Weekly Semaine du 21 au 25 mar mars 2016 Impact limité des attentats de Bruxelles sur les marchés financiers Pénalisées par la baisse des prix des matières premières, les bourses clôturent dans le rouge Commentaire concernant les marchés financiers Données macroéconomiques Belgique Zone euro Mardi matin, le monde apprenait avec stupeur les deux attentats terroristes perpétrés par des partisans de l’EI (Etat islamique) à l’aéroport de Zaventem et dans le métro bruxellois. Le bilan provisoire est de 32 morts. L’impact sur les principales places financières est resté toutefois limité. limité À la fin de ce mardi noir, la plupart des bourses n’enregistraient que des pertes minimes. Seules les actions du secteur touristique, les plus fragilisées à court terme par ces attentats, ont été sous pression. Il semble donc que l’Europe doive s’habituer à vivre avec une nouvelle réalité : l’éventualité d’attentats meurtriers. Les investisseurs sont apparemment convaincus que cela n’aura pas d’impact majeur sur la croissance économique ni les bénéfices des entreprises. C’est également la conclusion que l’on pouvait tirer au lendemain des attentats qui ont frappé récemment l’Occident (voir plus loin). C’est la raison pour laquelle mardi dernier, les investisseurs ne se sont pas engouffrés dans un courant vendeur. Si l’on tente d’évaluer l’impact à plus long terme sur la base d’autres attentats similaires perpétrés en Europe, l’on se rend compte que les attentats de Paris le 13 novembre 2015, qui avaient fait 129 victimes, n’ont pas eu de conséquences majeures sur les indicateurs macroéconomiques en France. Même chose concernant l’attentat contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo et l’attaque du supermarché juif de Paris l’année passée : l’impact économique a été négligeable. Quant aux attentats ayant frappé les trains à Madrid en mars 2004 et les métro et bus londoniens en juillet 2005, ils n’ont eu que peu d’incidence sur le plan économique. Même les attaques d’Al Qaïda contre les tours jumelles du WTC à New York le 11 septembre 2001 n’ont pas eu de lourdes conséquences économiques – bien que les marchés financiers aient été fort secoués à l’époque. Ces attentats auraient coûté à l’Amérique 0,5 % de croissance économique. Monde La semaine dernière a été courte pour le monde de la finance, les bourses étant fermées le Vendredi Saint. En l’absence de nouvelles révélatrices de tendances majeures, les cours ont évolué calmement jusqu’à ce que la baisse des prix des matières premières vienne semer le trouble en fin de semaine. semaine Le prix du baril de Brent est passé temporairement sous la barre des 40 USD, suite à l’annonce d’une augmentation des stocks pétroliers aux Etats-Unis. L’indice des directeurs d’achat dans l’industrie en zone euro s’établit à 51,4 en mars, contre 51,2 en février. L’indice du secteur des services en zone eueuro atteint quant à lui 54 en mars contre 53,3 un mois plus tôt. L’indice comcomposite de l’industrie et des services dans les pays de la zone s’élève à 53,7 en mars, contre 53 en février. février. nouuÀ près de 3,6 millions, le nombre de chômeurs en France a atteint un no veau record en février. Le nombre de demandeurs d’emploi dans ce pays est de 2,5 % supérieur à ce qu’il était en février 2015 et bat le précédent record qui datait de décembre (2015). États-Unis La vente de nouveaux logements aux EtatsEtats-Unis a augmenté de 2 % en février par rapport au mois précédent. Au dernier trimestre 2015, l’économie américaine a progressé de 1,4 % sur base annuelle selon une nouvelle estimation des autorités. C’est la troisième estimation de la croissance économique pour le quatrième trimestre. Fin février, les autorités avaient annoncé une croissance 1 %, après une première estimation de 0,7 %. Toujours aux EtatsEtats-Unis, les commandes de biens durables ont reculé de 2,8% en février par rapport à janvier. L’activité économique dans le secteur des services américain a quelque peu progressé en mars par rapport à février. L’indice des directeurs d’achat, qui mesure le taux d’activité, est passé de 49,7 à 51. 51 Japon Contrairement à janvier, le coût de la vie au Japon a légèrement augmenté en février. L’inflation est à la hausse ; elle est passée de 0 à 0,3 %. % D’autres matières premières ont également vu leur cours diminuer, sous l’effet notamment de l’appréciation du billet vert. Trois administrateurs de la Fed ont ravivé les spéculations quant à un relèvement des taux en laissant entendre que la Réserve fédérale devrait envisager une nouvelle hausse dès sa prochaine réunion (le 27 avril). Le dollar a profité de ces rumeurs et consolidé sa position pour la première fois en 4 semaines. Résultat : les prix de la plupart des matières premières ont chuté (libellés en USD, ils sont donc devenus plus chers pour ceux qui ne paient pas dans la devise américaine). Cette baisse des cours des matières premières a mis sous pression les actions liées aux matières premières. La plupart des bourses ont clôturé la semaine en territoire négatif. À noter cependant la hausse étonnante de la bourse japonaise : la baisse du yen a en effet profité aux entreprises exportatrices, qui ont séduit les investisseurs. Stratégie En ce qui concerne la stratégie ambitieuse, notre portefeuille modèle contient 10 % de liquidités, 5 % d'immobilier, 50 % d'obligations et 35 % d'actions. Dans la poche actions, les valeurs européennes sont surpondérées. Nous commençons aussi à relever progressivement la pondération des actions émergentes. Les actions américaines sont sous-pondérées. Courbe des taux