Date : 01/06/2014 Pays : FRANCE Page(s) : 19-23 Périodicité : Trimestriel Surface : 336 % On caractérise classiquement un dirigeantd'entreprise entreprisepar d savolonté de porter un projet, de le y faire adhérer k plus d développer,d'y grand nombre. Mais ce dynamisme une d entrepreneurials'accompagne saccompagne d'une autre facette, celle de la solitude de l'entrepreneur lexercice du lentrepreneur dans l'exercice pouvoir. Un dirigeant peut sentourer s'entourer associés et de conseillers,avoir d d'associés choisi ses collaborateurs, mais, en dernier ressort, il reste bien seul à devoir arbitrer, assumer souvent les orientations, les choix, les difficultés. entrepreneur renvoie ainsi à la vision d'un un individu solitaire, d développant seul contre tous son projet. Or, cet entrepreneur, pour conforter sa position et assumer sa fonction, se doit désormais de convaincre des parties prenantes, internes mais aussi externes, plus entrepreneur L L'entrepreneur collectif Être le dirigeant, la démocratie est eL'entrepreneur L ntrepreneur régulièrement pensé comme un individu seul, doué de qualités spécifiques incomparables. La figure dominante reste, de ce point de vue. celle proposée par Schumpeter. Mais le monde de économie sociale, notamment à travers les coopératives dactivités et d'emploi, d'activités demploi, nous offre des exemples dentreprcneuriat collectif et démocratique. Auteurs Olivier Boned Président du CJDES Stéphane Veyer Directeur général de Coopaname nombreuses et organisées (Petit, 2013). Cette « splendide solitude h est ainsi pasde tout repos comme n n'est toute solitude, elle est assujettie à des questionnementspersonnelset remises en question intrinsèques (Fahroud, 2001). Le dirigeant ne peut plus se soustraire à toute interaction avec d'autres autres parties d prenantes dans un monde de plus en plus interconnecté.Lasolitudedu dirigeant qui « constitue un risque non négligeable mdevrait l'amener lamener à rechercher k des espacesformels (en général,le conseil ou informels suffisantspour lui administration) d d'administration) permettre de reporter et de discuter sesdécisionsde manièreobjective et sérieuse»[Middie Next, 2009). Une entreprise d'économie économie d sociale, qui se caractérise par sa dimensioncollective,démocratique, ne correspond pas à une approche de l'entrepreneur classique lentrepreneur individuel. de la réussitepersonnelleen image L L'image autant et naturellement d est d'autant diminuée pour être diluée dans le projet collectif de l'entreprise. lentreprise. Si lentrepreneur l'entrepreneur doit développereffectivement une activité, il incarne également Tous droits de reproduction réservés Date : 01/06/2014 Pays : FRANCE Page(s) : 19-23 Périodicité : Trimestriel Surface : 336 % une attente économique et sociale de tout un groupe qu'il il qu représente, voire incarne, le temps du mandat donné. Il est ces deux faces à la un d fois dirigeant et porte-drapeaud'un collectif qui lui fait confiance.Dans La démocratie. fondement des organisations déconomie sociale d'économie économie d Les organisations d'économie de toute autre entreprise, la fonction sociale font la preuve leur de dirigeant est généralement pertinence, en Franceet dans le monde, associée à la réussitepersonnelle,sociale, depuisplusde 150ans.Lesmutuelles financière et représenteégalement fournissent des services dans le une capacitédela personneà domainede la santé, de l'assurance lassurance endosser le rôle de leader,de chef. Pour les de biens dans plus de 70 pays, économie sociale,le emploientplusde 225 000 personnes d organisationsd'économie e n n'est st un seul, dans 2 200 structures mutualistes'. d . mutualistes pouvoir jamais celui d'un Le CA des 300 premières coopératives représente léquivalent du PIB l'équivalent de la 9^ puissance mondiale il est toujours en lien étroit avec le conseil administration, d d'administration, nistration, qui endosse une responsabilité ponsabilité des actions partagée menées. Le sident est ainsi président plus souvent un représentant du mouvement, des idées,de l'histoire, lhistoire, il est celui qui sait faire consensus plus que celui qui tranche. Il doit savoir diriger mais aussi rassembler, accompagner,incarner le et les intérêts de ses membres. projet une entreprise à d appartenance d'une L L'appartenance la Mfamille de l'économie léconomie sociale ne préjuge pas de la manière avec laquelle, au final, elle est managée. Mais, à tout le moins, les principes léconomie sociale qui fondent l'économie autorisent à interroger la questionmême du pouvoir dans l'entreprise. lentreprise. Après avoir dresséun rapide portrait de la « famille économie sociale, nous Lescoopératives,quant à elles,sont depuis quelques années revenues sur le devant de la scène.2012a été déclarée« année internationale des coopératives par les Nationsunies hésite n et son secrétaire général n'hésite pas à voir dans ce modèle un facteur de stabilisation économique important HSe fondant tout particulièrement sur la notion de valeurs, les coopératives ont montré qu'elles elles qu constituaient un modèle robusteet viable,susceptiblede commercial, prospérermêmependant lespériodes difficiles. Ce succès a contribué à empêcher de nombreusesfamilles et communautésde sombrerdansla pauvreté^m Les coopératives regroupent un milliard de membres,emploient 110 millions de personnes dans le affaires des 300 d monde.Lechiffre d'affaires premièrescoopératives représente léquivalent du produit intérieur brut l'équivalent de fa neuvièmepuissancemondiale. Ces organisations sont naturellement fortement hétérogènesmais illustrerons cette capacité à sont toutes animées par des questionner la posture de le l'entrepreneur ntrepreneur principes organisation qui se réfèrent d d'organisation en évoquant une expérience à sept principes coopératifs. C'est est C chose du monde coopératif qui une emblématique exceptionnelle que des de par le organise le cosalariat organisationssi disséminées entrepreneurs d d'entrepreneurs individuels les coopératives activités et d'emploi. d d'activités emploi. Nousverrons d 1 > Voir \a rubrique Members du site de ainsi comment l'économie léconomie sociale l3 Fédérationinternationale descoopératives assurance www.icmif.org. d peut apporter une réponsecrédible et mutuelles d'assurance 2 > Messagedu secrétaire général, Journée au sentiment d'isolement isolement et de d internationale des coopératives, le 3 juillet solitude de l'entrepreneur. lentrepreneur. 2011, www.un.org/fr/events/coopsvear. mondeseretrouventdansdesmodes de pensée et de gestion entrepreneuriale proches,au-delà des tations culturelles ou sectorielles adaptations lhistoire de liées, entre autres, à l'histoire chaquepays. La force de ces organisations réside dans ce qu'elles elles qu partagent. une de ces valeurs est la L L'une dimension collective, démocratique. Le deuxième principe de l'alliance lalliance coopérative internationale, intitulé KPouvoirdémocratiqueexercépar les membres" préciseainsi que a Lescoopérativessont des organisations démocratiquesdirigéespar leursmembresqui participent à l'établissement activement létablissement des politiques et à la prisede décisions,Leshommes et lesfemmesélus comme représentants desmembressont responsables devant eux. Dans les coopératives de premier niveau, les membresont desdroits de vote égaux en vertu de la règle "un membre,une voix", les autres niveaux sont d coopératives d'autres aussiorganiséesde manière démocratiquel Cesorganisationsfavorisentainsi unemobilisationdesmembreset de diriger collectivement permettent lorganisation. Lanotion de dirigeant l'organisation. passeau secondplan,ce qui importe essentiellementest le projet collectif de l'organisation. lorganisation. Les organisations de léconomie l'économie sociale fonctionnent donc sur un ressort démocratique. Réel, il concerne une très large part de la population française. Lesmutuelles de santéet d'assurance, assurance, qui couvrent d la santé et lesbiens,comptent ainsi plus de 35 millions de membres votants. Les 22 000 coopératives recensent,quant à elles,23 millions de membresvotants,soit autant que les 700 000 associationsactives en France.Cette large basedu k corps 3 > Voir les principes coopératifs de lAlliance coopérative internationale de l'Alliance 1995 sur le site du Mouvement coopératif français www.cntreprises.coop, onglet K7 principes coopératifs ». Tous droits de reproduction réservés Date : 01/06/2014 Pays : FRANCE Page(s) : 19-23 Périodicité : Trimestriel Surface : 336 % électorai* nécessiteainsi desefforts Les coopriHTivcs d^ictivités et cl'eniploi d'^ictivités eniploi cl pour les soutenir dans leurs projetscet accompagnement étant le plus souvent largement financé Le mouvement des CAEa par conventionnement avec les sa création sur la prospéré depuis pouvoirs publics. Cette ouverture un cadrecollectif partagé exigede mettre en œuvreunesolide d d'un proposition la forme démocratique [Thériault, commealternativeà la inclusion des nouveaux d pédagogied'inclusion individuelles. membres à lavie coopérative,afin de 1995). Sans entrer dans le débat démultiplication entreprises d d'entreprises du dynamisme démocratique, qui Ce mouvement, lancé en 1995 les amener d'une une d néanmoins se révèle réel depuis à Lyon, vise à utiliser la forme de vision M Les c:o(}péralives une dizaine d'années, années, nousfondons la coopération ouvrière (Scop)pour indépendante d dante de leur sont l'expression notre analysesur un cas particulier permettre à des personnesportant activité à une lexpression de coopérativesqui allient dimension un projet entrepreneurial de coresponsabilité dun engagement d'un leur activité économiqueen dans une entrepreneurialeet réalité développer colleetif ies coopérativesd'activités activités et qualité de salarié-associéautonome entreprise d démocratique prise commune, de la sociétécoopérative,plutôt que qui articule emploi (CAE). d d'emploi individuelle et solidarité, Pourquoi devenir entrepreneur comme travailleur indépendant ou autonomie collectif Si les associations, les gérant d'une une petite société. d responsabilités, gouvernance mutuelleset les coopérativesse Les CAE sont donc des Scop collective. Il existeà ce jour environ 80 toutestrois desautres multiactivités à types entreprisesde ce type en France, distinguent qui font participer 5 000 personnes,dont 500 organisation par leur dimension la même entreprise le jardinier eî rassemblant d d'organisation lecture sera sont notre i l l'informaticienne, nformaticienne, la consultante et associées de leurs sociétés.Si démocratique, cellede la notion d'entrepreneuriat. le chacunétant une diversité de pratiqueset coiffeur, entrepreneuriat. d pleinement grande De ces trois types d'organisation, au seindu du centred'activité a d ctivité de situationssemanifeste organisation, d responsable celles qui sont plus en adéquation économique le dans de nombreux cas, qui permet de salarier. mouvement, avec la dimension entrepreneuriale Autre caractéristique importante, il s'agit sagit bien du choix, volontaire, de cesScopsont ouverteset accueillent la part d'entrepreneurs sont les coopératives. Les entrepreneurs individuels d associations visent bien souventà apporter en permanence de nouvelles de s'engager sengager dans une démarche une aide, un soutien ou à leur un personnes, procurant appui d'entrepreneuriat entrepreneuriat collectif. d une développer activité sociale, culturelle, politique à dimension large. Coopaname, une entreprise partagée Elles peuvent contribuer à Coopanameest une coopérativeouvrièreissuedu mouvementdescoopératives apporter rayonnement, soulagement ou activités et d'emploi, d d'activités emploi, dont elle est emblématique.Multiactivités et ouverte, d influence. Une dimension altruiste soit graphiste ou rempailleur de Coopanameproposeà tout travailleur, qu'il il qu est ainsi souvent unecaractéristique chaises,consultant ou e-commerçant,développeurinformatique ou magicien, forte de ce type d'organisation. organisation. d intégrer librementla coopérative,d'y d d'intégrer y apportersonsavoir-faireet d'y d y développer d Lesmutuelles sont, quant à elles, de manièreautonomeuneactivitééconomiquequi lui permettrades'y sy constituer revenusdirectssalariéset protectionssociales.Ensemble,Coopanamiennes et des organisations dans lesquelles et construisent u ne commune, Coopanamiens entreprise démocratique exigeante, les individus se sont associéspour afin de se donner collectivement les régiesde droit du travail, lessécurités,la accéder à un service, une formation professionnelle,la mutualisationdes risques,lessolidaritéssociales protection. La mutuelle apporte ainsi une dont ils ont besoin pour exercerleurs métiers,dansde bonnesconditions socialeset éthiques,Ni dépendants,ni indépendants,lescoopérateurs protection collective, dans un économiques, de réciprocité organisée. Les inventent au quotidien un cadre original où le rapport au travail est fondé sur système un lien socialet non un lien de subordination(quecette dernièresoit juridique un d coopérativessont l'expression lexpression d'un ou économique)ou un rapport commercialCecadreest de naturemutualisteet une volonté d engagementcollectif, d'une tracelescontoursd'une une nouvelleforme d'organisation d organisation la «mutualitéde travail». d « d'entreprendre entreprendre ensemble». d Crééeen 2004, Coopanamerassembleà cejour environ700 personnesà divers prendre, produire, développer Entreprendre, stadesdu développementdesactivitéséconomiquesqu'elles elles animent, seulesou qu en groupesde coopération. Elleest principalementprésenteen Île-de-France, une entreprise d ensemble,au sein d'une 20' et 13' 20 13 arrondissementsde Paris, au travers de six établissementsdans les20' collective, inscrit l'engagement lengagement de à et Le et forme avecScop276(à Mans, Auberviliiers,Nanterre,Chevilly-Larue lindividu dans une «dynamique de l'individu Rouen),VecteurActivités {à Grenoble),Coopératifs (coopérativesdédiéesaux nature politique (Bodet,de Grenier servicesà la personne)et Esscoop(aViry-Châtillon),une mêmecommunautéde et Lamarche, 2013) tout autant coopérateurs. économique, qu qu'économique, importants de mobilisation de !a part des organisations. Certains auteurs constatent que ces organisations, sans trahir leur idéal premier, subissentun « épuisement de Tous droits de reproduction réservés Date : 01/06/2014 Pays : FRANCE Page(s) : 19-23 Périodicité : Trimestriel Surface : 336 % Citoyenneté économique est pas n Celien coopératif n'est de il est nature citoyenne. singulier entreprise coopérativequi naît de L L'entreprise la volonté collective de ses sociétaires renvoie, à proprement parler, à l'idée lidée du contrat social elle de dessiner la possibilité de permet lautonomie, de la liberté de l'autonomie, lexistence d'un un collectif d lindividu, l'individu, par l'existence créateurde droits.Elles'oppose soppose tout aussi bien à l'indépendance lindépendance et à linsécurité due à l'absence l'insécurité labsence de lien social qu'à la subordination et à à qu Pourquoi préférer le mode collectif et de direction d'entreprise. La entreprise. d motivation à créer une entreprise ou, plus simplement, à « se mettre Le mode d'entrepreneuriat à son compte s, tient souvent bien entrepreneuriat d collectif être « chef d proposéparlesCAEprésenteun moins à une volonté d'être certain nombre d'avantages de quoi que ce soit s, qu lenvie avantages d qu'à l'envie qu'à à De manière classique,le choix d'exercer objectifs. exercer librement un savoir-faire, d intégrer une CAEa longtemps et de pouvoir « bien faire son métier, d d'intégrer souvent reposésur la recherchede de ne pas avoir a rendrecompte des divers avantages usagesde son temps.Autrement dit, la création d'entreprise rompre entreprise a davantage d ilsolement l'isolement du créateur, de rapport avecle refus de la subordination dans le travail qu'avec la pouvoir avec qu bénéficier et participer figure héroïque de l'entrepreneur lentrepreneur lalternative l'alternative de mécanismes schumpetérien. Les CAEoffrent de dépasser lil'imposition mposition des règles par ta partie dominante, Enintégrant une CAE,lindividu 'individu entreprenant perd beaucoup moins en indépendancequ'il ne gagne en il qu a d d'action ction collective. est C C'est capacité sans doute lorsqu'il le comprend il lorsqu devient véritablement cooil qu qu'il pérateur et fait le choix éclairé de sinscrire durablement dans cette s'inscrire modalité du travail et de l'entrelentrepreneuriat. Ce type d'expérience expérience interroge d de manièrefondamentalele rapport au pouvoir nouéentrele dirigeant et l'entreprise le ntreprise qu'il il qu dirige. Sepose la question de la légitimité à quelle sourcele chef d'une une d est à l'aune C C'est laune de ce constat entreprise va-t-il puiser le pouvoir dont il dispose Selonque accompagnement d d'accompagnement entre pairs, qu'il i l l'intérêt ntérêt faut il qu interpréter est individuelle ou sousforme mutuallser un suscité par les CAE. Car l'entrelentrelentreprise l'entreprise certain nombre de preneuriat collectif en mode de société,géréeparson propriétaire fonctions comptables, coopératif elles proposent offre de ou par un management,on qu qu'elles la détention du capital, d'une une d administratives, lternative subordination/ répondra juridiques, partager le risque, dépasserla'alternative u d d'un n u d d'une ne métier, lestrésoreriesdesactivités... e C C'est-à-dire st-à-dire compétence, indépendance. répondre hérédité. La ouvrière Mais si ces avantages« à l'aspiration ê d d'être tre dansun coopération laspiration Bpeuvent facilement concurrentiels collectif, yd'y d 'y trouver de la parité, de la apporte uneautre modalité,très le choix d'intégrer ginale le dirigeant est celui dont expliquer intégrer une CAE mutualité, de la coopération, de originale d plutôt que de créer une EURLou de la réassurance,dessolidarités, sans lestravailleurs estiment sétablir commetravailleur s'établir il qu qu'il que cela soit lié a l'existence lexistence d'un un d démocratiquement portera le mieux leur volonté collective. Il détient donc en indépendant, ils n'expliquent le choix lien de subordination sens y d d'y (ou, expliquent pas n de ê d d'être tre se davantage responsabilitésque de rester,de s'y sy associer,d y 'y prendredes inverse autonome, de responsabilités, de s'y sy faire élire à réapproprierla pratique et lesfruits pouvoirs et risque en permanence sil des mandatssociaux. Pour le de l'exercice lexercice de son métier, sansêtre de quitter son mandat social s'il loublie. Dans le cas de la CAE,on l'oublie. il est nécessairede cest-àcomprendre, pour autant indépendant, c'est-àun décalage entre les notions dire isolé dans un monde constater se trouve à proprement parler dans ce paradoxeque le chef d'entreprise de démarche entrepreneuriale entreprise d économique brutal). subordination/ indépendance Tous droits de reproduction réservés Date : 01/06/2014 Pays : FRANCE Page(s) : 19-23 Périodicité : Trimestriel Surface : 336 % est juridiquement salarié par des lont entrepreneurs individuels qui l'ont ces élu, et que entrepreneurs ont choisi de renoncer à l'indépendance lindépendance ê n n'être tre subordonnés à personne, pour sauf au collectif qu'ils constituent ils qu ensembleet gèrent démocratiquement Étonnant Non,si l'on lon veut bien admettre que les notions de dirigeant et d'entrepreneur entrepreneur ne sont d pas toutes coulées dans le même mouleet qu'il il existe déjà, nichéesau qu cœur de l'économie, léconomie, des entreprises efficaces qui pensentet agissent à contre-courant de la doxa de notre mondefinanciarisé. « > bibliographie BoDET activités et d'emploi d d'activités C, DeGrenierN. et Lamabche T.,hLacoopérative emploi d un modèleproductifb, fîecmo,n" 329,2013. d à la recherched'un Farhoud a., Splendidesolitude,Montréal,L'Hexagone, Hexagone, 2001. L JouAN en entreprisecoopérative.Du sociétariat exercice démocratique L 0., «L'exercice su néosociétariat, lacoopérative salariésou l'émergence un d entrepreneurs d 'entrepreneurs lémergenced'un modèleinéditdegouvernance. Uncertainespritdu capitalismeb, mémoire de master,CNAM-CE5TES, 2010.Enligne:www.recma.org,entrer le titredu mémoiredansle moteurde recherche, MiDDLE Next,Codedegouvernementd'entreprise entreprise pour lesvaleursmoyennes d et petites.2009,Enligne www.middlenext.com, rubriquemPublications» puis«Cahiersdu Middienext». PetitV.-C, Leadershipl'art lart et la sciencedela directiond'entreprise, entreprise, Mond 2013. treuil, Pearson, ThériaultJ.-Y., « Ladémocratiecoopérativea-t-elle un avenir ». in M.-T. et mutationssociales,Paris,LHarmattan, Séguin (dir,].Pratiquescoopératives 1995,p. 47-58, Tous droits de reproduction réservés