Concours d`Architecture Bas Carbone d`EDF 2012

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DOSSIER DE PRESSE
DECEMBRE 2012
Concours
d’Architecture Bas Carbone
d’EDF 2012
Contact presse : Colette Genin
Tél. : 01 44 82 48 84
[email protected]
www.edf.fr
EDF SA au capital 911 085 545 euros - 552 081
317 R.C.S. Paris
Un geste simple pour l'environnement,
n'imprimez ce message que si vous en avez l'utilité.
SOMMAIRE
1. Editorial
3
2. Concours d’Architecture Bas Carbone 2012 : l'habitant au
cœur du projet urbain
4
3. EDF et les architectes, partenaires pour construire la "ville
de demain"
8
4. Le projet lauréat et les deux autres projets distingués par
une mention
9
5. Les quatre autres projets sélectionnés
-2-
16
1. Editorial
Depuis maintenant cinq ans, le Concours d’Architecture Bas Carbone, organisé par EDF, constitue un
laboratoire d’idées qui met en lumière des projets novateurs et exemplaires en matière d’économie d’énergie et
de qualité architecturale.
Il a permis d’ouvrir des champs d’innovation sur les systèmes constructifs, les modes de chauffage, la
récupération d’énergie et la gestion des installations. Le concours a été le moteur de l’innovation portée par le
Grenelle Environnement qui a mis le développement durable au cœur de la conception et de la réalisation des
projets d’architecture, étroitement liés aux politiques urbaines des villes.
L’année 2012 marque un pallier significatif par la présentation d’une opération à énergie positive.
Pour cette cinquième édition du Concours d’Architecture Bas Carbone, EDF a choisi de placer l’habitant au
cœur des projets des architectes, afin qu’ils construisent, ensemble et avec les élus, les professionnels de
l’aménagement et les énergéticiens, la ville durable de demain. La performance d’un logement, qu’il soit social
ou privé, doit être intégrée à sa qualité d’usage. Les projets présentés nous montrent que les concepteurs
portent toute leur attention au confort des logements, à leur organisation et à leur performance thermique, à leur
caractère évolutif, à la qualité de vie des futurs habitants, allant même pour certains à imaginer une évolution à
l’horizon 2050…
Le logement est une composante de la réussite de la construction du territoire, l’important c’est d’intégrer les
logements dans leur quartier, en portant une attention particulière à la diversité des programmes, à la qualité
des espaces publics, à la mobilité, à l’éclairage et à la qualité environnementale.
L’énergie n’est plus considérée comme un complément du bâtiment, elle est prise en compte en amont des
projets d’aménagement et d’architecture et valorise les ressources du territoire.
Ensemble, aménageurs, urbanistes et architectes ont intégré cette évolution et relevé ce défi.
Dominique Desmoulins
Directeur d’EDF Collectivités
2.
-3-
Le Concours d’Architecture Bas Carbone 2012 :
l’habitant au cœur du projet urbain
Promouvoir la construction et la rénovation Bas Carbone pour lutter contre le réchauffement climatique
Le secteur du bâtiment représente aujourd’hui près du quart des émissions françaises de CO 2 (123 millions de tonnes
de CO 2 par an). La réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, est un
enjeu environnemental majeur fortement encouragé par les pouvoirs publics. Ceux-ci ont fixé l’objectif de diviser par
quatre les émissions françaises de carbone d’ici à 2050, par rapport au niveau de 1990, et de réduire de 38 %
la consommation d’énergie dans le parc existant d’ici à 2020. Le contexte énergétique et l’urgence climatique
modifient la donne de manière irréversible, invitant à repenser les techniques, les usages et les formes d’architecture
dans une démarche globale. Une mobilisation de tous les acteurs pour un habitat faiblement émetteur de CO 2
s’impose alors.
Plus qu’un fournisseur d’énergie engagé, EDF a pour ambition d’être un acteur de la ville à part entière. Le
Groupe a créé, voici cinq ans, le Concours d’Architecture Bas Carbone, à destination des concepteurs du cadre bâti.
EDF réunit ainsi depuis 2008 architectes et bureaux d’études pour faire émerger des projets de construction ou de
rénovation permettant de réduire efficacement l’empreinte carbone.
Suite au succès et à l’enthousiasme suscité par les quatre premières éditions, EDF a lancé un nouveau concours pour
2012, cette fois-ci consacré à la thématique « habiter la ville durable ».
Les éditions précédentes du Concours d’Architecture Bas Carbone d’EDF
2008 : la conception de logements neufs conjuguant efficacité énergétique et utilisation des énergies
renouvelables
Lauréat « Maisons individuelles bas carbone-EnR – catégorie maison entrée de gamme » : projet Casacarbone,
AAVP architecture (architecte), Altia, F. Bougon, Espace Temps, EVP Ingénierie, Albert et Cie (bureau d'étude)
Lauréat « Maisons individuelles bas carbone-EnR – catégorie maison milieu de gamme » : projet Light House,
Bruther (architecte), Barbanel, CEE (bureau d’étude)
Lauréat « Bâtiment collectif bas carbone-EnR » : projet Basic Carbon, Anne Demians (architecte), Alto Ingéniérie
(bureau d'étude), Bouwfonds Marignan (promoteur)
2009 : la rénovation de bâtiments publics ou privés (maisons individuelles, bâtiments tertiaires :
enseignement et bureaux)
Lauréat « Maison individuelle » : La maison de Vincennes, Atelier Zündel & Cristea (architectes)
Lauréat « Bâtiment tertiaire enseignement » : L’internat du Lycée Albert Camus de Firminy, B_Cube et ARCH, SA
d’architecture (architectes) et VTB & Associés (bureau d’études)
Lauréat « Bâtiment tertiaire privé bureaux » : La Tour Zehrfuss à Saint-Denis, Loci Anima (architecte), Elithis
(bureau d’études fluides), Van Santen & Associés (bureau d’études façades)
-4-
2010 : le logement social
Lauréat « Habitat neuf » : Le Candide, 29 logements en collectif pour l’Office public de l’habitat de Vitry-sur-Seine,
Cité Balzac - Bruno Rollet architecte, avec EDPC / MEBI
Lauréat « Rénovation » : La Rabaterie, réhabilitation d’une tour de 87 logements pour Val Touraine Habitat, à SaintPierre-des-Corps - Ingrid Taillandier (ITAR architectures), avec Franck Boutté consultants
2011 : l’habitat dans son environnement
Lauréat : Projet d’aménagement des docks de Saint-Ouen – Sequano (aménageur), le cabinet d’architectes X-TU et
les bureaux d’études Le Sommer et Berim
Deux mentions spéciales :
-
Aménagement de la ZAC Monges-Croix du Sud, projet de construction de 68 logements collectifs et
individuels – Oppidea (aménageur), le cabinet d’architectes Gouwy Grima Rames et le bureau d’études
SATEC
-
Projet du Banc Vert à Dunkerque, construction de 20 logements collectifs et individuels - ville de Dunkerque
en régie pour l’aménagement, le cabinet d’architectes Remington Style et les bureaux d’études Delta Fluides,
EVP et RFR Eléments
Placer l’habitant au cœur de la réflexion sur la ville et l’architecture durable
En 2050, les villes dans le monde accueilleront 2 milliards d’habitants supplémentaires, ce qui augmentera leur
consommation énergétique. Alors que la ville se densifie, l’espace public doit désormais se transformer en
complément naturel de l’espace privé et devenir un lieu de convivialité et de services. Cette nouvelle conception de la
ville ne peut se faire qu’en association avec les habitants. Acteurs directs de leur consommation par leur
comportement, ils doivent être associés à la conception et à la gestion de leur logement (afin de se familiariser, par
exemple, aux nouveaux systèmes de pilotage ou encore aux particularités des bâtiments basse consommation). Le
logement doit être intégré dans son quartier et contribuer à la diversité des programmes et à la qualité
environnementale. En raison de toutes ces évolutions, EDF a souhaité, pour cette édition 2012 du Concours
d’Architecture Bas Carbone, placer l’habitant au cœur des projets des architectes, afin qu’ils construisent, ensemble et
avec les élus, les professionnels de l’aménagement et les énergéticiens, la ville durable de demain.
Un rendez-vous incontournable
Pour sa cinquième édition, le Concours d’Architecture Bas Carbone d’EDF 2012 a recueilli une centaine de
candidatures.
Le concours est ouvert à des équipes composées d’architectes, de bureaux d’étude, de maître d’ouvrage,
d’aménageurs ou d’urbanistes de la zone concernée, ainsi que d’un représentant de la collectivité locale. Ils répondent
à des critères relevant à la fois des domaines de l’architecture et de l’urbanisme (qualité du projet de quartier,
articulation entre projet urbain et projet architectural, caractère bioclimatique de la conception architecturale) et de
l’énergie (stratégie énergétique du quartier, degré de consommations énergétiques et émissions de CO 2 associées,
conformité aux exigences du label Bâtiment Basse Consommation [BBC]).
-5-
Des objectifs ambitieux
Au cœur du propos, la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre (GES) recoupe le standard du
Bâtiment Basse Consommation en vigueur depuis 2012 et s’inscrit dans la perspective du bâtiment à énergie positive
(BEPOS) à l’horizon 2020. De fait, performances environnementales et énergétiques sont étroitement liées. En tout
état de cause, le concours impose aux projets de relever de la classe A du diagnostic de performance énergétique
(DPE), tant pour les émissions de CO 2 (qui doivent être inférieures à 5 kg/m2 SHON) que pour la consommation
d’énergie. En outre, EDF souhaite que ces projets soient reproductibles sur le marché et accessibles au plus grand
nombre (coût de construction inférieur à 2 500 € HT/m2 SHON). Les projets présentés peuvent être des projets
d’habitation en ville, neufs ou de réhabilitation, et s’inscrire aussi bien dans le cadre de l’habitat privé ou social, que
dans celui d’une maison de retraite ou d’une résidence étudiante.
Les sept projets sélectionnés composent un panel diversifié représentatif à la fois du dynamisme des architectes
quand il s’agit de logements durables, mais également de l’engagement du groupe EDF pour l’efficacité énergétique et
le soutien à l’innovation.
Un jury engagé
Le jury du Concours d’Architecture Bas Carbone 2012, composé de personnalités reconnues dans les domaines
de l’architecture, de l’urbanisme, du développement durable et des institutions publiques nationales, est représentatif
de l’engagement d’EDF pour le développement de l’habitat durable. Cette année, il est composé de :
-
Président du jury : Patrick BRAOUEZEC - Président de la Communauté d’agglomération de Plaine Commune
Architectes
-
Françoise Hélène JOURDA - Architecte - Jourda Architectes
-
Bruno ROLLET – Architecte – Architecture Bruno Rollet
-
Anouk LEGENDRE – Architecte – X-TU architectes
-
Cyril TRETOUT– Architecte – AMNA
Institutionnels
-
Dominique ALBA - Directrice de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR)
-
Ariella MASBOUNGI - Architecte Urbanisme en Chef - CGEDD - MEDDE
-
Alain GARES - Directeur général Europolia, SPLA Toulouse Métropole
-
Philippe PRADIER – Directeur adjoint du Département politique de la ville et développement urbain, Caisse des
dépôts
EDF
-
Nathalie CHARLES - Directeur - Direction Immobilière EDF
-
Philippe MONLOUBOU - Directeur - EDF Commerce
-
Dominique DESMOULINS - Directeur - EDF Collectivités
-6-
Une partie du jury devant la maquette de l’un des projets.
EDF soutient les projets des architectes candidats
EDF contribue à développer la notoriété des projets présentés au Concours d'Architecture Bas Carbone d'EDF. En
outre, les équipes sélectionnées dans la phase restreinte du Concours, soit sept équipes au total, bénéficient du
soutien financier d'EDF pour développer leur projet, à hauteur de 25 000 €. EDF finance également la réalisation des
maquettes des équipes à hauteur de 10 000 € par maquette. Enfin, en plus de son prix officiel, le «Trophée du
bâtiment à usage de logement neuf ou rénové Bas Carbone », l'équipe lauréate reçoit une rémunération d’un montant
de 10 000 €.
Les temps forts du Concours 2012
-
Février 2012 : appel à candidatures
-
13 avril 2012 : réception des dossiers de candidature.
-
25 avril 2012 : réunions du comité de sélection
-
31 juillet 2012 : remise des prestations
-
28 septembre 2012 : présentation des équipes devant le jury et sélection du lauréat
-
18 décembre 2012 : remise des prix
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3. EDF et les architectes, partenaires pour
construire la « ville de demain »
L’architecte, un acteur de premier rang pour l’amélioration de l’efficacité énergétique
L’énergie est un enjeu central de la construction et de la réhabilitation des logements. Cette dimension est désormais
intégrée par les collectivités locales dans tous leurs choix d’aménagement.
Concepteurs de la ville de demain, les architectes et les urbanistes en sont des acteurs de premier plan. Les
contraintes environnementales en font des personnages clés de l’évolution du cadre de vie. Prescripteurs de solutions
à l’échelle des bâtiments, de l’aménagement et des territoires (bâtiments HQE, éco-quartiers, éco-cités,...), les
architectes doivent ainsi intégrer la performance énergétique dans leur réflexion.
C’est pour répondre à cet enjeu qu’EDF s’implique auprès des architectes pour faire progresser la performance
énergétique et améliorer le cadre bâti.
EDF s’engage aux côtés des architectes
Ce soutien envers la profession se manifeste par différentes initiatives et actions remarquables, confirmant
l’attachement d’EDF à travailler main dans la main avec les architectes, pour mieux prendre en compte l’énergie dans
les politiques urbaines et développer ainsi des solutions innovantes :
-
La Fondation EDF Diversiterre, dans le prolongement de son partenariat avec l'Institut français
-
La direction immobilier du Groupe EDF a pour ambition de construire des bâtiments exemplaires et innovants
d'architecture, a créé les Bourses pour les jeunes architectes, remises tous les deux ans sur un projet d'étude.
avec des architectes de talent et développe cette politique sur l’ensemble du patrimoine du Groupe, par exemple
à l’occasion du nouveau centre de la Recherche et Développement d’EDF qui sera construit sur le plateau de
Saclay.
-
Par ailleurs, la Recherche et Développement d’EDF participe au quotidien à des programmes de recherche sur
le bâtiment du futur en relation avec des équipes d’architectes. Ses ingénieurs interviennent également comme
formateurs afin de présenter les solutions performantes aux jeunes architectes.
-
EDF Collectivités travaille avec les urbanistes et les collectivités locales à la définition des politiques
énergétiques territoriales.
-
EDF, en étant membre fondateur de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, soutient les rencontres
entre élus, architectes, urbanistes, acteurs de villes et les interlocuteurs EDF concernés, à travers des thèmes
mobilisateurs que sont la ville, le développement durable et l’aménagement du territoire.
-
EDF Bleu Ciel, en relation avec les architectes, constructeurs de maisons individuelles et promoteurs immobiliers,
s’engage dans une évolution permanente de la performance des logements.
Le Concours d’Architecture Bas Carbone 2012 s’inscrit dans la politique globale d’EDF mettant au cœur de sa
stratégie la collaboration étroite avec les architectes, indispensable à la bonne conduite du progrès de l’efficacité
énergétique.
-8-
4. Le projet lauréat et les deux autres projets
distingués par une mention
Lauréat
Le Grand Carcouët à Nantes (44 - Loire Atlantique) par IN SITU Architecture et Environnement : construction de
30 logements locatifs sociaux à énergie positive
Mention « prospective urbaine »
134 boulevard Davout à Paris (75 - Paris) par eNlPAa / Elizabeth Naud et Luc Poux architectes : construction
d'un ensemble de 68 logements, d’une crèche et de locaux associatifs dans un quartier réaménagé
Mention « mutation urbaine »
La manufacture d’allumettes à Trélazé (49 – Maine et Loire) par Atelier Architecture Lalo : requalification d’une
ancienne manufacture d’allumettes en un quartier de ville de 470 logements
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Lauréat du Concours
Le Grand Carcouët à Nantes (44) par IN
SITU Architecture et Environnement
Présentation du projet
Lieu : Nantes (Loire Atlantique)
Programme : construction de 30 logements locatifs sociaux à énergie positive
Equipe
PROJET URBAIN
Lieu : Nantes
Intégration dans un projet urbain/stratégie
d’ensemble : mise en place de liens transversaux
entre deux zones ANRU
OPERATION
Maîtrise d’ouvrage : Nantes Habitat, bailleur social
Équipe de conception / construction : In Situ AE
(architecte), Quille construction et CMB ossature bois
(entreprises), Pouget Consultants (Bet fluides)
Programme : 30 logements collectifs neufs BEPOS
Surface : 2 998 m2
État d’avancement : chantier
Livraison : 2013
Nature du projet
Lancée pour le centenaire du bailleur social Nantes Habitat, l’opération du Grand Carcouët a valeur de vitrine et revêt
une dimension démonstrative que l’on souhaite communicative. Le projet du Grand Carcouët ouvre les quartiers de
deux zones ANRU voisines sur leur environnement, le val de Chézine, en mettant en place des liens transversaux
entre ces deux zones et en réaménageant le parc paysager. Le respect du caractère paysager du site se traduit par
une écriture architecturale sobre, faite de volumes simples et de lames de bois épousant les plis des bâtiments. La
conception passive du bâtiment recoupe une réflexion sur l’usage, visant à réduire les besoins énergétiques au
- 10 -
maximum. Tous les logements sont traversants. La plupart sont des duplex organisés autour d’une loggia en double
hauteur, à la fois sas d’entrée et extension du logement. Sans statut thermique, cette pièce complémentaire non
chauffée, mais enclose, garantissant une température entre 17° et 27°C, se prête à de multiples usages en offrant les
services attendus d’une maison individuelle : rangement, atelier, buanderie, jardin d’hiver ou espace de télétravail. Le
projet insiste sur les vertus pédagogiques des pratiques collectives résidentielles, des jardins familiaux à l’atelier de
brico-recyclage en passant par la laverie collective et un tableau d’affichage des consommations, avec un équipement
photovoltaïque en toiture pour recharger des vélos électriques.
Principales solutions proposées pour un projet bas carbone
-
Un bâtiment à énergie positive (c’est-à-dire qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme), ce qui est peu
courant pour un immeuble de logements sociaux en France.
-
La réflexion sur les usages vise à réduire au maximum les besoins énergétiques et à proposer des modes de
vie plus écologiques. Le projet insiste ainsi sur les vertus pédagogiques des pratiques collectives
résidentielles.
-
La production d’eau chaude sanitaire est assurée par un système Heliopac® (moquette solaire) couplé à une
pompe à chaleur, et bénéficie d’une récupération de chaleur sur les eaux grises par un système Powerpipe®.
Niveau de performance : BEPOS
Emissions de gaz à effet de serre : 1,26 kg eqCO2 /m2.an
Consommation énergétique :-3,55 kwhep/m2.an
Performance du bâti : entre 28 % et 30 % selon les
bâtiments (gain Ubât 1)
Prix de revient : 1 528 €/m2 SHON
Où en est le projet aujourd’hui ?
Le chantier est en cours, le projet sera livré en 2013.
1
Ubât est un coefficient moyen de déperditions énergétiques par les parois et les baies du bâtiment
- 11 -
Mention spéciale « prospective urbaine »
134 boulevard Davout à Paris (75) par
eNlPAa / Elizabeth Naud et Luc Poux
architectes
Présentation du projet
Lieu : Paris (75)
Programme : construction d'un ensemble de 68 logements sociaux, d'une crèche et de locaux associatifs dans un
quartier réaménagé
Équipe
PROJET URBAIN
Lieu : Paris
Aménageur : RIVP
Intégration dans un projet urbain/stratégie
d’ensemble : projet de requalification territoriale liée à
l’arrivée du tramway
État d’avancement du projet urbain / projet
d’ensemble : en cours d’études
OPERATION
Maîtrise d’ouvrage : RIVP, bailleur social
Architecte : eNlPAa Elizabeth Naud Luc Poux architectes
Bureaux d’études : Mizrahi sas (Bet TCE), Franck Boutte
consultants (ingénierie environnement)
Programme : 68 logements sociaux neufs, locaux
associatifs, crèche
Surface : 6370 m2 SHON
Etat d’avancement : projet
Livraison : 2015
- 12 -
Nature du projet
Situé à proximité de la porte de Bagnolet et du périphérique, le boulevard Davout fait partie d’une opération de
renouvellement urbain liée à l’arrivée d’une nouvelle ligne de tramway et à la réhabilitation des espaces afférents.
Visant à établir de nouvelles continuités publiques et à diversifier les fonctions urbaines, la première phase de travaux
consiste en la construction de nouveaux logements en remplacement d’anciennes barres énergivores. Le bâtiment
construit se veut évolutif et transformable, anticipant les possibles évolutions du bâtiment dans 60 ans. La structure du
bâtiment a été revue (poteaux poutre, surcharge d’exploitation des planchers…) et la hauteur de sous-sol du parking
augmentée pour permettre plus tard de considérer de nouveaux usages du bâtiment comme l’installation d’une
supérette en sous-sol. Dans le programme actuel, une crèche et des locaux d’activité viendront s’implanter. Les
balcons sont couverts, permettant ainsi un gain de température de 4° à 7°C, comme si le bâtiment se trouvait à
Montpellier. Des jardins et des bandes plantées sont prévus pour l’infiltration des eaux de pluie ; une serre de culture
avec jardin partagé est prévue au dernier étage. D’un point de vue énergétique, la récupération de chaleur sur les
eaux grises, couplée à l’utilisation de panneaux solaires et au raccordement au chauffage urbain assure les besoins
énergétiques du bâtiment.
Principales solutions proposées pour un projet bas carbone
-
Approche bioclimatique et prospective à partir du cycle de vie du bâtiment. Le projet place l’habitant au coeur
de la conception et propose des scénarios d’évolution : mutabilité des espaces en fonction des changements
sociaux des habitants, capacité de densification, reconversion des parkings, volonté de rendre acteur les
habitants dans la diminution des consommations d’énergie… Un immeuble parisien conçu comme un
organisme vivant susceptible de muter pour durer.
-
Le chauffage collectif est assuré par le raccordement au chauffage urbain. L’eau chaude sanitaire est produite
par l’association du préchauffage par récupération sur les eaux grises (système Power-pipe® et panneaux
solaires thermiques en toiture), et par la récupération de chaleur sur les condensats du réseau de la
Compagnie parisienne de chauffage urbain.
-
Une isolation renforcée.
-
Un travail sur les usages spécifiques de l’électricité : coupe veille, branchement des machines sur l’eau
chaude.
Niveau de performance : BBC neuf
Emissions de gaz à effet de serre : 44,9
kg eqCO2 /m2.an
Consommation énergétique : 6,97 kWhep/m2.an
Performance du bâti : 19,7 % (gain Ubât)
Prix de revient : 2 314 €/m2 SHON
Où en est le projet aujourd’hui ?
En étude, livraison prévue en 2015.
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Mention spéciale « mutation urbaine »
La manufacture des allumettes à Trélazé
(49) par Atelier Architecture Lalo
Présentation du projet
Lieu : Trélazé (Maine-et-Loire)
Programme : requalification d’une ancienne manufacture d’allumettes en un quartier de ville de 470 logements
Équipe
PROJET URBAIN
Lieu : Trélazé
Aménageur : le Toit Angevin
Urbaniste : La Fabrique urbaine
Paysagiste : Sativa
Intégration dans un projet urbain/stratégie
d’ensemble : programme de reconversion et
transformation d’un patrimoine industriel
État d’avancement du projet urbain / projet
d’ensemble : en cours d’études
OPERATION
Maîtrise d’ouvrage : Le Toit Angevin, bailleur social
Architecte : Atelier Architecture Lalo
Bureaux d’études : Betom (BET TCE) et Cap
Terre(BET environnement)
Artistes associés : Studio Ad Hoc
Programme : 470 logements, équipements collectifs,
ateliers d’artistes, activités collectifs
Surface : 40 036 m2 SHON
État d’avancement : avant-projet détaillé
Livraison : 2015
- 14 -
Nature du projet
Située au cœur de la ville, la manufacture des allumettes constitue un patrimoine et un potentiel à redévelopper pour
l’agglomération angevine. Jouissant d’une situation urbaine bien desservie (transports publics, axes routiers, circuit de
promenade) et d’espaces libres et bâtis, le site se prête à une reconversion urbaine attentive à la mixité des usages et
au respect de son histoire. Les halles encore en état sont réhabilitées pour abriter des logements et bureaux tandis
que les plus abîmées sont remplacées par des constructions neuves. Le premier ilot opérationnel (92 logements)
porte sur les deux premières lignes d’atelier au nord du site. La nef centrale est vidée, les deux nefs latérales
reconverties en maison de ville. En proposant une pièce supplémentaire pouvant être rendue indépendante, le projet
décline différentes façons d’habiter, rendant possible le travail à domicile. Une galerie souterraine traversant toutes les
halles du nord au sud est utilisée comme puits canadien et capte aussi les eaux grises dont les calories sont ensuite
récupérées pour produire l’eau chaude sanitaire. L’eau d’un ancien château d’eau, pompée pendant la journée grâce
à l’énergie produite par des panneaux photovoltaïques, active en soirée une turbine permettant d’alimenter l’éclairage
urbain pendant 2h ou recharger des véhicules électriques. Un réseau de chaleur mixte bois et gaz fournit les besoins
de chauffage.
Principales solutions proposées pour un projet bas carbone
-
L’ampleur du site se prêtant à l’installation d’un réseau de chaleur, une chaufferie à bois et gaz en appoint a
été mise en place. Un système général de récupération de chaleur sur les eaux grises participe à la
production de l’eau chaude sanitaire à hauteur de 15 kWh ep/ m2/an.
-
Réutilisation de l’ancien château d’eau pour installer une centrale photovoltaïque.
-
Une turbine hydraulique fournit le courant pour l’éclairage public la nuit (300 m2 et 13 mètres de chute).
-
Ventilation hybride mettant en valeur la ventilation naturelle qui permet des économies d’énergies.
Niveau de performance : BBC
-
Emissions de gaz à effet de serre : 3,94 kg eqCO2 /m2.an
-
Consommation énergétique : 92,1 kWhep/m2.an
-
Performance du bâti : 0 % (gain Ubât)
-
Prix de revient : 1 557 €/m2 SHON
Où en est le projet aujourd’hui ?
Le chantier est en phase d’étude et le projet doit être livré en 2015.
- 15 -
5. Les autres projets sélectionnés
ZAC Seguin, Boulogne Billancourt (92 – Hauts-de-Seine), par Marciano Architecture : construction d’un
immeuble de 52 logements et de commerces
ZAC du Pré Gauchet, Nantes (44 – Loire Atlantique), par a/LTA architectes urbanistes : construction de 142
logements
Résidence Santillane, Talence (33 - Gironde), par FLINT : reconstruction de 132 logements
CANOPEA® Nanotowers, Grenoble (38 - Isère), par Team Rhône-Alpes : projet de 23 logements, bureaux,
commerces
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ZAC Seguin, Boulogne-Billancourt (92), par
Marciano Architecture
Présentation du projet
Lieu : Boulogne Billancourt (Hauts-de-Seine)
Programme : construction d’un immeuble de 52 logements et de commerces
Équipe
PROJET URBAIN
Lieu : Boulogne-Billancourt
Aménageur : Saem Val de Seine Aménagement
Architecte coordonnateur : Loci Anima
Paysagiste : Exit paysagistes
Intégration dans un projet urbain/stratégie
d’ensemble : ZAC Seguin Rives de Seine
État d’avancement du projet urbain / projet
d’ensemble : en cours de réalisation
OPERATION
Maîtrise d’ouvrage : Vinci Immobilier résidentiel /
Nexity Foncière Colysée, promoteurs privés
Architecte : Marciano Architecture
Bureaux d’études : Alto ingénierie (fluides et
environnement), DVVD (structure et économie), AVLS
(acoustique),
Programme : 52 logements neufs et 3 commerces
Surface : 4 147 m2 SHON
État d’avancement : avant-projet détaillé
Livraison : 2014
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Nature du projet
Les terrains de Renault sur la rive droite de la Seine (44 hectares) donnent naissance à un quartier neuf organisé
autour d’un parc central parallèle à la Seine. La plupart des logements offrent deux orientations sur les angles, avec
des loggias taillées en creux dans les volumes et quelques balcons ponctuels pour l’animation, tous désolidarisés du
gros oeuvre par des consoles. Certains d’entre eux sont équipés de système de fermeture (ventelles verre) pour faire
jardin d’hiver, protection solaire et tampon thermique. Ces extensions sont équipées de jardinières « baignoires » pour
accueillir une végétation envahissante, notamment sur l’espace vert intérieur selon le concept du jardin vertical ou
suspendu. L’épannelage dégressif permet également de dégager de belles terrasses au sommet.
La construction traditionnelle en voiles de béton reçoit une isolation par l’extérieur renforcée et dissémine en façade
des percements mesurés, souvent verticaux et toujours occultables. Composé à parité de logements et de bureaux,
ce nouveau quartier fait l’objet d’une réflexion globale sur la mutualisation des flux énergétiques entre bâtiments
tertiaires et résidentiels aux fonctionnements alternés et complémentaires. Un monotoring individuel des
consommations d’énergie est présent dans les logements, et conjugué à l’affichage interactif dans le hall d’entrée au
design avant-gardiste : échanger pour mieux contrôler.
Niveau de performance : BBC
Emissions de gaz à effet de serre : 3,83 kg eqCO2 /m2.an
Consommation énergétique : 53,6 kWhep/m2.an
Performance du bâti : entre 2,3 % et 4 % selon les
bâtiments (gain Ubât)
Prix de revient : 2 110 €/m2 SHON
Principales solutions proposées pour un projet
bas carbone
-
Les
toitures
terrasses
végétalisées
sont
supports d’équipements solaires et même
d’éoliennes. Captation d’énergie et récupération des eaux de pluie pour les sanitaires et l’arrosage (hydro
économie).
-
Les besoins sont pour l’essentiel couverts par un puisage géothermique en cours d’installation alimentant un
double réseau de chaleur et de froid, avec stockage de glace pour effacer les pointes estivales.
-
Outre le réseau de chaleur préexistant et perfectible, un système Power-pipe® de récupération de chaleur sur
les eaux grises et des panneaux solaires thermiques contribuent à la production de l’eau chaude sanitaire. Le
chauffage s’opère de manière classique par des radiateurs basse température depuis une sous-station dans
l’immeuble et la ventilation procède d’un système hygroréglable B simple flux.
Où en est le projet aujourd’hui ?
En cours de réalisation, livraison en 2014.
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ZAC du Pré Gauchet, Nantes (44) par a/LTA
architectes urbanistes
Présentation du projet
Lieu : Nantes (Loire Atlantique)
Programme : construction de 142 logements
Équipe
PROJET URBAIN
Lieu : Nantes
Aménageur : Nantes Métropole Aménagement
Urbaniste / paysagiste : Atelier Ruelle
Intégration dans un projet urbain/stratégie
d’ensemble : Zac du Pré Gauchet Euronantes
État d’avancement du projet urbain / projet
d’ensemble : en cours d’études
OPERATION
Maîtrise d’ouvrage : LNH, SAMO et Bâti Nantes,
bailleur social
Architecte : A/LTA architectes
Bureaux d’études : Cetrac
Programme : 73 logements en accession + 69
logements locatifs sociaux
Surface : 11 000 m2 SHON
État d’avancement : projet
Livraison : 2012
Nature du projet
Lieu d'échange entre le centre-ville de Nantes et le quartier défavorisé de Malakoff, le projet sera comme un trait
d'union entre les deux zones. La rénovation du Pré Gauchet vise à redonner un sens urbain à ce no man’s land urbain
parsemé de hangars, faisant partie du grand projet urbain Malakoff à Nantes.
L'opération est composée de trois bâtiments résidentiels, dont une tour, posés sur des socles d’activités et de parking,
et articulés autour d’un jardin ouvert sur la rue. L'orientation majoritaire des logements est Sud-Est ou Sud-Ouest,
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donnant ainsi une luminosité importante, en complément des larges vues proposées. La mise en scène des logements
au travers de leur prolongement extérieur (loggias, terrasses), scénarise les bâtiments dans l'espace public. Visant le
niveau de performance énergétique de la réglementation thermique 2012, les bâtiments cultivent d’abord les qualités
passives que procurent l’architecture (bioclimatique) et l’enveloppe bâtie : orientation, compacité, ouvertures
dimensionnées en rapport, disposition et organisation des logements… Viennent ensuite la protection solaire passive
et active et l’isolation extérieure. Le projet est desservi par un réseau de chaleur en provenance de l’usine
d’incinération des ordures ménagères de l’agglomération, installation la plus vertueuse de France.
Principales solutions proposées pour un projet bas carbone
-
Le chauffage est assuré par un réseau de chaleur alimenté par une centrale d’incinération, réseau faiblement
carboné : 0,024 kg/kWh soit dix fois moins qu’une production énergétique à base d’énergies fossiles.
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Surisolation des toitures (mousse polyuréthane), des façades (laine minérale 14 cm), de l’intérieur des
volumes et des menuiseries aluminium double vitrage (grandes baies vitrées sur la tour).
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Les balcons et loggias créent des tampons thermiques en toute saison.
Niveau de performance : BBC
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Emissions de gaz à effet de serre : 1,63 kg eqCO2 /m2.an
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Consommation énergétique : 40,9 kWhep/m2.an
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Performance du bâti : entre 34 % et 54,7 % selon les bâtiments (gain Ubât)
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Prix de revient : 1 115 €/m2 SHON
Où en est le projet aujourd’hui ?
Le projet a été livré en 2012.
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Résidence Santillane, Talence (33) par
FLINT
Présentation du projet
Lieu : Talence (Gironde)
Programme : reconstruction de 132 logements
Équipe
PROJET URBAIN
Lieu : Talence
Aménageur : SNI Sud Ouest
Paysagiste : Haristoy
Intégration dans un projet urbain/stratégie
d’ensemble : programme de rénovation d’un quartier
des années 60
État d’avancement du projet urbain / projet
d’ensemble : en cours d’études
OPERATION
Maîtrise d’ouvrage : SNI sud-ouest, bailleur social
Architecte : Flint
Bureau d’études : Alto (fluides), Khephren (structure),
VPEAS (économiste), Haristoy (paysagiste)
Programme : 132 logements neufs
Surface : 11 670 m2 SHON
État d’avancement : projet
Livraison : 2015
Nature du projet
En bordure du cours de la Libération, voie principale qui relie Talence à Bordeaux, la résidence Santillane est
caractéristique de l’urbanisme des années 60 avec ses longues barres de 3 et 4 niveaux, formant un mur entre la ville
et le cœur d’ilot. Dans le cadre d’une opération ANRU, la barre principale est détruite et remplacée par 6 logementsmaisons posées sur un talus végétal. Cette opération ouvre la résidence à la ville, en créant des couloirs transversaux
et une continuité de la lanière végétale. Régulièrement espacées, l’enveloppe de chaque maison est différente de sa
voisine, lui conférant son identité propre et créant une silhouette urbaine plus complexe. Les anciens occupants sont
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relogés dans la nouvelle opération et ont participé à l’élaboration des besoins. Les logements à double orientation
proposent tous des loggias extérieures. En supplément, les appartements donnant sur la butte disposent de jardins
privatifs. Les eaux pluviales sont réutilisées sur le site (arrosage des espaces verts). Une pompe à chaleur air/eau sur
l’air extérieur couvre les trois quarts de la production d’eau chaude requise par le chauffage. Une autre pompe à
chaleur intégrée à un ballon thermodynamique exploite l’énergie contenue dans l’air extrait afin d’assurer la production
de l’eau chaude sanitaire.
Niveau de performance : BBC Neuf
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Emissions de gaz à effet de serre : 1,47 kg eqCO2 /m2.an
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Consommation énergétique : 42,37 kWhep/m2.an
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Performance du bâti : 20 % (gain Ubât)
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Prix de revient : 1 500 €/m2 SHON
Principales solutions proposées pour un projet bas carbone
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La bonne isolation thermique, associée à de faibles surfaces vitrées, permet d’obtenir un bâti performant.
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Une pompe à chaleur air/eau sur l’air extérieur couvre les trois quarts de la production d’eau chaude requise
par le chauffage via des radiateurs. Une autre pompe à chaleur intégrée à un ballon thermodynamique
exploite l’énergie contenue dans l’air intérieur extrait, via une ventilation hygrothermique, afin d’assurer la
production de l’eau chaude sanitaire.
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Récupération des eaux pluviales pour l’alimentation des sanitaires et l’arrosage des espaces verts
Où en est le projet aujourd’hui ?
Livraison en 2015.
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CANOPEA® Nanotowers, Grenoble (38) par
Team Rhône-Alpes
Présentation du projet
Lieu : Grenoble (Isère)
Programme : projet de 23 logements, bureaux, commerces
Équipe
PROJET URBAIN
Lieu : Grenoble
Aménageur : Sem Innovia
Urbaniste : Christian de Portzamaprc
Intégration dans un projet urbain/stratégie
d’ensemble : projet utopique pour le concours Solar
Decathlon Europe 2012 programme
GIANT (Grenoble Innovation for Advanced New
Technologies) sur l’éco quartier de la Presqu’île
État d’avancement du projet urbain / projet
d’ensemble : en cours d’études
OPERATION
Équipe : Team Rhône Alpes (École nationale
supérieure d’architecture de Grenoble)
Programme : 23 logements, bureaux, commerces
Surface : 2 044 m2 SHON
État d’avancement : concours Solar Decathlon
Europe 2012
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Nature du projet
Ce projet, qui a remporté la compétition universitaire internationale Solar Décathlon de Madrid en septembre 2012, est
un prototype qui tente de répondre à la problématique du confort en densification urbaine, en concentrant les
dispositifs et les équipements les plus performants d’un habitat économe et autonome. Il développe un concept
architectural basé sur la notion d'intégration d'habitats individuels regroupés verticalement dans un système urbain:
services mutualisés, espaces extérieurs spacieux, espaces de culture et de jardinage. Posées sur un socle
commercial, les Nanotours s’articulent autour d’un noyau ouvert de circulations verticales dont les structures
esquissent une quatrième tour en creux. Les Nanotours sont constituées de neuf étages de plateaux libres, offrant sur
neuf étages des plateaux libres susceptibles d’être occupés par un seul logement familial ou de plus petits jumelés. Ils
permettent un partage des espaces communs à chaque étage, mutualisant des services et équipements. Une ferme
urbaine vient compléter ce dispositif très innovant. CANOPEA s'appuie sur un système de gestion de l'énergie
novateur développé dans le projet de la presqu'île de Grenoble : raccordement à un réseau électrique intelligent
(SmartGrid) et à un double réseau de chaleur urbaine, et possibilité d'une mobilité électrique partagée. Projet
prototype, Canopea est une Formule 1 par sa conception et son matériel de pointe.
Niveau de performance : BBC Neuf
Emissions de gaz à effet de serre : 3,44
kg eqCO2 /m2.an
Consommation énergétique : 55,6
kWhep/m2.an
Performance du bâti : 59 % (gain Ubât)
Prix de revient : 3 068 €/m2 SHON
Principales solutions proposées pour un
projet bas carbone
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Volonté de traiter la question
énergétique dans une démarche plus
large d’écosystème urbain (pour
passer du concept de bâtiment à
énergie positive, BEPOS, au territoire
à énergie positive, TEPOS).
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Intégration des smartgrids pour les échanges thermiques et pour les consommations électriques avec une
connexion pour chaque habitant via une tablette numérique.).
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Toiture en photovoltaïque.
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Jardin d’hiver en prolongement du salon, jouant un rôle de tampon modulable selon les saisons.
Où en est le projet aujourd’hui ?
Le projet est un prototype et a remporté le Concours Solar Décathlon 2012.
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