Trois constellations

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Vierge
Période : avril
Direction : sud-est
Heure : vers 22 h 45 (heure d’été)
Phare étincelant d’un bel éclat blanc-bleu, Spica, l’étoile principale
de la constellation de la Vierge, nous attend à une main au-dessus
de l'horizon sud-est. Visible au début du printemps, la Vierge
a toujours été associée à la notion de fécondité. Spica était nommée
Ab Sin – le Sillon – par les Sumériens ; pour les Grecs, elle évoquait
Déméter, la déesse de la Fertilité et de la Terre nourricière.
Dans les ciels urbains envahis par la pollution lumineuse, seules
les étoiles les plus brillantes de la Vierge – Porrima, Vindémiatrix
et Zaniah – parviennent jusqu’à nos yeux. La planète Jupiter
passe l’année 2006 dans la constellation de la Balance, voisine
de la Vierge.
Cassiopée
Période : mai
Direction : nord
Heure : vers 23 h 30 (heure d’été)
La constellation de Cassiopée est une figure classique des nuits
d'automne, au début desquelles elle se trouve comme suspendue
au sommet de la voûte céleste. Au milieu du printemps,
elle se situe au plus bas de sa trajectoire autour du pôle Nord céleste
– symbolisé par l’étoile Polaire – et, paradoxalement, elle est alors
nettement plus facile à identifier. Ses étoiles dessinent un grand W,
légèrement aplati, au-dessus de l'horizon nord ; Schedar, Caph,
Ruchbah et Al Mirfak (ou Navi) sont les plus brillantes.
Cassiopée, comme la Grande Ourse, est une constellation
qui ne se couche jamais à la latitude de la France métropolitaine ;
on dit qu’elle est circumpolaire.
Scorpion
Période : juin
Direction : sud
Heure : vers 1 h (heure d’été)
Ceux qui vivent dans le nord de la France ne peuvent voir que la portion
supérieure du Scorpion. Fort heureusement, elle accueille la splendide
étoile Antarès, une géante rouge. Son éclat scintille toujours vivement,
car elle est très basse sur l’horizon, là où la pollution et les mouvements
de l’atmosphère sont les plus importants. À droite d’Antarès
se développent les deux pinces du Scorpion, dont le corps arqué
n’est entièrement visible que dans la moitié sud de la France.
Encore faut-il bénéficier d’un site d’observation parfaitement
dégagé jusqu’au ras de l’horizon pour admirer correctement la boucle
qui s’étend sous Shaula et Lesath.
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