Télécharger le fichier - Fichier

publicité
2016-2017
Biologie Animale
Biologie Animale
– UE :5 –
Semaine : n°27
Date : 07/04/2013
Heure : de 10h30 à
11h30
Binôme : n°
Correcteur : n°19
Remarques du professeur
PLAN DU COURS
I)
Les alvéobiontes (suite)
A)
II)
Les apicomplexa
Les Opisthochontes
A)
Professeur : Pr. Aliouat
Les Choano-organisme
1)
Les Choanoflagellés
2)
Les Métazoaires
LES CNIDAIRES
1/9
2016-2017
I)
Biologie Animale
Les Opisthoconthes
A)
Les Apicomplexa
APICOMPLEXA : cycle de vie du toxoplasme et la place de l’Homme dans ce cycle
Ø Toxoplasma gondii
1)
Le cycle du Toxoplasma Gondii
La dernière fois, on a décrit le cycle sauvage (page 13 du polycopié) qui se produit dans la nature avec
l’implication des rongeurs et des oiseaux.
a) Intervention des mammifères
On complexifie le cycle en ajoutant des mammifères à sang chaud qui peuvent être contaminé par
les oocystes qui se retrouvent dans le milieu extérieur (excrété par les fèces du chat puis incorporé par les
herbivores).
Chez les herbivores : le parasites s’enkyste dans les muscles (kystes à bradyzoïtes, forme de
multiplication lente) ou dans le SNC : dans des tissus où la réponse immune est très faible.
L’Homme intervient dans ce cycle :
● soit en mangeant
•
de la viande peu cuite ou crue (les bradyzoïtes sont détruits par la chaleur) de mammifères
herbivores,
•
soit en consommant des fruits et des légumes crus porteurs des oocystes du parasites.
→ Par ailleurs, si la viande est auparavant congelée, elle n’est plus infectieuse ; si on
consomme les fruits et les légumes cuits, il n’y a plus de risque non plus.
● L’autre voie de contamination est via la litière du chat, c’est rare car en général les chats adultes
sont moins porteurs des oocystes et ce même chat doit être « chasseur » (se nourrit en extérieur).
ð
Le mode d’infection le plus fréquent, c’est via la viande.
b) La dissméination Hématogène
Une fois acquis par l’Homme, le parasite a une forme de dissémination hématogène qui dure une
dizaine de jours.
Cette forme de dissémination est la forme rapide et pose un problème notamment chez la femme
enceinte si elle n’a jamais rencontré le toxoplasme : les parasites ont une chance supplémentaire (on
l’évalue à une chance sur trois) pour qu’ils traversent le placenta et contaminent le bébé. Cette chance est
plus importante en fin de grossesse qu’en début de grossesse car à ce stade, le placenta est moins
perméable.
c) Conséquences cliniques de ce passage :
● en début de grossesse : conséquences plus graves car l’histiogénèse se déroule à ce stade : le
parasite passe et détruit les cellules. Il suffit de quelques cellules lysées en début de grossesse
pour avoir des conséquences très grave voire la mort in utéro.
● En fin de grossesse : si le parasite passe, les dégâts sont moindres, les enfants peuvent ne pas
avoir de symptômes mais en général on retrouve des problèmes oculaires (coriorétinite).
2/9
2016-2017
Biologie Animale
On peut également transmettre le parasite par la greffe d’organe. En général, lors de greffe, on
immunodéprime la personne qui reçoit le greffon et sans défense immunitaire, il peut y avoir une
dissémination importante du parasite. Ça peut avoir des conséquences grave.
La toxoplasmose est une maladie opportuniste : elle est très grave chez les patients
immunodéprimés. Cette immunodépression peut permettre la réactivation des kystes à bradyzoïtes et la
dissémination hématogène. Dans la société, il y a des plus en plus de personne qui reçoivent des
traitements immunodépresseurs.
2)
Prévalence de la toxoplasmose :
Dans le monde :
- 40 à 60% en France et en Allemagne à mangent beaucoup de viande crue.
- < 25% en Scandinavie, RU et Asie du sud-est, USA.
- Jusqu’à 80% dans les régions tropicales.
En France :
•
- sur 15 000 femmes, dans le Nord-Pas-de-Calais on a 43% de femmes séropositives aux
anticorps anti-toxoplasme.
•
2008 : 300 toxoplasmoses congénitales.
•
10% des formes sont symptomatiques dont 2,5% sont des formes sévères
Sur l’incidence de la toxoplasmose (nombre de cas / an) :
•
elle diminue avec le temps car on mange plus de viande congelée qu’avant, augmentation des
mesures d’hygiène (80% des femmes en 1960 – 43% aujourd’hui)
•
Les femmes les plus jeunes ont tendance à être plus contaminées que les femmes plus âgées.
L’idéal serait que les femmes soient en contact avec le parasite avant leur grossesse.Le Risque est
augmenté de primo-infection au cours de la grossesse.
•
Séroconversion plus rares et plus tardives : pas idéal.
•
Aujourd'hui 1 femme sur 2 est séropositive ( protégée ) au toxoplasme.
3)
•
Epidémiologie de la toxoplasmose :
Agent : Toxoplasma gondii, parasite hétéroxène ;
C’est une anthropozoonose, cosmoplite, maladie opportuniste ;
•
Sources de contamination :
◦ Infestations orodigestives :
§
Oocystes murs telluriques (sol) ;
§
Kystes vivants dans de la viande crue ou insuffisamment cuite (non congelée) ;
◦ Réinfestations endogènes ;
◦ Passage transplacentaire ;
◦ Greffe d’organe, transfusion sanguine, accident de laboratoire. ( on peut cultiver des
souches très virulentes en laboratoire, de ce fait si l'on se pique, on peut contracter la
maladie )
3/9
2016-2017
II)
Biologie Animale
Les Opisthochontes
On est plus dans les protistes.
Les Opisthochontes sont divisés en 2 grandes branches:
- Eumycètes et microsporidies
- Choano-organismes à métazoaires ;
Les Caractères dérivés propres:
o Phylogénie moléculaire
o Présence de la chitine (polymère de résidus N-Acglucosamine, structure les organes, on la
retrouve chez les insectes, crustacés)
§
Donne le chitosan si on désacétyle la chitine : cette molécule est antifongique,
antibactérienne, entre dans des charbons qui chélatent les bactéries, entrent dans
des cosmétiques… plusieurs applications dérivées
§
Aucune usine ne produit de chitosan en Europe, c’est essentiellement en Asie
o Présence d’un flagelle à rôle propulseur (nouveauté car avant le flagelle était tracteur) :
(page 15 du poly)
§
A)
Le suffixe opistho- veut dire « en arrière » : rôle du flagelle.
Les Choano-organismes
On se fixe sur les choano-organismes (choano = collerette).
Les Caractères dérivés propres des choano-organismes :
- phylogénie moléculaire (ARN 18S)
Les choano-organismes comportent 2 groupes :
•
Les Choanoflagellés
•
Les Métazoaires
1)
Les Choanoflagellés
•
Le flagelle est entouré d’une collerette de tentacule, qui entoure le flagelle et aussi la
bouche ;
•
Vivent dans les océans
•
Ont en commun avec les métazoaires : phylogénie moléculaire semblable
•
On retrouve chez les premiers métazoaires (les Spongiaires → les éponges ), on a une
cellule : le choanocyte qui ressemble vraiment aux choanoflagellés ;
•
On pense que les choanoflagellées, par leur vie unicellulaire ou coloniale, ont été
l’embranchement charnière entre les organismes unicellulaires et pluricellulaires.
4/9
2016-2017
Biologie Animale
2)
Les Métazoaires
o Eucaryotes pluricellulaire mobiles
o Hétérotrophes : ils utilisent la matière organique déjà synthétisée par les organismes
autotrophes .
a)
•
Caractères dérivés propres :
Collagène, gamètes
◦ Le collagène est le constituant majeur de la matrice extracellulaire, elle est
nécessaire pour structure les épithéliums car on est chez les organismes
pluricellulaires.
◦ Les gamètes apparaissent → avant c’était des spores.
•
Structure du spermatozoïde
◦ Le spermatozoïde a à peu près la même structure chez tous les métazoaires : têtes
(noyau + acrosome : poche remplie d’enzymes protéolytiques qui permettent au
spermatozoïdes de traverser la zone pellucide qui enveloppe l’ovule), la pièce
intermédiaire (mitochondries qui fournissent l’énergie au flagelle).
•
2 centrioles perpendiculaires
◦ La présence est 2 centrioles perpendiculaires est importante pour la séparation des
chromosomes. Ils sont les centres organisateurs des microtubules.
b) le cycle des métazoaires
Chez les métazoaires, on part d’une cellule : l’œuf (gamètes fécondés) = zygotes.
→ Cet œuf subit des divisions mitotiques synchrones (2n cellules pour n divisions)
→ jusqu’à un stade appelé morula, qui est un petit massif de cellules.
→ Ce stade évolue vers celui de la blastula : les cellules sont repoussées en périphérie
pour former une sphère à l’intérieure de laquelle on a une cavité (-cèle) : le blastocèle.
→ Il va y avoir ensuite un renfoncement : l’archentéron, un tube digestif primitif,
au bout duquel on trouve le blastopore. La blastula déformée par l’archentéron est alors appelée la
gastrula.
A partir du stade de la gastrula, on détermine 2 dermes : ce sont des organismes diploblastiques ou
didermiques :
- L’endoderme : limite la cavité
digestive de l’organisme ;
- L’ectoderme : feuillet structuré qui
limite l'embryon par rapport à l'extérieur.
Le développement embryonnaire peut se
poursuivre vers des embryons tridermiques, ce
sont des organismes triploblastiques :
•
des cellules remplissent et se divisent
dans le bastocèle pur former le troisième
tissu : le mésoderme.
Exemples :
5/9
2016-2017
Biologie Animale
· Organisme diploblastique : les Cnidaires
3ème
· Organisme triploblastique : les bilatélariens (car acquiert une symétrie bilatérale avec l’apparition du
feuillet).
LES CNIDAIRES
a) Les caractères dérivés des cnidaires
1. Cnid- = « urticant ».
Ces organismes ont une cellule spécialisée dans la fonction venimeuse : le cnidocyte, une cellule
urticante.
Les cnidaires sont des métazoaires diplobastique.
Elle est formée d’une capsule, d’un filament et des crochets qui permettent de léser les
épithéliums. La capsule est remplie d’un liquide urticant.
2. Dans le cycle de vie, on a une alternance entre les formes polypes et les formes méduses.
Selon les organismes, on a une variabilité de la durée de vie des 2 formes (une prévalente sur
l’autre).
3. Existence d’une larve didermique (endoderme / ectoderme cilié) : c’est la larve planula : stade
de vie très important. Après fécondation des gamètes, on a le développement embryonnaire
précédemment décrit jusqu’à la formation de cette larve qui sédimente sur le substrats des
fonds onc caractères dérivés propres :
Autres caractères des Cnidaires :
•
Symétrie radiaire ou centrale (comme une roue de vélo) ;
•
Pas de tête : pas de céphalisation, pas de rassemblement des organes des sens autour d’un encéphale ;
•
Pas d’appareil excréteur ;
•
Pas de système circulatoire ;
•
Apparition de fibres musculaires (1ère fois : pas chez les éponges, Spongiaires, groupes précédent) ;
•
Aquatiques ; Majoritairement océaniques, quelques en eaux douces ;
•
Carnivores : nourriture = planctons, poissons, crustacés / mégalophage : peut absorbe des proies de
taille différentes ;
•
Reproduction sexuée et asexuée (ce sont les méduses qui portent les gamètes) ; les gamètes sont
libérés dans l’océan donc fécondation probabiliste externe.
b) Les différentes formes de cnidaires
Forme polype
Forme méduse
6/9
2016-2017
Biologie Animale
On fait une analogie avec le stade gastrula dont le On retourne la gastrula : l’orifice buccal est tourné
blastopore est tourné vers le haut.
vers le bas.
Il possède des tentacules urticants qui permettent C’est une forme libre, nageuse, nage vers l’arrière
de ramener les proies vers la bouche :
(nage à réaction). Le vélum, prolongement de
→ immobilisation de la proie (venins l’ectoderme, permet ce type de nage.
neurotoxiques),
La cavité gastrique est très importante. Les
méduses produisent les gamètes. Elles possèdent
des organes d’équilibre et de stabilisation dans
l’espace et de stabilisation : les statocystes.
→ dilatation de la bouche
→ entrée de la proies dans la cavité gastrique,
→ digestion de la proie.
Ce sont des organismes qui vivent attachés au
substrats. Ils peuvent être soit isolés (comme
l’hydre d’eaux douce) ou coloniaux (coraux).
c) Cycle des Cnidaires
Reproduction sexuée dans l'eau
→ Le zygote évolue en larve planula
→ La larve est ciliée donc elle se déplace sur le substrat puis se fixe.
→ Elle se transforme en polype.
→ Il peut se diviser en autre polypes par production de bourgeonnements :
pour les espèces à formes polypes prépondérant. Ces bourgeonnements peuvent aussi donner des formes
méduses qui vont produire des gamètes.
d) Paroi d’un Cnidaire
1.
Endoderme
7/9
2016-2017
Biologie Animale
•
Rôle nourricier: les cellules sont capables de sécréter des enzymes dans la cavité digestive ;
•
Ces cellules sont ciliées donc elles peuvent mettre en mouvement le contenu de la cavité
digestive. c’est une digestion externe ;
•
Les nutriments sont réabsorbés par les cellules de l’endoderme et
sont distribuées aux cellules de l’ectoderme et dans la mésoglée :
gel entre les 2 tissus, où on trouve des myocytes et quelques
cellules nerveuses, sensorielles, pas de structure nette ;
•
La mésoglée a un rôle de coordination entre l’endoderme et
l’ectoderme. C'est un gel où il y a quelques cellules musculaires
et nerveuses.
2.
Ectoderme
•
Derme qui limite l’adulte par rapport au milieu extérieur ;
•
On y retrouve les cnidocytes ;
•
Cellules sensorielles ;
•
Cellules embryonnaires, pluripotentes, souches : se
différencient. Quand un cnidocyte a fait son œuvre, il dégénère ;
•
Cellules myo-épithéliale douée de contraction
•
Rôle protecteur et de prédation ;
•
Les cnidocytes sont souvent concentrés au niveau des tentacules.
e) Fonctionnement des cnidocytes
Le cnidocyte : une cellule ectodermique
Cette cellule est formée de 2 structures :
- Le cnidocil : cellule sensorielle qui réagit à des variations de pressions, à des mouvements autour du
Cnidaire (ex : rapprochement d’une proie), elle déclenche l’ouverture de l’opercule et le contenu du
cindocyste va se dévaginer ;
- Le cnidocyste : capsule, opercule, liquide urticant, filament qui entoure la proie.
Le venin est neurotoxique. Au niveau des tentacules des hydres, ils sont très riches (Microscopie
électronique à balayage) en cnidocytes qui forment des bourrelets urticants.
C’est un peu le principe du harpon.
f) Types de cnidaires
Types
Caractéristiques
8/9
2016-2017
Biologie Animale
- forme polype prépondérantes
- solitaire ou coloniaux
HYDROZOAIRES
Ex : hydre d’eau douce, la physalie (ou galère portugaise dont les tentacules
peuvent faire jusque 50m de long à venin hémolytique et nécrotique )
- Forme méduse dominante, mésoglée avec des cellules. SI on touche à la cloche
il n'y pas de risuqe ( car il n'y a pas de cnidocytes)
SCYPHOZOAIRES Ex : Pelagia sp., Aurelia s., Chrysaora sp.
= orties de mer
Attention même échouées, les cnidocytes sont encore urticants. Cela peut donner
de fortes allergies.
- Forme de la cloche cubique, bouquets de tentacules à chaque angle ;
CUBOZOAIRES
= guêpe de mer.
Ex : chironex sp. Ou guêpe de mer.
Il existe un sérum anti-venimeux.
9/9
Téléchargement