L`OASIS : Historique des bâtiments

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Les bâtiments de l'espace Oasis
En 1949, le père curé Bretaudeau sollicitait les paroissiens pour la construction d’une
salle de spectacle en remplacement de l’ancien patronage devenu vétuste. Cette salle
serait plus grande, la scène plus vaste, un écran pour les films serait installé. Le devis de
la construction s’élevait à 3 millions et les disponibilités en caisse étaient de 400 000
francs. Dans sa chronique paroissiale, le curé Bretaudeau précise: «A quelques
exceptions près, toutes les familles de la paroisse ont collaboré à la construction de cette
salle. La moitié des propriétaires terriens ont offert un arbre. Douze artisans locaux ont
participé à la construction: Huchet frères, Bonnin, Blanchard L., Ruiz, Lucas A., Guéry,
Deslandes, Genty , Gautier M., Jolly P., Grelet E., Barreau A. Le curé Bretaudeau avait
déjà imaginé le nom: «L’OASIS»: c’était frais et attirant.
La première pierre fut posée et bénite le lundi 13 mars 1949. Pour le financement, une
souscription était lancée. Elle rapporta 331 231 francs de l’époque et les paysans avec
les bœufs et les tombereaux assuraient le transport des matériaux. L'Oasis fut inaugurée
en octobre 1950 par l’évêque Grimaud. De sa salle le père curé précise, avec une fausse
humilité, dans sa chronique paroissiale: "Elle a quelques petits défauts, mais à l’heure
actuelle, c’est l'une des plus belles et la plus pratique de Vendée."
Suite à l’inauguration de ce bâtiment, les bénévoles continuèrent les spectacles déjà
présentés au patronage, ainsi que les fameuses coupes de la joie. Gabychat, en 1951,
écrit la première revue du Boupère «Le caillou du Lay.» Dans les années 50, chaque
année, deux spectacles étaient proposés: la revue et une pièce de théâtre.
En 1956 le chauffage est installé, il prit feu en mars 1962, le tuyau d’évacuation en fibro
ciment passait trop près de la charpente en bois.
1957 Premier agrandissement: le bar double de surface. Un appareil de projection
Hortson 16 mm à arc est acheté, un écran métallique est installé. Les murs sont revêtus
de laine de verre, la pente de la salle est relevée.
1964 Deuxième agrandissement, construction du foyer de jeunes, devenu actuellement
la salle Gabychat, dans le même alignement que le bar, le long de la salle de spectacle.
1965 Décès du curé bâtisseur Bretaudeau
1966 Le plafond de la salle de spectacle en plâtre, représentant à l’époque un ciel avec
nuages et étoiles, est très abîmé et risque de tomber. Il est donc refait, en dalle de
fibres, et 190 fauteuils sont remplacés par des fauteuils d’occasion en provenance du
Sully à Chantonnay.
1967 La fosse d’orchestre est agrandie une première fois.
1971 L’association familiale rurale est remplacée par l’association paroissiale, chargée de
gérer les biens de la paroisse, les kermesses paroissiales au profit des écoles, et l’Oasis.
Dès 1971, il est question de mettre de l’ordre dans les biens de la paroisse. En effet, bien
souvent, les bâtiments sont construits sur des terrains donnés verbalement par les
notables locaux. Cette affaire s’étendra sur une période allant jusqu'à la fin 1991.
De 1971 à 1985. De mémoire, pas de travaux importants à la salle de l’Oasis. Les
finances sont consacrées aux écoles et aux logements des Frères, des Sœurs et le rachat
du logement de ces dernières.
1983 Les archives parlent de dégradations commises à la salle de l’Oasis, entre autres, le
vandalisme sur le garde-corps du perron; les balustres en pierre et la lisse haute sont
cassés. Sont accusés les jeunes. Un courrier est adressé à l’ensemble des paroissiens en
leur demandant de surveiller leurs enfants.
1984 En échange d'un terrain donné à la municipalité pour le restaurant scolaire (voir
1985), celle-ci devait construire le préau de l’école, transformé depuis et devenu la salle
Jean Mouchard. Le moment venu, la municipalité ne pouvait pas construire sur un terrain
privé ne lui appartenant pas. Elle versa donc une subvention exceptionnelle en
remplacement. Le préau fut construit par les bénévoles et parents d’élèves.
1985 Echange, donation, vente de terrain avec la commune pour la construction du
restaurant scolaire.
1986 Transformations de la salle télé du foyer des jeunes en bloc sanitaire.
1988 Création de vestiaires pour les acteurs et danseuses entre la salle de spectacle et
l’école, ainsi que le carrelage, l’isolation, les peintures, les cloisons de l'actuelle salle
Gabychat.
1990 Changement du chauffage.
1991 Couvertures de la salle.
1992 Sonorisation. Rénovation du bar, cloisons, carrelage, plafond, peinture. Création
d’une passerelle pour faciliter la manœuvre des toiles de l’arrière-scène.
Le 1er janvier 1992, tous les biens de la paroisse gérés par l’association (l'Oasis, les
bâtiments des écoles, le pré de la cure, le calvaire), sont donnés à l’évêché sous l’entité
de «L’Alouette du bocage» pour, selon l’évêché, une gestion des biens plus facile. Cette
demande date de 1987.
Ce transfert ne change pas grand chose: l’O.G.E.C. prend en charge les écoles,
l’association le reste des biens et continue comme par le passé en bon père de famille,
comme il est précisé dans les actes, d’en assurer l’entretien, de régler les charges, les
impôts, les assurances et les travaux.
1993 Récupération et transformation du garage de l’école pour entreposer du matériel.
1994 Remplacement des 300 fauteuils par des fauteuils d’occasion achetés à Dinan.
Déplacement pour récupérer l’achat. Les machinistes sont bénévoles, le chauffeur
également et le camion fourni à titre gracieux. Rénovation du hall d’entrée, cloisons,
carrelage, plafond, peinture. Dans la salle de spectacle, les tentures murales sont
remplacées et le plafond repeint. La couverture de la scène est reprise.
1995 La couverture de la salle de spectacle côté est (cour) est reprise, celle du bar
également.
Pour clore cette énumération des travaux les plus importants réalisés depuis 25 ans,
c'est un devoir que de remercier Jean Mouchard, qui est à l’initiative de toutes ces
réalisations et qui les a faites avec peu de moyens. Il a su entraîner toute une équipe de
bénévoles dans l’aventure. Il faut savoir que si les revues ont redémarré en 1985 après 8
ans de sommeil, c’est le résultat d’une longue réflexion au sujet de la salle de l’oasis qui
menaçait de tomber en ruines. Voyant les factures s’accumuler, Jean a décidé de
relancer la machine de la revue. Sans lui, l’Oasis et les revues n’existeraient plus depuis
bien longtemps.
Une nouvelle équipe prend le relais et Jean, en bon père de famille, continue de
s’impliquer activement, d’assurer bien souvent la paperasserie et surtout donne ses
conseils très avisés.
1996 Construction du local matériel. Ce local est situé à l’arrière de la salle de spectacle
mais demeure indépendant pour des raisons de sécurité incendie. Actuellement, il est
trop petit, et le serait bien plus si Jean ne l’avait pas fait agrandir de moitié sur plan. Au
même moment, création de la cuisine actuelle et achat de l’équipement, à savoir la
vaisselle, le four, un réfrigérateur, un micro-ondes, un percolateur, etc. Le tout est à la
disposition des familles et peut être loué en même temps que la salle Gabychat. Dans cet
ensemble, il est possible de regrouper environ 100 personnes.
Rénovation de l’électricité de la salle de spectacle.
1997 Encore des couvertures et encore en ardoises.
1998 Remplacement des projecteurs obsolètes par du matériel performant. La sono est
également remplacée.
1999 Encore des couvertures.
2000 Les deux écoles privées souhaitent se regrouper sur un même site. Les
bâtiments de l’école Jeanne d’Arc vont donc être vacants; l’association en profite et va
récupérer l’ensemble, cela afin de se mettre en conformité avec l’accès pompiers par
les cours de l’école. Par la même occasion, a lieu la récupération sur ces cours des places
de parking nécessaires pour les spectateurs. Simultanément, l’idée d’agrandir la salle
de spectacle est émise. A ce moment, une "histoire de fous" commence. L’équipe de la
revue s’engage à jouer quatre revues, c’est à dire sur sept ans, pour financer
l’agrandissement et la rénovation de la salle. Tous participent aux travaux. Si les
artisans, (jamais en retard, il faut le préciser) ont réalisé les gros travaux, le samedi,
jusqu'à 30 bénévoles participaient au second œuvre, à la démolition, au déménagement
et au nettoyage du chantier. Mr le maire lui-même avait participé.
Qui de ces bénévoles présents ne se souvient de l’épisode de la mini-pelle hydraulique
montant en marche arrière la dizaine de marches du perron de l’entrée et slalomant
entre les étais devant une trentaine de paires d’yeux médusés? Tout cela pour permettre
la descente d’une poutre en béton bien trop lourde.
En six mois, la salle gagne 50 places; elle gagne aussi un nouveau hall, vaste et
lumineux, un vestiaire pour le public, un deuxième bar, un autre bloc sanitaire et,
comme il est de coutume en Vendée, une cave. Ce vaste chantier est financé sans
aucune aide extérieure; seules les recettes des revues entrent dans le financement.
Du fait du transfert de l’école dite des garçons, l’association récupère la gestion du site, à
savoir cinq classes et le logement des frères. En contrepartie, elle indemnise l’O.G.E.C.
sur une durée de quinze ans et, de ce fait, l’aide dans l’agrandissement de l’Ecole Sainte
Marie.
Le 26 décembre 2000, l’association inaugure l’agrandissement de la salle de spectacle et
enchaîne quinze jours plus tard avec la revue "Millénaire… à vif!" Ce titre, en rapport
avec le changement de siècle, pour coller à la période des travaux d’agrandissement,
aurait pu s’écrire «mis les nerfs à vif».
2001 La commission de sécurité refuse la conformité. Les vestiaires ont été
considérés, à juste titre, comme un "piège à rats". La rénovation et le réaménagement
du "piège à rats" sont donc entamés pour arriver à un accès à la scène large et pratique,
l'aménagement d’une salle de maquillage et de vestiaires fonctionnels. Le tout débouche
sur un résultat que beaucoup de troupes et d’artistes pourraient envier. Pour la
petite histoire, la personne responsable de la commission de sécurité insistait (devant
trois représentants de l’Oasis ébahis) pour exiger la suppression d’un câble électrique
dangereux situé au sous-sol de la scène. Le câble électrique n’était en fait qu’un
inoffensif tuyau d'eau. On en rit encore!
A cette période, la municipalité recherche un local pour la bibliothèque municipale. Après
quelques aménagements, l'association lui loue deux anciennes classes pour cette activité.
Cette location prendra fin en 2014.
2002/2003 Pas de travaux importants: le budget ne le permet pas, et les bénévoles
jouissent d'un repos bien mérité.
2004 Le toit du préau de l’ancienne cour de l’école est percé, les ardoises sont cassées
en grande quantité. Un dimanche après-midi, des enfants ont été surpris à faire la course
sur le toit. L’accès est donc condamné par une grille et, les moyens manquant, les
ardoises sont remplacées bénévolement. Pour une première, le résultat est plus que
satisfaisant: aucune gouttière n’est constatée... Dans un même temps, les ouvertures
des deux logements locatifs sont remplacées.
2005 Cette année verra la finition peinture et décoration de la salle Jean Mouchard et
pour assurer l’étanchéité, les murs de façade des quatre anciennes classes et du locatif
seront enduits par un professionnel.
2006 Pas de grands travaux, seule la ventilation de la salle est réalisée.
2007 Cette année verra l’aménagement d’un local pour le stockage des costumes sous le
préau désaffecté de l’ancienne école. Cela à la demande des couturières qui se trouvent
un peu à l’étroit. Cet aménagement permet d’agrandir la salle maquillage et le coin
détente des acteurs et danseuses.
2008 La quantité de fuel utilisé pour le chauffage des locatifs et de l’ancienne école est
impressionnante: le remplacement de la chaudière permet de diviser de moitié la
consommation. Des accès handicapés sont aménagés. Le parquet de la scène est
remplacé par un revêtement choisi par les danseuses pour faciliter leurs évolutions.
Pour les travaux d’agrandissement de 2000, les places créées et celles modifiées ou
déplacées avaient bénéficié de fauteuils neufs. Pour l’harmonisation, les anciens fauteuils
usés sont remplacés par 279 fauteuils neufs du même modèle que les précédents. Les
anciens fauteuils permettent, pour la plupart, de tenir longuement le siège dans les caves
des Boupériens.
2009 Toujours dans un souci de rénovation, d’économies de chauffage, d’entretien des
bâtiments, le remplacement des menuiseries des salles Gabychat est réalisé, et
bénévolement, comme souvent. Cette réalité du bénévolat mérite d'être mise en relief.
Une fois de plus, l’équipe, super-organisée, environ dix personnes, entreprend le
remplacement des menuiseries. Elle se compose de trois ou quatre menuisiers de
métier, d'une équipe de très bons bricoleurs, de quelques personnes volontaires chargées
du déblaiement et, bien sûr, du charcutier-traiteur pour le casse-croûte et le repas du
midi. Le chantier a été mené à son terme et s’est terminé en début d’après-midi. La
prolongation autour d’un moment convivial a fini tard dans la nuit, mais, fort
heureusement, tout le monde était à pied.
2010 Des améliorations sont faites dans le souci d’être aux normes d’accessibilité. Une
pente est donc réalisée à l’entrée du bar Jean Mouchard, la porte déplacée et élargie.
Un local est aménagé auprès de la salle Jean Mouchard pour permettre aux jeunes
enfants de faire une sieste lors des locations de la salle aux familles.
La sonorisation de la salle est revue et remplacée en grande partie.
Encore des travaux de couverture sur le hall d’entrée, dont le toit fuyait depuis sa
construction en 2000.
La fosse d'orchestre est agrandie, recreusée et, à la demande des musiciens, équipée
d’une table élévatrice pour les sortir de la fosse pendant les spectacles de revue entre les
différents sketches et à chaque intermède musical. Les musiciens ont pris une part très
active à la réalisation du projet. Pendant ce temps, une autre équipe de bénévoles
repeint la façade côté rue.
2012 Le 5 février, l’association rend hommage à Jean Mouchard et Gabychat et
donne leur nom aux salles louées par les familles. La couverture de la salle Jean
Mouchard est refaite; il en va de même pour le revêtement de la cour du côté du
logement. La salle de maquillage est bétonnée et carrelée, les menuiseries remplacées.
A la demande de Socotec, et avant le passage de la commission de sécurité, l’électricité
est refaite, les tableaux électriques remplacés.
2013 Les menuiseries des vestiaires et des salles de couture et de stockage sont
remplacées. La salle des vestiaires est carrelée, en remplacement du parquet posé en
1913, les murs sont doublés et repeints. Il faut compter bien sûr encore des couvertures
sur le versant sud des salles citées ci-dessus.
2014 Achat d’une table de mixage pour la lumière et beaucoup de petits aménagements
d’éclairage.
2015 Une année charnière. L'association vient de changer de nom et devient l’association
l’Oasis, cela pour faire suite à une demande de l’évêché. En effet en octobre 2013,
l’évêché fait part de son souhait de se débarrasser des salles de l’Oasis qui selon lui,
coûtent cher et, de ce fait, demande à l'association de changer de nom. Le motif de la
vente étonne quelque peu les membres de l'association puisque cette dernière n’a jamais
demandé un centime à l’évêché, a réglé les impôts, les assurances, les travaux. Depuis
toujours.
Un prix d’achat est donné le 4 septembre 2014 et, même si le prix ne convient guère, (il
faut se souvenir du fait que le premier janvier 1992 l’association a donné les
bâtiments construits et financés par les parents et grands parents des
bénévoles de l'association), le choix demeure très limité; l’offre est donc acceptée le
même jour. Le rachat est signé le 8 juin 2015. L’association devient donc
propriétaire de l’espace Oasis comprenant:
- L’ancienne maison des frères, construite en 1913 et transformée en 2001 en deux
logements locatifs.
- Les trois premières classes construites en même temps et devenues salle vestiaire,
local couture, et entrepôt pour le petit matériel. A l'époque, le curé Raffugeau invitait, sur
le bulletin paroissial du 19 janvier 1913, les fermiers, les métayers, les bordiers et tous
ceux qui avaient un attelage à venir faire les charrois de pierre, sable, bois, chaux, et
ajoutait: "Les uns fourniront l’argent" (il parlait des notables et châtelains locaux), "les
autres paieront de leur personne, ainsi tous les vrais paroissiens auront contribué à
élever cette école."
- La quatrième classe, devenue salle maquillage, est inaugurée en 1946. Le curé se
plaignait a l’époque du fait qu’il n’était pas facile de trouver des matériaux et qu’ils
étaient chers. Effectivement, lors du démontage des parquets, en 2012 et 2013, il fut
constaté que celui posé en 1945 était en beaucoup plus mauvais état que celui de 1913.
A l’occasion, le préau existant est déplacé à son emplacement actuel pour la
construction de cette classe.
Il ne sera pas démonté mais transporté à bras d’homme. Selon la mémoire visuelle d’un
écolier de l’époque, une cinquantaine d’hommes étaient présents. Le Père curé
Bretaudeau, dans le bulletin paroissial du 10 mars 1946, remercie tous ses paroissiens
pour leur participation à la construction de la classe et le transfert du préau, tous sauf
le diable qui s’en est mêlé et a provoqué, selon lui, l’accident de l'un des artisans.
Imaginez ce grand bonhomme, en soutane, sa barrette sur la tête, présent sur le
chantier pour ce transfert périlleux afin d’encourager les hommes. Il avait au bras son
éternel panier en osier rempli du ravitaillement. En effet, la bonne de la cure remplissait
ce panier de bouteilles. Il ne laissait à personne le soin de le porter aux ouvriers,
plusieurs fois par jour. De la bonne de la cure, aussi petite que lui était costaud, les
mauvaises langues disaient qu’elle mélangeait le vin avec de l’eau! Cela reste à prouver.
- La cantine de l’école est construite en 1954. Lors du terrassement, des sarcophages
en pierre sont découverts. De nos jours, il faudrait sans doute avertir les autorités et
stopper le chantier pour des fouilles approfondies. En 1954, cela n'était pas au goût du
jour.
- La cinquième classe, construite courant d’été 1957 par l’entreprise Travert,
transformée depuis en salle de réunion, de réservation et de vestiaire pour le public.
- La salle de spectacle datant de 1950 et son agrandissement de 1957, le foyer des
jeunes de 1964, devenue salle Gabychat.
- Le préau de 1984 baptisé dorénavant salle Jean Mouchard.
- Et enfin la salle de stockage en 1993.
Cet ensemble, sur 6600 m² de terrain , a une surface bâtie de 2000m², soit avec
les débords de toit et les pentes importantes environ 2500m² de couverture. Cela
explique que tous les ans une partie des toits soit reprise.
Cette longue affaire classée, l’évènement fut fêté le jour même avec toute l’association.
L’histoire ne s’arrête pas là. Il faut maintenant continuer la mise aux normes pour les
handicapés et l'accessibilité. De ce fait, le bloc sanitaire de la salle Gabychat a été
repensé et refait bénévolement.
2016 Ce sera le tour du bloc sanitaire attenant à la salle Jean Mouchard avec
l’aménagement d’un w-c pour handicapés, et la rénovation du bloc dans son ensemble.
2017 A la vue de la surface importante des bâtiments, il restera certainement des
travaux à réaliser à l'avenir.
Ces explications ont peut être été un peu longues, mais raconter les 103 ans d’histoire
des bâtiments de l’Oasis méritait bien ces détails liés au bénévolat sur plusieurs
générations.
Tous les éléments avancés dans ce document viennent des bulletins paroissiaux archivés
au Conseil Général, des chroniques des Curés Raffugeau de 1906 à 1940, Bretaudeau de
1940 à 1965, Pavageau de 1965 à 1969, des compte-rendus des réunions de
l'association paroissiale de 1971 jusqu’en 2014 et, depuis cette date, de l’association
l’Oasis, ainsi que de la mémoire de nombreux bénévoles actifs.
Nous tenons à remercier tout particulièrement tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à cette merveilleuse aventure qu’est l’Oasis, par leur engagement bénévole,
dans le spectacle, les travaux ou le financement ayant permis les différentes réalisations.
Un seul exemple significatif: lors de l’agrandissement de 2000, 4500 heures bénévoles
ont été réalisées.
A tous les bénévoles un immense merci.
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