j - Kiosque Lorrain

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||8* ANNlËE. «
-
EDITION
^°56
UNIQUE
Vendredi 16 Février 4HI
a——1
Avions
iêpêchsi
Officielles
|
»>i«-k«mi««;» détrciiiM
j
AMSTERDAM.
— Sur le ebamp d'aviation situé entre Thourout et Osteude, des aviateurs
allemands prenaient leur vol, lorsqu'un
avion anglais en amena deux à terre ; le troisième fut sérieusement endommagé, sept of
ficiers allemands furent tués.
!
I
]
LÀ GUERRE Ii
Vers Gonstantinople
1
Navires
coulés
!
armée d'une paiie de ci.-euux, dunt elle se
sert à tort et à travers », contre les journaux .
C'est un portrait, ce n'est pas une explication. D'aiiîeurs, j'avoue mon ignorance à
moins que je ne prenne au sérieux l'histoire
d'Anastasie qui me fut contée il y a quelques
années. La voici, vous en ferez ce que vous
voudrez :
« Il était au temps de l'Empire français un
censeur énorme, ventripotent et toujours
prêt à toutes les somnolences C'était un vague je ne sais quoi qui avait échoué daus les
bureaux redoutés. Il avait une fille, ce censeur, une fille vieille, bigote, longue et sèche ; c'était elle qui tenait les ciseaux — des
ciseaux imaginaires, en fait, elle s'armait
d'uu énorme crayon bleu — et tandis que
son père dormait — il était incapable de lire
WD manuscrit sans s'endormir profondément
elle allait et venait sur les pages noircies,
barrant raturant, sans autre souci que de
donner libre cours à sa bile Et elle commettait des énormités. DaDS le monde des censurés, on apprit un jour comment fonctionnaient les ciseaux et la vieille fille s'appelant Anastasie, la censure hérita de son
nom. »
Je vous donne l'anecdote pour ce qu'elle
vaut et si quelqu'un de nos lecteurs possède des indications plus précises, qu'il me
les envoie.
Quelles que soient les origines d'Auastasie, il faut reconnaître qu'elle ne gagne
pas en vieillissant Peut-être est elle immortelle ?
Les premiers forts qui fermant l'entrée des
Dardaaelles ont été bombardés par des navi- i
par les Alle' inaud*
res irançais et anglais détachés des escadres ;
DOUVRES. — Le steamer norvégien Hégin,
opérant «tans la Méditerranée. Doux de ces
(
FJR Guerre es^vasie
! qui, parti de la Tyne, transportait un chartorts, de l'aveu des Turcs. Ont été détruits ;
(
gement
de
charbon
à
Bordeaux,
a
été
coulu
1« TELEGRAMME OFFICIEL
LONDRES. — L'amirauté annonce que le va( vue de Douvres. On ignore encore si le
d'autres ont été plus ou moins endommagés. !
en
peur marchand armé » Chaumonaugaten »,
i
Selon toute vraisemblance, cette attaque sera
steamer fut coulé par une mine ou torpillé
p ,ris, mercredi 23 féorpr, 3 h. toi*.
.
poursuivievu la dernière fois le 3 février, est considéré
jpar un sous-marin,
i&rrtw, a ÏÏnncy à i k. 15wir).
comme perdu. On croit qu'il a fait naufrage
On ne comprendrait pas qu'elle s'arrêtât !
j ] Les vingt-deux marins qui composaient i
durant une tempête.
! maintenant. On pouvait ne pas l'entrepren- |
l'équipage ont été ^recueillis par un desWASHINGTON. — Le vapeur américain « Ca|
dre et se borner au blocus du détroit ; mais, I
troyer anglais et débarqués à Douvres. Le
rib » a touché une mine dans la Mer du
après un aussi vif et aussi heureux commen- ;
Hegm a sombré en dix minutes.
Nord. 11 a coulé près de la côte allemande.
cemem, il est évident que le plan arrêté entre |
gnaler,
LONURES. — Le Regin aurait été attaqué
PARIS. — Le service des voyageurs entre
j
les deux gouvernements ne peut pas se bor i
par un sous marin allemand entre Douvres
i
ner à cette « semonce ».
| l'Angleterre et la France dans les deux sens
(
et
Margate et torpillé.
i est assuré avec la plus grande régularité.
Ce ne serait, en effet, dit la Unzettedc Fran- j
DUNKERQUE. — Le chalutier Maiie-de Bou!
AMSTERDAM. — Les Allemands
continuent
j
ee, pas autre chose qu'une semonce navale, i
logne, qui était parti depuis plusieurs mois
! à construire des sous marins dans les docks
i
si l'on devait s'en tenir à ce bombardement. •
en service à Duukerque, a explosé dans la
| d'Hoboken, près d'Anvers.
L'effet serait nul ou à peu près. Il ne ft rait j
et
passe de l'Est en face du C isiuo, en heurtant
qu'enhardir l'ennemi.Les Turcs se croiraient j
|
Os submersibles sont ensuite transportés
!une mine dérivante.
plus que jamais à l'abri derrière la ligne des i
jj par chemin de fer à Zeebruge et à Ostende.
fortifications qui s'échelonnent eutre la mer I
s * Zeppelin MIP Calais
Egée et la mer de Marmara Ils n'eu seraient
|
MAV *OS*N marin allrmaiid coulé
|
thes.
Nous avons annoncé hier qu'un zeppelin i que plus arrogauts.
Les compagnies d'assurances qui assurent
:avait bombardé Calais. Voici quelques dé- j
m
Au contraire, si les escadres combinées |
j le commerce français contre les risques de
taiis sur cette randonnée :
d'Augleterre et de France pouvaient forcer |
I guerre ont fait don au ministère de la mariLundi matin, à 4 heures, le ronflement (|j les détroits, malgré les forts turcs, malgré j
2e TELEGRAMME OFFICIEL
1
i ne de 5 000 francs pour être distribués sous
d'un zeppelin, plus sonore, plus intense que iI ces travaux de défense alignés par les officiers j
{
; la forme qu'il voudra, au bâtiment de la
'
celui
d'un avion, se fit soudain entendre au- jj allemands pour arrêter tout agresseur venant I
De la Lys à l'Aisne, combats d'ar- j| flottille de la 2e escadre légère française qui
1
dessus de la ville. Le dirigeable, venant de jj par la mer, le coup serait le plus formidable (
tillerie, parfois assez vifs, et tous fa- ! a canonné le sous-marin allemand naviguant
la mer, avait survolé la côte un peu à l'ouest I] qui pût être asséné sur le gouvernement ;
j à la surface.
|
trorables pour nous.
et se tenant à une hauteur de 300 mètres en- jj turc.
j
LONDRES. — Le Dai y
dit que le sous
viroo, se dirigeait droit sur la gare des Fon- jI
La « guerre sainte » — proclamée si soîenEn Champagne, au nord de Mes- jl marin allemand dont le ministère français
tinettes.
| neliempnt par le sultan Mahomet V, dans une
annonce
officiellement
la
destruction,
est
nil, nous avons réalisé de nouveaux i
Sans jeter un projectile sur tout le par- jj mosquée, pour le plus grand profit des Aile
j probablement le même qui, lundi soir, vers
cours d'au moins 4 kilomètres, sans doute i| mands et des Autrichiens, — a échoué totaprogrès et repoussé plusieurs con- ji 9 heures, a déchargé une torpille sur le vapour ne pas se trahir, il arriva au-dessus de j| lement. Elle est devenue un objet de risée ou
Sous le titre de : L'Homme d'Ypres,le Times
tre-attaques
j peur Victoria faisant le service de Bouiogne
la passerelle des t ontinettes, surplombant t; de douleur parmi les musulmans. Ils se mo- \ vient de publier une remarquable étude sur
i à Folkestone
le croisement des voies, et lança une pre- jI queut de la malédiction prononcée par des \ le général Foch, que l'on peut appeler aussi
Notre artillerie des Hauts-de Meu- j;
L'équipage et les passagers du Victoria ont
mière bonifie, qui traversa ia passerelle et !î Turcs qui se sont livrés à prix d'or ; ou bien ! le sauveur .je Calais. Voici un intéressant
se a réduit au silence plusieurs bat- |; vu très distinctement le sillage delà torpille
tomba sur la voie de Dunkerque.
| ils s'indignent que l'on fasse un usage aussi ! extrait de ce bel article qui est un hommage
j à une vingtaine de mètres en avant du vaPrenant alors de la hauteur, le zeppelin 1| désastreux d'une menace qu'ils tenaient pour j éclatant rendu à l'ancien commandant du 20e
teries allemandes.
j peur.
lâcha coup sur coup quatre ou cinq bombes, j1 respectable.
j corps à Nancy :
Des rapports complémentaires présemblables à la première, qui tombèrent !<
L'attaque contre le Caucase a échoué Les !
« Le général Foch est autant un philosotout< s daus le voisinage de la voie ferrée !| Turcs ont éié battus dans plusieurs combats;
cisent l'importance particulière de !
!
plie
qu'un guerrier. C'est un des rares philoL'une d'elles éclata dnns la cour d'un im- j leurs armées ont été dispersées malgré la
notre succès aux Sparges et l'étenmeublë. à trente mètres du passage à niveau, || présence d'Enver-pacha et de Von der Goltz- | sophes qui ont pu prouver l'opportunité de
due des pertes ennemies.
détruisact un hangar et.brisant quelques vi ii pacha. Les Russes ont repoussé les envahis • l leurs idées au milieu du feu de la bataille.
| En voici une preuve typique. Pendant la batrès. Les habitants réveilles en sursaut, s'en- l! seurs et ils se préparent à attaquer à leur
|
PÉTROGRAD.
—
Le
triangle
russe
KohvoSur uue très petite partie du front j
! taille de la Marne les Allemands firent des
fuirent
sans
aucun
mal.
j Chtoutchine Radzilo empêche toute attaque
] tour. Ces défaites ont consterné Vieux et j efforts successifs pour couper le centre, où
enlevé par nous, nous avons déjà i sérieuse des Allemands contre Ossovietz.
Les autres bombes tombèrent dans un jar s Jeunes Turcs, mais ils s'acharnent daus leur
i commandait ïf. général Foch, entre Sézanne
din et sur le toit d'une petite maison de la I1 insanité.
On peut, en conséquence, s'attendre à des
trouvé plus de six cents morts aile- ■\
I et Mailly Trois jours consécutifs, le général
rue
Dognien.
Là,
malheureusement,
il
y
eut
!
|
L'attaque contre le canal de Suez et l'E- j Foch fut forcé de se retirer. Chaque matin, il
i vifs combats dans celle région, combinés
mands.
plusieurs victimes : un vieillard, M. Blon- ji gypte a échoué au combat de Tossoun ; pluf avec les tentatives allemandes pour repren: reprenait l'offensive, avec pour résultat que
del, une jeune fille qui logeait dans une jj sieurs milliers de cadavres sont restés sur le
D'après les prisonniers faits depuis jl dre Jevwabno.
' son obstination était victorieuse dans la jour
mansarde, et un ménage composé du père, j! terrain ; il a fallu reculer vers les camps d'où
Les opérations de l'ennemi seront entraj née. Ii put profiter d'un faux pas de l'ennala fin de l'action, les deux régiments ■
i vées par le dégel qui va prochainement trans j! de la mère et de deux enfants, couchés au | les troupes turques étaient parties; la déban- ' mi pour le prendre en flanc et lui infliger la
chassés de leurs positions par notre \\ former le marais d'Ossovietz en lac immen- jI rez-de chaussée, furent ensevelis sous les •• dade se met dans les rangs ottomans. Les ! défaite.
I décombres. Tous furent tués, sauf un des en- !| Arabes ne sont pas plus disposés à batailler
attaque ont perdu plus de trois mille !> se, recouvrant les rives de la Bobra.
'
Toute la vie du général Foch et tout son
Les critiques militaires considèrent avec jj fants, un bébé de six mois, qui fut retiré in- l; contre les Anglais au Sud que les Arméniens | enseignement, démontrèrent qu'ils étaient
hommes, c'eat-à-dire plus de la moi- |
]
demne
de
l'amas
inextricable
de
plâtras
j un optimisme croissant ia situation sur le
■ ne sont prêts à combattre les Russes, au \ dans le vrai, dans ces journées. Il a réduit
tié de leur effectif.
La maison était tranchée net comme au \î Nord.
! front du Niémen, de la Bobra, du Narew et
| l'art de la guerre à trois idées fondamentacouteau du haut en bas, laissant voir les ap- |
La Turquie se trouve dans la plus grave
les : la préparation, la formation d'une masse
Nous avons progressé au Bois- i' de la Vîstuie.
partements en coupe. Dans une des cham- i des situations. Si le gouvernement de Stam
ii
!
et
la multiplication de cette masse par son
Brûlé (Forêt à'Apremont).
bres, un berceau reste suspendu dans le : boul était doué de quelque clairvoyance, il
i utilisation. Dans le but d'obtenir le
plein
vide.
i
PÉTROGRAD (officiel).
! s'empresserait de se retirer d'un conflit où [ rendement de la masse créée, il est nécessaiCependant le zeppelin s'éloignait rapide- !I il ne peut que perdre. A l'heure actuelle, il
C'est le 20e corps d'armée qui était dans
i re d'avoir la liberté d'action, et cela ne s'obment et disparaissait au-dessus de la mer. jj pourrait encore sauver des morceaux imporI une position exceptionnellement difficile au
î tient que par une discipline intelligente. Le
Le dirigeable devait être d'ailleurs monté j! tants de l'empire. Dans quelques jours, il ne I généra! Foch a écrit :
\ cours de la retraite de la Prusse Orientale. Il
par des gens connaissant très bien la région. J trouvera aucune issue. Ce sera la fin de ce
j- était isolé de la 10" armée. Entourés entre
« La discipline, pour un chef, ne signifie
11 est veuu, en effet, directement de la mer jj régime que l'inaction faisait durer et que la
; Goldap et Souvkii par des forces ennemies
î pas l'exécution d'ordres reçus autant qu'ils
aux Fontinettes, traversant la ville dans sa I guerre tuera.
j considérables, les dusses se sont frayés, en
semblent convenables, justement raisonnaplus' grande largeur.
j
Plus que Ls échecs ottomans dans les
l'aiis. 25 février, 2 h. 40 du matin.
j combattant, un chemin vers Portu, Sudut et
bles et même possibles Cela signifie que
On
a
trouvé
sur
le
toit
d'une
maison,
voij
' montagnes du Caucase et dans les sables de ; vous avez complètement épousé les idées du
j les forêts d'Augunov en infligeant à l'enne
sine de l'immeuble démoli de la rue Do- |j l'isthme de Suez, la prise des forts des Dar- ;
; mi de graves pertes, en luttant jusqu'à la
chef qui a donné l'ordre et que vous faites
gnien, une longue flamme de guerre aux cou j| danelles ébranlerait toute l'organisation turj
dernière
cartouche
et
en
faisant
un
grand
j tout le possible pour y satisfaire. La discipliWASHINGTON. — Les Alliée ont
prié les !
leurs allemandes,supportant à son extrémité jj que. Il n'y aurait point de censure et de poEtats Unis de faire des représentations à l'Ai- j; nombre de prisonniers.
un sac cousu qui renfermait sans doute du j| lice qui pourrait entraver la propagation de I ne ne veut pas dire le silence et l'abstention
Des combats opiniâtres ont continué sur la
i pour ne faire que ce qui vous apparaît comlemagne au sujet des prisonniers des camps jI
sable,
et probablement une letire.
j la nouvelle. Elle pénétrerait dans les plus i me possible sans vous compromettre ; ce
de concentration, aux besoins desquels 1 Al- j? rive droite, à Bobra et Narès.
\ petites bourgades de l'Asie Mineure, de la i n'est pas la pratique de l'art d'échapper aux
i
Nous avons rejeté une attaque allemande
lemagne ne fai pas face.
") Mésopotamie, de la Syrie, de l'Arabie. Elle T responsabilités. Au contraire, c'est agir dans
Les renseignements parvenus à Washing- !• sur Ossovetz et repoussé trois attaques con- !
LONDRES. — Le Daily TeJegraph reçoit dt ] provoquerait le découragement après l'exalle sens des ordres reçus. »
iou démontrent que la convention de La Haye j; tre Prasnich avec des autos blindées qui ont i
son
correspondant à Athènes la dépêche sui jI tation.
Il y a quinze années, à l'Ecole de guerre, le
,» élé violée relativement au traitement des jj décimé les Allemands. Nous avons fait explo- j
j
Les Dardanelles franchies, c'est Constantil ser trois mines sous les tranchées allemandes j vante :
général Foch aimait à citer la remarque de
nrisonniers de guerre.
« J'apprends de source absolument digne {] nople à la merci des canons de l'escadre des j Joseph de Maistre : « Une bataille perdue est
)« au sud de la métairie de Moghely, fait des
d^e b»mfc»rd«»éii4 de Reims j\ prisonniers et pris des mitrailleuses. Les Al- !I de foi que les Turcs, en prévision de l'entrée \| Alliés. Le prestige si rudement atteint des
une bataille que l'on a cru perdre ; car les
|i des flottes alliées dans la mer de Marmara, s dictateurs allemands et germanisants tombe| lemands ont perdu 500 hommes
1
batailles ne se p rdent pas naturellement. »
ONDKKS. — La « Pall Mail Gazette » écrit j
j
Nous avons repoussé avec pertes les Autri- I ont envoyé des troupes et de l'artillerie lour t rait. M Porte s'écroulerait s ;r elle même Les
Et il ajoutait : « Les batailles se perdent
qu'un frémissement de dégoût traversera le *
j de dans toutes les îles de cette mer. »
( vainqueurs ae chercheraient point à exterchiens dans la région de Smolnick.
donc moralement ; et c'est donc moralement
monde civilisé à la uouvelle que la cathé- j
j miner les Turcs ; ils ne se conduiraient pas
Pendant la période du 21 janvier au 20 fé- !
qu'on les gagne » Cet aphorisme peut se détirale de Reims a été encore une fois soumise !î
Sur ïe chemin d- Damas
| comme les Allemands eu Belgique et en
j
vrier,
1 armée des Carpaihes a capturé 691 j
velopper par celui ci : « La bataille gagnée
à un violent bombir ement.
f
France.
\ officiers, 47,640 soldats, 17 canons, 118 mi- !?
| est une bataille dans laquelle on n'accepte
LE CAIRE. — Les Turcs ont opéré mainte- \
La somme de mépris que la nation aile- îj trilleuses.
L'Arménie turque se réunirait avec enthou ! pas d'être vaincu. »
I
nant
une
complète
retraite
sur
Damas
etseuj
mande aura accumulé par sa conduite peu- l
î
LONDRES. — On mande de Marmoritza au ! le une légère force est restée, depuis vendre- i\ siasme à l'Arménie russe. On en trouve la j
Le général Foch n'est pas seulement un
dant la guerre remplira d'étonnement les j
| preuve dans cet appel du Comité central du j théoricien. Il a fait comme il a dit.
ï
« Daily Mail » que les Autrichiens, dans la | di, à Beersheba.
siècles à venir. L'histoire ne contient aucun |
[ nuit de lundi à mardi, ont évacué les posi- !
j
Les explications que la fuite des Turcs I\ parti arménien hentehakiste adressé à tous i .
sxemple d'un tel suicide moral.
l tions de la frontière et se sont retirés jusqu'à j loin du canal de Suez a été provoquée par le jj les Arméniens à l'étranger :
[
« Allié naturel de la Triple-Entente et sur- j
if
pris«ïs.ïïirr» allemands
S manque de vivres, sont erronées,
«- v«»js»j5e «în jetterai IPwss
?| Gzernovi'z.
s
LONDRES. — On mande de Pétrograd au jj
C'est une panique soudaine et la crainte de ! tout des armées russes, notre parti, par tous
« n Frais ce
SOFIA.— Le général
Pau a quitté Sofia J « Daily News ■> que la situation en Prusse j voir couper leurs communications qui pous- jI les moyens militaires, politiques, dont il dis Quel
contraste
entre
le
traitement
barbare
mardi soir, après un dînera la légation au- sj Orientale s'améliore depuis dimanche.
! sèrent les Turcs à se replier précipitamment >[ pose, secondera les victoires russes en Arméinfligé
par
les
Allemands
à
nos
soMats
priquel assistaient les ministres des puissances !!
j
nie,
en
Cicilie,
au
Caucase
et
dans
l'AzerbeidLes Allemands reculent jusqu'à l'extrémité ji
alliées et les atlachés militaires.
\ jan. En agissant ainsi, le parti aura rempli ■ sonniers et celui des prisonniers allemands
| est du front, laissant derrière eux des ca- j
en France !
j son devoir suprême aussi bien envers la Busli a été salué à la gare par le secrétaire Iî nons, des morts et des prisonniers.
L'ordinaire est pour eux celui de nos solgénéral du ministère des affaires étrangères l
] sie qu'envers l'Arménie, afin de délivrer du
et les généraux Ivanofî et Vazoff qui com- j
! joug sanglant du despotisme turc la patrie ; dats :
8«'Allemagne rt le cuivre
j arménienne. »
bandaient les troupes bulgares devant An- s
i
Café et pain au réveil ; soupe, viande et
S
PÉTROGRAD. — Des réfugiés provenant de ;
~
drinople
\| Lodz, rapportent que les Allemands ont ex- ji
Déjà de nombreux Arméniens, venus de 'i légumes le matin à 10 heures ; soupe, ragoût
WASHINGTON. — On annonce officiellement I
Le président de la société des vétérans bul- fj pédié en Allemagne toutes les parties de cui- •j que le gouvernement ne répondra pas quant \ Bulgarie, d'Arménie, de diverses contrées | ou rôti à 5 heures. Bation de pain de 700
gares de la guerre 1877 78 a exprimé ses t
I de l'Europe et de l'Amérique, sont partis pour ; grammes n. n compris le pain de soupe.
j vre des machines, notamment dix mille cy- ii à présent, aux notes anglaise et allemande,
vœux pour les succès de l'armée française. *
Le travail est volontaire et réiribué, la
NISCH. - Dans la nuit de samedi à diman- I combattre en faveur de la patrie arménienne. ;
\ lindres de cuivre pour l'impression des toiles i!
Une des libération^ .lies de cette guerre s'ef- j correspondance libre, les colis expédiés d'Algénéral Pau a rappelé les journées des ;i indiennes.
' che, des soldats serbes ont envahi le terri;
fectuerait rapidement.
glorieuses victoires bulgares en Thrace. Au j
lemagne sont remis sans aucun retard; les
HOME. — Le bruit court que des agents al- i toire autrichien, franchissant la frontière à
l
La
Syrie
tout
entière
acclamerait
la
France
noc! mt du départ et malgré 1 heure tardive, i: lemands seraient chargés d'importer en Al
i sous officiers allemands, accrédités à cet
Scocis, Pjelina, Baca, Mitrovitz ; ils occupent
une foule énorme a fait une ovation au géné- !
dont elle attend depuis si longtemps sa libéeffet, en prennent eux mêmes livraison en
j lemagne de grosses quantités de monnaies S une bande de terrain.
ral Pau
!
ration
de la domination ottomane. Une des ! gar Quant à la surveillance, ce sont des
AMSTERDAM. — Les voyageurs venant
de !
;
Î de cuivre italiennes.
;
Bucarest —- Le général Pau est arrivé à '
Berlin rapportent que le Kaiser a renoncé à |j grandes réparations de l'histoire serait ac • | territoriaux, inaptes au service de guerre,
j complie. Nous pouvons espérer que la jus- ! qui l'exercent sans morgue et avec beaucoup,
Bucarest. Il est descendu à )a légation.
visiter maintenant Cuxhaven.
• Un train militaire
tice sera retentissante. Mais il faut que l'at- j parfois, trop d'indulgence.
Une foule immense s'est livrée à une gran- ;
NAPI.ES. -- Une grève générale a éclaté
mil
mand
dérailla
rt,
: dans la matinée. Huit mille
taque des Dardanelles soit conduite avec vi S
ose manifestation de sympathie en l'hon- '
A Barcelonnette, les prisonniers ont fêté
grévistes ont
;
j
PÉTROGRAD. — Un train
militaire alleneur du général et de la France.
joyeusement et copieusement la Noël ; ils
fait fermer'es usines et ont a, rêté quelques ;H gneur. Elle le sera certainement et elle serî vira grandement la paix avec la Turquie, oui ' cantonnent dans un vaste bâtiment, à moins
L Action nationale, la Ligue franco rou- j mand a déraillé près de Lovitch. Beaucoup
trains.
^aine, 1H société de Transylvanie, l'Associa- F de soldats ont été tués ou blessés. Les troude deux kilomètres de la ville ; on les y con
Les troupes sont consignées.
|| reconnaîtra alors qu'elle a été trahie par des
doit eu voiture, sollicitude peut être exces"°û générale des étudianls avaient organisé j pes exercèrent des représailles sur les habi- j
LISBONNE. - Une vive altercation s'est pro- | Turcs et par des Allemands coalisés.
Sr
de
sive.
i tants des villages avoisinants. Trois cents fuduit- entre lesieur Caillaux et Edouard Buru
nK. . manifestation à la gare
i
l
î
Les officiers obtiennent tous un traitement
« l ailipesco, ancien ministre de la guer- i; rent horriblement mutilés et furent amenés à
nay, fils du comte Burnay.
| Lovitch.
s de faveur , à peu d'exceptions près, les ca'{a P"!é au nom de l'Action nationale^
\
BOME. — Mgr Mourey,
auditeur de rote
; pitaines et officiers supérieurs ont leurchamal Pau a été reçu en audieDCe ar
i pour la France, est décédé à Bome. Les obsè», ïitiMiiM* à Trleste
Je roi
P
1 bre individuelle Us prennent leurs repas au
\ ques auront lieu vendredi à Saint-Louis des
I ROME. — Ou mande de Trieste que la sidéieUaera été donaé à Ia
mess ou à domicile. Extinction des feux à
Frano
légation de |i tuation de la ville empire quotidiennement, i Français.
I Le Dictionnaire Larousse assure que la ca- !|; 10
U ngrancJ dÎQer sui
heures du soir ; mais il est, avec la règle,
COPENHAGUE. — Le gouvernement allemand
ï>ar M M l
<
vi de réception, ii Le pain de guerre est inmangeable, le pois)
ricature
représente
notre
Anastasie
à
nous,
| des accommodements.
â
1 Cantacuzène
es finances
> ancien rainistre | son manque. La crise commerciale est extrê- ; a interdit aux journaux du Sleswig toute pu- | celle que nous revendiquons « sous les traits
Les prisonniers sur parole vont et vien\ blication des tués ou blessés.
| d'une vieille fille laide, maigre et revêche, i nent
• mement grave.
librement.
!
j
Bien d'important à sisinon quelques ac- |
tions heureuses de nos
troupes vers Âuberivesur-Suippe
un nouveau |
progrès au nord de Per-
I
I
j
I
1
Les opérations russes
pëcte îmt^ contrôlées j
I
! Nouvelles Diverses
I
j
♦
I
La Belle Anastasie
Le Générai Foch
Maison dea Apprentis
dans l'Est : « Tu es bien, puisque tu es au
devoir. Ne pense qu'a la France. Il faut se
raidir devant les événements et s'incliner de
vant Dieu ».
11 serait lier aujourd'hui de sou petit fils
qui a si bien su, lui aussi, se pénétrer de la
uevise de famille : « Requiescite, vigilo » —
« reposez-vous, je veille » — qui accompagne leurs armes fièrement bourgeoises : un
petit coq (en vieux français, cochet).
Nouvelles
Générales
ljcr# JéwuiiU'K en 191S
D'après la statistique publiée l'an dernier,
S. Em. le cardinal Gasparri a pris, hier,
le nombre total des jésuites est actuellement
possession du titre de Saint Laurent in Lucide 16.894 Ils sont distribués en cinq granna pour lequel il opta dans le dernier Consistoire La cérémonie attira une affiuence
des régions, représentées chacune auprès du
nombreuse et choisie.
général par un assistant.
L'assistance d'Italie comprend les provinLe caiviiic, iii an fort éloquent discours et ;
ces de Rome, de Naples, de Sicile, de Turin
rappela les souvenirs qui se rattachent à
cette région de ia voie llaminienne où s'éle- j et de Venise ; l'assistance de France, les provaient notamment l'Ara pacis et le Solarium
vinces de France proprement dite, de Champagne, de Lyon et de Toulouse ; l'assistance
d'Auguste dans le Champ de Mars. Puis la
Matrone Lucina transforma son palais en un
d'Espagne, les provinces d'Aragon, de CasHeu consacré parles souvenirs de saint Lau- \ tille, de Portugal, de Mexique et de Tolède ;
l'assistance d'Angleterre, les provirces d'An
lent.
.
Dans cette basilique, saint Damase fut élu
gleterre, d'Irlande, deMaryland, de Califorpape: ici, le peuple romain vénère la Ma
nie, de Nouvelle Orléans, du Canada tt du
rtone de la Santé. Ii la prie en particulier
Missouri ; enfin l'assistance d'Allemagne
ces jours ci pour tes catastrophes qui *fflicomprend les provinces d'Autriche Hongrie,
gent l'It die et le fléau de la guerre qui fait
de Galicie, d'Allemagne proprement dite, de
saigner l'Europe.
Belgique et de Hollande
Mort du chanoine Lecigne
Mort de l'archevêque
de JP«ffcï*ii
Nous apprenons la mort de M. ie chanoine
Lecigne, décédé lundi, à Montpellier, où il
L'archevêque de Posen Gnesen. Mgr Lioemeurait depuis la guerre.
kowski, est mort le 20 février.
Le chanoine Lecigne était professeur à l'USa nomination avait été faite au début de j
niversité catholique de Paris et rédacteur en
la guerre. Le gouvernement allemand qui
chef de l'Univers. Pour la presse catholique
s'était longtemps refusé, sous l'action des Allemands de Pologne, à nommer un titulaire •: et la défense de l'Eglise, c'est une perte irrédu diocèse polonais de Posen Gnesen, s'était l parable.
décidé à cette concession à l'ouverture des
hostilités contre la Russie.
JL* ouveiies uiversas
JLc
priuce-
Eié«.>p»Id
LONDRES. — Le président de la République de Haïti, Théodore, a démissionné. Il
L' « Indépendance belge » annonce que le
s'est réfugié à bord du vapeur hollandais alfils aîné du roi Albert, le prince Léopold de
lant à Curaçao.
PORTO. - Un étudiant a tiré deux coups de
Belgique, qui porte le titre de duc de Bra- l
bant, se trouve actuellement sur le front. Le
revolver, sans J'atieindre. sur M. Alphonso
prince Léopold, qui est né à Bruxelles en ; Costa, chef du parti démocratique. L'auteur
1901, est âgé de 14 ans.
de l'attentat, arrêté, a déclaré qu'il n'avait
Dès que commencèrent les attaques aile
pas de complices.
mandes contre le camp retranché d'Anvers, S
le duc de Brabant fut envoyé en Angleterre, ,
avec son frère cadet, le prince Charles, comte de Hainaut, et sa sœur, la jeune princesse ;
Marie José.
i
Les enfants des souverains belges sont de- ,
puis lors les hôtes de lord Curzon, pendant |
que la reine Elisabeth demeurait auprès du j
roi Albert au quartier général de l'armée, en \
Flandre.
Le prince Léopold a supplié ses parents de \
lui permettre de rejoindre l'armée. Après |
avoir longtemps résisté les souverains ont f
cédé, et le duc de Brabant a rejoint sa mère |
sur le front belge.
11 a visité avec elle, ces jours derniers, plu- j
Vendredi 26 février 1915
sieurs ambulances. Le roi Albert fait visiter S
à son fils les tranchées, et l'a présenté à ses j
Aujourd'hui : Saint Nestor. — Demain :
Bienheureux Jean de Vandières.
vaillantes troupes.
Les Saints de France : St Vittre, confeslin député tué aïs feu
seur ; — St Ariile, évêque de Nevers ; — Ste
M. Chevillon, député des Bouches-du flhô- \ Edigne, née en France.
Les Saints lorrains : Le Vénérable Fortune, sous lieutenant d'infanterie, a été tué à i
nat, abbé de Moyenmoutier.
l'ennemi, dimanche dernier, dans l'Est.
— La Vénérable Mechtilde de Spannheim,
M. Chevillon était parti, dès le début de la |
recluse à Trêves
guerre, comme caporal et avait été nommé
Ephémerides lorraines : En 1733, mort de
sous-lieutenant après une citation à l'ordre j
Claude de l'Aigle, grand archidiacre deToul,
du jour, pour action d'éclat.
M. Millerand, ministre de la guerre, a ] abbé commendataire de Mureau.
adressé à Mlle Chevillon le télégramme sui- j
vant :
« Je reçois avec une vive émotion la nouvelle de la mort de votre frère, mon collègue ï
et mon ami, tué à l'ennemi. De tout cœur, je
m'associe à votre deuil, à celui de ses parents, de ses amis, de ses électeurs.
En m'inclinant respectueusement devant
— Lendemain de soleil... ce fut la neige,
son cercueil, je salue, dans le député des
neige fondue, mais froide et crue .. temps
Bouches du Rhône, les enfants de notre Midi
propice aux bronchites et aux grippes.
qui, depuis six mois, fraternellement confon— Beaucoup de monde mardi matin aux
dus avec leur concitoyens de toutes les réobsèques de notre confrère Paul Schneegans.
gions de la France, luttent glorieusement
Trois discours furent prononcés par MM. Le
sur tous les champs de bataille et dont un
Monnier, Stofiel et Léon Bernard, de 1' « Etoisi grand nombre ont déjà, comme votre frèle de l'Est ».
re, donné leur vie pour la patrie.
— Un Taube est encore venu lundi à midi,
Signé : A. Millerand ».
mais dans la banlieue de Nancy, en simple
Né le 12 janvier 1879 — il n'avait donc pas
explorateur. 11 est reparti ensuite vers l'Est.
trente six ans — M. Frédéric Chevillon avait
— Pourquoi n'enlève t on pas tous ces déété élu une première fois en 1912, dans la
bris d'affiches qui encombrent et souillent
quatrième circonscription de Marseille, en
nos monuments publics et les façades des
remplacement de M. Henri Brisson ; il avait
maisons particulières depuis le début de la
été réélu aux élections générales de mai
guerre ? H y a là un peu de travail pour
1914.
quelques femmes inoc; upées.
Il appartenait au groupe de la gauche radicale de la Chambre. Avant d'être député, il
avait fait partie du cahinetciul de M. Delcassé, au ministère de la marine.
La mort de M. Frédéric Chevillon porte à
quatre le nombre des députés morts au
Le Bienheureux Jean de Vandières
champ d'honneur ; les trois autres sont : MM.
Pierre Goujon, Proust et Nortier.
L'une des plus belles figures du Xe siècle
et l'un des grands saints de notre Lorraine.
lie capital m- Cocliiu
Jean, 18° abbé de Gorze, naquit à VandièOn a dit la vaillance du capitaine Jacques I res, village entre Pont à-Mousson et Pagny,
Cochin, qui vient de tomber glorieusement j illustré déjà par le martyre de saint Géréon.
Ses parents étaient fort riches et faisaient
près de Pont à-Mousson.
Elle est d'ailleurs de tradition dans la fa- \ beaucoup de bien dans la région.
Jean de Vandières fut envoyé aux écoles
mille, qui a toujours tenu à honneur de don- \
ner à la France ses bons et loyaux servi- ! de Metz et de TouL puis, à la mort de son
père, il revint gérer les biens de sa famille
ces.
Sans remonter à 1268, où nous relevons ! et fit connaissance de Dadon, évêque de Verdéjà un échevîn de Paris, citons l'ancêtre i dun et du comte Riquin de Metz.
Ced.ernier lui donna le bénéfice de l'église
vénéré, l'abbé Cochin, qui fonda, en 1780,
l'bospice qui porte encore son nom ; l'aïeul, \ de Vandières ; puis i! reçut aussi l'église de
Fontenoy, près de TouL Bientôt le jeune prêAugustin Cochin, avocat célèbre, qui se voua
aux œuvres philanthropiques et qui, en 1870, \ tre loirain, aspirant à une plus grande per
fection, résolut de quitter le monde et de se
malgré sa grande notoriété, accepta le mo
deste mais périlleux poste de brancardier. ; faire moine. Il hésita longtemps entre divers
monastères, alla à Melz, suivit deux saints
On le vit affronler les balles au Bourget.
solitaires de la Meuse. Humbert et Lambert,
à Champigny, à Montretout. C'est alors aussi
fit le pèlerinage de Bome pour s'affermir
qu'il écrivit à son fils Denys, aujourd'hui
dans sa vocation et se mit finalement sous la
député de Paris, membre de l'Académie
direclion d'un saint et savant archidiacre de
française, qui s'était engagé et se battait
i
de ï**-Igiq«scï
j
tière lorraine est libérée depuis P^t à-Mous
Nous avons reçu :
son jusqu à Saint-Dié, en passant pai Lune
M. le chanoine Martin, o fr.
ville et par Baccarat Et nunc erudimmt ,
>
M. le chanoine Vaguer, 10 fr.
génies ! »
S
Nos glorieux morts
Nécrologie
Nous apprenonsaTec regret la mort du serNous apprenons la mort, à l'âge de 59 ans
gent Arnould, du 26» de ligne, de Havigny- ? de M l'abbé Joseph Richard, bien connu à
sur Moselle, tué le 20 janvier dernier daus les
Nancy, demeurant Cours Léopold, 27. et celle
tranchées.
de M. Gustave Bagard, ancien receveur des
j
Hospices de Nancy, décédé au Pensionnat
Le colonel Baquet
j
Nous apprenons qu'un de nos officiers supé- ; Sainte Odile, à Rosières-aux-Salines, à l'àge
rieurs les plus distingués, le colonel Baquet, ; de 73 ans.
M Bagard étaii une vieille et sympathique
gendr« de notre illustre compatriote nancéien j
figure uaucéienne.
l'amiral Fournier, qui fut pendant plusieurs
Nous avons appris également la mort de •
années l'éminent commandant en chef de
Mme Emmanuel Frémiet, femme de l'émi
j notre armée navale, a été blessé hier glorieuj sèment dans un combat sur la ligne de feu. : nent statuaire animalier, auteur de la statue
de Jeanne d'Arc à Nancy et des tristes ani,
maux apocalyptiques qui l'entourent, — ei
Importante promotion militaire
de Mlle Hélène de Cailleux, fille du trésoSont promus : colonels, les lieutenants; colonels Charrier, Nayral Martin de Bourgon,
rier-payeur général de Montpellier, ancien
sous-préfet de Lunévilie.
Chapard. Vremière, Prudhomme, Duchêne,
Ancel, de Moutlui-ant, Diebold, Valette, Le
Les journaux aux soldats
i chères,Phiiippot, Ferradini, Mordacq, Frisch, ;
| Baston Béraud Raynaud, Gerst, Mesnard,
C'est une erreur de croire — erreur qui
s'accrédite dans ie public — que les jourFlorentin, Ganter Sousselier. Barthélémy,
Desgrées du Lon. Roget, Emery, Demaret, ; naux peuvent être expédiés en franchise à
nos officiers et soldats, sur le front ou bles
Gladel, Braquet, Tahou.
sés.
Lieutenants colonels, les chefs de bataillon
Tout journal expédié sous enveloppe ouEtienne, Tabouis, Vincmt, Baille, Bergot, {
verte, paye la taxe de cinq centimes; tout
Odent, Querbez, Boulle, Gros, Maillard, Collon, Boudtms, Miche de Malleray, Buffet, ; journal expédié sous bande, doit être affranOrsat, Selva, Arnoux, Birol, Les Enfants, \ chi à 1 centime, pour le département ou les
Tupinier, Mingasson, Brenot, Desgouille,
départements strictement limitrophes et à 3
j
centimes pour le reste de la France.
Blanger, Solder, Verley,Ti estournel, Carrère,
j
Faute de timbre d'affranchissement, les
Pesme, Boyé, Dufour, Cuuy, Destival, Desj
plats, Allié, Frachou Brindel, Viret, Jac- i journaux sont taxés du double.
! quemot, Bonviolle, Jouvin, Quiutard, Mica- Î
EtetwHvil quotféjtn Ht ftansv
nel, Louveau de la Guigueraye, Grardel, ;.
Chardenet, Theveney, de Lapparent, Quirin, j
Du 22 février {915
Planté dit Quintaa, Tribalet, t.amiable, Priou, ■
Naissances. — Raymond Pierre Auguste
Crétin, Sarrail.
Houbert. rue des Quatre Eglises, 36. — CaChefs de bataillon : les capitaines de Sandt, 1
j
mille Valentine Marie Dassure place d'Al' Rollet, Leclère, Mirio, Coquet, Chappuis,
liance, ï. — Gilbert Jean-Charles HijipolyteBroquette, Scbalck, Soulé, Arth, Rey, Bédin, j
Henri Lapp, rue St Léou, 1. — Alice Made; Gorenflot, Duplantier, Olivier Romau, Corleine Lips, rue Ferri-III, 18. — Maurice Lunu, Biard, Ballay, Camors, Arnaudeau, Per- i cien-Henri Vuillaume, rue Cr.rnot, 3 — R
(>
; rin, Go m beau d, Favre, Randier, de Beaunay,
bert-Emile-AIbert-E'Jmond Héron, rue de
Cortade, Badel, Aubry, Sancery, Dutoulon,
Martimprey, 13. — Henri Charles Tulier rue
' Marchai, Regel perger. Angé, Moreau,Brande la Hache, 65. — Emile Michel-Léon Petit
court, Guy, VVeiller, Zerbini, Leblau-Voi- j avenue de France, 30.
nier, Semoniu. Pompey, de Botz. Dupuis, j
DM 23 février
Champeu, Olivier, H,.riemann, Hannequin, j
Sabrié,
Guerre,
Astier,
Pradal,
Blet,
Merlin,
j
Décès. — Adolphe Petit, 87 ans, s. p., rue
i
Deltel, Demain, Desbrochez des Loges, Pi- i de la Colline de-Boudonviile, 9. — Luciencon, Issaly, Bron, Clemens, Flye Sainte MaCharles Eugène Clément, 2 ans, rue du
; rie, Joussiuaud de Tourdennet, Geay deMon- \ Crosne, 99.
tenon, Guillou, de Levris, Marquis, Berin- ;
Naissances. — Raymond-André Halvich
ger. Barberot Vergniaud. Pruuaux Degraix, j rue de Melz. 29.— Georges-Alphonse TiffVergue, de Franchessin, Darthos, Gouze de
non, rue Durival, 34. — Anna Lucienne
Saint Martin, liousselot, Quoniam, LeTraon,
Corbier, rue des Sables. - Charles-Léon EuChailley Petrignant, Pierre, Chanzy, Wende
gène Joseph Stoëkel. rue de Saverne, 5. ling, Sabaton, Fohanno, Martin Piniiaux, i Alice Di lpierré, rue Duc-Raoul, 4.— GeorGenêt, Baudoin, Senneville, Clément, Grand- ' ges-Pierre-Raymond Toquard, rue du Génécoui t, Mellhan. Benouard, Prouzergue, Caral-Fabvier.
botte, Matter, Heuzey, Guitry, de la Rocque,
♦♦♦♦♦»» ♦♦♦»♦♦
»♦»♦♦♦
Munk-Bonnejoy, Germain, Fischer, Bizard,
Laplace, Sommelet, Michaud, Chicoyneau de '
Lavalette du Coëilosquel, Dumolin. Vignoll, ;
de Luyer, Jacquet, de Boisseguin, Weyoand, i
AVIS MORTUAIRE "
|
Veyssi, Simouet, Cassaigne, Deville, Hovart, i
Bernard, Giraud, Nicolas, Bouvard, Hardy, : I
Madame Gustave BAGARO ;
Clavery, Desseré, Baille, Pidaut, Feurtet, Lau- ;
Monsieur Paul BAGARO ;
rent.
B Madame Lucien QUINTARD ;
\
Dans le Gallois, le général Cherfils revient
Les nouveaux promus
B Madame Emile COLLET ;
; sur les fameuses batailles qui ont eu lieu en j
g
Mademoiselle Mathilde QUINTARD ;
Dans
la
grande
promotion
militaire
du
22
j septembre autour de Nancy. Et il écrit :
H Monsieur Edmond BARTHÉLÉMY, anfévrier,sigualons pour noire région les noms
« N'est-ce point l'intercession de sainte Ge; i cien Conservateur des Forêts à Gresuivants :
\ neviève qui déjà a sauvé Paris ? N'est ce
noble ;
e
M. Resme, du 69 de ligne, promu lieute. point sur une colline de Lorraine qui porte
i
Madame E. BARTHÉLÉMY, leurs enfants
a
nant-colonel
;
les
capitaines
Weiller,
du
26
,
, son nom qu'est venu s'arrêter le flot dévasta■ et petits-enfants ;
e
et Hartemann, du 226 , promus chefs de ba; teur qui menaçait Nancy ?
I Monsieur et Madame Justin COREL ;
taillonC'est le 6 septembre qu'a commencé, à
I Et toute la Famille,
Le
capitaine
Simonet,
promu
chef
de
ba\ Saint-Etienne-du-Mont, sur la « Montagne
: j§
Ont la douleur de vous faire part de la
taillon.
\ Sainte Geneviève », un triiuum de prières qui
Promus capitaines, les lieutenants Mar- | || perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver
j a pris fin le 8 septembre ? Or c'est le 6 septeaux, du 2e bat. de chasseurs à pied ; Mul ; |j en la personne de Monsieur
! tembre que les armées allemandes, intimi1er,
du 26e de ligne ; Petin, du 4f bat de ch.
dées devant un camp retranché qui s'ouvrait
à
pied
; Nicolas, du 79': de ligne
;i à elles, se sont inclinées vers le sud-est. C'est
Promus lieutenants : les sous lieutenants | û
j ce même jour que le généralissime a ordonAucun lhc-veur spécial des Hôpitaux
Georges Badel, du 17<> bataillon de chasseurs ■ fy
et Hospices civils de A. ancy
S né cette offensive soudaine qui a été pour nos
à pied, fils aîné de M. le commandant Henri \ i| leur époux, père, beau frère, oncle,!
'■ troupes, en retraite et haletantes, un étonneBadel, Huverel Bt-rnage, du 26 .
f ment et une espérance. C'est enfin le 8 sep! b grand-oncle, arrière grand-oncle et cou
Dans ies promotions pour la cavalerie, | | sin, décédé au Pensionnat Sainte Odile,
| tembre que la manœuvre en coin si heureuse
à
nous relevons encore :
j du général Foch a fait passer sur nos draRosières aux Salines,le21 février!915, §
Au grade de chef d'escadron : M Albertus,
{ peaux le frisson d'une victoire dès fors acI dans sa 73e année, muni des Sacrements
du 12 dragons ; M. Couderc de Fonlongue,
de l'Eglise.
! quise.
capitaine au 10 hussards ; au grade de capiEn Lorraine les événements qui se pasPRIEZ DIEU POUR LUI !
taine : Je lieutenant d'Humières, du 31» draI sent dans le même temps se revêtent d'un
e
gons ; le lieutenant Lacroix, du 8 dragons ; I
s caractère plus prodigieux encore. Après leur
le lieutenant de Benoist, du 8- dragons; le
j échec de Morhauge et de Dieuze, les troupes
lieutenant d'Hausen, du 25e dragons : le
I de la France s'établissent sur le Grand-Coulieutenant Mollet de La Fontaine, du 29<>
|
A.VIS ttfOBf U AlJRÊ ■
: ronné de Nancy pour y attendre et y repousdragons ; Je sous lieutenant Gadel est promu
I ser l'assaut de l'ennemi.
lieutenant au 12e cuirassiers.
\
Ce Grand-Couronné est une fortification
j H
Vous êtes priés d'assister au service
\ naturelle, articulée de cinq bastions séparés
: et à l'enterrement de
Le
renvoi
de
la
classe
1887
f par des courtines du même relief et dont les
j deux citadelles extrêmes sont, au sud du
M. Paul-Meunier, député, demande au mi; grand mont d'Amance, au nord la hauteur de
nistre de la guerre pourquoi des réservistes
| Sainte Geneviève. Pont-à Mousson est plus
territoriaux delà clas^e 1887 et de la 20e ré- : H décédé à Nancy, muni des Sacrements
j loin, vers Melz, à six kilomètres de son pied;
gion n'ont pas encore été renvoyés dans leurs
= de notre Mère la Sainte Eglise, le '
foyersï et à l'est de Pont à Mousson une forêt, celle
) i mercredi 24 février 1915, dans sa 59e gj
! de Facq, jette son couvert au pied des penVoici la réponse de M. Millerand :
î B année.
I tes de ia colline de Sainte Geneviève, à mille
«
Les
dispositions
relatives
au
renvoi
dans
j pieds de son clocher, réplique de la forêt
leurs foyers des classes 1887 et 1888 viennent ' A _ Le service aura lieu à l'église Saint| plus vaste de Champenoux, qui s'étale jusd être étendues aux réservistes territoriaux , I Epvre. veniredi 26 février, à 9 heures
| qu'à la Seille, au pied du mont d'Amance.
du matin.
de ces classes en service dans la zone des arj
C'est le 6 septembre que les Allemands dé
mées.
ï bouchent de la lisière méridionale de la forêt
Réunion au Cours Léopold, 27.
L'opération sera effectuée par f iasse en , p
| de Facq et assaillent le bastion de Sainte!
\
Inhumation
au Cimetière de Préville.
commençant par la plus ancienne 11887') et
l Geneviève, appuyant, leur droite à la rive
,<e**è*i'.*'v-.f..j^ï
•
.-.i, . .....
... .Tiirîrii'rtntfrî-ftii ^
après
remplacement,
par
des
hommes
de
nos
1 droite de la Moselle. Le 7 septembre, après
plus jeunes classes prélevés sur les dépôts
f avoir commencé une retraite qui allait déde 1 intérieur.
I couvrir Nancy, nous nous apercevons que les
Les hommes de la classe 1887 de la 20° réI Allemands, découragés par leurs pertes et
gion seront donc renvoyés à-bref délai. »
I par l'inutilité de leursassauts, se replient sur
j
.
S la Seille ; nous réoccupons le village et le
Pour nos blessés
! promontoire de Sainte Geneviève, au mo
; Madame Jean Masson Lormeau,
Nous avons reçu pour nos soldats blessés ; S, Avenue de la Garenne. Nancy, dem aux
f ment même où nous jugions que notre situade nouveaux paquets de volumes et de bro- ; fam. des soldats fait prison, le'11 octobre à
I tion était perdue.
chures que nous allons eavoyer à nos diver
I
Ce vent de démoralisation à travers les
I toncquevillers(Pas de Calais), s'ils ont donné
ses ambulances de Nancy.
| troupes ennemies se propage de l'ouest à
i de leurs nouvelles. Elle recherche 1J S-lieut.
j l'est, de Sainte Geneviève au grand mont
| MASSON du 37' Rég. d Iû{^ ?3 Compagûie.
| d'Amance ; et, le 12 septembre, les flots des
Nos souscriptions
~
.
..
| barbares, arrêtés par nos contre attaques héNous avons reçu pour les prisonniers •
imprimerie CREPIN-LEBLOND, Nansy
| roïques, reculent jusqu'à la Seille. La fronM. Boursier, notaire, 100 fr.
L*
; A. BL4TSF
Toul, Einold, qui l'exhorta à suivre les conSeils évangeliques. Jean vendittous ses biens,
s'enferma dans une cellule près de la cathédrale de Toul, et, après de nouvelles épreuves, se décida à entrer à l'abbaye de Gorze,
de l'évôché de Metz.
C'était là que la Providence l'appelait pour
accomplir de grandes choses, rélormer l'ab
baye avec Einold pour abbé tout d'abord, et
remettre tout suivant la règle, par sa science
et ses éminentes vertus.
Pendant que Jean était procureur de 1 abbaye de Gorze, il fut choisi par l'empereur
Othon Ier en 959, comme ambassadeur auprès du calife Abdérame III à Cordoue.
j
Jean de Vandières accepta cette périlleuse
; mission, qu'il remplit à la satisfaction généj raie, malgré des péripéties sans nombre, des
menaces de prison, etc. Cette ambassade
dura quatre ans, et le bienheureux Jean, par
■ sa sagesse, son courage indomptable, ses vastes connaissances et son mépris de la mort,
finit par exciter l'admiration des Arabes et
: de leur chef. Ces résultats heureux firent
i considérer Jean comme l'un des hommes les
;
plus habiles de son temps.
De re our à Gorze, vers 968, Jean fut élu
abbé ; il fonda à Metz l'abbaye de Saint Vin
cent, pendant qu'à Gorze le monastère s'en; richissait de nombreuses donations, que l'esprit religieux s'y développait et que des prêtres et des moines venaient des diocèses
< voisins se placer sous la direction du saint
i abbé.
j
En 973, le bienheureux Jean sentit venir
I sa fin ; il reçut la visite des abbés du voisij nage, en particulier de saint Cadroêl, de
Saint Clément de Metz et il mourut pieusej meut le 27 février.
I
L'abbé Jean, de Saint Arnoud de Melz
; écrivit aussitôt la Vie de notre illustre bien• heureux C'est l'ouvrage le plus important
paru sur Jean de Gorze, et le futur cardinal
| Désiré Mathieu, eu 1878, alors mon professeur d'histoire à Pont-à Mousson, fit de cette
i Vita le sujet de sa thèse latine pour le doctora ès lettres.
Jean de Gorze fut qualifié de bienheureux
: dès après sa mort par la vénération des peuI pies... et tous les martyrologes bénédictins
; et français ont place sa fête au 27 février,
S
Jusqu'à ce jour aucun culte liturgique
( n'avait été rendu officiellement au Bieuheu
\ reux Jean de Vandières qui a seulement un
. autel en l'église de Vaudières et sou image
: dans un vitrail de l'église abbatiale de Gorze.
Le nouveau Propre de Nancy (1915) a ju = j tement inséré au 27 février la fête du Bienheureux Jean de Vandières, qui était déjà
au Calendrier liturgique de Mgr de ForbinJanson en 1833, à la même date,
j
II faut lire sur le Bienheureux Jean de
i Vandières: Chaussier : L Abbaye de Gorze,
'[ 1894; — D. Mathieu: De Joannis obbuUs
; Gorziensis vitâ, 1878 ; — Metz à travers les
] siècles ; les Histoires de Lorraine de Dom Cal
■ met et Digot; les Acta Sanctorum de février ;
— Bohrbacher : Histoire de l'Eglise catholique, tome V ; — Migne : Patroiogie latine :
| Vita Joannis.
I
j
CHRONIQUE îI
LOCALE
La Journée à Mancy
j
Petits Faits
nancéiens
j
Nos Saints Lorrains
j
j
Î
\
La Miracle de Nancy
I
I
1
I
I
I
1
I
| Charles-Josepu-Gustave BAGARD
i
I
I
g
1
! H
I I
I
g Monsieur
Ï'-JA..
l'Abbé Joseph RICHARD
1
VÀV.C
PETITE CORRESPONDANCE
S
f1
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