Info-noso, Vol. 4, no 14, octobre 2010

Prévention et contrôle
des infections
Volume 4, no 14
Octobre 2010
Volume 3, no 11
COMBATTRE L’ENVAHISSEUR
Juillet 2010
Bulletin Info-noso
CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE JONQUIÈRE
L
e système immunitaire
Il est notre meilleur système de défense contre la maladie : il chasse les virus, lutte contre les bactéries attaque les champignons, tue les parasites ainsi que les cellules tumorales. Il est même un élément essentiel à
notre survie sur la terre. Invisible à l’œil nu, il ne peut être identifié à un organe unique, et doit assurer sa présence partout dans le corps, à toute heure du jour et de la nuit.
Le système immunitaire est fait d’un système d’interactions complexes mettant de nombreux organes, cellules et substances différentes.
Ex : la moelle osseuse, le thymus, la rate, les ganglions, les amygdales et les amas de cellules lymphoïdes.
Les différents types d’immunité
1- La réponse immunitaire non spécifique « l’immunité innée » (présente dès la naissance).
1re LIGNE DE DÉFENSE
2e LIGNE DE DÉFENSE
♦ La peau et les muqueuses sont les
premières barrières naturelles auxquelles
se battent les assaillants.
♦ Les protéines antimicrobiennes l’interféron.
♦ Autres systèmes de protection : le
réflexe de toux, de l’éternuement, la fièvre,
la sueur, le sébum et le mucus.
♦ L’inflammation a pour but d’inactiver les
agresseurs et de mettre en œuvre la
réparation des tissus.
2- La réponse immunitaire spécifique « l’immunité acquise » celle qui se développe au fil des
ans, en conséquence des rencontres que notre organisme fait avec des molécules étrangères
spécifiques. Ainsi, notre système immunitaire garde en mémoire les bactéries et virus particuliers
qu’il a déjà rencontrés. C’est ici qu’interviennent les lymphocytes, un type de globules blancs
dont on distingue deux classes : lymphocytes B et les lymphocytes T. Ce qui explique que l’on
n’attrape pas la varicelle et la mononucléose deux fois, par exemple. Il est intéressant de remarquer que l’effet de LA VACCINATION est de provoquer cette mémoire d’une première rencontre
avec un pathogène.
L’équipe de prévention et contrôle des infections
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Source : Protocole d’immunisation du Québec, MSSS, 2009