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2012 LE POIVRE ROUGE Alix Beulen, Julie Nizet,Jean‐Philippe Henrotin, Arthur Houbier 5E Collège Saint‐Véronique Rue Rennequin Sualem, 15 4000 Liège La Hongrie , ses préjugés mais surtout ses richesses. La Hongrie Je suis hongrois ! Profonde est ma nature,
Comme le sont les notes graves de nos violons
Si parfois un léger sourire détend mes lèvres,
Jamais je ne m'abandonne au fou rire.
Le plaisir suprême qui se lit dans mes yeux brillants.
S'accompagne souvent d'une larme silencieuse.
Avec sérénité, je supporte toute peine
Et ne veux pas, surtout pas, que l'on me plaigne.
Sándor Petöfi *
La Hongrie est une république constitutionnelle unitaire située en Europe centrale. Sa capitale Budapest, aussi appelée « la perle du Danube », est l'une des plus belles villes d'Europe. Le hongrois est la langue officielle de cette nation et la monnaie est le Forint. Sa superficie s'étend sur 93030km² avec comme pays voisins l'Autriche, la Serbie, la Croatie, la Slovénie, la Roumanie, l'Ukraine et la Slovaquie. Ce vaste pays servait de territoire à un grand nombre de tribus avant que les Magyars y trouvent refuge en l'an 896. C'est cette date qui marque la naissance de la Hongrie proprement dite. Pour s'imposer comme nation indépendante, à la fois entre l'Europe de l'est et l'Europe de l'ouest, elle instaure une politique étrangère mais habile. Sous le règne d’Étienne 1er, la Hongrie est officiellement, et avec la bénédiction du pape, élevée au rang de royaume. Malheureusement, des troubles internes entre des puissants magnats, des nobles, des rois et de politiques ambitieux se chargèrent souvent de l'affaiblir. Malgré cela, elle réussit à s'épanouir jusqu'à son apogée sous le roi Louis 1er d'Anjou, le royaume s'étendait alors de l'Adriatique à la mer Noire et, au nord, il atteignait la mer Baltique. Toutefois, après la Première Guerre Mondiale, elle perdit les trois cinquièmes de son territoire de même que les trois cinquièmes de sa population d'avant guerre. Peuplée de 10 076 062 habitants, la Hongrie est une puissance moyenne à l'échelle européenne. Comme de nombreux pays anciennement socialistes, l'économie était basée sur l'industrie (surtout des transports). L'économie hongroise s'est considérablement développée dans le domaine de la recherche et de l'innovation technologique. Elle compte un nombre élevé de prix Nobel et de scientifiques de haut niveau qui font sa gloire nationale. * Sándor Petöfi, ce grand auteur
populaire, décrit en quelques phrases
émouvantes les qualités qui font le
parfait Hongrois selon lui. La
courtoisie, l'attitude chevaleresque, le
grand esprit, le charme et la mélancolie
sont unis dans ce court poème.
La Hongrie, bien que ce soit un pays relativement pauvre, est dotée de beaucoup d'universités et de laboratoires de recherche. La ville de Debrecen, par exemple est une des villes universitaires qui abrite le haut lieu du protestantisme hongrois qui rayonne jusque dans la Transylvanie roumaine. Ce qui explique le nom qu'on lui donne de « Rome calviniste ». De plus, de nombreux endroits en Hongrie font partie du patrimoine de l'Unesco comme : les rives du Danube, le quartier du château de Buda et l'avenue Andrássy à Budapest. Ensuite, le Parc national de l'Hortobágy­la Puszta, et pour finir le paysage culturel historique de la région viticole de Tokaj. Le vin de Tokaj, le tokay, est l'un des premiers grands crus classé au monde, et la Hongrie n'en est pas peut fière. Le paprika, que vous connaissez certainement, en temps que possible amateur de chips, est d'origine hongroise ! Et bien, saviez vous que cette poudre aromatique rouge ardente ou orangée est devenue le symbole de la Hongrie ? Pourtant, il n'est pas fait mention de cette épice dans les livres de cuisines hongrois que depuis une centaine d'année. Son prix modeste, la facilité de son usage et ses vertus ont fait son succès. Si bien qu'aujourd'hui chaque ferme hongroise possède sa propre réserve et culture de paprika, moulu à la maison. Ces tiges de paprika rouge sont suspendus dans des tanyas aux murs blancs, et rangé pour le séchage. Tout cela contribue a donner a la campagne hongroise son aspect romantique. Appelée aussi « le poivre du pauvre », il fut aussi bien consommé parmi les nobles. Ces vertus homéopathiques sont désormais reconnues : d'un simple rhume à la calvitie précoce, il pourrait tout guérir ! Vampires, attention : les bouquets et la poudre de paprika seraient nocifs pour vous ! Quant à la littérature hongroise, sa situation est assez intéressante. En effet, elle occupe une place isolée dans le contexte européen, bien que depuis quelque temps, ses livres sont davantage traduits dans les régions de langue allemande. Ainsi cette littérature détachée s'intègre progressivement dans la culture européenne. Les premiers écrits de cette patrie étaient systématiquement religieux, mais ils atteignirent leur apogée sous le romantisme, et donnèrent même naissance à son hymne national. Pour ce qui est de la religion magyare, elle est divisée entre l’Église catholique, suivie des calvinistes et des luthériens. Le territoire hongrois était véritablement basé sur la religion jusqu'au 20ème siècle où eu lieu la séparation de l’Église et de l'état. De nos jours, la religion occupe une place importante chez les hongrois, de nombreux bâtiments admirables lui sont d'ailleurs consacrés comme La basilique Saint‐Étienne ou encore Le mont Saint‐Gérard. La Hongrie est baignée dans un tas de clichés que ne sont pas toujours vrais, ils sont seulement encrés dans nos esprits par divers événements que l'on associe au pays. La musique hongroise est souvent assimilée à la musique tzigane mais ce n'est pourtant pas la musique favorite de ses natifs. Les hongrois écoutent différents types de musique, dont la musique classique ou semi‐classique, que l'on peut nommer de raffinée. L'un des plus grand compositeur hongrois est Franz Liszt, compositeur et pianiste virtuose. On pense souvent que les hongrois, gens de l'est, sont mal vêtus, mais ce n'est pas le cas, ils font attention à leur apparence et prennent bien soin d'eux dans leur vêtements aux couleurs vives. A l'est, on voit son habitant orgueilleux, imprévisible. Il vit au jour le jour. Les hongrois sont très fiers de leur origines, de leur beau pays. Au nord, ils se caractérisent pas une culture proche de la
nature. Ceux-ci ne sont pas très sociables. Ils ont une propension à la mélancolie. A l'ouest, les
hongrois sont dotés d'un solide sens pratique, on y trouve donc des travailleurs, sociables et fidèles.
Ils ont un vif désir d'apprendre et de savoir. Ces traits de caractère sont spécifiques des habitants de
la Transdanubie. Ils sont sous l'influence technologique de l'Europe occidentale. Au sud, le peuple
est décontracté, calme et équilibré. Plein de joie de vivre, ils vivent simplement et sont plutôt
tournés vers la contemplation.
La plupart du temps, la nourriture hongroise se caractérise par du goulache. Ce cliché de tchikosh,
goulache et fogosh a eu un vif succès auprès des vacanciers. Cette image de la Hongrie baignée de
romantisme séduisait déjà les touristes il y a bien longtemps. Les costumes somptueux, le style
vestimentaire unique en son genre et les traditions et rituels hongrois devinrent des supports
publicitaires pleins de séduction.
Goulash Hongroise.
En fin de compte, la Hongrie que nous connaissons tous mais dont on ne sait pas grand chose, peut dévoiler bien des richesses. Que ce soit en traversant ses vignes aux raisins murs qui produiront du tokay, ou bien en faisant une traversée sur le Danube pour voir sa capitale Budapest depuis un bateau, ville surprenante et magnifique. Quant au poivre rouge, le paprika, sa dégustation est possible là‐bas car c'est le fameux symbole de ce superbe pays. Pour un lieu de culte, Le mont Saint‐Gérard et la basilique Saint‐Étienne sont présents, de beaux bâtiments à ce qu'il en est dit. Qu'ils viennent du nord, du sud, de l'est ou de l'ouest, les hongrois pourront se montrer chaleureux avec les touristes quoique l'on dise sur eux, car nous avons encore beaucoup à apprendre sur la Hongrie et ses ressources de culture, d’architecture ou encore des vues de son paysage. Bibliographie :
Ouvrages généraux :
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National Geographic Society, 400 voyages de rêve, Paris, 2008, p. 219
GERRARD M., EUROPE, Köln, Evergreen GmbH, l'atlas du voyageur, pp. 194-195-196
FOURNIER J., Guide touristique et spirituel de l'Europe, Paris, Salvator, 2004, 288p.
Hongrie, Paris, Gallimard, 1990, bibliothèque du voyageur, 308p.
Sites internet :
 Wikipédia, (page consultée le 17 mars 2012), Hongrie, [en ligne],
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hongrie.
 Info-pays, (page consultée le 6 mars 2012), Information culturelle-Hongrie, [en ligne],
www.intercultures.ca/cil_cai/ci-ic-fra.asp?iso=hu
La basilique Saint-Etienne.
Le mont Saint-Gérard.