PLAN DE COURS Département de sociologie Université du Québec à Montréal Sigle : SOC 5065 Groupe : 50 Titre : Sociologie du développement Session : Hiver 2017 Enseignante : Marie-Nathalie LeBlanc Téléphone : (514) 987-3000 poste 3384 Bureau : A-5130 Courriel : [email protected] AVIS À TOUTES LES ÉTUDIANTES ET TOUS LES ÉTUDIANTS Les étudiants (es) doivent se procurer leur adresse normalisée de l’UQAM. Étapes à suivre : 1. 2. 3. 4. Aller au http://www.info-courrier.uqam.ca Sélectionner « Code d’accès » Vous trouverez votre NIP sur votre relevé facture ou votre bulletin d’inscription Vous pouvez consulter vos messages directement à l’adresse suivante : http://www.courrier.uqam.ca REMISE DES TRAVAUX Au moment de la remise des travaux, les étudiants(es) désireux de les récupérer sont priés d’y joindre une enveloppe suffisamment affranchie afin qu’ils leur soient retournés par la poste. Vous devez conserver une copie de vos travaux avant de les déposer dans la chute située face du local A-5070 du Pavillon Hubert-Aquin. AVIS AUX ÉTUDIANTS SUR LE NIVEAU DE L’ENSEIGNEMENT Ce cours nécessite des notions de base en sociologie, incluant une connaissance des concepts-clés et des théories de la sociologie. Pour cette raison, il s’adresse principalement aux étudiantes et étudiants de deuxième et troisième année de baccalauréat en sociologie. DESCRIPTIF Ce cours introduit les étudiantes et les étudiants au domaine de la sociologie du développement, en tenant compte des changements politiques, économiques et idéologiques en cours depuis la fin de la guerre froide. Ce cours permettra aux étudiantes et les étudiants d’acquérir des connaissances théoriques et factuelles sur les diverses problématiques du développement. Dans une perspective historique, les étudiantes et les étudiants se familiariseront avec les principales théories du développement. La lecture critique de ces théories sera intégrée à une analyse des effets de la colonisation, de la guerre froide et de la libéralisation des marchés sur les sociétés cataloguées sous les libellés « Tiers-monde », « pays en développement », « pays en émergence », « suds », « sud global ». Tout en explorant les dynamiques du financement international et de l’aide aux pays en développement, de la mise en valeur des ressources locales et régionales, et de l’influence des organismes multilatéraux sur les économies nationales, ce cours met l’emphase sur les implications sociales et culturelles du développement, ainsi que sur la nécessité de reconnaître la valeur des savoirs locaux. La sociologie du développement, comme domaine d’étude défini, émerge seulement dans la foulée de la Seconde Guerre mondiale, dans le contexte de la guerre froide et des Indépendances. Depuis, ce domaine d’étude s’est profondément métamorphosé en réponse aux transformations sociales, politiques et économiques qui ont marqué les sociétés humaines au cours des 60 dernières années, ainsi qu’aux différentes approches théoriques quant à ces changements. Dans une perspective historique, ce cours examine à la fois, le monde en transformation et les visions changeantes de ce monde. Dès la fin de la Seconde guerre mondiale, de nombreux sociologues et économistes se sont consacrés à l’étude systématique des sociétés dites du « Tiers-monde », ou des sociétés en dehors des mondes capitaliste et socialiste. Ces premiers observateurs ont plaidé pour une théorie unidirectionnelle du changement social vers le développement du capitalisme et de la démocratie, d’où le paradigme de la modernisation et de la rationalisation. Dans les années 1960, avec la Guerre du Vietnam, et les divers mouvements de décolonisation et de masse, les sociologues se sont tournés vers une perspective marxiste et historique afin d’articuler une sociologie comparative portant sur l’analyse globale du développement. C’est dans ce contexte social et théorique que les théoriciens du développement ont défendu une vision critique du changement global et de la mondialisation, d’où les théories du « système-monde » et les théories de la dépendance. Au cours des trois dernières décennies, avec le rapprochement entre les mondes capitalistes et communistes, et éventuellement l’écroulement du communisme comme système étatique, la sociologie du développement s’est radicalement transformée. Tandis que les approches quant à la mondialisation et à la relation entre le local et le global se multiplient, un écart semble se creuser entre le paradigme néolibéral du développement (qui relève principalement des politiques et programmes des bailleurs de fond et des agences de développement) et les perspectives populaires et critiques qui reposent sur les concepts de développement équitable, de savoir local et de contestation. OBJECTIFS L’objectif du cours est d’inviter les étudiantes et les étudiants à articuler une réflexion critique sur les principales approches théoriques et méthodologiques en sociologie du développement. Plus particulièrement, ce cours aborde la sociologie du développement à travers l’étude des processus de la colonisation, de la modernisation et de l’impérialisme occidental (et autres). Dans la foulée de cette posture critique, les étudiantes et les étudiants seront invitées à « penser anthropologiquement », c’est-à-dire à développer une capacité analytique d’engager la réflexion sur le changement social à partir des « marges » de la modernité. Le contenu de ce cours vise à confronter les étudiantes et les étudiants avec les principaux concepts et paradigmes utilisés pour rendre compte de l’inégalité politique, sociale, économique et culturelle entre les diverses sociétés et au sein des diverses sociétés. Outre, une attention portée sur les principales sources d’inégalité, ce cours vise à introduire les concepts de savoir local et de contestation au champ de la sociologie du développement. Ainsi, les relations entre dynamiques locales et les enjeux mondiaux sont au centre de l’approche élaborée dans ce cours. DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE Ce cours est divisé en trois parties. Dans la première partie du cours, l’accent sera mis sur l’évolution historique du champ sociopolitique du développement. Nous examinerons, dans un premier temps, le contexte de l’émergence du paradigme développementaliste à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Ce cadrage historique permettra de mettre en lumière le contexte sociopolitique de l’idéologie de la modernisation. Par la suite, nous aborderons les diverses transformations de ce paradigme économiste du développement, incluant le contexte de la fin de la Guerre froide, la mise en œuvre de politiques néolibérales (incluant le consensus de Washington, les nouvelles conditionnalités de l’aide et le « bonne gouvernance »), ainsi que l’approche du développement humain et des objectifs du Millénaire, et celle du développement durable. Dans la seconde partie du cours, nous explorerons les diverses approches critiques en sociologie et en anthropologie qui remettent en question le paradigme développementaliste. Ces perspectives critiques centrent leur analyse, d’une part, sur les mutations socio-économiques, profondes et rapides, en référence aux dynamiques de la colonisation, de l’impérialisme et de la mondialisation, et, d’autre part, sur des dynamiques sociales et culturelles à l’échelle locale. Nous examinerons plus spécifiquement les théories de la dépendance, du « système-monde », du postdéveloppement et du pragmatisme socio-anthropologique. La troisième partie du cours met en lien les diverses théories et orientations qui auront été abordées dans les deux premières parties dans le cadre de trois thématiques spécifiques au contexte contemporain: 1) la question des sociétés africaines; 2) l’humanitaire ; 3) l’ONGisation de la société civile. Le déroulement du cours est construit afin d’être interactif et dynamique. La participation des étudiantes et des étudiants est hautement souhaitée. Afin de rendre les discussions stimulantes et le cours dynamique, les étudiantes et les étudiants doivent arriver préparés à chaque séance. Il est essentiel de lire les textes obligatoires AVANT leur discussion en classe. De plus, des ateliers de travail, des débats et des conférences sont intégrés aux séances du cours. DESCRIPTION DES TRAVAUX ET ÉVALUATION Les étudiantes et les étudiants qui remettent leurs travaux en retard sans justification médicale (note de médecin) seront pénalisés de 1% de la note finale du cours par jour de retard. Ce cours comporte trois exigences : I. RAPPORTS CRITIQUES DE LECTURE - Deux rapports critiques de lecture à partir de débats dans la littérature (50% : 25% chacun) Les étudiantes et les étudiants doivent produire deux rapports critiques de lecture basés sur des débats dans la littérature. Les lectures pour les rapports sont présentées aux SÉANCES 3 et 7. Chaque rapport doit être d’environ 1500 mots (excluant les references bibliographiques). Les rapports critiques doivent inclure des références bibliographiques (voir les lectures proposées dans les séances 3 ou 7). Rapport 1 : SÉANCE 3 : Le consensus de Washington, le néo-libéralisme et le développement humain, Date de remise : 1er février 2017 en classe Rapport 2 : SÉANCE 7. Le post-développement et la critique de la modernisation, Date de remise: 1 mars 2017 en classe II. Travail thématique (50%) Le travail doit être original et inclure une bibliographie diversifiée (articles scientifiques, monographies et ouvrages collectifs). Le travail doit être d’environ 3000 mots (excluant les notes de bas de page et la bibliographie). Le travail thématique doit porter sur un des thèmes discutés lors des séances et doit inclure certaines des lectures obligatoires et suggérées. Le travail se divise en deux étapes: 1. Présentation de la thématique du travail (750 mots, environ 3 pages) et de la bibliographie (un minimum de 5 références variées): Date de remise: 5 avril 2017 en classe 2. Date de remise du travail: 26 avril 2017 dans la chute des travaux, Département de sociologie, 5e étage, Paville Hubert-Aquin COMMUNICATION AVEC L’ENSEIGNANTE Il est préférable de communiquer avec l’enseignante par courriel : [email protected]. Veuillez intituler votre message avec le sigle du cours (SOC5065). HORAIRE DES SESSIONS et LECTURES OBLIGATOIRES SÉANCE 1. Introduction au cours et présentation du plan de cours (11 janvier 2017) Lecture suggérées: TOURAINE, A. 1992. « Qu’est-ce que le développement? » L’année sociologique, 42 : 47-83. WALLERSTEIN, I. 1982. « Le développement du concept de développement», Sociologie et sociétés, 14: 2: 133-142. http://www.erudit.org/revue/socsoc/1982/v14/n2/001838ar.pdf LEGOUTÉ, J. R. 2001. « Définir le Développement : historique et dimensions d’un concept plurivoque », Cahier de recherche, Vol 1, No 1, Février, Groupe de recherche sur l'intégration continentale, Université du Québec à Montréal, pp.1-43. http://www.er.uqam.ca/nobel/ceim/gricpdf/legoute%5B1%5D.pdf CARTIER-BRESSON, J., B. DESTREMAU et B. LAUTIER (dir.), 2009. « Les mots du développement : trajectoires et pouvoirs», Revue Tiers Monde, 200 : 4 : 725 à 734. THÉRIEN, J.-P. 2001. « Un demi-siècle d’aide au développement », Lien social et politiquesRIAC, 45 : 89-103. AUBERTIN, C., R. et al. 1982. « Histoire de développement ... », Revue Tiers-Monde, XXIII : 90: 297-344. CURRIE-ALDER, B. 2016. « The State of Development Studies: Origins, Evolution and Prospects », Canadian Journal of Development Studies/Revue canadienne d’études du développement, 37: 1: 5–26. PARTIE I. CONTEXTE HISTORIQUE DE L’ÉMERGENCE DU CHAMP DU DEVELOPPEMENT ET CONCEPTS DE BASE SÉANCE 2 : Paradigme développementaliste de la modernisation (18 janvier 2017) Lectures obligatoires : ROSTOW, W.W. 1963. « Les cinq étapes de la croissance » Chapitre 2. in Les étapes de la croissance économique. Paris : Seuil. Pp.13-32. BERNSTEIN, H. 1971. “Modernization Theory and the Sociological Study of Development”, Journal of Development Studies, 7: 2: 141-160. Documents de travail – atelier de discussion (Veuillez amener ces documents en classe pour la discussion) Extraits du discours de George C. Marshall à l’Université Harvard en 1947 (Plan Marshall) : http://mjp.univ-perp.fr/textes/marshall05061947.htm Extraits de la Déclaration des Droits de l’Homme : http://www.un.org/fr/documents/udhr/#a23 Lectures complémentaires KEYNES, J.M. 1936. The General Theory of Employment, Interest and Money. New York: Harcourt, Brace and World. LEWIS, O. 1968. A Study of Slum Cultures: Backgrounds for La Vida. LEWIS, W.A. 1954. “Economic Development with Unlimited Supplies of Labour”, The Manchester School of Economic and Social Studies, 22. PARSONS, T. 1964. Evolutionary Universals in Society. SÉANCE 3. Le consensus de Washington, le néo-libéralisme, le développement humain et le développement durable (25 janvier 2017) Lectures obligatoires : DEZALAY Y. et B. GARTH. 1998. « Le “Washington consensus” contribution à une sociologie de l’hégémonie du néolibéralisme», Actes des sciences sociales No 121-122, Pp.3-22. CHAVAGNEUX C. et TUBIANA. 2000. « Quel avenir pour les institutions de Bretton Woods? Les transformations de la conditionnalité » in Développement. Paris, La documentation Française. pp. 43-74. SANTAMARIA, A. & X. ZUNIGO, 2005. « Bonne gouvernance » contre « auto-gouvernance »? Conflits, alliances et résistances autour d'un programme européen de développement rural en Colombie. Autrepart, 3 : 35 : 57-72. WILLIAMSON, J. 1997. "The Washington Consensus Revisited", in L. Emmerij, ed., Economic and Social Development into the XXI Century. Washington: Inter-American Development Bank. Documents de travail – atelier de discussion: (Veuillez amener ces documents en classe pour la discussion) Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 1990. « Définir et mesurer le développement humain » in Rapport mondial sur le développement humain 1990. (pp.9-17). Paris : Economica. PNUD. 2003. « Les objectifs du millénaire pour le développement ». Rapport mondial sur le développement humain.2003 Chapitre 1 Paris : Economica. pp.1-6. Lectures complémentaires: BARTOLI H. 1999. « Échec des stratégies à dominance économique et financière. Une stratégie multidimensionnelle liant indissolublement l’économique, le social et l’environnemental » in Repenser le développement Paris : Economica, pp. 33-48. BIERSTECKER T. 1995. « The triumph of liberal economic ideas in the developing world » in Global Change, regional response: the new context of development ed. Stalling, pp. 174-198. CLING J.P. 2003. « Une analyse critique du discours de la Banque mondiale sur la lutte contre la pauvreté » Chapitre 1 in J.P. Cling, M. Razafindrakoto et F. Roubaud eds. Les nouvelles stratégies internationales de lutte contre la pauvreté. Paris. Economica Pp.25-55. COUSSY J. 1999. « La Banque Mondiale et les pays en développement », Mondes en développement , 27 : 107-108. GRELLET, G. 1997. « La politique d’ajustement orthodoxe; un point de vue critique » TiersMonde Janvier-Mars. Pp. 165-182. MULOT, E. 2002. « Libéralisme et néolibéralisme: continuité ou rupture? », MATISSE, Université Paris I, Maison des sciences économiques. ftp://jurisguide.univ-paris1.fr/pub/mse/cahiers2002/R02041.pdf PORTES A. 1997. «Neoliberalism and the sociology of development: emerging trends and unanticipated facts» Population Development Review 23: 2: 229-59. Sites internet pertinents: www.coop4.coop.org Répertoire des organismes et programmes de développement internationaux www.worldbank.org site officiel de la Banque mondiale www.imf.org Site officiel du Fond Monétaire International www.undp.org : site officiel du programme des nations unis pour le développement DOCUMENTS DE TRAVAIL – RAPPORT CRITIQUE: EGIL, F. 2005. «Les éléphants de papier», Politique africaine, 99 : 97-115. CLING, J.-P., M. RAZAFINDRAKOTO et F. ROUBAUD. 2002. « La Banque mondiale et la lutte contre la pauvreté : Tout changer pour que tout reste pareil ?, Politique africaine, 87 : 164184. CAMPBELL, B. et B. LOSCH, 2002. «Les pauvres, bénéficiaires ou otages des stratégies de réduction de la pauvreté ? « Tout changer pour aller plus loin », Politique africaine, 87 : 175-184. PARTIE II. – LA CRITIQUE ET LA REMISE EN QUESTION DU PARADIGME DÉVELOPPEMENTALISTE SÉANCE 4. De la colonisation, de l’impérialisme et du développement (1 février 2017) Lectures obligatoires: RODNEY, W. 1997. "How Europe Underdeveloped Africa". in R.R. Grinker and C. B. Steiner (eds), Perspectives on Africa. A reader in Culture, History and Representation. Cambridge, UK: Blackwell publishers. pp.585-596 CÉSAIRE, Aimé. 1955. Discours sur le colonialisme (extraits). FANON, Frantz. 1952. Peau noire, masque blanc (extraits). BALANDIER, G. 1951. « La situation coloniale: approche théorique », Cahiers internationaux de sociologie, 11 : 44-79. http://classiques.uqac.ca/contemporains/balandier_georges/situation_coloniale_1951/situation_co loniale_1951.pdf Lectures complémentaires: ILLICH I. 1973. «Deschooling Society». Harmondsworth : Penguin. MEMMI, A. 1965. The Colonizer and the Colonized. New York : Orion Press. SAID, E. 1978. Orientalism. Western Conceptions of the Orient. New York: Penguin Books. CHATTERJEE, P. 1997. Our Modernity. Sephis-Codesria Publication, No. 1. WOLF, E. 1997. Europe & the People without History, “The World in 1400”. Berkeley: University of California Press, Pp.24-73. SÉANCE 5. Les théories fondatrices: De la dépendance et du «système monde» (8 février) Lectures obligatoires: AMIN, S. 1973. Le développement inégal. Essai sur les formations sociales du capitalisme périphérique. (extraits) WALLERSTEIN, E. 1990. «L’Occident, le capitalism et le système-monde», Sociologie et Société, 22: 1 : 15-52. FRANK A. G. 1969. “The development of underdevelopment“, in (2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to Globalization: perspectives on development and social change. Pp159-168. CARDOSO F. H. 1978. « L’analyse globale du développement » Chapitre 2 in Dépendance et développement en Amérique latine. Paris: Presses universitaires de France. Pp.2-51. Lectures complémentaires CARDOSO, F. H. 1972, Dependency and Development in latin America. DEMBELE, D.M. (dir.), 2011, Samir Amin : Intellectuel organique au service de l'émancipation du Sud, « Troisième partie : Textes sélectionnés », pp.89-182 (extraits). GEREFFI, G. 1994. « Rethinking Development Theory : Insights from East Asia and Latin America », in ((2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to Globalization: perspectives on development and social change. Pp.229-255. LEWELLEN T. 1995. « Modernization and dependency: theories of underdevelopment» in Dependency and development: an introduction to the Third Worlds Westport, Conn.: Bergin & Garvey. Pp. 49-69. SO, Y. A. 1980. Social change and development: modernization, dependency and World-System theories Sage Library of Social research vol. 178. 268 p. PÉCAUT, D. 1986. « Sur la Théorie de la Dépendance » in Cahiers des Amériques Latines, No 04, Paris, Éditions IHEAL, La documentation Française, pp.55- 67 HERRERA, R. 2000. « Les théories du système mondial capitaliste », MATISSE, Université Paris I, Maison des sciences économiques WALLERSTEIN, I. 1979. « The Rise and Future Demise of the World Capitalist System : Concepts for Comparative Analysis », in (2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to Globalization: perspectives on development and social change. Pp 190-210. SÉANCE 6 : Conférence et discussion (15 février) SÉANCE 7. À la recherche d’un « autre » développement : le post-développement et la critique de la modernisation (22 février) Lectures obligatoires: PEEMANS J-P. 2002. En finir avec le « développement », projet immuable d’imposer l’ «ordre des choses» contre les peuples et les gens ? Chapitre 8, in Le développement des peuples face à la modernisation du monde Louvain-la-Neuve: Academia Bruylant. Pp.229-259 NAHAVANDI, F. 2000. « Les idées sous-jacentes aux théories du développement » in Globalisation et néolibéralisme dans le Tiers-Monde. Paris : l’Harmattan. Pp. 25-41. ESCOBAR, A., "Power and Visibility: Development and the Invention and Management of the Third World." Cultural Anthropology 3(4): 428-443. MACIAS VAZQUEZ, A. & P. ALONSO GONZALEZ. 2016. « Between “neodevelopmentalism” and “postdevelopmentalism”: towards a theory of a dispersed knowledge economy in Ecuador », Canadian Journal of Development Studies / Revue canadienne d'études du développement, 37:1, 47-65. Lectures complémentaires PRESTON P.W. 1999. « Development Theory: Learning the lessons and moving on » The European Journal of Development Research vol. 11, 1. Pp. 20-24. GARY G. 1994. “Rethinking development theory: insights from East Asia and Latin America.” in (2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to Globalization: perspectives on development and social change. Pp. 229-254. RIST G. 2001. «Les métamorphoses d’un mythe occidental » Chapitre 2 in Le développement. Histoire d'une croyance occidentale. Presses de sciences Po. Pp.47-80. INKELES A. 1969. « Making men modern: on the consequences of individual change in six developing countries» in (2006) Timmons Roberts J. et Amy Hite (eds) From Modernization to Globalization: perspectives on development and social change. Pp.134-143. LATOUCHE S. 2004. « L’imposture développementiste » et « Sortir du développement » chapitres 4 et 5. in Survivre au développement Paris : Mille et une Nuits. Pp. 73-113. Sites internet pertinents : www.attac.org. Site de l’organisation ATTAC contre la mondialisation financière www.ifg.org : Forum international sur la mondialisation www.forumsocialmondial.org: Forum social mondial, débats pour «une autre mondialisation» www.artisandumonde.org: ONG pour la promotion du commerce équitable entre les pays du Nord et du Sud DOCUMENTS DE TRAVAIL – RAPPORT CRITIQUE: OLIVIER DE SARDAN, J.-P., 1995. Anthropologie et développement: essai en socioanthropologie du changement social. Karthala (extraits). ESCOBAR, A. 1994. Encountering Development. Princeton University Press (extraits). PARTIE III -THÉMATIQUES SPÉCIFIQUES SÉANCE 8. L’Afrique et le lien social: Un cas unique? (1er mars) Lectures obligatoires: LATOUCHE S. 1998. « Introduction » in L’autre Afrique, entre don et marché Paris : Albin Michel, pp. 11-33. ELA J-M. 1998. « Faillite du développement ou renaissance de l’Afrique noire ? » in Innovations sociales et renaissance de l’Afrique Noire Paris : l’Harmattan. Pp. 29-75. KABOU A. 1991. Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris : l’Harmattan. (extrait) HIBOU, B. 1998. « Banque Mondiale : les méfaits du catéchisme économique. L’exemple de l’Afrique subsaharienne », Politique Africaine, Paris, Karthala, No 71, Octobre, pp. 58-74. http://www.politique- africaine.com/numeros/pdf/071058.pdf Lectures complémentaires : COURADES, G. (dir.), 2006. L'Afrique des idées recues. Belin. ROBERT A-C. 2004. « Un miroir de l’occident » Chapitre 1 in L’Afrique au secours de l’Occident. Paris : Les éditions de l’Atelier. Pp.27-56. SMITH S. 2004. «Introduction » in Négrologie: Pourquoi l’Afrique meurt Pp.13-30. Paris. Calman-lévy. ENGELHARD P. 1998. « Conclusions » in L’Afrique miroir du monde : plaidoyer pour une nouvelle économie .Paris : Arléa. Pp.215-222. GUICHAOUA A. et Y. Goussault. 1993. Les particularités du continent africain in Sciences sociales et développement. Paris : A. Colin. pp. 162-177. CHABAL, P. and J.-P. DALOZ. 1999. Africa Works. Disorder as Political Instrument. The International African Institute and James Currey. MILLS, D., 1999 « 'Progess' as discursive spectacle: but what comes after development? », in Fardon, Binsbergen (van) & Dijk (van) (eds), Modernity on a shoestring. Dimensions of globalization, consumption and development in Africa and beyond, London: EIDOS Ressources audio-visuelle: L’Afrique(s) Une autre histoire du 20e siècle. (voir Youtub) SÉANCE 9: L’Afrique et l’émergence des classes moyennes : réalité ou fiction ? (8 mars) Lectures obligatoires : BANEGAS, R. et WARNIER, J.-P. 2001. « Nouvelles figures de la réussite et du pouvoir », Politique Africaine, 82 : 5-21. DARBON, D. 2012. « Classe(s) moyenne(s) : une revue de la littérature. Un concept utile pour suivre les dynamiques de l’Afrique », Afrique contemporaine, 2012/4 (no.244) : 35-51. JACQUEMOT, P. 2012a. « Les classes moyennes changent-elles la donne en Afrique ? Réalités, enjeux et perspectives», Afrique contemporaine, 2012/4 (no.244) : 17-31. Lectures complémentaires : JACQUEMOT, P. 2012b. « L’émergence de classes moyennes en Afrique. Miroir de la croissance et des inégalités sociales », Afriques contemporaines, 2012/4 (no.244) : 124-125. LESOURD, Céline. 2008. « Le mesrah. Regard sur la « culture matérielle du succès » à Nouakchott », L’Année du Maghreb, IV : 325-338. SÉANCE 10. La nébuleuse humanitaire … de la professionnalisation et de la militarisation (15 mars) Lectures obligatoires : PANDOLFI, M., 2006 « La zone grise des guerres humanitaires », dans Judd, E. R. (dir.), War and Peace/La guerre et la paix, Anthropologica, numéro spécial, vol. 48 (1), pp. 43-58. MALKKI, L.H. 2007, «Professionnalisme, internationalisation, universalisme», Anthropologie et Société, 31 :2 : 45-63. PÉROUSE DE MONTCLOS, M.-A., 2009, “Du développement à l'humanitaire, ou le triomphe de la com'”, Revue Tiers Monde, 200: 4/2009: 751 à 766. Lectures complémentaires : Dossier, Anthropologie et Société, 2007 : «Entre-lieux de l'humanitaire ». Dossier, Anthropologica, 2006 : « War and Peace / La guerre et la paix ». BRICMONT, J. 2006. L’impérialisme humanitaire. Montréal : Lux. SAILLANT, F. 2007. «Présentation : Une anthropologie critique de l’humanitaire», Anthropologie et Société, 31 :2 : 7 : 23. JEWSIEWICKI, B. 2007. « L’humanitaire, "sur un mode explicite avec soi-même" », Anthropologie et Sociétés, vol. 31, n° 2, 2007, p. 235-242. SÉANCE 11 : Film et discussion (22 mars) SÉANCE 12. La raison humanitaire (5 avril) Lectures obligatoires : FASSIN, D. 2010. La raison humanitaire. Une histoire morale du temps présent. Paris : EHESS, Gallimard et seuil. (extraits) AGIER, M. 2008. Les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire. Paris : Flammarion. (extraits) GRAYSON, C.-L. 2016. « Le camp de réfugiés de Kakuma, lieu de méfiance et de défiance », Canadian Journal of Development Studies / Revue canadienne d'études du développement, 37:3, 341-357. SÉANCE 13. Société civile et mouvements sociaux : nouvelles figures de la mobilisation citoyenne en Afrique (12 avril) Lectures obligatoires : ENGELS, B. 2015. « Social Movement Struggles Against the High Cost of Living in Burkina Faso », Canadian Journal of Development Studies / Revue canadienne d'études du développement, 36:1, 107-121 HENRY, V. 2015. « Mouvements citoyens engagés en Afrique de l’ouest : le cas du Burkina Faso », Studia Universitatis Babes-Bolyai, Europaea, 60 : 3 : 57-72. TALL, K., M.-E. POMMEROLLE & M. CAHEN (eds), 2015. Collective Mobilisations in Africa, Enough is Enough! Mobilisations collectives en Afrique Ça suffit !, Leiden, Brill/AfricaEurope Group for Interdisciplinary Studies. (Introduction et chapitre 11) Lectures complémentaires : FREDERICKS, R. 2014, « “The old man is dead”: hip-hop and the Arts of Citizenship of Senegalese youth”, Antipode, 46 : 130-148. SAVANE, V. et SARR. B. M. 2012. Y’en a marre. Radioscopie d’une jeunesse insurgée au Sénégal. L’Harmattan. AWENENGO-DALBERTO. S. 2011. « Sénégal : les nouvelles formes de mobilisations de la jeunesse », Les carnets du CAP, 37-65. MOULARD-KOUKA, S. 2008, “Senegal yewuleen!”Analyse anthropologique du rap à Dakar : Liminarité, contestation et culture populaire, Thèse de Doctorat en anthropologie, Université de Bordeaux. KUNZLER, D, 2012, « Intergenerational relations and Cameroonian Rap Music : “This country kills the young people” », in M. Gomez-Perez, M.-N. LeBlanc (dir.), L’Afrique des générations. Entre tensions et négociations, Paris, Karthala, 765–800. Ressources audio-visuelles : Films à visionner : Burkina Faso : vigilance citoyenne http://info.arte.tv/fr/burkina-faso-vigilance-citoyenne Boy Saloum La Révolte Des Y'en A Marre https://www.youtube.com/watch?v=61own5EyGTI SÉANCE 14 : Société civile et mouvements sociaux : ONG et religion (19 avril) Lectures obligatoires : Hearn. J. 1998. « The NGO-isation of kenyan society : Usaid and the restructuring of healthcare », Review of african political economy, no 75, p. 89-100. HOURS, B. 2005. « Les ONG au service de la gouvernance globale : le cas de l'Ouzbékistan », Autrepart, 35 : 115-126. LEVY, C. & E. LANDRIAULT-DUPONT. 2013. «Et dieu dans tout ça? Le développement dans l'espace public syncrétique et multichrétien au Brésil », Canadian Journal of Development Studies / Revue canadienne d'études du développement, 34:2, 203-220. LEBLANC, M.N. & B. KOENIG. 2014. « L’évangélisation des enfants par les ONG confessionnelles en Côte d’Ivoire : entre aide humanitaire et développement moral », Autrepart, 72 : 219-236. Lectures complémentaires : Bradley, M. T. 2005. “Civil Society and Democratic Progression in Postcolonial Nigeria: The Role of Non-Governmental Organizations”. Journal of Civil Society, 1 (1), p. 61-74. Comaroff, J. L. et Comaroff, J., dirs., Civil Society and the Political Imagination in Africa: Critical Perspectives, Chicago, University of Chicago Press, p. 251-266. Duriez, B., F. Mabille, & K. Rousselet (dir.). 2007. Les ONG confessionnelles: Religions et action internationale. Paris : L’Harmattan. Hewa, S., & D. H. Stapleton (eds.). 2005. Globalization, Philanthropy and Civil Society: Toward a New Political Culture in the Twenty-First Century. New York : Springer. PLAGIAT Règlement no 18 sur les infractions de nature académique Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une étudiante, un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance, constituent une infraction au sens de ce règlement. La liste non limitative des infractions est définie comme suit : • la substitution de personnes; • l’utilisation totale ou partielle du texte d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans indication de référence; • la transmission d’un travail pour fins d’évaluation alors qu’il constitue essentiellement un travail qui a déjà été transmis pour fins d’évaluation académique à l’Université ou dans une autre institution d’enseignement, sauf avec l’accord préalable de l’enseignante, l’enseignant; • l’obtention par vol, manœuvre ou corruption de questions ou de réponses d’examen ou de tout autre document ou matériel non autorisés, ou encore d’une évaluation non méritée; • la possession ou l’utilisation, avant ou pendant un examen, de tout document non autorisé; • l’utilisation pendant un examen de la copie d’examen d’une autre personne; • l’obtention de toute aide non autorisée, qu’elle soit collective ou individuelle; • la falsification d’un document, notamment d’un document transmis par l’Université ou d’un document de l’Université transmis ou non à une tierce personne, quelles que soient les circonstances; • la falsification de données de recherche dans un travail, notamment une thèse, un mémoire, un mémoire-création, un rapport de stage ou un rapport de recherche; Les sanctions reliées à ces infractions sont précisées à l’article 3 du Règlement no 18. Pour plus d’information sur les infractions académiques et comment les prévenir : www.integrite.uqam.ca