Septembre 2005 . Edition 6 Le journal des clients d'ifm electronic EDITORIAL DU NOUVEAU EN SCIENCES ET TECHNOLOGIE Chères lectrices, chers lecteurs, ifm electronic, toujours à la pointe de l’innovation. C’est ce que les heureux visiteurs du salon mondial de l’industrie ont pu découvrir à Hanovre du 11 au 15 avril dernier. ifm electronic y présentait notamment la technologie PMD qui préfigure la prochaine révolution en métrologie 3D par principe optique (principe sans contact), plongez-vous dans l’article qui traite de ce sujet dans ce numéro. Vous y trouverez également des informations précieuses sur les technologies de démultiplexage de signaux sur fibres optiques et le futur monde virtuel qui nous permettra de communiquer à distance, reconstituant les perceptions visuelles, olfactives et auditives. Bonne lecture. Jan-Rémi Fromentin Directeur Général ifm electronic SWE PRODUITS La lumière commute la lumière Des sphères minuscules logées dans les fibres optiques servent à aiguiller la lumière. Selon leur taille, elles ne filtrent que les radiations d’une certaine longueur d’onde issues du faisceau lumineux et les transmettent alors à une autre fibre. Un laser permet d’échauffer ces petites sphères très rapidement de sorte qu’elles sélectionnent d’autres longueurs d’onde ce qui constitue un commutateur micro-optique souple. Nouvelle cellule M18 type OG : renvoi d’angle 90°. Aperçu des principales caractéristiques : • Modèle cylindrique à filetage M18. • Faible encombrement garanti par le renvoi d’angle 90°. • Barrage photoélectrique (émetteur + récepteur), reflex polarisé (sur réflecteur), réflexion directe à suppression d’arrière plan. • Cellules « plug and play » : aucun réglage de sensibilité , fonction de sortie NO ou NF. • Gamme de solutions de fixation pour un montage rapide et simple. • Lumière rouge pour une visualisation du spot lumineux sur l’objet. • Cellules robustes en boîtier métallique inox. De plus amples renseignements sont consultables sur le site : www.ifm-electronic.fr/optotimes Les communications téléphoniques ou les messages électroniques sont souvent communiqués par fibres optiques sous la forme de signaux lumineux. Des milliers de données circulent simultanément par le procédé de multiplexage. L’attribution appropriée de l’expéditeur et du destinataire s’effectue au moyen de longueurs d’ondes lumineuses. Les démultiplexeurs, intégrés au réseau de fibres optiques, interviennent pour découpler sélectivement des flux de données d’une fibre à l’autre. Les composants électroniques usuels sont relativement lents et sont aussi sujets à des perturbations électromagnétiques. Les commutateurs micro-optiques sont conçus pour fonctionner plus rapidement avec une stabilité accrue. Faisceau lumineux entièrement réfléchi en circulation Canaux d’informations Fibres optiques Longueurs d’ondes lumineuses Réflexion totale sur les faces supérieure et inférieure de la fibre optique Située à proximité d’un point totalement réfléchissant dans la fibre optique, la bille capte la lumière d’une longueur d’onde bien précise. La lumière circule à l’intérieur et s’amplifie par la superposition des ondes. Suite à la page 3 ➔ APPLICATION 2 Contrôle qualité avec efector Dualis. Vous voulez contrôler votre production, diminuer vos rebus et ceci pour un budget très raisonnable… utilisez le capteur Dualis. Composant manquant ? Bonne / mauvaise pièce ? Dualis Pièce conforme ? Orientation conforme ? DU NOUVEAU EN SCIENCES ET TECHNOLOGIE L’homme et le monde virtuel ! Les mondes virtuels qui feront office de forums de communication à l’avenir sont déjà au centre des recherches. Les « phénotechniques » permettent de simuler le monde perçu, de générer de nouveaux univers et de les mémoriser – indépendamment de l’espace et du temps. Bientôt nous pourrons enfin pénétrer dans cette sphère artificielle, pour nous rencontrer en un lieu virtuel afin de converser sans devoir quitter notre propre bureau. Il semble possible de guider ainsi l’appareil cognitif multisensoriel de l’être humain par des procédés de simulation, de l’immerger dans un autre univers qui puisse être vu, entendu, touché et senti. Par exemple, des mondes optiques peuvent être élaborés et servir de sphère où l’homme évolue selon ses sens. Différents signaux modélisés sont diffusés par des écouteurs (bruits ambiants, langue…) à l’intention des visiteurs d’espaces virtuels et ils se modifient d’après la direction prise par chaque personne. Il est possible de projeter aux yeux d’une personne un certain environnement naturel : une immense salle de concert ou bien un petit bureau de travail. Illustration : service de la presse de l’université de la Ruhr à Bochum Le visiteur y perçoit de la musique ou des bruits d’ordinateurs et d’imprimantes – des sons qui s’amplifient ou s’amenuisent suivant que la personne se rapproche ou s’éloigne de la source des bruits. Ce n’est cependant que si les conditions « s‘accordent » que l’auditeur peut se laisser « transporter » au cœur de ce monde virtuel. Test exécuté dans le laboratoire linguistique sans bruits de fond perturbateurs. La qualité des phénotechniques de demain suppose qu’elles puissent capter les exigences des clients à l’égard des systèmes auditifs et vérifier l’exacte adéquation de ces exigences avec les possibilités du système. Cavité nasale Cavité nasale Cavité buccale Palais Cavité pharyngée Palais Cavité Cavité buccale pharyngée Oscillateur lingual accordé Cordes vocales Flux d’air Flux d’air Parfaitement calqués sur le schéma de construction anatomique, de premiers essais ont été réalisés pour imiter la formation des sons dans les cavités buccale et pharyngée. De plus amples renseignements sont consultables sur le site : www.ruhr-uni-bochum.de /rubin/rbin2_01 Suite de la page 1 Des ingénieurs de l’université de la Ruhr à Bochum ont mis au point un procédé où de petites sphères en matière plastique servent à « capturer » une longueur d’onde bien déterminée dans le flux lumineux en fonction de leur taille. Elles interceptent la lumière, la font circuler et la transmettent ensuite à une autre fibre optique. La longueur d’onde ainsi captée par une bille varie sous l’influence de la température. Un faisceau laser à infrarouge focalisé permet d’échauffer sélectivement les sphères en matière plastique. Ainsi l’indice de réfraction diminue et des longueurs d’onde plus petites sont captées. Nous dire que la lumière commute la lumière ! Unité d’observation et de détection Vers l’amplificateur de mesure Laser à infrarouge pour l’échauffement Découplage Laser modulable pour simuler les canaux de données Fibres optiques Expérience en laboratoire : Aménagé en bas à l’horizontal, le conducteur de couplage supporte la microsphère tandis que le conducteur de découplage déplaçable est orienté à la perpendiculaire. La bille « capte » les radiations lumineuses d’une certaine longueur d’onde et les transmet au conducteur de découplage qui les achemine alors vers l’unité de détection où elles sont mesurées. Les billes peuvent être chauffées à l’aide d’un laser à infrarouge et capte ainsi d’autres longueurs d’onde. 3 De plus amples renseignements sont consultables sur le site : www.technology-review.com ETUDE DE MARCHÉ La 3D appliquée à l’industrie automobile. Résultat somme toute honorable, 18 pour cent du chiffre d’affaires total réalisé par l’industrie allemande en 2002 sont à mettre à l’actif du secteur de l’automobile et de ses sous-traitants. Exprimé en chiffres, il se traduit par un chiffre de ventes de 202 milliards d’euros (€) et un effectif de 763.500 employés. La qualité s’avère un critère crucial dans la branche automobile pour déterminer le succès ou l’échec commercial de produits de grande valeur. La métrologie en 3D y est en plein essor pour vérifier l’exactitude des cotes sur les pièces aux géométries fort variées. La qualité de l’usinage est contrôlée par le prélèvement aléatoire d’échantillons. Cette inspection permet de dépister les pièces à mettre au rebut à un stade précoce. Il s’agit là d’un motif suffisant pour que les analystes du groupement d’instituts Fraunhofer-Allianz Vision scrutent de plus près les capteurs employés dans le contrôle tridimensionnel. Le marché de la métrologie 3D a été évalué en 2003 à un volume approximatif d’une valeur de 1,18 milliard €. Plus des trois quarts (905 millions €) ont été alors représentés par des machines de mesure en 3D équipées de palpeurs mécaniques. Les 275 millions € restants découlent de la métrologie 3D optique sans contact. Couronnée d’une énorme réussite, la nouvelle technique de mesure optique en 3D atteste par contre d’une évolution économique exemplaire. Les connaisseurs de ce secteur continuent de tabler sur des taux de croissance à deux chiffres dans les prochaines années. Différents procédés de mesure : Deux tiers des entreprises interrogées parmi plus de 100 dans le cadre de cette enquête utilisent des moyens métrologiques en 3D pour le contrôle de la qualité et à l’étude de produits. L’industrie automobile et ses sous-traitants exploitent avant tout des machines à mesurer en 3D à palpeurs mécaniques. Les divers procédés de mesure se répartissent dans les proportions suivantes par ordre d’importance : • 58 % des entreprises emploient des machines à mesurer en 3D fondées exclusivement sur des moyens tactiles, • 31 % des entreprises inspectent leurs produits à l’aide d’une méthode sans contact, • 10 % des entreprises recourent aux deux procédés ou utilisent des systèmes à capteurs multiples. A titre de comparaison, la part des machines à mesurer tactiles s’élevait encore à 75 pour cent en 1999. Applications de la métrologie 3D La métrologie 3D sert toujours essentiellement à inspecter des échantillons prélevés au hasard. Le pourcentage des pièces à contrôler à 100 % se situe toutefois désormais audessus de 25 %. Quelque 80 % des entreprises gèrent ainsi un nombre de pièces produites pouvant atteindre jusqu’à 5.000 unités par an. Tout juste 8 % des entreprises fabriquent plus de 100.000 pièces par an, soumises au contrôle 3D. Environ la moitié de tous les composants automobiles sont mesurés à 10 µm près ou avec une précision supérieure. Passage à la métrologie en 3D En l’espace des quatre dernières années, 38 % des entreprises participantes à l’en- quête se sont dotées d’un nouveau système métrologique en 3D. Au nombre des résultats recueillis, les entreprises confirment qu’il existe une relation entre le renouvellement de l’équipement métrologique en 3D et l’amélioration de la qualité de la production. Le temps consacré à ce contrôle est de plus en plus réduit. Environ un tiers des entreprises qui font déjà appel à la métrologie en 3D comptent poursuivre leurs investissements dans de nouveaux systèmes de métrologie en 3D optiques. En réponse aux exigences du marché, ifm electronic va bientôt présenter un système de mesure en 3D novateur qui révolutionnera ce domaine. De plus amples renseignements sont consultables sur le site : www.vision.fraunhofer.de Source : Fraunhofer-Allianz Vison Pas de réponse 6 % Oui 38 % 100 % Nouveau fabricant 17 % / 43 % Non 56 % Fidèle au fabricant 19 % / 50 % Pas de réponse 1 % / 3 % Nouvelle acquisition 1 % / 3 % Réponses obtenues à la question : depuis 1999, avez-vous instauré une nouvelle métrologie 3D ? 38 pour cent des entreprises ont alors répondu OUI. JEU-CONCOURS 4 SALONS Solution du jeu concours de l’optotimes N°5 Le salon Europack à Lyon (France) du 4 au 7 Octobre 2005 ... La question était : Avec le capteur de contrôle de contour efector Dualis combien de zones (parties différentes d’une même pièce) est-il possible de contrôler dans une même fenêtre ? La bonne réponse était : C/8 zones Nous félicitons tous les participants et les gagnants. ... sera l’occasion de vous présenter nos innovations technologiques destinées à toutes les branches de l’industrie de l’emballage afin que vous sachiez de quoi demain pourra être fait. Nous nous réjouissons à l‘avance de votre visite sur notre stand 4 S 89 dans le hall 4. Voici la nouvelle question du jeu-concours OptoTimes N°6 Les nouvelles cellules M18 type OG renvoi d’angle 90° sont des cellules « plug and play ». Quel est l’avantage principal d’une cellule plug and play ? a) Avec une cellule plug and play, vous pouvez la « brancher » et « jouer » avec toutes les fonctionnalités : réglage de la sensibilité, programmation de la fonction de sortie… b) Une cellule plug and play permet de faciliter la maintenance, aucun réglage n’est nécessaire pour que la cellule détecte parfaitement. c) Une cellule plug and play définit un standard mécanique qui facilite la mise en place de la cellule. Participez et gagnez ! Merci d’envoyer vos réponses à l’adresse : [email protected] La clôture des envois est fixée au 10 octobre 2005 Parmi toutes les réponses exactes, nous tirerons au sort les gagnants qui remporteront un coffret champagne. Les employés du groupe d’entreprises d’ifm ainsi que les membres de leur famille ne sont pas autorisés à participer au jeu. Tout recours en justice est exclu. NOUVEAUTE Cellules O5 : prix / performance Principales caractéristiques : • pour l’emballage et la manutention • très longue portée (1,8 m en suppression d’arrière plan) • grande précision pour les applications avec suppression de l’arrière plan • 3 possibilités pour le réglage : plug and play, potentiomètre ou bouton teach • spot rouge visible pour aider à l’alignement • de nombreuses solutions de fixation et protection Pour en savoir plus, consultez sur Internet : www.ifm-electronic.fr De plus amples renseignements sont consultables sur le site : www.ifm-electronic.fr/optotimes Porto du 11 au 15 Octobre 2005 ... ... nous participons au salon ENDIEL « rencontre nationale pour le développement des industries électriques et électroniques », faites un détour par notre stand. De plus amples renseignements sont consultables sur le site : www.ifm-electronic.fr INFORMATIONS SUR L’ÉDITEUR Nous sommes joingnables aux coordonnées suivantes : Du lundi au jeudi, de 8 h 00 à 18 h 30 Le vendredi de 8 h 00 à 18 h 00. Téléphone : 01 48 10 60 00 Télécopie : 01 48 10 60 11 e-mail : [email protected] Internet : www.ifm-electronic.fr Adresse postale : ifm electronic, Agence commerciale France Bâtiment C1, 140 av. Jean Lolive 93695 Pantin Cedex. Directeur généraux ifm Allemagne : Bernd Buck, Martin Buck, Michael Marhofer, Bernhard von Spiczak Tribunal compétent : Tribunal régional de Essen. Numéro d’inscription au registre des sociétés : HR B 1887 Numéro TVA : DE 119651782 Responsable du contenu conformément à § 6 de l’accord fédéral allemand sur les services médiatiques (MDStV) : Dr. Thomas May En dépit d’une relecture approfondie par le personnel de la rédaction, le rédacteur en chef ne pourra être tenu pour responsable de l’exactitude de la présente publication. 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