m. leblond pierre

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 Nom : LEBLOND Prénom : Pierre Corps : PR Grade détenu : 1ère classe Section : 65ème Etablissement(s) d’affectation : Université Henri Poincaré – Université de Lorraine Unité ou équipe de recherche : UMR INRA Génétique & Microbiologie Ecole doctorale dans laquelle a été préparé le doctorat : Directeur et co‐directeur de thèse : BioSE (Biologie‐Santé‐Environnement) Bernard DECARIS Université Henri Poincaré – Nancy 1 Etablissement ayant délivré le doctorat et date de la soutenance Juillet 1990 de la thèse : Garant de l’habilitation à diriger des recherches et date de son obtention : Liste de 5 publications caractéristiques des domaines de spécialité : Bernard DECARIS ‐ Février 1992  Laureti L., Song L., Huang S., Corre C., Leblond P., Challis G.L. and B. Aigle. Proc Natl Acad Sci U S A. Proc Natl Acad Sci U S A. 2011 Apr 12;108(15):6258‐63. Epub 2011 Mar 28.  Bunet R, Song L, Mendes MV, Corre C, Hotel L, Rouhier N, Framboisier X, Leblond P, Challis GL, Aigle B. J Bacteriol. 2011 Mar;193(5):1142‐53.  Eng C, Thibessard A, Danielsen M, Rasmussen TB, Mari JF, Leblond P. Arch Microbiol. 2011 Jan 15. [Epub ahead of print] PubMed PMID: 21234750.  Eng C, Asthana C, Aigle B, Hergalant S, Mari JF, Leblond P. J Comput Biol. 2009 Sep;16(9):1211‐25.  Touzain F, Schbath S, Debled‐Rennesson I, Aigle B, Kucherov G, Leblond P. BMC Bioinformatics. 2008 Jan 31;9:73. Titres et diplômes : 1995 – présent : Professeur à l’Université Henri Poincaré 1993 : Maître de Conférences, Université Henri Poincaré 1992 : Habilitation à diriger des recherches (HDR) ‐ UHP 1991‐92 : Post‐doct EMBO – Laboratoire de Génétique J.A. Cullum – Université Kaiserslautern (Allemagne) 1990 : Service militaire/Scientifique du contingent. Laboratoire d'Oncologie Virale at Villejuif, (Dir. Pr. I. Gresser, Dr. M. Tovey) 1990 : Thèse de doctorat en génétique moléculaire, Université Henri Poincaré. Activités professionnelles dans l’enseignement supérieur en France et à l’étranger : 
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2009‐ Président du jury du Master microbiologie (création en 2009, deux spécialités). 2005‐2008 Responsable de la spécialité P ‘Génomique et Informatique’ du Master Sciences de la vie et de la santé (auparavant DESS Ressources génomiques et traitements informatiques). 2010 Co‐porteur d’un projet pédagogique, ‘Plate‐forme de Biotechnologies’, financé par l’UHP dans le cadre d’un appel d’offre transversal (COMECS‐DSP). Equipement de 2 salles mutualisées permettant de développer des ateliers pratiques ‘du gène au métabolite’ aux niveaux L et M.
Service d’enseignement complet réalisé en L et M, responsabilité de 5 unités d’enseignement.
Autres activités et expériences professionnelles actuelles :  Directeur de l’UMR INRA 1128 Génétique & Microbiologie (2007‐présent) et animateur de l’équipe “Dynamique chromosomique et biosynthèse de métabolites d’intérêt’ (2001‐présent)  Coordinateur du programme ANR Blanc 2007‐11 ‘Streptoflux’  Coordinateur du programme de séquençage partiel du génome de S. ambofaciens (collaboration avec le Génoscope et l’IGM d’Orsay, JL Pernodet)  Encadrement/direction de 12 thèses de doctorat (3 en cours)  41 publications, 1 brevet européen déposé  Titulaire de la PEDR. Informations complémentaires éventuelles (facultatif) : 
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2007 – 2011 Membre du CNU65 (collège A) 2008 ‐ 2011 Membre élu du conseil d’administration de l’Université Henri Poincaré 2007‐ Membre du conseil de l’UFR STB (2007‐ 2010) et après fusion des UFR Sciences, du conseil de la Faculté des Sciences et Technologies (2010‐) 2010‐ Membre du conseil de département Biologie Végétale Génétique & Microbiologie (crée en 2010) 1999‐ Membre du Conseil scientifique du centre INRA de Nancy 2000‐ Membre du Conseil scientifique et directoire de l’IFR 110 2007‐ Vice‐Président du pôle de compétence MAP‐DGESR FABELOR représentant l’UHP, membre du conseil de GIS Mon projet de recherche concernent les mécanismes évolutifs des génomes bactériens, et notamment l’impact des flux de gènes sur l’adaptation des bactéries du sol Streptomyces. Cette thématique m’a amené à étudier l’instabilité génétique et génomique dans ce modèle bactérien. Cette bactérie qui présente un grand chromosome linéaire (8 Mb) peut perdre jusqu’à 25% de son contenu génétique, et adopter une configuration circulaire, ou dupliquée (jusqu’à 15 Mb). Avec l’avènement du séquençage, nous avons montré que les traces de ces réarrangements étaient inscrites dans le génome des Streptomyces. Ainsi, la génomique comparée a révélé que les régions terminales du chromosome (environ 1 Mb) étaient le siège d’un gradient d’insertions et délétions croissant vers les extrémités alors que la région centrale était fortement conservée entre espèces. La génomique comparée est poursuivie par la caractérisation de la variabilité intraspécifique. L’analyse de la diversité génétique de ces bactéries a également amené à la constatation que ces producteurs d’antibiotiques et de molécules d’intérêt médical et vétérinaire recèlent de nombreux gènes de biosynthèse non encore exploités. Ainsi alors qu’une espèce est connue pour quelques molécules, leur génome comprend entre 20 et 30 voies de biosynthèse dont la plus grande partie est spécifique de l’espèce. Comprendre et exploiter d’un point de vue biotechnologique cet arsenal insoupçonné est un objectif de la recherche de mon groupe. Plus récemment (2007‐08), j’ai initié l’étude de la contribution des mécanismes de recombinaison illégitime et homologue dans la génération de la diversité terminale, et l’étude des paramètres biotiques de l’environnement (sol) sur ces phénomènes. Au niveau pédagogique, j’ai toujours été très impliqué dans la création et la gestion de formation avec pour principale motivation l’insertion des étudiants et la formation par et pour la recherche. J’ai successivement présidé le jury de la licence de biologie (1995‐2001), puis ai proposé l’ouverture du DESS Ressources génomiques et traitements informatiques (2002‐05), devenu spécialité P Génomique et Informatique (2005‐08) du master Sciences de la Vie et de la Santé. J’ai crée et anime actuellement le master Microbiologie (ouvert en sept. 2009, 61 étudiants en 2010) avec deux spécialités ‘Biotechnologie microbienne’ et ‘Microbiologie environnementale et sanitaire’. Les débouchés de cette formation sont doubles : l’insertion en entreprise à Bac+5 dans le domaine de la qualité et sécurité microbiologique, et la poursuite en thèse dans les laboratoires de recherche lorrains. La création de cette formation est également structurante pour la recherche en microbiologie en Lorraine en assurant la visibilité de ce domaine scientifique. Fait à Nancy , le 26/04/2011 Signature : 
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