Corridors biologiques - Le pays de Bièvre Valloire

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Corridors biologiques
des traits d’union à préserver
Pay s d e b i è v r e-Va l lo i r e • 2011
Préserver la biodiversité réclame
une attention particulière. C’est
pourquoi le Syndicat mixte a porté,
avec le soutien du Conseil général
de l’Isère, une étude consacrée
principalement à l’identification
des corridors biologiques. Ces
espaces de connectivité qu’il nous
faut protéger sont indispensables
à la circulation, la reproduction et
l’alimentation des espèces animales
et végétales et sont les garants de la
richesse identitaire et patrimoniale
du Pays de Bièvre-Valloire.
Bien connaître l’état du patrimoine
naturel de Bièvre-Valloire
Ce document à vocation
pédagogique est le fruit d’un
travail concerté avec les services
de la Région, du Conseil général
et du Conservatoire des espaces
naturels de l’Isère (AVENIR).
Il met en lumière les enjeux
environnementaux qui sont les
nôtres, les solutions en place ou à
mettre en œuvre pour maintenir
ces « couloirs de vie » et réaffirme
l’engagement du Syndicat mixte
pour la mise en œuvre d’un projet
de territoire concerté et durable,
en lien avec les orientations validées
dans la Charte de pays.
800 espèces végétales et plus de 40 % des
mammifères indigènes, des oiseaux, des reptiles ou des papillons sont menacés d’extinction
totale. Face à ce constat, il est important d’agir
rapidement et de la manière la plus efficace
possible.
Christian Nucci,
Président du Syndicat mixte
de Bièvre-Valloire
2
4
5
6
7
8
La biodiversité décline de plus en
plus vite. En Europe, 50 % des zones
humides et la plupart des terres
agricoles à haute valeur naturelle
ont disparu depuis 1950.
La modification des habitats naturels et leur
fragmentation sont considérées comme l’une
des principales causes de régression de la biodiversité dans le monde. Face à un tel constat, et
avec l’appui de la loi Grenelle de l’environnement, de plus en plus de collectivités intègrent
dans leurs projets d’aménagement la nécessité
de maintenir les corridors biologiques permettant à la faune et à la flore de circuler. Encore
faut-il pour cela avoir une bonne connaissance
du patrimoine naturel des territoires concernés
et de la localisation des secteurs à enjeu. C’est
à cette fin que le Syndicat mixte du Pays de
Bièvre-Valloire a commandé, avec le soutien du
Conseil général de l’Isère, une importante
étude conduite sur trois ans, visant à mieux
appréhender le patrimoine naturel.
Les continuums comprennent divers espaces
naturels, certains très riches en matière de biodiversité (les zones réservoirs ou zones nodales)
et d’autres de qualité moindre mais présentant
néanmoins de l’importance car pouvant abriter
des espèces spécialisées (zones de développement). Les continuums sont reliés entre eux par
des zones de connexion : les lisières et les corridors biologiques.
Une autre approche des milieux
naturels : les réseaux biologiques
Un réseau biologique est constitué d’un
regroupement de plusieurs grands ensembles
paysagers formés de milieux naturels sembla-
Bien connaître l’état du patrimoine naturel de Bièvre-Valloire
Exemples d’aménagement de corridors biologiques
L’étude de territoire de Bièvre-Valloire
Priorités et enjeux écologiques identifiés sur la zone d’études
Conclusions de l’étude
Les corridors biologiques, un enjeu à plusieurs échelles
2
LES
CORRIDORS
Les éléments constitutifs du réseau écologique :
l’exemple du continuum forestier
BIOLOGIQUES
DE
BIÈVRE-VALLOIRE...
bles : les continuums écologiques (par exemple : continuum forestier, continuum aquatique,
continuum agricole de plaine...) et leurs espaces de connexion (corridor, zone relais, zone
d’extension). Dans un paysage, on distingue
plusieurs types de réseaux qui se complètent
et qui satisfont les besoins de plusieurs groupes d’espèces différentes.
L’étude du patrimoine de Bièvre-Valloire présentée ici prend en considération les milieux,
à travers l’utilisation qu’en font la faune et la
flore, et identifie les corridors biologiques
reliant ces espaces.
Dans l’ensemble de mailles qui constituent les
réseaux biologiques, les corridors sont les plus
fragiles et donc les plus impor tants à
préserver.
Pourquoi les corridors biologiques
sont-ils si importants ?
Dans le cadre de la reproduction, de la recherche de nourriture ou d’abris, des migrations
saisonnières, de la propagation des graines/
pollen, les espèces animales comme les espèces végétales sont amenées à circuler (ou se
disperser) sur de plus ou moins grandes distances pour maintenir leur population. Lorsque
l’artificialisation du territoire a réduit leurs
espaces de vie, les corridors biologiques restent les seuls espaces relictuels où leur déplacement est possible.
D’une manière générale, un corridor biologique est une zone dépourvue d’obstacles,
reliant deux habitats, et dans laquelle la circulation d’espèces animales ou végétales est pos-
sible (cours d’eau et ses berges, lisière de forêt,
haie, etc.). Des chemins piétonniers peuvent
également servir de corridors.
L’urbanisation, la construction de voies de
transports (routes, autoroutes, voies ferrées)
ou les zones d’agriculture intensive conduisent
à une fragmentation des habitats naturels,
voire à l’isolement total d’espaces naturels. Les
obstacles ainsi créés dans la circulation de la
faune et de la flore compromettent par conséquent la survie des espèces.
,,,DES
TRAITS
D’UNION À
PRÉSERVER
à SAVOIR
La conservation de corridors
biologiques sur un territoire
donné est une condition
essentielle à la préservation
de la biodiversité de celui-ci.
3
Exemples d’aménagement
de corridors biologiques
Lorsque les corridors
sont trop fragmentés
et ne suffisent plus
à la libre circulation
et à la tranquillité des
espèces, la mise en place
d’aménagements est
parfois nécessaire.
Le passage à petite faune de la Réserve
naturelle de la Tourbière du Grand-Lemps
est une infrastructure réalisée par le Conseil
général de l’Isère à l’initiative d’AVENIR
(Conservatoire des espaces naturels de l’Isère)
et de la LPO (Ligue pour la protection des
oiseaux) pour permettre aux amphibiens
de la Réserve de traverser une route
départementale sans risque d’écrasement et
rejoindre leur lieu de reproduction
en contrebas de la route.
4
Les passages à faune : il s’agit de couloirs
longeant un axe routier ou autoroutier qui
conduisent à une voie, tunnel ou pont passant
sous ou sur la route en question et permettant
à la faune de traverser. Dans certains cas,
l’aménagement de « banquettes » dans des
ouvrages hydrauliques existants peut suffire.
Les passes à poissons : ces dispositifs permettent aux poissons de franchir des obstacles
tels que les barrages.
La plantation des haies et la limitation des
clôtures imperméables contribuent à recréer
des espaces au sein desquels la faune pourra
circuler.
Quelques exemples
Pour leur reproduction, les amphibiens doivent rejoindre une mare et parcourent ainsi de
quelques mètres à plusieurs kilomètres selon
l’espèce. Aussi, la reproduction peut-elle être
compromise par la création d’obstacles empêchant ce déplacement, sans compter que de
très nombreux amphibiens se font écraser
chaque année pendant qu’ils traversent des
routes.
Lors de la migration de reproduction annuelle,
on estime à 90 % le nombre total d’individus
écrasés pour la circulation d’une voiture par
minute. À ce rythme, il suffit de quelques
années seulement pour faire disparaître une
population entière.
Les coteaux boisés peuvent jouer un rôle de zone relais en terrain agricole.
LES
CORRIDORS
BIOLOGIQUES
DE
BIÈVRE-VALLOIRE...
L’étude de territoire
de Bièvre-Valloire
Une étude pourquoi ?
L’étude menée par le Syndicat Mixte du Pays
de Bièvre-Valloire vise à identifier les différents
éléments du réseau écologique (zones réservoir, zones de développement, corridors, etc.)
de leur territoire d’une superficie de 850 km².
Elle permet de mettre en évidence les enjeux
environnementaux à prendre en compte pour
la préservation du patrimoine naturel. L’objectif
est d’utiliser ces éléments de connaissance afin
de prendre en considération l’ensemble des
éléments spatiaux à préserver ou restaurer
afin que les habitats et les échanges entre
ceux-ci soient maintenus.
Les 4 continuums mis en évidence par l’étude
Dans la zone d’étude, 4 grands continuums naturels ou agricoles ont été identifiés et décrits suivant
différents critères (diversité, cohérence et enjeux écologiques, mesures souhaitables de restauration et de
conservation...) :
forestiers
agro-pastoraux
de coteaux (6 138 ha)
(32 257 ha)
aquatiques et palustres (12 201 ha)
Méthode et résultats
Cette analyse du territoire de Bièvre-Valloire
est la première déclinaison locale en Isère des
principes de base des études des réseaux écologiques. Elle a été établie en premier lieu de
manière non exhaustive à partir d’une synthèse d’inventaires naturalistes existants et
complétés par des relevés de terrain.
Cette étude a permis :
 d’élaborer la cartographie des réseaux écologiques (identification des différents éléments des continuums) ;
 de décrire les biocénoses (ensemble des
êtres vivants dans un même lieu) représentatives de l’ensemble du paysage, à partir de
différents indices (diversité, présence d’espèces patrimoniales, fonctions écologiques de
l’habitat...) ;
 d ’estimer le potentiel écologique des
milieux.
agricoles de plaines (21 075 ha)

L’analyse des résultats permettra de mettre en évidence
les problématiques et enjeux environnementaux au niveau
du territoire, d’en tenir compte dans l’élaboration des documents
d’urbanisme (SCOT, PLU) du Pays de Bièvre-Valloire
et de définir un ou des programmes d’action.
,,,DES
TRAITS
D’UNION À
PRÉSERVER
5
Priorités et enjeux écologiques
identifiés sur la zone d’études
 Busard cendré femelle
 Rossolis à feuilles rondes
 Blaireau
 Cardère
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LES
CORRIDORS
BIOLOGIQUES
DE
BIÈVRE-VALLOIRE...
Conclusions
de l’étude
L’étude a mis au jour
 Un patrimoine naturel exceptionnel à l’échelle du département qu’il s’agit de
préserver.
 Deux ensembles paysagers à considérer en priorité en vue de conserver leur
patrimoine naturel remarquable : les massifs boisés et leurs zones humides, les
grands espaces agricoles et leurs marges extensives.
 Les grands espaces agricoles et forestiers en particulier montrent une importante
fragmentation, issue de l’urbanisation et des infrastructures de transport, et ce
malgré une bonne représentation des réseaux d’habitats et des corridors.
 Une forte pression sur des espaces naturels sensibles, nécessitant une maîtrise
stricte des espaces de loisirs, de verdures aménagées, de carrières et de friches
industrielles.
 138 espèces végétales (rossolis à feuilles rondes, mâche à oreillette, lythrum à
feuille d’hysope, cardère poilue, jonc à double tranchant...) et animales (vanneau
huppé, busard cendré, oedicnème criard, courlis cendré...) remarquables.
Pour ces dernières espèces d’oiseaux, principalement inféodées aux zones agricoles,
la plaine de la Bièvre est un secteur important pour leur reproduction, tant à l’échelle
départementale qu’à l’échelle régionale.
Quelles perspectives ?
L’étude montre que, pour préserver le patrimoine d’exception du territoire de
Bièvre-Valloire, une attention accrue doit être portée sur :
 le maintien des milieux menacés par l’anthropisation* croissante et pour lesquels
l’augmentation de la fragmentation doit être évitée ;
 le rétablissement de la qualité et de la continuité des corridors biologiques.
La construction d’ouvrages de franchissement adaptés aux espèces utilisatrices des
corridors est notamment l’une des mesures d’action qui pourraient être prévues.
Cette étude constitue également une base à l’établissement de différents outils au service d’une gestion conservatoire de l’espace prenant en compte le réseau écologique :
 une carte des enjeux identifiés ;
 une base de données de référence destinée à être utilisée pour des analyses
locales et dans le cadre de l’établissement d’un plan de gestion des obstacles
identifiés, associé à un programme de mesures ;
 un outil cartographique de suivi à long terme du potentiel écologique du territoire.
*
L’anthropisation est la transformation d’espaces, de paysages
ou de milieux naturels sous l’action de l’homme.
,,,DES
TRAITS
D’UNION À
PRÉSERVER
7
Les corridors biologiques,
Au travers de la notion
de « trame verte et
bleue », qui désigne les
réseaux écologiques
et constitue un point
phare du Grenelle de
l’environnement, la
préservation et le maintien
des corridors biologiques
s’inscrivent comme un
enjeu national.
8
Un enjeu national
L’objectif de cette trame est « d’enrayer la
perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon
état des milieux nécessaires aux continuités
écologiques, tout en prenant en compte les
activités humaines, et notamment agricoles, en
milieu rural [...] » (Art. L. 371-1.- I de la loi
n°2010-788 du 12 juillet 2010).
L’engagement
du Département de l’Isère
La prise en compte des réseaux écologiques et
la préservation des corridors font partie des
priorités de la politique environnementale du
Département.
L’Isère a établi son réseau écologique départemental (le REDI) au 1/100 000 e dès 2001.
LES
CORRIDORS
BIOLOGIQUES
DE
Des actions ont notamment été mises en place
dans le cadre d’un projet dénommé « couloirs
de vie » lancé en 2008, cofinancé par la Région
Rhône-Alpes et relatif à la vallée du Grésivaudan et la cluse de Voreppe.
L’objectif principal est la résorption des obstacles à la libre circulation des espèces. Des
actions de gestion et de communication font
également partie de ce programme : création
de passages à faune, aménagements visant à la
restauration des corridors aquatiques, création
de structures végétales, guides, animations
scolaires, organisation de visites de terrain
destinées aux usagers des sites concernés...
BIÈVRE-VALLOIRE...
un enjeu à plusieurs échelles
Maintenir la biodiversité en Bièvre-Valloire,
l’action du Conseil général
Sur le vaste espace rural de 850 km2
que représente le Pays de BièvreValloire, les services déconcentrés du
Département de l’Isère, via la Maison
du territoire et avec l’appui du service
environnement, s’engagent dans des
actions concrètes :
1
Le soutien à des investissements spécifiques tels que les bandes enherbées, la création de mares, les passages
à faune ou à poissons sur les ouvrages
d’art (ponts, tunnels, murs de soutènement) et les routes ;
2
L’abandon progressif de l’éclairage
public des carrefours et des bords
de routes, le respect des obligations
dans l’entretien de cours d’eau traver-
sés par un pont, la protection des itinéraires de randonnée ou modes de
déplacement alternatifs et la mise en
place de partenariats avec des chantiers
d’insertion ;
3
L’entretien environnemental des
délaissés et des bassins de l’axe de
Bièvre et du crapauduc du GrandLemps, ou l’échange de bonnes pratiques dans le fauchage raisonné (talus
fauchés une fois par an pour préserver
la flore) et le fauchage décalé (pour éviter la pollinisation puis la grenaison des
plantes envahissantes telle que l’ambroisie) ;
4
Sur l’ensemble du réseau routier
départemental, les services opéra-
tionnels s’engagent dans la réduction
des quantités de sel de déneigement
utilisé et le recours à la saumure, ou
l’abandon des produits phytosanitaires,
tant en interne qu’auprès des entreprises prestataires intervenant pour le
compte du Département ;
diffusion et les échanges via des
5 Laplaquettes
éditées par le Département de l’Isère, le positionnement en
tant que personne publique associée
dans les avis sur les plans locaux d’urbanisme (PLU) ou le schéma de cohérence
territorial (SCOT) et la recherche de
synergie entre les services avec la création d’un observatoire sur la base de
système d’information géographique
(SIG).
Les corridors biologiques,
un enjeu national
Ces orientations dans les politiques environnementales en faveur de
la préservation des continuités écologiques doivent conduire à
l’établissement de documents cadre aux échelles nationale et
régionale : les « Orientations nationales pour la préservation et la
remise en bon état des continuités écologiques », et le « Schéma
régional de cohérence écologique ». Les corridors biologiques doivent
ainsi être pris en compte dans les documents de planification et
d’urbanisme des communes et de leurs groupements (PLU, SCOT...).
,,,DES
TRAITS
D’UNION À
PRÉSERVER
9
Conception
AVENIR (A. Popineau, A. Merlin, B. Veillet)
Mise en page
FAENA Communication
Crédits photographiques
Jean-Baptiste Strobel
Gentiana (F. Gourgues)
Conseil général de l’Isère
AVENIR (A. Lafon, T. Martin, J.-B. Strobel)
SMPBV (S. Chappaz)
Fotolia
Carte
ECONAT Concept / AURG
Prestataires de cette étude
ECONAT-Concept
FRAPNA Isère
LPO Isère
Gentiana
Gère Vivante
AURG
Maître d’ouvrage
Syndicat mixte du Pays de Bièvre-Valloire
Partenaires
Conseil général de l’Isère
Région Rhône-Alpes
Vue sur Sillans depuis le camp de César
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LES
CORRIDORS
BIOLOGIQUES
DE
BIÈVRE-VALLOIRE...
Sources bibliographiques, liens Internet
• P rendre en compte les corridors biologiques,
plaquette du Conseil général de l’Isère.
Avril 2005.
• Données de base 2007-2008 Pays
Bièvre-Valloire (Isère) pour une vision
écosystémique et paysagère du patrimoine
naturel (version 2009 provisoire). Syndicat
mixte du Pays de Bièvre-Valloire. EconatConcept 2009.
• Document de synthèse Le patrimoine naturel
de Bièvre-Valloire en 2007-2010,
Syndicat Mixte du Pays Bièvre-Valloire.
ECONAT-Concept Janvier 2010.
• Ensemble, restaurons les corridors
biologiques de l’Isère. Les Corridors
,,,DES
TRAITS
D’UNION À
Biologiques, lettre d’information n°1, février
2010, Conseil général de l’Isère.
• Texte de loi n°2010-788 du 12 juillet 2010.
• Cartographie des réseaux écologiques de
Rhône-Alpes. Conseil régional de Rhône-Alpes.
Février 2009.
• Dix années d’expérience en Isère. Projet
européen CONNECT. Guy Berthoud. 2010
• Guide méthodologique des réseaux
écologiques hierarchisés.
• http://biodiversite.rhonealpes.fr
• http://www.corridors-isere.fr
PRÉSERVER
11
Contact
Le Pays de Bièvre-Valloire
5 intercommunalités
Syndicat mixte du Pays
de Bièvre-Valloire
19 avenue du Docteur Turc
38980 Viriville
04 74 54 00 91
www.bievre-valloire.fr
Plaquette téléchargeable dans la rubrique :
Connaître/Le Pays de Bièvre-Valloire/Richesses naturelles
Bièvre-Liers
Bièvre Est
Territoire de Beaurepaire
Bièvre Toutes-Aures
Pays de Chambaran
70 communes
68 000 habitants
environ
Flachères
Primarette
Moissieu-sur-Dolon
BellegardePoussieu Pact
St-Didierde-Bizonnes
Bizonnes
Nantoin Eydoche
Champier
Semons
St-Julien-del'Herms
Arzay
Commelle
Boissieu
Ornacieux
Pommier-deBeaurepaire
Faramans
Balbins
Pisieu
RevelTourdan
Pajay
Beaurepaire
Brézins
St-Siméonde-Bressieux
Beaufort
Thodure Viriville
Marcollin
Lentiol
Marnans
Montfalcon
St-Clair-sur-Galaure
Avec le soutien de
Bevenais
Gillonnay La Frette
Sardieu
Marcilloles
Châtenay
Burcin
Longchenal
La Côte St-HilaireSt-André de-la-Côte
Penol
St-Barthélemy
Jarcieu
Le Mottier
Châbons
Roybon
St-Étienne-deSt-Geoirs
Oyeu
Colombe
Le GrandLemps
Apprieu
Beaucroissant
Sillans
Izeaux
St-Geoirs
St-PaulBressieux
Plan d'Izeaux
St-Pierre-deSt-Michel-deBressieux
St-Geoirs
Forteresse
Brion
Renage
- Juillet 2011 - 1000 ex. - Imprimé sur papier écologique, avec encres végétales
Chalon-de-Vienne
Cour-et-Buis
MonsterouxMilieu
Montseveroux
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