ECOLE CUU-LONG VO-DAO Qu`est-ce le Qi-Gong But du Qi-Gong

ECOLE CUU-LONG VO-DAO
ARTS-ENERGETIQUES TRADITIONNEL ASIATIQUES
GENERALITES SUR LE QI-GONG
Le Qi-Gong se pratique depuis plus de 4000 ans en Asie. A cette époque le
Qi-Gong est une pratique spéciale des moines. Son but est d’obtenir une santé solide
et un esprit serein.
Cette pratique ne se transmettait seulement qu’aux moines, pas au peuple.
Comme le cercle de pratiquants était très fermé et qu’il n’y avait pas de
document écrit, le Qi-Gong disparaissait presque.
Qu’est-ce le Qi-Gong
« Qi » est quelque chose qu’on ne peut décrire pas le langage. C’est quelque
chose de naturel qui gère tout ce qui est dans le cosmos, visible comme invisible,
défiant l’espace et le temps. Ses manifestations ainsi que ses non-manifestations
obéissent à des lois. Elle est à l’origine de tout commencement ainsi que de toute fin.
En Europe, les scientifiques l’appellent « Life Force ». En réalité, la force n’est
qu’une manifestation du Qi.
« Gong » est « travail » nécessitant la volonté, la confiance, la patience et le
temps.
« Qi Gong » est donc la pratique du Qi.
D’après les moines, Qi-Gong est une méthode de pratique pour entretenir une
bonne santé et stabiliser le tempérament.
Pour cela :
- rester indifférent vis-à-vis des ambitions,
- vivre naturellement, simplement, tranquillement,
- garder l’esprit serein suivant les lois du Tao.
Le Qi-Gong permet :
- d’équilibrer le Yin-Yang,
- d’assimiler le pur du cosmos et de la terre,
- de développer notre énergie, la gérer pour avoir la force et une santé solide,
- de développer notre intuition et hyper-intuition,
- de diriger notre énergie pour débloquer nos méridiens et leurs points pour
traiter nos maux ou la transmettre aux malades pour traiter leur maux.
But du Qi-Gong
1) Maîtriser son propre corps
L’organisme humain est un ensemble parfait mais le plus complexe de tous,
dont beaucoup de mécanisme restent encore secrets.
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D’après les lois de la Nature, l’organisme humain évolue continuellement au
point de vu physique et mental. Personne ne peut prévoir comment il évolue ni
jusqu’où il évolue. Parmi les moteurs causals de cette évolution, certains dépendent
de l’homme même.
La vie humaine est profondément influencée par maîtrise de la nature, du ciel,
du sous-terrain, du fond des mers. L’homme crée l’histoire, les civilisations mais se
laisse perturber continuellement par ses propres créations, dans ses actes comme dans
son mental.
Il est facile de comprendre le pourquoi de l’état des choses. Parce que l’homme
découvre plus et comprends mieux les manifestations dans le cosmos que celles à
l’intérieur de son organisme.
Le Qi-Gong poursuit beaucoup plus et intensivement l’étude du corps humain,
du Qi, pour créer une 2ème force humaine…
2) Stimuler l’énergie interne,
L’organisme humain possède une énergie cachée dans tous ses coins et recoins,
laquelle se manifeste sous différentes formes : force calorifique, force électrique,
force de transformation, force lumineuse, qui font fonctionner les organes et viscères.
Cette énergie représente la force de fonctionnement de tous les mécanismes
organiques, de l’organisme entier. Grâce à cette énergie, la vie se forme, se maintient
et se développe.
3) S’adapter à l’environnement
Tout être, animal ou végétal, unicellulaire ou pluricellulaire, a besoin des
environnements propices pour survivre. Dans ces environnements, l’être s’adapte
pour se développer. Or l’environnement change continuellement et ces changements
influencent sur la vie de l’être.
L’organisme humain spécialement, a besoin d’un équilibre intérieur pour
entretenir le fonctionnement de tous ses mécanismes.
Grâce à ses méthodes de pratique, le Qi-Gong aide l’organisme à maintenir
l’équilibre Yin-Yang malgré les changements brusques des milieux intérieurs comme
extérieurs.
D’autre part, le Qi-Gong aide l’organisme à assimiler l’énergie cosmique dont
la source est intarissable, pour la transformer en énergie interne.
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LE QI-GONG ET LA SCIENCE MEDICALE MODERNE
Recherche d’une Base actuelle, adaptée au concept du QI-GONG :
Par la connaissance des sciences médicales modernes et de la médecine traditionnelle
de l’Asie et du traitement des malades, les médecins tentent, aujourd’hui, de créer
une base scientifique adaptée aux principes du Qi-Gong.
De tous temps, et partout sur cette terre, l’organisme humain a gardé la même
constitution. A cela, les conceptions relatives peuvent être différentes suivant les
temps et les milieux considérés.
La médecine traditionnelle asiatique et la médecine moderne occidentale ont
déterminé l’influence de l’énergie assimilée par un organisme humain.
Basée entièrement sur des principes scientifiques de l’Energie, la méthode du
Qi-Gong influence les effets de l’énergie acquise dans le corps humain.
Sa pratique essentielle à l’utilisation de la respiration permet la transmission de la
force du système tendino musculaire et cardio vasculaire.
Sa méthode est la pratique de :
 la concentration par la respiration pour opprimer de son gré le cortex cérébral,
 créer des conditions favorables pour stimuler les bons réflexes,
 stimuler l’autorégulation adaptée aux circonstances,
 activer l’auto-résistance et l’auto-récupération du système nerveux.
Parmi les multiples bienfaits du Qi Gong, citons:
- La détente, la relaxation
- L'assouplissement des articulations
- La tonification des structures ostéo-articulaires
- La puissance dans l'effort musculaire
- Le développement de la concentration
- L'accroissement de l'énergie vitale.
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Effets du Qi-Gong sur l’organisme humain.
1. l’appareil respiratoire :
Les Poumons, concept anatomique le plus élevé de la médecine occidentale, est un
Organe unique, incluant les voies respiratoires supérieures.
En Médecine chinoise "Le Poumon est le Ministre qui détermine l'orientation
politique".Tel un bouclier, il assure la protection de l'organisme.
A ce titre, il est sensible, ouvert à tous les agents pathogènes externes, et donc
concerné par toutes les maladies infectieuses courantes (syndrome grippal, rhinopharyngite,...).
Le Poumon gouverne le Qi et la respiration. Il est responsable de l'air inhalé.
Il contrôle la peau et sert d'intermédiaire entre l'organisme et l'environnement
extérieur.
Le Poumon a une fonction de diffusion, de dispersion du Qi Protecteur et des
Liquides Organiques dans la totalité du corps, entre la peau et les muscles.
Il contrôle les méridiens et les vaisseaux sanguins car le Qi du Poumon aide le Cœur
à contrôler la circulation du Sang.
Par la pratique du Qi-Gong, on régularise la respiration par la concentration de
l’esprit, ne mobilisant que le diaphragme dont les mouvements sont conditionnés par
les réflexes.
Une respiration, lente, légère et profonde apporte moins d’oxygène et permet de :
- stimuler les centres respiratoires du bulbe rachidien,
- activer les échanges physiologiques,
- régénérer l’énergie des protéines, de l’acide nucléique, des enzymes,
- régulariser les perturbations des échanges cellulaires et de leur physiologie.
- la prévention et traitement de certaines maladies (asthme, tension artérielle).
Le CO2 ramené au plus bas taux acceptable gardant plus de CO2 que la normale, (à
condition que ces taux ne provoquent pas de perturbations physiologiques, est très
favorable pour l’organisme.
Les poumons servent à la défense de
l'organisme et participent à l'élimination des
toxines. Il existe un lien étroit entre le nez,
la gorge, les cordes vocales et les poumons.
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le système cardiovasculaire
Le cœur, au travers des poumons, transporte le Sang, contrôle les
vaisseaux sanguins et la transpiration. Il se manifeste dans le teint.
Le péricarde entoure le cœur d'une enveloppe protectrice et
assure la défense contre les attaques externes.
En pratiquant régulièrement le Qi-Gong :
- les mouvements du diaphragme modifient la pression du thorax et de l’abdomen
favorisant la circulation du sang vers les organes et viscères de l’abdomen et son
retour vers le cœur.
- L’effet d’une bonne circulation sanguine, facilite le travail du cœur dont les
contractions demandent beaucoup moins d’effort.
- La pression sanguine superficielle diminue et entraîne la baisse de la tension
artérielle.
L’augmentation du taux de CO2 dans la vésicule biliaire et dans le sang stimule le
fonctionnement du parasympathique et bloque le système sympathique.
Il stimule également le centre du ralentissement cardiaque au bulbe rachidien, à côté
du centre de régulation respiratoire.
Le CO2 baisse la vasoconstriction, d’où baisse de la tension sanguine.
Les globules rouges
La pratique du Qi-Gong provoque une légère baisse du taux d’O2 continue et
prolongée, augmente la production des globules rouges par la stimulation de l’action
de l’érythropoïétine des reins et des moelles osseuses.
Les globules blancs
Lorsque le Qi-Gong fait baisser le taux d’oxygène et augmenter le taux de CO2 ;
la température corporelle augmente et fait grimper le nombre des leucocytes et aide
l’organisme à renforcer sa défense contre les infections bactériennes.
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L’Appareil digestif et sécrétoire
L’appareil digestif est composé d’organes dont le rôle est d'absorber les éléments
nutritifs servant a la formation des substances vitales, de les répartir dans le corps et
de trier les éléments " inutilisables " pour ensuite les rejeter.
La rate produit le Qi et reçoit le Pur.
Elle aide à la fonction digestive de l'Estomac en transportant et transformant les
Essences de la nourriture, en triant les éléments nutritifs de la nourriture, extrayant
ce qui est utilisable de ce qui ne l'est pas.
Elle contrôle le sang, les muscles, et les membres.
Les ouvrages médicaux chinois ne font jamais mention du pancréas et, pour ce qui est
de son rôle fonctionnel, il est souvent inclus dans la "Rate".
L'estomac transforme la nourriture absorbée.
Certains éléments nutritifs seront envoyés vers la rate ou le Qi et le sang seront
formés. D'autres éléments seront conduits vers l'intestin grêle et continueront à être
digérés.
Le Foie stocke et régule le volume du sang.
Il assure la bonne circulation du Qi, affecte sur les émotions et les
menstruations.
L'intestin grêle sépare le pur de l’impur.
Il reçoit et assimile la nourriture qui, de nouveau divisée :
- une partie sera envoyée vers la rate ou le gros intestin,
- une autre partie passera directement de l'intestin grêle aux reins et
à la vessie.
Le gros intestin reçoit l’impur.
Le gros intestin prélève l'eau des aliments parvenus jusqu'a lui et
rejette les déchets solides.
La vésicule biliaire reçoit et stocke la bile du Foie.
En cas de besoin, la vésicule biliaire envoie de la bile vers l'estomac ou elle
participera à la digestion. Il existe ainsi une relation d'interdépendance entre le foie et
la vésicule biliaire.
- Augmenter la sécrétion salivaire
Le parasympathique stimule les glandes salivaires au niveau des oreilles engendrant
une sécrétion de salive plus abondante, moins épaisse et avec beaucoup de thyaline
(diastase) favorisant la digestion des amidons.
- Augmenter les contractions stomacale et intestinale
Le parasympathique stimule les contractions stomacales et intestinales favorisant la
digestion et évite la constipation.
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Système rénal
Les Reins
Ils gouvernent la transformation et le transport des Liquides Organiques.
En Médecine chinoise, les Reins sont source du Qi prénatal.
Ils stockent le Jing, gère la naissance, la croissance, la sexualité et la reproduction.
La vessie stocke et excrète l’urine.
L'urine est formée à partir des éléments nutritifs partant des poumons, parcourant
l'intestin grêle et le gros intestin pour finir dans les reins.
En pratiquant le Qi-Gong :
- Respirer par le diaphragme modifie la pression au ventre et favorise l’arrivée du
sang aux reins. Cette pratique régularise le fonctionnement, provoque l’épuration du
sang et l’évacuation des produits toxiques par la voie urinaire.
Cette régularisation bloque la fonction du système Renin-Angiotensine I et
Angiotensine II, évitant l’élévation de la tension artérielle due au mauvais
fonctionnement rénal.
- Entretenir l’homéostasie et évacuer les produits toxiques (résultant du métabolisme
par la sécrétion de l’Eire-Créatine et de l’acide urique), augmente le taux
d’hémoglobine, grâce à la pratique du Qi-Gong en maintenant une baisse prolongée
du taux d’oxygène et entraînant la sécrétion d’érythropoïétine.
- Accélérer la circulation sanguine à travers les reins, régularise la tension artérielle,
augmente la production des globules rouges.
- Le mécanisme d’accélération du fonctionnement des surrénaux est réglé par le
sympathique, surtout durant les stress ou les perturbations de l’esprit.
- La pratique du Qi-Gong accélère le
fonctionnement du parasympathique
dépassant ainsi celui du sympathique. Ce qui
calme l’esprit, évitant ainsi les effets dus à
l’augmentation de la sécrétion de
l’adrénaline.
- Même s’il y a augmentation de sécrétion
d’adrénaline, la mobilisation des muscles
suivant les méthodes de pratique du Qi-Gong
alliant l’excitation et l’inhibition, la
décontraction et la contraction des muscles,
utilise intensément l’adrénaline, et fait baisser
rapidement son taux dans le sang.
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-
les systèmes nerveux
Le système nerveux humain est responsable de l'envoi, de la réception et du
traitement des influx nerveux. Tous les muscles et les organes du corps dépendent de
ces influx nerveux pour fonctionner.
Il est important de connaître les différents degrés d’interdépendance du système
nerveux avec les appareils ventilatoires et circulatoire et ceci dans un but purement
préventif. Si l’un des trois organes vitaux subit une lésion, les deux autres ne tardent
pas à présenter des troubles graves.
- Système Nerveux Végétatif
Pratiquer le Qi-Gong ramène le taux de CO2 à un niveau stable et supérieur
à celui de la normale et stimule le fonctionnement du parasympathique
en dépassant celui du sympathique. A la longue, ceci devient un réflexe normal,
stable aidant l’organisme à réagir dans n’importe quelle circonstance afin équilibrer
les deux systèmes à la limite physiologique.
Ainsi, par l’intermédiaire du système nerveux végétatif, le Qi-Gong équilibre
indirectement l’énergie des organes, viscères et glandes hormonales commandés
par les systèmes sympathiques et parasympathique.
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- Système Nerveux Musculaire
La pratique du Qi-Gong, souple et brutale, relaxant ou contractant les muscles,
mobilise la concentration pour commander les systèmes d’aperception des muscles
et des articulations pour rehausser ou baisser la force musculaire et son métabolisme.
Par le Qi-Gong, le pratiquant dirige indirectement les centres de commande du
cortex, du cervelet, de l’hypothalamus responsable des fonctions des sécrétions
internes, régulation thermique, métabolisme, centre nerveux végétatif et système
de défense de l’organisme contre les infections.
- Système Nerveux Cérébral
Pratiquer le Qi-Gong, concentrer son esprit pour bloquer la perception, contrôler la
relaxation musculaire, régulariser la respiration, permet de maîtriser les excitations
externes et internes. Ainsi, le pratiquant du Qi-Gong peut commander son cerveau.
Une pratique régulière peut devenir un réflexe dans les circonstances suivantes :
- Garder équilibrés les excitations et les inhibitions du système nerveux central.
- Régulariser le déséquilibre de ces 2 états d’esprit provoqués par les excitations
violentes et amenant à l’état dépressif.
- Amortir et annuler les mauvais effets provoqués par l’environnement ou les
maladies.
- Aider à faire progresser la mémoire par les méthodes de pratique du Qi-Gong.
- Maintenir le taux de CO2 à un niveau juste et stable provoque une augmentation de
la circulation sanguine au cerveau, développe le réseau circulatoire du cerveau, donc
des neurones qui s’épanouissent et régressent tardivement.
- Contrôler le système réticulaire, (le thalamus et l’hypothalamus), permet de prévenir
et lutter contre les stress psychologiques qui sont les causes des maladies
psychotiques.
- Système Réflexe
Le Qi-Gong agit indirectement sur le système réflexe par divers mécanismes :
- commande le système végétatif.
- neutralise les réflexes nuisibles à l’organisme provenant de l’intérieur comme de
l’extérieur,
- rejette les perceptions à caractère Yin.
Le Qi-Gong inhibe indirectement le système réticulaire et l’hypothalamus par
l’action du cerveau. Il rejette donc les mauvais réflexes nuisibles à l’organisme
provoqués par les perceptions psychologiques.
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les perceptions psychologiques
Les conditions, les principes et les méthodes de pratique du Qi-Gong sont les
méthodes pour forger l’esprit.
Le pratiquant du Qi-Gong n’est plus influencé par l’environnement qui imprime à
son organisme des états d’esprit à caractère Yin (anxiété, soucis, impatience, doute...)
Il est plutôt incliné à l’état d’esprit à caractère Yang (équilibre, joie, optimiste,
confiance). Cet état d’esprit amène à la sérénité et à la bonne santé
l’inhibition de l’action du Cortex Cérébral
Dormir est un phénomène de l’inhibition de certain centre du
cerveau. Le sommet permet au centre cérébral de récupérer sa
force vitale normale après un laps de temps d’activité. Au point
de vue végétatif, pendant le sommeil, l’accélération du
fonctionnement du parasympathique provoque la détente des
muscles, de la tension artérielle, du rythme cardiaque, la
dilatation des vaisseaux superficiels, une baisse de 10% à 30% des fonctions de base.
La pratique du Qi-Gong inhibe le fonctionnement du cortex cérébral tout comme le
sommeil physiologique. Durant le sommeil physiologique, la personne qui dort est
passive, tandis que le pratiquant du Qi-Gong est actif dans l’inhibition du Cortex
Cérébral.
Arrivé au top niveau, 30 min de pratique du Qi-Gong tous les soirs, dispensent le
pratiquant de sommeil. Il est relaxé, ne sommeille pas, et est capable de veiller jour
après jour, mois après mois, et toujours en bonne santé.
Ici, il est important d’analyser les ressemblances et les différences entre Qi-Gong et
le sommeil.
Points communs entre le sommeil et la pratique du Qi-Gong
- relaxation de tout l’organisme,
- yeux fermés, bouche fermée, respiration légère,
- l’esprit n’est pas perturbé par l’environnement.
Résultats semblables entre le Sommeil et la pratique du Qi-Gong
- baisse des fonctions de base,
- baisse du rythme cardiaque, rythme régulier,
- baisse de la tension artérielle,
- relaxation musculaire presque totale,
- dilatation des vaisseaux superficiels.
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Différences entre le Sommeil et la pratique du Qi-Gong.
- Le Qi-Gong commande le système nerveux central, l’obligeant à fonctionner
suivant les besoins du pratiquant, et inhibe volontairement les fonctions du cortex
cérébral dans son état actif.
- Le sommeil est l’état de repos passif du cortex cérébral sans intervention de l’esprit.
- Par la respiration pour maîtriser le Système Nerveux Végétatif et accélérer le
fonctionnement du système parasympathique dépasse celui du sympathique.
De ce fait, le Qi-Gong maîtrise le système végétatif,(fait actif, régissant
naturellement)
- le sommeil génère la respiration émanant du myélencéphale. (fait passif, réagissant
naturellement).
- Le Qi-Gong s’appuie uniquement sur la respiration par le diaphragme.
Suivant le mode respiratoire, le diaphragme remonte et s’abaisse progressivement,
légèrement, doucement. Parfois, il s’arrête, longtemps ou rapidement, se repose.
Durant les pratiques suivantes, le diaphragme garde toujours le même rythme fixé.
- le sommeil, garde, encore, l’état des organes non relaxés complètement; ainsi, la
respiration pourrait être, par moment, rapide ou lente, longue ou courte, n’ayant pas
toujours le rythme fixé.
La respiration n’est pas toujours douce car de nombreux dormeurs ronflent pendant
leur sommeil.
- Pratiquer le Qi-Gong rejette tous les soucis, les colères…
- Le sommeil projette tout ce qu’on assimile dans la journée, telles les contrariétés.
On rêve en criant, en pleurant, en parlant… l’expiration, est parfois longue, ou
courte. C’est irrégulier.
- Le Qi-Gong s’appuie sur la respiration pour renforcer les fonctions des organes:
- Au sommeil, le fonctionnement des organes baisse (les systèmes sympathique et
parasympathique sont inhibés).
- La pratique du Qi-Gong excite activement le système parasympathique et stimule
le fonctionnent des organes et régularise le déséquilibre des fonctions des organes.
- Le sommeil n’est pas en mesure de le réaliser.
Le pratiquant du Qi-Gong va pouvoir s’adapter avec l’environnement naturel, et
aux changements imprévisibles naturels. Sa santé est renforcée. Il est apte à la
prévention des maladies et peut se soigner lui-même.
- Par le sommeil le corps récupère uniquement des forces.
- Suite à la pratique du Qi-Gong, le pratiquant se sent euphorique, la fatigue
disparaît.
Il se sent bien dans sa peau.
- Après le sommeil, on se réveille souvent fatigué, nonchalant, parfois, avec des
maux de tête.
Ainsi, par ces différentes comparaisons, on peut conclure que le Qi-Gong peut
remplacer le sommeil. Les effets du Qi-Gong sont beaucoup plus bénéfiques.
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Le système lymphatique
Il est composé d’un tissu nommé « lymphoïde » qui est :
 Soit diffus : disséminé dans les tissus interstitiels, la peau, les muqueuses
 Soit regroupé en organes lymphoïdes et d’un réseau de vaisseaux :
ganglions, rate, thymus, plaques de Peyer de l’intestin grêle, amygdales,
 Et d’un réseau de vaisseaux : troncs lymphatiques vers les canaux principaux.
Son rôle se base sur la sécrétion des anticorps et l’immunité cellulaire
les sécrétions internes
Les fonctions de l’organisme sont régularisées par deux mécanismes :
1. le système nerveux
2. les sécrétions internes.
Ils sont indépendants. Pancréas, tyroïdes, surrénales, pituitaire, sont commandés par
le système nerveux. D’autre part, l’hypothalamus secrète des hormones excitant le
système nerveux pour régulariser le pituitaire.
Le Qi-Gong influe sur les sécrétions internes par deux mécanismes :
- il accélère activement le sympathique ou le parasympathique,
- pendant la pratique du Qi-Gong, concentrer l’esprit pour exciter fortement tout ce
qui perturbe le système nerveux.
l’ensemble des glandes endocriniennes
 Augmenter le métabolisme de base,
 renforcer le mécanisme biochimique cellulaire,
La pratique du Qi-Gong souple ou thérapeutique, au stade préliminaire et
intermédiaire, inhibe le fonctionnement
 du cortex cérébral,
 de l’hypothalamus,
 de la glande pituitaire,
 le sympathique, abaisse le métabolisme de
base.
 indirectement la thyroïde et le parathyroïde.
le pancréas
Le Qi-Gong excite le sympathique, renforçant le
fonctionnement du pancréas qui sécrète l’insuline.
l’hypothalamus et le pituitaire
La concentration de l’esprit durant la pratique du Qi-Gong peut commander
indirectement le fonctionnement de l’hypothalamus, du pituitaire par l’excitation
active du cortex cérébral.
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le thymus
La respiration par la poitrine accélère le fonctionnement du thymus et les fonctions
du lymphe-TNXH dans le système préventif contre les cellules cancéreuses.
la glande pinéale
La respiration par la tête (point An Duong) accélère le fonctionnement de la glande
pinéale, excite la sécrétion du Malatonine dont l’action est de retarder le
vieillissement de l’organisme.
Baisse et effets du métabolisme de base :
a) Pratiquer le Qi-Gong par la baisse du métabolisme de base:
 dans un endroit calme, aéré, frais, permet à l’organisme de se relaxer entièrement.
 quand l’estomac est vide,
 respirer lentement, régulièrement, doucement, alors :
 la tension artérielle baisse,
 les battements cardiaques ralentissent,
 la température corporelle baisse,
 activement le cortex cérébral est inhibé,
 le sympathique n’est donc pas excité,
 d’où baisse de la vitesse du métabolisme
et du métabolisme de base.
b) L’organisme utilise le minimum d’énergie
et nécessite une quantité minimale d’oxygène.
Il ne réclame pas beaucoup d’oxygène, c’est
pourquoi l’oxygène fourni par une respiration
douce et lente suffit aux organes.
Il n’y a pas de dégâts organiques par manque
d’oxygène.
- Pratiquer le Qi-Gong par étape :
 thérapeutique,
 de récupération,
 de renforcement de la santé,
 de prévention des maladies.
L’organisme s’habitue donc à une baisse du
taux d’oxygène absorbé et une élévation progressive du taux de CO2 sanguin.
Il s’organise pour s’adapter aux circonstances en augmentant la production des
globules rouges pour compenser le manque d’oxygène.
Une concentration massive de l’esprit et une contraction musculaire ferme
provoquent l’excitation du sympathique qui maîtrise le métabolisme de base à un
niveau inférieur à la normale car l’exercice s’assemble avec la relaxation.
Lors du mouvement respiratoire, l’exercice demande une concentration massive de
l’esprit, mais le pratiquant est prêt avec un esprit détendu, tranquille.
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Il n’y a donc pas d’excitation excessive du système nerveux.
Dans chaque mouvement respiratoire, il y a en même temps excitation et inhibition.
Concentrer l’esprit pour contracter fermement un certain nombre de muscles pendant
la relaxation musculaire complète de tout l’organisme.
Malgré cette contraction musculaire ferme mais pas excessive, le pratiquant se sent
euphorique. Après une concentration de courte durée, relaxation complète.
Le parasympathique est toujours plus excité que le sympathique par le CO2.
Il maîtrise donc l’excitation du sympathique.
Alors, par les faits relatés ci-dessus, le Qi-Gong a une influence sur le métabolisme
de base, mais elle n’est pas excessive.
Durant l’exercice, concentrer l’esprit, contracter les muscles, associés à une
respiration, l’organisme ne manque pas d’oxygène, le taux de CO2 n’est pas excessif,
il n’y a pas d’intoxication de l’organisme.
Les Plexus du système Végétatif
Le rassemblement de plusieurs ganglions et nerfs du système végétatif forme un
plexus, d’où sortent des nerfs allant aux organes.
Dans chaque plexus végétatif, il y a souvent des nerfs sympathiques (ganglions le
long de la colonne vertébrale) et des nerfs parasympathiques (partant souvent des
nerfs).
Plexus du cou : diriger les mécanismes au niveau de la tête, de la face, du cou, de la
poitrine (pupille, glandes salivaires et lacrymales, artère aorte, cœur, poumon).
Plexus poitrinal : diriger les mécanismes au niveau de la poitrine, de l’aorte,
l’œsophage, des bronches, des poumons, du cœur).
Plexus solaire : diriger les mécanismes de l’estomac, intestin, foie, pancréas, reins.
Plexus inférieur : diriger les mécanismes de la vessie, gros intestin, organes génitaux.
les mécanismes d’analyse et des sensations
Pendant la pratique du Qi-Gong, le pratiquant ferme les yeux, la bouche, écoute sa
respiration, se concentre pour maîtriser la force musculaire de tout organisme et sa
respiration lente et douce.
Par son esprit, il dirige et maîtrise progressivement ses organes sensoriels, ses
perceptions. Il dirige consciemment les centres nerveux sensoriels, et de là il inhibe
consciemment les centres sensoriels et d’aperception ne reçoivent plus les excitations
externes et internes. L’esprit est tranquille, l’organisme en pleine santé.
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le système osseux, musculaire, ligaments, tendons
Pratiquer le Qi-Gong en respirant par les organes signifie que le pratiquant peut
contacter une certaine région désirée de l’organisme pour y rassembler massivement
le sang, permettant ainsi :
 le développement et le rétablissement des muscles flasques de cette région,
 renforcer solidement les ligaments, et le sang nourrit les os qui deviennent plus
solides, prévenant les ostéoporoses,
 luttant contre les maladies inflammatoires des articulations,
 excitant la moelle épinière à produire des globules rouges.
Système osseux
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Système musculaire
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Le comprtement de l’homme
Tous les points physiologiques relatés ci-dessus, découlent de l’expérience de la
pratique du Qi-Gong thérapeutique comparé aux connaissances acquises par les
sciences médicales actuelles.
Grâce à la maîtrise consciente de la respiration, à travers un processus
d’expérimentation de traitement thérapeutique, nous avons acquis un certain nombre
de résultats satisfaisant concernant un certain nombre de maladie causées par des
perturbations d’échange de matières et perturbations fonctionnelles comme l’asthme,
l’hypertension artérielle, perturbation systolique, manque de sang au cœur, diabète,
incontinence urinaire, maladies de la colonne vertébrale, affaiblissement nerveux et
organique.
Lesquels peuvent être compris partiellement relativement
aux manifestations explicables physiologiquement.
Le processus biologique, fixer la concentration de CO2, est, jusqu’à ce jour, la base
de
la production des matières de la nature sur cette terre. Il protège et perdure le
cours nécessaire le plus important de la vie.
Au point de vue biochimique, il faut faire des recherches plus approfondies, saisir les
changements au sein des cellules soumises à une augmentation du taux de CO2 à un
certain niveau fixé et prolongé.
Les remarques relatées dans ces notes ne sont que le début d’une recherche qu’il est
nécessaire d’approfondir.
Pour cela, il faut une équipe, une organisation scientifique et des moyens appropriés
pour pouvoir déceler les transformations opérées dans l’organisme dues aux
changements biochimiques lors de la pratique du Qi-Gong.
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Il est nécessaire d’attirer l’intérêt et l’aide du ministère de la santé afin de poursuivre
les recherches et découvrir les molécules que l’organisme produit lui-même pour
régulariser et prévenir les perturbations fonctionnelles de l’organisme.
Nous pourrons ainsi apporter notre part de participation minime à la science médicale
traditionnelle du Viêt-Nam.
Les méthodes du Qi-Gong aident à cultiver le mental du pratiquant.
Une pratique régulière, continue, une connaissance précise du but, de l’effet du QiGong, encourage et passionne le pratiquant.
Avec le temps, l’exercice devient une habitude et son comportement change.
Dans le cas d’un comportement nerveux, pressé, désappointé, pessimiste, manque de
confiance en soi, faiblesse physique et mentale, et après un laps de temps de pratique
du Qi-Gong, les états psychiques susdits disparaissent et sont remplacés par des états
psychiques suivants : calme, confiant en soi, optimiste, persévérance, bonne santé
physique, alerte et euphorie.
CO²
O²
Influx
Nerveux
O²
Les cours assurés par Mr. TRAN Hoai-Ngoc
Diplômé en Médecine Traditionnelle Chinoise et acupuncture énergétique à l’Université de Ho-Chi-Minh.
D.U et formateur à l’Université de Nice Sophia-Antipolis 2001-2007 (Principe de la santé et du bien-être la pensée traditionnelle chinoise)
Professeur de Qi-Gong Diplômé d’Etat DEJEPS « Art énergétiques Chinoise »
7ème DUAN en Qi-Gong de la Fédération Française de Wushu. Arts énergétique et martiaux chinoise.
5ème DUAN en Kung-Fu de la Fédération Arts énergétique et martiaux chinoise.
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