c2 : le phenotype immunitaire, interaction genotype

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C2 : LE PHENOTYPE IMMUNITAIRE, INTERACTION GENOTYPE/ENVIRONNEMENT
Constat
Le phénotype immunitaire, c’est-à-dire l’ensemble des spécificités des LB et LT correspond au "répertoire" des anticorps
et des récepteurs des cellules T que possède un individu.
Question : Quelle est l'origine de la diversité du répertoire immunologique et de ses variations d'un individu à l'autre et
chez un individu au cours du temps ?
I - Le phénotype immunitaire : interaction entre le génotype et l’environnement
Ce phénotype immunitaire varie d'un individu à l'autre et évolue au cours de la vie de chaque individu. Il change sans cesse
en s’adaptant à l’environnement (variabilité).
Grâce à des mécanismes génétiques originaux, l’organisme produit des LB et des LT d’une infinie diversité.
Le phénotype immunitaire résulte donc d’une interaction complexe entre le génotype et l’environnement.
Parmi ces cellules, la très grande majorité, notamment celles qui sont potentiellement dangereuses pour l’organisme : autoréactives, sont éliminées. Celles qui subsistent sont sélectionnées par les antigènes des cellules malades ou des pathogènes
présents.
Ces cellules sont à l’origine des clones actifs dans la défense immunitaire.
D'où l'importance d'une part de la rencontre avec les agents pathogènes dans la stimulation du Système Immunitaire et
d'autre part de la prévention.
II – Les interventions médicales modifiant le phénotype immunitaire
1. Les traitements au cours de l'infection
Sérothérapie : injection de sérum riche en anticorps spécifiques ex : sérum antitétanique
Multithérapie pour le SIDA, basée sur la prise d'antiviraux comme l'AZT qui inhibe la transcriptase inverse. Très coûteux
ils sont le plus souvent inaccessibles aux pays en voie de développement.
Antibiotique: substance chimique capable de détruire les bactéries.
2. Les traitements préventifs : la vaccinothérapie
Act 1 : Vaccins contre différents virus - Doc. p 412 – 413
Des vaccins ont été mis au point contre différents virus.
Act 2 : Principe de la vaccinothérapie - Doc. p 414 – 415
Ils reproduisent une situation naturelle, celle de l’immunité acquise contre ces virus après une première infection guérie.
Le principe de la vaccination consiste à présenter au système immunitaire des antigènes ayant conservé leur pouvoir
immunogène mais ayant perdu leur pouvoir pathogène :
- Le premier contact avec l’antigène entraîne une réaction lente et quantitativement peu importante
- Alors que le second contact entraîne une action beaucoup plus rapide et quantitativement plus importante.
Cette mémoire immunitaire s’explique par la formation après un premier contact avec l’antigène, de lymphocytes B mémoire
et de lymphocytes T4 mémoire.
(Nécessité de rappels de vaccination pour produire une réponse secondaire plus rapide et plus intense).
Ces cellules sont plus nombreuses que les LB ou T4 vierges, de même spécificité : elles ont une durée de vie plus longue et
elles réagissent très rapidement lors d’un second contact avec l’antigène.
La vaccination est un processus artificiel qui fait évoluer le phénotype immunitaire.
3. Les espoirs pour un vaccin anti-VIH
Act 3 : Un vaccin anti-VIH Doc. p 416 – 417
Dans le cas du virus du SIDA, il s’agit de trouver un vaccin contre un virus qui n'est vaincu par les défenses immunitaires
naturelles.
Il se réfugie dans des sanctuaires comme le cerveau où les lymphocytes pénètrent peu, il passe directement de cellules
infectées à des cellules saines, évitant ainsi les anticorps dans des liquides extracellulaires, il mute rapidement, les
protéines GP120 et GP41 qui sont constantes d’une souche virale à l’autre et reconnues par les anticorps anti-VIH, sont
cachées et donc inaccessibles aux anticorps, les autres protéines virales quant à elles mutent.
Le virus du SIDA mutant constamment, une des difficultés de la mise au point d’un vaccin est d’identifier une protéine
invariable et accessible à la surface du virus.
Bilan
Cette variabilité du système immunitaire assure l'intégrité et donc la stabilité des organismes.
Schéma-Bilan - p 419
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