N°01 DÉCEMBRE 2015 Trait d’union CLINIQUES GRAND LARGE, KERAUDREN, PASTEUR-LANROZE ET S.S.R. DE L’ÉLORN Édito Nous sommes heureux de la parution de ce premier numéro d’un journal commun, symbole d’un partenariat actif entre les trois cliniques brestoises et le SSR (Soins de suite et de réadaptation) de l’Elorn à Landerneau. Ce magazine sera le trait d’union entre les établissements de santé et les professionnels de la ville. Sa raison d’être est de faire circuler l’information, de partager les innovations, de présenter les évolutions de nos organisations de soin. Il permettra notamment de vous informer des avancées du projet médical du “Pôle Hospitalier Privé“, tant du point de vue des activités (regroupement des maternités sur Keraudren, arrivée de la “ médecine interne sur Pasteur…) que des organisations, par exemple le dossier patient informatisé commun. Pour ce premier numéro, le dossier est consacré aux filières d’urgence, bon exemple de coopérations efficaces entre les établissements pour une meilleure prise en charge des patients. Le dossier est complété par quatre articles de présentation des activités de maternité, chirurgie bariatrique, radiothérapie et HAD. Bonne lecture Jean-Daniel SIMON, Président Yannick GOASGUEN, Directeur Général Actualités scientifiques Un regroupement de maternités “ amies des bébés “ La maternité de la Polyclinique de Keraudren, de niveau 2A*, dispose d’un service de 48 lits, d’une unité de néonatalogie de six lits et d’un bloc obstétrical de neuf salles. L’activité est de 2 600 accouchements par an. L’équipe comprend dix gynécologues-obstétriciens (trois nouveaux praticiens ont rejoint l’équipe depuis deux ans : Dr Karine BAGES, Dr Maryline PLUCHON, Dr Laura BRIAND) et cinq pédiatres. En deux ans, les équipes soignantes et médicales ont travaillé pour faire évoluer la prise en charge en s’inspirant du programme international “initiative hôpital ami des bébés“ (IHAB). Ce programme vise à développer et renforcer une approche tournée vers le bien-être de l’enfant et des parents. Plusieurs maternités en France ont décidé de s’en inspirer. Le projet a connu une impulsion forte en janvier 2014 dans le cadre de la préparation du transfert de la maternité de Pasteur (effectif depuis le 1er juillet 2014). Un consultant a accompagné la démarche pendant plusieurs mois, notamment pour animer des groupes de travail “bi-sites“ sur différentes thématiques. “Nous nous sommes aperçus que nous avions travaillé sur des sujets communs dans les deux maternités. Les équipes partageaient une même philosophie d’accompagnement des couples et de leurs bébés. Cela a immédiatement contribué à donner une forte dynamique à ce regroupement“ explique Elisabeth POINSIGNON, sage-femme responsable du bloc obstétrical. “Nous avons pu mettre en commun les meilleures idées de nos deux maternités“, explique Cathy DANTEC, cadre maternités“ responsable du secteur néonatalogie-hospitalisation. “Les soins en chambre ne sont plus prodigués en fonction de l’organisation du travail des soignants, mais selon les rythmes et besoins des bébés et de leur famille. Cette approche facilite l’adaptation des nouveaunés à la vie extra-utérine et encourage la proximité parents/bébé. L’équipe a à cœur de renforcer l’intimité et la tranquillité du cocon familial“ familial“. De septembre à décembre 2014, un important programme de formation a été mis en place (45 personnes formées). “Nous avons formé nos personnels à une plus grande polyvalence, ce qui permet de limiter le nombre d’intervenants en salle d’accouchement puis en chambre et de créer une relation étroite et de confiance entre les soignants et le couple“ couple“, note Elisabeth POINSIGNON. Quant au papa, il est toujours présent : “Même en cas de césarienne, il se place auprès de la mère, l’intervention se déroulant derrière un champ opératoire. Ensuite, il assiste aux soins donnés au bébé“ bébé“, déclare le Dr Hubert LE BOS, gynécologue-obstétricien. En parallèle, la maternité continue de tisser des liens forts avec la ville (médecins généralistes et sagesfemmes libérales), notamment par le biais du programme PRADO**. “Nous considérons ce dispositif comme un levier pour permettre un retour à la maison dans de bonnes conditions, ce qui est particulièrement important pour les primipares“ primipares“, rappelle Pierre GUEGAN, directeur général délégué. Pour y contribuer, les équipes de la maternité et les pédiatres restent disponibles pour les parents ou le médecin traitant, même après le retour à la maison. * capable de prendre en charge les nouveau-nés à partir de 32 semaines et de plus de 1500 grammes, en l’absence de pathologies fœtales. ** PRogramme d’Accompagnement du retour à DOmicile Prise en charge de l’obésité : un parcours simplifié Les patients atteints d’obésité sont pris en charge par une équipe composée de chirurgiens, d’endocrinologues, de diététiciennes, d’une psychologue et d’une assistante sociale. Tous ces professionnels travaillent en étroite collaboration avec les autres confrères, pneumologues, gastro-entérologues et cardiologues pour accompagner le patient. Ce fonctionnement en équipe pluridisciplinaire est indispensable pour permettre une coordination fine autour du patient tout au long de son processus de prise en charge, qui dure plus de six mois. Préparation et accompagnement : les deux clés de la réussite Le bilan préparatoire est l’un des momentsclés du parcours. Il regroupe des consultations spécialisées, des examens qui permettent de valider l’indication et la technique opératoire puis d’adapter les traitements aux besoins spécifiques de chaque patient. “En limitant le nombre de rendez-vous et en évitant la dispersion géographique, l’objectif est de faciliter au maximum l’organisation pour le patient“ patient“, explique le Dr Pierre de WAILLY, chirurgien bariatrique. La dimension psychologique et les habitudes de vie font l’objet d’une attention toute particulière, parce que l’engagement durable du patient est un facteur essentiel de réussite. Les psychologues et les diététiciennes mettent les patients dans une vraie dynamique pédagogique en leur donnant des conseils concrets et individualisés. Une partie de l’équipe de chirurgie bariatrique composée de : Dr Abdelhakim ATMANI et de Mesdames LHOTELAIN, TURENNE et ROLLAND, diététiciennes L’équipe met l’accent sur l’information et l’éducation thérapeutique. Les chirurgiens et les diététiciennes animent une réunion d’information tous les deux mois. “Elles nous permettent de fournir une information plus large que celle donnée en consultation et suscitent les échanges entre les patients qui ont été opérés et ceux qui vont l’être. Ces temps sont particulièrement riches et permettent aux patients d’échanger entre eux sur leur vécu : c’est utile pour eux comme pour nous“ nous“, indique le Dr Abdelhakim ATMANI, chirurgien bariatrique. Une collaboration étroite est nouée avec les associations de patients qui participent également à ces temps collectifs. Les chirurgiens pratiquent toutes les techniques : le by-pass gastrique, la sleeve-gastrectomie et l’anneau gastrique. La Polyclinique de Keraudren pratique actuellement une centaine d’interventions de chirurgie bariatrique par an. Pour aller plus loin dans ce processus d’accompagnement, l’établissement projette de mettre en place des ateliers collectifs de cuisine, dans une logique à la fois pédagogique et conviviale. www.chirurgie-obesite-bretagne.fr Dossier scientifique : les filières d’urgence Le développement des urgences Les urgences, véritable vitrine de la Polyclinique de Keraudren, font partie des services qui connaissent le plus fort développement. “Nous constatons une hausse de la fréquentation au premier semestre (+9 %) par rapport à l’année dernière. Nous dépasserons les 33 000 patients pris en charge en 2015“ précise le Dr Justine LE GRAND-PENGUILLY. L’équipe médicale connaît un très fort renouvellement depuis deux ans. “Nous sommes à présent huit praticiens, ce qui nous permet une bonne gestion des flux“ ux“, indique le Dr LE GRAND-PENGUILLY “Notre bonne réputation auprès des patients repose sur deux atouts : un temps d’attente réduit et une prise en charge optimisée, avec l’imagerie à proximité et l’accès à des avis spécialisés“. Aujourd’hui, l’équipe est composée des Drs Arnaud MICHEL, Emilie VIGOUROUX, Frédéric GERARD, Yann ROUAULT et Lucile HARDOUIN. Ils ont rejoint les Drs Lys THOMAS, Justine LE GRAND-PENGUILLY et JeanFrançois L’HOUR. “Nous prévoyons déjà l’arrivée d’un 9è médecin pour accompagner le développement de l’activité“, ajoute le Dr LE GRAND-PENGUILLY. l’activité“ Une évaluation régulière du délai moyen de prise en charge est réalisée par les médecins et l’encadrante du service. Cela permet d’ajuster les organisations de manière très réactive. A titre d’exemple, la présence en journée de trois médecins a été systématisée sur les jours à très forte affluence depuis le printemps dernier. Un travail en réseau Le service des urgences associe de nombreux spécialistes, anesthésistes, médecins, chirurgiens, qui apportent leur expertise en collaboration avec l’urgentiste. La proximité immédiate du service de radiologie et du laboratoire rend les examens complémentaires très simples. En fonction du diagnostic, le patient peut soit être traité directement aux urgences, soit être confié à l’un des spécialistes, en traumatologie, en chirurgie, en cardiologie ou en médecine interne. Le recrutement récent de médecins spécialistes en médecine interne nous permet à présent de prendre en charge de nouveaux profils de patients atteints d’affections de médecine aiguë. Focus sur le service de médecine interne Les Drs François TALARMIN et Xavier NICOLAS ont démarré leur activité de médecine interne depuis mars 2013 sur le site de la Clinique du Grand Large. Le service a été déménagé dans les locaux de la Clinique Pasteur-Lanroze depuis janvier 2015 pour développer les capacités d’hospitalisation. Aujourd’hui, le service compte 23 lits, dont quatre de surveillance continue. “Notre pratique est centrée sur la coordination avec les médecins traitants, parce que nos patients communs demandent un suivi dans la durée“. Les Drs TALARMIN et NICOLAS, tous deux spécialistes en médecine interne, sont par ailleurs qualifiés respectivement en cancérologie et en maladies infectieuses. La collaboration et les échanges avec le service des urgences de Keraudren sont quotidiens, la permanence des soins médicaux est assurée. “Plus d’un tiers de nos patients proviennent des urgences de Keraudren, un autre tiers est hospitalisé par adressage direct des spécialistes ou des médecins traitants, les autres patients sont pris en charge après une consultation spécialisée de médecine interne“ interne“, précise le Dr TALARMIN. De manière très simple, les urgentistes peuvent ainsi solliciter un avis spécialisé en médecine aiguë. Le service d’hospitalisation de courte durée, adossé aux urgences, permet par ailleurs un accueil confortable des patients médicaux qui ont souvent besoin d’une surveillance de quelques heures. “La médecine interne est une médecine polyvalente pouvant prendre en charge les patients lourds à gérer (polypathologiques et complexes)“ complexes)“. Les principaux motifs sont les syndromes fébriles ou inflammatoires, les anomalies hématologiques, les bilans d’altération de l’état général, les suspicions de cancer... Dr François TALARMIN et Dr Xavier NICOLAS Service de cardiologie : disponibilité 24h/24 Constituée de deux angioplasticiens et de deux rythmologues, l’équipe du service de cardiologie prend en charge toutes les maladies cardiaques, aiguës ou non : infarctus, syndromes de menace, insuffisances cardiaques, troubles rythmiques et de la conduction, hypertension… “Nous réalisons tous des consultations de cardiologie conventionnelle avec épreuve d’effort, échographie, holter tensionnel et rythmique…“ rythmique…“, explique le Dr Christian BREUT, cardiologue. “La présence d’un cardiologue sur place est assurée 24h/24 ; il y a également un angioplasticien d’astreinte pour les coronarographies et les dilatations en urgence“ urgence“. L’activité “invasive“ est réalisée au bloc opératoire avec en permanence le soutien d’une équipe d’anesthésistes. Cela nous permet dans les meilleures conditions, de réaliser les coronarographies et les angioplasties coronaires, mais aussi la réalisation des cardioversions électriques, les explorations électrophysiologiques diagnostiques, ainsi que la mise en place des stimulateurs cardiaques. Enfin, pour les mêmes raisons, les échographies trans-oesophagiennes y sont réalisées sous neuro-analgésie. “En cas d’indication chirurgicale, nous transférons les patients aux chirurgiens du CHRU de la Cavale Blanche avec qui nous entretenons une relation privilégiée“ privilégiée“. Les patients sont adressés aux urgences de Keraudren par les pompiers ou le SAMU, d’autres sont envoyés directement par les cardiologues et les généralistes. “Nous sommes joignables tout le temps via un numéro de téléphone dédié et nous acceptons des consultations de patients nécessitant d’être vus rapidement : c’est l’un de nos points forts“ forts“, explique le Dr BREUT. Le service compte 8 lits de soins intensifs et 14 lits de cardiologie médicale. “Notre structure à taille humaine permet un rapport médecin-patient personnalisé. Les malades apprécient qu’un même praticien senior les suive du début à la fin de leur hospitalisation“, note le Dr BREUT. hospitalisation“ Actualités des cliniques Ce magazine est réalisé à votre attention, n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et attentes à [email protected] La radiothérapie à la pointe de la technologie “Nous avons toujours répercuté les avancées technologiques sur notre offre de soins“ soins“, indique le Dr Mohamed BOUCHEKOUA, oncologue radiothérapeute. “Depuis 2013, l’équipe systématise l’emploi de la radiothérapie conformationnelle, avec modulation d’intensité (IMRT) et la radiothérapie guidée par l’image (IGRT)“ (IGRT)“. En quoi consistent ces nouvelles techniques ? La radiothérapie par modulation d’intensité est particulièrement adaptée pour les cancers de la prostate, du pelvis et les can- Une partie de l’équipe des manipulateurs du Centre de radiothérapie cers ORL : l’imagerie associée à un logiciel d’optimisation de dosimétrie et la capacité à faire varier l’intensité du faisceau en cours de traitement permettent d’irradier les zones malades de manière très précise en délivrant des rayons à haute énergie, particulièrement efficaces, tout en épargnant au maximum les tissus sains avoisinants. La radiothérapie guidée par l’image offre une visualisation de la zone par tomographie pendant l’irradiation qui permet de réajuster la cible prédéfinie par la planification, au cas où des variations anatomiques (par exemple, le déplacement d’un organe) surviendraient entre deux séances. Installation en décembre d’un nouvel accélérateur “Truebeam“ Après l’installation d’un nouveau scanner dédié à la simulation virtuelle il y a 2 ans, le Centre s’équipe d’un nouvel accélérateur linéaire “Truebeam“ entièrement numérisé qui sera opérationnel en décembre 2015. Cela représente un investissement de 3 millions d’euros (matériel et bunker). Un agrandissement et un réaménagement des locaux d’accueil sera réalisé d’ici à l’été 2016 pour améliorer le confort des patients. “Nous avons désormais pour projet de développer en 2016 la radiothérapie stéréotaxique : ses nombreux petits faisceaux de photons convergents permettent d’irradier des tumeurs placées près du cerveau ou de la moelle épinière avec une précision millimétrique“ indique le Dr Ali HASBINI, oncologueradiothérapeute. Le Centre traite tous les types de cancer et prend en charge environ 1 000 patients par an. Depuis 2013, il développe aussi la recherche clinique, avec plusieurs programmes institutionnels et industriels en cours visant à tester de nouveaux protocoles thérapeutiques. Imprimé avec des encres végétales sur papier FSC (Reboisement des forêts) L’équipe médicale du Centre Finistérien de Radiothérapie et d’Oncologie est composée de quatre radiothérapeutes et de trois oncologues médicaux depuis l’intégration récente des Drs Brigitte LUCAS et Véronique JESTIN-LE TALLEC. CLINIQUE DU GRAND LARGE 37, rue St-Vincent de Paul BP 42041 - 29220 BREST Cedex 2 Tél : 02 98 34 36 38 Fax : 02 98 34 36 83 POLYCLINIQUE DE KERAUDREN Rue Ernestine de Tremaudan BP 62043 - 29220 BREST Cedex 2 Tél : 02 98 34 29 29 Fax : 02 98 34 29 70 rence MUNIER, est arrivée fin 2014. Une organisation nouvelle a été mise en place, début 2014, avec par exemple des infirmières coordinatrices spécialisées par thématique (pansements complexes, soins palliatifs…) afin de proposer un interlocuteur unique aux prescripteurs. Un logisticien a été recruté et le système d’information a été remplacé. “Nous avons renforcé notre équipe pluridisciplinaire, elle compte désormais 30 personnes dont des infirmières coordinatrices, des infirmiers de soins (en complément des cabinets d’infirmiers libéraux), des aides-soignants, une assistante sociale, une psychologue, une secrétaire, une pharmacienne et deux préparatrices en pharmacie“ pharmacie“, ajoute Audrey COUVRAT. * Film en ligne sur le site www.clinique-pasteur-brest.com Comité de rédaction : Laurence OMNES, Agence Communiqués séjour, un bilan est effectué et remis au prescripteur. “L’HAD étant un service hospitalier, il existe une permanence de soins 24h/24h et 7j/7j” 7j/7j”, indique le Dr Jean-Alain INYZANT, médecin coordonnateur. En fin de séjour, l’infirmier coordinateur informe le patient sur les modalités de relais et prend contact avec le cabinet libéral pour la poursuite de la prise en charge. Le médecin coordonnateur établit les ordonnances de sortie avec le médecin traitant. “Les patients conservent le confort de leur chez-soi tout en bénéficiant d’un suivi continu et de la qualité de la prise en charge hospitalière“, continue le Dr INYZANT hospitalière“ “Cette mission d’explication du rôle de l’HAD est essentielle“ essentielle“, explique le Dr INYZANT, “nous venons par exemple de réaliser un film* expliquant tout le déroulement d’une prise en charge, depuis la demande par le prescripteur jusqu’à la sortie“ sortie“. Une satisfaction pour l’équipe : 30 % des séjours sont prescrits directement par le médecin traitant (domicile et EHPAD). Une vraie collaboration a aussi été mise en place avec le CHRU, direction des soins et services prescripteurs, pour promouvoir ce mode de transfert. Pour accompagner ce développement, un second médecin coordonnateur, le Dr Lau- Une partie de l’équipe de coordination de l’HAD du Ponant CLINIQUE PASTEURLANROZE 32, rue Auguste Kervern CS 82936 - 29229 BREST Cedex 2 Tél : 02 98 31 32 33 Fax : 02 98 31 32 18 CLINIQUE SSR DE L’ÉLORN 30 rue Claude Bernard 29800 Landerneau Tél : 02 98 30 20 00 Fax : 02 98 30 20 43 Trait-d’Union - Numéro 1 - Décembre 2015 Directeur de la publication : Paolo Silvano Directeur de la rédaction : Yannick Goasguen Service d’hospitalisation à part entière, l’Hospitalisation à Domicile (HAD) du Ponant prend en charge aujourd’hui une file active de plus de 60 patients sur un territoire qui va de la presqu’île de Crozon jusqu’à la côte Nord. C’est 50 % de plus qu’il y a 4 ans, mais c’est inférieur à l’objectif fixé par l’ARS d’une file active de 100/110 patients qui vise à rattraper le retard breton par rapport aux normes nationales. “L’HAD est encore mal connue par les patients et même par les professionnels” explique Audrey COUVRAT, cadre de santé. “L’HAD permet soit de diminuer une durée de séjour en établissement de soins, soit d’éviter une hospitalisation conventionnelle” conventionnelle”. Elle concerne plusieurs protocoles de prise en charge, parmi lesquels les pansements complexes, les traitements intraveineux, les soins post-chirurgicaux... Après la prescription par le médecin traitant ou hospitalier, pivot tout au long de la prise en charge du patient, un infirmier coordinateur se rend au chevet du patient pour évaluer ses besoins en soins et en matériel. “Nous nous chargeons aussi de la partie logistique : la livraison à domicile des dispositifs médicaux et des traitements est gérée par l’HAD”, précise Audrey COUVRAT. En cours de l’HAD” Rédaction et Réalisation : Agence Communiqués Maquette et Impression : Gosselin Design & Digital RCS Rennes 480 918 366 Photos + crédits : CLINIQUES GRAND LARGE, KERAUDREN, PASTEUR-LANROZE ET S.S.R. DE L’ÉLORN L’HAD du Ponant passe le cap des 20 000 journées d’hospitalisation