Hydrologie continentale et ressources en eau

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Ex. 1
M1 SDE ‐ MEC558
Hydrologie continentale et ressources en eau
Exercice 1 ‐ Transformation des hydrogrammes de l’amont à l’aval : le cas du Niger
Continental Hydrology and Water Resources
L’objectif est de comprendre les différences d’hydrogramme annuel moyen en plusieurs stations limnimétrique en Afrique de l’Ouest, en fonction des conditions climatiques et physiographiques.
Fleuve
Station
Surface QMA moy
Bloc « Hydrologie quantitative » ‐ Séance 4
5. Water in rivers
6. Water cycles under human influences
Selected rivers and stations. Rainfall values are from CRU 3.1 dataset (1970/2009)
Delta
Exercice 1 ‐ Transformation des hydrogrammes de l’amont à l’aval : le cas du Niger
K
Exercice 2 ‐ Effet du changement climatique sur l’humidité atmosphérique (quantité et temps de résidence) et sur l’évapotranspiration de référence ET0
N
M
Exercice 3 ‐ Effet du changement climatique dans le BV de la Durance
DAGANA
KAYES
DOUNA
KOULIKORO
DIRE
NIAMEY
MALANVILLE
amont (km²)
268000
157400
42000
134200
63350
62000
101600
120000
340000
700000
1000000
107000
m3/s
690
480
145
270
110
330
465
1370
995
880
1000
20
Discharge data come from the GRDC and are for different time periods, depending on the river but with at least 27 years.
Exercice 4 ‐ Crues historiques de la Seine (hydrologie fréquentielle + prévision de crue)
Ex. 1
D
64,000 km²
SENEGAL
SENEGAL
GAMBIA
BLACK VOLTA
WHITE VOLTA
SASSANDRA
BANI
NIGER
NIGER
NIGER
NIGER
BENUE
Ex. 2
Fleuve
Station
QMA moy
m3/s
SENEGAL DAGANA
690
SENEGAL KAYES
480
GAMBIA
145
BLACK VOLTA
270
WHITE VOLTA
110
SASSANDRA
330
BANI
DOUNA
465
NIGER
KOULIKORO
1370
NIGER
DIRE
995
NIGER
NIAMEY
880
NIGER
MALANVILLE
1000
BENUE
20
Exercice 2 – Effet du changement climatique sur l’humidité atmosphérique (quantité et temps de résidence) et sur l’évapotranspiration de référence ET0
Le réchauffement climatique entraîne une augmentation de la pression de vapeur saturante à saturation es(Ta), qui est susceptible d’augmenter la pression de vapeur ea, et humidité spécifique qa.
L’objectif est d’examiner les liens possibles avec a. les changements de précipitations associés et le temps de résidence de l’humidité atmosphérique b. l’évapotranspiration de référence ET0, qui dépend du VPD=es(Ta)‐ea
Rappels :
Mean normalized hydrographs of the studied river basins (Qmonth/Qyear)
Ex. 2
2.1 Balance equation for atmospheric water
Distributions méridiennes
Exercice 2 – Effet du réchauffement climatique sur l’humidité atmosphérique (quantité et temps de résidence) et sur l’évapotranspiration de référence ET0
Humidité spécifique
Posons en conditions actuelles :
Pa = 1000 hPa
T = 10°C
PE = 1000 mm/an
W = 25 mm (stock total d’eau dans l’atmosphère en kg/m², ou eau précipitable)
tR = W/PE  9 j
Global mean precipitation change (%) as a function of global mean temperature change at equilibrium for doubled CO2 in atmospheric
GCMs coupled to a non‐dynamic slab ocean. AR4, IPCC (2007), WG 1, Chapter 10.5.2.1
Figure 10.25. Pressure (db)
Les données du problème :
Troposphère
 80% masse atmosphérique
 99% eau atmosphérique
Considérons le changement climatique suivant :
T= 2.5°C
P = +5%
Ex. 2
a. Influence des changements température et de Posons en conditions actuelles :
précipitation sur le temps de résidence de Pa = 1000 hPa
l’humidité atmosphérique
T = 10°C
PE = 1000 mm/an
On calculera tR sous changement climatique selon W = 25 mm (stock total d’eau deux hypothèses extrêmes :
dans l’atmosphère en kg/m², ou eau précipitable)
Cas 1 : ea et q ne changent pas sous l’effet du tR = W/PE  9 j
réchauffement, donc l’humidité relative U baisse
Considérons le changement Cas 2 : ea et q augmentent de telle sorte que
climatique suivant :
U reste constante T= 2.5°C
P = +5%
Moyenne zonale et verticale
proportionnelle à l’eau précipitable:
<q> = 2.5 g/kg et p = 1 kg/cm²
=> <W> = 25 kg/m² = 25 mm
Peixoto & Oort, p 281,284
Ex. 2
a. Influence des changements température et de Posons en conditions actuelles :
précipitation sur le temps de résidence de Pa = 1000 hPa
l’humidité atmosphérique
T = 10°C
PE = 1000 mm/an
On calculera tR sous changement climatique selon W = 25 mm (stock total d’eau deux hypothèses extrêmes :
dans l’atmosphère en kg/m², ou eau précipitable)
Cas 1 : ea et q ne changent pas sous l’effet du tR = W/PE  9 j
réchauffement (l’humidité relative U baisse)
Considérons le changement Cas 2 : ea et q augmentent de telle sorte que
climatique suivant :
U reste constante T= 2.5°C P = +5%
Valeurs sous CC indiquées par * :
T* =12.5°C
PE* = 1050 mm/an = 1.05 P
es(T) = 12,3 hPa
es(T*) = 14,5 hPa
Ex. 2
Ex. 2
a. Influence des changements température et de Posons en conditions actuelles :
précipitation sur le temps de résidence de Pa = 1000 hPa
l’humidité atmosphérique
T = 10°C
PE = 1000 mm/an
On calculera tR sous changement climatique selon W = 25 mm (stock total d’eau deux hypothèses extrêmes :
dans l’atmosphère en kg/m², ou eau précipitable)
Cas 1 : ea et q ne changent pas sous l’effet du tR = W/PE  9 j
réchauffement (l’humidité relative U baisse)
q*= q donc W*=W
Considérons le changement tR* = W/P* = W/(1.05P) = tR /1.05  0,95 tR
climatique suivant :
T= 2.5°C Cas 2 : ea et q augmentent de telle sorte que
P = +5%
U reste constante qa* = qa . es(T*)/es(T) *= 1.18 qa
Valeurs sous CC indiquées par * :
W* = 1.18 W
T* =12.5°C
tR* = W*/(1.05P) = 1.18 tR /1.05  1,12 tR
PE* = 1050 mm/an = 1.05 P
es(T) = 12,3 hPa
es(T*) = 14,5 hPa
Ex. 2
b. Influence sur ET0 qui dépend du VPD
ET0 = a + b (es(T)‐ea)
a et b ne changent pas
On examinera l’évolution de ET0 selon les deux mêmes hypothèses extrêmes :
Cas 1 : ea et q ne changent pas sous l’effet du réchauffement, donc l’humidité relative U baisse
Cas 2 : ea et q augmentent de telle sorte que
U reste constante a. Influence des changements température et de Posons en conditions actuelles :
précipitation sur le temps de résidence de Pa = 1000 hPa
l’humidité atmosphérique
T = 10°C
PE = 1000 mm/an
On calculera tR sous changement climatique selon W = 25 mm (stock total d’eau deux hypothèses extrêmes :
dans l’atmosphère en kg/m², ou eau précipitable)
Cas 3 : Les observations récentes sont plutôt vers tR = W/PE  9 j
une augmentation de q, d’environ +0.06 g/kg par décennie sur 1975‐2005 (Dai 2006)
Considérons le changement Ceci fait une augmentation de 0.3 g/kg en 50 ans
climatique suivant :
Comparé à <q>  2.5 g/kg (moyenne verticale)
T= 2.5°C qa* = 1.12 qa
P = +5%
W* = 1.12 W
tR* = W*/(1.05P) = 1.12 tR /1.05  1,07 tR
Valeurs sous CC indiquées par * :
T* =12.5°C
PE* = 1050 mm/an = 1.05 P
es(T) = 12,3 hPa
es(T*) = 14,5 hPa
Ex. 2
Posons en conditions actuelles :
Pa = 1000 hPa
T = 10°C
PE = 1000 mm/an
W = 25 mm (stock total d’eau dans l’atmosphère en kg/m², ou eau précipitable)
tR = W/PE  9 j
Considérons le changement climatique suivant :
T= 2.5°C
P = +5%
b. Influence sur ET0 qui dépend du VPD
ET0 = a + b (es(T)‐ea)
a et b ne changent pas
On examinera l’évolution de ET0 selon les deux mêmes hypothèses extrêmes :
ET0* = a + b (es(T*) ‐ ea*)
Cas 1 : ea et q ne changent pas sous l’effet du réchauffement, donc l’humidité relative U baisse
ET0* = a + b (es(T*) ‐ ea)
ET0* = ET0 + b (es(T*)‐es(T)) > ET0
Posons en conditions actuelles :
Pa = 1000 hPa
T = 10°C
PE = 1000 mm/an
W = 25 mm (stock total d’eau dans l’atmosphère en kg/m², ou eau précipitable)
tR = W/PE  9 j
Considérons le changement climatique suivant :
T= 2.5°C
P = +5%
Cas 2 : ea et q augmentent de telle sorte que
U reste constante U = ea/es(T) = ea*/es(T*)
ea* = U es(T*)
ET0* = a + b (es(T*) – U es(T*)) = a+ b es(T*) (1‐U)
ET0* = a + b es(T*) (1 ‐ ea/es(T)) ET0* = a + b (es(T)‐ea) (es(T*)/es(T)) > ET0
ET0* = ET0 + b (es(T*)‐es(T)) / es(T) Plus faible que Cas1 Ex. 2
Ex. 3
Since 1960
Exercice 3 – Effet du changement climatique dans le BV de la Durance
Evapotranspiration potentielle
Weedon et al., 2001, Journal of
Hydrometeorology
ET0 Penman-Monteith
Moyennes globales sauf
Antarctique
Projet WATCH
Ex. 3
Etude de sensibilité au CC
Ecoulement
Eté
ΔP 15.0.
(%)-15.
-30.
x CL
xH
x LLx LH
+
30.
-1.
0.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
60.
60.
45.
45.
30.
30.
15.
15.
0.
-15.
+
xR
x LL
x CH
x CL
-60.
-2. -1.
0.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
45.
30.
30.
15.
15.
xR
2.
ΔT
3.
4.
5.
x LL
6.
1.
2.
3.
4.
5.
3.
0.
x LLx LH
1.
2.
3.
4.
5.
45.
6.
-60.
-2. -1.
Durance
0.
1.
2.
3.
4.
5.
1.
0.
-15.
15.
+
xR
0.
-15.
x LL
x CH
x CL
2.
1.
2.
3.
4.
6.
+2 mm
xR
x CH
6.
-60.
-2.
-1.
0.
1.
2.
60.
45.
30.
+
xR
x LL
4.
5.
6.
xR
x CH
15.
15.
0.
-15.
x CH
x CL
-30.
3.
dT (K)
-30.
+
x CL
xH
x LLx LH
-45.
-45.
x LH x H
-1.
0.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
-60.
-2.
-1.
0.
1.
2.
dT (K)
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8
Modèle MODCOU
6.
-30.
5.
30.
-60.
-2.
5.
-45.
0.
45.
-15.
4.
x LH x H
-1.
60.
0.
3.
x CL
xH
x LLx LH
+
dT (K)
x LLx LH
0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 1.20 1.40 1.60 1.80
0.
30.
15.
Ardèche
-45.
-1.
dT (K)
45.
6.
xR
x CH
x CL
xH
+
-60.
-2.
6.
60.
-60.
-2.
-1.
5.
dT (K)
dT (K)
0 0.00
+
-30.
4.
30.
-30.
x LH x H
0.
2.
60.
-30.
-15.
x CH
x CL
-45.
1.
+6
xR
x CH
x CL
xH
+
0.
-30.
-60.
-2. -1.
1.
0.
-45.
-60.
-2.
45.
+
x CH
x CL
x CL
xH
x LLx LH
-45.
-1.
-45.
60.
-15.
0.
-30.
60.
0.
-1.
-15.
x LH x H
-45.
x LL
0.
-15.
x LH x H
-60.
-2.
0.
-30.
xR
x CH
15.
xR
-45.
-45.
-60.
‐60
-2.
‐2
+
0.
-30.
-30.
x LH x H
30.
15.
-15.
dP (%)
x CH
x CL
45.
dP (%)
xR
x LL
60.
45.
dP (%)
+
0.
Saone
Saone
xR
x CH
30.
15.
Durance
30.
-15.
Hiver
60.
dP (%)
Durance
45.
-45.
Ardèche
Eté
+60
60.
45.
-60.
-2.
Stock de neige
Saône
Hiver
60.
dP (%)
 Quel type de régime hydrologique ?
dP (%)
Débits historiques « naturalisés » par EDF
Ardèche
Ex. 3
3.
4.
5.
6.
Ex. 3
Ex. 3
Impact du CC sur le régime hydrologique de la Durance
Impact du CC sur le Rhône à Beaucaire
 Quels changements ? Quelle interprétation ?
Remplissage
CC
Fonte
CC
REF
REF
Modèle couplé MODCOU - ISBA - CROCUS
Ex. 4
Beaucaire
Ex. 4.1
Exercice 4 ‐ Crues historiques de la Seine (hydrologie fréquentielle + prévision de crue)
Les objectifs sont de mieux comprendre :
‐ la notion de période de retour d’événement extrêmes
‐ les enjeux de gestion / prévision liés aux crues
1.
2.
3.
4.
Hiver
Présentation des crues historiques de la Seine à Paris
Prévision de crue
Prédétermination et période de retour : principe et mise en œuvre pas à pas
Interprétation des périodes de retour Les crues historiques de la Seine à Paris
Les crues les plus importantes
27 février 1658
8,96 m
Les crues les plus récentes
6 janvier 1924
7,32 m
28 janvier 1910
8,62 m
23 janvier 1955
7,12 m
Crue cinquantennale
26 décembre 1740
8,05 m
14 janvier 1982
6,15 m
9 février 1799
28 janvier 1802
7,65 m
7,62m
La plus forte des 25
dernières années
Mars 2001
5,21 m
Hauteurs de crues à l’échelle de Paris Austerlitz (source DIREN) 1982
Pont de la Tournelle
1910
Pont de l’Alma
Ex. 4.1
Ex. 4.1
Caractéristiques de la crue de 1910
Zones inondées par la crue de 1910
Paris
Le 18 janvier : début de la montée des eaux
Le 28 janvier à midi : maximum de crue
Débit = 2 400 m3/s
Hauteur maximale : 8,62 m au pont d’Austerlitz
Le 16 mars : retour au lit normal (2.50 m au pont d’Austerlitz)
 Durée : 51 jours, dont 13 proches de l’amplitude maximale
Ex. 4.1
Ex. 4.2
Prévision et gestion de crise
QJXA (m3/s) - 75 ans
Prévision par DIREN
2500,000
Service de Prévision des Crues « Seine moyenne-Yonne-Loing »
2400,000
1910
1955
2000,000
1945
1982
 Prévision à 3-4 jours d’échéance
car les crues de la Seine sont lentes
1500,000
1000,000
500,000
Débit mensuel moyen maximum
(Février)
0,000
Source : Diren
Ex. 4.2
Ex. 4.3
Prévision et gestion de crise
Gestion de crise centralisée par la Préfecture de
Police de Paris
Les dommages commencent
Les dysfonctionnements commencent
Cellule de crise de la PP
Seuil d’alerte
Seuil de vigilance
7.3 m
6m
5.5 m
3.2 m
2.5 m
Ex. 4.3
La prédétermination
Question : comment caractériser « objectivement » la sévérité d’un événement
extrême ?
Principe : plus l’événement est rare, plus il est extrême
 Interprétation des statistiques historiques en termes de probabilités
Période de retour moyenne T  Probabilité 1/T chaque année
Hypothèse 1 : les événements extrêmes sont indépendants
 Extrapolation du passé au présent & futur
Hypothèse 2 = stationnarité
Méthode:
 On cherche une chronique de débit assez longue
Si n = nombre d’années  n > 10 ans et Tmax = 2 n
 Step 1 : On détermine le QJXA (débit journalier de pointe) de chaque année
 Step 2: On calcule les probabilités de non dépassement
 Fonction de répartition empirique
 Step 3 : On ajuste cette fonction empirique à une loi de probabilité théorique
Ex: loi de Gumbel, loi GEV, loi de Fréchet, etc.
Ex. 4.3
Step 1: Choix des caractéristiques d’un type d’événement
Step 2: Fréquences empiriques
Classes régulières
La Massa @ Blatten (Suisse)
80 ans
Formule de Hazen
The Q values are also called the quantiles
Ex: the 75% quantile is 80 m3/s
ri is the rank of the sorted Qi
Ex. 4.3
Ex 1. Seine River floods
La prédétermination
Exemple
Principe
 Step 3 : On ajuste cette fonction empirique à une loi de probabilité théorique
Ex: loi de Gumbel, loi GEV, loi de Fréchet
Loi de Gumbel
Variable réduite
Relation affine
 Step 4: Période de retour T et probabilité de dépassement
QJXA de la Seine à Paris (Banque Hydro)
 Ajustement graphique sur papier Gumbel
Ex. 4.3
Ex. 4.3
Exemple
1992‐2001
2000
T = 10 ans  1‐F = 0.1
T = 10 ans  F = 0.9
T = 10 ans  u  2.25
Ici QJXA10 > 1500 m3/s
1500
T = 20 ans  u  3
T = 50 ans  u  3.9
1000
500
Papier Gumbel :
x, or quantiles,
along the vertical axis
F(x), along the horizontal axis
(Fréquence)
u, along the horizontal axis
(Variable réduite)
1992‐2001
Linéaire (1992‐2001)
0
‐1
‐0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
Ex. 4.3
Ex. 4.3
2000
T = 10 ans  u  2.25
T = 20 ans  u  3
T = 50 ans  u  3.9
1500
T = 10 ans  u  2.25
(BH 38 ans : 1600 m3/s)
T = 20 ans  u  3
T = 50 ans  u  3.9
(BH 38 ans : 1800 m3/s)
2000
1500
1992‐2001
1982‐1991
1972‐1981
1000
Linéaire (1992‐2001)
1000
Linéaire (1982‐1991)
1992‐2001
Linéaire (1972‐1981)
1982‐1991
1972‐1981
500
1972‐2001
500
Linéaire (1992‐2001)
Linéaire (1982‐1991)
Linéaire (1972‐1981)
Linéaire (1972‐2001)
0
‐1
0
1
2
3
4
0
‐1
‐0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
Ex 1. Seine River floods
Ex 1. Seine River floods
T = 10 ans  u  2.25
(BH 38 ans : 1600 m3/s)
T = 20 ans  u  3
T = 50 ans  u  3.9
(BH 38 ans : 1800 m3/s)
T = 100 ans  u  4,6
2500,000
2000,000
(130 ans)
Empiriquement:
T=130 ans
QJXA=2400 m3/s
1500,000
1000,000
1972‐1981
1972‐2001
75 ans
500,000
Linéaire (1972‐1981)
Linéaire (1972‐2001)
Linéaire (75 ans)
0,000
‐1
0
1
2
3
4
5
Théoriquement:
T < 100 ans
T
Ex. 4.3
Ex. 4.4
http://www.hydro.eaufrance.fr/
Interprétation d’une crue centennale : T = 100 ans
LA SEINE à PARIS [AUSTERLITZ APRES CREATION LACS]
1974‐2012 = 39 ans Valeurs en m3/s
code station : H5920010 producteur : DIREN IDF/Bassin Seine‐Normandie bassin versant : 43800 km² e‐mail : diren‐idf.hydro@developpement‐durable.gouv.fr
« CRUES »
( loi de Gumbel ‐ septembre à août )
38 ans
BASSES EAUX
( loi de Galton ‐ janvier à décembre )
39 ans
fréquence
QJX (m3/s)
fréquence
QMNA (m3/s)
biennale
1000. [ 950.0;1100. ]
biennale
110.0 [ 98.00;120.0 ]
quinquennale
1400. [ 1300.;1500. ]
quinquennale sèche
81.00 [ 71.00;89.00 ]
décennale
1600. [ 1500.;1800. ]
vicennale
1800. [ 1600.;2100. ]
cinquantennale
centennale
Pour une année donnée :
Crue centennale : P = 0.01
Pas de crue centennale : P = 1 - 0.01 = 0.99
Sur une période de 2 ans :
Pas de crue centennale : P = 0.99 * 0.99 = 0.99 ² = 0.98
Au moins une crue centennale : P = 1 - 0.99² = 0.02
« pas de crue centennale »
« au moins une crue centennale »
1
0.99
0.01
2
0.99 ²  0.98
0.02
2100. [ 1900.;2500. ]
10
0.99 10
 0.90
0.10
non calculé
50
0.99 50  0.61
0.39
100
0.99 100
 0.37
0.63
200
0.99 200  0.13
0.87
Période de retour T an  probabilité 1/T chaque année d’un événement au moins aussi sévère
Durée de la période (ans)
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