bancaires, les frais de marketing et frais de recrutement relatifs aux activités courantes du Groupe ont
également une influence importante sur la structure des coûts du Groupe. En s’appuyant sur ses
équipes d’achats centralisées, le Groupe cherche à optimiser ces charges.
173
9.1.10 Présence géographique
Le tableau ci-dessous fournit des informations sur la répartition du chiffre d'affaires consolidé
du Groupe par zone géographique pour les périodes indiquées.
(en millions d’euros)
France ...............................
Moyen Orient & Afrique ..
Inde ...................................
Amérique latine ................
Total ..................................
Exercice de Période de 12
15 mois clos mois close le
le 31 mars
31 mars
2013
2014
110,6
119,5
2,1
35,8
13,6
0,9
-0,1
126,2
156,4
Semestre clos le 30
septembre
2013
2014
33,3
64,0
11,9
5,0
0,4
0,4
-0,2
45,6
69,6
Bien que la France ait historiquement été le plus grand marché du Groupe, ce dernier a
commencé à réaliser un chiffre d’affaires significatif via ses projets photovoltaïques situés à
l’étranger. En 2011, le chiffre d’affaires a été généré entièrement en France, avec 61,7 MW construits
sur la période. Pendant la période de 15 mois close le 31 mars 2013, le chiffre d’affaires généré par
les projets situés en France a diminué de manière significative en comparaison avec l’exercice 2011
reflétant essentiellement la baisse des prix unitaires pratiqués sur le segment de la construction de
parcs solaires consécutif à la baisse des tarifs d’achat obligatoires et ce, malgré une stabilisation des
volumes de construction, et dans une moindre mesure, par la décision du Groupe de mettre fin à ses
opérations d’installations photovoltaïques sur toitures d’une puissance inférieure à 1 MW. Le chiffre
d’affaires consolidé de l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013 reflète une première contribution
de l’Inde, correspondant à l’activité de développement et construction de deux parcs photovoltaïques,
ainsi que dans un moindre mesure une contribution issue de la vente de panneaux photovoltaïques en
Afrique de Sud. Sur l’exercice 2014, l’activité de construction a retrouvé une croissance en volume
en France et reflète également une première contribution du segment Développement et Construction
en Afrique du Sud avec la construction des projets Aurora et Vredendal. En Afrique du Sud, le
chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2014 inclut également les recettes imputables à
l’exécution de la convention de travail à façon conclue avec ReneSola. Bien que le premier parc
solaire du Groupe au Chili (le projet Andacollo) ait démarré son activité pendant l’exercice 2014, le
chiffre d’affaires généré par la société de projet pendant l’exercice 2014 était non-significatif.
A l'avenir, le Groupe prévoit de générer une part croissante de son chiffre d'affaires sur les
marchés hors de France, en raison de ses projets en cours de construction en Inde, ainsi que ses projets
en backlog et ses projets en pipeline dans ces pays et ailleurs. Voir ci-dessus, « Projets en « backlog »
et développement de projets en « pipeline ». Comme le Groupe continue à diversifier son portefeuille
de projets en développement, il s’attend à ce que les parcs solaires en France représentent un plus
faible pourcentage de son chiffre d’affaires dans les années à venir.
La rentabilité marginale des opérations du Groupe varie selon les régions. Par exemple,
certaines régions où le Groupe est présent, telles que l’Inde, génèrent traditionnellement des taux de
marges brutes de développement et construction et de services aux actifs plus faibles que ceux générés
par les opérations du Groupe en France, reflétant les dynamiques concurrentielles en Inde, alors que
d’autres régions, telles que l’Afrique du Sud, par exemple, génèrent des marges similaires à celles
enregistrées sur le marché français. Par ailleurs, le Groupe s’attend à générer de plus forts rendements
sur ses avances en compte courant d’associés et ses participations dans bon nombre de ses marchés en
dehors de la France et ce, en raison d’une prime de risque plus importante, d’un environnement
propice à des taux d’intérêt plus importants et des dynamiques plus favorables du marché de
l’électricité.
174
9.1.11 Saisonnalité et variabilité de l’activité d’un trimestre à un autre
Les activités du Groupe sont sujettes à des cycles de construction et financement qui peuvent
avoir un impact sur son chiffre d’affaires d’une période à une autre. Ainsi le calendrier de certaines
étapes dans le cycle de construction, tel que le déboisement d’un terrain et les tests finaux certifiant
l’achèvement de l’installation, doivent se plier à des contraintes saisonnières ou juridiques, qui
peuvent ensuite avoir les conséquences sur le chiffres d’affaires du Groupe. En particulier, en raison
des contraintes de calendrier écologique, certaines phases de la construction des projets en France, et
donc le chiffre d’affaires associé, se concentrent dans la période entre la fin d’automne et le début du
printemps. Le Groupe a tendance à générer plus de chiffre d’affaires sur le deuxième semestre qu’au
premier semestre.
De plus, la construction des parcs solaires ne commençant généralement pas avant la
réalisation du financement de projet par endettement, le Groupe démarre souvent des constructions de
nouveaux parcs solaires dans les trimestres qui suivent la conclusion des financements. Comme le
Groupe finance généralement plusieurs projets à la fois, le calendrier de ces financements peut
entrainer une variation importante de chiffres d’affaires de période en période.
9.1.12 Variation des taux de change
Les fluctuations des taux de change des différentes devises par rapport à l’euro ont un impact
sur les comptes consolidés du Groupe. Des gains et des pertes latents peuvent être constatés dans les
capitaux propres en écarts de conversion s’agissant d’effet de change sur les créances en compte
courant long terme. Les pertes et les profits sur les créances en compte courant court terme qui en
résultent sont comptabilisés respectivement dans les charges financières et produits financiers.
Le Groupe est exposé à deux natures de risques de change :
Le Groupe réalise une partie significative de ses achats consommés (comprenant
principalement des cellules et panneaux photovoltaïques) en dollars américain et une partie
significative des achats des gros éléments du système électrique (e.g., transformateurs, etc.) en euros.
Le chiffre d’affaires Développement et Construction réalisé par le Groupe étant libellé en devise
locale du lieu où se trouve le projet, le Groupe se trouve exposé à un risque financier de variation de
cours du dollar américain contre l’euro en Europe. Le Groupe est aussi exposé au risque de variations
du cours du dollar américain et de l’euro contre la roupie indienne, le rand sud-africain et le peso
chilien (pour les projets en Inde, Afrique du Sud et Chili, respectivement). Afin de limiter l’impact de
ce risque de change sur ses résultats et flux de trésorerie, le Groupe a mis en place une couverture de
change sur ses expositions en dollars américain. Au 31 mars 2014, le Groupe disposait de contrats
d’achat à terme portant sur le dollar américain d’un montant cumulé de 60,0 millions d’euros de
diverses maturités. Cette couverture de change bénéficie d’une classification comptable de couverture
de flux de trésorerie en application de la norme IAS 39. En conséquence, la plus-value ou moinsvalue latente sur les instruments financiers de couverture de change est comptabilisée directement
dans les capitaux propres du Groupe au lieu du compte de résultat consolidé.
Le Groupe détient par ailleurs des filiales en dehors de la zone euro, notamment ses filiales
indiennes, sud-africaines, chiliennes et américaines. Par conséquent, il se trouve exposé à la variation
du taux de change de l’euro et les devises utilisées dans ces pays par l’effet de conversion en
consolidation de certains actifs et passifs ainsi que les produits et les charges de ces filiales indiennes
et sud-africaines. En particulier, les avances en comptes courants aux filiales étrangères en Afrique
du Sud, qui sont généralement libellées en euros, peuvent générer des pertes ou gains de change selon
la variation des taux d’échange entre le rand sud-africain et l’euro dans la mesure où ces avances ne
sont pas considérées comme des investissements à long terme.
Pour une description de l’impact d’une variation des taux par rapport à l’euro, voir la Section
4.3 « Risques de marché » du présent document de base.
175
9.1.13 Éléments du compte de résultat
Dans les états financiers consolidés du Groupe établis conformément aux normes IFRS, les
principaux postes du compte de résultat sont les suivants :
9.1.13.1
Produits des activités ordinaires
Pour une description des composants du chiffre d’affaires du Groupe, voir la Section 9.1.3
« Composition du chiffre d’affaires et de la marge brute par segment » ci-dessus.
9.1.13.2
Achats consommés
Les achats consommés comprennent principalement les achats des panneaux photovoltaïques
et les autres composants du système (composants BOS) qui sont nécessaires à la réalisation des
installations solaires (notamment lots électriques, structures métalliques, systèmes d’ancrage au sol)
ainsi que les coûts de services d’ingénierie et les frais de sous-traitants. Certains autres coûts relatifs à
la construction des projets dont notamment les coûts des fournisseurs de services de construction et
les frais de personnel associés aux salariés gérant un projet sont comptabilisés sous d’autres postes du
compte de résultat notamment charges externes et charges de personnel. Toutefois, ces derniers coûts
peuvent également directement être supportés par les fournisseurs de composants BOS participant
ainsi à l’accroissement marginal de la part relative des achats consommés dans le coût global des
projets.
9.1.13.3
Charges d’exploitation
Les charges d’exploitation comprennent principalement :
o
Les charges de personnel, qui regroupent les salaires et les autres charges
salariales de toute nature. Les charges de personnel sont principalement
fonction des effectifs et des salaires moyens ;
o
Les charges externes, qui regroupent les services extérieurs de toute nature et
des charges fixes nécessaires à l’activité du Groupe telles que les loyers, les
assurances, les honoraires d’avocats, les frais bancaires les frais de marketing
et les frais de recrutement relatifs aux activités courantes du Groupe ;
o
Les impôts et les taxes, qui comprennent (i) les impôts et les taxes prélevés
sur les plus-values de cessions ; (ii) la Cotisation Foncière des Entreprises,
(iii) la taxe foncière et (iv) la Contribution Sociale de Solidarité en France.
Le taux d’imposition des activités du Groupe peut varier ; le taux
d’imposition théorique sur son activité de développement et de construction
des parcs solaires est généralement supérieur au taux d’imposition sur son
activité de gestion des participations dans les sociétés de projets. Le Groupe
s’attend à ce qu’une diminution de la part des produits des activités ordinaires
issues de son activité de développement et de construction par rapport à la
part des produits des activités ordinaires issus des cession de titres (générés
au titre du segment opérationnel Gestion des Participations) entrainerait à
l’avenir une diminution progressive du taux d’imposition effectif du Groupe ;
o
Les autres charges opérationnelles courantes, qui comprennent notamment
les coûts relatifs aux projets de mécénat du Groupe dans les régions où se
situent les projets du Groupe et frais d’appels d’offres non-recouvrables
176
o
9.1.13.4
Les autres produits opérationnels courants, qui comprennent notamment les
réévaluations des participations résiduelles dans des sociétés de projets
détenues par le Groupe.
L’excédent brut opérationnel
L’excédent brut opérationnel représente le produit des activités ordinaires diminué des achats
consommés et les charges d’exploitation.
9.1.13.5
Le résultat opérationnel
Le résultat opérationnel représente l’excédent brut opérationnel augmenté ou diminué selon le
cas :
o
Des dotations nettes aux amortissements, qui comprennent essentiellement
les dotations aux amortissements de l’usine Solaire Direct Technologies et les
dotations aux amortissements des projets solaires que le Groupe contrôle et
consolide ;
o
Des dotations nettes aux dépréciations et provisions, qui comprennent
essentiellement les dotations aux provisions pour risques et pour dépréciation
des comptes client ainsi que les reprises de provisions. Les provisions et
reprises de provisions pour les périodes considérées sont constituées
notamment de provisions sur stock ou sur des travaux en cours de
développement ; et
o
Des autres produits et charges opérationnels non courants, qui comprennent
des produits et charges inhabituels, sont principalement constitués par les
provisions relatives aux plans de sauvegarde l’emploi.
9.1.13.6
Le résultat financier
Le résultat financier regroupe les éléments suivants :
o
Le coût de l’endettement financier net, comprenant essentiellement la charge
d’intérêts liée aux financements contractés par le Groupe composés
principalement de conventions de financement et prêts bancaires à court
terme ainsi que les crédits-baux portant sur des véhicules.
o
Les paiements d'intérêts sur la dette de financement de projet (qui sont
généralement des emprunts à long terme) pour des sociétés de projets
majoritairement détenues et consolidées dans les états financiers du Groupe,
sont également inclus dans le coût de l’endettement financier net.
o
Les autres produits et charges financiers, composés essentiellement de
paiements d’intérêts sur des avances en compte courant aux filiales nonconsolidées, des gains et pertes de change (composées pour l’essentiel des
pertes de change sur des avances en compte courant consenties en euros par
Solairedirect à ses filiales en Afrique de Sud), et des produits financiers
courus sur les liquidités détenues au bilan du Groupe.
177
9.1.13.7
Les charges et produits d’impôts
Les charges et produits d’impôts, regroupent l’impôt courant et différé mais également la
Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, le Groupe estimant que cette contribution répond
aux critères de la norme IAS 12.
9.1.13.8
Quote-part du résultat net des entreprises associées
La quote-part dans le résultat net des entreprises associées est générée par la participation du
Groupe dans les entreprises associées, dont notamment la Société d’Économie Mixte ESTER et la
société Solaire Durance (avant la réduction de la participation du Groupe dans la société Solaire
Durance à 15% pendant l’exercice clos le 31 mars 2013). A partir du 1er avril 2013, la quote-part
inclut également la quote-part du Groupe dans le résultat net des sociétés de projets dans lesquelles il
détient des participations.
178
9.2
RÉSULTATS DES OPÉRATIONS
9.2.1
Résultats des opérations pour les semestres clos les 30 septembre 2014 et 2013
Le tableau ci-dessous présente certaines données tirées du compte de résultat consolidé pour
les semestres clos les 31 septembre 2014 et 2013 exprimées en millions d’euros et en pourcentage du
chiffre d’affaires du Groupe pour les périodes concernées :
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
Développement et Construction
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au chiffre
d’affaires consolidé
Services aux Actifs
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au chiffre
d’affaires consolidé
Gestion des Participations
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au chiffre
d’affaires consolidé (2)
Autres
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au chiffre
d’affaires consolidé
Chiffre d’affaires sectoriel total(1)
Chiffre d’affaires consolidé
Achats consommés
Charges d’exploitation
Excédent brut opérationnel
Dépréciation, amortissements et
autres charges opérationnelles non
courantes
Résultat opérationnel (pertes)
Résultat financier net (charges)
(Charges) / produits d’impôts
Quote-part du résultat net des
entreprises associées
Résultat net
Résultat net
(part du Groupe)
Semestre
clos le
30
septembre
2014
% du
chiffre
d’affaires
du Groupe
Semestre
clos le
30
septembre
2013
% du
chiffre
d’affaires
du Groupe
73,2
-
42,6
-
72,0%
62,0
89,1%
41,5
91,1%
49,3%
3,0
-
2,6
-
16,7%
2,9
4,1%
2,6
5,7%
11,3%
0,9
-
0,6
-
51,6%
0,6
0,8%
0,3
0,7%
70,3%
4,3
-
6,8
-
(36,5%)
4,1
81,5
69,6
(60,9)
(15,3)
(6,6)
5,9%
117,1%
100,0%
(87,5%)
(22,0%)
(9,4%)
1,1
52,6
45,6
(31,6)
(18,5)
(4,5)
2,5%
100,0%
(69,2%)
(40,5%)
(9,8%)
269,6%
55,0%
52,7%
92,9%
(17,3%)
47,0%
(1,2)
(7,8)
0,8
1,2
(1,8%)
(11,2%)
1,1%
1,7%
(1,5)
(6,0)
(1,5)
1,4
(3,3%)
(13,1%)
(3,4%)
3,0%
(17,5%)
30,8%
(149,1%)
(12,4%)
0,4
(5,4)
0,6%
(7,8%)
1,7
(4,5)
3,6%
(9,8%)
(74,7%)
21,4%
(5,2)
(7,4%)
(4,4)
(9,6%)
17,7%
Variation
(%)
_______________________
(1)
Somme des chiffres d’affaires sectoriels des quatre segments opérationnels.
9.2.1.1
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe est passé de 45,6 millions d’euros au semestre clos
le 30 septembre 2013 à 69,6 millions d’euros au semestre clos le 30 septembre 2014, soit une
179
augmentation de 24,0 millions d’euros, ou 52,7%, entre ces deux périodes. Cette augmentation du
chiffre d’affaires s’explique principalement par :
•
une augmentation de 20,5 millions d’euros de la contribution du segment
Développement et Construction au chiffre d’affaires consolidé du Groupe, soit une
hausse de 49,3%, au cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au
semestre clos le 30 septembre 2013, reflétant principalement une augmentation de
52,9% des MW construits pour les sociétés de projets contrôlées par des parties
tierces, compensée en partie par une baisse du prix de vente moyen par watt. La
baisse du prix de vente moyen par watt reflète à la fois un marché très concurrentiel
ainsi que l’effet potentiel sur le chiffre d’affaires des retards de construction sur
certains chantiers en période hivernale qui ont amené le Groupe à réviser ses marges
à terminaison estimées associées, ainsi que l’impact des 2,2 millions d’euros de
provisions notamment pour indemnités de retard relatives aux projets Aurora et
Vredendal qui sont comptabilisées en déduction du chiffre d’affaires;
•
une hausse de 3,0 millions d’euros de la contribution du segment Autres au chiffre
d’affaires consolidé du Groupe s’expliquant par l’augmentation des volumes produits
par l’usine d’assemblage de panneaux en Afrique de Sud suite à la signature en mars
2013 d’une convention de travail à façon pour le compte de ReneSola ;
•
une augmentation de 0,3 million d’euros de la contribution du segment Services aux
Actifs au chiffre d’affaires consolidé du Groupe due à un nombre grandissant de
parcs solaires sous gestion et contrôlés par des parties tierces ; et
•
une augmentation de 0,3 million d’euros de la contribution du segment Gestion des
Participations au chiffre d’affaires consolidé du Groupe reflétant une hausse du
chiffre d’affaires généré par la vente d’électricité de sociétés de projets contrôlées par
le Groupe en Inde et au Chili.
Pour une analyse détaillée des tendances du chiffre d’affaires des segments Développement et
Construction, Services aux Actifs, Gestion des Participations et Autres, voir ci-dessous la Section
9.2.2 « Analyse par segment pour les semestres clos les 30 septembre 2014 et 2013 » du présent
document de base.
9.2.1.2
Achats consommés
Les achats consommés sont passés de 31,6 millions d’euros au semestre clos le 30 septembre
2013 à 60,9 millions au semestre clos le 30 septembre 2014, soit une augmentation de 29,3 millions
d’euros, ou 92,9%, entre ces deux périodes. L’augmentation des achats consommés en valeur absolue
par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013 s’explique principalement par l’augmentation du
nombre de MW construits ainsi qu’une augmentation de 23,7% des achats consommés par watt.
L’augmentation des achats consommés par watt s’explique principalement par les mesures antidumping qui renchérissent le coût des modules d’environ 5,6% par rapport au semestre clos le 30
septembre 2013 et par une évolution des structures de coût qui se traduit par une surpondération des
achats consommés dans le coût global des projets, notamment à travers l’externalisation auprès
d’ensembliers électriques.
Exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, les achats consommés ont
augmenté de 69,2% au cours du premier semestre 2013 à 87,5% pour le semestre clos le 30 septembre
2014. Cette augmentation en pourcentage du chiffre d’affaires s’explique principalement par la
combinaison des impacts des provisions passées telles que décrites ci-dessous, l’appréciation du dollar
U.S. contre l’euro (qui a rendu plus cher en euros les achats en dollar U.S. (mais dont l’effet sur le
résultat net du Groupe a été atténué par des gains de change sur les couvertures U.S. dollar / euro
180
comptabilisés en résultat financier net)), l’augmentation des achats consommés moyens par watt telle
que décrite ci-dessus et la baisse du prix moyen de vente par watt, qui ont conduit à une baisse des
marges de construction sur le semestre clos le 30 septembre 2014. Le phénomène est amplifié par un
volume accru de MW construits sur des projets mis en équivalence qui a pour effet d’augmenter de
manière relative la part des achats consommés dans le chiffre d’affaires d’un semestre sur l’autre.
9.2.1.3
Charges d’exploitation
Le tableau ci-dessous présente les charges d’exploitation du Groupe pour les semestres clos le
30 septembre 2014 et 2013, exprimées en millions d’euros et en pourcentage du chiffre d’affaires du
Groupe pour les périodes concernées :
Période
En millions
d’euros
Charges de
personnel
Charges externes
Impôts et taxes
Autres charges
opérationnelles
courantes
Autres produits
opérationnels
courants
Charges
d’exploitation
Semestre
clos le
30
septembre
2014
% du
chiffre
d’affaires
du
Groupe
Semestre
clos le 30
septembre
2013
% du
chiffre
d’affaires
du
Groupe
Variation
(%)
8,1
11,6%
10,2
22,4%
(21,0%)
5,3
0,3
7,6%
5,4
0,4
11,9%
(1,8%)
0,5%
0,8%
(7,4%)
1,7
2,5%
2,8
6,1%
(38,2%)
(0,2)
(0,2%)
(0,3)
(0,7%)
(47,3%)
15,3
22,0%
18,5
40,5%
(17,3%)
Les charges d’exploitation ont diminué de 3,2 millions d’euros au cours du semestre clos le
30 septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013, soit une baisse de 17,3% entre
ces deux périodes. Cette réduction des charges d’exploitation en valeur absolue s’explique
principalement par une baisse des charges de personnel et une diminution des autres charges
opérationnelles courantes. Exprimées en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, les charges
d’exploitation ont également diminué, passant de 40,5% du chiffre d’affaires du Groupe pour le
semestre clos le 30 septembre 2013 à 22,0% du chiffre d’affaires du Groupe pour le semestre clos le
30 septembre 2014. La diminution des charges d’exploitation, en valeur absolue et en pourcentage,
s’explique par les éléments suivants:
•
Les charges de personnel ont diminué de 2,1 millions d’euros au cours du semestre clos le
30 septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013, soit une baisse de
21,0% entre ces deux périodes. La baisse en valeur absolue s’explique principalement
par une réduction du nombre moyen de salariés en France passant de 171 personnes lors
du premier semestre 2013 à 137 personnes au cours du semestre clos le 30 septembre
2014 (dans une large mesure en raison de la mise en œuvre du plan de sauvegarde de
l’emploi au premier semestre 2014). En pourcentage du chiffre d’affaires, les charges de
personnel ont diminué, passant de 22,4% du chiffre d’affaires du Groupe pour le semestre
clos le 30 septembre 2013 à 11,6% pour le semestre clos le 30 septembre 2014. Cette
diminution en pourcentage s’explique par les réductions des effectifs citées ci-dessus
ainsi que par l’augmentation du chiffre d’affaires entre les deux périodes.
181
•
Les charges externes sont restées relativement stables entre les deux périodes, baissant de
seulement 0,1 million d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport
au semestre clos le 30 septembre 2013, soit une baisse de 1,8% entre ces deux périodes.
La baisse des charges en valeur absolue résulte principalement des mesures de
rationalisation et d’optimisation pour ce qui est des charges locatives des frais de
stockage, transport, assurances qui ont permis d’absorber la croissance du poste
honoraires consécutive au processus d’externalisation de certaines tâches administratives
et comptables. En pourcentage du chiffre d’affaires, les charges externes ont diminué
passant de 11,9% du chiffre d’affaires du Groupe pour le semestre clos le 30 septembre
2013 à 7,6% du chiffre d’affaires du Groupe pour le semestre clos le 30 septembre 2014.
Cette diminution en pourcentage s’explique principalement d’une part par l’augmentation
du chiffre d’affaires, et d’autre part par la baisse des charges externes totales en valeur
absolue.
•
Les impôts et taxes sont restés stables en valeur absolue au cours du semestre clos le 30
septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013. En pourcentage du
chiffre d’affaires, les impôts et taxes ont diminué passant de 0,8% du chiffre d’affaires du
Groupe pour le semestre clos le 30 septembre 2013 à 0,5% du chiffre d’affaires du
Groupe pour le semestre clos le 30 septembre 2014. Cette diminution en pourcentage
s’explique principalement par l’augmentation du chiffre d’affaires.
•
Les autres charges opérationnelles courantes ont diminué de 1,1 million d’euros au cours
du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013,
soit une baisse de 38,2% entre ces deux périodes. Cette baisse s’explique principalement
par une baisse des dépenses de marketing, des frais de missions et de représentation ainsi
que des frais de recrutement. En pourcentage du chiffre d’affaires, les autres charges
opérationnelles courantes ont diminué, passant de 6,1% du chiffre d’affaires du Groupe
pour le semestre clos le 30 septembre 2013 à 2,5% pour le semestre clos le 30 septembre
2014.
•
Les autres produits opérationnels courants ont baissé de 0,1 million d’euros au cours du
semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013.
En pourcentage du chiffre d’affaires, les autres produits opérationnels courants ont
diminué passant de 0,7% du chiffre d’affaires du Groupe pour le semestre clos le 30
septembre 2013 à 0,2% du chiffre d’affaires du Groupe pour le semestre clos le 30
septembre 2014.
9.2.1.4
Excédent brut opérationnel
L’excédent brut opérationnel a diminué de 2,1 millions d’euros, passant d’un montant négatif
de 4,5 millions d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013 à un montant négatif de 6,6
millions d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2014. Cette baisse de profitabilité
s’explique principalement par l’augmentation des achats consommés en pourcentage du chiffre
d’affaires, qui n’a été que partiellement amortie par la baisse des charges d’exploitation.
182
9.2.1.5
Résultat opérationnel
Le tableau ci-dessous présente les postes relatifs à l’excédent brut opérationnel et au résultat
opérationnel tirés du compte de résultat du Groupe pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Semestre
clos le 30
septembre
2014
Excédent brut opérationnel
Dotations aux amortissements
Dont dotations pour sociétés de projets
consolidées
Dotations aux dépréciations/provisions
Résultat opérationnel
Semestre
clos le 30
septembre
2013
Variation
(%)
(6,6)
(0,8)
(4,5)
(0,9)
47,0%
(8,0%)
(0,2)
(0,1)
n.s.
(0,4)
(7,8)
(0,6)
(6,0)
(31,3%)
30,8%
Le résultat opérationnel a diminué de 1,8 million d’euros atteignant un montant négatif de 7,8
millions d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport à un montant négatif de 6,0
millions d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013. Cette évolution s’explique par la
diminution de l’excédent brut opérationnel telle que décrite ci-dessus ainsi que par les éléments
suivants :
•
Les dotations aux amortissements ont diminué de 0,1 million d’euros au cours du
semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013,
soit une baisse de 8,0% entre ces deux périodes, s’expliquant par l’évolution de la nature
des actifs à amortir, par le passé majoritairement constitués d’équipements industriels
puis plus récemment majoritairement constitués par des parcs solaires en activité, ce qui a
engendré un allongement de la durée moyenne d’amortissement des actifs du Groupe, en
particulier s’agissant des parcs solaires contrôlés par le Groupe.
•
Les dotations aux dépréciations et provisions sont passées d’une charge nette de 0,6
million d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013 à une charge nette de 0,4
million d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014.
o
La charge nette de 0,4 million d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014
s’explique principalement par des provisions associées à des risques
prud’homaux, compensées en partie par une reprise de provision sur litige
fournisseur pour lequel une transaction est intervenue donnant lieu à une reprise
de l’ordre de 0,5 million d’euros; et
o
La charge nette de 0,6 million d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013
s’explique principalement par des provisions pour dépréciations de stocks.
183
9.2.1.6
Résultat financier net (charges)
Le tableau ci-dessous présente les données relatives au résultat financier net (pertes) pour les
semestres clos le 30 septembre 2014 et 2013.
Semestre clos le 30
septembre
2014
2013
En millions d’euros
Coût de l’endettement financier net
Dont coût de l’endettement souscrit par
des sociétés de projets consolidées
Revenus des créances sur participations,
revenus sur prêts et autres créances
Profits et pertes de change (nets)
Autre charges financières nettes
Résultat financier net (charges)
Variation
(%)
(0,6)
(0,6)
(4,7%)
(0,4)
(0,2)
n.s.
1,1
0,9
34,1%
0,4
(0,1)
0,8
(1,7)
(0,1)
(1,5)
n.s.
n.s.
n.s.
Le résultat financier est passé d’une charge de 1,5 million d’euros au cours du semestre clos
le 30 septembre 2013 à un produit net de 0,8 million d’euros pendant le semestre clos le 30 septembre
2014. Cette amélioration s’explique principalement par les éléments suivants :
•
Coût de l’endettement financier net. Le coût de l’endettement financier net du Groupe est
resté stable à 0,6 million d’euros au cours des semestres clos les 30 septembre 2013 et
2014 et correspond principalement aux charges d’intérêts sur endettement dont
notamment des charges d’intérêts relatives à l’endettement souscrit dans le cadre de la
construction de parcs solaires contrôlés par le Groupe en Inde et en France.
•
Revenus des créances sur participations, revenus sur prêts et autres créances. Les
revenus des créances sur participations, revenus sur prêts et autres créances ont augmenté
passant de 0,9 million d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013 à 1,1 million
d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014, s’expliquant principalement par un
montant plus important d’encours relatifs à des avances en compte courant d’associés et
des revenus de placement de trésorerie.
•
Profits et pertes de change. Le Groupe a enregistré un gain de 0,4 million d’euros au
cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport à une perte de 1,7 million
d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2013. Cette amélioration s’explique
par l’impact positif des produits de couverture EUR/USD pour les achats effectués en
USD et dans une moindre mesure par l’impact du taux de conversion de l’euro en rand
sud-africain des flux financiers intragroupes ne relevant pas des investissements de longterme.
9.2.1.7
Charges d’impôts
Les charges d’impôts ont diminué passant de 1,4 million d’euros pour le semestre clos le 30
septembre 2013 à 1,2 million d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014, s’expliquant
principalement par un résultat imposable moins important sur cette période. La diminution du taux
effectif d’imposition provient notamment du fait de l’application de taux d’imposition inférieurs sur
les résultats de certaines filiales à l’étranger, ainsi que de la non activation des pertes de la période sur
les projets en phase de démarrage.
184
9.2.1.8
Quote-part du résultat net des entreprises associées
La quote-part du résultat net des entreprises associées a baissé de 1,3 million d’euros, ou
74,7%, passant de 1,7 million d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013 à 0,4 million
d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014. La baisse s’explique par l’augmentation des MW
en opération détenus par les sociétés de projets mises en équivalence, dont la plupart affiche des
pertes nettes au démarrage de leur activité. Voir la Section 9.2.8.1.3 « Facteurs affectant la situation
nette des sociétés de projets ».
9.2.1.9
Résultat net
Reflétant les facteurs présentés ci-dessus, le résultat net du Groupe (part du groupe) s’est
élevé à une perte nette de 5,2 millions d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2014, par rapport
à une perte nette de 4,4 millions d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013. Le résultat net
(part du groupe) pour le semestre clos le 30 septembre 2014 inclut la déduction du montant du résultat
net attribuable à des détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle à hauteur d’un montant de 0,3
million d’euros dans chacune des périodes, se rapportant à la part des actionnaires minoritaires dans la
filiale de construction sud-africaine du Groupe.
9.2.2
Analyse par segment pour les semestres clos les 30 septembre 2014 et 2013
9.2.2.1
Segment Développement et Construction
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute pour le segment
Développement et Construction pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Contributif IFRS sectoriel
Semestre clos le
30 septembre
2014
73,2
Semestre clos le
30 septembre
2013
42,6
Variation %
72,0%
(11,2)
62,0
(1,1)
41,5
962,0%
49,3%
5,0
6,9%
6,2
14,5%
(18,3%)
(2,1)
3,0
4,8%
(0,3)
5,9
14,1%
566,3%
(49,5%)
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (1)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Marge brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (2)
________________________
(1)
(2)
Marge brute sectorielle divisée par le chiffre d’affaires sectoriel.
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.2.1.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires généré par les activités de développement et
construction du Groupe a augmenté de 30,6 millions d’euros au cours du semestre
clos le 30 septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013, soit
une hausse de 72,0% entre ces deux périodes.
L’augmentation du chiffre d’affaires traduit l’impact d’une forte
augmentation des MW construits. Au cours du semestre clos le 30 septembre
2014, le Groupe a construit 67,0 MW au total, dont 56,4 MW pour les sociétés de
projets contrôlées par des tiers par rapport à 34,9 MW et 34,9 MW,
respectivement, au cours du premier semestre 2013, soit une augmentation de
92,0% et 61,6%, respectivement.
185
L’impact sur le chiffre d’affaires de l’augmentation de MW construits
pendant le semestre clos le 30 septembre 2014 a été atténué en partie par une
baisse du prix moyen par MW construit qui est passé de 1,22 euro par watt pour le
semestre clos le 30 septembre 2013 à 1,09 euro par watt pour le semestre clos le 30
septembre 2014, soit une baisse de de 10,65%. Cette baisse du prix de vente
moyen par watt s’explique principalement par une pression continue sur le niveau
des prix de construction en vue de la baisse continue du tarif d’achat en France et
le niveau moyen des prix des contrats d’achat d’électricité (PPAs) pour les projets
hors de la France, qui rendent nécessaire des ajustements de prix des services de
construction à la baisse afin de pouvoir maintenir un rendement projet satisfaisant
pour des investisseurs. Elle est également affectée par l’effet comptable d’une
révision à la baisse des marges à terminaison estimées pour certains chantiers en
période hivernale suite aux retards de chantier et l’impact sur le semestre clos le 30
septembre 2014 de 2,2 millions de provisions qui sont comptabilisées en déduction
du chiffre d’affaires dont notamment des provisions pour indemnités de retard
relatives aux projets Aurora et Vredendal.
La contribution du segment Développement et Construction au chiffre
d’affaires consolidé du Groupe a augmenté de 49,3%, reflétant l’augmentation du
chiffre d’affaires sectoriel par rapport au semestre clos le 30 septembre 2014.
L’augmentation du chiffre d’affaires sectoriel a été compensée en partie par une
augmentation des éliminations de consolidation reflétant l’augmentation des
activités de construction pour compte propre (la construction des parcs solaires
Arsac 6 et 8, Caillavet ayant commencé pendant le semestre clos le 30 septembre
2014).
9.2.2.1.2.
Marge brute
La marge brute sectorielle du segment Développement et Construction a
baissé de 1,1 million d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par
rapport au semestre clos le 30 septembre 2013, soit une baisse de 18,3% entre ces
deux périodes. Cette diminution s’explique principalement par l’effet d’une baisse
du taux de marge brute de 14,5% du chiffre d’affaires pendant le semestre clos le
30 septembre 2013 à 6,9% pendant le semestre clos le 30 septembre 2014.
Cette diminution en pourcentage s’explique d’une part par l’augmentation
des achats consommés moyens par watt, en particulier l’augmentation de 5% du
coût des modules du fait des mesures anti-dumping d’une année sur l’autre et par
l’effet de l’appréciation du dollar U.S. contre l’euro (qui a rendu plus cher en euros
les achats en dollar U.S. (mais dont l’effet sur le résultat net du Groupe a été
atténué par des gains de change sur les produits de couvertures de taux de change
U.S. dollar / euro comptabilisés en résultat financier net)).
D’autre part, l’effet des réductions de prix par watt du fait (i) des tarifs
d’achats plus compétitifs qui exercent une pression baissière sur le prix des
systèmes, (ii) du provisionnement d’indemnités pour retards pour des retards de
livraison liés à une exigence de certaines caractéristiques techniques du système
inattendues requis par le gestionnaire du réseau relatifs à des projets dont
l’essentiel du chiffre d’affaires a été constaté sur l’exercice précédent pour un total
de 2,2 millions d’euros et (iii) plus généralement d’une approche prudentielle des
marges à terminaison compte tenu d’un nombre important de projets dont la
construction se déroule en période hivernale et sont ainsi susceptibles de subir des
retards de chantier. Ces effets n’ont été que partiellement compensés par une
baisse des charges de personnel et charges externes par watt.
186
Retraitée de ce provisionnement de 2,2 millions d’euros, la marge de
construction serait de 9,5%.
La marge brute IFRS a baissé de 49,5% sur le semestre clos le 30
septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013. En
pourcentage de la contribution du segment au chiffre d’affaires consolidé, la marge
brute IFRS est passée de 14,1% du chiffre d’affaires consolidé pour le semestre
clos le 30 septembre 2013 à 4,8% du chiffre d’affaires consolidé pour le semestre
clos le 30 septembre 2014 (8,1% après retraitement des effets du provisionnement
de 2,2 millions d’euros mentionné ci-dessus). La différence entre le taux de
marge brute IFRS et le taux de marge brute sectorielle a été plus prononcée pour le
semestre clos le 30 septembre 2014 que pour le semestre clos le 30 septembre
2013. Cela s’explique principalement par une augmentation du niveau des
éliminations de consolidation au titre des services de construction fournis aux
sociétés de projets détenues en compte propre et les sociétés de projets mises en
équivalence.
9.2.2.2
Segment Services aux Actifs
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute pour le segment
Services aux Actifs pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Contributif IFRS Sectoriel
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (1)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Marge Brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (2)
Semestre clos
le 30
septembre
2014
3,0
Semestre clos
le 30
septembre
2013
2,6
(0,1)
2,9
2,6
(100,0%)
11,3%
1,7
55,4%
1,6
60,5%
6,9%
-
-
1,7
58,1%
1,6
60,5%
6,9%
Variation %
16,7%
________________________
(1)
Marge brute sectorielle divisée par le chiffre d’affaires sectoriel.
(2)
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.2.2.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires généré par les activités de services aux actifs du Groupe
a augmenté de 16,7% au cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport
au semestre clos le 30 septembre 2013.
Cette augmentation de chiffre d’affaires par rapport au semestre clos le 30
septembre 2013 s’explique par l’augmentation du nombre de MW sous gestion. Le
nombre moyen de MW sous gestion a augmenté passant de 130 MW pour le
semestre clos le 30 septembre 2013 à 229 MW pour le semestre clos le 30
septembre 2014, partiellement compensé par une réduction de 33,7% du prix de
vente moyen des services aux actifs par MW. La réduction du prix de vente
moyen provient principalement de la forte augmentation des MW mis sous gestion
pendant la période, dont les prix moyens sont inférieurs aux prix pratiqués avant la
baisse des tarifs d’achat obligatoires en 2011 mais aussi de l’effet au semestre clos
le 30 septembre 2014 d’un décalage du début de facturation pour certains projets
187
qui ont atteint le stade de réception provisoire mais qui étaient toujours dans
l’attente de la signature des contrats d’achat qui peut parfois intervenir entre 3 et 6
mois postérieurement au raccordement.
9.2.2.2.2.
Marge brute
La marge brute du segment Services aux Actifs du Groupe a augmenté de 0,1
million d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au
semestre clos le 30 septembre 2013, soit une hausse de 6,9% entre ces deux
périodes. Exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel, la marge brute
sectorielle a diminué entre ces deux périodes, passant de 60,5% pour le semestre
clos le 30 septembre 2013 à 55,4% pour le semestre clos le 30 septembre 2014 en
raison de la baisse des prix de vente moyens des services aux actifs par MW citée
ci-dessus.
9.2.2.3
Segment Gestion des Participations
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute pour le segment
Gestion des Participations pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Gain sur cession de participation de sociétés de projets
Produits financiers sur les sociétés de projets (1)
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Ventes d'électricité des sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les sociétés de projets non contrôlées
Externalisation de CA
Contributif IFRS sectoriel
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (2)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Ventes d'électricité des sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les sociétés de projets non contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (3)
Semestre
clos le 30
septembre
2014
0,9
0,9
Semestre
clos le 30
septembre
2013
0,6
0,6
(0,0)
0,6
(0,9)
0,6
0,3
(0,6)
0,3
n.s.
70,3%
49,1%
70,3%
0,9
100,0%
0,6
100,0%
51,6%
n.s.
0,4
(0,9)
0,4
62,1%
0,3
(0,6)
0,3
89,8%
n.s.
17,7%
49,1%
17,7%
Variation
%
51,6%
51,6%
________________________
(1)
Reclassement des intérêts comptabilisés en « autre produits financiers » sur le compte de
résultat.
(2)
Marge brute sectorielle divisée par le chiffre d’affaires sectoriel.
(3)
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.2.3.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires sectoriel du segment Gestion des Participations a
augmenté de 0,3 million d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2014
par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013, soit une augmentation de
51,6% entre ces deux périodes. Cette augmentation s’explique principalement par
une augmentation de 0,3 million d’euros du chiffre d’affaires sectoriel provenant
d’intérêts sur avances en compte courant.
188
La contribution du segment au chiffre d’affaires consolidé a augmenté sur le
semestre clos le 30 septembre 2014 principalement en raison de l’augmentation de
la vente d’électricité par les projets consolidés Pokaran (Inde) et Andacollo (Chili)
et une augmentation des éliminations de consolidation liées aux intérêts provenant
des sociétés de projets consolidées en raison de la politique du Groupe de garder le
contrôle d’un plus grand nombre de projets pour les ventre au stade postconstruction afin de capter la valeur associée.
9.2.2.3.2.
Marge brute
La marge brute du segment Gestion des Participations a augmenté de 0,3
million d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au
semestre clos le 30 septembre 2013, soit une augmentation de 51,6% entre ces
deux périodes. Exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel, la marge
brute sectorielle a été de 100,0% pour chacun des deux semestres.
La contribution du segment à la marge brute consolidée a augmenté de 0,1
million d’euros en raison de l’augmentation des ventes électricité.
9.2.2.4
Segment Autres
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute
segment « Autres » pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Contributif IFRS sectoriel
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (1)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Marge brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (2)
pour le
Semestre
clos le 30
septembre
2014
4,3
Semestre
clos le 30
septembre
2013
6,8
(0,2)
4,1
(5,7)
1,1
(96,7%)
269,6%
2,0
47,1%
1,8
27,2%
10,1%
-
2,0
49,2%
1,8
165,2%
10,1%
-
Variation
%
(36,5%)
________________________
(1)
Marge brute sectorielle divisée par le chiffre d’affaires sectoriel.
(2)
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.2.4.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires généré par le segment Autres a diminué de 2,5 millions
d’euros au cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au semestre
clos le 30 septembre 2013, soit une baisse de 36,5% entre ces deux périodes. Cette
baisse s’explique par l’avancement des projets Aurora et Vredendal dont la
fourniture de panneaux photovoltaïques s’est faite principalement en 2013, et ce
malgré une augmentation des ventes dans le cadre d’une convention de travail à
façon signée avec ReneSola en mars 2013.
La contribution du segment « Autres » au chiffre d’affaires consolidé du
Groupe, en revanche, a augmenté de 0,2 million d’euros reflétant l’impact de la
convention de travail à façon signée avec ReneSola en mars 2013. Les
éliminations de consolidation ont diminué pour le semestre clos le 30 septembre
189
2014 par rapport au semestre clos le 30 septembre 2013 en raison d’un plus grand
nombre de ventes de panneaux photovoltaïques au segment Développement et
Construction pour le semestre clos le 30 septembre 2013 liées aux projets en
construction en Afrique du Sud.
9.2.2.4.2.
Marge brute
La marge brute du segment Autres a augmenté de 0,2 million d’euros au
cours du semestre clos le 30 septembre 2014 par rapport au semestre clos le 30
septembre 2013, soit une augmentation de 10,1% entre ces deux périodes.
Exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires du segment, la marge brute a
augmenté de 27,2% pour le semestre clos le 30 septembre 2013 à 47,1% pour le
semestre clos le 30 septembre 2014. L’augmentation en pourcentage du chiffre
d’affaires sectoriel s’explique principalement par l’impact positif du contrat de
travail à façon pour ReneSola.
La contribution du segment à la marge brute consolidée pour le semestre clos
le 30 septembre 2013 est supérieure à la contribution du segment au chiffre
d’affaires consolidé pour cette même période en raison de la méthode d’allocation
de la marge entre les secteurs « Développement et Construction » et « Autres »
utilisée dans la note sectorielle. Selon cette méthode, la marge brute associée à la
vente par le Groupe des panneaux photovoltaïques dans le cadre de la construction
des projets Aurora et Vredendal a été allouée au segment « Autres » car ce
segment en est la source, alors que le chiffre d’affaires associé est alloué au
segment « Développement et Construction ».
190
9.2.3
Résultats consolidés pour les exercices clos les 31 mars 2014 et 2013
Le tableau ci-dessous présente certaines données du compte de résultat consolidé pour les
exercices clos les 31 mars 2014 (12 mois) et 31 mars 2013 (15 mois) (ci-après « l’exercice 2013 de 15
mois ») et la période de 12 mois close le 31 mars 2013, exprimées en millions d’euros et en
pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe pour les périodes concernées :
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
Développement et
Construction
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au
chiffre d’affaires consolidé
Services aux Actifs
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au
chiffre d’affaires consolidé
Gestion des Participations
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au
chiffre d’affaires consolidé
Autres
Chiffre d’affaires sectoriel
Contribution du segment au
chiffre d’affaires consolidé
Chiffre d’affaires sectoriel
total(3)
Chiffre d’affaires consolidé
Achats consommés
Charges d’exploitation
Excédent brut opérationnel
Dépréciation, amortissements
et autres charges
opérationnelles non courantes
Résultat opérationnel (pertes)
Résultat financier net (charges)
(Charges) / produits d’impôts
Quote-part du résultat net des
entreprises associées
Résultat net
Résultat net
(part du Groupe)
(1)
(2)
Exercice
de 12
mois clos
le
31 mars
2014 (1)
% du
chiffre
d’affaires
du
Groupe
Période
de 12
mois close
le
31 mars
2013 (1)
Exercice
de 15
mois clos
le
31 mars
2013(1)(2)
% du
chiffre
d’affaires
du
Groupe
Variation
(12 mois)
(%)
Variation
(15 mois)
(%)
142,3
--
97,5
102,9
--
45,9%
38,3%
139,5
89,2%
106,9
112,3
89,0%
30,5%
24,2%
5,6
--
4,1
4,9
--
36,3%
12,9%
5,5
3,5%
4,1
4,9
3,9%
34,3%
11,2%
1,8
--
8,0
8,3
--
(77,6)%
(67,9)%
0,9
0,6%
6,9
6,9
5,5%
(87,2)%
(87,2)%
24,6
--
2,2
3,1
--
1,042,1%
692,6%
10,5
6,7%
1,2
1,0%
2,1
1,7%
781,4%
402,7%
174,3
111,5%
111,8
93,8%
119,3
94,5%
55,9%
46,1%
156,4
(113,5)
(35,5)
100,0%
(72,6)%
(22,7)%
119,1
100,0%
126,2
(68,6)
(42,1)
100,0%
(54,3)%
(33,4)%
31,3%
23,9%
65,6%
(15,8)%
7,3
4,7%
22,0
18,4%
15,5
12,3%
(66,5)%
(52,7)%
(2,3)
(1,5)%
1,5
1,2%
(4,4)
(3,5)%
(256,7)%
(48,2)%
3,5
0,1
(2,6)
2,2%
0,0%
(1,7)%
19,5
16,4%
12,6
0,9
(4,3)
10,0%
0,7%
(3,4)%
(82,1)%
(72,3)%
(92,3)%
(39,0)%
(0,1)
(0,0)%
0,5
0,4%
(116,3)%
0,9
0,6%
9,7
7,7%
(91,1)%
0,7
0,5%
9,7
7,7%
(92,7)%
% du
chiffre
d’affaires
du
Groupe
89,8%
3,4%
5,8%
A partir de l’exercice clos le 31 mars 2014, en application de la norme IAS 28, le Groupe a comptabilisé selon la
méthode de la mise en équivalence des participations minoritaires qu’il détenait dans certaines sociétés de projets
comptabilisées par le passé comme des actifs financiers disponibles à la vente conformément à la norme IAS 39.
Conformément à la norme IAS 8, le Groupe a réalisé ce changement de manière rétroactive mais, comme le permet la
norme IAS 8, il n’a pas retraité les exercices comparatifs 2013 et 2011 compte tenu du caractère impraticable d’une
telle correction avec les éléments dont le Groupe dispose à ce jour. Voir la note 3.2 « Changement comptable relatif à
la comptabilisation de certaines participations pour l’exercice clos le 31 mars 2014 » aux Etats Financiers Annuels
figurant en Annexe II du présent document de base.
En décembre 2012, l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société a voté la modification des dates de clôture de
l’exercice social du Groupe, faisant passer la date de clôture du 31 décembre au 31 mars de chaque année. En
conséquent, l’exercice social clos le 31 mars 2013 couvre une période de 15 mois.
191
(3)
Chiffre d’affaires sectoriel après déduction des produits d’intérêts qui sont classifiés en « autres produits financiers »
dans le compte de résultat consolidé.
Somme des chiffres d’affaires sectoriels des quatre segments opérationnels.
9.2.3.1
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe a augmenté de 30,1 millions d’euros pendant
l’exercice clos le 31 mars 2014, soit 23,9% par rapport à l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013
(et a augmenté de 31,3% par rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013). L’augmentation
du chiffre d’affaires par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois s’explique principalement par :
•
une hausse de la contribution du segment Développement et Construction du Groupe
au chiffre d’affaires consolidé du Groupe de 24,2% (soit une augmentation de 30,5%
par rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013) reflétant principalement
une augmentation de 57,6% des MW construits (soit une augmentation de 67,4% par
rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013) pour les sociétés de projets
contrôlées par des parties tierces ;
•
une hausse de 8,4 millions d’euros de la contribution du segment Autres au chiffre
d’affaires consolidé du Groupe (soit une augmentation de 9,3 millions d’euros par
rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013) s’expliquant par
l’augmentation de volumes produits par l’usine d’assemblage de modules en Afrique
de Sud suite à la signature d’une convention de travail à façon pour le compte de
ReneSola ;
•
(dans une moindre mesure) une augmentation de 11,2% de la contribution du
Services aux Actifs au chiffre d’affaires consolidé du Groupe (soit une augmentation
de 34,3% par rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013) due à un nombre
grandissant de parcs solaires sous gestion.
L’impact de ces augmentations a été atténué en partie par une baisse de la contribution du segment
Gestion des Participations du Groupe au chiffre d’affaires consolidé, qui a sensiblement diminué par
rapport à l’exercice 2013 de 15 mois (et par rapport à celui des 12 mois clos le 31 mars 2013). Cette
diminution s’explique par l’impact positif sur l’exercice 2013 de 15 mois (et sur la période de 12 mois
close le 31 mars 2013) de la cession par le Groupe d’une participation de 35,25% dans la société
Solaire Durance en mars 2013 (telle que décrite dans la Section 9.1.7.2 « Modifications du Périmètre
de Consolidation »).
Pour une analyse détaillée des tendances du chiffre d’affaires des segments Développement et
Construction, Services aux Actifs, Gestion des Participations et Autres, voir ci-dessous « Analyse par
segment ».
9.2.3.2
Achats consommés
Les achats consommés ont augmenté de 45,0 millions d’euros au cours de l’exercice 2014 par
rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une hausse de 65,6% entre ces deux exercices.
L’augmentation des achats consommés en valeur absolue par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois
s’explique principalement par une augmentation de 67,7% des MW construits pour les sociétés de
projets contrôlées par les parties tierces entre ces deux périodes. Cette augmentation en volume a été
amortie en partie par une baisse des coûts par MW construit.
Exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, les achats consommés ont
augmenté de 54,3% au cours de l’exercice 2013 de 15 mois à 72,6% pour l’exercice 2014. Cette
augmentation en pourcentage du chiffre d’affaires, qui intervient malgré une baisse des coûts moyens
par W construit sur la période, s’explique principalement par l’impact de la Transaction Solaire
192
Durance en 2013, qui a eu un impact positif sur le taux de marge de construction de 2013 pour deux
raisons. D’abord, la Transaction Solaire Durance a généré un chiffre d’affaires sans achats
consommés associés de 6,9 millions d’euros au titre des plus-values sur la vente. En second lieu, la
Transaction Solaire Durance a conduit à la réintégration dans le calcul du résultat de cession consolidé
de 18,2 millions d’euros de marge de construction relative aux projets construits dans des périodes
précédentes à des taux de marge de construction plus élevés. Hors l’effet de la Transaction Solaire
Durance, le pourcentage du chiffre d’affaires consolidé représentée par les achats consommés aurait
été de 68,6% pendant l’exercice 2013 de 15 mois contre 72,6% pour l’exercice 2014.
9.2.3.3
Charges d’exploitation
Le tableau ci-dessous présente les charges d’exploitation du Groupe pour l’exercice clos le 31
mars 2014 (12 mois) et 31 mars 2013 (15 mois), exprimées en millions d’euros et en pourcentage du
chiffre d’affaires du Groupe pour les périodes concernées :
En millions d’euros
Charges de personnel
Charges externes
Impôts et taxes
Autres charges
opérationnelles courantes
Autres produits
opérationnels courants
Charges d’exploitation
12 mois
clos le
31 mars
2014
% du
chiffre
d’affaires
du Groupe
15 mois
clos le
31 mars
2013
% du
chiffre
d’affaires
du Groupe
Variation
(%)
18,9
12,1%
23,5
18,6%
(19,5)%
15,6
10,0%
17,1
13,6%
(9,0)%
0,6
0,4%
0,8
0,7%
(22,9)%
1,1
0,7%
3,5
2,8%
(69,4)%
(0,8)
(0,5)%
(2,9)
(2,3)%
(73,5)%
35,5
22,7%
42,1
33,4%
(15,8)%
Les charges d’exploitation ont diminué de 6,6 millions d’euros au cours de l’exercice 2014
par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une baisse de 15,8% entre ces deux exercices. Cette
réduction des charges d’exploitation en valeur absolue s’explique principalement par une baisse des
charges de personnel et une diminution des autres charges opérationnelles courantes et charges
externes. Ces baisses reflètent principalement les trois mois supplémentaires de l’exercice de 15 mois
en 2013 contre un exercice de 12 mois en 2014 car une partie majeure des charges d’exploitation,
dont notamment les charges de personnel et charges externes, sont fonction de la durée de la période
concernée. Exprimées en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, les charges d’exploitation ont
également diminué, passant de 33,4% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2013 de 15 mois
à 22,7% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2014. La diminution des charges
d’exploitation, en valeur absolue et en pourcentage, s’explique par les éléments suivants:
•
Les charges de personnel ont diminué de 4,6 millions d’euros au cours de l’exercice 2014
par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une baisse de 19,5% entre ces deux
exercices. Cette baisse en valeur absolue s’explique principalement par une réduction du
nombre moyen de salariés en France passant de 181 personnes lors de l’exercice 2013 de
15 mois à 159 personnes au cours de l’exercice 2014 (dans une large mesure en raison de
la cessation par le Groupe de son activité d’installations photovoltaïques sur toitures
inferieurs à un MW en 2012). En pourcentage du chiffre d’affaires, les charges de
personnel ont diminué, passant de 18,6% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice
2013 de 15 mois à 12,1% pour l’exercice 2014. Cette diminution en pourcentage
s’explique par les réductions des effectifs cités ci-dessus ainsi que par l’augmentation du
chiffre d’affaires entre les deux périodes.
•
Les charges externes sont restées relativement stables entre les deux périodes, diminuant
de seulement 1,5 million d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice
193
2013 de 15 mois, soit une baisse de 9,0% entre ces deux exercices. La baisse des charges
en valeur absolue résulte principalement (i) d’une forte baisse des charges locatives en
raison d’une exercice plus long en 2013 et la résiliation de baux consécutivement à l’arrêt
de l’activité de toitures de moins d’un MW, (ii) d’une forte baisse des honoraires reflétant
à la fois une période plus longue en 2013 ainsi que des réductions du niveau moyen
d’honoraires et (iii) des charges pendant l’exercice 2013 de 15 mois liés à l’arrêt anticipé
d’un crédit-bail lié aux activités de toitures résidentielles. Ces effets ont été largement
compensés par une forte augmentation en 2014 des autres charges externes qui sont
fonction de l’augmentation des volumes de MW construits, dont notamment des frais de
stockage, des frais de transport, des frais d’assurances et des frais bancaires. En
pourcentage du chiffre d’affaires, les charges externes ont diminué passant de 13,6% du
chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2013 de 15 mois à 10,0% du chiffre
d’affaires du Groupe pour l’exercice 2014. Cette diminution en pourcentage s’explique
principalement par l’augmentation du chiffre d’affaires, les charges externes totales ayant
été relativement stables en valeur absolue.
•
Les impôts et taxes sont restés relativement stables en valeur absolue, diminuant de
seulement 0,2 million d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013
de 15 mois. En pourcentage du chiffre d’affaires, les impôts et taxes ont diminué passant
de 0,7% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2013 de 15 mois à 0,4% du
chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2014. Cette diminution en pourcentage
s’explique principalement par l’augmentation de chiffres d’affaires.
•
Les autres charges opérationnelles courantes ont diminué de 2,4 millions d’euros au cours
de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une baisse de 69,4%
entre ces deux exercices. Cette baisse s’explique principalement par (i) des charges plus
élevées pendant l’exercice 2013 de 15 mois liés aux honoraires des conseils spécialement
engagé pour l’élaboration d’un nouveau business plan et la mise au rebut de certains
droits au bail résiduels au titre de la résiliation de baux consécutivement à l’arrêt de
l’activité de toitures de moins d’un MW et (ii) des pertes opérationnelles plus importantes
en 2013 liées notamment à des frais de développement non-recouvrables engagés pour
une réponse à un appel d’offres en Afrique du Sud. Dans une moindre mesure, la baisse
reflète également une baisse des couts de marketing et de recrutement par rapport à
l’exercice 2013 de 15 mois reflétant des efforts continus d’optimisation des coûts. En
pourcentage du chiffre d’affaires, les autres charges opérationnelles courantes ont
diminué, passant de 2,8% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2013 de 15
mois à 0,7% pour l’exercice 2014.
•
Les autres produits opérationnels courants ont diminué de 2,1 millions d’euros au cours
de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une baisse de 73,5%
entre ces deux exercices. Les produits en 2014 comprennent notamment la réévaluation
de la valeur comptable des participations résiduelles dans la société Solaire Durance pour
2,9 millions d’euros. Pour l’exercice 2014, les produits proviennent essentiellement
d’une vente des droits miniers au Chili. En pourcentage du chiffre d’affaires, les autres
produits opérationnels courants ont diminué passant de 2,3% du chiffre d’affaires du
Groupe pour l’exercice 2013 de 15 mois à 0,5% du chiffre d’affaires du Groupe pour
l’exercice 2014.
9.2.3.4
Excédent brut opérationnel
L’excédent brut opérationnel a diminué de 8,2 millions d’euros au cours de l’exercice 2014
par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une baisse de 52,7% entre ces deux exercices. Exprimé
en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, l’excédent brut opérationnel a diminué, passant de
12,3% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2013 de 15 mois (et de 18,4% pour les 12 mois
clos le 31 mars 2014) à 4,9% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2014. La diminution en
194
pourcentage entre les deux exercices s’explique principalement par l’impact positif de la Transaction
Solaire Durance sur l’excèdent brut opérationnel de l’exercice 2013 de 15 mois. Sans prendre en
compte la Transaction Solaire Durance, l’excédent brut opérationnel de l’exercice 2013 de 15 mois
aurait été un montant négatif de 12,5 millions d’euros et l’excédent brut opérationnel aurait augmenté
de 19,7 millions d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois.
Par rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013, la baisse de l’excédent brut
opérationnel est de 14,6 millions d’euros, soit une baisse de 66,5%. Sans prendre en compte la
Transaction Solaire Durance, l’excédent brut opérationnel de la période de 12 mois close le 31 mars
2013 aurait été un montant négatif de 6,0 millions d’euros et l’excédent brut opérationnel aurait
augmenté de 13,4 millions d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à la période de 12 mois
close le 31 mars 2013.
9.2.3.5
Résultat opérationnel
Le tableau ci-dessous présente les postes relatifs à l’excédent brut opérationnel et au résultat
opérationnel tirés du compte de résultat du Groupe pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Excédent brut opérationnel
Dotations aux
amortissements
Dont dotations pour
sociétés de projets
consolidées
Dotations aux
dépréciations/provisions
Autres charges
opérationnelles non
courantes
Résultat opérationnel
12 mois
clos le 31
mars
2014
7,3
12 mois
clos le 31
mars
2013
22,0
15 mois
clos le 31
mars
2013
15,5
Variation
vs 12 mois
(66,5)%
vs 15 mois
(52,7)%
(1,7)
n.s.
(1,5)
n.s.
13,3%
(0,3)
n.s.
-
n.s.
100,0%
1,6
n.s.
(1,5)
n.s.
(206,9)%
(3,7)
n.d.
-
n.s.
n.s.
3,5
19,5
12,6
(82,1)%
(72,3)%
Le résultat opérationnel a diminué de 9,1 millions d’euros au cours de l’exercice 2014 par
rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une baisse de 72,3% entre ces deux exercices, passant de
12,6 millions d’euros (10,0% du chiffre d’affaires du Groupe) pour l’exercice 2013 de 15 mois à 3,8
millions d’euros (2,4% du chiffre d’affaires du Groupe) pour l’exercice clos le 31 mars 2014. (La
baisse par rapport aux 12 mois clos le 31 mars 2014 a été de 16,0 millions d’euros soit une baisse de
82,1%).
La baisse du résultat opérationnel s’explique par la diminution de l’excédent brut opérationnel
telle que décrite ci-dessus ainsi que par les éléments suivants :
•
Les dotations aux amortissements ont augmenté de 0,2 million d’euros au cours de
l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une hausse de 13,3% entre
ces deux exercices, s’expliquant principalement par (i) des dotations aux amortissements
liées à de nouveaux logiciels acquis pendant l’exercice 2014, (ii) les dotations aux
amortissements liées à de nouveaux équipements industriels pour l’usine en Afrique du
Sud acquis pendant l’exercice 2014 ; et (iii) les dotations aux amortissements relatives à
des parcs solaires consolidés. Ces effets ont été compensés en partie par une baisse des
dotations liée à l’effet d’avoir eu un exercice 2014 trois mois plus court que l’exercice
2013 de 15 mois.
195
•
•
Les dotations aux dépréciations et provisions ont eu un impact net positif de 1,6 million
d’euros pour l’exercice 2014, par rapport à une charge nette de 1,5 million d’euros pour
l’exercice 2013 de 15 mois.
o
La reprise de 1,6 million d’euros pour l’exercice 2014 s’explique principalement
par des reprises lors de l’exercice 2014 de provisions passées pendant l’exercice
2013 de 15 mois. Au cours de l’exercice 2013 de 15 mois, le Groupe a enregistré
des provisions sur créances clients et stocks consécutivement à l’arrêt des
activités d’installations sur toitures résidentielles. Pendant l’exercice 2014, le
Groupe a pu reprendre une partie des provisions sur créances clients et céder une
partie des stocks ce qui a donné lieu une reprise de ces provisions.
o
La charge nette de 1,5 million d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois s’explique
principalement par des dotations aux provisions relatives à des créances clients et
des équipements enregistrés dans le cadre de l’arrêt de l’activité d’installations
sur toitures résidentielles, telles que mentionnées ci-dessus, compensé en partie
par la reprise de provisions pour litiges pendant l’exercice 2013 de 15 mois suite
à une décision judiciaire favorable dans le cadre d’un litige. Voir la Section 20.6
« Procédures judiciaires et d’arbitrage » du présent document de base.
Le Groupe a comptabilisé 3,7 millions d’euros en autres charges opérationnelles non
courantes pour l’exercice 2014, dont notamment 3,3 millions d’euros relatif à la mise en
œuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi en France.
9.2.3.6
Résultat financier net (charges)
Le tableau ci-dessous présente les données relatives au résultat financier net (pertes) pour les
exercices clos les 31 mars 2014 et 2013.
Exercice clos le 31 mars
2014
2013
(1,0)
(0,4)
(0,4)
--
En millions d’euros
Coût de l’endettement financier net
Dont coût de l’endettement souscrit par des
sociétés de projets consolidées
Revenus des créances sur participations,
revenus sur prêts et autres créances
Profits et pertes de change (nets)
Autre charges financières nettes
Résultat financier net (charges)
Variation (%)
146,5%
100%
2,5
1,7
44,1%
(1,2)
(0,3)
0,1
(0,4)
-0,9
191,9%
n.s.
(92,3)%
Le résultat financier a diminué de 0,8 million d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport
à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une baisse de 92,3% entre ces deux exercices, passant de 0,9
million d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois à 0,1 million d’euros pour l’exercice clos le 31 mars
2014. Cette baisse s’explique principalement par les éléments suivants :
•
Coût de l’endettement financier net. Le coût de l’endettement financier net du Groupe a
augmenté passant de 0,4 million d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois à 1,0 million
d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014, reflétant principalement les charges
d’intérêts de 0,4 million d’euros sur l’endettement souscrit pendant l’exercice en Inde se
rapportant à la construction du projet de parc solaire, entièrement détenu par le Groupe, à
Pokaran.
196
•
Revenus des créances sur participations, revenus sur prêts et autres créances. Les
revenus des créances sur participations, revenus sur prêts et autres créances ont augmenté
passant de 1,7 million d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois à 2,5 millions d’euros
pour l’exercice clos le 31 mars 2014, s’expliquant principalement par un montant plus
important d’encours relatifs à des avances en compte courant d’associés et des revenus de
placement de trésorerie.
•
Pertes nettes de change. La perte nette de change du Groupe a augmenté, passant de 0,4
million d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois à 1,2 million d’euros pour l’exercice clos
le 31 mars 2014. Cette augmentation s’explique par l’impact du taux de conversion de
l’euro en rand sud-africain des flux financiers intragroupes ne relevant pas des
investissements de long-terme.
9.2.3.7
Charges d’impôts
Les charges d’impôts ont diminué passant de 4,3 millions d’euros pour l’exercice 2013 de 15
mois à 2,6 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014, s’expliquant principalement par un
résultat imposable moins important sur cette période. Le taux effectif d’imposition du Groupe est
passé de 31,8% pour l’exercice 2013 de 15 mois à 50,2% pour l’exercice clos le 31 mars 2014. Cette
augmentation du taux effectif d’imposition s’explique principalement par (i) un traitement fiscal
moins favorable du résultat imposable du Groupe pour l’exercice 2014 et ce, en raison du régime
favorable d’imposition des plus-values de cessions réalisées sur les participations à long-terme dont le
Groupe a bénéficié pour la plus-value qu’il a réalisée lors de la Transaction Solaire Durance et (ii)
l’impact d’un redressement fiscal relatif à l’exercice 2011 qui a surpassé le montant des provisions
associés constituant un montant significatif rapporté au résultat avant impôt.
9.2.3.8
Quote-part du résultat net des entreprises associées
La quote-part du résultat net des entreprises associées a été un montant négatif de 0,1 million
d’euros pour l’exercice 2014 par rapport au produit de 0,5 million d’euros pour l’exercice 2013 de 15
mois. Le montant pour l’exercice 2013 de 15 mois correspond à la quote-part du résultat net de la
société Solaire Durance pour l’exercice clos le 31 mars 2013, la Transaction Solaire Durance n’étant
intervenue qu’à la fin de l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013. Le montant pour l’exercice 2014
comprend 0,1 million de quote-part de pertes liées à la mise en équivalence des participations du
Groupe dans certaines sociétés de projets. Conformément à la norme IAS 8 aucun retraitement
rétroactif de l’exercice 2013 de 15 mois n’a été effectué. Voir la note 3.2 aux Etats Financiers
Annuels.
9.2.3.9
Résultat net
Reflétant les facteurs présentés ci-dessus, le résultat net du Groupe (part du groupe) s’est
élevé à 0,7 million d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2014, par rapport à 9,7 millions d’euros
pour l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013. Le résultat net (part du groupe) pour l’exercice 2014
inclut la déduction du résultat net attribuable à des détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle à
hauteur de 0,2 million d’euros, se rapportant à la part des actionnaires minoritaires dans la filiale de
construction sud-africaine du Groupe.
197
9.2.4
Analyse par segment pour les exercices clos les 31 mars 2014 et 2013
9.2.4.1
Segment Développement et Construction
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute pour le segment
Développement et Construction pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Ventes d'électricité des sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les sociétés de projets non contrôlées
Externalisation de chiffre d’affaires
Contributif IFRS sectoriel
Exercice
Période
Exercice
12 mois
clos le 31
mars
2014
142,3
12 mois
clos le 31
mars
2013
97,5
15 mois
clos le 31
mars
2013
102,9
(2,7)
(8,8)
(8,8)
(68,9)%
(68,9)%
139,5
18,2
106,9
18,2
112,3
(100,0)%
30,5%
(100,0)%
24,2%
28,7
20,2%
28,4
29,1%
29,9
29,0%
1,1%
(4,0)%
(0,8)
(1,2)
(1,2)
(36,7)%
(36,7)%
27,9
20,0%
18,2
45,4
42,5%
18,2
46,9
41,8%
(100,0)%
(38,5)%
(100,0)%
(40,5)%
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (1)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Ventes d'électricité des sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les sociétés de projets non contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (2)
Variation %
Exercice
2014
Exercice
vs.
2014
Période
vs.
de 12
Exercice
mois
2013 de
2013
15 mois
45,9%
38,3%
________________
(1)
(2)
Marge brute sectorielle divisée par le chiffre d’affaires sectoriel.
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.4.1.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires sectoriel généré par les activités de développement et
construction du Groupe a augmenté de 39,4 millions d’euros au cours de l’exercice
clos le 31 mars 2014 par rapport à l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013, soit
une hausse de 38,3% entre ces deux exercices (et de 44,8 millions d’euros, soit une
hausse de 45,9% par rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013).
L’augmentation du chiffre d’affaires traduit l’impact d’une forte
augmentation des MW construits. Au cours de l’exercice 2014, le Groupe a
construit 104,4 MW pour les sociétés de projets contrôlées par des tiers par rapport
à 62,8 MW au cours de l’exercice 2013 de 15 mois, soit une augmentation de
66,2%.
L’impact sur le chiffre d’affaires de l’augmentation de MW construits
pendant l’exercice 2014 a été partiellement atténué par une réduction du prix de
vente moyen du MW construit qui est passé de 1,52 euros par W (après
élimination du chiffre d’affaires lié à la Transaction Solaire Durance) pour
l’exercice 2013 de 15 mois à 1,34 euros par watt pour l’exercice 2014, soit une
diminution de 11,8%. Cette diminution du prix de vente moyen par W construit
s’explique principalement par une baisse du tarif d’achat en France qui rendait
nécessaire un ajustement de prix des services de construction afin de maintenir un
rendement projet satisfaisant pour les investisseurs.
198
La contribution du segment Développement et Construction au chiffre
d’affaires consolidé du Groupe a augmenté de 24,2%, reflétant l’augmentation du
chiffre d’affaires sectoriel, une baisse des activités de construction pour compte
propre (la construction du parc solaire Pokaran ayant été achevé pendant l’exercice
2013 de 15 mois), ainsi que l’impact positif pendant l’exercice 2013 de 15 mois de
la Transaction Solaire Durance qui a généré 18,2 millions d’euros au titre de la
réintégration de la marge construction dans le calcul du résultat de cession
consolidé.
9.2.4.1.2.
Marge brute
La marge brute sectoriel du segment Développement et Construction a baissé
de 1,2 million d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de
15 mois, soit une baisse de 4,0% entre ces deux exercices. Par rapport à la période
de 12 mois close le 31 mars 2013, la marge brute a augmenté de 0,3 million
d’euros.
La diminution entre l’exercice 2014 et l’exercice 2013 de 15 mois s’explique
principalement par l’effet d’une baisse du taux de marge brute de 29,0% du chiffre
d’affaires pendant l’exercice 2013 de 15 mois à 20,2% pendant l’exercice 2014.
Cette diminution en pourcentage s’explique principalement par la baisse du prix
moyen par MW qui n’a été que partiellement compensé par une baisse des achats
consommés par watt, dont l’ampleur a été limitée par l’effet de la règlementation
anti-dumping sur les panneaux photovoltaïques mise en place pendant l’exercice
2014. La marge brute a augmenté de 0,3 million d’euros en valeur absolue par
rapport à la période de 12 mois close le 31 mars 2013 en raison de l’augmentation
des MW construits, qui a plus que compensé l’effet de la baisse du prix de vente
moyen.
La contribution du segment Développement et Construction à la marge
brute consolidée du Groupe a baissé de 40,5% sur l’exercice 2014 (et de 38,5% par
rapport au 12 mois clos le 31 mars 2013), principalement en raison de l’impact sur
l’exercice 2013 de 15 mois de la réintégration de la marge construction dans le
calcul du résultat de cession consolidé de la Transaction Solaire Durance.
199
9.2.4.2
Segment Services aux Actifs
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute pour le segment
Services aux Actifs pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Exercice
Période
Exercice
12 mois
clos le 31
mars
2014
12 mois
clos le 31
mars
2013
15 mois
clos le 31
mars
2013
5,6
4,1
4,9
(0,1)
5,5
4,1
4,9
2,5
45,2%
2,3
56,3%
2,9
58,6%
2,5
45,9%
2,3
56,3%
2,9
58,6%
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Contributif IFRS sectoriel
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (1)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Marge Brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (2)
Variation %
Exercice
2014
Exercice
vs,
2014
Période
vs.
de 12
Exercice
mois
2013 de
2013
15 mois
36,3%
34,3%
9,5%
12,9%
11,2%
(13,0)%
9,5%
(12,9)%
________________________
(1)
Marge brute sectorielle divisé par le chiffre d’affaires sectoriel.
(2)
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.4.2.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires généré par les activités de services aux actifs du Groupe
a augmenté de 12,9% au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014 par rapport à
l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013 (et de 36,3% par rapport à la période
des 12 mois close le 31 mars 2013).
L’augmentation de chiffre d’affaires par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois
s’explique par l’augmentation du nombre de MW sous gestion, bien que de
nombreux contrats n’aient démarré que sur la fin de l’exercice, limitant la hausse
du chiffre d’affaires. Le nombre moyen de MW sous gestion a augmenté passant
de 120 MW pour l’exercice 2013 de 15 mois à 181 MW pour l’exercice 2014,
partiellement compensé par une réduction de 25,2% du prix de vente moyen des
services aux actifs par MW. La réduction du prix de vente moyen provient de la
forte augmentation des MW mis sous gestion pendant la période, dont les prix
moyens sont inférieurs aux prix pratiqués avant la baisse des tarifs d’achat en
2011. L’augmentation du chiffre d’affaires pendant l’exercice 2014 par rapport à
l’exercice précèdent est atténué en partie par l’effet des trois mois supplémentaires
pendant l’exercice 2013 de 15 mois. Ainsi, l’augmentation sur l’exercice 2014 par
rapport à la période comparable de 12 mois clos le 31 mars 2013 est de 36,3% au
lieu du 12,9% observé par rapport à l’exercice de 15 mois.
9.2.4.2.2.
Marge brute
La marge brute du segment Services aux Actifs du Groupe a diminué de 0,4
million d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15
mois, soit une baisse de 12,9% entre ces deux exercices. La baisse s’explique
principalement par les trois mois supplémentaires sur l’exercice 2013 de 15 mois.
Ainsi, la marge brute est en hausse de 0,2 million d’euros par rapport à la période
de 12 mois close le 31 mars 2013. La hausse en valeur absolue par rapport à la
200
période de 12 mois close le 31 mars 2013 s’explique principalement par
l’augmentation des volumes de MW sous gestion, qui a plus que compensé la
baisse des prix de vente moyens.
Exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel, la marge brute
sectorielle a diminué entre ces deux exercices, passant de 58,6% pour l’exercice
2013 de 15 mois (56,3% pour les 12 mois clos le 31 mars 2013) à 45,9% pour
l’exercice clos le 31 mars 2014 en raison de la baisse des prix de vente moyens des
services aux actifs par MW citée ci-dessus.
9.2.4.3
Segment Gestion des Participations
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute pour le segment
Gestion des Participations pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Gain sur cession de participation de sociétés de projets
Produits financiers sur les sociétés de projets (1)
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Ventes d'électricité des sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les sociétés de projets non contrôlées
Externalisation de chiffre d’affaires
Contributif IFRS sectoriel
Exercice
Période
Exercice
12 mois
clos le 31
mars
2014
1,8
1,8
12 mois
clos le 31
mars
2013
6,9
1,1
8,0
15 mois
clos le 31
mars
2013
6,9
1,4
8,3
n.s.
0,9
(1,8)
0,9
(1,1)
6,9
(1,4)
6,9
1,8
100,0%
7,5
93,1%
7,8
93,3%
(0,0)
0,8
(1,8)
0,8
87,2%
(1,1)
6,4
92,0%
(1,4)
6,4
92,0%
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (2)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Ventes d'électricité des sociétés de projets contrôlées
Produits financiers sur les sociétés de projets non contrôlées
Externalisation de marge
Marge brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (3)
Variation %
Exercice
2014
Exercice
vs.
2014
Période
vs.
de 12
Exercice
mois
2013 de
2013
15 mois
(100,0)% (100,0)%
60,7%
28,7%
(77,6)%
(78,3)%
58,5%
26,9%
(87,2)%
(87,2)%
(75,9)%
(76,8)%
7,4%
7,1%
58,6%
26,9%
(87,9)%
(87,9)%
(5,2)%
(5,2)%
_______________________
(1)
Reflète le reclassement des intérêts de « autre produits financiers » en chiffre d’affaires.
(2)
Marge brute sectorielle divisée par le chiffre d’affaires sectoriel.
(3)
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.4.3.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires sectoriel du segment Gestion des Participations a
diminué de 6,5 millions d’euros, ou 78,3%, au cours de l’exercice 2014 par rapport
à l’exercice 2013 de 15 mois (la baisse a été de 6,2 millions par rapport au 12 mois
clos le 31 mars 2013, soit 77,6%). Cette baisse par rapport aux périodes
précédentes s’explique principalement par la plus-value liée à la Transaction
Solaire Durance pendant l’exercice 2013 de 15 mois (6,9 millions d’euros). La
baisse liée à la plus-value Solaire Durance a été partiellement compensée par une
augmentation du chiffre d’affaires sectoriel provenant d’intérêts sur avance en
comptes courants. La baisse du chiffre d’affaires est également affectée par l’effet
des trois mois supplémentaires sur l’exercice 2013 -- le chiffre d’affaires sur les 15
201
mois clos le 31 mars 2013 est 0,3 million d’euros plus élevé que celui de la période
de 12 mois close le 31 mars 2013.
La contribution du segment au chiffre d’affaires consolidé IFRS a baissé sur
l’exercice 2014 principalement en raison de la plus-value sur la Transaction
Solaire Durance sur l’exercice 2013 de 15 mois. Cet effet a été compensé en
partie par l’effet sur le chiffre d’affaires consolidé de la première contribution de
chiffre d’affaires de vente d’électricité en Inde sur l’exercice 2014 de 0,8 million
d’euros constitué de la vente de l’électricité par les projets consolidés Pokaran
(Inde) et Andacollo (Chili).
9.2.4.3.2.
Marge brute
La marge brute du segment Gestion des Participations a diminué de 6,0
millions d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15
mois, soit une baisse de 76,8% (et de 5,7 millions d’euros soit une baisse de 75,9%
par rapport au 12 mois clos le 31 mars 2013). Exprimée en pourcentage du chiffre
d’affaires sectoriel, la marge brute sectorielle a augmenté entre ces deux exercices,
passant de 93,3% pour l’exercice 2013 de 15 mois à 100,0% pour l’exercice clos le
31 mars 2014.
9.2.4.4
Segment Autres
Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires et la marge brute
segment « Autres » pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Chiffre d’affaires sectoriel
Retraitements de consolidation :
Eliminations des opérations entre secteurs
Contributif IFRS sectoriel
pour le
Exercice
Période
Exercice
12 mois
clos le 31
mars
2014
24,6
12 mois
clos le 31
mars
2013
2,2
15 mois
clos le 31
mars
2013
3,1
(14,2)
10,5
(1,0)
1,2
(1,0)
2,1
1 361,3%
783,4%
1 281,8%
402,7%
4,5
18,3%
0,5
21,2%
0,7
23,8%
n.s.
4,5
42,7%
0,5
38,6%
0,7
35,5%
882,4%
(14,0)%
875,6%
10,7%
508,0%
(23,3)%
503,8%
20,1%
Marge brute sectorielle
En pourcentage du chiffre d’affaires sectoriel (1)
Retraitements de consolidation :
Neutralisation de la marge de consolidation
Marge brute IFRS externe
En pourcentage du chiffre d’affaires consolidé (2)
Variation %
Exercice
2014
Exercice
vs.
2014
Période
vs.
de 12
Exercice
mois
2013 de
2013
15 mois
1 042,0%
692,6%
________________________
(1)
Marge brute sectorielle divisée par le chiffre d’affaires sectoriel.
(2)
Marge brute externe consolidée divisée par le chiffre d’affaires consolidé.
9.2.4.4.1.
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires généré par le segment Autres a augmenté de 21,5
millions d’euros au cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15
mois, soit une augmentation de 692,6% sur ces deux exercices. Cette hausse par
rapport aux périodes précédentes s’explique par la fourniture de panneaux
photovoltaïques aux projets Aurora et Vredendal et des ventes dans le cadre d’une
convention de travail à façon signé avec ReneSola en mars 2013. L’augmentation
entre les deux exercices est masquée en partie par les trois mois supplémentaires
202
sur l’exercice 2013 de 15 mois. Ainsi, l’augmentation par rapport à la période de
12 mois close le 31 mars 2013 est encore plus forte, de 22,5 millions d’euros, au
lieu de 21,5 millions d’euros par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois.
La contribution du segment « Autres » au chiffre d’affaires consolidé du
Groupe a augmenté de 8,4 millions d’euros par rapport à l’exercice 2013 de 15
mois (et de 9,3 millions d’euros par rapport à la période de 12 mois close le 31
mars 2013) reflétant l’impact de la convention de travail à façon signée avec
ReneSola.
9.2.4.4.2.
Marge brute
La marge brute du segment Autres a augmenté de 3,8 millions d’euros au
cours de l’exercice 2014 par rapport à l’exercice 2013 de 15 mois, soit une
augmentation de 508,0% entre ces deux exercices. Exprimée en pourcentage du
chiffre d’affaires du segment, la marge brute a diminué entre ces deux exercices,
passant de 23,8% pour l’exercice 2013 de 15 mois (21,2% pour les 12 mois clos le
31 mars 2013) à 18,3% pour l’exercice clos le 31 mars 2014. Cette légère
diminution s’explique principalement par la nature des ventes pendant l’exercice
de 2013 qui consistaient en de petites séries dont le taux de marge était supérieur.
Exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires du segment consolidé selon
IFRS, la marge brute externe consolidée selon IFRS a augmenté entre ces deux
exercices, passant de 35,5% pour l’exercice 2013 de 15 mois (38,6% pour les 12
mois clos le 31 mars 2013) à 42,7% pour l’exercice clos le 31 mars 2014. Cette
augmentation s’explique principalement par les éliminations intra-groupe.
203
9.2.5
Résultats consolidés pour les exercices clos les 31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Le tableau ci-dessous présente certaines données tirées du compte de résultat consolidé pour
les exercices clos les 31 mars 2013 (15 mois) et 31 décembre 2011 (12 mois), exprimées en millions
d’euros et en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe pour les périodes concernées :
En millions d’euros
Chiffre d’affaires
total
Achats consommés
Charges
d’exploitation
Excédent brut
opérationnel
Dépréciation,
amortissements et
autres produits et
charges
opérationnels
Résultat
opérationnel
(pertes)
Résultat financier
net (charges)
(Charges) / produits
d’impôts
Résultat net
Résultat net
(part du Groupe)
15 mois clos
le
31 mars
2013 (1)
% du chiffre
d’affaires du
Groupe
Exercice
12 mois clos
le
31 décembre
2011
% du chiffre
d’affaires du
Groupe
Variation
(%)
126,2
(68,6)
100,0%
54,3%
213,5
(146,9)
100,0%
68,8%
(40,9)%
(53,3)%
(42,1)
33,4%
(38,7)
18,1%
8,9%
15,5
12,3%
27,8
13,0%
(44,2)%
(3,0)
2,3%
(4,7)
2,2%
(37,0)%
12,6
10,0%
23,1
10,8%
(45,6)%
0,9
0,7%
0,7
0,3%
29,0%
(4,3)
9,7
3,4%
7,7%
(5,0)
19,3
2,3%
9,1%
13,3%
(49,9)%
9,7
7,7%
19,3
9,1%
(49,9)%
_______________________
(1)
En décembre 2012, l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société a voté la modification des dates de
clôture de l’exercice social du Groupe, faisant passer la date de clôture du 31 décembre au 31 mars de chaque
année. En conséquent, l’exercice social clos le 31 mars 2013 couvre une période de 15 mois. Pour plus
d’informations, voir la note 5 aux Etats Financiers Annuels.
9.2.5.1
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe a diminué de 87,2 millions d’euros au cours de
l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013 par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2011 soit une
baisse de 40,9% entre ces deux exercices. Cette diminution du chiffre d’affaires s’explique
principalement par
•
Une diminution de la contribution du segment développement et construction au chiffre
d’affaires consolidé du Groupe pendant l’exercice 2013 de 15 mois reflétant
principalement une baisse des prix moyen de vente par watt suite à la baisse des tarifs
d’achat en France qui rendait nécessaire un ajustement de prix des services de
construction afin de maintenir un rendement projet satisfaisant pour les investisseurs.
L’effet de la baisse des prix a été atténué en partie par une augmentation des MW
construits pour des tiers de 62,2 MW en 2011 à 67,6 MW sur l’exercice 2013 de 15 mois,
204
soit une augmentation de 8,6%. Les 67,6 MW construit pour des tiers sur l’exercice 2013
comprennent notamment 10,0 MW au titre du premier parc en Inde construit par le
Groupe ;
•
la diminution du chiffre d’affaires des activités de gestion des participations du Groupe
due à une baisse des plus-values de cessions réalisées lors de la vente des participations
du Groupe dans les sociétés de projets ; et
•
la cessation par le Groupe de ses activités de construction d’installations photovoltaïques
sur toitures inferieures à 1 MW.
Ces baisses du chiffre d’affaires ont été partiellement atténuées par :
•
•
•
l’effet de trois mois supplémentaires de l’exercice 2013 de 15 mois ;
les plus-values de cession de participations et la réintégration de la marge de construction
dans le cadre de la Transaction Solaire Durance en mars 2014 ; et
une augmentation du chiffre d’affaires relatif aux activités de services aux actifs due à un
plus grand nombre de parcs solaires sous gestion (passant d’un moyen de 43 MW pour
l’exercice 2011 à 87 MW pour l’exercice 2013 de 15 mois).
9.2.5.2
Achats consommés
Les achats consommés ont diminué de 78,4 millions d’euros au cours de l’exercice de 15
mois clos le 31 mars 2013 par rapport à l’exercice clos le 31 décembre 2011 soit une baisse de 53,3%
entre ces deux exercices.
Cette diminution des achats consommés s’explique principalement par une diminution de
57,2% des coûts des achats consommés par W construit, qui sont passés de 2,36 euros par MW pour
l’exercice clos le 31 décembre 2011 à 1,01 euro par MW pour l’exercice clos le 31 mars 2013. La
baisse des coûts par watt reflète une baisse des prix auxquels le Groupe achète les équipements BOS
et panneaux solaires pour la construction des parcs solaires en raison des évolutions du marché ainsi
que les négociations commerciales menées par les équipes du Groupe. L’évolution du montant total
des achats consommés reflète également la cessation par le Groupe de ses activités de construction
d’installations photovoltaïques sur toitures inferieurs à 1 MW. Ensemble, la baisse des couts par MW
et la cessation des activités sur toitures inférieurs à 1 MW ont permis de compenser l’impact sur les
achats consommés de l’augmentation de 5,1% des MW construits pour les tiers sur la période.
Exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, les achats consommés ont diminué
passant de 68,8% au cours de l’exercice 2011 à 54,3% pour l’exercice de 15 mois clos le 31 mars
2013. La baisse des achats consommés en pourcentage du chiffre d’affaires s’explique principalement
par la présence dans le chiffre d’affaires pour l’exercice 2013 de 15 mois d’un montant de 6,9
millions d’euros de plus-values (sans achats consommés associés) ainsi que l’impact de la
réintégration de 18,2 millions d’euros de chiffre d’affaires de construction à la faveur de la
Transaction Solaire Durance (étant rappelé que le taux de marge de construction associé était meilleur
grâce aux tarifications plus favorables lors de la négociation de contrat de construction).
205
9.2.5.3
Charges d’exploitation
Le tableau ci-dessous présente les charges d’exploitation du Groupe pour l’exercice clos le 31
mars 2013 (15 mois) et 31 décembre 2011 (12 mois), exprimées en millions d’euros et en pourcentage
du chiffre d’affaires du Groupe pour les périodes concernées :
En millions d’euros
Charges de
personnel
Charges externes
Impôts et taxes
Autres charges
opérationnelles
courantes
Autres produits
opérationnels
courants
Charges
d’exploitation
Exercice
15 mois clos
le
31 mars
2013
23,5
% du
chiffre
d’affaires
du
Groupe
18,6%
12 mois clos le
31 décembre
2011
18,3
% du
chiffre
d’affaires
du
Groupe
8,6%
Variation
(%)
28,9%
17,1
0,8
3,5
13,6%
0,7%
2,8%
18,2
0,8
1,4
8,5%
0,4%
0,7%
5,8%
1,6%
144,3%
(2,9)
2,3%
–
–
100%
42,1
33,4%
38,7
18,1%
8,9%
Les charges d’exploitation ont augmenté de 3,4 millions d’euros au cours de l’exercice 2013
de 15 mois par rapport à l’exercice 2011, soit une hausse de 8,9% entre ces deux exercices. Cette
augmentation des charges d’exploitation s’explique principalement par l’impact des trois mois
supplémentaires de l’exercice 2013 de 15 mois qui ont contribué à une augmentation des charges de
personnel, partiellement compensée par une diminution des charges externes. Exprimées en
pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, les charges d’exploitation ont augmenté passant de
18,1% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2011 à 33,4% pour l’exercice 2013 de 15 mois.
L’augmentation des charges d’exploitation, en valeur absolue et en pourcentage, s’explique par les
éléments suivants:
•
Les charges de personnel ont augmenté de 5,3 millions d’euros au cours de l’exercice
2013 de 15 mois par rapport à l’exercice 2011, soit une hausse de 28,9% entre ces deux
exercices. En valeur absolue, l’augmentation des charges de personnel reflète
principalement les trois mois supplémentaires de l’exercice 2013 de 15 mois. En
pourcentage de chiffre d’affaires, les charges de personnel ont augmenté passant de 8,6%
du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2011 à 18,6% pour l’exercice 2013 de 15
mois. Cette augmentation des charges de personnel en pourcentage s’explique
principalement par la forte baisse du chiffre d’affaires par rapport à l’exercice 2011,
partiellement compensé par la réduction du nombre moyen d’employés en France à la
suite de la mise en place de la plan de sauvegarde de l’emploi de 2011 qui est passé de
193 personnes au cours de l’exercice 2013 de 15 mois à 181 personnes au cours de
l’exercice 2013 de 15 mois.
•
Les charges externes ont diminué de 1,1 million d’euros au cours de l’exercice 2013 de
15 mois par rapport à l’exercice 2011, soit une baisse de 5,8% entre ces deux exercices.
En pourcentage de chiffre d’affaires, les charges externes ont augmenté passant de 8,5%
du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2011 à 13,6% pour l’exercice 2013 de 15
mois. Cette augmentation en pourcentage s’explique principalement par le ralentissement
206
du volume d’activité et le maintien des couts fixes d’exploitation (tels que les charges
locatives, rémunération et honoraires des sous-traitants), partiellement compensé par une
amélioration de certains coûts unitaires à la suite de négociations commerciales.
•
Les impôts et taxes ont été stables à 0,8 million d’euros pour l’exercice 2011 et l’exercice
2013 de 15 mois. Exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, les impôts et
taxes ont augmenté passant de 0,4% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2011
à 0,7% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2013 de 15 mois. L’augmentation
en pourcentage du chiffre d’affaires s’explique principalement par la diminution de
chiffre d’affaires pour l’exercice 2013 de 15 mois par rapport à l’exercice 2011.
•
Les autres charges opérationnelles courantes ont augmenté de 2,1 millions d’euros au
cours de l’exercice 2013 de 15 mois par rapport à l’exercice 2011, soit une hausse de
144,3% entre ces deux exercices. Cette augmentation en valeur absolue s’explique
principalement par (i) des charges pendant l’exercice 2013 de 15 mois liés aux honoraires
de conseils spécialement engagés pour l’élaboration d’un business plan et la mise au
rebut de certains droits au bail résiduels au titre de la résiliation de baux consécutivement
à l’arrêt de l’activité de toitures de moins d’un MW et (ii) des pertes opérationnelles sur la
période liés à des frais de développement non-recouvrables engagés pour une réponse à
un appel d’offres en Afrique du Sud. En pourcentage du chiffre d’affaires les autres
charges opérationnelles courantes sont passées 0,7% du chiffre d’affaires du Groupe pour
l’exercice 2011 à 2,8% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2013 de 15 mois.
•
Le Groupe a comptabilisé des autres produits opérationnels courants de 2,9 millions
d’euros au cours de l’exercice 2013 de 15 mois, consistant en la réévaluation de la valeur
net comptable de la participation résiduelle dans la société Solaire Durance suite à la
Transaction Solaire Durance. Le Groupe n’a comptabilisé aucun produit opérationnel
courant au cours de l’exercice 2011.
9.2.5.4
Excèdent Brut Opérationnel
L’excédent brut opérationnel a diminué de 12,3 millions d’euros au cours de l’exercice 2013
de 15 mois par rapport à l’exercice 2011, soit une baisse de 44,2% entre ces deux exercices passant de
27,8 millions d’euros pour l’exercice 2011 à 15,5 millions d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois.
Exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires du Groupe, l’excédent brut opérationnel a diminué
passant de 13,0% du chiffre d’affaires du Groupe pour l’exercice 2011 à 12,3% pour l’exercice 2013
de 15 mois. Cette diminution en pourcentage s’explique principalement par le ralentissement du
volume d’activité, partiellement compensé par la cession des participations dans le cadre de la
Transaction Solaire Durance ainsi que la réintégration de la marge de construction qui a été
précédemment neutralisé lors de la mise en équivalence de la participation du Groupe dans la société
Solaire Durance.
207
9.2.5.5
Résultat opérationnel
Le tableau ci-dessous présente les lignes relatives à l’excédent brut opérationnel et au résultat
opérationnel tirées du compte de résultat du Groupe pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Excédent brut opérationnel
Dotations aux amortissements
Dotations aux dépréciations/provisions
Autres charges opérationnelles non courantes
Résultat opérationnel
15 mois clos le
31 mars
2013
15,5
(1,5)
(1,4)
–
12,6
12 mois clos le
31 mars
2011
27,8
(1,2)
(2,6)
(0,9)
23,1
Variation (%)
(44,2)%
27,3%
(44,3)%
(100)%
(45,6)%
Le résultat opérationnel a diminué de 10,6 millions d’euros au cours de l’exercice 2013 de 15
mois par rapport à l’exercice 2011, soit une baisse de 45,6% entre ces deux exercices, passant de 23,1
millions d’euros (10,8% du chiffre d’affaires du Groupe) pour l’exercice 2011 à 12,6 millions d’euros
(10,0% du chiffre d’affaires du Groupe) pour l’exercice 2013 de 15 mois, s’expliquant par la
diminution de l’excédent brut opérationnel telle que décrite ci-dessus ainsi que par les éléments
suivants :
•
Les dotations aux amortissements ont augmenté de 0,3 million d’euros au cours de
l’exercice 2013 de 15 mois par rapport à l’exercice 2011, soit une hausse de 27,3% entre
ces deux exercices, s’expliquant principalement par l’acquisitions des immobilisation
corporelles dont des équipements industrielles pour l’usine de fabrication de panneaux
photovoltaïques en Afrique de Sud).
•
Les dotations aux dépréciations et provisions ont diminué de 1,2 million d’euros au cours
de l’exercice 2013 de 15 mois par rapport à l’exercice 2011, soit une baisse de 46,5%
entre ces deux exercices, qui s’explique principalement par la reprise d’une provision en
2013 relatif à un litige qui a plus que compensé l’impact des provisions passés pour des
créances clients et des équipements industriels liées à l’arrêt de l’activité d’installations
sur toitures résidentielles.
•
Le Groupe a comptabilisé des autres charges opérationnelles non courantes à la hauteur
de 0,9 million d’euros pour l’exercice 2011, qui s’explique par les charges liées au plan
de sauvegarde de l’emploi relatif à l’arrêt de l’activité d’installations sur toitures de moins
d’1 MW.
208
9.2.5.6
Résultat financier net (charges)
Le tableau ci-dessous présente les données relatives au résultat financier net (pertes) pour les
exercices clos les 31 mars 2013 (15 mois) et 31 décembre 2011 (12 mois).
15 mois clos le
31 mars 2013
En millions d’euros
Coût de l’endettement financier net
Revenus des créances sur participations,
revenus sur prêts et autres créances
Profits et pertes de change (nets)
Autre charges financières nettes
Résultat financier net (charges)
(0,4)
1,7
(0,4)
n.s.
0,9
12 mois clos le
31 décembre
2011
(0,1)
0,8
(0,1)
n.s.
0,7
Variation (%)
562,3%
112,5%
609,3%
n.s
29,0%
Le résultat financier a augmenté de 0,2 million d’euros au cours de l’exercice 2013 de 15
mois par rapport à l’exercice 2011, soit une hausse de 29,0% entre ces deux exercices, passant de 0,7
million d’euros pour l’exercice 2011 à 0,9 million d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois. Cette
augmentation s’explique principalement par les éléments suivants :
•
Coût de l’endettement financier net. Le coût de l’endettement financier net du Groupe a
augmenté passant de 0,1 million d’euro pour l’exercice 2011 à 0,4 million d’euros pour
l’exercice 2013 de 15 mois, s’expliquant principalement par des charges d’intérêts associé
à un prêt-relais contracté lors de la Transaction Solaire Durance, qui depuis a été
entièrement remboursé.
•
Revenus des créances sur participations, revenus sur prêts et autres créances. Le Groupe
a comptabilisé 1,7 million d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois en revenus des
créances sur participations, revenus sur prêts et autres créances, par rapport à 0,9 million
d’euros pour l’exercice 2011, s’expliquant par une augmentation des encours des comptes
courants d’associés et l’effet de trois mois supplémentaires des intérêts sur comptes
courants d’associes en 2013.
•
Pertes nettes de change. La perte nette de change du Groupe s’est élevée à 0,4 million
d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois, s’expliquant par l’impact négatif de la
fluctuation des taux de change entre l’euro et le rand sud-africain sur les comptes courants
d’associés auprès de filiales opérationnelles ne relevant pas des investissements de longterme.
9.2.5.7
Charges d’impôts
Les charges d’impôts ont diminué passant de 5,0 millions d’euros pour l’exercice 2011 à 4,3
millions d’euros pour l’exercice 2013 de 15 mois. Le taux effectif d’imposition du Groupe est passé
de 20,9% pour l’exercice 2011 à 31,8% pour l’exercice 2013 de 15 mois. Cette augmentation du taux
effectif d’imposition s’explique principalement par la baisse du volume de produits de cession
bénéficiant d’un régime fiscale favorable et l’impact négative en 2013 du redressement fiscal relatif à
l’exercice 2011.
209
9.2.5.8
Quote-part du résultat net des entreprises associées
La quote-part du résultat net des entreprises associées est restée stable au cours de l’exercice
2013 de 15 mois par rapport à l’exercice 2011, à 0,4 million d’euros. Le montant ces deux exercices
se rapporte principalement aux résultats de la société Solaire Durance.
9.2.5.9
Résultat net
Reflétant les facteurs présentés ci-dessus, le résultat net du Groupe (part du groupe) s’est
élevé à 9,7 millions d’euros pour l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013 par rapport à 19,3
millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2011.
210
10.
TRÉSORERIE ET CAPITAUX PROPRES
10.1
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Les besoins en capitaux du Groupe proviennent principalement de son activité
d’investissement au sein du capital des sociétés de projets sous forme de titres de participation et
d’avances en compte courant ou équivalents. Dans une moindre mesure, les besoins proviennent de
son besoin en fonds de roulement et du remboursement de son endettement. Historiquement, le
Groupe a répondu à ces besoins principalement par sa trésorerie disponible, le flux net généré par
l’activité opérationnelle, la cession de ses participations au sein de sociétés de projets détenant des
parcs solaires, et par un recours aux emprunts bancaires à court terme.
10.1.1 Besoins en trésorerie au stade de développement d’un projet
La durée du cycle de développement d’un projet photovoltaïque, qui s’étend de
l’identification d’un site donné au démarrage de la construction du parc solaire, peut varier
substantiellement d’un projet à l’autre ou d’un pays à l’autre et peut, dans certains cas, prendre
plusieurs années pour arriver à maturité. De plus, dans la mesure où certains projets en développement
n’atteignent jamais la phase de construction, les coûts de développement associés supportés par le
Groupe peuvent s’avérer irrécouvrables. Conséquence de la longueur de ces cycles de développement,
le Groupe peut être tenu de réaliser des investissements initiaux significatifs sur ses ressources
propres pour le développement d’un projet, préalablement à la perception de tout flux de trésorerie
consolidé provenant du développement et de la construction du projet photovoltaïque. Les besoins en
trésorerie du Groupe se rapportant à la phase de développement du projet comprennent notamment le
versement de cautions pour le raccordement au réseau, le dépôt de garanties bancaires nécessaires à la
participation à certaines procédures d’appel d’offres, l’engagement de certains coûts d’ingénierie,
d’obtention des permis et autorisations requis, les coûts associés aux procédures de diligences
préalables et de dépenses juridiques.
10.1.2 Besoins en trésorerie dans le cadre de la construction d’un parc solaire pour
compte de tiers
Une fois que le stade de financement et de construction d’un projet est atteint, les flux de
trésorerie consolidés du Groupe relatifs à un projet dépendent dans une large mesure de la stratégie de
financement retenue et notamment du pourcentage de capital retenu par le Groupe pendant la
construction.
Lorsque le Groupe cède le contrôle de la société de projet à des capital-investisseurs au cours
de la phase de pré-construction du projet (phase dite « greenfield »), il perçoit généralement son
premier flux de trésorerie sous la forme d’un paiement initial correspondant au prix de cession des
actions de la société de projet. Par la suite, le Groupe perçoit des revenus de la société de projet au
titre d’un contrat de développement et construction et qui sont généralement versés par étapes à
mesure que les stades de construction du projet, définis dans les contrats, sont atteints. La société de
projet prend généralement en charge le financement du projet au moyen d’un financement combinant
endettements externes sans recours et financement en capital sous forme d’avances en compte courant
d’associés ou équivalents accordées par les capital-investisseurs. Dans le cas où le Groupe retient une
participation résiduelle dans un projet, il accorde généralement des avances en compte courant
d’associés au prorata de sa participation dans le capital de la société de projet, et perçoit ensuite des
intérêts récurrents sur ces avances.
Les contrats de développement et de construction du Groupe sont structurés comme des
contrats clés en mains et les besoins en trésorerie du Groupe pour un projet donné comprennent
l’ensemble des coûts nécessaires à la construction du projet, y compris le paiement des fournisseurs et
des maitres d’œuvre travaillant sur le projet. Le Groupe répond à ces besoins en trésorerie
essentiellement via les flux versés par la société de projet à mesure que les étapes de construction sont
211
atteintes et couvre le reste de ses besoins en fonds de roulement en utilisant sa trésorerie disponible et
les solutions de financement du besoin en fonds de roulement notamment sous forme d’emprunts ou
de lettres de crédit. Le Groupe doit généralement fournir une garantie bancaire à la société de projet
qui vient garantir l’engagement contractuel d’ajustement de prix donné par le Groupe à la société de
projet. Ces garanties peuvent être sources de besoins supplémentaires en trésorerie dans la mesure où
les banques peuvent parfois exiger, préalablement à leur émission, des sûretés et contre-garanties
constituées par le Groupe. De plus, les paiements successifs perçus par le Groupe, au titre de ses
contrats de développement et construction, étant basés sur l’état d’avancement de la construction du
projet, celui-ci peut subir des retards dans le paiement de ces revenus, dans la mesure où le projet luimême subit des retards de construction.
10.1.3 Besoins en trésorerie dans le cadre d’investissements pour compte propre dans
les parcs solaires
Bien que le Groupe ait historiquement cédé le contrôle de la plupart de ses participations dans
les sociétés de projets au cours de la phase de pré-construction des projets, ne gardant qu’une
participation résiduelle (et donc ne supportant qu’une partie des besoins en fonds propres de la société
de projet) il prévoit à l’avenir de conserver le contrôle dans un nombre croissant de sociétés de projets
au-delà de la phase de construction y compris au cours de la phase de commercialisation d’électricité.
Ce faisant, le Groupe prévoit de se constituer un stock d’actifs qui généreront des flux récurrents
provenant de la vente d’électricité et qu’il pourra céder ensuite, de manière opportuniste, afin de
générer des plus-values plus importantes reflétant la valeur ajoutée découlant d’un historique de
production d’électricité établie et performance avérée d’un système.
Lorsque le Groupe retient le contrôle de la société de projet au cours de la phase de
construction du projet, il doit verser sa quote-part d’avances en compte courants prévus dans les
contrats de financement, et dans la mesure où il garde le contrôle, tout endettement souscrit par la
société de projet est comptabilisé comme endettement du Groupe dans ses états financiers consolidés.
Afin de financer ces avances en compte courant, le Groupe prévoit initialement d’utiliser le
flux net généré par l’activité opérationnelle, sa trésorerie disponible ainsi que les produits nets
provenant de la levée de fonds réalisée dans le cadre de l’admission de ses actions aux négociations
sur Euronext Paris. À moyen terme, et à mesure qu’il procèdera aux cessions de ses participations au
stade de post-construction des projets, le Groupe prévoit d’être en mesure de financer une fraction
plus importante de ses besoins en trésorerie par l’utilisation des produits reçus lors de ces cessions.
Sans fixer des objectifs stricts de temps de détention, le Groupe prévoit de détenir les projets
construits avant de les céder en phase de post-construction environ six mois après la date de début des
opérations de commercialisation dans les pays de l’OCDE et environ 24 mois après cette date dans les
pays hors OCDE.
Quand le Groupe garde le contrôle d’une société de projet pendant la phase de
construction, il ne reçoit généralement pas de flux de trésorerie du projet (autres que les flux reçus au
titre du financement par l’endettement souscrit) avant que celui-ci n’atteigne sa date de début des
opérations de commercialisation et ne commence à vendre l’électricité qu’il produit. Même à ce
stade, dans la mesure où les premiers flux positifs de trésorerie provenant d’un parc solaire sont
généralement affectés, pour la plupart, au remboursement de la dette souscrite pour son financement,
d’une manière générale, avant la cession de sa participation à des investisseurs « brownfield », le
Groupe n’est remboursé de ses avances en compte courant et des intérêts afférents qu’à hauteur du
solde de trésorerie restant après le service de la dette.
À ce jour, le Groupe a cédé la plupart de ses sociétés de projets au stade de pré-construction
des projets, ce qui se reflète dans ses états financiers historiques. En application de sa nouvelle
stratégie, le Groupe a construit et possède 100% de deux sociétés de projets qui détiennent
respectivement un parc solaire en Inde d’une puissance de 5,6 MW et un parc solaire au Chili d’une
puissance totale de 1,3 MW, chacun de ces parcs ayant été construit au cours de l’exercice de 15 mois
212
clos le 31 mars 2013, et est en train de finir la construction de trois parcs solaires en France détenus à
100% pour une puissance cumulée de 25,2 MW. Le Groupe a également investi dans le capital de
trois sociétés de projets à hauteur de 100% en Inde qui ont démarré la construction des parcs solaires
d’une puissance cumulée de 56,0 MW.
10.2
ENDETTEMENT
Les investissements se rapportant à la construction de parcs sont généralement supportés et
financés au niveau de la société de projet constituée par le Groupe pour détenir et financer le projet.
Selon cette approche, la société de projet finance la majeure partie du projet à travers la dette qu’elle a
souscrit sans possibilité de recours sur le Groupe.
Pour les projets dont le contrôle a été cédé à des capital-investisseurs tiers au stade de préconstruction, l’endettement de la société de projet n’est pas consolidé au sein des états financiers du
Groupe.
Pour les projets dont le contrôle a été retenu par le Groupe lors de la construction en vue
d’une cession ultérieure en phase de post-construction du projet, l’endettement de la société de projet
est comptabilisé comme dette dans les comptes consolidés du Groupe. Ainsi au cours de l’exercice
2013 de 15 mois, le Groupe a consolidé l’endettement de 300 millions de roupies indiennes (soit 3,6
millions d’euros) lié à la construction de son parc solaire à Pokaran.
Le tableau suivant décrit les montants d’endettement consolidé du Groupe en résumant les
montants d’endettement souscrits par les sociétés de projets aux dates indiquées.
En millions d’euros
Dettes financières
Dont endettement sans recours
souscrit par les sociétés de projets
consolidées
Au 30
septembre
2014
26,7
16
Au 31
mars
2014(1)
20,1
3,5
Au 1er
avril
2013(1)
Au 31
mars
2013(1)
6,2
Au 31
décembre
2011(1)
6,2
16,0
--
--
___________
(1) A partir de l’exercice clos le 31 mars 2014, en application de la norme IAS 28, le Groupe comptabilise selon la méthode
de la mise en équivalence des participations minoritaires qu’il détient dans certaines sociétés de projets comptabilisées par le
passé comme des actifs financiers disponibles à la vente conformément à la norme IAS 39. Conformément à la norme IAS
8, le Groupe a réalisé ce changement de manière rétroactive mais, comme le permet la norme IAS 8, il n’a pas retraité les
exercices comparatifs 2013 et 2011 compte tenu du caractère impraticable d’une telle correction avec les éléments dont le
Groupe dispose à ce jour. Voir la note 3.2 « Changement comptable relatif à la comptabilisation de certaines participations
pour l’exercice clos le 31 mars 2014 » aux Etats Financiers Annuels figurant en Annexe II du présent document de base.
Pour la gestion de son besoin en fonds de roulement, le Groupe utilise parfois des lignes de
crédit à court terme ou des crédits documentaires au bénéfice de certains fournisseurs.
Au 30 septembre 2014, sur un encours total de 26,7 millions d’euros d’endettement, (i) 17,8
millions d’euros correspondaient à de l’endettement long-terme et (ii) 8,9 millions d’euros
correspondaient à un endettement court-terme venant en relais d’une lettre de crédit dans le cadre
d’importation de panneaux photovoltaïques.
Au 31 mars 2014, sur un encours total de 20,1 millions d’euros d’endettement, (i) 14,4
millions d’euros correspondaient à un endettement court-terme et (ii) 5,7 millions d’euros
correspondaient à un endettement long-terme, consistant principalement à l’encours au 31 mars 2014
(x) de 289 millions de roupies indiennes (soit 3,5 millions d’euros) dues au titre du financement de
projet souscrit dans le cadre de la construction du parc solaire de Pokaran et (y) de 2,1 millions
d’euros dus au titre du prêt participatif souscrit auprès de Bpifrance.
213
--
En plus de son encours d’endettement financier au 30 Septembre 2014, le Groupe disposait
d'un découvert autorisé, disponible à hauteur de 2,0 millions d’euros auprès de LCL.
10.3
RESSOURCES FINANCIÈRES
Dans le passé, le Groupe a principalement eu recours aux sources de financement suivantes,
qui sont essentiellement des sources court-terme (trésorerie disponible, flux net généré par l’activité
opérationnelle du Groupe et endettement à court-terme).
10.4
•
Trésorerie disponible. La trésorerie et les équivalents de trésorerie figurant au
bilan du Groupe aux 31 décembre 2011, 31 mars 2013, 1er avril 2013 et 31 mars
2014 se sont élevés respectivement à 17,2 millions d’euros, 33,5 millions d’euros,
33,5 millions d’euros et 38,9 millions d’euros. La trésorerie et les équivalents de
trésorerie figurant au bilan du Groupe au 30 septembre 2014 se sont élevés à 19,6
millions d’euros.
•
Flux net généré par l’activité opérationnelle du Groupe. Le flux net généré par
l’activité opérationnelle du Groupe pour les exercices clos les 31 décembre 2011,
31 mars 2013 et 31 mars 2014 s’est élevé respectivement à (31,8) millions
d’euros, 21,1 millions d’euros et 9,9 millions d’euros. Le flux net généré par
l’activité opérationnelle du Groupe pour les semestres clos les 30 septembre 2013
et 30 septembre 2014 s’est élevé respectivement à (18,7) millions d’euros et (5,3)
millions d’euros.
•
Trésorerie générée par la cession d’immobilisations financières. La cession par
le Groupe de participations au sein de sociétés de projets et créances associées a
généré une trésorerie respectivement de 0,003 million euros, 18,4 millions
d’euros et 0,7 million d’euros pour les exercices clos les 31 décembre 2011, 31
mars 2013 et 31 mars 2014. La cession par le Groupe de participations au sein de
sociétés de projets et créances associées a généré une trésorerie de 0,4 million
d’euros et 4,6 millions d’euros pour les semestres clos les 30 septembre 2013 et
30 septembre 2014.
•
Endettement. L’endettement consolidé figurant au bilan au 31 décembre 2011, 31
mars 2013, au 1er avril 2013, au 31 mars 2014 et au 30 septembre 2014 s’est
élevé respectivement à 16,0 millions d’euros, 6,2 millions d’euros, 6,2 millions
d’euros, 20,1 millions d’euros et 26,7 millions d’euros. Tel qu’indiqué ci-dessus à
la Section 10.2 « Endettement » du présent document de base, l’endettement est
principalement représenté par l’endettement à court-terme dont la plupart
correspond à des crédits documentaires émis au bénéfice des fournisseurs de
panneaux photovoltaïques et d’équipements et dans une moindre mesure, par des
emprunts à long-terme engagés par les sociétés de projets consolidées pour
financer la construction des installations photovoltaïques. Le Groupe disposait
également d'un découvert autorisé à hauteur de 2,0 millions d’euros auprès de
LCL au 30 septembre 2014.
ALLOCATION DES RESSOURCES FINANCIÈRES
Outre le remboursement de l’encours d’endettement existant selon les échéances prévues dans
les conventions de financements associées, le Groupe alloue ses ressources financières aux besoins
suivants.
Investissements dans des sociétés de projets. Le Groupe a investi 6,1 millions d’euros, 3,3
millions d’euros et 13,0 millions d’euros dans des sociétés de projets pour les exercices clos les 31
décembre 2011, 31 mars 2013 et 31 mars 2014, respectivement, et 2,8 millions d’euros et 1,7 million
214
d’euros pour les semestres clos le 30 septembre 2013 et 30 septembre 2014, respectivement. Pour une
description plus détaillée des investissements du Groupe au sein des sociétés de projets, voir la
Section 5.2 « Investissements » du présent document de base.
Investissements opérationnels. Le Groupe a réalisé des investissements opérationnels d’un
montant de 1,3 million d’euros, 8,3 millions d’euros et 5,0 millions d’euros pour les exercices clos les
31 décembre 2011, 31 mars 2013 et 31 mars 2014, respectivement, et d’un montant de 1,5 million
d’euros et 20,9 millions d’euros pour les semestres clos les 30 septembre 2013 et 30 septembre 2014,
respectivement. Pour une description plus détaillée des investissements opérationnels du Groupe, voir
la Section 5.2 « Investissements » du présent document de base.
Financement du besoin en fonds de roulement. Le Groupe finance son besoin en fonds de
roulement grâce à son flux net généré par l’activité opérationnelle et, dans la mesure du nécessaire, le
recours aux emprunts à court terme. Pour une analyse plus détaillée des variations du besoin en fonds
de roulement pour les périodes revues, voir la Section 10.5.1 « Flux net généré par l’activité
opérationnelle du Groupe » ci-dessous.
Obligations contractuelles
Le tableau ci-dessous résume le passif figurant au bilan et le passif hors-bilan du Groupe au
31 mars 2014. Voir la note 31.1.4 aux Etats Financiers Annuels.
En millions d’euros
Dettes financières
Dont endettement souscrit par les
sociétés de projets consolidées
Fournisseurs
Autres passifs courants (1)
Passif
Lignes de crédit non utilisées
____________
(1)
Au 31 mars Inférieur 1-5 ans
Supérieur à
2014
à un an
5 ans
20,1
14,4
2,6
3,2
3,5
0,2
0,8
2,6
40,7
15,2
76,1
2,0
40,7
15,2
70,3
--
--2,6
--
--3,2
--
Consiste notamment en des dettes fiscales.
Engagements hors-bilan
Le tableau ci-dessous résume les engagements hors-bilan du Groupe au 31 mars 2014. Voir la
note 32 aux Etats Financiers Annuels.
En millions d’euros
Exercice clos
le 31 mars
2014
Garanties de paiement
Garanties de soumission d’appel d’offres
Engagements financiers d’ajustement de prix
Total
1,0
2,8
22,7
26,5
Exercice de 15
mois clos le 31
mars
2013
1,3
0,4
16,5
18,2
Exercice clos
le 31 décembre
2011
11,5
2,4
12,3
26,2
Garanties de paiement. Ces engagements, généralement d’un montant relativement limité,
consistent principalement en des garanties de paiement émises au bénéfice de tiers et en particulier
des fournisseurs des panneaux photovoltaïques et autres composants du système (composants BOS).
Les garanties de paiement s’élevaient à 1,0 million au 31 mars 2014 et à 1,3 million d’euros au 31
mars 2013, et ont atteint 11,5 millions d’euros au 31 décembre 2011. Ce montant plus élevé que pour
les autres exercices était consenti dans le contexte du marché juste avant le moratoire sur les
constructions photovoltaïque en 2011. Pendant cette période, certains fournisseurs ont exigé des
215
garanties de paiement pour fournir des panneaux aux sociétés de projets. Ces garanties de paiement
n’ont jamais été mises en œuvre.
Garanties de soumission d’appels d’offres. Ces engagements consistent principalement en des
garanties mises en place par les candidats retenus à l’issue de procédures d’appel d’offres
concurrentes pour des projets photovoltaïques. Les garanties de soumission d’appel d’offres ont
augmenté de 2,4 millions d’euros entre l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013, pour lequel elles
se sont élevées à 0,4 million d’euros, et l’exercice clos le 31 mars 2014, pour lequel elles se sont
élevées à 2,8 millions d’euros. Cette hausse s’explique principalement par l’augmentation des
candidatures dans les cadres des appels d’offres en France et en Inde. Les garanties de soumission
d’appels d’offres ont diminué de 2,0 millions d’euros entre l’exercice clos le 31 décembre 2011, pour
lequel elles se sont élevées à 2,4 millions d’euros, et l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013, pour
lequel elles se sont élevées à 0,4 million d’euros. Cette baisse s’explique principalement par l’absence
d’appels d’offres gagnés en 2013. Ces garanties n’ont jamais été mises à exécution.
Engagements financiers d’ajustement de prix. Ces engagements consistent principalement en
des garanties, généralement d’une durée d’environ 18 mois, émises au titre de contrats de construction
et qui concernent la performance des parcs solaires construits. Si le parc solaire n’atteint pas le ratio
de performance spécifié au sein de ces contrats, alors cela entraine un ajustement négatif rétroactif des
revenus du contrat. Cet ajustement de prix est couvert par une garantie émise par une institution
financière. Les engagements financiers d’ajustement de prix ont augmenté de 6,2 millions d’euros
entre l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013, pour lequel elles se sont élevées à 16,5 millions
d’euros, et l’exercice clos le 31 mars 2014, pour lequel elles se sont élevées à 22,7 millions d’euros.
Cette hausse s’explique principalement par le nombre plus important de parcs solaires en cours de
construction pour l’exercice 2014 par rapport à l’exercice de 15 mois de 2013. Les engagements
financiers d’ajustement de prix ont augmenté de 3,8 millions d’euros entre l’exercice clos le 31
décembre 2011, pour lequel elles se sont élevées à 12,3 millions d’euros, et l’exercice de 15 mois clos
le 31 mars 2013, pour lequel elles se sont élevées à 16,5 millions d’euros. Cette hausse s’explique
principalement par le nombre plus important de parcs solaires en cours de construction pour l’exercice
de 15 mois clos le 31 mars 2013 par rapport à l’exercice 2011.
10.5
ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE
Le tableau ci-dessous présente les flux de trésorerie du Groupe pour les périodes indiquées.
En millions d’euros
Flux net généré par l’activité
opérationnelle
Flux net provenant des
investissements
Flux net provenant du
financement
Effet de la conversion sur la
trésorerie
Variation nette de la trésorerie
Semestre
clos le 30
septembre
Semestre
clos le 30
septembre
Exercice
clos le 31
mars
2014
2013
2014
Exercice
de 15
mois clos
le 31 mars
2013
Exercice
clos le 31
décembre
2011
(5,3)
(18,7)
9,9
21,1
(31,8)
(18,5)
(3,9)
(17,0)
5,8
(7,3)
3,9
1,7
13,1
(10,5)
8,0
0,2
(0,7)
(0,5)
(0,3)
n/s
(19,7)
(21,7)
5,5
16,2
(31,1)
216
10.5.1 Flux net généré par l’activité opérationnelle du Groupe
Le tableau ci-dessous présente le flux net généré par l’activité opérationnelle du Groupe pour
les périodes indiquées.
En millions d’euros
Résultat net
Ajustements (1)
Capacité d’autofinancement
Variations du besoin en fonds de
roulement
Impôt décaissé
Flux net généré par l’activité
opérationnelle
____________
Semestre
clos le 30
septembre
Semestre
clos le 30
septembre
Exercice
clos le 31
mars
2014
2013
2014
Exercice
de 15
mois clos
le 31 mars
2013
Exercice
clos le 31
décembre
2011
(5,4)
1,5
(7,0)
(4,5)
0,2
(4,7)
0,9
8,5
9,4
9,7
(19,4)
(9,7)
19,3
12,1
31,5
2,5
(14,1)
1,3
32,3
(58,5)
(0,7)
0,1
(0,8)
(1,5)
(4,8)
(5,3)
(18,7)
9,9
21,1
(31,8)
(1)
Comprend les variations non-cash, y compris les variations de juste valeur des participations résiduelles du
Groupe dans les sociétés de projets, dont 2,9 millions d’euros liés à la Transaction Solaire Durance en 2013.
Pour les semestres clos les 30 septembre 2013 et 30 septembre 2014, l’activité opérationnelle
du Groupe s’est traduite par l’utilisation de 18,7 millions d’euros et 5,3 millions d’euros
respectivement. L’utilisation au premier semestre 2014 s’explique principalement par un résultat net,
ajusté des variations non-cash, négatif sur la période.
L’activité opérationnelle du Groupe a généré 9,9 millions d’euros pendant l’exercice 2014 et
21,1 millions d’euros pendant l’exercice 2013 de 15 mois. Pendant l’exercice 2011, l’activité
opérationnelle du Groupe s’est traduite par l’utilisation de 31,8 millions d’euros. L’utilisation en
2011 s’explique principalement par une variation négative du besoin en fonds de roulement de 58,5
millions d’euros liée au manque de disponibilité des financements de projets à la suite du moratoire de
2010 suspendant l’obligation d’achat. Voir l’analyse ci-dessous.
Variation du besoin en fonds de roulement
Le tableau ci-dessous présente la variation du besoin en fonds de roulement du Groupe pour
les périodes indiquées.
En millions d’euros
Variation des stocks en-cours
Variation des créances clients et
autres débiteurs
Variation des dettes fournisseurs
et autres créanciers
Variations du besoin en fonds
de roulement
Semestre
clos le 30
septembre
Semestre
clos le 30
septembre
Exercice
clos le 31
mars
2014
2013
2014
Exercice
de 15
mois clos
le 31 mars
2013
Exercice
clos le 31
décembre
2011
2,4
(3,9)
(4,0)
1,1
7,8
(26,9)
11,3
36,1
(10,1)
(49,7)
26,9
(21,5)
(30,8)
41,3
(16,5)
2,5
(14,1)
1,3
32,3
(58,5)
217
Le besoin en fonds de roulement comprend :
•
les variations de stocks en-cours, étant constitués principalement des composants
nécessaires à l’assemblage des panneaux photovoltaïques, des panneaux
photovoltaïques finis et d’autres coûts d’équipement et de développement (qui
sont des coûts engagés se rapportant au développement de projets
photovoltaïques préalablement à la signature des contrats de conception,
fourniture et installation (contrats EPC) et au titre desquels le Groupe obtient le
remboursement de ces coûts, tel que décrit au sein du Chapitre 6 « Aperçu des
activités du Groupe », Section 6.4.2 « Segments opérationnels du Groupe » du
présent document de base) ;
•
les variations des créances clients et autres débiteurs, autres dettes et frais payés
par avance, comprenant les crédits court-terme accordés aux sociétés de projets
qui ne sont pas consolidées dans les états financiers du Groupe et les charges
constatées d’avance concernant des projets photovoltaïques en cours de
construction; et
•
les variations des dettes fournisseurs et autres créanciers, comprenant notamment
les dettes fiscales.
La variation du besoin en fonds de roulement a eu un effet favorable sur les flux nets générés
par l’activité opérationnelle pendant le semestre clos le 30 septembre 2014 de 2,5 millions d’euros.
Cette variation s’explique d’une part par un cycle d’encaissement favorable par rapport au cycle de
paiement fournisseurs et d’autre part par un nombre important de chantiers en cours. Pendant le
semestre clos le 30 septembre 2013, la variation du besoin en fonds de roulement a eu un effet négatif
sur les flux nets générés par l’activité opérationnelle de 14,1 millions d’euros en raison d’une part du
débouclage de plusieurs lettres de crédit pour l’achat des panneaux et d’autre part au nombre limité de
projets en cours de construction à cette date.
La variation du besoin en fonds de roulement a eu un effet favorable sur les flux net générés
par l’activité opérationnelle pendant l’exercice 2014 de 1,3 million d’euros et un effet favorable de
32,3 millions d’euros pendant l’exercice 2013 de 15 mois. Cette variation importante fait suite à un
exercice 2011 anormalement consommateur de besoin en fonds de roulement. En effet, en 2011, les
variations du besoin en fonds de roulement ont eu un effet négatif de 58,5 millions d’euros car le
Groupe n’a pu être payé de ses prestations de construction qu’une fois les parcs en construction
achevés, à la suite des contraintes de financement de projet liées au moratoire de décembre 2010.
218
10.5.2 Flux net provenant des investissements du Groupe
Le tableau ci-dessous présente le flux net provenant des investissements du Groupe pour les
périodes revues.
Semestre
clos le 30
septembre
Semestre
clos le 30
septembre
Exercice
clos le 31
mars
2014
2013
2014
En millions d’euros
Acquisition d’immobilisations
corporelles et incorporelles
Dont acquisitions pour le compte
des sociétés de projets consolidées
Acquisition d’actifs financiers
Cessions d’immobilisations
corporelles et incorporelles
Dont cessions de participations du
Groupe dans des sociétés de
projets consolidées
Cessions d’immobilisations
financières
Impact des variations de périmètre
sur la trésorerie
Flux net provenant des
investissements
Exercice
de 15
mois clos
le 31
mars
2013
Exercice
clos le 31
décembre
2011
(20,9)
(1,5)
(5,0)
(8,3)
(1,3)
(18,2)
(1)
(3,2)
(4,6)
--
(1,7)
(2,8)
(13,0)
(3,3)
(6,1)
0,5
0,0
0,4
(0,9)
0,1
--
--
--
--
--
4,6
0,4
0,7
18,4
0,0
(0,9)
(0,0)
(0,0)
(0,1)
--
(18,5)
(3,9)
(17,0)
5,8
(7,3)
Le flux net provenant des investissements du Groupe reflète principalement ses
investissements opérationnels (dans des immobilisations corporelles et incorporelles) et acquisitions
d’actifs financiers. Les immobilisations incorporelles comprennent principalement les logiciels SAP
détenus par le Groupe, alors que les immobilisations corporelles comprennent principalement les
équipements utilisés pour l’assemblage des panneaux photovoltaïques au sein de l’usine d’assemblage
de panneaux photovoltaïques du Groupe située en Afrique du Sud, les investissements dans les filiales
contrôlées et consolidées ainsi que les véhicules du Groupe pris en crédit-bail. Les actifs financiers du
Groupe correspondent généralement à des actions souscrites ou acquises dans des sociétés de projets
qui ne sont pas consolidées dans les états financiers du Groupe ainsi que les avances en compte
courant d’associé ou toute autre avance que le Groupe accorde à ces sociétés de projets.
Le flux net provenant des investissements du Groupe s’est élevé à (18,5) millions d’euros
pour le semestre clos le 30 septembre 2014. L’utilisation nette des flux de trésorerie pour le semestre
clos le 30 septembre 2014 s’explique principalement par ses investissements dans des immobilisations
corporelles (projets Arsac 6 et 8) et des investissements dans des actifs financiers (les projets Arsac 2,
5, 6, 8, Ollières, Fontienne et Tiper 3). Le flux net provenant des investissements du Groupe s’est
élevé à (3,9) millions d’euros pour le semestre clos le 30 septembre 2013. L’utilisation nette des flux
de trésorerie pour le semestre clos le 30 septembre 2013 s’explique principalement par des
investissements dans des actifs financiers (projets Cuges, Charleval, Istres, Chalmoux, La Verdière).
Voir la Section 5.2 « Investissements » du présent document de base.
Le flux net provenant des investissements du Groupe s’est élevé à (17,0) millions d’euros
pour l’exercice clos le 31 mars 2014. L’utilisation nette des flux de trésorerie pour l’exercice clos le
31 mars 2014 s’explique principalement par des sorties de trésorerie pour l’acquisition par le Groupe
d’actifs financiers (consistant principalement en 13,0 millions d’euros d’investissements au sein des
219
sociétés de projets développant les projets Iovi 1, Iovi 3, Soleol III, Chateau Solar III en France et
Aurora et Vredendal en Afrique du Sud) et, moindre mesure par les investissements opérationnels
engagés pour les projets en développement, qui n’ont été que très légèrement compensés par les
produits de cession d’immobilisations corporelles et incorporelles et d’immobilisations financières.
Voir la Section 5.2 « Investissements » du présent document de base.
Le Groupe a généré des flux nets de trésorerie dans ses activités d’investissement de 5,8
millions d’euros pour l’exercice de 2013 de 15 mois. Le flux net provenant des investissements du
Groupe pendant l’exercice 2013 de 15 mois s’explique par les produits de 18,4 millions d’euros
générés lors de la cession de plusieurs immobilisations financières et notamment de la participation du
Groupe dans la société Solaire Durance, au cours de l’exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013,
partiellement compensés par une augmentation d’immobilisations corporelles et incorporelles
acquises, particulièrement des investissements opérationnels se rapportant à des projets en
développement (principalement Pokaran et des investissements dans Andacollo).
L’utilisation nette de trésorerie provenant des investissements du Groupe, s’élevant à 7,3
millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2011 s’explique principalement par l’acquisition
d’actifs financiers (consistant principalement en des investissements du Groupe dans les projets
Varages II et Solaire Auvergne en France) et des investissements opérationnels se rapportant à des
projets en développement.
10.5.3 Flux net provenant du financement du Groupe
Le tableau ci-dessous présente le flux net provenant du financement du Groupe pour les
périodes revues.
Semestre
clos le 30
septembre
Semestre
clos le 30
septembre
Exercice
clos le 31
mars
2014
2013
2014
En millions d’euros
Coût de l’endettement financier
Dont provenant d’emprunts des
sociétés de projets consolidées
Émissions ou souscriptions
d’emprunts et dettes financières
Dont provenant d’emprunts des
sociétés de projets consolidées
Remboursements d’emprunts et
dettes financières
Dont provenant des sociétés de
projets consolidées
Flux net provenant du
financement
Exercice Exercice
de 15
clos le 31
mois
décembre
clos le
31 mars
2013
2011
(0,6)
(0,6)
(1,1)
(0,6)
(0,4)
(0,4)
(0,2)
(0,4)
--
--
13,9
3,2
16,1
2,4
9,6
3,5
--
--
(9,3)
(0,9)
(1,9)
(12,3)
(1,2)
(0,2)
--
--
--
--
3,9
1,7
13,1
(10,5)
8,0
Le flux net provenant du financement du Groupe comprend essentiellement les produits
d’emprunts (nets des remboursements d’emprunts) pour une période donnée, diminués du coût de
l’endettement financier.
Le flux net provenant du financement du Groupe s’est élevé à 3,9 millions d’euros pendant le
semestre clos le 30 septembre 2014. Pendant le semestre clos le 30 septembre 2014, les emprunts du
Groupe ont inclus notamment d’une part la souscription par la société de projet Arsac 6 d’un emprunt
sans recours et d’autre part par le remboursement d’emprunt court terme. Le flux net provenant du
220
financement du Groupe s’est élevé à 1,7 million d’euros pendant le semestre clos le 30 septembre
2013. Ce montant s’explique par recours à l’endettement court terme.
Le flux net provenant du financement du Groupe s’est élevé à 13,1 millions d’euros pendant
l’exercice 2014. Pendant l’exercice 2014, les emprunts du Groupe ont inclus notamment (i) un
emprunt au niveau de la société de projet détenant le parc photovoltaïque Pokaran auprès de la State
Bank of India en 2013 pour un montant de 300 millions de roupie indiennes (environ 3,6 millions
d’euros), (ii) un emprunt par le Groupe auprès d’ETRAPH Finances pour 1,5 million d’euros au titre
de l’appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie en France et (iii) des emprunts par
le Groupe auprès de la Bank of China pour un montant de 10,7 millions d’euros.
Le flux net provenant du financement du Groupe s’est élevé à (10,5) millions d’euros pendant
l’exercice 2013. Ce montant s’explique principalement par le remboursement des soldes restants des
emprunts court-terme accordé par Fortis dans le cadre d’une ligne de crédit de reverse factoring
désormais résiliée.
Le flux net provenant du financement du Groupe s’est élevé à 8,0 millions d’euros pendant
l’exercice 2011. Ce montant s’explique principalement par des emprunts relatifs à une ligne de
reverse factoring souscrit auprès de Fortis pour le financement de l’acquisition de panneaux
photovoltaïques.
10.5.4 Flux d’investissement du segment Gestion des Participations
Le tableau ci-dessous présente le flux d’investissement du segment Gestion des Participations
pour les périodes revues. Voir la note 19 aux Etats Financiers Annuels et la note 7 aux Etats
Financiers Semestriels.
En millions d’euros
Exercice
clos le 31
mars
Semestre
clos le 30
septembre
--
Exercice de
15 mois
clos le 31
mars
2013
--
--
2013
(0,8)
(15,1)
(1,0)
(9,1)
(14,6)
1,5
13,6
4,5
0,5
(13,5)
--
12,5
6,9
(4,7)
--
(13,3)
--
(13,5)
19,5
(4,7)
(13,3)
2014
Acquisition de titres de participations – sociétés de
projets
Souscription d’avances en compte courant (ou
équivalent) – sociétés de projets
Remboursement d’avances en compte courant (ou
équivalent) – sociétés de projets
Total flux annuels courants d’investissement
Produit de cession de titres de participations – sociétés
de projets
Total flux d’investissement sur l’exercice
2014
Semestre
clos le 30
septembre
Au cours du semestre clos le 30 septembre 2014, le segment Gestion des Participations a
accordé 9,1 millions d’euros d’avance en compte courant (ou équivalent) principalement pour les
projets Arsac 2, 5, 6, 8, Ollières, Fontienne et Tiper 3. Le segment a reçu 4,4, millions d’euros en
remboursement de comptes courants (ou équivalent) sur la période, qui s’explique par le
remboursement des comptes courants investis dans le projet cédé Béconnais et divers remboursements
d’avances en compte courant de Solaire Durance et Solaire Corsica 1,2,et 3.
Au cours du semestre clos le 30 septembre 2013, le segment a fait 14,6 millions d’euros
d’avances en compte courant (ou équivalent) principalement pour les projets Pokaran, Aurora,
Vredendal et les projets Solstice 1A et 1B. Le segment a reçu 0,5 million d’euros en remboursement
de comptes courants (ou équivalent) sur la période, qui est dû à divers remboursements d’avances en
compte courant de Solaire Durance et Solaire Corsica 1, 2, et 3.
221
Au cours de l’exercice 2014, le segment Gestion des Participations a fait 15,1 millions
d’euros d’avances en comptes courants (ou équivalent), principalement pour les projets Iovi 1 et 3,
Equinox IV (holding des projets Soleol III et Château Solar III) en France ainsi qu’aux projets Aurora
et Vredendal en Afrique du Sud. Le segment a reçu 1,5 million d’euros en remboursement de
comptes courants (ou équivalent) sur la période.
L’exercice 2013 de 15 mois est marqué notamment par la cession de 35,25% du capital de
Solaire Durance. Le segment affiche un flux net positif de trésorerie de 19,5 millions d’euros
notamment du fait de la cession de 35,25% de Solaire Durance au travers d’une part d’un produit de
cession sur titres de participation de 6,9 millions d’euros et d’autre part d’un remboursement de
compte courants de 13,5 millions d’euros.
222
11.
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES
11.1
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Solairedirect considère que l’innovation sur la chaîne de valeur de l’énergie photovoltaïque
peut être un vecteur clé de la transition énergétique en répondant à un triple impératif : (i)
compétitivité de l’énergie photovoltaïque par rapport aux énergies primaires non renouvelables, (ii)
évolution de la gestion des productions et des consommations autour de réseaux intelligents, plus
efficaces et plus locaux (smart grids) et (iii) création d’emplois industriels et de services localement
par les filières de production d’électricité renouvelable et par les filières manufacturières qui leur
fournissent les équipements.
L’innovation est transdisciplinaire et s’étend au-delà de la technologie. Elle est orientée vers
le projet et s’appuie sur un large réseau de partenaires.
Le processus d’innovation est animé par le comité stratégie et innovation. En matière
d’innovation technologique, le Groupe s’attache actuellement à :
-
Améliorer les performances technico-économiques des projets par une conception
optimisée (par exemple : modules bi-verre, modules sans cadre, architecture électrique
sous 1.500 volts, densification de puissance, nouvelle architecture SCADA, système de
refroidissement hybride …) ;
-
Améliorer le taux de pénétration de l’électricité photovoltaïque sur les réseaux de
transports et de distribution :
o
en contribuant à leur équilibre par la fourniture ou l’absorption selon le cas de
puissance réactive en complément de la puissance active générée (par exemple :
régulation dynamique de tension, fourniture/absorption de d’énergie réactive sur
demande, support de fréquence par effacement de la puissance active, régulation
dynamique ou sur demande de puissance …) ;
o
en contribuant à leur meilleure gestion par la fourniture de prévisions de
production de puissance (par exemple : prévision du jour pour le lendemain,
prévision intra-journalière, prévision intra-horaire).
Le résultat de ce processus d’innovation se traduit essentiellement par un renforcement des
savoir-faire, une plus grande agilité opérationnelle et une adaptation rapide des modèles d’affaires
nécessaires dans un environnement fortement évolutif.
Jusqu’à présent, la Société n’a sollicité que marginalement le dispositif de crédit d’impôt
recherche (152 000 euros pour l’exercice clos au 31 décembre 2011, 94 000 euros pour l’exercice clos
au 31 mars 2013 et 10 000 euros pour l’exercice clos au 31 mars 2014).
11.2
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
Le Groupe est propriétaire des marques utilisées dans le cadre de ses activités, notamment les
marques incluant le nom « Solairedirect » enregistrées en France, au sein de l’Union européenne et
dans certains pays étrangers. Le Groupe a également déposé divers noms de domaines, y compris
www.solairedirect.com. A l’exception des marques « Solairedirect », le Groupe considère qu’aucun
de ses autres marques ou noms commerciaux n’est essentiel à son activité. Le Groupe dispose par
ailleurs d’un savoir-faire important relatif à l’identification et au financement de projets de parcs
solaires ainsi qu’à la construction, l’entretien, la gestion et l’exploitation d’installations
photovoltaïques.
223
12.
INFORMATIONS SUR LES TENDANCES ET LES OBJECTIFS
12.1
TENDANCES D’ACTIVITÉS
Pour une description détaillée des résultats du Groupe au cours de l’exercice clos le 31 mars
2014 et du semestre clos le 30 septembre 2014, voir le Chapitre 9 « Examen de la situation financière
et du résultat » du présent document de base.
12.2
PERSPECTIVES D’AVENIR
Les objectifs présentés ci-dessous ne constituent pas des données prévisionnelles ou des
estimations de bénéfices du Groupe mais résultent de ses orientations stratégiques.
Ces objectifs sont fondés sur des données, des hypothèses et des estimations considérées
comme raisonnables par le Groupe. Ces données, hypothèses et estimations sont susceptibles
d’évoluer ou d’être modifiées en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement
économique, financier, concurrentiel et réglementaire. En outre, la matérialisation d’un ou plusieurs
risques décrits au Chapitre 4 « Facteurs de risques » du présent document de base pourrait avoir un
impact sur les activités, les résultats, la situation financière ou les perspectives du Groupe et donc
remettre en cause sa capacité à réaliser les objectifs présentés ci-dessous. La réalisation des objectifs
suppose le succès de la stratégie du Groupe. Le Groupe ne prend aucun engagement et ne donne
aucune garantie sur la réalisation des objectifs figurant au présent Chapitre 12.
En fixant ses objectifs à moyen terme et en élaborant ses prévisions au Chapitre 13
« Prévisions ou estimations du bénéfice », le Groupe fait référence aux postes « chiffre d’affaires
sectoriel » et « marge brute sectorielle » de ses segments Développement et Construction, Services
aux Actifs et Gestion des Participations tels que décrits dans le Chapitre 9 « Examen de la situation
financière et du résultat » du présent document de base. Les postes « chiffre d’affaires sectoriel » et
« marge brute sectorielle » sont présentés avant éliminations des transactions intra-Groupe, ce qui
peut générer des différences significatives entre le chiffre d’affaires consolidé et la marge brute
consolidée externe calculée conformément aux normes IFRS. Voir la note 19 aux Etats Financiers
Annuels et la note 7 aux Etats Financiers Semestriels pour une réconciliation entre les chiffres
sectoriels et les chiffres consolidés IFRS.
12.3
PERSPECTIVES D’AVENIR À MOYEN TERME
Le Groupe s’est fixé pour objectif d’atteindre, pour ses segments Développement et
Construction et Services aux Actifs (les « Segments Opérationnels »), un taux de croissance annuel
organique moyen des chiffres d’affaires sectoriels cumulés de ces deux secteurs (cette somme étant
dénommée le « Chiffre d’Affaires Sectoriel des Segments Opérationnels ») à taux de change constant
compris entre 45 et 47% sur la période allant du 31 mars 2015 au 31 mars 2017. Pour atteindre cet
objectif, le Groupe compte prendre avantage de la profondeur de son portefeuille de projets et des
opportunités de marché existantes. La croissance du marché, la compétitivité avérée de l’électricité
solaire, la pression concurrentielle sur le prix des équipements, la disponibilité des sources de
financement et plus généralement les orientations stratégiques du Groupe devraient soutenir la
réalisation de ces objectifs. Au-delà de l’activité de ses deux Segments Opérationnels, le segment
Gestion des Participations (avec les Segments Opérationnels, les « Segments Principaux ») du Groupe
déploie une stratégie patrimoniale au travers d’investissements dans les projets que le Groupe
construit et exploite. Le Groupe prévoit d’investir un montant minimum cumulé d’environ 150
millions d’euros sur les exercices clos les 31 mars 2016 et 31 mars 2017. Cet objectif
d’investissement prend pour hypothèse une augmentation de capital au cours de l’exercice clos le 31
mars 2016 de l’ordre de 175 millions d’euros et le développement d’une stratégie patrimoniale de
détention d’actifs photovoltaïques à plus ou moins long terme.
224
Pour atteindre ces objectifs, le Groupe s’appuiera sur ses orientations stratégiques (se reporter
à la Section 6.2.2 « Stratégie » du présent document de base) et ses atouts concurrentiels (se reporter à
la Section 6.2.1 « Atouts concurrentiels » du présent document de base) dans chacune de ses lignes de
services pour profiter pleinement du marché de l’électricité solaire compétitive, marché en très forte
croissance que ce soit en matière de développement, de construction, d’exploitation d’actifs de
production d’électricité solaire compétitive ou encore d’investissements.
Ces objectifs d’investissement ont été élaborés sur la base du business plan sur cinq ans que la
Société a élaboré dans le cadre de l’admission de ses actions aux négociations sur Euronext Paris. Par
ailleurs, ils tiennent compte de la mise en équivalence, à partir de l’exercice ouvert le 1er avril 2013,
des participations minoritaires du Groupe dans les sociétés de projets portant des actifs
photovoltaïques.
Orientations stratégiques
•
Base de préparation des objectifs : Le Groupe prévoit de profiter pleinement de son flux
d’opportunité propriétaire issu de ses filiales de développement situées en France, en Afrique
du Sud, au Chili, au Mexique, aux Etats-Unis, en Inde et en Thaïlande. Le Groupe poursuit
une stratégie de volume sur ses activités de construction et de maintenance alimentées
principalement par ses développements internes mais également le cas échéant par des
acquisitions de projets au stade du développement. Néanmoins, le Groupe n’inclut dans la
formulation de ces objectifs que des projets qui sont, au 31 Janvier 2015, dans son portefeuille
de projets en backlog, pipeline et prospects qualifiés, et n’inclut donc pas des prévisions
d’appels d’offres ou de potentielles acquisitions de projets au stade de développement.
•
Développement et construction. Le Groupe a pour ambition d’atteindre un volume de MW
construits d’environ 450 à 475 MW pendant l’exercice clos le 31 mars 2017, et ce, en
maintenant un taux de marge brute sectorielle pour le Segment Développement et
Construction égal ou supérieur à 12%. Cet objectif de MW construits pendant l’exercice clos
le 31 mars 2017 est basé sur des projets déjà en backlog (pour environ 30% des MW inclus
dans cet objectif), en pipeline (pour environ 55% des MW inclus dans cet objectif) et en
prospects qualifiés (pour environ 15% des MW inclus dans cet objectif) au 31 Janvier 2015 et
représente des projets en France (pour environ 25% des MW inclus dans cet objectif), en Inde
(pour environ 15% des MW inclus dans cet objectif), en Amérique Latine (pour environ 25%
des MW inclus dans cet objectif), aux Etats-Unis (pour environ 15% des MW inclus dans cet
objectif) et dans le reste du monde.
•
Service aux actifs. Le groupe s’est fixé pour objectif d’atteindre un montant total de MW
sous gestion d’environ 1 125 MW et 1 175 MW à la fin de l’exercice clos le 31 mars 2017.
En fixant ces objectifs, le Groupe a pris pour hypothèse qu’il fournira des services de
maintenance à tous les projets qu’il construit et ce, pour une durée de 20 ans minimum. Le
Groupe compte également saisir des opportunités de fournitures de services à des tiers de
façon à élargir sa base de clientèle, néanmoins ces opportunités ne sont pas inclues dans
l’objectif du Groupe à ce stade. Le Groupe compte également continuer d'élargir son
portefeuille de services à valeur ajoutée, avec pour objectif de réduire les risques
d’exploitation et les risques perçus par les investisseurs propriétaires d’actifs solaires et de
maintenir par là même un taux de marge du segment Services aux Actifs proche de 45%.
Sur la base de ces objectifs pour ces deux Segments Opérationnels le Groupe s’est fixé pour
objectif d’atteindre pour l’exercice 2017 un montant cumulé des chiffre d’affaires sectoriels de ces
deux Segments Opérationnels d’environ 450 à 470 millions d’euros, dont environ 96% afférents au
segment Développement et Construction.
•
Investissement. Le Groupe a pour ambition de développer son activité d’investissement au
capital des sociétés de projets hébergeant les actifs de production d’électricité solaire suite à
225
l’introduction en bourse. Fort de son flux d’opportunité propriétaire, le Groupe pourra
sélectionner les actifs offrant les meilleurs rendements ou les meilleures perspectives de plusvalue à moyen terme. Dans un contexte de compétitivité accrue de l’énergie, un important
gisement de valeur réside dans la détention capitalistique des actifs solaires, valeur d’autant
plus importante que lesdits actifs ont été construits aux meilleurs standards techniques et au
meilleur coût. Conformément à ce qui est indiqué ci-dessus, le Groupe a pour ambition
d’investir un montant minimum cumulé d’environ 150 millions d’euros sur les exercices clos
les 31 mars 2016 et 2017. Le Groupe s’est fixé pour objectif de détenir environ 450 à 500
MW nets à fin mars 2017 dans le scénario où le groupe ne vend pas d’actifs en phase
brownfield / greenfield afin de recycler le capital investi, autres que des cessions auxquelles il
est fait référence dans le Chapitre 13 « Prévisions ou estimations du bénéfice ». Sur la base
de ces objectifs le Groupe s’est fixé pour objectif d’atteindre pour l’exercice 2017 un montant
du chiffre d’affaires sectoriel pour son segment Gestion des Participations d’environ 9 à 11
millions d’euros (hors éventuelles plus-values de cession).
•
Amélioration continue des coûts. Le Groupe continuera à poursuivre des chantiers
d’amélioration continue par lesquels il cherche à réaliser d’importantes économies sur ses
coûts de construction, ses coûts de financement, ses coûts d’exploitation, et d’une manière
générale, poursuit un objectif de rationalisation des missions, d’amélioration de l’allocation
des ressources sur l’ensemble des activités, d’augmentation de la rentabilité de ses contrats,
d’industrialisation de ses méthodes de développement, de construction et d’exploitation et
plus généralement à profiter des ressources, de sa taille et de sa dimension mondiale pour tirer
profit de la forte croissance des marchés et industries sur lesquels il est actif. Dans le cadre de
ces efforts d’optimisation, le Groupe continuera à profiter pleinement de ses experts internes
sur les différents corps de métiers nécessaires à la construction, l’exploitation et
l’investissement dans des parcs solaires fournissant des services à haute valeur ajoutée, et à
profiter de son réseau de sous-traitants pour des tâches à moindre valeur ajoutée et qui lui
assure une capacité de déploiement mondiale. Au travers de ses différents programmes
d’amélioration continue, le Groupe a pour objectif sur la période allant de l’exercice 2015 à
l’exercice 2017 de continuer à promouvoir le solaire compétitif en abaissant de 5% par an en
moyenne ses coûts de construction par MW construits, de maintenir ses revenus de
maintenance à environ €0,015 million d’euros / MW sous gestion, et de baisser ses coûts de
structure de telle manière qu’ils représentent à l’horizon de l’exercice 2019 environ 5 à 6% de
son chiffre d’affaires total.
•
Croissance externe. Les ambitions du Groupe sur la période allant de l’exercice 2015 à
l’exercice 2017 sont intégralement fondées sur la croissance organique. Si le Groupe prévoit
d’acquérir des projets au stade du développement, il n’a pas pour ambition affichée d’acquérir
des projets déjà construits ou un compétiteur actif dans les secteurs du développement, de la
construction ou de la maintenance. D’autre part, les projections du Groupe n’incluent pas
d’acquisition de projets au stade du développement.
•
Politique de dividendes. Le Groupe prévoit de ne pas distribuer de dividendes dans un avenir
prévisible. Se reporter à la Section 20.5 « Politique de distribution des dividendes » du présent
document de base.
•
Levier. Hors endettement sans recours relatifs aux projets contrôlés et figurant au bilan, le
Groupe a pour objectif de maintenir un endettement net négatif sur la période allant de
l’exercice 2015 à l’exercice 2017.
•
Besoin en fonds de roulement. Le Groupe a pour objectif de maintenir sur la période allant de
l’exercice 2015 à l’exercice 2017 sa variation de besoin en fonds de roulement à 1 mois de
revenus du segment Développement et Construction.
226
•
Augmentation de capital. Les objectifs du Groupe prennent pour hypothèse une augmentation
de capital de l’ordre de 175 millions d’euros lors de son introduction en bourse. Ensuite, le
Groupe a pour objectif de réinvestir les flux entrants issus des cessions de participations.
Sur la base des objectifs décrits ci-dessus, le Groupe s’est fixé un objectif d’atteindre sur
l’exercice clos le 31 mars 2017 un EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) Total compris entre
45 millions et 50 millions d’euros. Pour les besoins de cet objectif, le Groupe calcule « l’EBIT
Sectoriel (hors plus-value de cessions) Total » comme étant égal (i) au montant cumulé des marges
brutes sectorielles de ses segments (après déduction des plus-values de cessions), (ii) diminué du
montant total des « Couts de Structure non-Alloués » et des « Dotations aux Amortissements » (hors
dotations aux amortissements provenant des sociétés de projets consolidées), dans chaque cas, tels que
ces postes sont présentés dans la note sectorielle aux comptes consolidés.
Le Groupe calcule « l’EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) par Segment » pour
chacun des segments Développement et Construction, Services aux Actifs et Gestion des
Participations comme étant égal (i) au montant de marge brute sectorielle du segment (ii) diminué du
montant alloué à ce segment, du montant total des « Coûts de Structure non-Alloués » et des
« Dotations aux Amortissements » (hors dotations aux amortissements provenant des sociétés de
projets consolidées), sur la base d’une allocation de ces Coûts de Structure non-Alloués et Dotations
aux Amortissements au prorata des chiffres d’affaires sectoriels des segments Développement et
Construction et Services aux Actifs. Sur cette base, le Groupe considère que, sur son objectif de 45 à
50 millions d’euros pour l’EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) Total sur l’exercice clos le 31
mars 2017, environ 30 à 33 millions d’euros proviendront du segment Développement et
Construction, environ 6 millions d’euros proviendront du segment Services aux Actifs et environ 9 à
11 millions d’euros (hors plus-value de cessions) proviendront du segment Gestion des Participations.
D’autre part, le Groupe s’est fixé un objectif d’atteindre sur l’exercice clos le 31 mars 2017
un résultat opérationnel IFRS d’environ 20 à 25 millions d’euros.
227
13.
PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE
Les prévisions présentées ci-dessous sont fondées sur des données, des hypothèses et des
estimations considérées comme raisonnables par le Groupe à la date d’enregistrement du présent
document de base. Ces données et hypothèses sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en
raison des incertitude liées notamment à l’environnement économique, financier, concurrentiel,
réglementaire et fiscal ou en fonction d’autres facteurs dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la
date d’enregistrement du présent document de base. En outre, la matérialisation de certains risques
décrits au Chapitre 4 « Facteurs de risques » du présent document de base pourrait avoir un impact sur
les activités, la situation financière, les résultats ou les perspectives du Groupe et donc remettre en
cause ces prévisions. Par ailleurs, la réalisation des prévisions suppose le succès de la stratégie du
Groupe. Le Groupe ne prend donc aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à la
réalisation des prévisions figurant au présent Chapitre 13.
13.1
HYPOTHÈSES
Le Groupe a construit ses prévisions pour les exercices clos respectivement aux 31 mars 2015
et 31 mars 2016 sur la base des Etats Financiers Annuels et des Etats Financiers Semestriels. (Se
reporter au Chapitre 9 « Examen de la situation financière et du résultat » du présent document de
base).
Ces prévisions reposent principalement sur les hypothèses suivantes :
(i)
un périmètre de consolidation qui, par rapport à la situation au 31 mars 2014, n’a
pas connu de changement significatif, à l’exception de la création des filiales de
développement aux Etats-Unis et au Mexique mais dont l’activité est encore non
significative et de la prise d’effet des nouvelles normes IFRS relatives au
périmètre de consolidation (IFRS 10 et 11 et IAS 28 révisée) qui a conduit à la
comptabilisation par mise en équivalence des participations minoritaires du
Groupe à compter du 1er avril 2014 (Se reporter à la note 3 des Etats Financiers
Semestriels) ; et
(ii)
le volume d’activité du segment Développement et Construction sera notamment
porté par :
a.
la construction à l’avancement sur l’exercice clos au 31 mars 2015 d’une
puissance cumulée d’environ 185 MW dont environ 75% sont déjà terminés
au 31 janvier 2015 ;
b.
la construction à l’avancement sur l’exercice clos au 31 mars 2016 d’une
puissance cumulée d’environ 300 à 325 MW avec :
i. la poursuite des constructions lancées sur l’exercice clos au 31 mars
2015 mais qui ne seront pas achevées au 31 mars 2015 pour une
puissance estimée à environ 5% de la puissance cumulée attendue
pour l’exercice clos au 31 mars 2016 ; et
ii. le lancement au cours de l’exercice clos au 31 mars 2016 de
nouveaux chantiers dont la construction à l'avancement sur l'exercice
représentera environ 95% de la puissance cumulée attendue pour
l'exercice clos au 31 mars 2016. Environ 70% de la puissance
cumulée attendue pour l'exercice clos au 31 mars 2016 provient de
projets en backlog au 31 janvier 2015, environ 20% de projets au
stade pipeline au 31 janvier 2015 et environ 5% de projets au stade
de prospects qualifiés ;
228
(iii)
(iv)
le volume d’activité du segment Services aux Actifs sera tiré notamment par :
a.
la poursuite des services de maintenance et de gestion aux 27 projets
représentant 181 MW sous gestion au 31 mars 2014 ;
b.
le lancement des services de maintenance à de nouveaux projets dont la
réception provisoire est prévue sur l’exercice clos au 31 mars 2015 portant
la puissance totale sous gestion à cette date à environ 310 MW ;
c.
le lancement des services de maintenance de nouveaux projets dont la
réception provisoire est prévue sur l’exercice clos au 31 mars 2016 portant
la puissance totale sous gestion à cette date à environ 500 à 550 MW ;
le volume d’activité de la ligne de services Gestion des Participations sera tiré
notamment par :
a.
les investissements réalisés au cours des exercices précédents générant des
intérêts sur comptes courants investis ;
b.
la cession de participations dans certains parcs ;
c.
les investissements réalisés et à réaliser sur les exercices clos au 31 mars
2015 et 31 mars 2016 qui sont estimés respectivement à environ 27
millions d’euros et à environ 100 millions d’euros, principalement sous
forme d’avances en compte courant portant intérêts ;
d.
Le Groupe estime qu’il détiendra ainsi en pleine propriété environ 95 MW
au 31 mars 2015, et environ 340 à 360 MW au 31 mars 2016 ;
e.
Les flux entrants issus des cessions de participations dans certains
investissements majoritaires et minoritaires sont respectivement estimés à
15,4 millions d’euros et 26,3 millions d’euros sur les exercices clos au 31
mars 2015 et au 31 mars 2016 et correspondant respectivement à 3,3
millions d’euros et 5,8 millions d’euros de plus-value de cessions ;
(v)
un impact positif des programmes d’amélioration continue permettant aux activités
de construction de maintenir des marges de construction de l’ordre de 12% en
moyenne, et des marges de maintenance de l’ordre de 45% en moyenne dans un
cadre économique plus contraint, en conséquence des différentes environnements
tarifaires sur lesquels est fondé le chiffre d’affaires des sociétés de projets ; et
(vi)
un taux d’imposition effectif dans le compte de résultat de 20% pour les activités
de construction, de 30% pour les activités de services aux actifs et de 15% pour les
activités d’investissement ; et
des coûts de structure en légère baisse sur l’exercice clos au 31 mars 2015 par rapport à l’exercice
précèdent, suivi par une légère augmentation sur l’exercice clos au 31 mars 2016 ;
229
13.2
PRÉVISIONS DU GROUPE POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 MARS 2015
Sur la base des hypothèses décrites ci-dessus et des Etats Financiers Annuels et des Etats
Financiers Semestriels, le Groupe considère pouvoir, au titre de l’exercice clos le 31 mars 2015 :
(i)
réaliser une croissance organique de son Chiffre d’Affaires Sectoriel des Segments
Opérationnels (cumulant ses activités de Développement et Construction et
Services aux Actifs) à taux de change constant de 32% par rapport au montant de
148 millions d’euros réalisé au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014, pour
atteindre un Chiffre d’Affaires Sectoriel des Segments Principaux (entendu
comme le Chiffre d’Affaires Sectoriel des Segments Opérationnels cumulé au
chiffre d’affaires du segment Gestion des Participations) d’environ 195 millions
d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2015 dont :
a.
Environ 97% attribuables au segment Développement et Construction ;
b.
Environ 3% attribuables au segment Services aux Actifs ;
(ii)
outre ses Segments Opérationnels, réaliser un chiffre d’affaires sectoriel pour le
segment Gestion des Participations (hors plus-values de cession) d’environ 3
millions d’euros ;
(iii)
réaliser un EBIT Sectoriel (hors plus-value de cessions) Total (tel que défini dans
le Chapitre 12 « Informations sur les tendances et les objectifs » du présent
document de base) d’environ 6 millions d’euros, dont environ 3 millions d’euros
pour le segment Services aux Actifs, environ 3 millions d’euros pour le segment
Gestion des Participations (hors plus-value de cessions) et une perte d’environ 4
millions d’euros pour le segment Développement et Construction (sur la base
d’une allocation des « Couts de Structure non-Alloués » et des « Dotations aux
Amortissements » telle que définie dans le Chapitre 12 « Informations sur les
tendances et les objectifs » du présent document de base) ;
(iv)
réaliser un résultat opérationnel IFRS d’un montant négatif d’environ (3) millions
d’euros ;
(v)
atteindre une dette nette consolidée d’environ 21 millions d’euros, dont environ 42
millions d’euros de dette sans recours sur les sociétés de projets consolidées ;
(vi)
réaliser un investissement de 27 millions d’euros, portant le capital investi à
environ 38 millions d’euros après les ventes de parc prévues.
Les prévisions présentées dans cette Section ont été établies sur la base de données,
hypothèses et estimations considérées comme raisonnables par le Groupe. Ces données, hypothèses et
estimations sont susceptibles d’évoluer en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement
économique, politique, comptable, concurrentiel et réglementaire ou en fonction d’autres facteurs
dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la date d’enregistrement du présent document de base.
En outre, la réalisation d’un ou plusieurs risques décrits au Chapitre 4 « Facteurs de risques »
du présent document de base pourrait avoir un impact sur les activités, les résultats, la situation
financière ou les perspectives du Groupe, et donc remettre en cause ces prévisions. Le Groupe ne
prend aucun engagement et ne donne aucune garantie sur la réalisation des prévisions figurant dans la
présente Section 13.2.
230
13.3
PRÉVISIONS DU GROUPE POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 MARS 2016
Sur la base des hypothèses décrites ci-dessus et des Etats Financiers Annuels et des Etats
Financiers Semestriels, le Groupe considère pouvoir, au titre de l’exercice clos le 31 mars 2016 :
(i)
réaliser une croissance organique de son Chiffre d’Affaires Sectoriel des Segments
Opérationnels (cumulant ses activités de Développement et Construction et de
Services aux Actifs) à taux de change constant de 64-77% par rapport au montant
d’environ 195 millions d’euros prévu au cours de l’exercice clos le 31 mars 2015,
pour atteindre un Chiffre d’Affaires Sectoriel des Segments Opérationnels
d’environ 320-345 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 mars 2016 dont :
a. environ 97% attribuables au segment Développement et Construction;
b. environ 3% attribuables au segment Services aux Actifs;
(ii)
outre ses Segments Opérationnels, réaliser un chiffre d’affaires sectoriel pour le
segment Gestion des Participations (hors plus-values de cessions) d’environ 4
millions d’euros ;
(iii)
réaliser un EBIT Sectoriel (hors plus-values de cession) Total (tel que défini dans
le Chapitre 12 « Informations sur les tendances et les objectifs » du présent
document de base) d’environ 23 à 25 millions d’euros, dont environ 4 millions
d’euros pour le segment Services aux Actifs, environ 4 millions d’euros pour le
segment Gestion des Participations (hors plus-value de cessions) et environ 15 à
17 millions d’euros pour le segment Développement et Construction (sur la base
d’une allocation des « Couts de Structure non-Alloués » et des « Dotations aux
Amortissements » telle que définie dans le Chapitre 12 « Informations sur les
tendances et les objectifs » du présent document de base) ;
(iv)
réaliser un résultat opérationnel IFRS d’un montant négatif d’environ (1) million
d’euros.
Les prévisions présentées dans cette Section ont été établies sur la base de données,
hypothèses et estimations considérées comme raisonnables par le Groupe. Ces données, hypothèses et
estimations sont susceptibles d’évoluer en raison des incertitudes liées notamment à l’environnement
économique, politique, comptable, concurrentiel et réglementaire ou en fonction d’autres facteurs
dont le Groupe n’aurait pas connaissance à la date d’enregistrement du présent document de base.
En outre, la réalisation d’un ou plusieurs risques décrits au Chapitre 4 « Facteurs de risques »
du présent document de base pourrait avoir un impact sur les activités, les résultats, la situation
financière ou les perspectives du Groupe, et donc remettre en cause ces prévisions. Le Groupe ne
prend aucun engagement et ne donne aucune garantie sur la réalisation des prévisions figurant dans la
présente Section 13.3.
231
13.4
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES PRÉVISIONS DE
RÉSULTATS
FIDUS
12 rue de Ponthieu
75008 Paris
PricewaterhouseCoopers Audit
63 rue de Villiers
92200 Neuilly-sur-Seine
Rapport des commissaires aux comptes
sur les prévisions de résultat
Solairedirect
18, rue du Quatre Septembre
75082 PARIS Cedex 02
Au Président-Directeur Général,
En notre qualité de commissaires aux comptes et en application du règlement (CE) n°809/2004, nous
avons établi le présent rapport sur les prévisions de Résultat Opérationnel de la société Solairedirect
incluses dans la partie 13 du document de base établi le 4 mars 2015.
Ces prévisions et les hypothèses significatives qui les sous-tendent ont été établies sous votre
responsabilité, en application des dispositions du règlement (CE) n°809/2004 et des recommandations
ESMA relatives aux prévisions.
Il nous appartient sur la base de nos travaux d’exprimer une conclusion, dans les termes requis par
l’annexe I, point 13.2, du règlement (CE) n°809/2004, sur le caractère adéquat de l’établissement de
ces prévisions.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Ces diligences ont comporté une appréciation des procédures mises en place par la direction pour
l’établissement des prévisions ainsi que la mise en œuvre de diligences permettant de s’assurer de la
conformité des méthodes comptables utilisées avec celles suivies pour l’établissement des
informations financières historiques de la société Solairedirect. Elles ont également consisté à
collecter les informations et les explications que nous avons estimées nécessaires permettant d’obtenir
l’assurance raisonnable que les prévisions sont adéquatement établies sur la base des hypothèses qui
sont énoncées.
Nous rappelons que, s’agissant de prévisions présentant par nature un caractère incertain, les
réalisations différeront parfois de manière significative des prévisions présentées et que nous
n’exprimons aucune conclusion sur la possibilité de réalisation de ces prévisions.
A notre avis :
-
les prévisions ont été adéquatement établies sur la base indiquée ;
-
la base comptable utilisée aux fins de ces prévisions est conforme aux méthodes comptables
appliquées par la société Solairedirect au 30 septembre 2014.
232
Ce rapport est émis aux seules fins du dépôt du document de base auprès de l’AMF et, le cas échéant,
de l’offre au public en France et dans les autres pays de l’Union Européenne dans lesquels un
prospectus, comprenant ce document de base, visé par l’AMF, serait notifié et ne peut être utilisé dans
un autre contexte.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 4 mars 2015
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Fidus
Philippe Kubisa
Francis Bernard
233
14.
ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
14.1
COMPOSITION DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
La Société est une société anonyme à conseil d’administration. Une description des
principales stipulations des statuts que la Société a adopté sous condition suspensive de l’admission
de ses actions aux négociations sur Euronext Paris, relatives au Conseil d’administration, en
particulier son mode de fonctionnement et ses pouvoirs, ainsi qu’un descriptif résumé des principales
stipulations du règlement intérieur du Conseil d’administration et des comités spécialisés du Conseil
d’administration que la Société a mis en place, avec effet à la date d’admission aux négociations de
ses actions sur Euronext Paris, figurent au Chapitre 16 « Fonctionnement des organes
d’administration et de direction » et au Chapitre 21 « Informations Complémentaires » du présent
document de base.
14.1.1 Conseil d’administration
A la date du présent document de base, le Conseil d’administration de la Société est composé
comme suit :
Nom et prénom /
dénomination sociale
Date de première
nomination
Au sein du Groupe
En dehors du Groupe
Autres mandats exercés
Autres mandats exercés
Fonction
Date de la nomination
Age
Date d’échéance du
mandat
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Thierry Lepercq
26 mars 2007
Mandats en cours
Mandats en cours
Président du Conseil
d’administration
29 janvier 2015
Directeur général de Solairedirect
Gérant de Solaire Vinon
Gérant de Solaire Sainte Tulle
Gérant de Solaire Les Mées 1
Gérant de Solaire Les Mées 2
Administrateur de Solairedirect Solar
Projects (Afrique du Sud)
Administrateur de Électricité Solaire des
Territoires (ESTER) – France
Administrateur de l’association PME
Finance
Adresse
Professionnelle
52 ans
Siège social de la
Société
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2015
Mandats expirés
Néant
Mandats expirés
Gérant de Solaire Oraison
Amaury Korniloff
26 mars 2007
Mandats en cours
Mandats en cours
Administrateur
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2015
Directeur général délégué de
Solairedirect
Directeur business développement et
stratégie marketing de Solairedirect
Administrateur de Électricité Solaire des
Territoires (ESTER) – France
Néant
49 ans
Siège social de la
Société
Mandats expirés
Néant
234
Mandats expirés
Néant
Nom et prénom /
dénomination sociale
Date de première
nomination
Au sein du Groupe
En dehors du Groupe
Autres mandats exercés
Autres mandats exercés
Fonction
Date de la nomination
Age
Date d’échéance du
mandat
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Stéphane-Emmanuel
Jallat
30 octobre 2008
Mandats en cours
Mandats en cours
29 janvier 2015
Administrateur de Smart Energies
Administrateur
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2015
Président du conseil d’administration et
administrateur délégué de Solairedirect
Global Operations
Administrateur de Solairedirect Holding
International
Administrateur de Drakensberg
Administrateur d’Arcadia
Administrateur de SolaireGhana
Administrateur de Solairedirect
Technologies
Administrateur de Solairedirect
Southern Africa
Administrateur de Solairedirect Solar
Projects (Afrique du Sud)
Administrateur de Solairedirect Energie
India
Administrateur de Solairedirect Projects
India Pvt (Inde)
Administrateur de Northern Solaire
Prakash Pvt Ltd (Inde)
Administrateur de Suryauday Solaire
Prakash Pvt Ltd (Inde)
Administrateur de Pokaran Solaire
Energy India Pvt Ltd
Administrateur de SD Capital
Administrateur de Panama Solar 1
Administrateur de Panama Solar 2
Administrateur de Solairedirect
(Thailand)
Administrateur de Solairedirect
Contracting
Administrateur de Solairedirect North
America
Administrateur de Solairedirect USA
Inc.
Adresse
Professionnelle
44 ans
Voie du Chariot 3,
1003 Lausanne,
Suisse
Mandats expirés
Directeur général de Solairedirect
Directeur général délégué de
Solairedirect du 5 février 2009 au 6
mai 2010
235
Mandats expirés
Néant
Nom et prénom /
dénomination sociale
Date de première
nomination
Au sein du Groupe
En dehors du Groupe
Autres mandats exercés
Autres mandats exercés
Fonction
Date de la nomination
Age
Date d’échéance du
mandat
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
26 mars 2007
Mandats en cours
Mandats en cours
29 janvier 2015
Néant
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2016
Mandats expirés
Membre des conseils de surveillance de
Burgeap Igip Holding SE, Fondasol SAS
(président), Semco Engineering SA,
SmartHome International/Financière de
Chambray.
Adresse
Professionnelle
Olivier Dupont,
représentant
permanent de
Demeter Partners
Administrateur
64 ans
Néant
7-9, Rue de la Boétie,
75008 Paris
Membre des comités de surveillance de
Financière Contrôles et Test SAS et LFP
SAS.
Administrateur de Aqualabo SA,
Controlab, Levisys SAS, Comarth
Engineering SL (Espagne), RPI Proyectos
Energéticos (Espagne).
Mandats expirés
Membre des conseils de surveillance de
Aérowatt SA et Coré SA.
Membre des comités de surveillance de
Arion SAS, Caléa Energies Renouvelables
SAS, ACH SAS et Burgeap Holding SAS.
Administrateur de Ambène avenir,
Eurener, Julien Lacaze SA, TREZ SA,
Vergnet SA
Jean-Marc Bally,
représentant
permanent de Aster
Capital Partners
SAS
Administrateur
26 mars 2007
Mandats en cours
Mandats en cours
29 janvier 2015
Néant
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2016
Mandats expirés
Membre des conseils de surveillance de
Teem Photonics SA, Tronics
Microsystems.
Néant
Administrateur de Casanova SAS,
Hightech Bio Activities SA, Jet Metal
Technologies SAS, Ordinal Software SA,
Tiempo SAS, Lucibel SA, The Cosmo
Company SAS, IOXUS Inc. (USA),
FibeRio Technology Corporation (USA),
Next Generation Cooling Ltd (UK) Etogas
GmbH (Allemagne), Atlantium
Technologies (Israël).
43 ans
7 Boulevard
Malesherbes, 75008,
Paris
Membre du Comité stratégique de
Optireno SAS.
Mandats expirés
Membre des conseils de surveillance de OFlexx GmbH (Allemagne) et Watteco
SAS.
Administrateur de ConnectBlue ab
(Suède), BuildingIQ Inc. (USA) et
Tracetel.
236
Nom et prénom /
dénomination sociale
Date de première
nomination
Au sein du Groupe
En dehors du Groupe
Autres mandats exercés
Autres mandats exercés
Fonction
Date de la nomination
Age
Date d’échéance du
mandat
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
26 mars 2007
Mandats en cours
Mandats en cours
29 janvier 2015
Néant
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2016
Mandats expirés
Administrateur de 123 Venture Holding
2009, 6wind SA, Expway SA, Silios
Technologies SA, Citilog SA, CoolTech
SA, Domain Therapeutics SA, et PolyptusTransfection SA, Oasiis SA, Agri-Esprit
SA.
Adresse
Professionnelle
Jean-Michel
Barbier,
représentant
permanent de
Techfund Europe
Management SAS
Administrateur
Néant
69 ans
Président-directeur général de TechFund
Management Europe et de JMB Consult
233 rue de La Croix
Nivert, 75015, Paris
Membre du conseil de surveillance de
Demeter Partners.
Mandats expirés
Administrateur de Miyowa SA, Greenpro
SA, Dorean Developpement SAS,
Novaled GmbH (Allemagne)
Membre des conseils de surveillance de
Novaled Ag, Cooltech Applications SAS,
Flying Robots SAS, Caléa Energies
Renouvelables SAS, Forenap Frp SAS.
Censeur au sein de RSI Video
Technnologies SA – Radio Système
Ingénierie Video Technologies SA et
Nacarat Finances SAS.
237
Nom et prénom /
dénomination sociale
Date de première
nomination
Au sein du Groupe
En dehors du Groupe
Autres mandats exercés
Autres mandats exercés
Fonction
Date de la nomination
Age
Date d’échéance du
mandat
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
30 octobre 2008
Mandats en cours
Mandats en cours
29 janvier 2015
Néant
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2017
Mandats expirés
Membre des conseils de surveillance de
DARVA SA, DV Holding SAS, G.P.I.M
SAS, Inter Mutuelle Assistance SA, Inter
Mutuelle Entreprises SA, Mutavie SE.
Adresse
Professionnelle
Olivier de Malleray
représentant
permanent de
Mutuelle Assurance
des Commerçants et
industriels de France
et des Cadres et
Salariés de
l’Industrie et du
Commerce (MACIF)
Néant
Membre des collèges ou comités de
surveillance de OFI Investment Solutions
SAS, OFI MGA.
Administrateur de AVISE SAS, BPCE
Assurances SA, Chèque Domicile SA,
Compagnie Foncière de la Macif SAS,
ENERCOOP SCIC, Equigest SA, ESFIN
SAS, Foncière de Lutece SA, Foncière
INEA SA, MPI SA, MACIF Participations
SAS, Macifilia SA, OFI AM, OFI Instit
SA (ex OFI Holding), OFI Bond
allocation, OFI Convertibles, OFI Euro
Investment Grade,
OFI Palmarès Actions Europe, OFI
Smidcap opportunities, Ofivalmo
Partenaires, Secta, Socram banque Sa,
S2iEM SAS, Thémis SA, Groupement
Mutualiste pour la Prévoyance, Vivium,
CEREMH (Association), France Active
(Association), GIE IMH.
61 ans
Siège social de la
MACIF au 2 et 4 rue
De Pied De Fond,
79000, Niort
Membre des comités de gestion de Sferen
Réparations SAS et Sipemi SAS.
Mandats expirés
Administrateur de Altima Assurances SA,
Altima Courtage SA, Domicours Holding
SAS, Gestepargne Investissements
Services SA, Macif Gestion SA OFI,
Trésor ISR, Qualidom SA
Président et membre du comité stratégique
de Idmacif SAS.
238
Dans le cadre du projet d’admission aux négociations des actions de la Société sur Euronext
Paris, la Société a procédé à la nomination, avec effet à compter de cette admission, de deux membres
indépendants du Conseil d’administration au regard des critères définis par le Code Middlenext pour
les valeurs moyennes et petites (le « Code Middlenext ») auquel la Société entend se référer.
Ainsi, l’Assemblée Générale Mixte du 29 janvier 2015 a décidé de nommer Mesdames
Martine Griffon-Fouco et Marie-Christine Levet en qualité d’administratrices sous condition
suspensive et avec effet à la date d’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext
Paris.
Nom et prénom /
dénomination sociale
Date de première
nomination
Au sein du Groupe
En dehors du Groupe
Autres mandats exercés
Autres mandats exercés
Fonction
Date de la nomination
Age
Date d’échéance du
mandat
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
Autres mandats exercés au cours des
cinq dernières années et expirés (par
l’administrateur ou son représentant
permanent)
29 janvier 2015
Mandats en cours
Mandats en cours
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2017
Néant
Présidente du conseil d’administration de
Gali SA.
Adresse
Professionnelle
Martine GriffonFouco
Administrateur
indépendant
63 ans
Mandats expirés
Administrateur de GIAT Industries
(administrateur indépendant) et Groupe
Gorge, ENSMA (Ecole Nationale
Supérieure de Mécanique et
d’Aérotechnique), KEDGE (Ecole de
Commerce Bordeaux-Marseille).
Néant
10, rue Daru, 75008,
Paris
Gérante des SCI Laufred et Gala.
Mandats expirés
Présidente du conseil d’administration de
Insiema, de Alphatest SA.
Administrateur de Assystem.
Membre du directoire de Assystem
Facilities.
Marie-Christine
Levet
Administrateur
indépendant
48 ans
29 janvier 2015
Mandats en cours
Mandats en cours
Assemblée Générale
statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31
mars 2017
Néant
Administrateur indépendant de Bpifrance
Financement, Mercialys, Iliad (Free),
Fonds Google–AIPG pour l’Innovation
Numérique de la presse (Association).
Mandats expirés
Néant
Mandats expirés
91, rue du ChercheMidi, 75006, Paris
Directrice générale de Groupe 01/Tests
/NextradioTV
A la date d’enregistrement du présent document de base, Monsieur Amaury Korniloff est
également administrateur de la Société. Il a vocation à démissionner de cette fonction à la date
d’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris pour prendre alors les
fonctions de censeur au sein du Conseil d’administration de la Société. (Voir ci-dessous la soussection « Renseignements personnels concernant les censeurs du Conseil d’administration » de la
présente Section 14.1.1).
Renseignements personnels concernant les membres du Conseil d’administration
Monsieur Thierry Lepercq (52 ans), membre fondateur de Solairedirect, a été nommé
administrateur le 26 mars 2007 et président du Conseil d’administration le 5 avril 2007. Il est
également Directeur général de la Société depuis le 29 janvier 2015 (Pour une description de son
parcours, voir la Section 14.1.2 « Directeur général et Directeur général délégué de la Société » cidessous).
Monsieur Amaury Korniloff (49 ans), membre fondateur de Solairedirect, a été nommé
administrateur le 26 mars 2007, fonction qu’il occupera jusqu’à la date d’admission des actions de la
239
Société aux négociations sur Euronext Paris, date à compter de laquelle il occupera les fonctions de
censeur. Il est également Directeur général délégué de la Société (Pour une description de son
parcours, voir la Section 14.1.2 « Directeur général et Directeur général délégué de la Société » cidessous).
Monsieur Stéphane-Emmanuel Jallat (44 ans), membre fondateur de Solairedirect, a été
nommé administrateur le 30 octobre 2008. Diplômé de Supelec, il est à l'origine de l’activité
industrielle de Tenesol, filiale photovoltaïque de Total et EDF. Il a été précédemment directeur
général de Tenesol (Afrique du Sud), une unité industrielle de fabrication de panneaux solaires, au
sein de laquelle il a dirigé 250 salariés. Le 5 février 2009, il avait été nommé Directeur général
délégué en charge des opérations au sein de la Société et le 6 mai 2010, il avait été nommé Directeur
général de la Société, fonctions qu’il a occupées jusqu’à sa démission le 17 décembre 2014, à effet au
29 janvier 2015. Le 12 décembre 2014, il a été nommé président du Conseil d’administration et
Administrateur délégué de Solairedirect Global Operations, filiale opérationnelle de la Société.
Monsieur Olivier Dupont (63 ans) est le représentant permanent de Demeter Partners,
administrateur de la Société depuis le 26 mars 2007. Depuis 2005, il est le fondateur et président du
directoire de Demeter Partners, société de gestion de fonds indépendante agréée par l’AMF, qui gère
des fonds investis dans des PME des secteurs des éco-industries (eau, déchets, dépollution de site) et
des éco-énergies (énergies renouvelables, efficacité énergétique, éco-construction). Avant Demeter
Partners, M. Dupont a occupé les fonctions de directeur général du « Fonds Public pour le capitalrisque » et du « Fonds de Promotion pour le capital risque » (l’Etat Français / Caisse des Dépôts) de
2001 à 2005 et, avant 2005, a occupé plusieurs postes à responsabilité dans des organismes financiers
(directeur du private equity à Société Générale, directeur de l’ingénierie financière au Crédit du Nord,
directeur de affaires industrielles au CIC Est). Ingénieur civil des Ponts et Chaussées (1973) et
titulaire d’un D.E.S en Sciences Économiques (Paris I Sorbonne, 1974), M. Dupont exerce également
les fonctions de président du GT Finances du COSEI et a été président de la commission
déontologique au sein de l’Association Française des Investisseurs en Capital (l’AFIC) de 2009 à
2012 et président de la commission formation de l’AFIC de 2001 à 2009. Il est l’auteur de deux
ouvrages « Les PME et le marché de l’environnement » et « Ajustement de prix et Capitalinvestissement ». Monsieur Olivier Dupont est chevalier de la légion d’honneur.
Monsieur Jean-Marc Bally (43 ans) est représentant permanent de la société Aster Capital
Partners SAS, administrateur de la Société depuis le 26 mars 2007. Diplômé de l'école supérieure de
commerce de Grenoble, titulaire d’une licence de mathématiques et d'un programme exécutif de
l'INSEAD, il a participé à la création en 2000 de la société Schneider Electric Ventures (rebaptisée
Aster Capital Partners SAS en 2010) après avoir passé cinq années au sein de la fonction finance chez
Schneider Electric en France et à l'étranger. Actuellement Managing Partner de la société Aster
Capital Partners SAS, il est chargé de gérer les participations détenues dans Solairedirect, Agilence,
Lucibel, Casanova, Iceotope, Jet Metal Technologies, Ordinal Software, Tronics Microsystems,
Easybike et Optireno.
Monsieur Jean-Michel Barbier (69 ans) est le représentant permanent de Techfund Europe
Management SAS, administrateur de la Société depuis le 26 mars 2007. Après six ans au Centre
National d'Etudes des Télécommunications (Devenu France Telecom R/D), puis 7 ans à la direction
générale des Télécommunications (devenue France Telecom), il a rejoint Telic-Alcatel comme
directeur des ventes, puis TITN-Alcatel comme directeur général délégué Génie Logiciel. Cofondateur et DG de Planetel, start-up développant des Ecrans LCD, il a ensuite été directeur général
de Thomson-CSF Ventures en 1987, avant de monter TechFund Europe en 2000, dont il est
aujourd’hui Managing Partner. Depuis 1987, il est administrateur de plusieurs dizaines de sociétés
aux Etats-Unis, au Canada, en Europe et en Chine.
Monsieur Olivier de Malleray (61 ans) est le représentant permanent de la MACIF,
administrateur de la Société depuis le 30 octobre 2008. Diplômé ESC/DECS, il a commencé sa
240
carrière dans l’audit et le conseil au sein des cabinets Coopers & Lybrand et PA international. Il a été
directeur financier de Seet-Cecoba, directeur du contrôle de gestion de la Compagnie financière de
Mutuelles du Mans, directeur associé et co-fondateur de Progéfirme SA, directeur financier d’Eagle
Star Vie. Il est actuellement directeur général délégué de Macif-Mutavie-Finance et directeur des
participations du groupe Macif.
Madame Martine Griffon-Fouco (63 ans) a été nommée administrateur de la Société le 29
janvier 2015 avec effet à compter de la date d’admission des actions de la Société aux négociations
sur Euronext Paris. Diplômée de l’école nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique
(l’Ensma), dont elle est également administratrice, elle a commencé sa carrière au Commissariat à
l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) avant de rejoindre le groupe EDF au sein
duquel elle a successivement exercé les fonctions de directrice adjointe puis directrice du centre
nucléaire du Blayais (1988-1998, première femme dans le monde à avoir dirigé une centrale
nucléaire), de déléguée régionale d’EDF en Aquitaine, de directrice de l’Action régionale du groupe
EDF (1998-2001) puis de membre du comité exécutif en charge de la communication du groupe
(2001-2003). De 2003 à 2006, elle rejoint Cegelec en tant que key account manager, directrice de
business unit (Contrôles non destructifs) et directrice commerciale. Enfin, elle dirige de 2006 à 2014
le groupe Assystem avant de rejoindre Akka Technologies en 2014, groupe d’ingénierie fortement
présent dans les secteurs de l’aéronautique et de l’automobile. Madame Martine Griffon-Fouco est
officier de la légion d’honneur et chevalier de l’ordre national du mérite.
Madame Marie-Christine Levet (48 ans) a été nommée administrateur de la Société le 29
janvier 2015 avec effet à compter de la date d’admission des actions de la Société aux négociations
sur Euronext Paris. Diplômée d’HEC et d’un MBA de l’INSEAD, elle a dirigé plusieurs grandes
marques de l’internet français. En 1997, elle a fondé la société Lycos pour lancer la version française
du moteur de recherche et l’a développé notamment en rachetant les sociétés Caramail, Spray et
Multimania. De 2001 à 2007, elle a dirigé la société Club-Internet, fournisseur d’accès à internet
(filiale de T-Online/ Deutsche Telekom). Après avoir pris la direction générale du groupe 01, 1er
groupe d’information hi-tech en France (01net, 01Informatique…), ainsi que des activités internet du
groupe NextRadioTV en 2008 elle a occupé jusqu’en 2013 le poste de directrice associée au sein de
Jaïna Capital, fonds d’investissement spécialisé dans les jeunes entreprises à fort potentiel de
croissance. Elle est administrateur indépendant au sein de plusieurs sociétés opérant dans le secteur de
l’internet et des nouvelles technologies.
Censeurs du Conseil d’administration
L’Assemblée Générale peut nommer un ou plusieurs censeurs, pour un mandat d’une durée
de trois (3) années. Le Conseil d’administration peut également décider de coopter des censeurs, sous
réserve de leur ratification par l’Assemblée Générale.
Les censeurs sont appelés à assister comme observateurs aux réunions du Conseil
d’administration, peuvent être consultés par celui-ci et peuvent, sur les propositions qui leur sont
soumises, présenter des observations aux assemblées générales. Le Conseil d’administration peut
confier des missions spécifiques aux censeurs ; ils peuvent faire partie des comités créés par le
Conseil d’administration.
Équilibre dans la composition du Conseil d’administration
Comme indiqué ci-dessus, dans le cadre du projet d’admission aux négociations des actions
de la Société sur Euronext Paris, et sous condition suspensive de cette admission, la Société a procédé,
le 29 janvier 2015, à la nomination de deux membres indépendants au regard des critères
d’indépendance formulés au sein du Code Middlenext, auquel la Société se réfère.
Cette désignation complètera la composition du Conseil d’administration d’une manière lui
permettant d’assurer une diversité des compétences ainsi qu’une représentation équilibrée des
241
hommes et des femmes, dans des proportions conformes aux exigences légales applicables et à celles
du Code Middlenext. A compter de l’admission des actions de la Société aux négociations sur
Euronext Paris, le Conseil d’administration sera constitué de huit membres, dont deux administrateurs
indépendants et 25% de femmes.
Renseignements personnels concernant les censeurs du Conseil d’administration
A compter de l’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris, la
Société comptera deux censeurs au sein du Conseil d’administration. Les Censeurs assistent aux
réunions du Conseil d’administration et peuvent prendre part aux délibérations avec une voix
consultative seulement.
Monsieur Thierry Chatelain, (59 ans) a été nommé censeur du Conseil d’administration le
13 décembre 2012. Titulaire d’un doctorat en économie d’entreprise, il a effectué sa carrière au sein
du groupe OFI, d’abord chez Ofivalmo en tant que directeur des marchés actions de 1984 à 1990, puis
en tant que directeur d’Aurel Finance, établissement spécialisé dans l’intermédiation obligataire
(1990-1996). Entre 1996 et 2007, il occupe au sein de Ofima Futur, le poste de responsable des
opérations financières pour compte propre du groupe OFI, avant de rejoindre Ofimalliance en 2007,
filiale spécialisée dans le développement de solutions d’investissement en centrales solaires pour
investisseurs institutionnels et particuliers. Depuis 2008, il est directeur général de Vernier
Participation.
Monsieur Amaury Korniloff (49 ans), membre fondateur de Solairedirect, occupera les
fonctions de censeur du Conseil d’administration à compter de l’admission des actions de la Société
aux négociations sur Euronext Paris. Il est également Directeur général délégué de la Société (Pour
une description de son parcours, voir la Section 14.1.2 « Directeur général et Directeur général
délégué de la Société » ci-dessous).
C’est en sa qualité de fondateur (et non de Directeur général délégué), et compte tenu de son
rôle parmi les fondateurs et de l’équilibre recherché dans la composition du Conseil au vu de la
composition du capital actuelle, que Monsieur Korniloff a vocation à siéger au sein du Conseil sans
voix délibérative.
A la date d’enregistrement du présent document de base, Monsieur Grégoire Aladjidi est
censeur au sein du Conseil d’administration, et ce, jusqu’à la date d’admission des actions de la
Société aux négociations sur Euronext Paris, date à compter de laquelle il démissionnera de cette
fonction.
Monsieur Grégoire Aladjidi (42 ans) a été nommé censeur du Conseil d’administration le
13 décembre 2012, fonction qu’il occupera jusqu’à la date d’admission des actions de la Société aux
négociations sur Euronext Paris, date à compter de laquelle il démissionnera de ses fonctions.
Diplômé de Polytechnique en 1993 et de l’École des Mines en 1995, co-auteur de l’ouvrage « Les
Business Models de la Nouvelle Économie » publié en 1999, il commence sa carrière comme analyste
chez Atlas Venture en 1998 avant de devenir l’un des co-fondateurs et, de 1998 à 2000, le directeur
marketing de TempoSoft, issue de la scission d’Ilog. De 2000 à 2004, il occupe les fonctions de
chargé d’affaires chez Galiléo en qualité de spécialiste dans le domaine des semi-conducteurs et de
l'énergie. Directeur d'investissement depuis 2004 chez TechFund Europe Management SAS, il en
devient associé en 2008 et est responsable des investissements énergie propre. Il a représenté
TechFund Europe Management SAS au conseil d’administration de P21, de Solairedirect et de RSI.
14.1.2 Directeur général et Directeur général délégué de la Société
Monsieur Thierry Lepercq et Monsieur Amaury Korniloff exercent respectivement les
fonctions de Directeur général et Directeur général délégué de la Société à la date du présent
document de base. (Pour une description des autres fonctions ou mandats qu’ils exercent, ou ont
242
exercé au cours des cinq dernières années, voir la Section 14.1.1 « Conseil d’administration » cidessus).
Monsieur Thierry Lepercq (52 ans), membre fondateur de Solairedirect, exerce les
fonctions de Directeur général de la Société depuis le 29 janvier 2015, fonctions qu’il avait
auparavant occupées entre le 5 avril 2007 et le 6 mai 2010. Il est diplômé de HEC. Après une carrière
de banquier d’affaires dans le secteur des hautes technologies (Bankers Trust, Banque Arjil, Oddo), il
fonde en 1999 NetsCapital, le premier établissement financier dédié aux sociétés de technologie, qui a
fait l’objet d’une liquidation judiciaire en 2001. En 2003, il fonde Novatio Partners, un cabinet de
conseil spécialisé dans l’innovation dans le secteur de l’énergie. Il a notamment coordonné les travaux
du groupe de réflexion Réseau Innovation Energie, réunissant de grands énergéticiens et des capitalrisqueurs.
Monsieur Amaury Korniloff (49 ans), membre fondateur de Solairedirect, est Directeur
général délégué de la Société depuis le 5 avril 2007, en charge des activités de développement depuis
le 5 février 2009. Diplômé des Mines de Paris, il apporte son expertise en matière de marketing
stratégique et de développement d'activités nouvelles dans le secteur de l'énergie. Après avoir exercé
différentes fonctions au sein du groupe Shell, il prend en charge la direction stratégie et marketing de
la société Butagaz en 1998. Il exerce entre 2004 et 2007 les fonctions de directeur du développement
au sein de la société Poweo. Le 26 mars 2007, il a été nommé administrateur de la Société, fonction
qu’il occupera jusqu’à la date d’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext
Paris, date à compter de laquelle il occupera les fonctions de censeur.
14.1.3 Déclaration relative aux membres du Conseil d’administration et de la Direction
générale
A la connaissance de la Société, il n’existe, à la date du présent document de base, aucun lien
familial entre les membres du Conseil d’administration et de la Direction générale de la Société.
A la connaissance de la Société, au cours des cinq dernières années : (i) aucune condamnation
pour fraude n’a été prononcée à l’encontre d’un membre du Conseil d’administration, du Directeur
général ou du Directeur général délégué, (ii) aucun des membres du Conseil d’administration, ni le
Directeur général, ni le Directeur général délégué n’a participé en qualité de dirigeant à une faillite,
mise sous séquestre ou liquidation, (iii) aucune incrimination et/ou sanction publique officielle n’a été
prononcée à l’encontre d’un membre du Conseil d’administration, du Directeur général ou du
Directeur général délégué par des autorités judiciaires ou administratives (y compris des organismes
professionnels désignés) et (iv) aucun des membres du Conseil d’administration, ni le Directeur
général, ni le Directeur général délégué n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre
d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ni d’intervenir dans la
gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.
NetsCapital, fondée en 1999 par Monsieur Thierry Lepercq, Président-Directeur général de la
Société, a fait l’objet d’une liquidation judiciaire en 2001, il y a donc plus de cinq ans. La
responsabilité de Monsieur Thierry Lepercq n’a pas été engagée et il n’a fait l’objet d’aucune sanction
dans ce cadre.
14.2
CONFLITS D’INTÉRÊTS
La composition du Conseil d’administration à la date du présent document de base résulte
d’un pacte d’actionnaires conclu le 30 octobre 2008 entre l’ensemble des actionnaires de la Société,
qui sera résilié de plein droit en cas d'admission des actions de la Société aux négociations sur
Euronext Paris (voir la Section 18.3 « Pactes et conventions d’actionnaires » du présent document de
base).
243
À la connaissance de la Société, à compter de l’admission aux négociations des actions de la
Société sur Euronext Paris, il n’existera pas de pacte ou accord quelconque conclu avec les
actionnaires, clients, fournisseurs ou autres en vertu duquel l’un des membres du Conseil
d’administration ou l’un des dirigeants mandataires sociaux (Président-Directeur général, Directeur
général délégué) de la Société est ou sera nommé en cette qualité (voir la Section 18.3 « Pactes et
conventions d’actionnaires » du présent document de base).
A la connaissance de la Société, à la date du présent document de base, les membres du
Conseil d’administration, le Président-Directeur général et le Directeur général délégué ne sont pas en
situation de conflit d'intérêts se rapportant à l'exercice de leur mandat au sein de la Société et il
n’existe pas d'autre situation pouvant donner lieu à un conflit d'intérêts se rapportant à l’exercice par
les membres du Conseil d’administration, le Président-Directeur général et le Directeur général
délégué de leurs mandats au sein de la Société.
A la date du présent document de base, il n’existe aucune restriction acceptée par les
membres du Conseil d’administration concernant la cession de leur participation dans le capital social
de la Société, à l’exception des dispositions du plan d’attribution gratuite d’actions adopté en
application de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 29 juin 2012, dont le règlement prévoit un
engagement de conservation des actions gratuitement attribuées, pendant une période de deux ans, à
compter de l’acquisition définitive des actions par les bénéficiaires (voir Section 15.1.9 « Historique
des attributions d’actions gratuites » du présent document de base).
244
15.
RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES DIRIGEANTS
15.1
RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES
MANDATAIRES SOCIAUX
VERSÉS
AUX
DIRIGEANTS
ET
Il est rappelé que dans le cadre de l’admission de ses actions aux négociations sur Euronext
Paris, la Société entend se référer au Code Middlenext (voir la Section 16.6 « Déclaration relative au
gouvernement d’entreprise » du présent document de base).
Les tableaux insérés aux sections ci-dessous présentent une synthèse des rémunérations et
avantages de toute nature versés aux dirigeants mandataires sociaux de la Société et aux membres du
Conseil d’administration de la Société par (i) la Société, (ii) les sociétés contrôlées, au sens de l’article
L. 233-16 du Code de commerce, par la Société, dans laquelle le mandat est exercé, (iii) les sociétés
contrôlées, au sens de l’article L. 233-16 du Code de commerce, par la ou les société(s) qui
contrôle(nt) la Société, dans laquelle le mandat est exercé et (iv) la ou les société(s) qui contrôle(nt)
au sens du même article, la Société, dans laquelle le mandat est exercé. La Société appartenant à un
groupe à la date du présent document de base, l’information porte sur les sommes dues, par toutes les
sociétés de la chaîne de contrôle.
La Société est une société anonyme à conseil d’administration pour laquelle les fonctions de
Président du Conseil d’administration et de Directeur général sont réunies et exercées par Monsieur
Thierry Lepercq.
15.1.1 Rémunération des dirigeants mandataires sociaux
15.1.1.1
Principes de la rémunération de Monsieur Thierry Lepercq – PrésidentDirecteur général
Monsieur Thierry Lepercq a été nommé administrateur le 26 mars 2007 et Président du
Conseil d’administration le 5 avril 2007 pour la durée de son mandat d’administrateur. Il est
également Directeur général de la Société depuis le 29 janvier 2015 pour cette même durée. La date
de fin de son mandat d’administrateur de la Société est celle de l’Assemblée Générale qui statuera sur
les comptes de l’exercice clos le 31 mars 2015.
Monsieur Thierry Lepercq n’a pas de contrat de travail et ne bénéficie pas, au titre de la
cessation de son mandat social au sein de la Société, d’indemnité de départ. La Société entend prévoir
à l’égard de Monsieur Thierry Lepercq une indemnité relative à une clause de non-concurrence
prévue dans le cadre de son mandat social.
15.1.1.2
Principes de la rémunération de Monsieur Amaury Korniloff – Directeur
général délégué
Monsieur Amaury Korniloff a été nommé Directeur général délégué le 5 avril 2007 et a été
confirmé dans ses fonctions le 29 janvier 2015 pour la durée du mandat du Président-Directeur
général de la Société.
Solairedirect a conclu, le 26 mars 2007, un contrat de travail à durée indéterminée avec
Monsieur Amaury Korniloff, Directeur général délégué de la Société à la date d’enregistrement du
présent document de base. Aux termes de son contrat de travail, il exerce les fonctions de directeur du
business development du Groupe.
Compte tenu de l’organisation de la Société, le Conseil d’administration a décidé de
poursuivre le maintien, y compris après la réalisation de l’admission des actions de la Société aux
245
négociations sur Euronext Paris, du contrat de travail de Monsieur Amaury Korniloff, qui correspond
à des fonctions techniques spécifiques de responsable du développement commercial, distinctes de
celles qu’il assume au titre de son mandat social.
Au titre de son contrat de travail, Monsieur Amaury Korniloff perçoit une rémunération fixe
et une rémunération variable qui dépend des résultats qu’il a obtenus par rapport aux objectifs fixés
par la Direction générale. Le montant de cette rémunération variable est plafonné à 12 mois de
rémunération fixe brute. Le montant de la rémunération variable de Monsieur Amaury Korniloff a été,
par le passé, fixé par le comité ad hoc se prononçant sur les rémunérations des trois principaux
dirigeants du Groupe et sera, après l’admission aux négociations des actions de la Société sur
Euronext Paris, fixé par le nouveau Comité des nominations et des rémunérations qui se substituera à
ce comité ad hoc (voir la Section 16.4.2 « Comité des nominations et des rémunérations » du présent
document de base).
Il ne perçoit pas de rémunération au titre de son mandat de Directeur général délégué ni au
titre de son mandat d’administrateur. Il ne percevra pas non plus de rémunération distincte en qualité
de censeur à compter de l’admission des actions de la Société sur Euronext Paris.
Monsieur Amaury Korniloff ne bénéficie pas, au titre de la cessation de son mandat social au
sein de la Société, d’indemnité de départ, ou d’indemnité relative à une clause de non-concurrence ; il
bénéficie d’une indemnité relative à une clause de non-concurrence au titre de son contrat de travail.
15.1.1.3
Tableaux de synthèse des rémunérations et des options et actions
attribuées aux dirigeants mandataires sociaux au titre des exercices 2013 et 2014
Monsieur Thierry Lepercq
Président-Directeur général
Rémunérations dues au titre de l'exercice
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles
attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des options attribuées
au cours de l'exercice(2)
Valorisation des actions de performance
attribuées au cours de l'exercice
TOTAL
2013(1)
2014
405 000
360 000
-
-
825 450
-
-
-
1 230 450
360 000
(1) Exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013.
(2) Il s’agit de 11 006 bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise (les « BCE2012-1 ») décrits au paragraphe 21.1.4 b) du présent
document de base.
_______________________________
Monsieur Amaury Korniloff
Directeur général délégué
Rémunérations dues au titre de l'exercice
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles
attribuées au cours de l’exercice
Valorisation des options attribuées
au cours de l'exercice(2)
Valorisation des actions de performance
attribuées au cours de l'exercice
TOTAL
(1) Exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013.
246
2013(1)
2014
371 250
330 000
-
-
550 500
-
-
-
921 750
330 000
(2) Il s’agit de 7 340 bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise (les « BCE2012-1 ») décrits au paragraphe 21.1.4 b) du présent
document de base.
________________________
15.1.1.4
Rémunération des dirigeants mandataires sociaux
Monsieur Thierry Lepercq
Président-Directeur général
(en euros)
Rémunération fixe
Rémunération variable(2)
Rémunération exceptionnelle(2)
Jetons de présence
Avantages en nature
TOTAL
2013(1)
2014
Dues
Versées
Dues
Versées
225 000
180 000
405 000
225 000
216 000
441 000
180 000
180 000
360 000
180 000
150 000
330 000
(1) Exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013.
(2) Compte tenu des perturbations du marché photovoltaïque en 2011 et 2012, les critères d’attribution de la rémunération variable 2013
n’ont pas été appliqués et le Comité ad hoc des rémunérations a décidé de proposer le versement d’une rémunération variable exceptionnelle
pour l’exercice clos le 31 mars 2013 visant à récompenser les niveaux de résultats atteints au titre de cet exercice en dépit d’un contexte de
baisse des tarifs d’achat obligatoires.
Les critères d’appréciation de la rémunération variable de Monsieur Thierry Lepercq au titre de l’exercice 2014 portaient sur l’atteinte du
budget sur les paramètres de chiffre d’affaires et d’EBIT ainsi que sur la réalisation d’une opération exceptionnelle de renforcement des
fonds propres qui n’est pas intervenue. Ils n’ont toutefois pas été appliqués et le Comité ad hoc des rémunérations a décidé de l’octroi d’une
rémunération variable après avoir pris en compte les conditions de performance de la Société au cours de l’exercice.
_________________________________
Les critères de versement de la rémunération variable pour l’exercice 2015 du PrésidentDirecteur général de la Société ont été fixés comme suit : (i) l’atteinte d’un objectif de chiffre
d’affaires, (ii) l’atteinte d’un objectif d’EBIT et (iii) la réalisation de l’introduction en bourse avant le
30 juin 2015.
Par ailleurs, en cas de réalisation de l’introduction en bourse, les montants de rémunération de
Monsieur Thierry Lepercq seraient révisés comme suit :
- rémunération fixe de 240 000 € ;
- rémunération variable au maximum égale à 100% de la rémunération fixe.
Monsieur Amaury Korniloff
Directeur général délégué
(en euros)
Rémunération fixe
Rémunération variable(2)
Rémunération exceptionnelle(2)
Jetons de présence
Avantages en nature
TOTAL
2013(1)
2014
Dues
Versées
Dues
Versées
206 250
165 000
371 250
189 750
168 000
357 750
165 000
165 000
330 000
158 362
137 500
295 862
(1) Exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013.
(2) Compte tenu des perturbations du marché photovoltaïque en 2011 et 2012, les critères d’attribution de la rémunération variable 2013
n’ont pas été appliqués et le Comité ad hoc des rémunérations a décidé de proposer le versement d’une rémunération variable exceptionnelle
pour l’exercice clos le 31 mars 2013 visant à récompenser les niveaux de résultats atteints au titre de cet exercice en dépit d’un contexte de
baisse des tarifs d’achat obligatoires.
247
Les critères d’appréciation de la rémunération variable de Monsieur Amaury Korniloff au titre de l’exercice 2014 portaient sur l’atteinte du
budget sur les paramètres de chiffre d’affaires et d’EBIT ainsi que sur la réalisation d’une opération exceptionnelle de renforcement des
fonds propres qui n’est pas intervenue. Ils n’ont toutefois pas été appliqués et le Comité ad hoc des rémunérations a décidé de l’octroi d’une
rémunération variable après avoir pris en compte les conditions de performance de la Société au cours de l’exercice.
____________________________________
Les critères de versement de la rémunération variable pour l’exercice 2015 du Directeur
général délégué de la Société ont été fixés comme suit : (i) l’atteinte d’un objectif de chiffre
d’affaires, (ii) l’atteinte d’un objectif d’EBIT et (iii) la réalisation de l’introduction en bourse avant le
30 juin 2015.
Par ailleurs, en cas de réalisation de l’introduction en bourse, les montants de rémunération de
Monsieur Amaury Korniloff seraient révisés comme suit :
- rémunération fixe de 200 000 € ;
- rémunération variable au maximum égale à 100% de la rémunération fixe.
Il n’est pas envisagé qu’une prime exceptionnelle liée à la réalisation de l’introduction en
bourse de la Société soit versée aux dirigeants mandataires sociaux de la Société, cet événement
conditionnant par ailleurs le montant de la rémunération variable 2015, comme indiqué ci-dessus.
15.1.2 Jetons de présence et autres rémunérations perçues par les membres du Conseil
d’administration au cours des exercices 2013 et 2014
Le tableau ci-après présente les jetons de présence et autres types de rémunérations perçus par
les membres du Conseil d’administration de la Société en 2013 et en 2014 :
248
Tableau 3 – Récapitulatif des rémunérations de chaque membre du Conseil
d’administration (nomenclature AMF)
Tableau sur les jetons de présence et autres rémunérations perçus par les mandataires
sociaux non dirigeants (en euros)
Mandataires sociaux non
dirigeants
Montants versés au cours
de l’exercice 2013(1)(2)
Montants versés au cours
de l’exercice 2014(2)
417 000
497 000
DEMETER PARTNERS
Jetons de présence
Autres rémunérations
-
-
ASTER CAPITAL
Jetons de présence
Autres rémunérations
-
-
-
-
-
-
Thierry CHATELAIN
Jetons de présence
Autres rémunérations
-
-
Grégoire ALADJIDI
Jetons de présence
Autres rémunérations
-
-
Stéphane-Emmanuel
JALLAT
Jetons de présence
Autres rémunérations(3)
TECHFUND EUROPE
MANAGEMENT SAS
Jetons de présence
Autres rémunérations
MACIF
Jetons de présence
Autres rémunérations
Censeurs
(1)
(2)
(3)
Exercice de 15 mois clos le 31 mars 2013.
Sur une base brute (avant charges sociales et impôts).
Jusqu’au 28 février 2015, Monsieur Jallat était salarié de la société Solairedirect Technologies.
15.1.3 Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice 2014 à
chaque dirigeant mandataire social par la Société ou par toute société du
Groupe
Aucune attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions n’est intervenue en faveur
des dirigeants mandataires sociaux au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014.
15.1.4 Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice 2014 par
chaque dirigeant mandataire social
Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été levée par un dirigeant mandataire
social au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014.
249
15.1.5 Actions de performance attribuées durant l’exercice 2014 aux mandataires
sociaux
Aucune action de performance n’a été attribuée en faveur des dirigeants mandataires sociaux
au cours de l’exercice clos le 31 mars 2014.
15.1.6 Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice 2014 pour
chaque mandataire social
Aucune action de performance n’est devenue disponible pour les mandataires sociaux au
cours de l’exercice clos le 31 mars 2014.
15.1.7 Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions ou de
bons de souscription d’actions (BSA) ou de bons de souscription de parts de
créateurs d’entreprise (BCE)
Date
d’Assemblée
Date du Conseil
d’Administration
Date de
début de la
période
d’exercice
Date de fin
de la
période
d’exercice
29 juin 2012
29 juin 2012
(1)
(2)
9 593(3)
0
0
386€
(2)
(4)
7 340
11 006
(5)
0
0
29 juin 2012
29 juin 2012
29 juin 2012
29 juin 2012
(1)
(1)
(2)
Nombre
d’options
consenties
55 057
3 350
dont
à Amaury
Korniloff
dont
à Thierry
Lepercq
Prix de
souscription
Nombre
d’options
exercées
Nombre
options
annulées
ou
caduques
Situation
au
31/03/2014
0
0
9 593
386€
0
13 066
41 991
386€
0
1 850
1 500
(1)
Les BSA2012-1, les BCE2012-1 et les OSA2012-1 seront exerçables en cas de réalisation de l’introduction en bourse de la Société avant le 30
juin 2015 à compter de la notification de la réalisation de l’évènement par la Société au bénéficiaire au moins 30 jours précédant la date de
dépôt du prospectus de l’opération auprès de l’autorité compétente.
(2)
Les BSA2012-1, les BCE2012-1 et les OSA2012-1 seront caducs à compter du 1er juillet 2015. Dans l’hypothèse d’une période de « lock-up »
(période durant laquelle un porteur a l’obligation de conserver tout ou partie de ses titres au sein de la Société), les BSA2012-1, les BCE2012-1 et
les OSA2012-1 pourront être exercés au plus tard un mois après ladite période de « lock-up ».
(3)
Bons de souscription d’actions (les « BSA2012-1 ») décrits au paragraphe 21.1.4 a) du présent document de base. L’ensemble de ces 9 593
BSA2012-1 a été émis au profit de la société Smart Energies (société contrôlée par une personne assimilée à Monsieur Stéphane Jallat,
administrateur et membre du Comité exécutif de la Société).
(4)
Bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise (les « BCE2012-1 ») décrits au paragraphe 21.1.4 b) du présent document de base.
(5)
Options de souscription d’actions (les « OSA2012-1 ») décrits au paragraphe 21.1.4 b) du présent document de base.
Les instruments visés à la présente Section 15.1.7 deviendront exerçables en cas de réalisation
d’une introduction en bourse de la Société avant le 30 juin 2015. A défaut, ils seront caducs.
250
15.1.8 Options de souscription ou d’achat d’actions ou BCE consentis aux dix premiers
salariés de la Société
Nombre total d’options
attribuées / d’actions
souscrites ou achetées
Prix moyen pondéré
Plan
Options consenties, durant l’exercice, par la Société et
toute société comprise dans le périmètre d’attribution
des options, aux dix salariés de l’émetteur et de toute
société comprise dans ce périmètre, dont le nombre
d’options ainsi consenties est le plus élevé
(information globale)
-
-
-
Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées
précédemment, levées, durant l’exercice, par les dix
salariés de la Société et de ces sociétés, dont le nombre
d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé
(information globale)
-
-
-
251
29 juin 2012
29 juin 2012
20
Nombre de
bénéficiaires
(1)
Modalités
d’exercice
5 000
Nombre
d’actions
consenties
1 176
dont à
StéphaneEmmanuel
Jallat
0
Nombre
d’actions
acquises au
31/03/2014
1 775
Nombre
cumulé
d’actions
annulées ou
caduques
Actions
attribuées
gratuitemen
t restantes
en fin
d’exercice
3 325
(2)
Fin de la
période
d’acquisitio
n
(3)
Date de
cessibilité
252
L’acquisition définitive de ses AGA2012-1 par un bénéficiaire est subordonnée à la permanence de l’exercice par celui-ci de fonctions opérationnelles au sein ou dans
l’intérêt de la Société ou de ses filiales en vertu d’un mandat social ou d’un contrat de travail jusqu’à la date d’acquisition.
(2)
Les AGA2012-1 ne seront définitivement acquises à leurs bénéficiaires qu’en cas de réalisation de l’introduction en bourse de la Société avant le 30 juin 2015. Dans cette
hypothèse, la date d’acquisition sera le jour du règlement-livraison de l’introduction en bourse de la Société.
(3)
Les bénéficiaires sont tenus de conserver leurs AGA2012-1 pendant deux années à compter de la date d’acquisition.
(1)
Date du
Conseil
d’administr
ation
Date
d’Assemblée
15.1.9 Historique des attributions d’actions gratuites
15.1.10 Avantages des dirigeants mandataires sociaux
Indemnités ou
avantages dus ou
susceptibles d’être
Régime de retraite
Contrat de travail
dus à raison de la
supplémentaire
cessation ou du
Dirigeants Mandataires Sociaux
changement de
fonctions
Oui
Monsieur Thierry Lepercq
Président-Directeur général
Début de mandat : 5 avril 2007
Fin de mandat : Assemblée
Générale appelée à statuer sur les
comptes de l’exercice clos le 31
mars 2015
Monsieur Amaury Korniloff
Directeur général délégué
Début de mandat : 5 avril 2007
Fin de mandat : durée du mandat du
Président-Directeur général de la
Société
15.1.10.1
Non
Oui
Non
9
9
Oui
Indemnités
relatives à une
clause de non
concurrence
Non
Oui
9
9
9
9
9
9
Non
Régime de retraite supplémentaire
Ni Monsieur Thierry Lepercq, ni Monsieur Amaury Korniloff ne bénéficient d’un régime de
retraite supplémentaire.
15.1.10.2 Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la
cessation ou du changement de fonctions
Ni Monsieur Thierry Lepercq, ni Monsieur Amaury Korniloff ne bénéficient, au titre de la
cessation de leur mandat social au sein de la Société, d’indemnité de départ.
15.1.10.3
Assurance chômage mandataire social
La Société a souscrit, au bénéfice de Monsieur Thierry Lepercq, une assurance chômage
mandataire social du type GSC offrant à Monsieur Thierry Lepercq une couverture en cas de rupture
de son mandat social.
15.1.10.4
Indemnités relatives à une clause de non-concurrence
La Société a prévu à l’égard de Monsieur Thierry Lepercq une indemnité relative à une clause
de non-concurrence prévue dans le cadre de son mandat social. Il percevra à ce titre, durant une
période de 12 mois, une rémunération mensuelle égale à 50% de sa rémunération mensuelle moyenne
calculée sur la base de la moyenne des rémunérations et primes qui lui auront été versées au cours des
12 derniers mois précédant la notification de la fin de son mandat social. La Société se réserve le droit
de renoncer au bénéfice de cette clause de non-concurrence.
253
Monsieur Amaury Korniloff bénéficie d’une indemnité relative à la clause de nonconcurrence prévue dans son contrat de travail. Il percevra à ce titre durant une période de 12 mois
une rémunération mensuelle égale à d’une indemnité égale à 50% de son salaire mensuel moyen
calculé sur la base de la moyenne des salaires et primes qui lui auront été versés au cours des 12
derniers mois précédant la notification de la rupture de son contrat de travail. La Société se réserve le
droit de renoncer au bénéfice de cette clause de non-concurrence.
15.1.11 Conformité de la rémunération globale des dirigeants mandataires sociaux aux
recommandations du Code Middlenext
A compter de l’admission aux négociations des actions de la Société sur Euronext Paris, celleci entend se référer à l’ensemble des recommandations du Code Middlenext.
Le Code Middlenext auquel la Société entend se référer peut être consulté sur Internet1. La
Société tient à la disposition permanente des membres de ses organes sociaux des copies de ce code.
15.2
MONTANT DES SOMMES PROVISIONNEES OU CONSTATEES PAR LA
SOCIETE OU SES FILIALES AUX FINS DE VERSEMENT DE PENSIONS, DE
RETRAITES OU D’AUTRES AVANTAGES
La Société n’a provisionné aucune somme au titre de versements de pensions, de retraites ou
autres avantages similaires au profit de ses mandataires sociaux.
1
http://www.middlenext.com/IMG/pdf/Code_de_gouvernance_site.pdf
254
16.
FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
16.1
MANDATS DES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE
DIRECTION
16.1.1 Direction générale
Les éléments relatifs à la Direction générale de la Société font l’objet des développements et
informations contenus au Chapitre 14 « Organes d’administration et de direction » et à la Section 21.2
« Actes constitutifs et statuts », sous-section 21.2.4 « Directeur général et Directeur général délégué »
du présent document de base.
16.1.2 Conseil d’administration
Les éléments relatifs au Conseil d’administration de la Société font l’objet des
développements et informations contenus au Chapitre 14 « Organes d’administration et de direction »
et à la Section 21.2 « Actes constitutifs et statuts », sous-section 21.2.3 « Conseil d’administration »
du présent document de base.
16.2
INFORMATIONS SUR LES CONTRATS DE SERVICE LIANT DES MEMBRES DES
ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION A LA SOCIÉTÉ OU A
L’UNE QUELCONQUE DE SES FILIALES
A la connaissance de la Société, il n’existe pas, à la date du présent document de base, de
contrats de services liant les membres du Conseil d’administration ou de la Direction générale à la
Société ou à l’une des entités du Groupe et prévoyant l’octroi d’avantages à leur bénéfice à
l’exception du contrat de services conclu entre Stéphane Jallat et Solairedirect Global Operations,
filiale de la Société, au titre de ses fonctions d’administrateur délégué au sein de cette dernière.
Dans le cadre des opérations de réorganisation du Groupe, telles que décrites dans la Section
7.2.1 « Les entités « Core », structures-métier du Groupe » du présent document de base, une
convention de services a été conclue, le 19 février 2015, avec effet à compter du 1er mars 2015, entre
Solairedirect Global Operations, filiale à 100% de la Société, et Monsieur Stéphane Jallat,
administrateur de la Société et Président du conseil d’administration et administrateur délégué de
Solairedirect Global Operations. Au titre de cette convention, en vigueur pour la durée de l’exercice
2016 et indéfiniment reconductible pour une période d’un exercice, Monsieur Stéphane Jallat fournira
à Solairedirect Global Operations diverses prestations d’assistance et de conseils se rapportant aux
activités de cette société et de ses filiales et en contrepartie desquelles il percevra, au titre de
l’exercice 2015 :
-
en cas d’admission des actions de la Société sur Euronext Paris avant le 30 juin 2015, une
rémunération fixe de 345 600 euros par an, avec effet rétroactif au 1er avril 2015. Jusqu’à
cette date ou à défaut d’admission des actions de la Société sur Euronext Paris avant le 30
juin 2015, sa rémunération s’élèvera à 259 999 euros par an ;
-
une rémunération exceptionnelle, versée à la fin du mois suivant l’admission des actions
de la Société sur Euronext Paris, au maximum égale à 100% de sa rémunération fixe.
Par ailleurs, pour mémoire, Monsieur Amaury Korniloff, Directeur général délégué de la
Société, est lié à celle-ci par un contrat de travail. Pour plus d’informations sur ce contrat de travail,
voir Section 15.1.10 « Avantages des dirigeants mandataires sociaux » du présent document de base.
255
16.3
RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
16.3.1 Participation aux réunions du Conseil d’administration par visioconférence ou
des moyens de télécommunication
Dans le respect des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de Commerce, les réunions du
Conseil d’administration peuvent être tenues par tous moyens de visioconférence ou de
télécommunication permettant l’identification des administrateurs et garantissant leur participation
effective, c’est-à-dire transmettant au moins la voix des participants et satisfaisant à des
caractéristiques techniques permettant la retransmission continue et simultanée des délibérations afin
de leur permettre de participer aux réunions du Conseil d’administration.
Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les administrateurs
participant à la réunion par des moyens de visioconférence ou de télécommunication.
Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables pour l’adoption des décisions prévues
aux articles L. 232-1 et L. 233-16 du Code de commerce, respectivement relatifs à l’établissement des
comptes annuels et du rapport de gestion et à l’établissement des comptes consolidés et du rapport de
gestion du Groupe.
16.3.2 Matières réservées du Conseil d’administration
Conformément à l’article 16.2 des statuts que la Société a adopté sous condition suspensive
de l’admission de ses actions aux négociations sur Euronext Paris, le Conseil d’administration fixe la
limitation des pouvoirs du Directeur général, le cas échéant, aux termes de son règlement intérieur, en
visant les opérations pour lesquelles son autorisation est requise, soit les décisions suivantes :
-
toute modification des principales orientations stratégiques de la Société et des autres
entités « Core » ;
-
toute modification substantielle de l’activité du Groupe, ou d’une partie substantielle du
Groupe ;
-
l’adoption ou la modification du business plan du Groupe ;
-
toute constitution d’une entité « Core » ;
-
toute opération de fusion de toute entité « Core », ou acquisition par toute entité « Core »
d’une entité tierce quelconque qui, si elle avait été au sein du Groupe constituerait une
entité « Core » ;
-
toute opération d’aliénation quelle qu’en soit la forme juridique, immédiate ou à terme,
par une entité « Core » d’une autre entité « Core » ;
-
toute opération d’aliénation quelle qu’en soit la forme juridique, immédiate ou à terme,
par une entité « Core » d’un actif stratégique (défini comme un actif nécessaire à
l’exercice de son activité ou à la réalisation de son objet social) ;
-
l’adoption ou la modification du budget annuel du Groupe ;
-
l’adoption ou la modification du programme annuel d’investissement ;
-
l’adoption ou la modification du programme annuel d’acquisition foncière ;
256
16.4
-
l’adoption ou la modification du programme annuel de garanties financières par toute
entité « Core » au profit de toute autre entité « Core » ;
-
tout engagement de la Société ou d’une autre entité « Core », quelle qu’en soit la nature,
ne figurant pas au budget annuel ou sortant du cadre normal de leurs affaires, ce qui sera
présumé s’il excède, en une ou plusieurs fois, la somme d’un million d’euros (EUR
1.000.000) H.T. ;
-
toute opération d’investissement dans une entité « Portfolio » ne figurant pas au
programme d’investissement annuel approuvé par le Conseil d’administration si elle
excède, en une ou plusieurs fois, la somme de cinq millions d’euros (EUR 5.000.000)
H.T. ;
-
toute opération d’acquisition par une entité « Core » de tout droit réel immobilier de
quelque nature que ce soit ne figurant pas au programme annuel d’acquisition foncière
approuvé par le Conseil d’administration si elle excède, en une ou plusieurs fois, la
somme de trois millions d’euros (EUR 3.000.000) H.T.
COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Aux termes de l’article 16.4 des statuts que la Société a adopté sous condition suspensive de
l’admission de ses actions aux négociations sur Euronext Paris, et de l’article 1.4 du règlement
intérieur qu’il est envisagé de mettre en place avec effet à compter de l’admission effective des
actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris, le Conseil d’administration de la Société
peut décider la création de comités chargés d’étudier les questions que lui-même ou son président
soumet à leur examen.
Dans ce cadre, il est envisagé que soient institués deux comités du Conseil d’administration
de la Société : un comité d’audit et un comité des nominations et des rémunérations, dont la
composition, les attributions et les règles de fonctionnement sont décrites ci-après. Ces comités seront
mis en place au moment de l’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris.
16.4.1 Comité d’audit
Le Conseil d’administration de la Société mettra en place un Comité d’audit. Les termes du
règlement intérieur du comité d’audit qu’il est envisagé de mettre en place à compter de l’admission
aux négociations des actions de la Société sur Euronext Paris sont les suivants.
16.4.1.1
Composition (article 2 du règlement intérieur du Comité d’audit)
Le Comité d'audit est composé de 4 membres, désignés par le Conseil d’administration parmi
ses membres et dont deux sont désignés parmi les membres indépendants du Conseil d’administration.
La composition du Comité d'audit peut être modifiée par le Conseil d’administration agissant à la
demande de son Président.
En particulier, conformément aux dispositions légales applicables, les membres du Comité
doivent disposer de compétences particulières en matière financière et/ou comptable.
Tous les membres du Comité d’audit doivent bénéficier lors de leur nomination d’une
information sur les spécificités comptables, financières et opérationnelles de la Société.
La durée du mandat des membres du Comité d’audit coïncide avec celle de leur mandat de
membre du Conseil d’administration. Il peut faire l'objet d'un renouvellement en même temps que ce
dernier.
257
Le président du Comité d'audit est désigné par le Conseil d’administration sur proposition du
Comité des nominations et rémunérations parmi les membres indépendants. Le Comité d’audit ne
peut comprendre aucun dirigeant mandataire social.
Le secrétariat des travaux du Comité est assuré par toute personne désignée par le Président
du Comité ou en accord avec celui-ci.
16.4.1.2
Attributions (article 1 du règlement intérieur du Comité d’audit)
La mission du Comité d’audit est d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et
au contrôle des informations comptables et financières et de s’assurer de l’efficacité du dispositif de
suivi des risques et de contrôle interne opérationnel, afin de faciliter l’exercice par le Conseil
d’administration de ses missions de contrôle et de vérification en la matière.
Dans ce cadre, le Comité d’audit exerce notamment les missions principales suivantes :
(i) Suivi du processus d’élaboration de l’information financière
Le Comité d’audit doit examiner, préalablement à leur présentation au Conseil
d’administration, les comptes sociaux et consolidés, annuels ou semestriels, et s’assurer de la
pertinence et de la permanence des méthodes comptables utilisées pour l’établissement de ces
comptes. Le Comité se penchera, si besoin, sur les opérations importantes à l’occasion
desquelles aurait pu se produire un conflit d’intérêts.
Le Comité d’audit doit notamment examiner les provisions et leurs ajustements et toute
situation pouvant générer un risque significatif pour le Groupe, ainsi que toute information
financière ou tout rapport trimestriel, semestriel ou annuel sur la marche des affaires sociales,
ou établi à l’occasion d’une opération spécifique (apport, fusion, opération de marché…).
Dans la mesure du possible, cet examen devra avoir lieu au minimum deux (2) jours avant
l’examen fait par le Conseil d’administration.
L’examen des comptes devra être accompagné d’une présentation des Commissaires aux
comptes indiquant les points essentiels des résultats et des options comptables retenues, ainsi
que d’une présentation du directeur financier décrivant l’exposition aux risques et les
engagements hors-bilan significatifs de la Société.
(ii) Suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne, d’audit interne et de gestion des
risques relatifs à l’information financière et comptable
Le Comité d’audit doit s’assurer de la pertinence, de la fiabilité et de la mise en œuvre des
procédures de contrôle interne, d’identification, de couverture et de gestion des risques de la
Société relatifs à ses activités et à l’information comptable et financière.
Le Comité doit également examiner les risques et les engagements hors bilan significatifs de
la Société et de ses filiales. Le Comité doit notamment entendre les responsables de l’audit
interne et examiner régulièrement la cartographie des risques métiers. Le Comité doit en outre
donner son avis sur l’organisation du service et être informé de son programme de travail. Il
doit être destinataire des rapports d’audit internes ou d’une synthèse périodique de ces
rapports.
Le Comité veille à l’existence, à l’efficacité, au déploiement et à la mise en œuvre d’actions
correctrices, en cas de faiblesses ou d’anomalies significatives, des systèmes de contrôle
interne et de gestion des risques.
258
(iii) Suivi du contrôle légal des comptes sociaux et consolidés par les Commissaires aux
comptes de la Société
Le Comité d’audit doit s’informer et opérer un suivi auprès des Commissaires aux comptes de
la Société (y compris hors de la présence des membres de la Direction générale), notamment
de leur programme général de travail, des difficultés éventuelles rencontrées dans l’exercice
de leur mission, des modifications qui leur paraissent devoir être apportées aux comptes de la
Société ou aux autres documents comptables, des irrégularités, anomalies ou inexactitudes
comptables qu’ils auraient relevées, des incertitudes et risques significatifs relatifs à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, et des faiblesses
significatives du contrôle interne qu’ils auraient découvertes.
Le Comité doit entendre régulièrement les Commissaires aux comptes, y compris hors la
présence des dirigeants. Le Comité d’audit doit notamment entendre les Commissaires aux
comptes lors des réunions du Comité traitant de l’examen du processus d’élaboration de
l’information financière et de l’examen des comptes, afin qu’ils rendent compte de
l’exécution de leur mission et des conclusions de leurs travaux.
(iv) Suivi de l’indépendance des Commissaires aux comptes
Le Comité doit piloter la procédure de sélection et de renouvellement des Commissaires aux
comptes, et soumettre au Conseil d’administration le résultat de cette sélection. Lors de
l’échéance des mandats des Commissaires aux comptes, la sélection ou le renouvellement des
Commissaires aux comptes peuvent être précédés, sur proposition du Comité et sur décision
du Conseil, d’un appel d’offres supervisé par le Comité d’audit, qui valide le cahier des
charges et le choix des cabinets consultés.
Afin de permettre au Comité de suivre, tout au long du mandat des Commissaires aux
comptes, les règles d’indépendance et d’objectivité de ces derniers, le Comité d’audit doit
notamment se faire communiquer chaque année :
- la déclaration d’indépendance des Commissaires aux comptes ;
- le montant des honoraires versés au réseau des Commissaires aux comptes par les sociétés
contrôlées par la Société ou l’entité qui la contrôle au titre des prestations qui ne sont pas
directement liées à la mission des Commissaires aux comptes ; et
- une information sur les prestations accomplies au titre des diligences directement liées à la
mission des Commissaires aux comptes.
Le Comité doit en outre examiner avec les Commissaires aux comptes les risques pesant sur
leur indépendance et les mesures de sauvegarde prises pour atténuer ces risques. Il doit
notamment s’assurer que le montant des honoraires versés par la Société et le Groupe, ou la
part qu’ils représentent dans le chiffre d’affaires des cabinets et des réseaux, ne sont pas de
nature à porter atteinte à l’indépendance des Commissaires aux comptes.
La mission de commissariat aux comptes doit être exclusive de toute autre diligence non liée
au contrôle légal. Les Commissaires aux comptes sélectionnés devront renoncer pour euxmêmes et le réseau auquel ils appartiennent à toute activité de conseil (juridique, fiscal,
informatique…) réalisée directement ou indirectement au profit de la Société qui l’a choisi ou
de toute entité du Groupe. Toutefois, après approbation préalable du Comité d’audit, des
travaux accessoires ou directement complémentaires au contrôle des comptes peuvent être
réalisés, tels que des audits d’acquisition ou post acquisition, mais à l’exclusion des travaux
d’évaluation et de conseil.
259
Le Comité rend compte régulièrement de l’exercice de ses missions au Conseil
d’administration et l’informe sans délai de toute difficulté rencontrée.
16.4.1.3
Fonctionnement (article 3 du règlement intérieur du Comité d’audit)
Le Comité d'audit peut valablement délibérer soit en cours de réunion, soit par téléphone ou
visioconférence, dans les mêmes conditions que le Conseil, sur convocation de son Président ou du
secrétaire du Comité, à condition que la moitié au moins des membres participent à ses travaux.
Les convocations doivent comporter un ordre du jour et peuvent être transmises verbalement
ou par tout autre moyen.
Le Comité d'audit prend ses décisions à la majorité des membres participant à la réunion,
chaque membre étant titulaire d’une voix.
Le Comité d'audit se réunit autant que de besoin et, en tout état de cause, au moins deux fois
par an à l’occasion de la préparation des comptes annuels et des comptes semestriels.
Les réunions se tiennent avant la réunion du Conseil d’administration et, dans la mesure du
possible, au moins deux jours avant cette réunion lorsque l’ordre du jour du Comité d’audit porte sur
l’examen des comptes semestriels et annuels préalablement à leur examen par le Conseil
d’administration.
16.4.2 Comité des nominations et des rémunérations
Le Conseil d’administration de la Société mettra en place un nouveau comité des nominations
et des rémunérations, se substituant au comité ad hoc du Conseil qui s’est prononcé, par le passé, sur
les rémunérations des trois principaux dirigeants du Groupe, à savoir Thierry Lepercq, Stéphane Jallat
et Amaury Korniloff.
Ce comité ad hoc est composé de trois membres désignés par le Conseil d’administration,
assisté du secrétaire général de la Société. Il comprend au moins deux administrateurs. Il a pour
attributions essentielles d’assister le Conseil d’administration dans sa tâche de déterminer l’ensemble
des rémunérations et avantages des mandataires sociaux et la supervision de la politique de
rémunération des principaux dirigeants du Groupe.
A la date d’enregistrement du présent document de base, le Comité ad hoc est composé de
Monsieur Olivier Dupont, représentant permanent de Demeter Partners, Monsieur Jean-Marc Bailly,
représentant permanent de Aster Capital Partners SAS, Jean-Michel Barbier, représentant permanant
de Techfund Europe Management et Olivier de Malleray, représentant permanent de la MACIF.
Les termes du règlement intérieur du comité des nominations et des rémunérations qu’il est
envisagé de mettre en place à compter de l’admission aux négociations des actions de la Société sur
Euronext Paris sont les suivants.
16.4.2.1
Composition (article 2 du règlement intérieur du Comité des nominations
et des rémunérations)
Le Comité des nominations et des rémunérations est composé de 4 membres, désignés par le
Conseil d’administration parmi ses membres et dont deux sont des membres indépendants du Conseil
d’administration. Les membres du Comité des nominations et des rémunérations sont désignés en
considération notamment de leur indépendance et de leur compétence en matière de sélection ou de
rémunération des dirigeants mandataires sociaux de sociétés cotées. Le Comité des nominations et des
rémunérations ne peut comprendre aucun dirigeant mandataire social.
260
La composition du Comité peut être modifiée par le Conseil d’administration agissant à la
demande de son Président.
La durée du mandat des membres du Comité coïncide avec celle de leur mandat de membre
du Conseil d’administration. Il peut faire l’objet d'un renouvellement en même temps que ce dernier.
Le Président du Comité des nominations et des rémunérations est désigné parmi les membres
indépendants par le Conseil d’administration.
Le secrétariat des travaux du Comité est assuré par toute personne désignée par le Président
du Comité ou en accord avec celui-ci.
16.4.2.2
Attributions (article 1er du règlement intérieur du Comité des
nominations et des rémunérations)
Le Comité des nominations et des rémunérations est un comité spécialisé du Conseil
d’administration dont la mission principale est d’assister celui-ci dans la composition des instances
dirigeantes de la Société et du Groupe et dans la détermination et l’appréciation régulière de
l’ensemble des rémunérations et avantages des dirigeants mandataires sociaux ou cadres dirigeants du
Groupe, en ce compris tous avantages différés et/ou indemnités de départ volontaire ou forcé du
Groupe.
Dans ce cadre, il exerce notamment les missions suivantes :
(i) Propositions de nomination des membres du Conseil d’administration, de la Direction
générale et des Comités du Conseil
Le Comité des nominations et des rémunérations a notamment pour mission de faire des
propositions au Conseil d’administration en vue de la nomination des membres du Conseil
d’administration (par l’assemblée générale ou par cooptation) et des membres de la Direction
générale, ainsi que des membres et du Président de chacun des autres comités du Conseil
d’administration et du Comité exécutif de la Société.
À cet effet, il adresse des propositions motivées au Conseil d’administration. Celles-ci sont
guidées par l’intérêt des actionnaires et de la Société. D’une manière générale, le Comité doit
s’efforcer de refléter une diversité d’expériences et de points de vue, tout en assurant un
niveau élevé de compétence, de crédibilité interne et externe et de stabilité des organes
sociaux de la Société. Par ailleurs, il établit et tient à jour un plan de succession des membres
du Conseil d’administration et de la Direction générale ainsi que des membres du Comité
exécutif pour être en situation de proposer rapidement au Conseil d’administration des
solutions de succession notamment en cas de vacance imprévisible.
S’agissant spécialement de la nomination des membres du Conseil d’administration, le
Comité prend notamment en compte les critères suivants : (i) l’équilibre souhaitable de la
composition du Conseil d’administration au vu de la composition et de l’évolution de
l’actionnariat de la Société, (ii) le nombre souhaitable de membres indépendants, (iii) la
proportion d’hommes et de femmes requise par la réglementation en vigueur, (iv)
l’opportunité de renouvellement des mandats et (v) l’intégrité, la compétence, l’expérience et
l’indépendance de chaque candidat. Le Comité des nominations et des rémunérations doit
également organiser une procédure destinée à sélectionner les futurs membres indépendants et
réaliser ses propres études sur les candidats potentiels avant qu’aucune démarche ne soit faite
auprès de ces derniers.
261
Lorsqu’il émet ses recommandations, le Comité des nominations et des rémunérations doit
tendre à ce que les membres indépendants du Conseil d’administration et des Comités
spécialisés du Conseil dont notamment le Comité d’audit et le Comité des nominations et des
rémunérations comportent au minimum le nombre de membres indépendants requis par les
principes de gouvernance auxquels la Société se réfère et par le règlement intérieur du
Conseil d’administration de la Société.
(ii) Evaluation annuelle de l’indépendance des membres du Conseil d’administration
Le Comité des nominations et des rémunérations examine chaque année, avant la publication
du rapport annuel de la Société, la situation de chaque membre du Conseil d’administration au
regard des critères d’indépendance adoptés par la Société, et soumet ses avis au Conseil en
vue de l’examen, par ce dernier, de la situation de chaque intéressé au regard de ces critères.
(iii) Examen et proposition au Conseil d’administration concernant l’ensemble des éléments
et conditions de la rémunération des principaux dirigeants du Groupe
Le Comité établit des propositions qui comprennent la rémunération fixe et variable, mais
également, le cas échéant, les options de souscription ou d’achat d’actions, les attributions
d’actions de performance et plus généralement tous les plans d’intéressement mis en place au
sein du Groupe, les régimes de retraite et de prévoyance, les indemnités de départ, les
avantages en nature ou particuliers et tout autre éventuel élément de rémunération directe ou
indirecte (y compris à long terme) pouvant constituer la rémunération des membres de la
Direction générale et du Comité exécutif.
Le Comité est informé des mêmes éléments de la rémunération des principaux cadres
dirigeants du Groupe et des politiques mises en œuvre à ce titre au sein du Groupe et statue
sur la politique de rémunération des principaux cadres dirigeants au sein du Groupe.
Dans le cadre de l’élaboration de ses propositions et travaux, le Comité prend en compte les
pratiques de place en matière de gouvernement d’entreprise auxquelles la Société adhère et
notamment les principes suivants :
(a) Le montant de la rémunération globale des membres de la Direction générale et du
Comité exécutif soumis au vote du Conseil d’administration tient compte de l’intérêt
général de l’entreprise, des pratiques de marché et des performances des membres de la
Direction générale et du Comité exécutif.
(b) Chacun des éléments de la rémunération des membres de la Direction générale et du
Comité exécutif est clairement motivé et correspond à l’intérêt général de l’entreprise. Le
caractère approprié de la rémunération proposée doit être apprécié dans l’environnement
du métier de la Société et par référence aux pratiques du marché français et aux pratiques
internationales.
(c) La rémunération des membres de la Direction générale et du Comité exécutif doit être
déterminée avec équité et en cohérence avec celle des autres cadres dirigeants du Groupe,
compte tenu notamment de leurs responsabilités, compétences et contribution
personnelles respectives aux performances et au développement du Groupe.
(d) Le Comité propose des critères de définition de la partie variable de la rémunération des
membres de la Direction générale et du Comité exécutif, qui doivent être cohérents avec
l’évaluation faite annuellement des performances des membres de la Direction générale et
du Comité exécutif et avec la stratégie du Groupe. Les critères de performance utilisés
pour déterminer la partie variable de la rémunération des membres de la Direction
générale et du Comité exécutif, qu’il s’agisse d’une rémunération par bonus ou attribution
262
d’options de souscription ou d’achat d’actions ou d’actions de performance, doivent être
simples à établir et à expliquer, traduire de façon satisfaisante l’objectif de performance et
de développement économique du Groupe au moins à moyen terme, permettre la
transparence à l’égard des actionnaires dans le rapport annuel et lors des assemblées
générales et correspondre aux objectifs de l’entreprise ainsi qu’aux pratiques normales de
la Société en matière de rémunération de ses dirigeants.
(e) Le Comité suit l’évolution des parties fixe et variable de la rémunération des membres de
la Direction générale et du Comité exécutif sur plusieurs années au regard des
performances du Groupe.
(f) S’il y a lieu, s’agissant spécialement des attributions d’options de souscription ou d’achat
d’actions ou d’actions de performance, ou plus généralement de tous les plans
d’intéressement mis en place au sein du Groupe, le Comité veille à ce que ceux-ci soient
motivés par un objectif de renforcement de la convergence dans la durée des intérêts des
bénéficiaires et de la Société. Tout membre de la Direction générale et du Comité exécutif
devra prendre l’engagement de ne pas recourir à des opérations de couverture de son
risque au titre desdites options ou actions de performance.
(g) La même méthodologie s’applique pour ce qui est de l’appréciation des rémunérations et
avantages des principaux dirigeants non mandataires sociaux du Groupe et, plus
généralement, des politiques mises en œuvre à cet égard.
(h) Dans toutes les matières ci-dessus, le Comité peut formuler, d’initiative ou sur demande
du Conseil d’administration ou de la Direction générale, toute proposition ou
recommandation.
(iv) Examen et proposition au Conseil d’administration concernant la méthode de répartition
des jetons de présence
Le Comité propose au Conseil d’administration le montant de l’enveloppe globale des jetons
de présence qui sera soumis à l’approbation de l’assemblée générale ainsi que la répartition
des jetons de présence et les montants individuels des versements à effectuer à ce titre aux
membres du Conseil d’administration et aux censeurs, en tenant compte notamment de leur
participation effective au Conseil et dans les Comités qui le composent, des responsabilités
qu’ils encourent et du temps qu’ils doivent consacrer à leurs fonctions.
Le Comité formule également une proposition sur la rémunération allouée au Président du
Conseil d’administration de la Société.
(v) Missions exceptionnelles
Le Comité est consulté pour recommandation au Conseil d’administration sur toutes
rémunérations exceptionnelles afférentes à des missions exceptionnelles qui seraient confiées,
le cas échéant, par le Conseil d’administration à certains de ses membres.
16.4.2.3
Fonctionnement (article 3 du règlement intérieur du Comité des
nominations et des rémunérations)
Le Comité des nominations et des rémunérations peut valablement délibérer soit en cours de
réunion, soit par téléphone ou visioconférence, dans les mêmes conditions que le Conseil, sur
convocation de son Président ou du secrétaire du Comité, à condition que la moitié au moins des
membres participent à ses travaux. Les convocations doivent comporter un ordre du jour et peuvent
être transmises verbalement ou par tout autre moyen.
263
Le Comité des nominations et des rémunérations prend ses décisions à la majorité des
membres participant à la réunion, chaque membre étant titulaire d’une voix.
Le Comité des nominations et des rémunérations se réunit autant que de besoin et, en tout état
de cause, au moins une fois par an, préalablement à la réunion du Conseil d’administration se
prononçant sur la situation des membres du Conseil d’administration au regard des critères
d’indépendance adoptés par la Société et, en tout état de cause, préalablement à toute réunion du
Conseil d’administration se prononçant sur la fixation de la rémunération des membres de la Direction
générale ou sur la répartition des jetons de présence.
16.5
COMITÉ EXÉCUTIF
Le Groupe a décidé de se doter à compter du 1er janvier 2015 d’un Comité exécutif. Celui-ci
est un organe de concertation et de coordination des activités du Groupe. Il est composé de Messieurs
Thierry Lepercq, Stéphane Jallat, et Amaury Korniloff.
Au sein du Comité exécutif, Monsieur Thierry Lepercq, Executive Chairman, est plus
particulièrement en charge de :
-
Conseiller le Comité exécutif sur la stratégie ;
Conseiller le Comité exécutif sur les innovations à apporter au modèle
d’affaires ;
Soutenir et motiver les équipes de management, développement et finance au
niveau global ;
Superviser et assurer la gouvernance financière du Groupe ;
Participer à la validation politique et stratégique des opportunités
d’investissement ;
Initier, entretenir et développer les relations institutionnelles du Groupe avec
les investisseurs, prêteurs et analystes ;
Initier et superviser les levée de fonds corporate et projets ;
Assurer la communication institutionnelle et protocolaire, les relations media,
les interventions publiques et les affaires publiques.
Au sein du Comité exécutif, Stéphane Jallat, Group Managing Director, est plus
particulièrement en charge de :
-
Conseiller le Comité exécutif sur la structuration et pilotage de la croissance
internationale du Groupe ;
Conseiller le Comité exécutif sur la structuration et coordination des
fonctions supports aux projets ;
Participer à la validation opérationnelle des opportunités d’investissement ;
Gérer l’ensemble des risques d’exécution opérationnelle ;
Conseiller le Comité exécutif sur les opportunités d’amélioration continue
des processus et le lean management de l’organisation du Groupe ;
Conseiller le Comité exécutif sur le développement des nouveaux modèles
d’affaires et l’innovation technique et opérationnelle ;
Au sein du Comité exécutif, Amaury Korniloff, Deputy Group Managing Director, est plus
particulièrement en charge de :
-
Piloter le développement des affaires et la croissance du chiffre d’affaires ;
Participer à la validation commerciale des opportunités d’investissement ;
Piloter les projets en développement ;
Piloter le marketing et les ventes ;
264
16.6
Piloter l’innovation globale ;
Assurer la communication commerciale.
DÉCLARATION RELATIVE AU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Au regard de sa taille et du niveau de capitalisation boursière envisagée, la Société entend
désigner le Code Middlenext pour les valeurs moyennes et petites (le « Code Middlenext ») comme
étant son code de référence. La Société entend se conformer à l’ensemble des dispositions du Code
Middlenext, au plus tard lors de la réalisation de l’introduction en bourse, et tenir compte des points
de vigilance de ce Code.
16.7
CONTRÔLE INTERNE
Pour une information détaillée sur les dispositifs de gestion des risques mis en place par le
Groupe, le lecteur est invité à se reporter à la Section 4.4 « Assurances et gestion des risques » du
présent document de base.
Dans la mesure où, à la date d’enregistrement du présent document de base, aucun titre
financier de la Société n’est admis aux négociations sur un marché réglementé, le Président du
Conseil d’administration n’est pas tenu de préparer le rapport prévu par l’article L. 225-37 du Code de
commerce sur la composition du Conseil et l’application du principe de représentation équilibrée des
femmes et des hommes en son sein, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du
Conseil d’administration, ainsi que les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises
en place par le Groupe.
Au titre de l’exercice qui sera clos le 31 mars 2015 et des exercices suivants, et pour autant
que les actions de la Société soient admises aux négociations sur Euronext Paris, le Président du
Conseil d’administration de la Société sera tenu d’établir ce rapport conformément aux dispositions de
l’article L. 225-37 du Code de commerce ainsi qu’un rapport sur la responsabilité sociale, sociétale et
environnementale du Groupe conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables et
notamment les articles L. 225-100 et suivants du Code de commerce.
265
17.
SALARIÉS
17.1
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
17.1.1 Évolution des effectifs
Au 31 décembre 2014, l’effectif du Groupe était de 203 salariés, dont 87 en France, qui
constituent le « corporate center » du Groupe, en charge de la stratégie, du business development, des
finances et des achats, ainsi que des activités opérationnelles dédiées au marché français, et 116
salariés à l’international.
Sur les 116 salariés à l’international, 69 sont employés par la société Solairedirect
Technologies (usine) et 47 par les différentes filiales internationales. Les missions de ces derniers sont
orientées vers le support au développement international (l’identification des opportunités et la
gestion des intérêts) et le support aux projets (opérations, maintenance, développement et
financement).
L’effectif du Groupe se répartit comme suit entre la Société et ses différentes filiales
internationales aux 31 décembre 2011, 31 mars 2013, 31 mars 2014 et 31 décembre 2014 :
Entités juridiques
Solairedirect
(France)
Solairedirect
Technologies
Solairedirect
Southern Africa
Solairedirect Chile
Solairedirect
Energy India
Solairedirect
Thailand
Solairedirect USA
Solairedirect
Mexico (1)
Total
31/12/2011
31/03/2013
31/03/2014
31/12/2014
181
170
151
87
72
61
58
69
9
14
11
10
2
3
5
7
5
8
9
22
1
3
3
5
-
-
-
2
-
-
-
1
270
259
237
203
______________________
(1)
En cours de constitution
266
De 219 salariés au 31 décembre 2010, l’effectif de la Société en France a ensuite évolué de la
façon suivante aux 31 décembre 2011, 31 mars 2013, 31 mars 2014 et 31 décembre 2014 :
Marchés toitures
(résidentielle et
professionnelle)
Développement des
parcs solaires
Exploitation des
parcs mis en service
Activités Corporate
Développement
international
Total
31/12/2011
31/03/2013
31/03/2014
31/12/2014
41
20
-
-
57
51
52
17
7
11
4
77
6
83
9
86
2
42
24
181
170
151
87
Les variations significatives des effectifs entre les exercices clos le 31 décembre 2010 et le 31
décembre 2011, en premier lieu, et entre l’exercice clos le 31 mars 2013 et l’effectif constaté le 31
décembre 2014, en second lieu, sont la conséquence de la mise en œuvre de deux plans de réduction
des effectifs au cours de ces années :
-
En 2011, les modifications réglementaires en France ont conduit à la forte baisse des
tarifs d’achat obligatoires de l’électricité photovoltaïque et à l’abandon de la
commercialisation directe auprès de la clientèle marché de la toiture (résidentielle et
professionnelle), engendrant ainsi la suppression de 56 postes dans le cadre d’un plan de
départs volontaires ;
-
En 2014, pour faire face au ralentissement du marché français et aux changements
réglementaires intervenus sur le marché français de l’industrie photovoltaïque
(diminution des tarifs d’achat obligatoires et instauration d’un marché reposant sur un
système d’appel d’offres notamment), la Société a revu à la baisse sa structure de coûts
afin de préserver sa compétitivité au travers d’un plan de sauvegarde de l’emploi visant la
suppression de 70 postes, dont la mise en œuvre est achevée à la date d’enregistrement du
présent document de base.
Pour des informations sur les contentieux portant sur les plans de réduction des effectifs, se
reporter à la Section 20.6.2 « Contentieux prud’homaux » du présent document de base.
En fonction des nécessités liées à son activité, la Société a recours à, au maximum, une
dizaine de salariés intérimaires par an. S’agissant du recours à l’intérim au sein des filiales, il est
également extrêmement limité, sauf au sein de la société Solairedirect Technologies. En effet, l’usine
de fabrication de panneaux solaires tire parti d’un système local de travail temporaire qui lui permet
d’ajuster son effectif en fonction des impératifs de production. Au cours de l’année civile 2014, elle a
ainsi eu recours à 83 intérimaires (contre 94 intérimaires en 2013).
La Société ne compte aucun expatrié, les filiales du Groupe employant des compétences au
niveau local. Seul deux français salariés de la Société sont détachés temporairement au sein de l’usine
en Afrique du Sud pour intervenir notamment sur les sujets liés à la mise en œuvre des processus
qualité et à l’amélioration continue. Par ailleurs, deux salariés de la Société sont affectés au marché
américain et un salarié est affecté au marché de la zone Moyen-Orient et l’Afrique.
267
Répartition des effectifs de la Société basés en France
Initialement, l’activité de la Société était organisée autour de trois marchés : le marché de la
toiture « résidentielle », le marché de la toiture « professionnelle » et le marché des installations au sol
de grande envergure.
A compter de l’année 2009, la Société a entamé son développement à l’international en
opérant via des filiales dans chaque pays d’implantation.
Les marchés de la toiture « résidentielle » et de la toiture « professionnelle » ont
progressivement été abandonnés en 2011 et 2012 en raison des modifications réglementaires et
notamment des baisses successives des tarifs d’achat obligatoires de l’énergie photovoltaïque qui ont
conduit à un effondrement de la demande d’installation de panneaux solaires par les particuliers et les
professionnels.
L’activité de la Société est aujourd’hui recentrée sur le seul marché des parcs solaires au sol,
tant en France qu’à l’international, à l’exception, toutefois, d’éventuels projets d’installations sur
toitures de grande taille (>1MW) pour lesquels le Groupe se réserve le droit de postuler à l’avenir à
travers des appels d’offres. (Pour plus d’informations, se reporter au Chapitre 9 « Examen de la
situation financière et du résultat », Section 9.1 « Présentation générale » du présent document de
base.)
A l’issue du plan de sauvegarde de l’emploi finalisé en mai 2014, l’activité de la Société est
structurée de la façon suivante à la date du présent document de base :
-
-
22 salariés sont dédiés au marché français ;
58 salariés ont vocation à apporter une expertise support (juridique, financier, EPC engineering, procurement, construction - et O&M – opérations et maintenance) à
l’ensemble des marchés sur lesquels l’entreprise est présente (France, Afrique du Sud,
Inde, Chili, Asie du sud-est, Etats-Unis), ainsi que sur les marchés en devenir ;
six salariés assurent des fonctions de support non opérationnelles ;
Un salarié est rattaché à la Direction générale.
Répartition des salariés de la Société basés en France et dédiés au marché français
Les 22 salariés basés en France et dédiés au marché français sont organisés comme suit :
La majeure partie des équipes affectées à l’activité en France opère au sein d’une direction
dédiée dont les missions sont de racheter des projets (acquisition), de piloter les réponses aux appels
d’offres et de réaliser les négociations commerciales jusqu’à la finalisation des transactions, ainsi que
d’assurer le pilotage de la réalisation des projets en France (17 salariés).
La gestion des actifs déjà existants est assurée par un salarié.
La maintenance des ouvrages situés en France est assurée par une équipe opérations et
maintenance (quatre salariés).
Répartition des salariés de la Société basés en France et dédiés aux marchés
internationaux
Les 58 salariés basés en France et dédiés au support des différentes filiales sont organisés
comme suit :
268
La Direction business development (sept salariés) assure le développement de nouveaux
business models, de nouvelles offres, l’ouverture de nouveaux marchés et soutient, dans ce cadre, les
business développeurs des différentes zones géographiques sur lesquelles l’entreprise est présente.
La Direction financière et juridique (22 salariés) participe à la structuration financière des
projets et assure le contrôle de gestion. Elle dispose d’une équipe spécialisée dans les financements
structurés ayant des compétences en modélisation financière, en montages juridiques et fiscaux. Cette
équipe mène de front des processus de levées de fonds auprès de partenaires capitalistiques et de
bailleurs de fonds et la conduite d’un audit complet des projets en matière juridique, technique, fiscale
et d’assurances. Elle supervise également le pilotage des conseils locaux qui assistent chaque filiale
dans l’ingénierie juridique et financière des projets qu’elles développent ou qu’elles acquièrent.
La Direction technique (19 salariés) a pour mission principale de formaliser les méthodes,
outils et process techniques afin d’assurer une industrialisation des processus métier EPC
(engineering, procurement, construction) et de standardiser les designs techniques de base afin
d’uniformiser les installations du Groupe.
La Direction industrielle (10 salariés) définit la stratégie d’achats du Groupe (recherche et
sélection des meilleurs fournisseurs par zone et réflexion stratégique sur le développement de produits
spécifiques), pilote les prestataires de services généraux, pilote et gère la logistique internationale.
Elle assure également l’identification et la prévention des risques liés à la sécurité et aux
environnements locaux, aux fins de prise en compte dans la gestion de projet. Elle a, enfin, la charge
du pilotage de l’amélioration continue et de l’infrastructure IT.
L’ensemble de ces équipes dédiées à la France et à l’international bénéficient des fonctions de
support de la société : Ressources Humaines (quatre salariés), assistanat de direction (deux salariés).
Enfin, un salarié est rattaché à la Direction générale de la Société.
Le graphique ci-dessous résume la répartition des salariés par activités au sein de la
Société en France :
Nombre de salariés
1
10
Direction générale
2
4
Assistanat de direction
Gestion des ressources humaines
17
19
Direction projets France
1
4
Gestion d'actifs France
Opérations et maintenance
France
7
22
Direction business
développement
269
Répartition des effectifs par type de contrat
La part de contrats de travail à durée indéterminée est très importante au sein de la Société
aux 31 décembre 2011, 31 mars 2013, 31 mars 2014 et 31 décembre 2014 :
31/12/2011
31/03/2013
31/03/2014
31/12/2014
176
4
1
181
163
3
4
170
150
1
151
86
1
87
CDI
CDD
Stagiaires et apprentis
Total
Les emplois sous forme de contrat de travail à durée indéterminée représentent la quasitotalité de l’effectif. Le recours au contrat de travail à durée déterminée a constitué l’exception au
cours des dernières années. Il en est de même au sein des filiales internationales où le recours aux
contrats de travail à durée déterminée reste l’exception.
Répartition des effectifs par tranche d’âge
Le tableau ci-dessous présente l’évolution de la pyramide des âges au sein de la Société aux
31 décembre 2011, 31 mars 2013, 31 mars 2014 et 31 décembre 2014 :
Pyramide des
âges
31/12/2011
31/03/2013
31/03/2014
31/12/2014
– de 25
5 (2,8%)
6 (3,5%)
2 (1,3%)
0 (0%)
25 – 29
43 (23,8%)
34 (20%)
23 (15,2%)
12 (13,8%)
30 – 39
82 (45,3%)
85 (50%)
72 (47,7%)
41 (47,2%)
40 – 49
45 (24,8%)
37 (21,8%)
46 (30,5%)
31 (35,6%)
50 ans et plus
6 (3,3%)
8 (4,7%)
8 (5,3%)
3 (3,4%)
Total
181
170
151
87
Entre le 31 décembre 2011 et le 31 décembre 2014, la moyenne d’âge de l’effectif s’est
légèrement accrue, passant de 35 ans et 4 mois à 37 ans et 5 mois. La pyramide des âges est équilibrée
entre les populations masculines et féminines.
Embauches
Compte tenu du caractère faiblement prévisible du marché photovoltaïque au regard des
évolutions réglementaires, la Société a opté pour une organisation flexible et adaptable aux évolutions
imprévisibles du marché, à la hausse comme à la baisse, reposant sur de la sous-traitance ou des
partenariats, tout en conservant en interne la maîtrise des compétences clés afin de piloter
efficacement ces partenaires externes.
En conséquence, il n’est pas envisagé d’embauches importantes à moyen terme au sein de la
Société.
De la même façon, un type d’organisation identique étant appliqué pour les filiales à
l’international, le niveau d’embauche devrait donc rester également limité dans ce cadre dans les
années à venir.
270
Information relative aux plans de réduction des effectifs et de sauvegarde d’emploi
Au début de l’année 2014, pour faire face aux changements réglementaires intervenus sur le
marché français de l’industrie photovoltaïque (diminution des tarifs d’achat obligatoires et
instauration d’un marché reposant sur un système d’appel d’offres notamment) et au ralentissement du
marché français qui ont entraîné un effondrement de son chiffre d’affaires de plus de 40%, la Société
a décidé de mettre en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi impliquant la suppression de 70 postes
en France.
Les 70 suppressions de postes ont eu pour objet de redimensionner les effectifs de la Société
en fonction des perspectives de développement de projets photovoltaïques en France alors qu’avant le
plan de sauvegarde de l’emploi, les effectifs de la société étaient établis pour intervenir dans le
développement de projets de l’ordre de 400 MW par an.
A la date d’enregistrement du présent document de base, tous les licenciements ont été
prononcés, à l’exception de ceux concernant les salariés protégés, pour lesquels la procédure est
toujours en cours.
Le coût du plan, d’un montant de 3,3 millions d’euros, a été intégralement provisionné au 31
mars 2014.
Pour des informations sur les contentieux portant sur le plan de sauvegarde de l’emploi 2014,
se reporter à la Section 20.6.2 « Contentieux prud’homaux » du présent document de base.
Information relative à l’absentéisme
Au titre de l’année civile 2014, le nombre de jours d’absence, toutes causes confondues, s’est
élevé à 1 464 jours au sein de la Société, soit un taux moyen d’absentéisme de 3%, et à 2 354 jours en
incluant les filiales internationales, soit un taux moyen d’absentéisme de 2,70%.
17.1.2 Politique de ressources humaines
Politique de rémunération
Pour l’ensemble du Groupe, la rémunération brute s’est élevée à 17,5 millions d’euros au
cours de l’année civile 2012 et à 16,5 millions d’euros au cours de l’année civile 2013.
Au cours de l’année civile 2014, la rémunération brute versée par le Groupe s’est élevée à 11
millions d’euros.
Pour l’exercice clos le 31 mars 2014, la rémunération brute (hors cotisations patronales de
sécurité sociale) versée par la Société est ressortie à 10,3 millions d’euros contre 13,7 millions d’euros
pour l’exercice clos le 31 mars 2013) et 11 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2011.
A l’issue du plan de sauvegarde de l’emploi, le montant de la rémunération brute (hors cotisations
patronales de sécurité sociale) pour une année pleine est estimé à environ 7 millions d’euros.
La rémunération de la quasi-totalité des salariés de la Société est composée d’une partie fixe
et d’une partie variable.
La partie variable, qui peut représenter de 10 à 25% de la rémunération fixe, est déterminée
en fonction d’objectifs annuels.
Ces objectifs annuels se décomposent en :
271
-
un objectif collectif, qui contribue à 20% du montant de la rémunération variable,
constitué par un indicateur économique concernant le Groupe (le chiffre d’affaires
s’agissant de l’exercice clos le 31 mars 2014 ou la marge s’agissant de l’exercice qui sera
clos le 31 mars 2015) ;
-
des objectifs individuels, qui contribuent au montant de la rémunération variable pour les
80% restant, fixés lors des entretiens annuels.
Egalité professionnelle
La Société a pris des engagements en termes d’égalité homme/femme dans un accord établi
en 2011 pour une durée déterminée de trois ans, qui vient à échéance le 31 mai 2015. Au 31 décembre
2011, les femmes représentaient 30% de l’effectif.
Dans le cadre de cet accord, outre la mise en œuvre effective des principes d’égalité
professionnelle et d’égalité salariale, la Société s’est engagée, dans le cadre de ses recrutements, à
porter le taux d’embauche des femmes au minimum à 35% au 31 mai 2015.
Cet engagement fait l’objet d’un suivi régulier avec les représentants du personnel. Lors de la
dernière réunion de suivi, il a été constaté qu’au cours des années 2012 et 2013, les proportions de
femmes et d’hommes dans le recrutement s’étaient très sensiblement rapprochées pour atteindre les
taux de, respectivement, 45 et 55%.
Au 30 septembre 2014, les femmes représentaient 28% de l’effectif.
Relations sociales
Au sein de la Société, la représentation du personnel est assurée par une Délégation Unique
du personnel et un Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail.
La Délégation Unique du personnel se compose comme suit :
-
Collège cadres : cinq membres titulaires et de trois membres suppléants ;
Collège agents de maîtrise : un membre titulaire et un membre suppléant ;
Collège employés : carence de candidats.
Les dernières élections ont eu lieu en 2013 pour un mandat de trois années.
Le Comité d’Hygiène et de Sécurité est composé de trois membres.
La représentation syndicale au sein de la Société est constituée d’un représentant de section syndicale
(désigné par la CFTC).
S’agissant de ses filiales, le Groupe se conforme aux obligations légales locales en matière de
représentation du personnel et de représentation syndicale qui n’exigent pas, de façon générale ou soit
au regard du faible effectif de ces sociétés, la mise en place d’une telle représentation.
Le Groupe considère dans l’ensemble avoir des relations sociales très satisfaisantes avec ses
salariés. Il n’a jamais connu de conflit social ou de grève.
Formation
La création relativement récente de la Société conjuguée à la faible moyenne d’âge des
salariés (36 ans et 7 mois au 31 mars 2014) induisent de faibles besoins en termes d’ajustements de
compétences.
272
En 2014, 41 salariés ont suivi des formations pour un nombre total de jours de formation égal
à 95,5 jours, dont 7 salariés qui ont assisté à plusieurs formations. Le nombre moyen de jours de
formation par salarié est de 2,3 jours, contre 2,2 jours en 2013.
Outre ces formations externes, tous les salariés bénéficient systématiquement à leur arrivée au
sein de la Société d’une session d’intégration organisée sous forme de formation interne (non
comprise dans les chiffres ci-dessus).
La répartition des formations par genre s’établit à 32% en faveur des femmes et 68% en
faveur des hommes en 2014.
En 2014, les formations ont concerné les domaines de compétence suivants :
Nombre de journées de formation
par domaine de compétence
24
21.5
Communication
Langues
Technique / Métier
Qualité, sécurité, environnement
24
26
Pour l’année 2015, les axes du plan de formation sont les suivants :
17.2
le pilotage et la gestion de projet dans la perspective de l’accroissement de
l’externalisation ;
les langues et notamment l’anglais compte tenu des efforts de développement à
l’international ;
les formations techniques en vue du maintien et de l’amélioration des compétences
professionnelles ; et
le développement personnel.
PARTICIPATIONS ET OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS
DÉTENUES PAR LES DIRIGEANTS ET CERTAINS SALARIÉS DU GROUPE
Pour plus d’informations sur les participations et options de souscription ou d’achat d’actions
détenues par les membres du Conseil d’administration et de la Direction générale de la Société ainsi
que par certains salariés du Groupe, se reporter à la Section 15.1 « Rémunérations et avantages versés
aux dirigeants et mandataires sociaux » et Section 21.1 « Capital social » du présent document de
base.
273
17.3
ACCORDS DE PARTICIPATION ET D’INTÉRESSEMENT
Accord de participation
La mise en place d’un accord de participation est obligatoire dans les entreprises de 50
salariés et plus qui dégagent un bénéfice fiscal supérieur à la rémunération de 5% des capitaux
propres en application de l’article L. 3322-2 du Code du travail. A ce titre, un accord de participation
a été conclu entre la Société et la Délégation Unique du personnel en 2010. Il concerne l’ensemble des
salariés de la Société ayant plus de trois mois d’ancienneté. Il s’est appliqué pour la première fois au
titre de l’exercice 2010.
La méthode de calcul de la réserve de participation prévue dans l’accord de participation est
celle prévue par le Code du travail ; en tout état de cause, le montant de la réserve spéciale de
participation ne peut excéder la moitié du bénéfice net fiscal de l’exercice considéré.
Au titre de l’exercice 2013/2014, le montant de la réserve de participation s’est élevé à 354
2
359 euros , contre 22 472 euros au titre de l’exercice 2012/2013.
Plan d’épargne d’entreprise et plans assimilés
La mise en place d’un plan d’épargne est obligatoire dans les sociétés ayant mis en place un
accord de participation en application de l’article L. 3332-2 du Code du travail. Un plan d’épargne
d’entreprise ou de groupe est un système d’épargne collectif offrant aux salariés des entreprises
adhérentes la faculté de se constituer, avec l’aide de leur employeur, un portefeuille de valeurs
mobilières. Il peut notamment recevoir les sommes issues d’un accord de participation ou
d’intéressement, ainsi que des versements volontaires. Les sommes investies dans un plan d’épargne
d’entreprise sont indisponibles pendant au moins cinq ans, sauf cas de déblocage anticipé prévus par
la loi.
En décembre 2010, la Société a mis en place un plan d’épargne d’entreprise (PEE). Ce
dispositif est composé de six supports d’investissement (FCPE) gérés par Natixis Asset Management.
Conformément à l’article L. 3332-25 du Code du travail, l’épargnant a la possibilité de
liquider les avoirs disponibles sur le plan afin de lever des options sur titre attribuées dans les
conditions prévues aux articles L. 225-177 ou L. 225-179 du Code de commerce. Les actions ainsi
souscrites ou achetées par l’épargnant sont alors versées dans le plan d’épargne et ne sont disponibles
qu’à l’expiration d’un délai de 5 ans à compter de ce versement.
Accord d’intéressement
L’intéressement est un dispositif facultatif dont l’objet est de permettre à l’entreprise
d’associer, au moyen d’une formule de calcul présentant un caractère aléatoire, les salariés de manière
collective aux résultats ou performances de l’entreprise par le versement de primes immédiatement
disponibles en application de l’article L. 3312-1 du Code du travail.
A la date d’enregistrement du présent document de base, aucun accord d’intéressement n’a été
mis en place.
2
Ce montant est la conséquence d’un redressement fiscal et se rapporte en réalité à l’exercice 2011.
274
18.
ACTIONNAIRES
18.1
ACTIONNARIAT
18.1.1 Principaux actionnaires
Les actionnaires détenant une participation représentant plus de 5% du capital et des droits de
vote de la Société sont Demeter, Techfund SEL, SEV 1, Vernier Participation, FIP 123 Expansion II
et Monsieur Thierry Lepercq.
FCPR Demeter est un fonds commun de placement à risques. Sa société de gestion est
Demeter Partners, une société anonyme à directoire et conseil de surveillance ayant son siège social
au 7 rue de la Boétie, 75008, Paris, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris
sous le n° 483 279 923. Demeter Partners est un acteur majeur du capital investissement européen
dans les secteurs des éco-industries et des éco-énergies et prend des participations dans des sociétés
principalement au stade « capital développement », pour accompagner le développement des
entreprises en croissance et à fort potentiel, en tant qu’actionnaire minoritaire aux côtés des dirigeants.
FCPR SEV 1 est un fonds commun de placement à risques. Sa société de gestion est Aster
Capital Partners SAS, une société par actions simplifiée créée en 2000 sous le nom Schneider
Electric Ventures, ayant son siège social au 7 boulevard Malesherbes, 75008, Paris, immatriculée au
registre du commerce et des sociétés de Paris sous le n° 414 286 567. Aster Capital Partners SAS est
une société de gestion de portefeuille gérant des fonds de capital-risque centrés sur les nouvelles
technologies et les énergies renouvelables.
FCPR Techfund SEL est un fonds commun de placement à risques. Sa société de gestion est
Techfund Europe Management SAS, une société par actions simplifiée, ayant son siège social au
233 rue de la Croix Nivert, 75015, Paris, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de
Paris sous le n° 432 392 322. Techfund Europe Management SAS investit dans les nouvelles
technologies incluant le multimédia, les réseaux et les communications, les énergies renouvelables,
ainsi que dans les projets qui se situent au croisement entre les secteurs de l’énergie et celui des
nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Vernier Participation est une société par actions simplifiée au capital de 37.000 euros dont
le siège social est situé 1, rue Vernier, 75017 Paris, immatriculée au registre du commerce et des
sociétés de Paris sous le numéro 505 188 102 dont l’activité est de prendre des participations dans
tous les types des sociétés industrielles ou commerciales et notamment au sein d’établissements
financiers.
FIP 123 Expansion II est un fonds d’investissement de proximité. Sa société de gestion est
Techfund Europe Management SAS (voir plus haut).
Monsieur Thierry Lepercq est un des fondateurs, membre du Conseil d’administration et
Président-Directeur général de la Société. Pour une description de son parcours, se reporter à la
Section 14.1.2 « Directeur général et Directeur général délégué de la Société » du présent document
de base.
A la connaissance de la Société, il n’existe aucun autre actionnaire détenant directement ou
indirectement, seul ou de concert, plus de 5% du capital ou des droits de vote de la Société.
18.1.2 Répartition du capital et des droits de vote
A la date du présent document de base, le capital existant de la Société se répartit de la façon
suivante(1) :
275
Nombre
d’actions
ordinaires et
de droits de
votes
Nombre
d’actions de
préférence
« AP2007-1 »(2)
Nombre
d’actions de
préférence
« AP2008-1 »(2)
Nombre
total
d’actions et
de droits de
vote
-
1 747 480
769 240
2 516 720
24,54%
-
2 184 360
307 720
2 492 080
24,30%
-
1 419 840
76 920
1 496 760
14,60%
-
546 080
106 160
652 240
6,36%
-
218 440
-
218 440
2,13%
-
-
124 640
124 640
1,22%
FCPR SEV 1
-
1 310 640
461 520
1 772 160
17,28%
Vernier Participation
-
-
1 410 440
1 410 440
13,75%
Avenir Sol
-
-
128 000
128 000
1,25%
Total détenu par les
Investisseurs
-
5 242 480
3 076 920
8 319 400
81,12%
Thierry Lepercq
510 880
61 400
-
572 280
5,58%
Amaury Korniloff
340 560
40 920
-
381 480
3,72%
Autres Fondateurs(4)
652 560
78 520
-
731 080
7,13%
Total détenu par les
Fondateurs
1 504 000
180 840
-
1 684 840
16,43%
224 000
26 960
-
250 960
2,45%
1 728 000
5 450 280
3 076 920
10 255 200
100%
Actionnaires
FCPR Demeter
Total des Fonds
TechFund
FCPR
TechFund SEL
FIP 123
Expansion II
FIP 123
Expansion I
FIP 123
Expansion III
Autres salariés
Total
Pourcentage
(3)
(1)
Ce tableau prend en compte la division par quarante de la valeur nominale des actions de la Société décidée
par l’Assemblée Générale Mixte du 29 janvier 2015.
(2)
Les AP 2007-1 et les AP 2008-1 bénéficient des mêmes droits que les actions ordinaires sous réserve du droit
particulier de priorité sur l’éventuel boni de liquidation en cas de dissolution de la Société, les AP2008-1
bénéficiant d’un premier rang par rapport aux AP2007-1. Ces deux catégories d’actions de préférence seront
supprimées et les actions de préférence seront converties en actions ordinaires, à raison d’une action ordinaire de
même valeur nominale pour chaque action de préférence, automatiquement et de plein droit, en cas d’admission
des actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris.
(3)
La répartition du capital de la Société est susceptible de varier suite à l’exercice des titres donnant accès au
capital (voir Section 21.1.4 « Autres titres donnant accès au capital social » du présent document de base).
(4)
Les « Autres Fondateurs » désignent Messieurs Jean-Pascal Pham-Ba et Abdel Bounia ainsi que la société
Smart Energies (affiliée à Monsieur Stéphane Jallat).
La répartition du capital social de la Société et des droits de vote n’a pas évolué au cours des
trois derniers exercices. Pour plus d’informations sur le capital social de la Société, le lecteur est
276
invité à se reporter à la Section 5.1.5 « Histoire et évolution du Groupe » et la Section 21.1 « Capital
social » du présent document de base.
18.2
DROITS DE VOTE DES ACTIONNAIRES
Dans la mesure où chaque action de la Société, qu’elle soit ordinaire ou de préférence, donne
droit à une voix en assemblée générale, les principaux actionnaires de la Société ne disposent pas de
droits de vote différents.
A compter de l’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris,
toutes les actions composant le capital de la Société seront converties en actions ordinaires. Par
ailleurs, il sera institué un droit de vote double dans les conditions visées à l’article 11 des statuts de la
Société (voir Section 21.2.5.2 « Droits de vote » du présent document de base).
18.3
PACTES ET CONVENTIONS D’ACTIONNAIRES
Pacte d’actionnaires Solairedirect
Un pacte d’actionnaires a été conclu le 30 octobre 2008 entre notamment Messieurs Thierry
Lepercq et Amaury Korniloff, la société Smart Energies (liée à Monsieur Stéphane Jallat) et les fonds
actionnaires de la Société, en tant qu’actionnaires de Solairedirect, et est toujours en vigueur à la date
du présent document de base (ci-après, le « Pacte d’actionnaires Solairedirect »).
Aux termes du Pacte d’actionnaires Solairedirect, toute admission des actions de la Société
aux négociations sur un marché règlementé ainsi que les modalités essentielles d’une telle admission
doit être soumise à l’examen et à la délibération préalable du Conseil d’administration de la Société,
statuant à la majorité des 4/7ème des membres présents ou représentés, cette majorité devant
comprendre la voix de trois administrateurs au moins parmi les quatre qui sont nommés par les
Investisseurs.
Le Pacte d’actionnaires Solairedirect stipule qu’il sera résilié de plein droit dans toutes ses
dispositions immédiatement avant la date de première admission des actions de la Société aux
négociations sur un marché réglementé français ou de l’Union-Européenne, ou un marché étranger
approuvé par le Conseil d’administration. Ainsi, en cas d’admission des actions de la Société aux
négociations sur Euronext Paris, le Pacte d’actionnaires Solairedirect ne produira plus effet.
A la connaissance de la Société, la conclusion d’un autre pacte d’actionnaires n’est pas
envisagée dans le cadre du projet d’introduction en bourse.
18.4
DÉCLARATION RELATIVE AU CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ
A la date du présent document de base, chaque actionnaire de la Société est lié par le Pacte
d’actionnaires Solairedirect (voir Section 18.3 « Pactes et conventions d’actionnaires » du présent
document de base).
Ce pacte deviendra caduc à compter de l’admission des actions de la Société aux négociations
sur Euronext Paris et la Société ne fera l’objet, à sa connaissance, d’aucun contrôle direct ou indirect à
cette date.
18.5
ACCORDS SUSCEPTIBLES D’ENTRAINER UN CHANGEMENT DE CONTRÔLE
A la date du présent document de base, à la connaissance de la Société, à l’exception du Pacte
d’actionnaires Solairedirect mentionné à la Section 18.3 « Pactes et conventions d’actionnaires » du
présent document de base, la Société ne fait l’objet d’aucun autre accord ou engagement liant un ou
plusieurs actionnaires, société ou autre personne morale ou personne physique agissant
277
individuellement ou conjointement portant sur la détention directe ou indirecte de son capital ou sur
son contrôle.
A la date du présent document de base, il n’existe, à la connaissance de la Société, aucun
accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle.
278
19.
OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
19.1
PRINCIPALES OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
Dans l’exercice de ses activités, la Société conclut des conventions avec des entités du
Groupe, qu’elles soient classés comme entités « Core » ou comme entités « Portfolio ». (voir Section
7.2 « Filiales et participations » du présent document de base).
19.1.1 Conventions conclues entre la Société et les entités « Core » du Groupe
Solairedirect a conclu avec ses principales filiales, Solairedirect Global Operations et
Solairedirect Investment Management une convention de services par laquelle Solairedirect fournit à
différents services de siège et d’assistance technique notamment en matière de business development,
et de support aux projets.
En 2010, Solairedirect avait conclu une convention de prestations de services avec la société
Solairedirect Technologies, filiale à 100% de la Société, qui assurait pour Solairedirect et ses filiales
internationales diverses prestations d’assistance et de conseils et dont Monsieur Stéphane Jallat était
administrateur et salarié. Cette convention a été résiliée avec effet au 31 décembre 2014.
Par ailleurs, Solairedirect a conclu avec l’ensemble de ses principales filiales opérationnelles
une convention de compte courant d’associés retraçant les flux financiers existants entre mère et fille
ainsi que des conventions d’intégration fiscale, avec chacune de ses filiales françaises membres de son
groupe d’intégration fiscale, réglant la contribution de ces filiales aux diverses impositions
d’ensemble dont Solairedirect est l’unique redevable en tant que société tête de groupe. Aux termes de
ces conventions, les filiales versent à la Société l’impôt dont elles auraient été redevables en l’absence
d’intégration, tel que calculé selon les règles de droit commun telles qu’elles s’appliqueraient en
l’absence d'intégration fiscale.
Enfin, Solairedirect, en tant que société tête du Groupe consent à des tiers des cautions avals
et garanties au titre d’engagements pris par les entités « Core » du Groupe.
Les conventions conclues entre la Société et les entités « Core » du Groupe sont considérées
par la Société comme des conventions courantes conclues à des conditions normales sauf celles se
rapportant (i) au contrat de travail d’Amaury Korniloff et (ii) à la convention de prestations de
services conclue entre la Société et Solairedirect Technologies.
Pour des données chiffrées sur les opérations réalisées par la Société avec les parties liées,
voir la note 33 aux états financiers relatifs à l’exercice clos le 31 mars 2014, reproduits au à la Section
20.1 « Comptes consolidés du Groupe » du présent document de base.
19.1.2 Conventions conclues entre entités « Core » et entités « Portfolio »
Dans l’exercice de leurs activités, les entités « Core » opérationnelles ont vocation à conclure
avec les entités « Portfolio » l’ensemble des contrats qui sont nécessaires au développement, à la
construction et à l’exploitation des parcs solaires portés par ces dernières.
En fonction des géographies et des attentes des investisseurs, ces contrats peuvent être réunis
au sein d’un seul contrat ou démembrés en plusieurs contrats distincts. Cependant, ils recouvrent
généralement le même type d’obligations :
-
fourniture de services de développement, avec obligation de résultat ;
279
-
fourniture de services d’ingénierie, de fourniture et d’installation (services d’EPC) avec
engagement de capacité/performance, de prix et de délai et assorties de garanties
contractuelles usuelles et le cas échéant de contre-garanties bancaires ;
-
fourniture de services d’exploitation et de maintenance (services O&M), avec des
engagements de disponibilités énergétique technique ;
-
fourniture de prestations de gestions administratives et financières.
Ces services peuvent être fournis par la même entité « Core » opérationnelle ou par
différentes entités « Core » au sein du Groupe. En particulier, dans le cadre des opérations de
structuration du Groupe, telles que décrites dans la Section 7.2.1 « Les entités « Core », structuresmétier du Groupe » du présent document de base, la fourniture des principaux équipements du projet
(notamment panneaux photovoltaïques) a vocation à être assurée directement par Solairedirect Global
Operations, et certains services d’ingénierie par la Société ou par d’autres entités du Groupe, alors que
les services par nature locaux (développement, installation sur site, maintenance des installations) sont
fournis par les entités locales. Lorsque l’ensemble de ces services n’est pas fourni par la même entité,
les investisseurs et prêteurs demandent généralement qu’une garantie unique leur soient consentie,
notamment par la Société.
Les entités « Core » du Groupe qui exercent une activité d’investissement et détiennent
directement ou indirectement des entités « Portfolio », et en particulier historiquement, la Société et
aujourd’hui Solairedirect Investment Management, ont vocation à conclure avec celles-ci différentes
conventions nécessaires à leur administration et à leur financement.
En fonction des géographies et des souhaits des investisseurs, ces contrats sont plus ou moins
structurés, mais recouvrent généralement le même type d’obligations :
-
administration et direction générale ;
-
financement par souscription d’actions, avances en compte courant d’associés et/ou
souscription d’un emprunt obligataire ;
-
services de conseils en structuration financières et levée de fonds.
Préalablement à la construction de parcs solaires, le Groupe procède au financement des
sociétés de projets, après les avoir constituées puis cédées à des tiers, soit au cours de la phase de préconstruction des projets (phase dite « greenfield »), soit au cours de la phase de post-construction,
lorsque le projet a démarré ses opérations de commercialisation d’électricité (phase dite
« brownfield »).
Dans les deux cas, le Groupe participe au financement du projet notamment en accordant aux
sociétés de projets des avances en compte courant d’associés. Les conventions y afférentes prévoient
une participation de chacun des associés au financement du projet au prorata de leurs participations
respectives dans le capital social de la société. Les conventions d’avances en compte courant sont
accordées moyennant un intérêt généralement compris entre 5% et 10%, ce taux pouvant dépasser les
10% pour les projets situés hors de France, et sont systématiquement à durée déterminée prévoyant
soit une date fixe d’expiration, soit, pour certaines d’entre elles, une clause selon laquelle l’expiration
du contrat d’achat d’électricité (PPA) portant sur l’énergie produite par le parc solaire constitue un
terme extinctif de la convention d’avances en compte courant. Des cas usuels d’exigibilité anticipée
(tels que l’ouverture d’une procédure collective à l’encontre de la société de projet ou un changement
de contrôle de celle-ci) sont prévus de même que la société de projet dispose en général d’une faculté
de remboursement anticipé à tout moment sans avoir à supporter de frais de rupture. Enfin, les
avances sont généralement subordonnées par rapport aux autres modes de financement du projet,
280
notamment les financements bancaires et les facilités de crédit accordés par les banques aux sociétés
de projets.
Ces conventions sont conclues sans prise en compte des liens qui peuvent exister entre la
société de projet et le Groupe et ce, dans le cadre de négociations avec les investisseurs et les prêteurs,
ou dans la perspective de cession à un tiers. Elles sont par principe considérées par le Groupe comme
des conventions courantes conclues à des conditions normales.
Pour plus d’informations, voir le Chapitre 6 « Aperçu des activités du Groupe » du présent
document de base.
281
19.2
RAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES
CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES
19.2.1 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées
pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
Solairedirect S.A.
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos
le 31 décembre 2011)
282
PricewaterhouseCoopersAudit
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine cedex
FIDUS
12 rue de Ponthieu
75008
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011)
Aux Actionnaires
Solairedirect S.A.
18 rue du Quatre-Septembre
75002 Paris
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport
sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les
caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous
aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur
bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de
l’article L.225-31 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces
conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à
l’article L.225-40 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des
conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec
les documents de base dont elles sont issues.
283
Solairedirect S.A.
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011) – page 2
___________________________________________________________________________
CONVENTIONS SOUMISES A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé
En application de l’article L.225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions
suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.
•
Convention d’avance en compte courant d’associé avec la société Solairedirect
Participations
Votre société a signé le 15 avril 2011 une convention d’avance en compte courant avec la société
Solairedirect Participations dans le cadre de l’acquisition par cette dernière de la société Figawatt.
Solairedirect a versé le 15 avril 2011 à la société Solairedirect Participations un montant de 9.200 K€
pour permettre le financement de cette acquisition. D’après la convention cette avance est prévue pour
une durée indéterminée et elle est rémunérée au taux annuel de 3,80%.
Au 31 décembre 2011, la société Solairedirect Participations a remboursé à la société Solairedirect
l’intégralité de l’avance en compte courant.
Par omission, aucun intérêt n’a été comptabilisé dans les comptes de Solairedirect sur l’exercice 2011,
et la régularisation sera effectuée sur l’exercice 2012.
Personnes morales concernées par cette convention autorisée par votre conseil d’administration du 19
mai 2011 : Solairedirect et Solairedirect Participations dont l’associé unique est Solairedirect.
Conventions non autorisées préalablement
En application des articles L.225-42 et L.823-12 du Code de commerce, nous vous signalons que les
conventions suivantes n’ont pas fait l’objet d’une autorisation préalable de votre conseil
d’administration.
Il nous appartient de vous communiquer les circonstances en raison desquelles la procédure
d’autorisation n’a pas été suivie.
La procédure d’autorisation préalable n’a pas été suivie en raison d’une omission de la part de votre
société.
284
Solairedirect S.A.
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011) – page 3
___________________________________________________________________________
•
Convention de compte courant conclue entre Solairedirect, la Caisse des Dépôts et
Consignations et Solaire Durance
Votre société a signé, le 12 mai 2011, avec la Caisse des Dépôts et Consignations et Solaire Durance,
une convention de compte courant d’associés qui, dans un souci de rationalisation des accords
existants, fusionne l’ensemble des comptes courants et remplace l’ensemble des conventions
existantes signées depuis 2008 avec la Caisse des Dépôts et Consignations et Solaire Durance.
Cette convention prévoit, à compter du 1er janvier 2011, un taux d’intérêt fixé à 5% l’an. Au 31
décembre 2011, le montant des avances au titre de cette convention s’élève à 13.256 K€.
Au titre de l’exercice 2011, la société Solairedirect a enregistré un produit financier de 634 K€ en
rémunération de ces avances.
Mandataire concerné : Monsieur Thierry Lepercq en qualité de Président Directeur Général de
Solairedirect de représentant de Solairedirect prise en sa qualité de Président de Solaire Durance.
Nous vous précisons que, lors de sa réunion du 3 mai 2012, votre conseil d’administration a décidé
d’autoriser à postériori cette convention.
•
Avenant au contrat de prestation entre Solairedirect et Solairedirect Technologies
La société Solairedirect Technologies assure, à travers une convention de prestations de services
signée le 17 novembre 2010, pour Solairedirect et ses filiales internationales, des prestations
d’assistance et de conseils dans les domaines de politique et de direction générale du groupe,
assistance technique et industrielle, des achats, financier, administratif et comptable. Cette convention
prévoit une rémunération fixe mensuelle de 20 K€ plus remboursement de frais et une rémunération
dont le montant est plafonné à 260 K€.
Votre société a signé un avenant le 14 décembre 2011 permettant de porter le montant maximum de la
part variable à 400 K€.
Le montant des honoraires comptabilisés en charge sur l’exercice 2011 s’élève à 584 K€ dont 288 K€
au titre de la part fixe, y compris 53 K€ de remboursement de frais et 296 K€ au titre de la part
variable.
285
Solairedirect S.A.
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011) – page 4
___________________________________________________________________________
CONVENTIONS DEJA APPROUVEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE
Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs
a) dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé
En application de l’article L. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution
des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs,
s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
•
Garantie accordées par Solairedirect au profit d’IDC
Votre société a accordé une garantie de droit sud-africain au profit d’IDC à la garantie du
remboursement du prêt de 2.900 K€ consenti par cette dernière à Solairedirect Technologies.
•
Rémunération allouée à Monsieur Amaury Korniloff
Monsieur Amaury Korniloff est lié à votre société par un contrat de travail aux termes duquel il
exerce les fonctions de directeur des opérations résidentiel et tertiaire.
Au titre de l’exercice 2011, il a été constaté en charge une rémunération brute de 280 K€.
•
Pacte d’actionnaire refondu
A l’occasion du dernier tour de financement, le pacte d’actionnaire a été refondu et signé le 30
octobre 2008.
Il a été considéré que ce pacte, dans la mesure où votre société est signataire et que l’ensemble des
administrateurs sont également signataires, constitue une convention réglementée.
•
Contrat de promotion immobilière
Votre société a signé un contrat de promotion immobilière avec la société Solaire les Mées 2 pour la
construction du parc solaire de Les Mées 2.
Sur l’exercice 2011, votre société, au titre de ce contrat, a facturé à la société Solaire Les Mées 2 un
montant global de 7.108 K€.
286
Solairedirect S.A.
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011) – page 5
___________________________________________________________________________
•
Contrat d’apports en fonds propres Sponsors
Votre société a signé un contrat d’apports en fonds propres Sponsors avec les sociétés Solaire
Durance et la Caisse des Dépôts et Consignations par lequel ces sociétés s’engagent à apporter à
Solaire Durance, en compte courant d’associé ou autrement, les fonds nécessaires au financement de
la construction du parc solaire Les Mées 2.
A fin 2011, le montant cumulé des avances en compte courant d’associé apporté par Solairedirect à
Solaire Durance dans le cadre de ce contrat s’élève à 4.088 K€.
•
Accord entre créanciers
Votre société a conclu un accord entre créanciers avec les sociétés Solaire Durance et Solaire Les
Mées 2 et les prêteurs de cette dernière régissant les rapports entre créanciers de la société Solaire Les
Mées 2, et, en, particulier, subordonnant les créances de la société et de Solaire Durance à l’égard de
Solaire Les Mées 2 aux créances des prêteurs.
•
Convention cadre de cession de créances professionnelles
Votre société a signé une convention cadre de cession de créances professionnelles avec la société
Solaire Les Mées 2 et les prêteurs de cette dernière, prévoyant la cession à titre de garantie des
créances détenues par Solaire Les Mées 2 sur EDF au titre du Contrat d’Achat, des créances de TVA
détenues par Solaire Les Mées 2 sur le Trésor Public, des créances détenues par Solaire Les Mées 2
sur Solairedirect au titre du contrat de Développement et du Contrat de Promotion Immobilière et des
Contrats d’Exploitation-Construction et Maintenance, des créances détenues par Solairedirect agissant
au nom et pour le compte de Solaire Les Mées 2, sur Q-Cells au titre du Contrat d’Entreprise
Générale, ainsi que des créances que Solairedirect détient sur Deutsche Bank au titre de l’octroi par
cette dernière d’une garantie bancaire à première demande de restitution d’acompte et d’une garantie
bancaire à première demande de paiement de l’ajustement de prix, et des créances détenues par
Solaire Les Mées 2 au titre des indemnités d’assurance dues au titre des contrats d’Assurances
souscrits par Solaire Les Mées 2 au fur et à mesure de leur souscription.
•
Contrat d’Exploitation-Constructeur
Votre société a signé un contrat d’Exploitation-Construction avec la société Solaire Les Mées 2 pour
l’exploitation maintenance du parc solaire de les Mées 2 pendant une durée de deux ans à compter de
sa livraison à Solaire Les Mées 2.
Sur l’exercice 2001, le montant des prestations facturées par Solairedirect à la société Solaire Les
Mées 2 s’élève à 412 K€.
287
Solairedirect S.A.
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011) – page 6
___________________________________________________________________________
b) sans exécution au cours de l’exercice écoulé
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions suivantes, déjà approuvées par
l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de
l’exercice écoulé.
•
Convention et avenant à la convention fixant les honoraires de la société Smart Energies
Votre société a signé le 19 février 2010 un deuxième avenant à la convention de prestations de
services qui liait, depuis le 26 mars 2007, la société Solairedirect et la société Smart Energies.
Cet avenant a pour objet d’élargir le champ des services rendus par Smart Energies à la société
Solairedirect et de modifier les conditions de rémunération. La société Smart Energies fournit à votre
société notamment des services en matière de direction générale, d’organisation et de stratégie du
groupe et de systèmes d’information.
Les effets de cet avenant ont débuté le 1er janvier 2010 et le terme du contrat initialement fixé au 31
décembre 2011. Cet avenant n’a, cependant, plus produit d’effets depuis le 30 septembre 2010.
•
Contrat d’Exploitation-Maintenance
Votre société a signé un contrat d’Exploitation-Maintenance avec la société Solaire Les Mées 2 pour
l’exploitation maintenance du parc solaire de Les Mées 2 pendant une durée de 18 ans à compter de
l’expiration du contrat d’Exploitation-Construction.
Sur l’exercice 2011, ce contrat n’a eu aucun effet, le parc n’étant pas construit à cette date.
En application de la loi, nous vous signalons que notre rapport, contrairement aux dispositions de
l’article R.225-150 du Code de commerce, n’a été mis à la disposition des actionnaires quinze jours
au moins avant la réunion de l’assemblée générale en raison de la réception tardive de certains
documents.
Neuilly-sur-Seine et Paris, le 11 mai 2012
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Fidus
Philippe Kubisa
Francis Bernard
288
19.2.2 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées
pour l’exercice clos le 31 mars 2013
Solairedirect S.A.
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos
le 31 mars 2013)
289
PricewaterhouseCoopers Audit
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine cedex
FIDUS
12 rue de Ponthieu
75008
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 mars 2013)
Aux Actionnaires
Solairedirect S.A.
18 rue du Quatre-Septembre
75002 Paris
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport
sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les
caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous
aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur
bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de
l’article R.225-31 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces
conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à
l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des
conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec
les documents de base dont elles sont issues.
CONVENTIONS SOUMISES A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée au cours de
l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions
de l’article L.225-38 du code de commerce.
290
Solairedirect S.A.
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mars 2013 – page 2
___________________________________________________________________________
CONVENTIONS DEJA APPROUVEES L’ASSEMBLEE GENERALE
Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs
a)
dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé
En application de l’article R.225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution
des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs,
s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
•
Convention d’avance en compte courant d’associé avec la société Solairedirect
Participations
Votre société a signé le 15 avril 2011 une convention d’avance en compte courant avec la société
Solairedirect Participations dans le cadre de l’acquisition par cette dernière de la société Figawatt
(nouvellement SolaireFiganières).
Solairedirect a versé le 15 avril 2011 à la société Solairedirect Participations un montant de 9.200 K€
pour permettre le financement de cette acquisition. D’après la convention cette avance est prévue pour
une durée indéterminée et elle est rémunérée au taux annuel de 3,80%.
Au 31 décembre 2011, la société Solairedirect Participations a remboursé à la société Solairedirect
l’intégralité de l’avance en compte courant.
Par omission, aucun intérêt n’avait été comptabilisé dans les comptes de Solairedirect sur l’exercice
2011. Le montant des intérêts constatés sur l’exercice clos le 31 mars 2013 est de 115 K€.
Personnes morales concernées par cette convention autorisée par votre conseil d’administration du 19
mai 2011 : Solairedirect et Solairedirect Participations dont l’associé unique est Solairedirect.
•
Convention de compte courant con clue entre Solairedirect, la Caisse des Dépôts et
Consignations et Solaire Durance
Votre société a signé, le 12 mai 2011, avec la Caisse des Dépôts et Consignations et Solaire Durance,
une convention de compte courant d’associés qui, dans un souci de rationalisation des accords
existants, fusionne l’ensemble des comptes courants et remplace l’ensemble des conventions
existantes signées depuis 2008 avec la Caisse des Dépôts et Consignations et Solaire Durance.
Cette convention prévoit, à compter du 1er janvier 2011, un taux d’intérêt fixé à 5% l’an. Au 31 mars
2013, le montant des avances au titre de cette convention s’élève à 3.171 K€.
291
Solairedirect S.A.
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mars 2013 – page 3
___________________________________________________________________________
Au titre de l’exercice clos le 31 mars 2013, la société Solairedirect a enregistré un produit financier de
724 K€ en rémunération de ces avances.
Mandataire concerné : Monsieur Thierry Lepercq en qualité de Président Directeur Général de
Solairedirect de représentant de Solairedirect prise en sa qualité de Président de Solaire Durance.
Nous vous précisons que, lors de sa réunion du 3 mai 2012, votre conseil d’administration a décidé
d’autoriser à postériori cette convention.
•
Avenant au contrat de prestation entre Solairedirect et Solairedirect Technologies
La société Solairedirect Technologies assure, à travers une convention de prestations de services
signée le 17 novembre 2010, pour Solairedirect et ses filiales internationales, des prestations
d’assistance et de conseils dans les domaines de politique et de direction générale du groupe,
assistance technique et industrielle, des achats, financier, administratif et comptable. Cette convention
prévoit une rémunération fixe mensuelle de 20 K€ plus remboursement de frais et une rémunération
dont le montant est plafonné à 260 K€.
Votre société a signé un avenant le 14 décembre 2011 permettant de porter le montant maximum de la
part variable à 400 K€.
Le montant des honoraires comptabilisés en charge sur l’exercice clos au 31 mars 2013 s’élève à 545
K€ dont 288 K.
•
Garantie accordée par Solairedirect au profit d’IDC
Votre société a accordé une garantie de droit sud-africain au profit d’IDC à la garantie du
remboursement du prêt de 2.900 K€ consenti par cette dernière à Solairedirect Technologies.
•
Rémunération allouée à Monsieur Amaury Korniloff
Monsieur Amaury Korniloff est lié à votre société par un contrat de travail aux termes duquel il
exerce les fonctions de directeur Business Développement.
Au titre de l’exercice clos le 31 mars 2013, il a été constaté en charge une rémunération brute de 358
K€.
•
Pacte d’actionnaire refondu
A l’occasion du dernier tour de financement, le pacte d’actionnaire a été refondu et signé le 30
octobre 2008.
Il a été considéré que ce pacte, dans la mesure où votre société est signataire et que l’ensemble des
administrateurs sont également signataires, constitue une convention réglementée.
292
Solairedirect S.A.
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mars 2013 – page 4
___________________________________________________________________________
•
Contrat d’apports en fonds propres Sponsors
Votre société a signé un contrat d’apports en fonds propres Sponsors avec les sociétés Solaire
Durance et la Caisse des Dépôts et Consignations par lequel ces sociétés s’engagement à apporter à
Solaire Durance, en compte courant d’associé ou autrement, les fonds nécessaires à l’apport par
Solaire Durance à Solaire les Mées 2 des fonds propres nécessaires au financement de la construction
du parc solaire Les Mées 2.
La convention est devenue caduque au cours de l’exercice clos au 31 mars 2013.
•
Accord entre créanciers
Votre société a conclu un accord entre créanciers avec les sociétés Solaire Durance et Solaire Les
Mées 2 et les prêteurs de cette dernière régissant les rapports entre créanciers de la société Solaire Les
Mées 2, et, en particulier, subordonnant les créances de la société et de Solaire Durance à l’égard de
Solaire les Mées 2 aux créances des prêteurs.
•
Convention cadre de cession de créances professionnelles
Votre société a signé une convention cadre de cession de créances professionnelles avec la société
Solaire Les Mées 2 et les prêteurs de cette dernière, prévoyant la cession à titre de garantie des
créances détenues par Solaire Les Mées 2 sur EDF au titre du Contrat d’Achat, des créances de TVA
détenues par Solaire Les Mées 2 sur le Trésor Public, des créances détenues par Solaire Les Mées 2
sur Solairedirect au titre du contrat de Développement et du Contrat de Promotion Immobilière et des
Contrats d’Exploitation-Construction et Maintenance, des créances détenues par Solairedirect agissant
au nom et pour le compte de Solaire Les Mées 2, sur Q-Cells au titre du Contrat d’Entreprise
Générale, ainsi que des créances que Solairedirect détient sur Deutsche Bank au titre de l’octroi par
cette dernière d’une garantie bancaire à première demande de restitution d’acompte et d’une garantie
bancaire à première demande de paiement de l’ajustement de prix, et des créances détenues par
Solaire Les Mées 2 au titre des indemnités d’assurance dues au titre des contrats d’Assurances
souscrits par Solaire Les Mées 2 au fur et à mesure de leur souscription.
•
Contrat d’Exploitation-Constructeur
Votre société a signé un contrat d’Exploitation-Construction avec la société Solaire Les Mées 2 pour
l’exploitation maintenance du parc solaire de les Mées 2 pendant une durée de deux ans à compter de
sa livraison à Solaire Les Mées 2.
Sur l’exercice clos au 31 mars 2013, le montant des prestations facturées par Solairedirect à la société
Solaire Les Mées 2 s’élève à 604 K€. La convention est devenue caduque au cours de l’exercice.
293
Solairedirect S.A.
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mars 2013 – page 5
___________________________________________________________________________
b) sans exécution au cours de l’exercice écoulé
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions suivantes, déjà approuvées par
l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de
l’exercice écoulé.
•
Contrat d’Exploitation-Maintenance
Votre société a signé un contrat d’Exploitation-Maintenance avec la société Solaire Les Mées 2 pour
l’exploitation maintenance du parc solaire de Les Mées 2 pendant une durée de 18 ans à compter de
l’expiration du contrat d’Exploitation-Construction.
Sur l’exercice clos au 31 mars 2013, ce contrat n’a eu aucun effet. La convention est devenue caduque
au cours de l’exercice.
•
Contrat de promotion immobilière
Votre société a signé un contrat de promotion immobilière avec la société Solaire Les Mées 2 pour la
construction du parc solaire de Les Mées 2.
Sur l’exercice clos au 31 mars 2013, ce contrat n’a eu aucun effet. La convention est devenue caduque
au cours de l’exercice.
En application de la loi, nous vous signalons que notre rapport, contrairement aux dispositions de
l’article R.225-150 du Code de commerce, n’a pas été mis à la disposition des actionnaires quinze
jours au moins avant la réunion de l’assemblée générale en raison de la réception tardive de certains
documents.
Neuilly-sur-Seine et Paris, le 16 septembre 2013
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Fidus
Philippe Kubisa
Francis Bernard
294
19.2.3 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées
pour l’exercice clos le 31 mars 2014
Solairedirect S.A.
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos
le 31 mars 2014)
295
PricewaterhouseCoopers Audit
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine cedex
FIDUS
12 rue de Ponthieu
75008
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÈGLEMENTÉES
(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 mars 2014)
Aux Actionnaires
Solairedirect S.A.
18 rue du Quatre-Septembre
75002 Paris Cedex 02
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport
sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les
caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous
aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur
bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de
l’article R.225-31 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces
conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à
l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des
conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec
les documents de base dont elles sont issues.
CONVENTIONS SOUMISES A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Conventions autorisées au cours de l'exercice écoulé
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention autorisée au cours de
l'exercice écoulé à soumettre à l'approbation de l'assemblée générale en application des dispositions
de l'article L.225-38 du code de commerce.
296
Solairedirect
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mars 2014 – Page 3
CONVENTIONS DÉJÀ APPROUVÉES PAR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Conventions approuvées au cours d'exercices antérieurs
a) dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé
En application de l'article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l'exécution
des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d'exercices antérieurs,
s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
•
Avenant au contrat de prestation entre Solairedirect et Solairedirect Technologies
La société Solairedirect Technologies assure, à travers une convention de prestations de services
signée le 17 novembre 2010, pour Solairedirect et ses filiales internationales, des prestations
d'assistance et de conseils dans les domaines de politique et de direction générale du groupe,
assistance technique et industrielle, des achats, financier, administratif et comptable. Cette convention
prévoit une rémunération fixe mensuelle de 20 K€ plus remboursement de frais et une rémunération
dont le montant est plafonné à 260 K€.
Votre société a signé un avenant le 14 décembre 2011 permettant de porter le montant maximum de la
part variable à 400 K€.
Le montant des honoraires comptabilisés en charge sur l'exercice clos au 31 mars 2014 s'élève à 456
K€.
•
Garantie accordée par Solairedirect au profit d’IDC
Votre société a accordé une garantie de droit sud-africain au profit d'IDC à la garantie du
remboursement du prêt de 2.900 K€ consenti par cette dernière à Solairedirect Technologies.
•
Rémunération allouée à Monsieur Amaury Korniloff
Monsieur Amaury Korniloff est lié à votre société par un contrat de travail aux termes duquel il
exerce les fonctions de directeur Business Développement.
Au titre de l'exercice clos au 31 mars 2014, il a été constaté en charge une rémunération brute de 296
K€.
•
Pacte d'actionnaire refondu
A l'occasion du dernier tour de financement, le pacte d'actionnaire a été refondu et signé le 30 octobre
2008.
Il a été considéré que ce pacte, dans la mesure où votre société est signataire et que l'ensemble des
administrateurs sont également signataires, constitue une convention réglementée.
297
Solairedirect
Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
Exercice clos le 31 mars 2014 – Page 4
En application de la loi, nous vous signalons que notre rapport, contrairement aux dispositions de
l'article R.225-150 du Code de commerce, n'a pas été mis à la disposition des actionnaires quinze
jours au moins avant la réunion de l'assemblée générale en raison de la réception tardive de certains
documents.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 26 septembre 2014
Les Commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Fidus
Philippe Kubisa
Francis Bernard
298
20.
INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,
SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE LA SOCIÉTÉ
20.1
COMPTES CONSOLIDES DU GROUPE
LA
Les comptes consolidés du Groupe, établis conformément aux normes IFRS, pour les
exercices clos les 31 décembre 2011, 31 mars 2013 et 31 mars 2014, sont reproduits en Annexe II du
présent document de base.
Le rapport d’audit des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés du Groupe des
exercices clos les 31 mars 2014, 31 mars 2013 et 31 décembre 2011 est reproduit en Annexe III du
présent document de base.
20.2
HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Les honoraires versés aux commissaires aux comptes au titre des exercices clos le 31
décembre 2011, le 31 mars 2013 et le 31 mars 2014 sont présentés ci-après :
PWC
en milliers d’euros
2014
2013
FIDUS
2011
2014
2013
TOTAL
2011
2014
2013
2011
Commissariat aux comptes,
certification, examen des
comptes individuels et consolidés
164
174
134
81
73
70
245
247
204
- dont Solairedirect
114
130
100
75
68
69
189
198
169
50
44
34
6
5
1
56
49
35
Autres diligences et prestations
directement liées à la mission
du commissaire aux comptes
7
58
58
2
24
20
9
82
78
- dont Solairedirect
2
49
56
2
24
20
4
73
76
- dont filiales intégrées globalement
5
9
2
0
0
0
5
9
2
171
232
192
83
97
90
254
329
282
40
40
24
0
0
0
40
40
24
--
--
--
--
--
--
--
--
--
211
272
215
83
97
90
294
369
305
- dont filiales intégrées globalement
Sous-total Audit
Prestations juridiques, fiscales et
Sociales
Autres
TOTAL HONORAIRES
20.3
INFORMATIONS FINANCIÈRES INTERMÉDIAIRES ET AUTRES
Les comptes consolidés semestriels condensés, établis conformément aux normes IFRS, ainsi
que le rapport d’examen limité des commissaires aux comptes de la Société sur ces comptes, pour le
semestre clos le 30 septembre 2014 sont reproduits respectivement en Annexes IV et V du présent
document de base.
299
20.4
DATE DES DERNIÈRES INFORMATIONS FINANCIÈRES
Les dernières informations financières du Groupe ayant été vérifiées par les commissaires aux
comptes de la Société sont les comptes consolidés semestriels condensés pour le semestre clos le 30
septembre 2014 reproduits en Annexe IV du présent document de base.
20.5
POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES DIVIDENDES
La Société n’a procédé à aucune distribution de dividendes au cours des trois derniers
exercices clos les 31 mars 2014, 31 mars 2013 et 31 décembre 2011.
En outre, la Société prévoit de ne pas distribuer de dividendes dans un avenir prévisible après
l’admission de ses actions aux négociations sur Euronext Paris.
20.6
PROCÉDURES JUDICIAIRES ET D’ARBITRAGE
Le Groupe est et peut, dans le futur, être impliqué dans des procédures judiciaires,
gouvernementales, règlementaires ou d’arbitrage dans le cours normal de son activité. Une provision
est enregistrée par le Groupe dès lors qu’il existe une probabilité suffisante que de tels litiges
entraînent des coûts à la charge de la Société ou de l’une de ses filiales et que le montant peut être
raisonnablement estimé.
A la date du présent document de base, le Groupe n’a pas connaissance de procédures
judiciaires, gouvernementales, règlementaires ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont le
Groupe a connaissance, qui est en suspens ou dont le Groupe est menacé) autres que celles
mentionnées ci-dessous, susceptibles d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets
significatifs sur la situation financière ou la rentabilité du Groupe.
20.6.1 Litiges commerciaux
Il existe un différend commercial entre la société Tenesol et la société Solaire Figanières,
acquise par la Société le 15 avril 2011 et cédée le 7 juin 2011 à la société Solaire Auvergne 1 (codétenue par Triodos et Solairedirect à hauteur de 90% et 10% respectivement). Dans le cadre de la
cession de Solaire Figanières, la Société a consenti une garantie de passif couvrant le risque d’un
litige éventuel avec la société Tenesol. En effet, en mars 2011 Tenesol avait réclamé à la société
Solaire Figanières le paiement d’une somme d’un montant de 5,3 millions d’euros à titre de
dommages et intérêts compensant la perte subie et le gain manqué du fait d’une inexécution par
Solaire Figanières d’un prétendu contrat de fourniture de panneaux solaires.
En première instance, Solaire Figanières a obtenu gain de cause devant le Tribunal de
Commerce de Draguignan le 11 juin 2013. Tenesol ayant interjeté appel, l’affaire est pendante devant
la Cour d’appel d'Aix-en-Provence.
20.6.2 Contentieux prud’homaux
Contentieux individuels hors licenciements pour motif économique
La Société est défenderesse dans neuf contentieux individuels portant principalement sur la
contestation de licenciements pour motif personnel (majoritairement des licenciements motivés par
des griefs d’insuffisance professionnelle).
Licenciements pour motif économique
Plan de départs volontaires 2011
300
Huit salariés sollicitent la requalification de leur départ volontaire en licenciement sans cause
réelle et sérieuse. En première instance, le Conseil de prud’hommes a condamné la Société à verser à
ces huit salariés la somme totale de 66 000 euros pour manquement à son obligation de reclassement
(le montant total des demandes des huit salariés s’élevait à 180 000 euros). La Société ayant interjeté
appel, ces affaires devraient être entendues en juin 2016.
Licenciement collectif 2012
Trois salariés ont contesté leur licenciement pour motif économique (qui avait concerné neuf
salariés au total en 2012). Ces dossiers demeurent pendants. Le montant total des demandes s’élève à
la somme de 930 000 euros.
Plan de sauvegarde de l’emploi 2014
Le plan de sauvegarde de l’emploi 2014, homologué par une décision du DIRECCTE en date
du 3 avril 2014, a fait l’objet de requêtes en annulation déposées par huit salariés de la Société. Par
jugement en date du 2 septembre 2014, le Tribunal administratif de Paris a rejeté lesdites requêtes.
Cette décision a fait l’objet d’une procédure d’appel devant la Cour administrative d’appel de Paris
qui a également rejeté les requêtes des salariés de la Société par une décision en date du 22 janvier
2015.
Par ailleurs, vingt-neuf salariés ont contesté, à titre individuel, leur licenciement pour motif
économique. Le montant total des demandes s’élève à la somme de 3,4 millions d’euros. Des
audiences de jugement (pour les non-cadres) et de conciliation (pour les cadres) sont fixées au premier
semestre 2015.
Pour plus d’informations sur le plan de départ volontaire de 2011 et le plan de sauvegarde de
l’emploi de 2014, se reporter au Chapitre 17 « Salariés » du présent document de base.
20.6.3 Investigations liées au chantier de construction des centrales photovoltaïques du
Salzet à Arsac
La Société assure la maîtrise d’ouvrage du chantier de construction des centrales
photovoltaïques du Salzet à Arsac (33) en France. Dans ce cadre, elle a conclu des contrats avec
différentes entreprises dont deux ont conclu, chacune pour leur compte, un contrat de sous-traitance
avec la société Olp Tech, établie en Hongrie.
Le 19 novembre 2014, les services de l’Etat ont mené un contrôle sur le chantier à l’occasion
duquel ils ont relevé, à l’égard de la société Olp Tech, des soupçons de fraude au régime du
détachement transnational de travailleurs, de violation de la réglementation relative à la rémunération
minimale applicable en France et de travail dissimulé.
Par lettre en date du 20 novembre 2014, la gendarmerie nationale a informé la Société que ces
soupçons pouvaient être étendus, « sous réserve des vérifications ultérieures », aux infractions de prêt
illicite de main-d’œuvre et de délit de marchandage. Elle a également enjoint la Société à mettre en
demeure ses cocontractants de cesser toute irrégularité.
Par lettres recommandées en date du 25 novembre 2014, la Société a mis en demeure les
sociétés visées par la gendarmerie, et notamment la société Olp Tech, de cesser toute violation du
droit français.
Le Parquet a été saisi par la gendarmerie et une enquête préliminaire a été ouverte.
A la date de l’enregistrement du présent document de base, la Société, ni aucun de ses
mandataires sociaux ou de ses salariés ne fait l’objet d’une procédure judiciaire dans ce cadre.
301
A la date de l’enregistrement du présent document de base, les investigations de la
gendarmerie semblent principalement fondées sur un relevé de l’amplitude de présence sur le site des
salariés hongrois détachés par la société Olp Tech.
La Société a compris que la société Olp Tech rejette cet argument et considère que le temps
de présence avant et après les horaires de travail, lorsqu’il est avéré, ne doit pas être considéré comme
du temps de travail effectif. Il ne saurait néanmoins être exclu, en l’état préliminaire des investigations
et de la procédure, que la société Olp Tech fasse l’objet d’une condamnation pour recours au travail
dissimulé.
Dans ce cas, et bien que la Société ne voie pas sur quel fondement reposerait une telle
procédure en l’absence d’indice laissant supposer que la société Olp Tech pouvait recourir à du travail
dissimulé et en l’absence de toute intention de recourir à du travail dissimulé, il existerait un risque
que le Parquet ouvre une procédure à l’encontre de la Société ou de ses mandataires sociaux sur la
base de la condamnation de la société Olp Tech en alléguant qu’elle a eu recours intentionnellement à
du travail dissimulé par personne interposée.
Il est à noter que la Société, par la voie de son Président, Thierry Lepercq, a réagi le 25
novembre 2014 aux différents articles de presse concernant cette affaire en soulignant qu’à sa
connaissance la société Olp Tech s’était conformée aux règles du droit du travail français, notamment
en matière de rémunération et de temps de travail et en insistant sur les fortes exigences de la Société,
dans son rôle de maître d’ouvrage, quant aux aspects sociaux et environnementaux.
S’agissant, d’une façon générale, des facteurs de risque liés au recours à la sous-traitance, se
reporter à la Section 4.1 « Risques relatifs aux activités du Groupe », sous-section « Le fait de
s’appuyer sur des sous-traitants tiers expose le Groupe à des risques » du présent document de base.
302
21.
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
21.1
CAPITAL SOCIAL
21.1.1 Capital social souscrit et capital social autorisé mais non émis
A la date d’enregistrement du présent document de base, et en tenant compte de la nouvelle
valeur nominale des actions de la Société décidée par l’Assemblée Générale Mixte du 29 janvier
2015, le capital de la Société s’élève à la somme de vingt-cinq millions six cent trente-huit mille
(25.638.000) euros, divisé en dix millions deux cent cinquante-cinq mille deux cents (10.255.200)
actions de deux virgule cinq (2,5) euros de valeur nominale chacune, dont :
-
1.728.000 actions ordinaires ;
5.450.280 actions de préférence AP 2007-1 (les « AP2007-1 ») ; et
3.076.920 actions de préférence AP 2008-1 (les « AP2008-1 »).
Il est envisagé que les actions de préférence soient converties en actions ordinaires à
l’occasion de l’introduction en bourse de la Société, tel qu’envisagé aux articles 8 et 8bis des statuts
de la Société.
21.1.2 Titres non représentatifs du capital social
À la date du présent document de base, la Société n’a émis aucun titre non représentatif de
capital.
21.1.3 Auto-contrôle, auto-détention et acquisition par la Société de ses propres actions
A la date d'enregistrement du présent document de base, la Société ne détient aucune action
propre.
21.1.4 Autres titres donnant accès au capital social
a) Bons de souscription d’actions
L’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société du 29 juin 2012 a décidé l’émission de
9 593 bons de souscription d’actions (les « BSA2012-1 »), réservée à la société Smart Energies (société
contrôlée par une personne assimilée à Monsieur Stéphane Jallat, administrateur et membre du
Comité exécutif de la Société).
Les BSA2012-1 seront notamment exerçables en cas de réalisation de l’introduction en bourse
de la Société avant le 30 juin 2015 pendant un délai d’au moins 30 jours précédant la date de dépôt du
prospectus de l’opération auprès de l’autorité compétente, cette période prenant fin soit avec
l’introduction en bourse, soit, le cas échéant, un mois après l’expiration de l’engagement de
conservation des titres des titulaires concernés, dans le cadre de l’introduction en bourse.
Les BSA2012-1 seront caducs à compter du 1er juillet 2015 à défaut d’introduction en bourse de la
Société réalisée avant cette date.
Les BSA2012-1 sont également exerçables en cas de :
(i) cession à des tiers par chacun des actionnaires de ses titres au sein de la Société
moyennant une contrepartie payée en numéraire à 100% ; ou
303
(ii) après une cession par chacun des actionnaires de ses titres au sein de la Société non payée
à 100% en numéraire, (a) une introduction en bourse de la Société ou (b) une cession de
la contrepartie non numéraire reçue lors de la première cession.
En cas d’exercice, chaque BSA donne droit à la souscription d’une action nouvelle ordinaire
d’une valeur nominale d’un (1) euro, au prix de 386 euros, soit quarante actions nouvelles ordinaires
d’une valeur nominale de deux virgule cinq (2,5) euros au prix unitaire de 9,65 euros, après
modification de la valeur nominale des actions de la Société pour la porter à 2,5 euros par action.
b) Autres instruments dilutifs
L’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société du 29 juin 2012 a décidé l’émission de
bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise et d’options de souscription d’actions,
notamment exerçables en cas de réalisation de l’introduction en bourse de la Société avant le 30 juin
2015 pendant un délai d’au moins 30 jours précédant la date de dépôt du prospectus de l’opération
auprès de l’autorité compétente, cette période prenant fin soit avec l’introduction en bourse, soit, le
cas échéant, un mois après l’expiration de l’engagement de conservation des titres des titulaires
concernés, dans le cadre de l’introduction en bourse. Les bons de souscription de parts de créateurs
d’entreprise et les options de souscription d’actions seront caducs à compter du 1er juillet 2015 à
défaut d’introduction en bourse de la Société réalisée avant cette date.
Les bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise et options de souscription
d’actions sont également exerçables en cas de :
(i) cession à des tiers par chacun des actionnaires de ses titres au sein de la Société
moyennant une contrepartie payée en numéraire à 100% ; ou
(ii) après une cession par chacun des actionnaires de ses titres au sein de la Société non payée
à 100% en numéraire, (a) une introduction en bourse de la Société ou (b) une cession de
la contrepartie non numéraire reçue lors de la première cession.
A la date d’enregistrement du présent document de base, sur les 55 057 bons de souscription
de parts de créateurs d’entreprise dont l’émission a été décidée par l’Assemblée Générale
Extraordinaire du 29 juin 2012 (les « BCE2012-1 »), 41 481 BCE2012-1 seront susceptibles d’être exercés
en cas de réalisation d’une introduction en bourse avant le 30 juin 2015, les autres étant caducs, et sur
les 3 350 options de souscription d’actions attribuées par le Conseil d’administration le 29 juin 2012
(les « OSA2012-1 »), 1 700 OSA2012-1 seront susceptibles d’être exercées dans la même hypothèse, les
autres étant caduques.
L’exercice de chaque BCE2012-1 ou, selon le cas, de chaque OSA2012-1 donne droit à la
souscription d’une action ordinaire d’une valeur nominale d’un (1) euro, au prix de 386 euros, soit
quarante actions nouvelles ordinaires d’une valeur nominale de deux virgule cinq (2,5) euros au prix
unitaire de 9,65 euros, après modification de la valeur nominale des actions de la Société pour la
porter à 2,5 euros par action.
Par ailleurs, l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société du 13 février 2015 a décidé l’émission
de 15 750 bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise (les « BCE2015 ») et a autorisé le Conseil
d’administration à procéder à l’émission de 4 250 options de souscription d’actions (les « OSA2015 ») notamment
exerçables à compter du 30 avril 2017 ou, en cas d’introduction en bourse de la Société préalablement à cette
date, à compter de l’expiration d’un délai de 2 ans suivant la réalisation de cette introduction en bourse. Tant les
BCE2015 que les OSA2015 sont incessibles. Aucun des mandataires sociaux ou autres fondateurs de la
Société n’est désigné comme bénéficiaire des BCE2015 ou des OSA2015. L’exercice de chaque BCE2015
ou, selon le cas, de chaque OSA2015 donne droit à la souscription d’une action ordinaire d’une valeur
nominale d’un (1) euro, au prix de 800 euros soit quarante actions nouvelles ordinaires d’une valeur
nominale de 2,5 euro, au prix unitaire de 20 euros, après modification de la valeur nominale des
actions de la Société décidée par l’Assemblée Générale Mixte du 29 janvier 2015.
304
c) Attribution gratuite d’actions
L’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société du 29 juin 2012 a autorisé l’attribution
gratuite de 5 000 actions (les « AGA2012-1 »), dont 3 225 seront susceptibles d’être émises en cas de
réalisation d’une introduction en bourse avant le 30 juin 2015, les autres étant caduques.
Les AGA2012-1 peuvent également être émises en cas de :
(i) cession à des tiers par chacun des actionnaires de ses titres au sein de la Société
moyennant une contrepartie payée en numéraire à 100% ; ou
(ii) après une cession par chacun des actionnaires de ses titres au sein de la Société non payée
à 100% en numéraire, (a) une introduction en bourse de la Société ou (b) une cession de
la contrepartie non numéraire reçue lors de la première cession.
En cas d’attribution, chaque AGA2012-1 donne lieu à l’émission au profit de son bénéficiaire, à
titre gratuit, d’une action nouvelle ordinaire d’une valeur nominale d’un (1) euro soit quarante actions
nouvelles ordinaires d’une valeur nominale de deux virgule cinq (2,5) euros après modification de la
valeur nominale des actions de la Société pour la porter à 2,5 euros par action.
21.1.4.1
Dilution maximale
En cas d’exercice ou d’attribution de l’intégralité des BSA2012-1, des BCE2012-1, des OSA2012-1
et des AGA2012-1 existants à la date d’enregistrement du présent document de base, et exerçables ou
attribuables en cas d’introduction en bourse de la Société, cela donnerait lieu à l’émission de 55 839
actions nouvelles d’une valeur nominale d’un (1) euro, soit 2 233 560 actions d’une valeur nominale
de deux virgule cinq (2,5) euros chacune après modification de la valeur nominale des actions de la
Société pour la porter à 2,5 euros par action.
Au vu du capital social existant à la date d’enregistrement du présent document de base, les
actions ordinaires susceptibles d’être détenues sur exercice des droits attachés à ces instruments
représenteraient environ 17,93% du capital, sur une base entièrement diluée (hors BCE2015 et OSA2015
attribuées en février 2015 et qui ne seront pas exerçables avant un délai de 2 ans). La part du capital
détenue par les actionnaires autres que les Fondateurs et salariés de la Société représenterait 66,58%
sur une base entièrement diluée (hors BCE2015 et OSA2015) au lieu de 81,12% à la date
d’enregistrement du présent document de base.
En cas d’exercice ou d’attribution de l’intégralité des BCE2015 et des OSA2015 existants à la
date d’enregistrement du présent document de base, cela donnerait lieu à l’émission de 20 000 actions
nouvelles d’une valeur nominale d’un (1) euro, soit 800 000 actions d’une valeur nominale de deux
virgule cinq (2,5) euros chacune après modification de la valeur nominale des actions de la Société
pour la porter à 2,5 euros par action.
Au vu du capital social existant à la date d’enregistrement du présent document de base, les
actions ordinaires susceptibles d’être détenues sur exercice des droits attachés à ces instruments
représenteraient environ 6,02% du capital, sur une base entièrement diluée (en prenant pour hypothèse
l’exercice de l’intégralité des BSA2012-1, BCE2012-1, OSA2012-1 et AGA2012-1 existants à la date
d’enregistrement du présent document de base n’ait été exercé). La part du capital détenue par les
actionnaires autres que les Fondateurs et salariés de la Société représenterait 62,57% sur une base
entièrement diluée (hors BCE2015 et OSA2015) au lieu de 81,12% à la date d’enregistrement du présent
document de base.
305
9 593
Total Actionnaires
41 481
55 057
9,65 €
30 juin 2015
9 593
9 593
9,65 €
30 juin 2015
9 714
31 807
3 382
28 425
10 079
-
7 340
11 006
BCE2012-1
30 juin 2015
9,65 €
3 350
1 700
1 700
30 juin 2015
0€
5 000
3 225
1 625
1600
-
-
1600
424
1 176
-
-
AGA2012-1
-
-
-
-
-
OSA2012-1
30 juin 2015
9,65 €
2 920 000
2 240 000
520 000
1 720 000
135 280
1 584 720
420 120
430 760
293 600
440 240
4,16%
-
-
-
-
(2)
306
-
-
22,16%
33,42%
29,26%
18,88%
-
3,09%
26,17%
16,43%
2,45%
6,79%
5,87%
5,40%
8,10%
Pourcentage de
détention du capital
social sur une base
entièrement diluée (4)
4,17%
2,95%
3,72%
5,58%
Pourcentage de
détention du capital
social avant exercice
d’instruments dilutifs
Entité affiliée à Monsieur Stéphane Jallat.
Les « Autres Fondateurs » désignent Messieurs Jean-Pascal Pham-Ba et Abdel Bounia.
(3)
Cette colonne prend en compte la division par quarante de la valeur nominale des actions de la Société décidée par l’Assemblée Générale Mixte du 29 janvier 2015.
(4)
Cette colonne détaille la part que chaque titulaire d’instruments dilutifs pourrait détenir au sein du capital de la Société, sur une base entièrement diluée (hors BCE2015 et OSA2015), en tenant
compte des actions dont il est déjà propriétaire, tel que décrit à la Section 18.1.2 « Répartition du capital et des droits de vote » du présent document de base.
(5)
Comprend les bons et AGA devenus caducs.
(6)
Cette date étant étendue en cas d’engagement de conservation pris dans le cadre de l’introduction en bourse.
(1)
Nombre total de bons exerçables
et d’actions à émettre en cas
d’IPO
Nombre total de bons émis et de
droits d’attribution d’actions(5)
Prix d’exercice
/ d’attribution des titres
Date limite d’exercice(6)
-
-
Autres actionnaires
Autres salariés
9 593
Total Fondateurs
-
9 593
Smart Energies(1)
Autres Fondateurs
-
Amaury Korniloff
(1)
-
BSA2012-1
Thierry Lepercq
Actionnaires
Nombre total
d’actions pouvant
être souscrites ou
attribuées (2)
21.1.4.2
Tableau récapitulatif des titres donnant accès au capital pouvant être exercés, sous certaines conditions, en cas d’admission des
actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris
L’ensemble de ces instruments sera caduc au 1er juillet 2015 en l’absence de réalisation d’une
admission des actions de la Société aux négociations sur un marché réglementé avant le 30 juin 2015.
21.1.5 Historique du capital social
Pour plus d’informations sur l’historique du capital social de la Société, le lecteur est invité à
se reporter à la Section 5.1.5 « Histoire et évolution du Groupe ».
21.2
ACTES CONSTITUTIFS ET STATUTS
Les statuts décrits dans la présente Section 21.2 sont ceux qui ont été adoptés par l’Assemblée
Générale des Actionnaires de la Société du 29 janvier 2015, sous condition suspensive de l’admission
de ses actions aux négociations sur Euronext Paris. Les principales stipulations décrites ci-dessous
sont issues desdits statuts de la Société.
21.2.1 Objet social (article 2 des statuts)
Aux termes de l’article 2 des statuts, la Société a pour objet, directement ou indirectement,
pour compte propre ou pour compte de tiers :
- Toute activité de conseil, recherche, développement, ingénierie, ingénierie financière,
ingénierie de structuration, gestion des risques, assurances, courtage, réassurance, de toute
nature dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la gestion
des réseaux, de technologies liées à la protection de l’environnement et au développement
durable ;
- Toutes activités de services relatifs au développement, à la construction, à l’exploitation, à
la maintenance et au démantèlement d’infrastructures, d’équipements et/ou de solutions
énergétiques de production, de stockage, de transport, de distribution, de fourniture, de
comptage, de gestion de consommation, d‘effacement, d’efficacité énergétique ;
- Toutes activités d’investissement en capital ou autrement dans tous infrastructures,
équipements et/ou de solutions énergétiques de production, de stockage, de transport, de
distribution, de fourniture, de comptage, de gestion de consommation, d‘effacement,
d’efficacité énergétique ;
- Toutes activités de négoce de biens et services relatifs au développement, à la construction,
à l’exploitation, à la maintenance et au démantèlement d’infrastructures, d’équipements
et/ou de solutions énergétiques de production, de stockage, de transport, de distribution, de
fourniture, de comptage, de gestion de consommation, d‘effacement ;
- Toutes activités de négoce physique, notionnel, de droits et produits dérivés ou autrement,
d’électricité, de matière premières énergétiques ou en lien avec l’énergie ;
- La participation par tous moyens à toutes entreprises ou sociétés existantes ou à créer,
pouvant se rattacher à son objet principal, notamment par voie de création de sociétés
nouvelles, d’apport, commandite, souscription ou achat de titres ou de droit sociaux, fusion,
groupement, alliance ou association en participation.
307
Et plus généralement, toutes opérations commerciales ou civiles, financières, immobilières ou
mobilières, annexes ou complémentaires, se rapportant à l’objet social ou susceptibles d’en faciliter la
réalisation.
21.2.2 Exercice social (article 6 des statuts)
L’exercice social de la Société, dont les dates ont été modifiées en 2012, a une durée de douze
mois, commençant le 1er avril et se terminant le 31 mars de chaque année.
21.2.3 Conseil d’administration
21.2.3.1
Règlement intérieur du Conseil d’administration
Le Conseil d’administration sera doté d’un règlement intérieur à l’effet de préciser ses
modalités de fonctionnement du Conseil d’administration de la Société. Les principales stipulations
décrites ci-dessous sont issues du règlement intérieur adopté par le Conseil d’administration lors de sa
réunion du 29 janvier 2015 sous condition suspensive de l’admission des actions de la Société aux
négociations sur Euronext Paris.
21.2.3.2
Membres du Conseil d'administration (articles 15 et 16 des statuts)
La Société est administrée par un Conseil d'administration composé de trois membres au
moins et de dix-huit membres au plus, nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire des Actionnaires.
La durée des fonctions d’administrateur est de trois ans.
Par exception, et afin de permettre un renouvellement des administrateurs par roulement
chaque année, la durée du mandat des administrateurs pourra être inférieure à trois ans. Ainsi, les
administrateurs composant le Conseil d’administration à la date d’introduction en bourse seront
répartis en trois groupes : (i) un premier groupe composé de deux administrateurs nommés pour un
mandat d’une durée d’un an qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire de la Société
statuant sur les comptes annuels de l’exercice clos le 31 mars 2015, (ii) un deuxième groupe composé
de trois administrateurs, nommés pour un mandat d’une durée de deux ans qui prendra fin à l’issue de
l’Assemblée Générale Ordinaire de la Société statuant sur les comptes annuels de l’exercice clos le 31
mars 2016 et (iii) un troisième groupe composé de trois administrateurs, dont deux administrateurs
indépendants, nommés pour un mandat d’une durée de trois ans qui prendra fin à l’issue de
l’Assemblée Générale Ordinaire de la Société statuant sur les comptes annuels de l’exercice clos le 31
mars 2017.
Les administrateurs ne doivent pas être âgés de plus de 70 ans.
21.2.3.3
Président (article 17 des statuts)
Le Conseil d’administration élit parmi ses membres personnes physiques un Président. Le
Président du Conseil d’administration organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à
l’Assemblée Générale des Actionnaires. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et
s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
21.2.3.4
statuts)
Convocations et délibérations du Conseil d'administration (article 16 des
Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige, sur
convocation du Président ou de l’un de ses membres. La périodicité et la durée des séances du Conseil
d’administration doivent être telles qu’elles permettent un examen et une discussion approfondis des
matières relevant de la compétence du Conseil.
308
21.2.3.5
Pouvoirs du Conseil d’administration (article 16 des statuts)
Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à
leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires
et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la
Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Le Conseil d’administration fixe la limitation des pouvoirs du Directeur général, le cas
échéant, aux termes de son règlement intérieur, en visant les opérations pour lesquelles l’autorisation
du Conseil est requise. Le Conseil d’administration fixe chaque année soit un montant global à
l’intérieur duquel le Directeur général peut prendre des engagements au nom de la Société sous forme
de cautions, avals et garanties, soit un montant au-delà duquel chacun des engagements ci-dessus ne
peut être pris ; tout dépassement du plafond global ou du montant maximum fixé pour un engagement
doit faire l’objet d’une autorisation spéciale du Conseil d’administration.
21.2.3.6
Rémunération des administrateurs (article 15 des statuts)
L’Assemblée Générale Ordinaire peut allouer aux administrateurs, à titre de jetons de
présence, une somme fixe annuelle, dont le montant est maintenu jusqu'à décision nouvelle. Sa
répartition entre les administrateurs est déterminée par le Conseil d'administration.
Les administrateurs ne peuvent recevoir de la Société aucune rémunération, permanente ou
non, autre que celles prévues par la loi.
21.2.3.7
Comités du Conseil d’administration (article 16 des statuts et article 1 du
règlement intérieur du Conseil)
Le Conseil d’administration peut décider la création de comités chargés d’étudier les
questions que lui-même ou son président soumet à leur examen. La composition et les attributions de
chacun de ces comités, lesquels exercent leur activité sous sa responsabilité, sont fixées par le Conseil
d’administration par règlement intérieur.
A ce jour, le Conseil d’administration a décidé de constituer les comités permanents suivants :
(i) un comité d’audit et (ii) un comité des nominations et des rémunérations. (Voir la Section 16.4 «
Comités du Conseil d’administration » du présent document de base.)
21.2.4 Directeur général et Directeur général délégué (article 18 des statuts)
En fonction du choix effectué par le Conseil d’administration, la Direction générale de la
Société est assurée soit par le Président, soit par une personne nommée par le Conseil
d’administration et portant le titre de Directeur général. Le Directeur général est investi des pouvoirs
les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la
limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi et les statuts attribuent expressément aux
assemblées d’actionnaires et au Conseil d’administration. Le Directeur général représente la Société
dans ses rapports avec les tiers.
Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut nommer une ou
plusieurs personnes physiques, chargées d’assister le Directeur général, avec le titre de Directeur
général délégué. En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration détermine l’étendue
et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués. Les Directeurs généraux délégués
disposent, à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur général.
309
Le Directeur général et les Directeurs généraux délégués ne peuvent pas être âgés de plus de
70 ans.
21.2.5 Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions
21.2.5.1
Forme des actions (article 10 des statuts)
Les actions entièrement libérées revêtent la forme nominative ou au porteur, au choix de
l’actionnaire, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
21.2.5.2
Droits de vote (article 11 des statuts)
Chaque action donne droit au vote et à la représentation dans les assemblées générales, dans
les conditions légales et statutaires.
Il est institué un droit de vote double au profit des actions entièrement libérées ayant fait
l’objet d’une détention continue au nominatif par un même titulaire pendant une durée consécutive de
deux (2) ans minimum. Pour le calcul de cette durée de détention, il n’est pas tenu compte de la durée
de détention des actions de la Société précédant la date d’admission des actions de la Société aux
négociations sur Euronext Paris.
Conformément à l’article L. 225-123 alinéa 2 du Code de commerce, en cas d’augmentation de capital
par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, le droit de vote double est accordé dès
leur émission aux actions nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions
anciennes pour lesquelles il bénéficie déjà de ce droit.
Ce droit de vote double peut s’exercer à l’occasion de toute assemblée d’actionnaires.
Le droit de vote double cesse de plein droit lorsque l’action est convertie au porteur ou transférée en
propriété.
21.2.5.3
Droit aux dividendes et profits (article 11 des statuts)
Chaque action donne droit, dans les bénéfices et l’actif social, à une part proportionnelle à la
quotité du capital qu'elle représente.
Les actionnaires ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports.
Les droits et obligations attachés à l'action suivent le titre dans quelque main qu’il passe. La
propriété d’une action emporte de plein droit adhésion aux statuts et aux décisions de l’assemblée
générale.
Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit
quelconque, les actions isolées ou en nombre inférieur à celui requis ne donnent aucun droit à leurs
propriétaires contre la Société, les actionnaires ayant à faire, dans ce cas, leur affaire personnelle du
groupement du nombre d’actions nécessaires.
21.2.5.4
Droit préférentiel de souscription
Les actions de la Société bénéficient d’un droit préférentiel de souscription aux
augmentations de capital dans les conditions prévues par le Code de commerce.
21.2.5.5
Limitation des droits de vote
Aucune clause statutaire ne restreint le droit de vote attaché aux actions.
310
21.2.6 Assemblées générales (article 20 des statuts)
21.2.6.1
Convocation des assemblées générales
Les assemblées générales sont convoquées dans les conditions, formes et délais prévus par la
loi. Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans la convocation.
21.2.6.2
Accès et vote aux assemblées générales
Tout actionnaire a le droit d'assister aux assemblées générales et de participer aux
délibérations personnellement ou par mandataire. Tout actionnaire peut participer, personnellement ou
par mandataire, dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, aux assemblées sur
justification de son identité et de la propriété de ses titres sous la forme de l’enregistrement comptable
de ses titres dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Sur décision du Conseil d’administration publiée dans l’avis de réunion ou dans l’avis de
convocation de recourir à de tels moyens de télécommunications, sont réputés présents pour le calcul
du quorum et de la majorité les actionnaires qui participent à l’assemblée par visioconférence ou par
des moyens de télécommunication ou télétransmission, y compris internet, permettant leur
identification dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
Tout actionnaire peut voter à distance ou donner procuration conformément à la
réglementation en vigueur, au moyen d’un formulaire établi par la société et adressé à cette dernière
dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur, y compris par voie électronique ou
télétransmission, sur décision du Conseil d’administration. Ce formulaire doit être reçu par la société
dans les conditions réglementaires pour qu’il en soit tenu compte.
Les procès-verbaux d’assemblée sont dressés et leurs copies sont certifiées et délivrées
conformément à la réglementation en vigueur.
Les représentants légaux d'actionnaires juridiquement incapables et les personnes physiques
représentant des personnes morales actionnaires prennent part aux assemblées, qu'ils soient ou non
personnellement actionnaires.
21.2.6.3
Tenue des assemblées générales
L’ordre du jour de l'assemblée figure sur les avis et lettres de convocation ; il est arrêté par
l'auteur de la convocation.
L’assemblée ne peut délibérer que sur les questions figurant à son ordre du jour ; néanmoins,
elle peut, en toutes circonstances, révoquer un ou plusieurs administrateurs et procéder à leur
remplacement.
Un ou plusieurs actionnaires représentant au moins la quotité du capital prévue par la loi, et
agissant dans les conditions et délais légaux, ont la faculté de requérir l'inscription à l'ordre du jour de
projets de résolutions.
À chaque assemblée est tenue une feuille de présence contenant les indications prescrites par
la loi. Les assemblées sont présidées par le président du Conseil d'administration ou, en son absence
ou en cas de carence, par un administrateur délégué à cet effet par le Conseil. À défaut, l'assemblée
élit elle-même son président.
311
Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres de l'assemblée, présents et
acceptant ces fonctions, qui disposent par eux-mêmes ou comme mandataires, du plus grand nombre
de voix.
Le bureau désigne le secrétaire, qui peut être choisi en dehors des actionnaires.
Les membres du bureau ont pour mission de vérifier, certifier et signer la feuille de présence,
de veiller à la bonne tenue des débats, de régler les incidents de séance, de contrôler les votes émis,
d'en assurer la régularité et de veiller à l'établissement du procès-verbal.
Les procès-verbaux sont dressés et les copies ou extraits des délibérations sont délivrés et
certifiés conformément à la loi.
21.2.7 Censeurs (article 19 des statuts)
L’assemblée générale peut nommer un ou plusieurs censeurs (personnes physiques ou
morales).
Le Conseil d’administration peut également procéder à la nomination de censeurs sous
réserve de la ratification par la prochaine assemblé générale.
La durée du mandat des censeurs est fixée à trois (3) années. Elle prend fin à l’issue de la
réunion de l’assemblé générale ordinaire ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue
dans l’année au cours de laquelle expire le mandat de censeur. Les censeurs sont rééligibles deux fois.
Les censeurs sont appelés à assister comme observateurs aux réunions du Conseil
d’administration et peuvent être consultés par celui-ci ; ils peuvent, sur les propositions qui leur sont
soumises, et s’ils le jugent à propos, présenter des observations aux assemblées générales. Ils doivent
être convoqués à chaque réunion du Conseil d’administration. Le Conseil d’administration peut
confier des missions spécifiques aux censeurs. Ils peuvent faire partie des comités créés par le Conseil
d’administration.
21.2.8 Clauses statutaires ou du règlement intérieur susceptibles d’avoir une incidence
sur la survenance d’un changement de contrôle
Aucune stipulation des statuts ou du règlement intérieur qui ont été adoptés par le Conseil
d’administration de la Société lors de sa réunion du 29 janvier 2015 sous condition suspensive de
l’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris, ne pourrait, à la
connaissance de la Société, avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de
contrôle de la Société.
21.2.9 Franchissements de seuils et identification des actionnaires
21.2.9.1
Franchissements de seuils (article 14 des statuts)
Pour autant que les actions de la Société soient admises aux négociations sur un marché
réglementé, outre les déclarations de franchissement de seuils expressément prévues par les
dispositions législatives et réglementaires en vigueur, toute personne physique ou morale qui vient à
posséder :
•
directement ou indirectement par l’intermédiaire de sociétés qu’elle contrôle au sens de
l’article L. 233-3 du code de commerce,
312
•
seule ou de concert, au sens de l’article L. 233-10 du Code de commerce, une fraction du
capital ou des droits de vote, calculée conformément aux dispositions des articles L. 2337 et L. 233-9 du Code de commerce et aux dispositions du règlement général de
l’Autorité des Marchés Financiers, égale ou supérieure :
-
à 5% du capital social ou des droits de vote de la Société, ou
au-delà de ce seuil, toute fraction supplémentaire de 2% du capital social ou des
droits de vote de la Société, y compris au-delà des seuils de déclaration légaux,
doit informer la Société du nombre total :
-
des actions et des droits de vote qu’elle possède, directement ou indirectement,
seule ou de concert,
-
des titres donnant accès à terme au capital de la Société qu’elle possède,
directement ou indirectement, seule ou de concert et des droits de vote qui y sont
potentiellement attachés, et
-
des actions déjà émises que cette personne peut acquérir en vertu d’un accord ou
d’un instrument financier mentionné à l’article L. 211-1 du code monétaire et
financier, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception dans le délai
de quatre jours de bourse à compter du franchissement de seuil concerné.
Cette obligation d’information de la Société sera également applicable dans les cas visés au
paragraphe VI bis de l’article L. 233-7 du Code de commerce, qui seront réputés applicables mutatis
mutandis aux seuils visés au paragraphe 14.1 des statuts.
L’obligation d’informer la Société s’applique également, dans les mêmes délais et selon les
mêmes conditions, lorsque la participation de l’actionnaire en capital, ou en droits de vote, devient
inférieure à l’un des seuils mentionnés au paragraphe ci-avant.
Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de
franchissement des seuils légaux ne s’appliqueront aux seuils statutaires que sur demande, consignée
dans le procès-verbal de l’assemblée générale, d’un ou de plusieurs actionnaires détenant au moins
2% du capital ou des droits de vote de la Société.
La Société se réserve la faculté de porter à la connaissance du public et des actionnaires soit
les informations qui lui auront été notifiées, soit le non-respect de l’obligation susvisée par la
personne concernée.
21.2.9.2
Identification des actionnaires (article 10 des statuts)
Pour autant que les actions de la Société soient admises aux négociations sur un marché
réglementé, la Société est en droit de demander l’identification des détenteurs de titres conférant
immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées d’actionnaires, ainsi que les quantités
de titres détenus, dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en
vigueur.
21.2.10 Clauses particulières régissant les modifications du capital social
Il n’existe aucune stipulation particulière dans les statuts de la Société régissant les
modifications de son capital.
313
22.
CONTRATS IMPORTANTS
Pour plus d’informations sur les contrats importants conclus par la Société, se reporter aux
Chapitre 6 « Aperçu des activités du Groupe » et Chapitre 19 « Opérations avec les apparentés » du
présent document de base.
314
23.
INFORMATIONS PROVENANT DES TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET
DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS
Le présent document de base contient des données statistiques et cite des projections de tiers
en rapport avec le secteur de l’énergie solaire. La provenance de ces données est détaillée au sein de la
note introductive du présent document de base.
315
24.
DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC
Des exemplaires du présent document de base sont disponibles sans frais au siège social de
Solairedirect (18, rue du Quatre Septembre, 75002 Paris), ainsi que sur le site internet de la Société
(www.solairedirect.com) et sur celui de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org).
Pendant la durée de validité du présent document de base, les documents suivants (ou une copie de
ces documents) peuvent être consultés :
-
les statuts de la Société ;
-
tous rapports, courriers et autres documents, informations financières historiques, évaluations
et déclarations établis par un expert à la demande de la Société, dont une partie est incluse ou
visée dans le présent document de base ; et
-
les informations financières historiques incluses dans le présent document de base.
L’ensemble de ces documents juridiques et financiers relatifs à la Société et devant être mis à
la disposition des actionnaires conformément à la réglementation en vigueur peuvent être consultés au
siège social de la Société.
A compter de l’admission des actions de la Société aux négociations sur Euronext Paris,
l’information réglementée au sens des dispositions du règlement général de l’AMF sera également
disponible sur le site Internet de la Société.
A compter de l’introduction en bourse, conformément à la loi et la réglementation
applicables, la Société n’entend pas publier de comptes trimestriels ni d’information trimestrielle sur
son chiffre d’affaires. Elle entend toutefois publier des informations trimestrielles sur ses principaux
indicateurs d’activité se rapportant au trimestre écoulé, tels que : le nombre de MW en construction, le
nombre de MW installés et construits, le nombre de MW sous gestion, le nombre de MW figurant au
bilan du Groupe, le nombre de projets en backlog, pipeline et prospects qualifiés.
Ces informations seraient fournies pour la première fois au titre du 1er semestre comptable
clos postérieurement à la date d’admission des actions aux négociations sur le marché Euronext Paris.
316
25.
INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS
Pour plus d’informations sur les participations du Groupe, le lecteur est invité à se reporter à
la Section 7.2 « Filiales et participations » du présent document de base.
317
ANNEXE I
GLOSSAIRE
Autres composants du système
(« balance of system » ou
composants « BOS »)
Tous les équipements et composants nécessaires à la construction
d’un parc solaire autres que les panneaux photovoltaïques, y
compris les onduleurs qui transforment le courant continu
directement reçu des panneaux photovoltaïques en courant
alternatif (AC), des transformateurs, des dispositifs de protection
électrique, des équipements de câblage et de contrôle, ainsi que
des éléments de structure tels que des cadres de montage.
Backlog
Avant la phase de construction, dans l’hypothèse de projets qui
ne sont pas basés sur la vente d’électricité aux prix du marché de
gros, projets pour lesquels le Groupe a conclu ou s’est assuré de
la conclusion d’un contrat de vente d’électricité, et a vocation à
s’assurer, dans les 12-18 mois à venir, des éléments restants
nécessaires au financement du projet dans la juridiction
concernée (contrôle du site, permis, conventions de raccordement
aux Réseaux) ; dans l’hypothèse de projets basés sur la vente
d’électricité aux prix du marché de gros, projets pour lesquels le
Groupe s’est assuré des éléments nécessaires au financement du
projet dans la juridiction concernée.
Conception, fourniture et
installation (« engineering,
procurement and construction »
ou « EPC »)
Phase de conception, d’approvisionnement en panneaux
photovoltaïques et autres composants du système (composants
BOS) et d’installation de ceux-ci pour construire un parc solaire.
Conditions de test standards
Conditions de test standardisées pour la mesure de la puissance
nominale produite par des cellules ou des panneaux
photovoltaïques correspondant à : (i) un niveau d’irradiation de 1
000 W/m2, (ii) un niveau de masse d’air de 1,5 unité, et (iii) une
température de cellule ou de panneau de 25°.
Contrat d’achat d’électricité
(« power purchase agreement »
ou « PPA »)
Contrat à long-terme par lequel un producteur d’électricité vend,
pour un prix déterminé, tout ou partie de sa production future à
un acquéreur (encore appelé acheteur d’électricité).
Convention de raccordement
au réseau
Convention définissant les obligations réciproques et les
conditions d’ordre technique, juridique et financier que le
producteur d’énergie et le gestionnaire du réseau doivent remplir
pour le raccordement au réseau d’une installation de production
d’électricité.
Coût moyen total de production
d’énergie (« levelized cost of
energy » ou « LCOE »)
Indicateur permettant de comparer la compétitivité des
différentes sources d’énergie, calculé en rapportant le coût total
de production d’électricité (incluant les coûts de développement,
financement, construction, exploitation et maintenance) pour une
installation donnée, à la production effective d’électricité de cette
installation (exprimée en kWh) sur toute sa durée de vie.
Date de début des opérations de
commercialisation
Date à partir de laquelle un parc solaire est raccordé au réseau et
Annexe I - 1
(« commercial operation date »
ou « COD »)
commence à vendre l’électricité qu’il produit.
Date de réception provisoire
(« substantial completion date »)
Date à laquelle le Groupe atteint un niveau, contractuellement
défini, d’achèvement de la construction d’un parc solaire et
obtient les certifications nécessaires pour satisfaire les critères
de « réception provisoire » au titre des contrats d’EPC (contrats
de conception, fourniture et installation) et autres conventions se
rapportant à ce parc solaire.
Disponibilité énergétique
technique moyenne
Ratio entre l’énergie effectivement produite par une installation
photovoltaïque au cours d’une période donnée et l’énergie qui
pourrait théoriquement être produite au cours de la même période
par la même installation.
Entités « Core »
Entités dont le capital est détenu majoritairement ou en totalité
par le Groupe et à travers lesquelles le Groupe exerce ses
activités opérationnelles et réalise ses investissements, y compris
au sein d’entités « Portfolio ».
Entités « Portfolio »
Entités qui ne sont pas considérées comme des entités « Core »
par le Groupe, dans lesquelles le Groupe détient une
participation, minoritaire ou majoritaire, qu’il a vocation à céder
à terme rapproché.
Irradiation
Niveau d’exposition d’un point de la surface terrestre aux
rayonnements du soleil, qui détermine également le niveau
d’électricité qu’une installation photovoltaïque peut produire à
cet endroit.
Kilowatt (kW)
Unité standard mesurant la puissance électrique, équivalente à 1
000 watts.
Kilowatt-heure (kWh)
Unité standard mesurant l’énergie électrique générée ou
consommée (puissance exprimée en kW multipliée par une
période exprimée en heure).
Mégawatt (MW)
Unité standard mesurant la puissance électrique, équivalente à 1
000 kW ou 1 million de watts.
Mégawatt-heure (MWh)
Unité standard mesurant l’énergie électrique générée ou
consommée (puissance exprimée en MW multipliée par une
période exprimée en heure).
Onduleur
Dispositif permettant de convertir un courant continu (« CC »)
produit par les parcs solaires en un courant alternatif (« CA »)
compatible avec les réseaux de transport et de distribution
d’électricité.
Panneau photovoltaïque
Principal composant d’un parc solaire, constitué d’un ensemble
de cellules photovoltaïques reliées entre elles électriquement,
encapsulées dans une enveloppe en plastique ou en verre et
soutenues par des matériaux de support, le plus souvent une
structure en aluminium. Les panneaux photovoltaïques utilisés
par le Groupe sont le plus souvent composés de silicium
Annexe I - 2
monocristallin ou de silicium polycristallin.
Phase de post-construction (ou
phase dite « brownfield »)
Phase d’un projet de parc solaire postérieure à la date de début
des opérations de commercialisation d’électricité ou à la date de
réception provisoire, selon le cas et les usages locaux.
Phase de pré-construction (ou
phase dite « greenfield »)
Phase d’un projet de parc solaire antérieure au démarrage des
opérations de construction de l’installation ou à la date de
réception provisoire, selon le cas et les usages locaux.
Photovoltaïque
Processus permettant de produire un courant électrique par
l’exposition de matériaux semi-conducteurs à la lumière.
Pipeline
Projets pour lesquels le Groupe ne s’est pas encore assuré des
éléments permettant de qualifier le projet de projet en backlog
mais pour lesquels le Groupe a franchi une des étapes suivantes :
(i) le contrôle du site et les permis requis sont assurés, (ii) une
convention de raccordement au réseau est signée ou sa signature
est assurée, (iii) le projet a été sélectionné ou qualifié à l’issu
d’une procédure d’appel d’offres qui comprend une première
phase de sélection ou (iv) une offre a été émise dans le cadre
d’une procédure d’appel d’offres qui ne prévoit pas de première
phase de sélection.
Prospect qualifié
Projets potentiels pour lesquels des dépenses de développement
ont été approuvées par le Groupe et des ressources internes ont
été affectées pour en assurer la conduite.
Puissance crête
Puissance produite par un panneau photovoltaïque dans des
conditions de test standards.
Puissance installée
Niveau de watt-crête ou de watt, selon le cas et les normes
considérées, pour une installation photovoltaïque donnée.
PV
Abréviation utilisée pour photovoltaïque.
Ratio de performance (RP)
Ratio entre la quantité d’électricité produite par une installation
photovoltaïque et le niveau d’irradiation mesuré à la surface des
panneaux photovoltaïques qui la composent.
Réseau
Ensemble des installations d’infrastructures énergétiques
permettant d’acheminer l’énergie électrique des unités de
production aux consommateurs.
Silicium monocristallin
Matériau de base composant les cellules photovoltaïques, obtenu
en faisant fondre le silicium polycristallin raffiné à très haute
température puis en le solidifiant en un seul cristal cylindrique de
grande dimension. Cette technologie représente près de 30% du
marché mondial et son rendement varie de 13 à 19% dans des
conditions de test standards (ce rendement pouvant atteindre
jusqu’à 23% pour les cellules testées en laboratoire).
Silicium polycristallin
Matériau de base composant les cellules photovoltaïques, obtenu
par refonte de morceaux de silicium raffiné puis par solidification
dans un creuset en bloque parallélépipédique, puis découpé en
Annexe I - 3
lingot rectangulaire constitué de multiples petits cristaux de
tailles et de formes différentes. Chaque lingot est ensuite découpé
en wafer d’épaisseur très fin. Cette technologie représente près de
57% du marché mondial et son rendement est légèrement
inférieur à celui du silicium monocristallin (11 à 15% dans des
conditions de test standards).
Supervisory Control and Data
Acquisition (SCADA)
Système d’information utilisé pour évaluer, optimiser et contrôler
la production d’énergie, la performance, la sécurité et plus
généralement, le bon fonctionnement d’une installation
photovoltaïque en temps réel.
Tarif d’achat obligatoire (TAO)
Mécanisme légal et règlementaire en vertu duquel le prix d’achat
de l’électricité produite par une unité de production est imposé à
un acheteur au titre de contrats de longue durée.
Transformateur
Dispositif de conversion qui permet de modifier la tension et
l’intensité d’un courant électrique en un courant électrique de
tension et d'intensité différentes.
Viabilité financière d’un projet
Etat d’un projet en termes de financement et
commercialisation auprès des investisseurs et des prêteurs.
Watt (W)
Unité standard mesurant la puissance électrique d’une installation
photovoltaïque, établie dans des conditions de test standards.
Annexe I - 4
de
ANNEXE II
COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 MARS 2014,
31 MARS 2013 ET 31 DÉCEMBRE 2011
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Comptes consolidés du Groupe pour les exercices clos
les 31 mars 2014, 31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Annexe II - 2
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Table des matières
A
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE ............................................................................. 5
B
ETAT CONSOLIDE DU RESULTAT GLOBAL .................................................................. 6
C
BILAN CONSOLIDE............................................................................................................ 7
D
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES ......................... 9
E
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES................................................ 10
F
NOTES AUX ETATS FINANCIERS .................................................................................. 11
1
INFORMATIONS GENERALES .............................................................................................. 11
2
FAITS MARQUANTS DES EXERCICES ................................................................................... 11
3
METHODES COMPTABLES .................................................................................................. 14
4
ESTIMATIONS DE LA DIRECTION ......................................................................................... 27
5
PERIMETRE DE CONSOLIDATION ET DUREE DE L’EXERCICE .................................................. 28
6
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES .................................................................................... 29
7
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ....................................................................................... 30
8
PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES ASSOCIEES ......................................................... 32
9
ACTIFS FINANCIERS .......................................................................................................... 33
10
STOCKS ....................................................................................................................... 35
11
CREANCES CLIENTS ET AUTRES ACTIFS COURANTS ........................................................ 36
12
CAPITAUX PROPRES ..................................................................................................... 37
13
DETTES FINANCIERES ................................................................................................... 39
14
PROVISIONS ET AVANTAGES AU PERSONNEL .................................................................. 42
15
IMPOTS DIFFERES ......................................................................................................... 44
16
FOURNISSEURS ............................................................................................................ 45
17
DETTES FISCALES ET SOCIALES ..................................................................................... 46
18
AUTRES PASSIFS D’EXPLOITATION COURANTS ................................................................ 46
Annexe II - 3
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
19
SECTEURS OPERATIONNELS : PRODUIT DES ACTIVITES ORDINAIRES ET MARGE BRUTE ...... 47
20
INFORMATION COMPARATIVE SUR 12 MOIS AU 31 MARS 2013 ......................................... 51
21
CHARGES DE PERSONNEL ............................................................................................. 51
22
CHARGES EXTERNES .................................................................................................... 52
23
AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPERATIONNELS COURANTS ......................................... 52
24
AUTRES CHARGES OPERATIONNELLES NON COURANTES ................................................. 53
25
DOTATIONS NETTES AUX DEPRECIATIONS ET AUX PROVISIONS ........................................ 53
26
COUT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET ...................................................................... 54
27
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS ................................................................. 54
28
IMPOTS ........................................................................................................................ 54
29
RESULTAT PAR ACTIONS ............................................................................................... 56
30
INSTRUMENTS FINANCIERS ............................................................................................ 57
31
GESTION DES RISQUES ET DU CAPITAL ........................................................................... 59
32
ENGAGEMENTS HORS BILAN .......................................................................................... 61
33
PARTIES LIEES ............................................................................................................. 63
34
EFFECTIFS PAR CATEGORIE DE PERSONNEL ................................................................... 64
35
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE .................................................................... 64
36
LISTE DES PRINCIPALES ENTITES INCLUSES DANS LE PERIMETRE DE CONSOLIDATION ....... 65
Annexe II - 4
Groupe Solairedirect
A
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Compte de résultat consolidé
En milliers d'euros
Notes
19
Produits des activités ordinaires
Achats consommés
Charges de personnel
Charges externes
Impôts et taxes
Autres charges opérationnelles courantes
Autres produits opérationnels courants
2014/2013
(12 mois)
2013/2012
(15 mois)
2011
(12 mois)
156 352
(113 516)
(18 944)
(15 592)
(643)
(1 071)
761
126 231
(68 551)
(23 539)
(17 130)
(834)
(3 501)
2 873
213 478
(146 939)
(18 262)
(18 182)
(821)
(1 433)
-
7 347
15 547
27 842
(1 689)
1 566
(3 734)
(1 491)
(1 465)
-
(1 171)
(2 629)
(894)
3 490
12 592
23 148
(996)
3 106
(2 037)
(404)
1 928
(580)
(61)
852
(60)
73
943
731
3 563
13 535
23 879
(2 625)
(74)
(4 304)
453
(4 962)
431
Résultat net de l'exercice
864
9 686
19 349
Revenant :
Au Groupe
Aux détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle
705
159
9 686
-
19 349
-
2,75
2,75
37,78
36,15
75,47
68,27
21
22
23
23
Excedent Brut Operationnel
Dotations aux amortissements
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions
Autres charges opérationnelles non courantes
25
24
Résultat opérationnel
26
27
27
Coût de l'endettement financier net
Autres produits financiers
Autres charges financières
Résultat financier
Résultat avant impôt
Charge d'impôt
Quote-part du résultat net des entreprises associées
28
8
Résultat part du Groupe - par action
Avant dilution
Après dilution
29
29
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
Annexe II - 5
Groupe Solairedirect
B
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Etat consolidé du résultat global
2014/2013
(12 mois)
En milliers d'euros
Résultat net de l'exercice
2013/2012
(15 mois)
2011
(12 mois)
864
9 686
19 349
(2 151)
(1 042)
359
(2 834)
(172)
254
(87)
(5)
25
25
79
(27)
52
(122)
42
(80)
-
Résultat global
(1 918)
9 601
19 374
Revenant :
Au Groupe
Aux détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle
(2 068)
150
9 601
-
19 374
-
Ecarts de conversion
Couverture de flux de trésorerie
Impôts différés sur couverture
Eléments recyclables en résultat
Ecart actuariel sur avantages au personnel
Impôts différés sur écart actuariel sur avantages au personnel
Eléments non recyclables en résultat
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
Les écarts de conversion représentent les gains et pertes de change latents sur les
investissements nets du Groupe à l’étranger. Les écarts de conversion portant sur les
investissements réalisés sous forme de comptes courants à long terme (voir note 3.16.2 et
31.1.2) s’élèvent à (3 267) milliers d’euros au 31 mars 2014.
Les couvertures de flux de trésorerie traduisent les variations de valeurs des instruments de
couverture souscrits par le Groupe pour se prémunir des risques de change (voir note 31.1.2).
L’effet des écarts actuariels sur les avantages du personnel est présenté en note 14.
Annexe II - 6
Groupe Solairedirect
C
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Bilan consolidé
Bilan actif
En milliers d'euros
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Actifs financiers non courants
Titres mis en équivalence
Impôts différés actifs
Notes
31 mars
2014
6
7
9
8
15
Total des actifs non courants
Actifs courants
Stocks et en cours
Clients
Autres actifs courants
Créances d'impôt sur les bénéfices
Trésorerie et équivalents de trésorerie
10
11
11
9
Total des actifs courants
Total de l'actif
1er avril
2013
31 décembre
2011
2 007
11 805
11 090
774
3 266
1 807
10 144
120
792
4 202
1 807
10 144
15 105
274
4 081
1 424
4 137
21 011
107
28 942
17 065
31 411
26 680
16 500
28 506
11 800
38 950
14 580
55 157
21 454
860
33 458
14 580
55 157
21 454
860
33 458
5 501
61 075
9 114
17 178
95 756
125 509
125 509
92 868
124 698
142 574
156 920
119 548
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
Annexe II - 7
31 mars
2013
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Bilan passif
En milliers d'euros
Capitaux propres part du Groupe
Capital
Primes
Réserves de conversion
Autres réserves
Résultat de l'exercice
Notes
31 mars
2014
12
Total des capitaux propres du Groupe
Détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle
Total des capitaux propres
Passifs non courants
Participation dans les entreprises associées
Avantages au personnel
Provisions
Impôts différés passifs
Dettes financières
8
14
14
15
13
Total des passifs non courants
Passifs courants
Dettes financières
Fournisseurs
Dettes d'impôt sur les bénéfices
Dettes fiscales (hors IS) et sociales
Autres passifs d'exploitation
13
16
17
18
Total des passifs courants
Total du passif
1er avril
2013
31 décembre
2011
256
25 338
(2 297)
17 099
705
256
25 338
(155)
6 335
9 686
256
25 338
(155)
20 681
9 686
256
25 330
17
23
19 349
41 101
150
41 251
41 460
41 460
55 806
55 806
44 975
44 975
421
4 467
371
5 727
600
3 084
21
3 601
600
3 084
21
3 601
12 202
248
1 984
673
4 200
10 986
7 306
7 306
19 308
14 412
40 722
1 182
12 742
3 403
2 616
59 807
29 962
1 423
2 616
59 807
29 962
1 423
11 755
29 686
10 480
3 343
72 461
124 698
93 808
142 574
93 808
156 920
55 265
119 548
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
Annexe II - 8
31 mars
2013
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Capitaux propres au 31 mars 2014
(2) Voir note 3.2
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
(1) Voir note 12.2.
Paiements en actions (1)
Autres éléments du résultat global
Résultat net de la période
Autres mouvements
256
Annexe II - 9
25 338
25 338
(788)
(1 042)
254
254
254
30 113
1 180
(167)
9 686
42
19 372
19 349
(396)
419
Autres
Réserves et
résultats
18 592
1 717
411
705
(7)
15 766
256
-
-
-
Réserves de
couverture de
f lux de
trésorerie
Capitaux propres au 1er avril 2013
25 338
8
25 330
25 330
Primes
(14 347)
256
256
256
Capital
Changement comptable relatif à la comptabilisation de
certaines participations (2)
Capitaux propres au 31 mars 2013
Paiements en actions (1)
Autres éléments du résultat global
Résultat net de la période
Autres mouvements
Capitaux propres au 31 décembre 2011
Paiements en actions (1)
Autres éléments du résultat global
Résultat net de la période
Autres mouvements
Capitaux propres au 31 décembre 2010
En milliers d'euros
D Tableau de variation des capitaux propres consolidés
Groupe Solairedirect
(2 297)
(2 142)
(155)
(155)
(172)
17
25
(8)
Ecarts de
conversion
41 101
1 717
(2 773)
705
(7)
41 459
(14 347)
55 806
1 188
(85)
9 686
42
44 975
(396)
25
19 349
-
25 997
Capitaux
propres - part
du Groupe
-
-
-
150
(9)
159
0
Intérêts
minoritaires
41 251
1 717
(2 782)
864
(7)
41 459
(14 347)
55 806
1 188
(85)
9 686
42
44 975
(396)
25
19 349
-
25 997
Total des
capitaux
propres
Groupe Solairedirect
E
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Tableau des flux de trésorerie consolidés
2014/2013
(12 mois)
En milliers d'euros
Résultat net de l'ensemble consolidé
2013/2012
(15 mois)
2011
(12 mois)
864
9 686
19 349
2 528
1 173
1 717
(470)
42
74
931
1 071
1 451
9 381
3 860
(4 947)
1 180
(2 789)
(612)
(453)
(17 691)
566
1 532
(9 668)
3 459
112
(396)
3 736
21
357
4 849
31 487
Variation des stocks et en-cours
Variation des créances clients et autres débiteurs
Variation des dettes fournisseurs et autres créditeurs
Impôt décaissé
Flux net généré par l'activité opérationnelle
(3 970)
36 094
(30 790)
(831)
9 884
1 130
(10 106)
41 277
(1 532)
21 101
7 762
(49 720)
(16 549)
(4 780)
(31 800)
Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles
Acquisition d'actifs financiers
Cession d'immobilisations corporelles et incorporelles
Cession d'immobilisations financières
Impact des variations de périmètre sur la trésorerie
Flux net provenant des investissements
(5 042)
(13 046)
405
669
33
(16 981)
(8 283)
(3 278)
(898)
18 411
(110)
5 842
(1 264)
(6 105)
68
3
(7 298)
Augmentation de capital
Côut de l'endettement financier
Emissions ou souscriptions d'emprunts et dettes financières
Remboursements d'emprunts et dettes financières
(1 071)
16 087
(1 892)
8
(566)
2 447
(12 344)
(357)
9 559
(1 214)
Flux net provenant du financement
13 124
(10 455)
7 988
Effet de la conversion sur la trésorerie
Variation nette de la trésorerie
(493)
5 534
(252)
16 236
(16)
(31 126)
33 414
38 948
5 534
17 178
33 414
16 236
48 304
17 178
(31 126)
Ajustements :
. Dotations aux amortissements et aux provisions
. Variation des impôts différés
. Charges de personnel payées en action
. Gains et pertes latents liés aux variations de juste valeur
. Autres éléments sans impact sur la trésorerie
. Résultat des sociétés MEE net des dividendes reçus
. Plus ou moins value de cession
. Coût de l'endettement financier
. Charge d'impôt courant de l'exercice
Capacité d'autofinancement
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture
Variation de trésorerie
La trésorerie et les équivalents de trésorerie présentés dans le tableau de flux de trésorerie comprennent la
trésorerie et équivalents de trésorerie présentés à l’actif du bilan (voir note 9 pour le détail) diminués des
soldes créditeurs bancaires inclus dans les dettes financières au passif (voir note 13 pour le détail de ce
poste).
Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés.
Annexe II - 10
Groupe Solairedirect
F
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Notes aux états financiers
1
Informations générales
Solairedirect (« la Société ») et ses filiales (« le Groupe ») ont pour activité le développement, la construction
et l’exploitation, au travers de contrats de service, d’infrastructures photovoltaïques. Le Groupe mène en
outre une politique d’investissements dans certains de ces projets. L’ambition de Solairedirect est de
produire de l’électricité solaire intelligente au meilleur coût.
Le Groupe exerce principalement ses activités en France, en Inde, et en Afrique du Sud.
Solairedirect est une société anonyme enregistrée en France dont le siège social est domicilié 18 rue du
Quatre Septembre à Paris 2
2
ème
.
Faits marquants des exercices
En France
Le marché français de l’énergie photovoltaïque, qui a généré 76.3% du chiffre d’affaires du Groupe pour
l’exercice clos le 31 mars 2014, est fortement dépendant des évolutions de la politique gouvernementale en
matière de tarifs d’achat obligatoires. En effet, si le marché s’est développé à la faveur de l’instauration de
tarif d’achat obligatoire dès 2006, le gouvernement français à partir de l’année 2010 a revu sa politique en
réduisant les tarifs d’achat obligatoires, et après un moratoire de 3 mois imposé en décembre 2010, a fini par
adopter une nouvelle politique centrée sur des baisses significatives de ces tarifs d’achat obligatoires. En
janvier 2013, afin de freiner davantage la construction de parcs solaires qui ne sont pas passés par le
mécanisme d’appel d’offres, le gouvernement français a réduit de 20% supplémentaire le tarif d’achat
applicable au Groupe, dit « tarif T5 », et a mis en place un système de baisses trimestrielles automatiques de
ce tarif après cette date. Ces baisses significatives des tarifs d’achat obligatoires ont eu pour conséquence
de freiner considérablement l’expansion du parc solaire en France.
Sur l’exercice 2011, le Groupe a lancé la construction de 8 parcs photovoltaïques, ainsi que 2 serres
photovoltaïques, bénéficiaires de tarifs antérieurs au moratoire et un total de 59 MW a été construit
correspondant à l’avancement effectif des constructions de l’ensemble des parcs.
Le Groupe a par ailleurs restructuré et stoppé son activité de vente directe aux particuliers, compte tenu des
difficultés récurrentes rencontrées sur ce segment. Cette évolution a rendu nécessaire la mise en place d’un
Plan de Sauvegarde de l’Emploi qui a engendré la suppression de 56 postes au sein des effectifs de
Solairedirect SA.
Annexe II - 11
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Sur l’exercice 2012/2013, le Groupe a lancé la construction de 9 nouveaux parcs photovoltaïques
représentant une puissance cumulée de 73 MW. Ces parcs bénéficient de tarifs T5 et à ce titre, ont
nécessité un ajustement significatif des prix de vente pour préserver la viabilité économique des projets. Un
total de 49 MW a été construit dans ce contexte sur l’exercice correspondant à l’avancement effectif des
constructions de l’ensemble des parcs.
L’exercice a également été marqué par la cession partielle de 35,25% du capital (et de la créance en
comptes courants attenante) détenu dans Solaire Durance. La participation résiduelle du Groupe dans
Solaire Durance s’élève à 15%.
Enfin, compte tenu des difficultés rencontrées sur le marché de la toiture de moyenne taille, les
développements commerciaux sur ce segment ont été arrêtés sur l’exercice.
Sur l’exercice 2013/2014, l’activité de construction de parcs solaires a été marquée par la poursuite de la
construction des parcs lancée sur le précédent exercice ainsi que le lancement de 9 nouveaux parcs d’une
puissance cumulée de 67 MW. Un total de 84 MW a ainsi été construit sur l’exercice correspondant à
l’avancement effectif des constructions de l’ensemble des parcs.
Le ralentissement du marché français consécutif aux évolutions règlementaires a conduit le Groupe à revoir
à la baisse sa structure de coûts au travers d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi visant la suppression de 68
postes au sein des effectifs de Solairedirect SA.
En Inde
Depuis 2010, le gouvernement national et les gouvernements régionaux ont annoncé une série d’offres
publiques destinées à atteindre des objectifs ambitieux de construction d’installations photovoltaïques
notamment la « Jawaharlal Nehru National Solar Mission », avec l’objectif de déployer 20 000 MW d’énergie
photovoltaïque raccordée au réseau à l’horizon de 2022.
Sur l’exercice 2012/2013, le Groupe a construit ses 2 premiers projets au Rajasthan, l’un pour compte propre
pour une puissance de 5,6MW, l’autre pour compte de tiers pour une puissance de 10 MW, tous 2 lauréats
de la Jawaharlal Nehru National Solar Mission.
L’exercice 2013/2014 a été marqué par le lancement de l’activité de maintenance sur les 2 parcs construits
lors de l’exercice 2013/2012. Le Groupe est également devenu attributaire de 3 projets d’une puissance
cumulée de 50 MW remportés dans le cadre d’appels d’offres, l’un dans l’Etat du Punjab, les 2 autres dans le
cadre de la National Solar Mission dans l’Etat du Rajasthan.
Annexe II - 12
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
En Afrique du Sud
La demande de puissance photovoltaïque a été stimulée en grande partie par un programme
gouvernemental intitulé « Renewable Energy Independent Power Producer Programme » (REIPP), qui est
un programme public d’approvisionnement par lequel le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif
d’atteindre un seuil d’approvisionnement total en énergie photovoltaïque dans le pays de 8 400 MW en 2030.
L’énergie photovoltaïque est vendue via une procédure gouvernementale d’appel d’offres concurrentes. Les
candidats retenus se voient généralement offrir la possibilité de conclure un contrat d’achat d’électricité
(PPA) avec Eskom, entreprise sud-africaine en charge d’une mission de service public.
L’exercice 2013/2014 a été marqué par la construction de deux projets remportés sur l’exercice précédent,
d’une puissance cumulée de 21MW (projets Aurora & Vredendal). Ces derniers ont été construits
respectivement à hauteur de 98% et 92% sur l’exercice. La construction des projets sera donc achevée sur
l’exercice 2014/2015.
En Afrique du Sud également, l’exercice a été marqué aussi par le redémarrage de l’activité industrielle de
l’usine d’assemblage de modules (SDT) dans un premier temps à la faveur des 2 projets Aurora et
Vredendal pour lesquels SDT a fourni 100% des modules installés, mais aussi à la faveur de la signature
d’un contrat de travail à façon pour le compte de Renesola assurant ainsi la couverture des frais fixes et un
taux de charge maximal pour une durée de 3 ans minimum.
Au Chili
L’exercice 2013/2014 a été marqué par l’achèvement d’un premier projet de 1,3 MW et de son exploitation.
En Thaïlande
L’activité est restée peu soutenue dans l’attente de l’émission d’appels d’offres. Des développements
prometteurs sont entamés aux Philippines et en Indonésie.
Annexe II - 13
Groupe Solairedirect
3
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Méthodes comptables
3.1 Déclaration de conformité au référentiel IFRS
Les états financiers consolidés du Groupe pour les exercices clos les 31 mars 2014, 31 mars 2013 et 31
décembre 2011 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting
Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable au 31 mars 2014. Ce référentiel est disponible
sur le site : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission
Les états financiers sont présentés en milliers d'euros et ont été arrêtés par le Conseil d'Administration du 03
mars 2015. Ils ont été établis dans le cadre de l’introduction en bourse du Groupe.
Certaines normes, interprétations et amendements aux normes déjà publiés par l'IASB et adoptées par
l'Union Européenne ne sont pas d’application obligatoire aux 31 mars 2014, 31 mars 2013 et 31 décembre
2011. Ces normes et interprétations ci-après n'ont pas été appliquées par anticipation par le Groupe ;
-
Le « paquet consolidation », composé des 5 normes suivantes applicables pour les exercices
er
er
ouverts à compter du 1 janvier 2014, soit pour le Groupe, à compter de l’exercice ouvert le 1
avril 2014 :
o
IFRS 10 - : « États financiers consolidés » qui définit les principes de préparation des états
financiers consolidés lorsqu’une entité contrôle une ou plusieurs entités, en définissant de
manière unique le contrôle, notion à la base de la consolidation ;
o
IFRS 11 - « Partenariats » qui définit précisément les droits et les obligations de chacune
des parties selon le type de partenariat ;
o
IFRS 12 - « Informations à fournir sur les intérêts détenus par d’autres entités » dont
l’objectif est de rendre accessibles et intelligibles les risques auxquels une entité est
exposée en raison des liens qu’elle entretient avec des entités dans lesquelles elle détient
des intérêts (filiale, partenariat ou entreprise associée) ou avec des entités structurées et
définit le concept de contrôle lorsqu’une entité n’a pas la majorité des droits de vote ;
o
IAS 27 amendée, « Présentation des états financiers individuels » ;
o
IAS 28 amendée, « Participation dans les entités associées et joint-ventures ».
-
IAS 36 amendée – « Informations sur la valeur recouvrable des actifs non-financiers » ;
-
IAS 32 amendée « Compensation des actifs financiers et des passifs financiers » ;
-
IAS 39 amendée « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture » ;
-
IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique ».
Annexe II - 14
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Bien que l'analyse soit en cours, le Groupe n’anticipe pas d’incidence significative de la mise en uvre de
ces textes sur ses états financiers consolidés, compte tenu notamment du changement exposé au §3.2 ciaprès et applicable à l’exercice clos au 31 mars 2014.
Par ailleurs, le Groupe n’a pas encore procédé à l’analyse de l’application de la norme IFRS9 « Instruments
financiers », norme publiée par l’IASB mais non encore adoptée par l’Union Européenne
3.2 Changement comptable relatif à la comptabilisation de certaines
participations pour l’exercice clos le 31 mars 2014
Dans le cadre de son analyse de la mise en uvre à venir du « paquet consolidation » mentionné ci-avant,
le Groupe a réexaminé l’ensemble de son périmètre de consolidation et notamment des participations
minoritaires qu’il détient dans certaines sociétés de projets comptabilisées jusqu’à présent comme des actifs
financiers disponibles à la vente conformément à la norme IAS 39.
Selon cette analyse, et la clarification apportée par l’IFRS Interpretations Committee en janvier 2015 sur un
sujet connexe (appréciation de l’influence notable par un fonds qui agit comme agent pour le compte des
investisseurs), le Groupe a déterminé que ces participations, listées dans la note 36, entrent dans le champ
d’application d’IAS 28, qu’il détient une influence notable dans ces entités, et qu’elles doivent désormais être
comptabilisées comme des entreprises associées conformément à la norme IAS 28 d’application actuelle.
Pour l’exercice clos le 31 mars 2014, le Groupe a donc comptabilisé ces participations selon la méthode de
la mise en équivalence. Conformément à la norme IAS 8, le Groupe a réalisé ce changement de manière
rétrospective mais, comme le permet IAS 8, n’a pas retraité les exercices comparatifs présentés compte tenu
du caractère impraticable d’une telle correction avec les éléments dont le Groupe dispose à ce jour.
Le changement comptable se traduit essentiellement par une dépréciation d’un montant de 14 985 milliers
d’euros des créances rattachées aux participations détenues par le Groupe sur les entités projets,
conséquence de la prise en compte des quotes-parts de capitaux propres négatifs des entités projets et des
éliminations de marges internes de construction réalisées par le Groupe avec les entités projets (voir notes
3.3.2 et 3.3.3 sur les principes de comptabilisation des entités mis en équivalence et de neutralisation des
résultats internes).
er
Le passage du bilan au 31 mars 2013 au bilan au 1 avril 2013 est présenté ci-dessous.
Annexe II - 15
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Changement
comptable relatif à
certaines
participations
31 mars
2013
En milliers d'euros
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Actifs financiers non courants
Titres mis en équivalence
Impôts différés actifs
Total des actifs non courants
1 807
10 144
15 105
274
4 081
31 411
Actifs courants
Stocks et en cours
Clients
Autres actifs courants
Créances d'impôt sur les bénéfices
Trésorerie et équivalents de trésorerie
14 580
55 157
21 454
860
33 458
(14 985)
518
121
(14 346)
Total des actifs courants
125 509
-
Total de l'actif
156 920
(14 346)
Changement
comptable relatif à
certaines
participations
31 mars
2013
En milliers d'euros
Capitaux propres part du Groupe
Capital
Primes
Réserves de conversion
Autres réserves
Résultat de l'exercice
256
25 338
(155)
20 681
9 686
Total des capitaux propres du Groupe
Détenteurs d'intérêts ne conférant pas le contrôle
Total des capitaux propres
55 806
55 806
Passifs non courants
Avantages au personnel
Provisions
Impôts différés passifs
Dettes financières
600
3 084
21
3 601
Total des passifs non courants
7 306
Passifs courants
Dettes financières
Fournisseurs
Dettes d'impôt sur les bénéfices
Dettes fiscales (hors IS) et sociales
Autres passifs d'exploitation
(14 346)
(14 346)
(14 346)
-
2 616
59 807
29 962
1 423
Total des passifs courants
Total du passif
93 808
156 920
Annexe II - 16
(14 346)
1er avril
2013
1 807
10 144
120
792
4 202
17 065
14 580
55 157
21 454
860
33 458
125 509
142 574
1er avril
2013
256
25 338
(155)
6 335
9 686
41 460
41 460
600
3 084
21
3 601
7 306
2 616
59 807
29 962
1 423
93 808
142 574
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
3.3 Méthodes de consolidation
3.3.1 Filiales
Les filiales sont les sociétés dans lesquelles Solairedirect exerce, directement ou indirectement, le contrôle.
Ce contrôle se caractérise par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles afin d’obtenir
des avantages de l’activité de ces filiales. Elles sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale
avec constatation des droits des actionnaires minoritaires, le cas échéant. Le contrôle est présumé lorsque le
Groupe détient plus de 50% des droits de vote, ou exerce de fait la direction opérationnelle et financière
d’une entreprise. Les droits de vote potentiels, détenus par Solairedirect ou ses filiales et qui sont exerçables
ou convertibles, sont pris en compte pour apprécier ce contrôle.
3.3.2 Entreprises associées
Les entreprises associées sont les entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les
politiques financières et opérationnelles sans en avoir le contrôle. Cette influence notable est présumée
exister dès lors que la participation du Groupe est comprise entre 20% et 50% des droits de vote, mais elle
peut être démontrée dans certains cas quand le Groupe détient moins de 20%. Elles sont comptabilisées
selon la méthode de la mise en équivalence.
La mise en équivalence consiste à retenir l’actif net et le résultat net d’une société au prorata de la
participation détenue par la société mère dans le capital, ainsi que l’écart d’acquisition y afférant le cas
échéant.
Dans le cas où la quote-part de capitaux propres mise en équivalence est négative, celle-ci est imputée
sur la valeur d’équivalence des titres détenus puis sur les actifs financiers long-terme (principalement des
comptes-courants) que le Groupe détient sur ces entités. Lorsque cette quote-part de capitaux propres
négatifs est supérieure aux actifs financiers détenus, le Groupe ne reconnait un passif complémentaire
que s’il considère être engagé vis-à-vis de ces entités le cas échéant au-delà de son investissement net
existant..
3.3.3 Neutralisation des opérations intra-groupe
Les créances et les dettes réciproques ainsi que les produits et les charges réciproques relatives à des
sociétés consolidées par intégration globale sont éliminées dans leur totalité. Les marges internes réalisées
entre ces sociétés sont éliminées.
Les marges internes de construction des installations photovoltaïques réalisées entre les entreprises dont les
titres sont mis en équivalence et les entreprises dont les comptes sont intégrés globalement sont éliminées à
hauteur du pourcentage de participation détenu par le Groupe dans le capital de l’entreprise mise en
Annexe II - 17
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
équivalence. Cette élimination n’est toutefois pratiquée que dans la mesure où elle ne génère pas chez
l’entité projet de quote-part de capitaux propres négatifs supérieure aux actifs financiers détenus par le
Groupe sur cette entité projet.
Le Groupe n’élimine pas la marge interne qu’il réalise sur les prestations d’exploitation et maintenance des
actifs installés avec les entités projets mis en équivalence.
Les filiales sont consolidées à compter de la date de transfert du contrôle au Groupe, et déconsolidées à la
date où le Groupe n'exerce plus de contrôle. Les résultats des sociétés acquises en cours d'exercice sont
retenus dans le compte de résultat consolidé pour la période postérieure à la date de transfert du contrôle au
Groupe.
Les titres de sociétés non significatives ou dans lesquelles le Groupe n'exerce pas de contrôle ou d'influence
notable sont classés en tant qu’ « actifs financiers disponibles à la vente » (voir note 3.9).
3.4 Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles qui ont été acquises par le Groupe sont comptabilisées à leur coût diminué
du cumul des amortissements et des pertes de valeur, le cas échéant.
Elles sont amorties selon le mode linéaire sur leur durée d’utilité estimée.
Les logiciels sont amortis linéairement sur des durées comprises entre 2 et 3 ans. Le logiciel SAP est amorti
sur une durée de 10 ans.
3.5 Immobilisations corporelles
3.5.1 Coût d’acquisition ou de construction
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition ou de construction diminué du
cumul des amortissements et des pertes de valeur, le cas échéant.
Le coût d'acquisition inclut tous les coûts directement attribuables à l’acquisition ou la création de
l’immobilisation, à son transfert jusqu’à son lieu d’exploitation, et à sa mise en état pour permettre son
exploitation de la manière prévue par la direction.
Les installations photovoltaïques que le Groupe conserve dans le cadre de son activité d’investissement (voir
note 3.17) sont présentées en installations techniques, matériel et outillage.
Annexe II - 18
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
3.5.2 Amortissements des immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire afin de ramener le coût de chaque actif
à sa valeur résiduelle en tenant compte de sa durée de vie estimée. Lorsque des composants des
immobilisations corporelles ont des durées de vie différentes, ils sont comptabilisés en tant
qu’immobilisations distinctes. Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité sont revues, et le cas échéant
ajustées à chaque clôture.
Les principales durées d’amortissement retenues sont les suivantes :
-
Les parcs photovoltaïques sont amortis sur une durée de 20 ans. Ils sont amortis à compter de leur date
de mise en service.
-
La chaîne d’assemblage des modules photovoltaïques est amortie sur une durée de 5 ans.
-
Les autres installations techniques, matériels et outillages sont amortis sur une durée de 8 ans.
-
Les autres immobilisations corporelles sont amorties linéairement sur des durées comprises entre 3 et 8
ans.
3.6 Contrats de location
Les contrats de locations significatifs souscrits par le Groupe et qui ont pour effet de lui transférer la quasitotalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont qualifiés de contrat de location financement et
entrainent à leur signature la reconnaissance d’un actif et d’une dette financière pour un montant égal à la
juste valeur du bien loué ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre
de la location déterminée, chacune au commencement du contrat de location.
3.7 Dépréciation des actifs immobilisés
Le Groupe déprécie les immobilisations dont la valeur recouvrable estimée est inférieure à la valeur
comptable.
Ainsi, il examine régulièrement s'il existe des indices de perte de valeur des actifs incorporels et corporels.
S'il existe de tels indices, un test de perte de valeur est réalisé afin d'évaluer si la valeur comptable de l'actif
n'est pas supérieure à sa valeur recouvrable, définie comme la valeur la plus élevée entre la juste valeur
diminuée des coûts de vente et la valeur d'utilité.
La valeur d’utilité est la valeur d’utilisation des actifs dans le cadre du processus actuel d’utilisation.
Annexe II - 19
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
3.8 Stocks
Le stock de matières premières est évalué au coût de revient, non majoré des frais accessoires, à l’exception
des frais de transport. L’ensemble des matières premières est valorisé au coût.
Le stock de produits finis comprend les panneaux solaires, ou modules. Il comprend les composants
nécessaires à l’assemblage des panneaux solaires, ainsi que le coût de la prestation d’assemblage.
Le Groupe encourt par ailleurs des coûts de développement dans le cadre de ses projets de développement
photovoltaïque, correspondant à la valorisation des coûts externes et des charges internes engagés dans la
phase de développement des contrats de construction des installations photovoltaïques.
Ces coûts font l’objet d’une comptabilisation en stock dès lors que les projets concernés remplissent
simultanément les critères suivants :
-
Les coûts sont identifiables ;
-
Les coûts sont porteurs d’avantages économiques futurs ;
-
Les coûts sont évalués avec une fiabilité suffisante.
Une dépréciation est comptabilisée pour couvrir le risque d’échec des projets en cours de développement.
3.9 Actifs financiers
Le Groupe définit ses actifs financiers selon les catégories suivantes : actifs évalués à la juste valeur en
contrepartie du résultat, prêts et créances, actifs disponibles à la vente. La classification dépend des raisons
ayant motivé l’acquisition des actifs financiers. Le Groupe détermine la classification de ses actifs financiers
lors de la comptabilisation initiale.
Les actifs financiers sont constitués par de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des créances
d’exploitation, des prêts, des titres non consolidés. Ils sont comptabilisés à la date de transaction.
Les méthodes suivantes sont appliquées aux actifs financiers :
-
la trésorerie et les équivalents de trésorerie sont évalués en juste valeur, les ajustements de valeurs étant
enregistrés en résultat.
-
les prêts et créances sont comptabilisés selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif. En cas
de difficulté de recouvrement des créances, des dépréciations sont constatées sur la base des prévisions
d’encaissements.
-
Les actifs financiers détenus par le Groupe sur les entreprises associées peuvent en outre être dépréciés
en cas de quote-part de capitaux propres négatifs des entreprises associées concernées (voir note 3.3.2).
Annexe II - 20
Groupe Solairedirect
-
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
les actifs disponibles à la vente comprennent les titres de participation non consolidés. Ils sont
comptabilisés au coût quand leurs justes valeurs ne peuvent être évaluées de manière fiable. Dans
certains cas un contrat de cession signé mais non encore réalisé constitue une évaluation fiable de la
juste valeur. Les variations de juste valeur sur ces actifs financiers sont enregistrées en autres éléments
du résultat global jusqu’à la cession effective des titres. Lorsque les circonstances permettent de conclure
que la perte de valeur est définitive, celle-ci est comptabilisée en résultat.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les liquidités, les comptes bancaires courants,
les valeurs mobilières de placement réalisables à très court terme et facilement convertibles en liquidités et
qui ne présentent pas de risque significatif d'évolution de valeur. La trésorerie, dont la variation est
analysée dans le tableau de flux de trésorerie consolidé, est représentée par la trésorerie nette active sous
déduction des découverts bancaires.
3.10 Passifs financiers
Les passifs financiers comprennent les dettes financières et les dettes d’exploitation. Ils sont comptabilisés à
la date de transaction.
En application d’IAS 39 «Instruments financiers», les dettes d’exploitation et les dettes financières sont
évaluées selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.
3.11 Avantages au personnel
Le Groupe comptabilise et évalue les avantages du personnel conformément à IAS 19. Les avantages au
personnel incluent les avantages postérieurs à l’emploi et les avantages à long-terme.
Le seul avantage postérieur à l’emploi au sein du Groupe correspond au versement d’indemnités de fin de
carrière en France déterminées en fonction des conventions collectives en vigueur. Les indemnités de fin de
carrière relèvent d’un régime à prestations définies et sont traitées comme telles dans les états financiers.
Le Groupe a évalué les engagements de retraite correspondant aux avantages postérieurs à l’emploi en
estimant le montant des avantages futurs acquis par le personnel en échange des services rendus au cours
de la période présente et des périodes antérieures ; ce montant est actualisé pour déterminer sa valeur
actuelle. Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, fondé sur les obligations de
première catégorie dont la date d’échéance est proche de celle des engagements du Groupe. Les calculs
sont effectués en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.
Les écarts actuariels issus de cette évaluation sont comptabilisés en autres produits et charges du résultat
global.
Annexe II - 21
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
3.12 Provisions
Des provisions sont comptabilisées :
-
lorsque le Groupe a une obligation actuelle résultant d'un événement passé,
-
lorsqu'il est probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques sera
nécessaire pour éteindre l'obligation,
-
lorsque le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Les éventuels coûts de démantèlement ne font pas l’objet de provision dans la mesure où le Groupe estime
à ce jour que la valeur recouvrable des installations photovoltaïques est supérieure au coût de
démantèlement de celles-ci.
3.13 Résultat par actions
L’information présentée est calculée selon les principes suivants :
Résultat de base par action : le résultat de la période (part du Groupe) est rapporté au nombre moyen
pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période après déduction des actions propres
détenues au cours de la période. Le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation est une moyenne
annuelle pondérée ajustée du nombre d’actions ordinaires remboursées ou émises au cours de la période et
calculée en fonction de la date d’émission des actions au cours de l’exercice ;
Résultat dilué par action : le résultat de la période (part du Groupe) ainsi que le nombre moyen pondéré
d’actions en circulation, pris en compte pour le calcul du résultat de base par action, sont ajustés des effets
de toutes les actions ordinaires potentiellement dilutives : options de souscription d’actions, actions gratuites
et autres instruments dilutifs.
3.14 Impôt sur les bénéfices
La charge d’impôt sur les bénéfices au compte de résultat comprend l’impôt à payer au titre de la période et
l’impôt différé.
Les impôts différés sont constatés sur toutes les différences temporelles entre les valeurs comptables et
fiscales des éléments d'actifs et de passifs, ainsi que sur les déficits fiscaux reportables. Les impôts différés
actifs ne sont comptabilisés que si leur récupération est probable.
Les impôts différés sont évalués en fonction de l'échéance prévisionnelle de remboursement des différences
temporelles. La règle du report variable est appliquée et l'effet de tout changement de taux d'imposition est
Annexe II - 22
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
comptabilisé dans le compte de résultat à l'exception de changements relatifs à des éléments comptabilisés
directement en capitaux propres. Les impôts différés ne sont pas actualisés.
L’IFRIC a rappelé en mai 2006 et mars 2009 que, pour entrer dans le champ d’IAS 12, un impôt doit être
calculé sur la base d’un montant net de produits et de charges et que ce montant net peut être différent du
résultat net comptable. Le Groupe, ayant jugé que la CVAE répondait à ces critères et à ceux d’IAS 12, a
choisi de la comptabiliser en impôt sur les résultats.
3.15 Paiements en actions
Le Groupe a mis en place un plan d’options sur actions de la société Solairedirect octroyées à certains
salariés et dirigeants en 2012.
En application de la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions », les options de souscription ou
d’achat d’actions sont évaluées à leur juste valeur calculée à la date d’attribution de ces options.
Conformément à IFRS 2, la juste valeur des options est déterminée selon des méthodes adaptées à leurs
caractéristiques.
La juste valeur à la date d’attribution des options de souscription est comptabilisée en charges sur la période
d’acquisition des droits de l’option, en fonction de la probabilité d’exercice de ces options avant leur
échéance, avec en contrepartie une augmentation des réserves consolidées. Les paramètres retenus dans
ce modèle sont décrits en note 12.
3.16 Conversions monétaires
3.16.1 Conversion des transactions libellées en monnaies étrangères
Les opérations en devises sont comptabilisées au cours du change à la date de l’opération. A la clôture de
l’exercice, les créances et les dettes en devises sont converties au cours en vigueur à cette date ; les écarts
de conversion qui en résultent sont comptabilisés en résultat.
3.16.2 Conversion des états financiers exprimés en devises
Les états financiers des sociétés dont la monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro sont convertis selon les
méthodes suivantes :
-
Les actifs et passifs, y compris les écarts d’acquisition et les ajustements de juste valeur sur les actifs et
passifs des sociétés étrangères, sont convertis au taux de change de clôture ;
-
Les produits et les charges sont convertis en euros au taux de change moyen de l’exercice.
Annexe II - 23
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Les écarts de conversion en résultant sont inscrits en autres éléments du résultat global. Ils représentent les
pertes et gains de change latents sur les investissements nets du Groupe dans ses activités à l’étranger que
ceux-ci soient réalisés sous forme d’acquisition de sociétés, de constitution de fonds propres dans le cadre
de création de filiales ou encore de comptes courants accordés aux filiales étrangères. La formule de
l’investissement sous forme de comptes courants a été retenue pour sa souplesse d’utilisation puisqu’elle
autorise une injection de fonds en fonction des besoins effectifs dans le temps et évite par la même une forte
capitalisation ab initio. Ces comptes courants répondent à deux besoins principaux : d’une part
l’investissement de la part de capital requise dans le cadre du financement de l’infrastructure solaire et
d’autre part la couverture des frais de développement préalables à l’obtention d’autorisations menant à la
construction effective de l’infrastructure solaire. Ces comptes courants ont donc vocation à demeurer sur le
long terme pour assurer le financement des filiales concernées.
Sont concernées principalement par ces conversions, les entités indiennes et sud-africaines.
3.17 Produits des activités ordinaires
Le Groupe Solairedirect tire ses revenus de trois activités principales :
-
le développement de projets photovoltaïques et la construction d’installations photovoltaïques ;
-
l’exploitation et la maintenance d’installations photovoltaïques ;
-
l’investissement que le Groupe réalise dans certaines installations photovoltaïques.
Parmi les activités secondaires ou jugées non stratégiques par le Groupe, les ventes de panneaux solaires
assemblés par son usine en Afrique du Sud peuvent représenter des montants significatifs.
Le revenu de chacune des activités est présenté en « Produits des activités ordinaires ».
La reconnaissance des revenus tirés de ces contrats entre dans le champ d’application d’IAS 18 « Produits
des activités ordinaires » qui correspondent à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, lors des
ventes de biens et prestations de services dans le cadre des activités ordinaires du Groupe. La
reconnaissance des revenus tirés des contrats de constructions d’installations photovoltaïques entre dans le
champ d’application de IAS 11 « Contrats de construction ».
Développement et construction d’installations photovoltaïques
Dans le cadre de cette activité, le Groupe conclut un contrat de développement et construction avec un
client. Ce contrat confie à Solairedirect la mission de concevoir, de faire construire puis de livrer et de
procéder à la mise en service du parc solaire. Les revenus perçus au titre de ce mandat sont comptabilisés
en résultat à l’avancement des prestations dès lors que le pourcentage d’avancement est jugé suffisant. La
méthode à l’avancement des coûts est utilisée pour la reconnaissance des revenus. Ainsi, les revenus et la
marge sont comptabilisés dès lors :
Annexe II - 24
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
-
que les avantages économiques attendus de la prestation sont probables et quantifiables ;
-
que les coûts à engager pour délivrer le service et le degré d’avancement peuvent être évalués de façon
fiable ;
-
que le client du contrat est externe au Groupe. En effet le Groupe créé des entités projets pour héberger
le parc photovoltaïque qu’il peut céder à des tiers à différents stade de la vie de l’entité projet notamment
en fonction de choix pris dans le cadre de l’activité investissement du Groupe (voir plus bas le descriptif
de cette activité). L’entité projet est le client du contrat de construction mais tant qu’elle est contrôlée par
le Groupe, celui-ci ne reconnaît ni produit, ni marge de construction.
Exploitation et Maintenance
Ces prestations portent notamment sur :
-
l’assistance et dépannage ;
-
la maintenance préventive triennale ;
-
la facturation de la production à EDF ;
-
le suivi de la production de l’installation ;
-
le suivi de la consommation électrique du client.
Le chiffre d’affaires est constaté linéairement sur la durée du contrat ou, s’agissant de prestations de
dépannages, lorsque la prestation est délivrée. Les prestations de maintenance et d’exploitation réalisées
par le Groupe sur les installations photovoltaïques qu’il contrôle constituent des transactions intragroupes et
ne donnent donc pas lieu à la reconnaissance de chiffre d’affaires dans les comptes consolidés.
Investissement dans les installations photovoltaïques
Les parcs photovoltaïques étant logés dans des entités ad hoc (ceci permettant de bénéficier d’une structure
juridique portant l’ensemble des autorisations administratives se rapportant au projet), le Groupe peut
alternativement céder le contrôle de la société de projet avant le démarrage de la construction ou construire
l’actif pour son compte propre et décider par la suite de le céder dans le cadre de la gestion de ses
investissements.
La cession des parts des sociétés de projet est comptabilisée en « Produit des Activités Ordinaires » de
l’activité investissement au moment de la réalisation de l’opération.
Le Groupe finance partiellement les entités projet porteuses des installations photovoltaïques par capitaux
propres ou comptes courants. La nature des revenus de ces investissements varie suivant le contrôle ou
l’absence de contrôle du Groupe sur les installations photovoltaïques.
-
Lorsque le Groupe contrôle une installation photovoltaïque en service, il en retire des produits de vente
d’électricité.
Annexe II - 25
Groupe Solairedirect
-
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
En l’absence de contrôle, le Groupe dégage des produits financiers du financement qu’il accorde aux
entités projet propriétaires de l’installation photovoltaïque. Ces produits financiers sont présentés dans le
résultat financier du compte de résultat consolidé et en produit d’activité du secteur Investissement dans
le reporting interne du Groupe. La note 19 « Secteurs Opérationnels », identifie ce reclassement de
présentation des produits financiers entre le compte de résultat consolidé et les agrégats de reporting
interne.
-
Lors de la cession de parts d’entité projet détenues par le Groupe, le résultat de cession est présenté en
produits des activités ordinaires de l’activité investissement quel que soit le niveau de contrôle que ces
parts représentaient.
La vente de l’entité projet marque donc la reconnaissance, d’une part, de chiffre d’affaires d’investissement
avec la reconnaissance de la plus-value de cession de l’entité projet et, d’autre part, si les parts cédées
accordaient au Groupe le contrôle de l’entité, la reconnaissance du chiffre d’affaires et de la marge de
construction, au titre de l’avancement de la construction du projet jusqu’à la date de cession. En effet, si
préalablement à la cession, le Groupe contrôle l’entité projet, il ne reconnaît pas de chiffre d’affaires et de
marge de construction et constate en immobilisations corporelles le parc photovoltaïque à hauteur des coûts
engagés.
Les autres activités
Les ventes de panneaux photovoltaïques sont essentiellement issues des ventes de panneaux assemblés
dans l’usine de production en Afrique du Sud et vendus localement. Ces ventes sont présentées dans
l’activité « Autres » de la note 19 « Secteurs Opérationnels ».
Le Groupe comptabilise les produits issus de ces ventes dès lors que la propriété du bien est transférée à
l’acheteur et que les avantages économiques que le Groupe retire de cette vente sont quantifiables et
probables. La propriété est considérée transférée à l’acheteur dès lors que les principaux risques et
avantages, la gestion et le contrôle liés à la propriété du bien ont été transférés à l’acheteur.
3.18 Excédent Brut Opérationnel
L’excédent Brut Opérationnel présenté au compte de résultat se défini comme le résultat opérationnel
retraité d’une part des dotations nettes aux amortissements et dépréciations d’actifs et des provisions pour
risques et d’autre part des produits et charges opérationnels jugés non courants par le Groupe en raison de
leur caractère inhabituel, anormal par leurs natures et leurs montants élevés. Ces éléments sont retraités car
ils sont de nature à fausser la compréhension de la performance opérationnelle courante du Groupe.
L’Excédent Brut Opérationnel inclut donc les produits de l’activité du Groupe diminués :
-
des achats consommés dont le niveau est directement lié à l’activité du Groupe ;
Annexe II - 26
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
-
des frais de personnel ;
-
des charges externes constituées des charges fixes nécessaires à l’activité du Groupe. Elles incluent
notamment les honoraires, les charges locatives immobilières, les frais d’assurance hors assurances
projets ;
-
des autres produits et charges opérationnelles courants du Groupe qui incluent notamment, les résultats
sur cessions d’actifs immobilisés.
3.19 Secteurs opérationnels
L’information par secteurs d’activité est présentée en conformité avec le système de reporting interne du
Groupe utilisé par la Direction Générale pour mesurer la performance financière et allouer les ressources.
Les risques et rentabilités sont en outre spécifiques à chacun des secteurs d’activité.
Le Groupe suit, par secteur d’activité, deux agrégats financiers principaux :
-
Ses revenus d’activités qui correspondent à ses produits d’activités ordinaires augmentés des produits
financiers que le Groupe facture aux entité projet détentrices de parcs photovoltaïques sur lesquelles il
détient des parts qui ne lui confèrent pas de contrôle et auxquelles il accorde un financement par prêt ou
compte courant ;
-
Ses marges brutes qui correspondent aux revenus nettés des achats consommés et des charges
externes directement liées aux projets.
4
Estimations de la direction
La préparation des états financiers amène le Groupe à procéder à ses meilleures estimations et à retenir des
hypothèses qui affectent la valeur comptable des éléments d’actif et de passif, les informations relatives aux
éléments d’actif et de passif éventuels, ainsi que la valeur comptable des produits et charges enregistrés
durant la période. Les résultats réels futurs sont susceptibles de diverger par rapport à ces estimations.
Les principaux éléments des états financiers pour lesquels le Groupe a recours à des estimations
significatives sont les suivants :
-
l’évaluation et la dépréciation des stocks (se référer à la note 3.8) ;
-
l’évaluation des impôts différés et la reconnaissance des impôts différés actifs (se référer à la note
3.14) ;
-
le degré d’avancement des projets et leur marge à terminaison (se référer à la note 3.17 paragraphe
« Développement et construction d’installations photovoltaïques ») ;
-
l’évaluation des provisions (voir note 3.12 et 14).
Annexe II - 27
Groupe Solairedirect
-
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Les entités projets clôturant leurs comptes annuels au 31 décembre, le Groupe a estimé le résultat de la
période sur la base des derniers éléments disponibles, pour ses participations dans les entreprises
associées ne produisant pas d’information financière trimestrielle.
5
Périmètre de consolidation et durée de l’exercice
La liste des principales entités incluses dans le périmètre de consolidation est présentée en note 36. Elle
inclut notamment les holdings des entités qui portent des projets dans le cadre des contrats de
développement et de construction tel que décrit au paragraphe 3.17 « Produits des activités ordinaires ». La
reconnaissance des entités projets dans les comptes consolidés à fait l’objet d’un changement comptable au
er
1 avril 2013, décrit en note 3.2.
En décembre 2012, l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société a pris la décision de modifier la date
de clôture des exercices comptables de la Société, celle-ci passant du 31 décembre au 31 mars de chaque
année. En conséquence, les comptes consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 mars 2013 couvrent une
période de 15 mois, contre 12 mois pour les exercices clos respectivement les 31 mars 2014 et 31 décembre
er
2011. Une information sur l’activité du Groupe sur les 12 mois entre le 1 avril 2012 et le 31 mars 2013 est
présentée en note 20.
Annexe II - 28
Groupe Solairedirect
6
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Immobilisations incorporelles
En milliers d'euros
Concessions,
brevets
Autres
immobilisations
incorporelles
Total
Valeurs brutes :
Au 31 décembre 2010
Acquisitions
Cessions
Ecarts de change
Au 31 décembre 2011
Acquisitions
Cessions
Ecarts de change
Au 31 mars 2013
Acquisitions
Cessions
Ecarts de change
Autres mouvements
Au 31 mars 2014
1 302
202
718
2 222
579
(341)
174
2 634
847
(50)
(55)
3 376
106
619
(718)
7
183
(177)
14
(1)
(12)
1
1 408
821
2 229
762
(341)
(3)
2 648
847
(51)
(67)
3 377
(326)
(481)
(808)
(385)
357
1
(834)
(562)
27
(1 369)
(30)
30
(8)
1
(8)
1
7
-
(356)
(481)
30
(808)
(393)
357
2
(842)
(562)
28
7
(1 369)
976
1 414
1 800
2 007
76
7
5
-
1 052
1 424
1 807
2 007
Amortissements :
Au 31 décembre 2010
Dotations
Reprise
Autres mouvements
Au 31 décembre 2011
Dotations
Reprise
Autres mouvements
Au 31 mars 2013
Dotations
Ecarts de change
Autres mouvements
Au 31 mars 2014
Valeurs nettes :
Au 31 décembre 2010
Au 31 décembre 2011
Au 31 mars 2013
Au 31 mars 2014
Les autres immobilisations incorporelles sont principalement composées de logiciels détenus par la société
Solairedirect.
Annexe II - 29
Groupe Solairedirect
7
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Immobilisations corporelles
En milliers d'euros
Matériel,
installations
techniques et
outillage
Autres
immobilisations
corporelles
Total
Valeurs brutes :
Au 31 décembre 2010
Acquisitions
Cessions
Autres mouvements
Au 31 décembre 2011
Acquisitions
Cessions
Autres mouvements
Au 31 mars 2013
Acquisitions
Cessions
Ecarts de change
Autres mouvements
Au 31 mars 2014
4 962
298
(28)
5 232
4 104
(1 563)
27
7 800
3 571
(423)
(1 522)
1 637
11 063
1 887
381
(65)
2 202
3 702
(196)
(2)
5 706
625
(92)
(483)
(1 570)
4 186
6 849
679
(93)
7 434
7 805
(1 759)
25
13 506
4 196
(515)
(2 005)
67
15 249
(1 755)
(1 049)
424
(2 380)
(1 252)
1 346
(2 287)
(720)
60
718
(187)
(2 416)
(501)
(481)
65
(917)
(356)
197
(1 076)
(233)
33
69
180
(1 027)
(2 256)
(1 530)
489
(3 297)
(1 608)
1 543
(3 363)
(953)
93
787
(7)
(3 443)
3 207
2 852
5 513
8 646
1 386
1 285
4 630
3 159
4 593
4 137
10 144
11 805
Amortissements :
Au 31 décembre 2010
Dotations
Reprise
Au 31 décembre 2011
Dotations
Reprise
Au 31 mars 2013
Dotations
Reprise
Ecarts de change
Autres mouvements
Au 31 mars 2014
Valeurs nettes :
Au 31 décembre 2010
Au 31 décembre 2011
Au 31 mars 2013
Au 31 mars 2014
Le poste matériel, installations techniques et outillage est principalement constitué des machines utilisées
pour assembler les panneaux solaires. Il comprend également les véhicules en location financement.
Aucun indice de perte de valeur des immobilisations corporelles n’a été identifié au cours des exercices clos
aux 31 décembre 2011, 31 mars 2013 et 31 mars 2014. En conséquence, aucun test de perte de valeur n’a
été effectué.
Annexe II - 30
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Les autres immobilisations corporelles de 3 159 milliers d’euros sont constituées de terrains (2 176 milliers
d’euros), de constructions (98 milliers d’euros), d’immobilisation en cours (19 milliers d’euros), d’avances &
acomptes sur immobilisations corporelles (456 milliers d’euros) et d’autres immobilisations corporelles (410
milliers d’euros).
Le montant des biens pris en location financement, net d'amortissement, s'élève à 199 milliers d’euros au 31
mars 2014 contre 405 milliers d’euros au 31 mars 2013 et 1070 milliers d’euros au 31 décembre 2011. Les
dettes financières au titre des locations financement sont présentées dans la note 13.
Les immobilisations corporelles en cours s’élèvent à 19 milliers d’euros au 31 mars 2014 contre 1 704
milliers d’euros au 31 mars 2013 et 7 milliers d’euros au 31 décembre 2011.
Aucun coût d’emprunt n’a été capitalisé sur l’exercice.
Annexe II - 31
Groupe Solairedirect
8
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Participations dans les entreprises associées
La variation des participations dans les entreprises associées s’analyse comme suit:
31 mars
2014
En milliers d'euros
Mouvements au cours de la période comptable
Montant en début de période (1)
Quote-part dans les résultats des entreprises associées
Elimination des résultats internes
Variation de périmètre
Montant en fin de période
31 mars 2013
792
(18)
774
(12 202)
453
12 023
274
31 décembre
2011
(9 706)
431
(2 927)
(12 202)
(1)
Un changement comptable relatif à la participation des entités projets a été effectué par le Groupe dans ses comptes
consolidés 2013/0214 (voir note 3.2). L’effet de ce changement comptable sur la valeur des participations sur les
entreprises associées est de 518 milliers d’euros.
Les quote-parts de résultat des entreprises associées au 31 mars 2014 ont par ailleurs affecté les créances
rattachées aux participations pour un montant de (56) milliers d’euros (voir note 3.3.2 sur les principes de
comptabilisation des mises en équivalence).
Le Groupe a cédé au cours de l’exercice 2012/2013 35,25% du capital de Solaire Durance (voir note 2
« Faits marquants de l’exercice »).
Aux 31 mars 2014 et 31 mars 2013, au titre de ses participations dans les entreprises associés, le Groupe
n’est pas engagé vis-à-vis de ces entités au-delà du montant de son investissement net.
Les actifs, les passifs et éléments du compte de résultat de ces entités, aux dates ou elles sont
comptabilisées par le Groupe en mise en équivalence sont les suivants :
En milliers d'euros
31 mars
2014
31 mars 2013
31 décembre
2011
Actifs non courants
Actifs courants
Total des actifs
Capitaux propres
Passifs non courants
Passifs courants
Total passifs
447 966
67 864
515 830
(2 847)
416 046
102 631
515 830
802
802
782
19
802
148 685
16 052
164 736
(4 440)
156 977
12 200
164 736
Chiffre d'affaires
Résultat opérationnel
Résultat de l'exercice
57 778
24 757
(14 006)
(18)
(18)
14 769
6 455
(21 247)
Annexe II - 32
Groupe Solairedirect
9
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
Actifs financiers
Actifs financiers non courants :
31 mars
2014
En milliers d'euros
Titres de participation
111
Valeur brute des créances rattachées à des participations
Dépréciations des créances rattachées à des participations
Créances rattachées à des participations en valeurs nettes
Dépôts et cautionnements
Actifs financiers non courants
22 186
(11 462)
10 724
31 mars
2013
4 368
10 469
10 469
31 decembre
2011
3 186
17 465
17 465
255
269
360
11 090
15 105
21 011
Les titres de participations au 31 mars 2013 et au 31 décembre 2011 comprennent essentiellement les
investissements dans différentes entité projets portant des parcs solaires construits par le Groupe. Comme
exposé dans la note 3.2, ces entités, sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable, sont
comptabilisées selon la méthode de mise en équivalence au 31 mars 2014 uniquement (l’effet du
changement de comptabilisation des entités projets porte sur les capitaux propres d’ouverture de l’exercice
2013/2014 tel que décrit en note 3.2).
Les créances rattachées à des participations correspondent essentiellement aux créances vis-à-vis des
sociétés projet et font ainsi partie de l’investissement net du Groupe dans ces entités. La dépréciation de ces
créances au 31 mars 2014 résulte le cas échéant de l’application de la méthode de la mise en équivalence
sur des sociétés projets dont la quote-part d’actif net revenant au Groupe excèderait la valeur d’équivalence
des titres de participation détenus (voir la note 3.2 qui présente les effets du changement de comptabilisation
des entités projets et notamment l’effet de la dépréciation des actifs financiers sur les capitaux propres au 1
er
avril 2013).
Au 31 mars 2013 et 31 décembre 2011, les entités projets ne sont pas comptabilisées selon la méthode de
mise en équivalence. Bien que ces entités enregistrent des pertes sur ces périodes, leurs performances sont
conformes aux prévisions établies lors de leur création. Le Groupe a donc considéré qu’il n’y avait pas lieu
de déprécier les créances du Groupe rattachées à ces participations du fait de la profitabilité qui en est
attendue.
L’augmentation des créances rattachées aux participations en valeur brute au 31 mars 2014 est
essentiellement liée au financement des entités projets en Afrique du sud et en France.
Les échéances des actifs financiers non courants au 31 mars 2014 sont les suivantes :
Annexe II - 33
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
En milliers d'euros
Total
Titres de participation
Créances rattachées à des participations
Dépôts et cautionnements
111
10 724
255
Total
11 090
de un à cinq
ans
Plus de cinq
ans
111
10 724
255
-
11 090
Trésorerie et équivalents de trésorerie :
En milliers d'euros
31 mars
2014
31 mars
2013
31 décembre
2011
Equivalents de trésorerie
Disponibilités
3 908
35 042
17 999
15 459
580
16 598
Total
38 950
33 458
17 178
Les équivalents de trésorerie comprennent des SICAV monétaires, des comptes à terme et des parts de
fonds communs de placement immédiatement disponibles dont les variations en juste valeur sont
comptabilisées en résultat.
Au 31 mars 2014, les disponibilités incluent un montant de 4.277 milliers d’euros de comptes bancaires
nantis au profit d’établissements financiers contre 913 milliers d’euros au 31 mars 2013 et 8.552 milliers à la
clôture 2011. Ce nantissement est destiné à contre-garantir certaines garanties financières présentées en
engagement donné en note 32.1.
Annexe II - 34
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
10 Stocks
Les stocks s’analysent comme suit :
31 mars
2014
En milliers d'euros
31 mars
2013
31 décembre
2011
Stocks en valeur brute
Marchandises et matières premières
En cours de production biens & services
Panneaux solaires et modules
2 288
14 496
2 539
2 068
14 105
2 692
1 819
3 032
2 998
Stock & En cours - Brut
19 323
18 865
7 849
Marchandises et matières premières
En cours de production biens & services
Panneaux solaires et modules
(26)
(2 216)
(581)
(26)
(2 751)
(1 508)
(990)
(1 358)
Stock & En cours - Provisions
(2 823)
(4 285)
(2 348)
Marchandises et matières premières
En cours de production biens & services
Panneaux solaires et modules
2 262
12 280
1 958
2 042
6 067
1 184
1 819
2 042
1 640
Stock & En cours - Net
16 500
14 580
5 501
Dépréciations des stocks
Stocks en valeur nette
Au 31 mars 2014, les stocks d’en cours de production biens & services concernent principalement la
construction des parcs Caillavet, Ollières, Fontienne et Arsac.
Au 31 mars 2013, les stocks d’en cours de production biens & services concernent principalement la
construction du parc Beconnais.
Annexe II - 35
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
11 Créances clients et autres actifs courants
Les créances clients s’analysent comme suit :
31 mars
2014
En milliers d'euros
31 mars
2013
31 décembre
2011
Créances clients - Brut
Créances clients - Provisions
28 997
(491)
55 806
(649)
61 399
(324)
Créances clients - Net
28 506
55 157
61 075
Le groupe déprécie :
-
totalement les factures échues depuis plus de 120 jours,
-
à 50% les factures échues à plus de 90 jours,
-
à 25% les factures échues à plus de 60 jours,
-
à 10% les factures échues à plus de 30 jours.
Les autres actifs courants s’analysent comme suit :
En milliers d'euros
Créances fiscales et sociales
Créances d'impôt sur les bénéfices
Avances et acomptes versés
Autres créances diverses
Charges constatées d'avance
Autres actifs courants
31 mars
2014
31 mars
2013
31 décembre
2011
1 151
1 197
9 006
446
887
860
6 565
13 383
620
1 760
117
6 608
628
11 800
22 314
9 114
Les créances diverses au 31 mars 2014 sont constituées de comptes courants à court terme avec des
sociétés projet mises en équivalence.
Les créances diverses au 31 mars 2013 sont constituées de comptes courants avec des sociétés projets non
consolidées. Le Groupe détenait à la clôture une créance de 6 480 milliers d’euros sur des sociétés projet en
cours de construction à la date du 31 mars 2013. Cette créance a fait l’objet d’un refinancement
postérieurement à la clôture, conformément aux accords contractuels relatifs au financement des projets
concernés.
Les créances diverses au 31 décembre 2011 sont essentiellement constituées de comptes courants avec
des sociétés projet non consolidées.
Annexe II - 36
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
12 Capitaux propres
12.1 Capital social
Le capital social de la Société au 31 mars 2014 est de 256 380 euros divisé en 256 380 actions de 1 euro
chacune entièrement souscrite, intégralement libérée. Le nombre d’actions n’a pas évolué de 2011 à 2014.
12.2 Paiements en actions
En 2012, Solairedirect a attribué gratuitement 5.000 actions ordinaires de la Société au profit des membres
du personnel, émis 9.593 bons de souscription d'actions autonomes conférant chacun le droit de souscrire à
une action nouvelle ordinaire d'une valeur nominale d'un euro, émis à titre gracieux, 55.057 bons de
souscription de parts de créateurs d'entreprises conférant chacun le droit de souscrire à une action nouvelle
ordinaire d'une valeur nominale d'un euro et a attribué 3.350 options de souscription d'actions conférant
chacun le droit de souscrire à une action nouvelle ordinaire d'une valeur nominale d'un euro.
Les caractéristiques de ces instruments financiers sont présentées ci-dessous :
AGA
2012-1
BSA
2012 -1
BCE
2012-1
OSA
2012-1
29/06/12
29/06/12
29/06/12
29/06/12
0
386 386 386 1
1
1
1
1/07/15
1/07/15
1/07/15
1/07/15
5.000
9.593
55.057
3.350
Conditions d’acquisition
cf. (a)
(minimum
2ans)
cf. (a)
cf. (a)
cf. (a)
Période de conservation
2 ans après
acquisition
-
-
-
0
1
0
0
Résultat comptabilisé en
2013/2014
(291) K
(275) K
(1 115) K
(37) K
Résultat comptabilisé en
2012/2013
(378) K
(120) K
(655) K
(27) K
Caractéristiques
Date d'attribution
Prix d’exercice
Parité Action/Instrument
Caducité
Nombre attribué
Prix d’émission
(a)
-
Les conditions d’acquisition sont les suivantes :
la réalisation d’un événement de liquidité avant le 1er juillet 2015 ;
Annexe II - 37
Groupe Solairedirect
-
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
la présence du titulaire à la date de réalisation de l’événement de liquidité.
Les principales hypothèses retenues pour l’évaluation des bons relutifs sont les suivantes :
AGA
2012-1
BSA
2012 -1
BCE
2012-1
OSA
2012-1
29/06/12
29/06/12
29/06/12
29/06/12
Maturité des instruments
3 ans
3 ans
3 ans
3 ans
Juste valeur du sous-jacent
à la date d’attribution
386 386 386 386 0%
0%
0%
0%
0,25%
0,25%
0,25%
0,25%
Volatilité du sous-jacent
n/a
28%
28%
28%
Turn-over annuel
5%
5%
5%
5%
Hypothèses
Date d’attribution
Taux de dividende
Taux sans risque à 3 ans
Les justes valeurs retenues pour ces plans sont les suivantes :
Instruments
Attribués
le 29/06/12
Existants au
31/03/14
Annulés
Juste valeur
unitaire IFRS 2
()
AGA 2012-1
5.000
1.675
3.325
367
BSA 2012-1
9.593
-
9.593
75
BCE 2012-1
55.057
12.080
42.977
75
OSA 2012-1
3.350
1.650
1.700
75
Annexe II - 38
Groupe Solairedirect
Comptes consolidés aux 31 mars 2014,
31 mars 2013 et 31 décembre 2011
13 Dettes 
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