Les preuves de l`astrologie

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Les preuves de l’astrologie
reconnues par ses détracteurs
Les détracteurs de l'astrologie s'emploient régulièrement à démontrer
son statut de discipline vaine et inutile, dénonçant son discours d'escroquerie intellectuelle, et regrettant la dépénalisation de cette activité,
marquant ainsi le désintérêt des pouvoirs publics à son égard depuis la
dernière réforme du code pénal français en 1994.
Entretenir la polémique, en répondant à chaque nouvelle publication
dénonçant les supercheries des astrologues. A chacun d'apprécier l'intérêt d'alimenter la chicane, en distribuant les points, selon la pertinence
des arguments opposés. L'exercice apparaît stérile, vain et inutile.
Les détracteurs du zodiaque accumulent toujours plus ou moins les
mêmes arguments, afin d'aboutir aux mêmes conclusions.
Des astronomes de l'observatoire de Paris Meudon publièrent, en 1997
sur internet, l'état de leurs dernières réflexions en la matière, avant de
conclure à la nocivité de l'astrologie comme discipline de l'esprit. Leurs
observations reposent sur une méthode d'analyse. Libre à chacun de la
critiquer, la réfuter, ou l'adopter. Les raisonnements, les thèses, les références constituent, selon le point de vue ou l'on se place, autant d’éléments d'ergotages et d'arguties infinies. Quelques soient les mérites, ou
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les faiblesses, des faits alignés et des critiques soulevées, les astronomes
de l'observatoire de Paris reconnaissaient, pour la première fois, que
l'astrologie posséderait une capacité prédictive par extrapolation :
‘‘Il faut même commencer par admettre qu'il existe des influences physiques des astres sur certains phénomènes terrestres (marées, saisons) qui
à leur tour influencent l'homme. Le rôle de la Lune a été très étudié (voir
par exemple Bianucci [1990]), ainsi que celui de la date de naissance sur
les performances sportives [Dudink, 1994; Edwards, 1994; Baxer-Jones
& Helms, 1994] ou scolaires [Azevedo et al. , 1995; Gotoda, 1995] :
la saison de naissance, associée au découpage des tranches d'âge par
années scolaires, fait que les enfants les plus jeunes de chaque groupe
sont généralement défavorisés quant à leurs performances sportives par
rapport à leurs aînés de quelques mois; dans le cas des performances
scolaires, Gotoda [1995] a suggéré que les enfants nés en été bénéficient
d'une plus grande ouverture aux stimuli externes pendant les premiers
mois de la vie, décisive pour la suite de leur développement cérébral.
L'astrologie extrapole cette causalité aux planètes (mais curieusement,
pas aux autres objets du système solaire : astéroïdes, comètes...), sans
toutefois proposer la moindre justification physique de leur influence
prétendue sur les êtres humains’’.
Texte extrait de la conférence " ASTRONOMIE / ASTROLOGIE : LE DÉBAT
! " donnée le 7 Avril 1997 à l'Observatoire de Meudon . Site consultable
à l'adresse http://www.obspm.fr/savoirs/contrib/astrologie.fr.shtml
Demander aux astrologues les justifications physiques des influences
planétaires ouvrirait la voie à de prometteuses recherches, lesquelles
nécessiteraient largement le concours de l'Université pour y parvenir. Il
faudra sans doute un, ou plusieurs esprits scientifiques, pour sortir un
jour l'astrologie de l'ornière dans laquelle elle croupit depuis le siècle
de Louis XIV, lorsque l'affaire des poisons, éclaboussant la marquise de
Montespan, maîtresse du Roi, eut pour conséquence la suppression définitive de cette discipline des savoirs universitaires français, par décret
de Colbert, ministre chargé de réprimer le scandale.
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