arshin mal alan

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Représentation Permanente de la République
d’Azerbaïdjan auprès du Conseil de l’Europe
Cet événement est organisé à l’occasion du 20ème anniversaire de la fondation de TURKSOY
et du 100ème anniversaire de la première représentation de l’opérette
du compositeur Azerbaidjanais U. Hajibeyli
arshin mal alan
Concert - Spectacle
Jeudi 19 Septembre 2013
19h30 Concert
Palais de la Musique et des
Congrès de Strasbourg, Salle
Schweitzer(entrée Erasme)
“Exposition de Photos de TURKSOY”
Cérémonie d’ouverture: 18h45
Hall de la Salle Schweitzer
Entrée libre dans la limite des places disponibles: Réservation préalable par email : [email protected]
ou par tél: 03 90 22 20 90 ou par fax : 03 90 22 20 99
TURKSOY
Fondée le 12 juillet 1993 à travers la signature de l’accord d’activité conjointe par les Ministres de la Culture de l’Azerbaidjan, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Turkmenistan, de la Turquie et de l’Ouzbékistan,
l’Organisation Internationale de la Culture Turque (TURKSOY)qui comprend actuellement 14 pays membres
au total, et fête cette année le 20ème anniversaire de sa fondation, poursuit des activités culturelles et artistiques
en vue de promouvoir la culture commune des peuples et pays turcophones à travers le monde et de contribuer
au dialogue interculturel à travers le monde.
Les activités de TURKSOY sont déterminées par le Conseil Permanent des Ministres de la Culture des Pays de
Langues Turciques dont les décisions sont appliquées par le Secrétaire Général de TURKSOY.
UZEYIR HAJIBEYLI
“Né le 18 septembre 1885 dans la ville de Choucha de la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh (région notamment
reconnue pour ses poètes, écrivains, peintres, compositeurs et chanteurs talentueux), Uzeyir Hajibeyli fut un grand compositeur azerbaïdjanais. Son œuvre a unifié les styles musicaux orientaux et occidentaux par un style usant des éléments
de la musique traditionnelle et des traditions classiques européennes. U. Hajibeyli fut le précurseur de l’opéra dans tout
l’Orient musulman avec son œuvre « Leyli et Medjnoun » créée en 1908. En tout, il a écrit 7 opéras et 3 opérettes dont
l’opérette «Arshin Mal-Alan» composée en 1913. Il est décédé en 1948 à Bakou”.
ARSHIN MAL ALAN
Le jeune marchand Asker est beau et riche. Mais, depuis quelque temps rien ne le réjouit. Une tristesse
incompréhensible l’a envahi. La tante Djahan est inquiète : qu’est-ce qui arrive à son neveu? N’est-il pas
malade? Asker est discret et la tente reste dans l’ignorance. Le domestique astucieux d’Asker devine, de
quelle «maladie» souffre son maître, mais personne ne demande son opinion. Un ami d’Asker, Suleyman, a expliqué la raison de cette affection : il est temps pour lui de se marier! Le seul problème est que
d’après la loi islamique, le fiancé ne doit pas voir sa fiancée jusqu’au mariage. Mais, les vieilles traditions
n’arrangent pas le jeune Asker. Il veut épouser celle qu’il aime. Que faire ? Son ami malin, Suleyman propose à Asker de se déguiser en costume d’« archinmaltchi », c’est-à-dire en colporteur. Dans ce cas, l’accès
dans toutes les maisons lui sera assuré. Asker est enchanté, il devient vendeur de tissu!
Gultchokhra, la fille de Sultan-bey, bien-né, mais ruiné, apprend l’intention de son père de lui trouver un
riche fiancé. Elle est effrayée, parce qu’elle ne veut pas épouser un inconnu. Elle voudrait se marier avec
celui qu’elle aimerait. Mais la coutume est contre son désir. Que faire De son côté, son père a des troubles.
Le bey en a assez de solitude, il se marierait, s’il rencontrait une veuve convenable. On entend dans la rue
la voix de la personne qui crie : « Archin mal alan… ». Et le colporteur apparaît avec sa marchandise.
Les jeunes filles accourent à son appel. Elles regardent les articles, tandis qu’Asker les observe. Son regard
s’arrête sur la belle Gultchokhra. Voilà la jeune fille, dont il rêvait. Gultchokhra aussi est charmé par le bel
« archin-maltchi». Quand les jeunes filles partent, un entretien amoureux a lieu entre les jeunes. Cédant à
la demande de son neveu, la tante Djahan part chez Sultan-bey en qualité de marieuse. Le bey est heureux
de faire connaissance avec une telle jolie veuve et tout de suite lui propose sa main et son cœur. Asker
est pressé d’en profiter: il est d’accord de faire marier sa tante avec Sultan-bey. En échange, il demande la
main de sa fille. Sultan-bey est furieux. Comment Donner sa fille à « archin-maltchi » Il les chasse tous
les deux de sa maison.
C’est Suleyman qui vient alors chez Sultan-bey. Il demande la main de Gultchokhra pour un riche marchand Asker. Sultanbey l’accepte avec joie et donne son accord. Étant venu en tant que marieur, Suleyman
trouve aussi son bonheur dans la maison de Sultan-bey. C’est Assya, la nièce du bey. Les jeunes gens se
sont vus et se sont plus. En ce qui concerne Gultchokhra, elle s’inquiète. Son père lui a annoncé le mariage futur. Éprise de jeune « archin-maltchi », elle supplie son père d’avoir pitié d’elle. Mais Sultan-bey est
ferme, il ne change pas sa décision. Pour éviter la résistance de sa fille, il organise son enlèvement et la fait
transporter dans la maison d’Asker.
Gultchokhra, dans l’engoisse et le désespoir du fait de son mariage futur avec un homme, qu’elle n’aime
pas, décide de se suicider. Mais, à ce moment arrive Asker et lui explique tout. Elle est heureuse. Sauf
Sultan-bey se sent trompé et exprime son indignation. La tante Djahan le rassure en lui promettant de
l’épouser. Le deuxième couple est content et heureux. Suleyman, ayant reçu l’accord d’Assya pour le mariage avec lui, se déclare aussitôt fiancé. Seulement Veli soupire tristement. Qu’y a-t-il Il s’avère que la
bonne de Sultan-bey, la vive Telli, lui plaît. Alors, Telli est d’accord d’épouser Veli, comme ce coquin lui
plaît aussi. On fête quatre mariages par une célébration joyeuse.
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