Article détaillé : Mythe de la création memphite.

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythe_de_la_cr%C3%A9ation_du_monde_en_%C3%89gypte_antique
http://artchives.samsara-fr.com/cosmogoni.htm
http://www.astrosurf.com/mwa-astro/TPE_02/mythes2.htm
Le chaos qui précède la création n’est pas le néant, il est formé d’une eau initiale, le Noun, appelé le
« père des dieux ». Le Noun est une sorte de marais, mêlant les eaux et de petites bandes de terre.
Le dieu primordial, le démiurge, est présent, comme en gestation, dans le Noun. Une fois la création
du monde fini, quand le chaos a cédé la place à un monde ordonné, le Noun est rejeté autour de ce
dernier. Il est à la fois source du Nil et des pluies, fleuve sur lequel navigue la barque solaire de Rê
pendant le jour, eaux souterraines pour sa navigation nocturne. Cette « pré-création du monde » est
commune à tous les mythes.
Cosmogonie memphite[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Mythe de la création memphite.
Cette version de la création du monde se présente comme la plus simple, puisqu'un unique
dieu, Ptah, en est l'acteur. Créant le monde par sa pensée (êtres, animaux, végétaux, etc.) puis
leurs donnant la vie par sa parole créatrice, en énumérant un par un le nom des éléments
imaginés.
Cette version propre à la ville de Memphis est présente sur une stèle du roi Chabaka de la
XXVe dynastie actuellement conservée au British Museum.
Cosmogonie d'Héliopolis
A
u commencement des temps, Rê prend conscience de lui-même «en voyant» sa
propre image (Amon); puis, dans le Grand Silence, il appelle son double: «Viens à
moi». C'est Rê Lumière et Conscience de l'Univers, qui « appelle» Amon, Esprit de
l'Univers même. Par cet appel, c'est-à-dire par la parole = puissance créatrice, se
manifestent l'espace-air (Shou) et le moteur-feu (Tefnout) qui à leur tour engendrent
et séparent la terre (Geb) du ciel (Nout) donnant fin au chaos et de ce fait équilibre et
vie à l'Univers. Tout est désormais prêt à recevoir les forces créatrices de la vie
terrestre et supraterrestre, c'est-à-dire la force fécondante Osiris - semence et arbre
de la vie, eau qui donne l'aliment - et la force génératrice Isis, amour des créatures,
force féconde. Plus tard (après la fin de l'Eden ?) intervient le couple destructeur:
Seth et Nephtys, les forces du mal continuellement perdantes en face du couple
vivifiant, mais aussi collaboratrices en ce qu'elles provoquent l'éternel devenir de la
vie universelle.
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Cosmogonie d'Hermopolis
Le Chaos primordial est une immense sphère sans lumière où se coagule le tertre
originel. De cette première forme en cône-pyramide sort l'œuf primordial qui, comme
une immense fleur de Lotus, s'ouvre et laisse sortir le Soleil-Rê (Thot ou Ptah),
source de toute forme de vie. Des yeux de Rê, Lumière de l'Univers, coulent des
larmes qui engendrent les créatures humaines. De sa bouche, source du Verbe
générateur, naissent toutes les créatures, forces qui engendrent toute forme vitale.
1° Le mythe héliopolitain – A l’origine, il n’existait rien d’autre que l’océan primordial, le
Noun (à noter que Noun peut être considéré comme un concept plutôt que comme un dieu[3].)
Issu de Noun, le dieu Atoum fut selon la cosmogonie héliopolitainne la divinité à l’origine de
la création de l’univers. Dieu solaire, il était Khépri le soleil levant, Râ (ou Rê.) le soleil à son
zénith, Atoum le soleil couchant.
Atoum donna ensuite naissance au dieu Shou, l’air, et à la déesse Tefnou, l’humidité[4].
Ces deux divinités s’accouplèrent et donnèrent alors naissance au dieu Geb, la terre, et à la
déesse Nout, le ciel.
Cependant, Geb et Nout étant enlacés, ni l’air ni l’humidité ne pouvait circuler et Râ ordonna
à Shou de les séparer. Râ, furieux, interdit alors à Nout d’accoucher au cours des douze mois
de l’année.
L’ingénieux Thot, décidant de porter assistance à Nout, se rendit alors auprès de la lune.
Perdant au jeu, cette dernière accorda à Thot cinq jours supplémentaire dans l’année et Nout
put enfin accoucher[5]. Elle donna ainsi naissance à quatre enfants : Osiris, Isis, Seth et
Nephtys (parfois l’on parle d’un cinquième enfant, Horsemsou (ou Haroëris.), ce qui
signifie « Horus l’Ancien[6]. »).
Shou, au centre de l'image, soutient sa fille Nout, alors que Geb est étendu sur le sol.
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Les neuf divinités citées ci-dessus (Noun et Thot n’en faisant pas partie ; Atoum, Khépri et Râ
ne formant qu’un tout.) formaient l’Ennéade héliopolitaine, une sorte de panthéon
égyptien[7].
2° Autres cosmogonies – Comme nous l’avons évoqué précédemment, les mythes de
la création du monde variaient d’une cité à l’autre.
a) Cosmogonie memphite : A Memphis, les prêtres de la cité érigèrent leur divinité tutélaire,
Ptah, en démiurge. Parvenant au cours de l’Antiquité à rivaliser avec la mythologie
héliopolitaine, il est intéressant de remarquer que la cosmogonie memphite est sans doute la
genèse la plus simple à comprendre de nos jours.
A l’origine des temps, nous retrouvons Noun, qui donna naissance à Ptah. Ce dernier, se
représentant le monde par la pensée, donna vie à sa création en parlant, énumérant chacune de
ses créations.
C’est ainsi que Ptah aurait donné naissance aux divinités composant l’Ennéade.
La cosmogonie memphite, papyrus rédigé en démotique, I° siècle avant Jésus Christ, Neues museum,
Berlin.
b) L’Ogdoade d’Hermopolis : à Hermopolis, les prêtres de la cité voyaient la genèse d’une
manière sensiblement différente, même si le Noun était une fois de plus à l’origine de la
création.
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C’est ainsi que huit divinités jaillirent des flots, formant quatre couples : Heh et Hehet,
divinités de l’infinité spatiale ; Kekou (ou Ket.) et Kekout (ou Keket.), divinités des ténèbres ;
Noun et Nounet, divinités de l’eau ; Amon et Amenet, divinités de l’air.
Par la suite, les Huit firent apparaitre un lotus d’où émergea Râ. Ce dernier, s’unissant à un
des bourgeons du lotus, donna naissance à Thot.
Thot, se représentant le monde par la pensée, lui donna alors naissance par le verbe.
c) Cosmogonie thébaine et éléphantine : dans la cosmogonie thébaine, c’est le dieu Amon qui
occupe la place de démiurge. Issu lui aussi de Noun, Amon se transforma en oie afin de
pondre l’œuf de la création, puis se transforma en serpent pour le féconder.
A l’origine petite divinité sans importance, le culte d’Amon ne cessa de prendre de
l’importance avec le temps, devenant la divinité créatrice Amon-Râ sous le Nouvel
Empire[8].
10 mythes égyptiens : http://www.historel.net/egypte/03egypt.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythe_de_la_cr%C3%A9ation_du_monde_en_%C3%89gypte_antique
http://artchives.samsara-fr.com/cosmogoni.htm
http://www.astrosurf.com/mwa-astro/TPE_02/mythes2.htm
L’organisation du monde selon la cosmogonie héliopolitaine : Nout, le ciel, est soutenue par Shou,
l’air, et n’effleurent le sol, Geb, que du bout des doigts.
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