GESTION DE LA VÉGÉTATION DU BASSIN DE SAULX Le SIAHVY agit pour le bien être de tous, en privilégiant des méthodes alternatives de désherbage, respectueuses de la nature et de notre santé. Pour prendre en compte la croissance des plantes et les cycles de vie des espèces, le SIAHVY ajuste les interventions de fauchage, les périodes et les hauteurs de coupe. Cette pratique permet ainsi de préserver la biodiversité. Concrètement, il consiste à couper moins court, moins large et moins fréquemment la végétation sans utilisation de pesticides. ROSEAUX La végétation du Bassin est composée notamment par la roselière. La roselière est un habitat dense dominé souvent par une seule espèce de grande taille (parfois plus de 3 mètres). Elle se développe sur un sol inondé (de 20 cm à plus d’un mètre), souvent vaseux et riche en nutriments. Les roselières forment parfois des colonies très étendues au bord des cours d’eau et des étangs. Pourquoi le fauchage raisonné ? Le SIAHVY a opté pour une gestion écologique par un fauchage en mozaïque. Cette méthode consiste à alterner les dates de fauche sur un même site en le divisant en secteurs distincts. La fauche des secteurs est alternée d’une année sur l’autre et se réalise principalement en automne pour ne pas interférer dans le cycle de vie des espèces présentes sur le site. Le fauchage en mozaïque permet d’éviter la fermeture complète de la prairie humide par des espèces ligneuses (arbres, arbustes). Par cette pratique, le SIAHVY concilie les fonctions écologiques et hydrauliques offertes par le bassin de retenue. JONCS Également appelé Rousserole phragmite, cet oiseau fait partie des fauvettes aquatiques. Il est reconnaissable à son plumage rayé sur le dos et les ailes. La phragmite des joncs apprécie les zones à végétation dense et variée de préférence peu élevée, à proximité de marais, d’étangs, de cours d’eau et de mares. Comme le trahit son bec, ce passereau se nourrit d’insectes, mais aussi de larves aquatiques et d’araignées. En fin de saison, il lui arrive de consommer des baies. Cette espèce nicheuse francilienne est considérée comme en danger d’extinction. Vous êtes ICI Espèces remarquables à préserver On distingue : • La phragmitaie, lorsqu’il s’agit du roseau commun. Celle-ci supporte les eaux saumâtres et les assèchements. • La scirpaie quand c’est le jonc des tonneliers qui domine. Moins commune et plus sensible, elle ne tolère par les assèchements prolongés. PHRAGMITE DES JONCS (ACROCEPHALUS SCHOENOBAENUS) Création alineacom.fr PHRAGMITES • La typhaie s’il s’agit de massettes. Elle est peu sensible aux assèchements. PIE-GRIÈCHE ÉCORCHEUR (LANIUS COLLURIO) Ces passereaux de la famille des Laniidés d’une taille comprise entre 18 et 25 cm ont un régime carnivore et insectivore, selon les espèces. Elles se nourrissent d’invertébrés, comme les lombrics, les araignées et les insectes ainsi que d’autres petits animaux vertébrés, lézards, amphibiens, très petits mammifères, petits passereaux. Très répandue en France, elle est facilement repérable par son bandeau noir sur l’œil. C’est une espèce migratrice protégée sur l’ensemble du territoire. Il est donc interdit de la chasser, de la capturer, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, ou de dégrader son milieu. On peut également observer des peuplements denses de « roseaux » moins grands tels que la glycérie aquatique ou la baldingère. On parle alors de roselières basses.