Exo.2 : Etude du champ visuel pour des lumières de couleurs différentes. Exploitation de documents : Doc 1 : champ visuel de l’œil droit pour des lumières de couleurs différentes Le champ visuel se définit comme l’ensemble des points de l’espace perceptibles par un œil immobile, sans bouger la tête. Pour la lumière blanche, par exemple, le champ visuel est plus étendu du côté temporal que du côté nasal. Doc 2 : Coupe tangentielle de la rétine Doc 3 : graphique représentant la densité des photorécepteurs dans la rétine humaine de l’œil gauche. 1. Précisez, à l’aide du graphique doc 3, à quelles zones de la rétine (centrale ou latérale) correspondent les deux coupes présentées dans le doc.2 2. Comparez les champs visuels représentés sur le doc.1 afin de distinguer la zone où il n’y a pas de perception colorée de celle où la perception colorée est maximale. 3. Expliquez les différences observées, en utilisant le doc.2 4. Expliquez pourquoi la vision en faible éclairement n’est pas colorée. Exo.2 : Corrigé étude du champ visuel pour des lumières de couleurs différentes. 1. La coupe tangentielle de rétine située à gauche est caractérisée par une abondance de cônes et une absence totale de bâtonnets. D’après la répartition des photorécepteurs humains observée sur le doc.3, on peut dire qu’il s’agit d’une coupe réalisée au niveau de la fovéa. La coupe située à droite présente une abondance de bâtonnets et de rares cônes. D’après le doc.3, cette répartition correspond à celle qui est observée sur la rétine latérale humaine (nasale et temporale). 2. On observe sur le doc.1 que les champs visuels sont différents selon la couleur de la lumière. La zone correspondant à la perception colorée maximale est celle comprise entre 30° d’excentricité nasale et 80° d’excentricité temporale puisque toutes les couleurs sont perçues. Au-delà de 50° d’excentricité nasale et de 80° d’excentricité temporale, les couleurs ne sont plus perçues. 3. Cette différence de la perception des couleurs suivant la zone de la rétine est liée à l’inégale répartition des photorécepteurs rétiniens constatée dans le doc.2. En effet, la rétine centrale comprend uniquement des cônes. Or ce sont ces cellules qui sont impliquées dans la perception des couleurs et nous avons vu sur le doc.3 qu’ils atteignaient leur densité maximale au niveau de la fovéa. Je comprends donc qu’à ce niveau, les trois catégories de cônes étant présentes, la perception des couleurs est maximale. En revanche, sur la rétine latérale, on trouve beaucoup de bâtonnets mais peu de cônes doc.2. Or on sait que les bâtonnets, s’ils sont plus sensibles à la lumière que les cônes, ne permettent pas la vision des couleurs. C’est ce qui explique qu’il n’y ait pas de perception visuelle colorée dans le champ visuel externe. 4. La vision en faible éclairement n‘est pas colorée car les cellules stimulées par de faibles intensités lumineuses sont les bâtonnets. Ce sont donc les seules cellules activées en condition de faible éclairement. Or elles ne permettent pas la vision des couleurs : la vision de nuit n’est donc pas colorée.