Pathologies des rongeurs de laboratoire

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Pathologies des rongeurs de
laboratoire
Dr.Brigitte Rault
Causes des maladies
n  Infectieuse/parasitaire
n  Génétique
n  Vieillissement
n  Nutritionnelle
n  Environnementale
n  Tumeur
n  Maladie auto-immune/ allergie
Impact
n  Risque pour l’homme
n  Risque zootechnique spécifique
n  Interférence expérimentale
Atteinte individuelle
Atteinte collective
Atteinte transmissible
Ou cas réguliers au sein
d’un effectif syngénique
Apparition simultanée ou
régulière sur un lot
d’animaux soumis au
même problème
Apparition progressive sur
l’ensemble des individus
sensibles d’un effectif
(épidémie) ou problème
persistant dans une
collectivité (endémie)
Blessures, maladies du
vieillissement, tumeurs,
anomalies génétiques,
maladies auto-immunes,
maladies métaboliques
Pathologies liées à
n l’alimentation: carences,
intoxications, manque
d’eau…
n l’environnement: coups
de chaleur, taux de NH3
élevé, stress…
Infections et parasitoses
(% morbidité variable)
! La consanguinité peut augmenter la fréquence de certains troubles
Les agents pathogènes
n  Germes pathogènes
→  maladie
n  Germes opportunistes
→  maladie chez l’animal immunodéprimé,
contrôlés par la réponse immune
n  Germes commensaux
→  Pas de maladie, habitat naturel= peau,
muqueuses
Flore normale d’un individu adulte sain = flore commensale +
opportunistes endogènes courants
Infectiosité
(capacité à s’établir et se
multiplier chez un hôte)
Pathogénicité
(aptitude à provoquer une
maladie)
n  Espèces cibles/barrière d’espèce/
zoonoses
n  Tissus cibles (délai contamination/
symptômes)
n  Facteurs favorisants (âge, statut
physiologique et immunitaire…)
n  Circonstances d’infection
–  Exogène
épidémie ou
endémie
–  Endogène (opportunistes)
cas
sporadiques
n  Virulence du germe
n  Réaction de l’hôte
Les étapes de l’infection
Guerison
Ac+
Contamination
(voie d’entrée)
Incubation
Multiplication du germe à
la porte d’entrée( avec ou
sans symptômes)
Dissémination dans
l’organisme
Excretion +/Ac +/-
Infection
chronique ou
latente
Excretion +/Ac+/Portage
Guerison
apparente
Excretion +
Ac +
Phase d’état
Multiplication du germe
dans les organes cibles
(symptômes spécifiques)
Excretion ++
Ac + ou ++
Les sources
n  Les animaux (ou personnes) infectés
}
}
malades
En incubation
Porteurs sains
Signes cliniques
Pas de signes
cliniques
Transmission des maladies infectieuses
n  Directe
–  Contact
–  Secrétions
contaminées
n  Indirecte
–  Persistance de l’agent
infectieux dans
l’environnement
–  Vecteurs animés ou
inanimés
n  Verticale
–  In utero
–  À la mise –bas
–  Transmission directe entre la mère et la
portée
Les vecteurs de microbes
Conduite à tenir en cas d’infection
n  Prévenir et identifier rapidement tout
problème infectieux
n  Traitements antibiotiques, antiparasitaires
mais pas d’antiviraux ni de vaccins chez les
rongeurs. Traiter tous les animaux d’une
même unité microbiologique.
n  Euthanasie des malades et porteurs,
isolement et décontamination des zones
infectées
décontamination
n  Gestion sanitaire stricte de la colonie:
– élimination des malades et porteurs (! portage
asymptomatique chez les reproducteurs)
– Diminution ou arrêt des flux animaux
– Redémarrage à partir d’animaux indemnes dans des
locaux désinfectés
n  « Décontamination des animaux »:
– Adoption des nouveaux nés après césarienne aseptique
– Transplantation embryonnaire
nécessite un schéma de reproduction respectueux des
contraintes génétiques, une organisation adoption/
transfert par femelles nourrices/porteuses synchronisées,
la prise en compte des délais nécessaires à la
reconstitution d’un effectif et à la vérification de la
décontamination
Parasitoses
n  Parasite = être vivant qui se développe aux dépens
d’un autre être vivant: l’hôte
≠ prédateur = détruit son hôte
≠ commensal et symbiote = associations à bénéfices
réciproques
n  Pouvoir pathogène
n  Adaptation parasitaires
–  Developpement d’organes de fixation
–  Grand développement de l’appareil digestif et reproducteur
Pathogénie des parasitoses
n  Action pathogène des parasites
–  Action spoliatrice
–  Actions mécaniques: obstruction, compression,
traumatisme, irritation
–  Action toxique
–  Action antigénique
–  Rôle vecteur
–  Action favorisante des infections
Pathogénie des parasitoses
n  Réactions de l’organisme
–  Réactions locales (inflammatoires)
–  Réactions générales : fébrile, modification de la
formule leucocytaire
–  Rôle des phénomènes immunologiques:
v  Prémunition
v  Possibilité
de vaccination
v  Utilisation dans le diagnostic immunologique
v  Amplification des réactions inflammatoires
v  Auto-immunisation
v  Anaphylaxie
v  Immunodépression
Affections cutanées
ectoparasites
Acariens
Poux
Puces
acariens
Transmission par contact direct
Faible résistance dans le milieu extérieur
Faible prévalence
Symptômes: absence sauf chez animaux à pelage foncé (prurit, alopécie,
dermatite ulcérative)
n  Diagnostic: microscopique sur prélèvement de poils (raclage, scotch test)
n 
n 
n 
n 
n  Infestation mixte
n  Traitement: ivermectine (! lignées CF-1)
Myobia musculi
n  Souris- rats
n  Localisation: face, cou, région scapulaire +++
n  Corps blanc perlé
n  ♀>♂
n  4 paires de pattes se terminent par un crochet
n  Σ: alopécie, dermatite ulcérative
n  Complications: sensibilisation
allergie
cutanée (B6, BalbC), infertilité, perte de poids,
modulation du système immunitaire
♀
♂
24h
Cycle de 23 j, stade larvaire 10j
Myocoptes musculinus
n  Rats-souris
n  Localisation sur tout le corps
n  Corps blanc avec pattes marrons
–  ♀: P1P2 simples avec ventouses
P3P4 courtes et trapues
♀
–  ♂: P3 organe crampon
P4 élargie se termine par une griffe
n  Σ: lorsque les souris sont
stressées, en gestation ou
déficience en vit A
♂
radfordia
n  Apparence proche de
Myobia musculi
n  R. affinis chez la souris
(P2 avec 2 crochets terminaux
de taille inégale)
n  R. ensifera chez le rat
(P2 avec 2 crochets terminaux de
même taille)
R. affinis
poux
n  Insectes, 3 paires de pattes, tête/thorax/abdomen
n  Polyplax serrata, pou suceur de sang
n  Σ: si présence en grand nombre, irritation +++ et
n 
n 
n 
n 
anémie
Traitement: phénylpyrazolés (fipronil), avermectines
Transmission par contact direct
Développement d’une immunité de l’hôte
Rare en animalerie
Les gales
n  Gales du corps
Sarcoptes
scabiei
–  Favorisées par le stress, très contagieuses
Sarcoptes scabiei ( lapin, hamster)
v  Notoedres cati: lapin, rat, souris
v  Trixacarus caviae: cobaye
v 
–  Prurit, lésions dépilées, squames crouteuses,
evolution peut être fatale sans traitement
n  Gale auriculaire
–  Psoroptes cuniculi du lapin
–  Symptômes parfois discrets (secouement de la
tête) ou très importants (cerumen jaunatre, otite)
Trixacarus caviae
Pseudo-gale
n  Cheylitiellose
–  Cheyletiella parasitivorax
(lapin)
–  Lesions prurigineuses,
dépilées et squameuses
localisées surtout sur le dos et
en interscapulaire Zoonose
Les mycoses
n  Dermatophytoses:
–  mycoses contagieuses dues au developpement dans les poils,
griffes et couches cornées de dermatophytes (trichophyton
mentagrophytes, microsporum canis)
–  Infection subclinique (rare?)
–  Zoonoses
–  Lesions dépilées bien circonscrites, nummulaires, erythème,
squames, croutes; localisation préférentielle sur la tête
–  Diagnostic: microscope, mise en culture de poils, lampe de Wood
Dermatite à staphylocoques
Staphylocoques= bacteries commensales non pathogènes
(peau, muqueuses)
• Lésions crouteuses ou ulcérées craniales ou dorsocervicales
• Favorisées par blessures (bagarre, prurit, études tox)
• Infections S. epidermidis ou aureus
• Traitement antibiotique en local ou systémique
furonculose
n  Staphylococcus aureus,
habituellement non considéré
comme pathogène
n  Pénétration du germe suite à
des morsures, bagarres
n  Abcès facial chez les souris
nude, associé souvent à une
conjonctivite
n  Abcès préputial chez le mâle
(Balb/c et B6)
Corynebacterium bovis
n  Souris nude homozygote; lignées à peau glabre
n  SCID sensibles (alopécie, dermatite
n 
n 
n 
n 
n 
n 
squameuse)
« Maladie squameuse », hyperkératose avec
squames jaunes pâles transitoire associée à
une perte de poids, morbidité +++, mortalité
chez les jeunes non sevrés
Portage sur la peau et dans la cavité buccale
(diagnostic par culture ou PCR)
Portage asymptomatique chez les animaux
immunocompétents (infection transitoire)
Infection persistante chez nude mais
symptômes transitoires
Traitement antibiotique (ampicilline dans l’eau
de boisson) n’élimine pas le portage
Limitation de la croissance de tumeurs
transplantées
Ectromélie (variole de la souris)
n  Orthopoxvirus
n  Contamination par contact direct, urine et fèces
n  Gravité des symptômes fonction des lignées (C3H, Balb/c,
DBA sensibles; C57BL/6 résistantes):
–  Forme septicémique rapidement mortelle sans lésions caractéristiques
–  Forme subaigüe ou chronique avec œdème facial, conjonctivite, lésions
squameuses ou ulcératives sur la tête, alopécie, nécrose queue et
extrémités
–  Infection latente
n  Diagnostic sérologique
n  ! matériel biologique infecté (cellules tumorales, sérum)
n  Quasiment éradiqué des animalerie actuelles
Origine environnementale
Habitat ou conditions d’ambiance non
adaptés
n  Coup de chaleur, déshydratation
n  Blessures
n  Pododermatites, non usure des griffes,
mammites
n  Dégénération rétine (animaux albinos)
Traitement symptomatique et
modification des conditions
d’hébergement
Pododermatite ulcérative
n  Ne pas confondre avec une tumeur !!
n  Pattes arrières (zone facilement
souillée, humide et chaude, à replis
cutanés, subissant des traumatismes
permanents)
n  RARE
ringtail
n  Rat- souris
n  Constrictions annulaires
n  Mauvaise conditions environnementales
(humidité < 20% et température élevée)
n  Pas de traitement, guérison avec
rétablissement conditions optimales
morsures
n  Balb/C, Scid, SJL, FVB
n  Mâle
n  Morsures queue, zone ano-génitale, tête, épaules, bas du dos
n  Surinfection
n  ≠ auto-mutilation
barbering
Anne Marie DeLuca, B.S. "
Environmental Enrichment: Does It Reduce
Barbering in Mice?" Animal Welfare Information
Center Newsletter, 8(2):7-8, Summer 1997.
Red tears du rat
n  « chromodacryorrhée »
n  Porphyrine secrétée par
la glande de Harder
n  Animal stressé ou
malade
Coup de chaleur de rongeurs
n  Thermorégulation par vasodilatation/
constriction de la queue
n  Température élevée (supérieure à 30°),
humidité importante (>80%), faible
ventilation et surpopulation = facteurs
favorisants
n  Augmentation de la fréquence respiratoire,
consommation d’eau, mortalité
Attention au froid
n  Gangrene des membre chez les nudes (!
Transport)
n  Necrose du bord de l’oreille chez les Swiss albinos
et C3H (froid = facteur favorisant)
Affections digestives
endoparasites
Les oxyures
n  Aspicularis tetraptera (2 à 2,6 mm, coecum +
partie hautre de l’IG)
n  Syphacia obvelata (4 à 6 mm; colon)
n  Cycle monoxène
n  Symptômes: subclinique le plus souvent;
inflammation intestinal, diarrhées, perturbation
de la reproduction, prurit anal avec prolapsus,
auto-mutilation
Œufs de syphacia
obvelata scotch test
n  Diagnostic: scotch test (œufs de Syphacia
obvelata) et examen direct du contenu cæcal ou
technique de flottation (Aspicularis tetraptera)
n  Œufs très résistants dans l’environnement
(>4mois), disséminés par un simple flux d’air
n  Forte prévalence en animalerie
Œufs aspicularis tetratepra
(test de flottaison)
flagellés
n  Giardia muris
–  Rat, souris
–  dans IG
–  Contamination par ingestion
d’ookystes (10min), fecès et
parfois vesicule biliaire
–  Asymptomatique
–  Lignées résistantes:; DBA/2,
B10.A, C57BL/6,SJL/2
–  Interférences aves études sur le
système digestif et immunitaire
n  Spironucleus muris
–  Rat, souris, hamster
–  Contamination par ingestion
d’ookystes (1 seul
infestant). Présents dans GI
et fecès
–  Difficile à cultiver
–  Asymptomatique sauf chez
les jeunes et
immunodéprimés si
infestation+++: diarrhée,
déshydratation ,perte de
poids, distension abdo, mort
Flagellés non pathogènes
n  Chilomastix intestinalis
–  souris, cobaye
–  GI et coecum
n  Tritrichomonas muris
–  Rat, souris, hamster
–  GI et coecum
Pas de traitement
Cestodes (vers plats)
n  Hymenolepis nana (hôte= homme),
H.diminuta (hôte=rongeurs)
–  zoonose
–  Cycle direct pour H.nana et indirect pour
H.diminuta
–  Vers adultes dans la paroi de l’IG (20à 40
mm)
–  Retard de croissance chez les jeunes
–  Chez l’homme: anorexie, vomissements,
diarrhée, perte de poids, douleurs abdo,
insomnies
–  Mise en évidence des œufs par flottaison
ou vers adultes à l’autopsie
Cas de la toxoplasmose
• Hôte définitif = chat
• Hôte intermédiaire=
rongeurs, homme
zoonose
Diarrhées bactériennes
Apathie
Anorexie
Polydipsie
Hyperthermie
Douleur abdominale
Souillures de la zone périanale
Deshydratation
Décès
Facteurs favorisants:Sevrage, stress, changement
brutal d’alimentation
n  Transmission possible à l’homme
n 
n 
n 
n 
n 
n 
n 
n 
n 
n  Colibacillose
n  Salmonellose
–  S.enteritidis, S.typhimurium
–  Sensibilité ++du cobaye et chinchilla
–  Forme inapparente chez rat et souris (portage
chronique); symptômes non spécifiques, épisodes morts
brutales, baisse de fertilité, résorption fœtale,
avortements
–  Diagnostic: culture foie, rate, fèces, NL mésentériques
–  Elimination des animaux
–  zoonose
Maladie de Tyzzer
n  Bacillus piliformis
n  Surtout souris, hamster ; rat et cobaye
n 
n 
n 
n 
n 
n 
sensibles
Contamination par ingestion de spores
Diarrhée (pas toujours observée),
anorexie, apathie,poil piqué,
amaigrissement rapide, mort
Lésions hépatiques, cardiaques et/ou
intestinales (foyers de nécrose)
Diagnostic sérologique et histologique
Spores bact très résistantes (1 an à T°
ambiante)
Traitement:
–  antibiotique (oxytétracycline)
–  dépopulation
Epizootique Diarrhea of Infant Mice
(EDIM)
n  Rotavirus
n  Transmission oro-fecal,
contact direct, aérosols
n  Diarrhée jaunâtre,
obstruction zone périanale
et mort; dilatation intestinale
(gaz), les mères continuent
à allaiter les petits (≠ MHV)
n  Diagnostic sérologique
Helicobacter
n  20 espèces pathogènes (H. hepaticus, bilis,
rodentium, typhlonius) commensales ou
opportunistes
n  Rat et hamster ne développent pas de maladie
mais sont des réservoirs
n  Asymptomatique très longtemps; certaines
lignées colite, prolapsus rectal
n  H.bilis et hepaticus à l’origine d’hépatites
chroniques (nécrose) chez A/J, BALB/c, C3 et
SCID vers 6 mois. Chez les
immunocompétents, carcinome hépatique
n  Diagnostic par PCR-culture
n  Traitement antibiotique (metronidazole
+ampicilline) transfert d’embryon ou césarienne
aseptique
MHV
•  Coronavirus, différentes espèces avec
• 
• 
• 
• 
virulence et organotropisme variable
Spécifique souris
Forte contagiosité
Pathogène le plus commun des
animaleries conventionnelles et chez
souris sauvages
Transmission: contact direct, supports
inanimés, poussières aériennes (!
MHV
n  Resistant
–  congélation/décongélation
–  chaleur: 30mn à 56°C
–  pH acide
Conservation 30jours à 4°C et indéfinie à 70°C
n  Sensible:
–  Solvants lipidiques
–  Dessication
–  désinfectants
clinique MHV
n  Forme enzootique (la plus fréquente),
subclinique
– Adultes immunisés suite à infection,
élimination du virus en 3-4 sem , pas
de portage chez les IC
– Protection des nouveaux nés par Ac
maternels puis infection
– Infection perdure au sein de la
Clinique MHV
n  Forme épizootique (clinique)
v  Observée
chez jeunes naifs en cages ouvertes
Diarrhée (si espèce entérotropique) avec mortalité
importante
v  Infection subclinique chez les adultes
n  Syndrome de déperissement chez les souris
nude
–  mortalité
Clinique MHV
Fonction :
n  Âge : jeunes 7-13j plus susceptibles
avec symptômes diarrhée, encéphalite,
absence milk spot, mortalité
adultes: perte de poids, baisse de la
reproduction, urines foncées, faible
mortalité
n  genotype et statut immunitaire de l’hôte
Clinique MHV
Fonction virulence et organotropisme
espèce MHV:
•  enterotropique: réplication voie
respiratoires sup et intestins , peu de
dissémination vers autres organes
– Surtout les jeunes atteints, décès 48h
post-infection
•  Polytropique (respiratoire): réplication
dans la cavité nasale et poumons puius
diagnostic
—  Serologie (Elisa/IFA) chez IC
—  PCR fèces animaux infectés ou sérologie animaux sentinelles
—  Histopathologie (à confirmer par séro ou PCR)
—  Polytrope: foyers blancs de nécrose à la surface foie (hémorragiques chez ID, hyperplasie
nodulaire hépatique avec fivbrose, foyers de nécrose splénique, splénomégalie), foyers
nécrotiques rate, thymus, nœuds lymphatiquew, moelle osseuse, péritonite
—  Enterotrope: syncytium endothélial des vaisseaux lymphatiques, hyperplasie muqueuse
intestinale…
traitement
n  Pas de traitement
n  Élimination des animaux et repopulation
(transfert d’embryons)
n  Arrêt de la reproduction min 4-8
semaines avec arrêt des introductions ,
élimination ectoparasites, hebergement
en IVC
Parvovirus (MPV et MVM)
n  Transmission par contact direct ou indirect avec fèces ou urine
n 
n 
n 
n 
n 
n 
contaminés, lait, secrétions nasales
Très contagieux
Très grande résistance dans le milieu
Peu pathogène :asymptomatique (pb d’élevage: mort
embryonnaire, malformation fœtale…)
–  Interférence avec les études d’embryogenèse, reproduction et
cancéro
Spécificité
Infection persistante des NL avec MPV (≠MMV)
Pas de traitement: transfert d’embryon ou césarienne aseptique +
décontamination des locaux
Parvovirus rat
n  2 sérotypes: Kilham Rat Virus et Toolan H-1
n  Transmission oro-fécale, parfois in utero
n  Asymptomatique mais parfois hemorragie
SNC, hypoplasie cerebelleuse et/ou chute de
la reproduction (mort embryonnaire)
n  Infection persistante, modulation de la
réponse immunitaire
Citrobacter rodentium
n  Jeunes >adultes
n  Mortalité importante C3H/HeJ,
C57BL/6, DBA/2J, NIH Swiss
n  Infection transitoire
(4sem):selles molles, prolapsus
rectal chez les jeunes
n  Hyperplasie du colon
(descendant)
n  Traitement AB (tetracycline);
Transfert d’embryons,
cesarienne
Murine norovirus (MNV)
n  Transmission orofécale
n  Forte prévalence
n  Absence de signes cliniques chez les
immunocompétents et plupart des immunodéprimés
n  Excretion dans les feces plusieurs mois après infection
n  Interférence pour les études en immunologie
n  Persistance dans le milieu
Malocclusion des dents
n  Fréquente chez rongeurs et
n 
n 
n 
n 
n 
n 
n 
lapins
Congénitale, traumatique
Incisives, molaires et prémolaires
(cobaye)
Entraine des difficultés de
préhension des aliments et des
lésions buccales
Symptômes: ptyalisme, anorexie,
amaigrissement voir décès
Diagnostic par examen de la
cavité buccale
Traitement: coupe des incisives
(2/3 mois), voire extraction
Elimination de la reproduction
Trichobezoard lapin
Affections respiratoires
Mycoplasmose (pneumonie chronique,
maladie respiratoire chronique)
Mycoplasma pulmonis
Souris; rat
Transmission horizontale et verticale
Asymptomatique le plus souvent;
syndrome bronchopulmonaire: jetage,
eternuements, râles, dyspnée, apathie,
anorexie, ataxie locomotrice, torticolis,
infertilité possible
n  Traitement des signes cliniques
(tetracyclines)
n 
n 
n 
n 
Pasteurella pneumotropica
n  Transmission par aérosol, oron 
n 
n 
n 
fécale, contact avec secretions
infectées
Opportuniste, proliférant en
présence d’autres agents
pathogènes (Sendaï,
mycoplasmes)
Asymptomatique;
–  conjonctivite chez les jeunes,
jetage oculo-nasal, torticolis
–  Abcès cutanés, métrite chez
les immunodéficients
Diagnostic par culture
Traitement anitibiotique
(enrofloxacine)
Souris SCID
Virus Sendaï
n  Paramyxovirus
n  Transmission par contact direct, peu résistant
n  Diminution de la fécondité, difficultés respiratoires;
infection fatale chez immunodéficients et DBA/2
n  Action immunodépressive prédisposante aux
infections secondaires
n  Pas de portage: contrôle par arrêt de la reproduction
pendant 2 mois, élimination des jeunes et nouveauxnés pendant cette période
n  Diagnostic sérologique
Coronavirus (rat)
n  Rat Coronavirus (RCV): infection
n 
n 
n 
n 
n 
n 
respiratoire
Sialodacryoadenitisvirus (SDAV):
infection des voies respiratoires
supérieure, glandes lacrymales,
submandibulaires et parotides
Contagiosité +++ ;mortalité faible
Pas de portage et infection latente
Jeunes les + atteints: exophtalmie,
œdème de la face et du cou, coryza
coloré
Guerison en 2 à 4 sem
Contrôle par arrêt de la reproduction
2 mois
Virus de la pneumonie (PVM)
n  Souris, rat, hamster, cobaye
n  Asymptomatique chez les animaux
immunocompétents (pas de portage et
infection transitoire mais ! souris KO et
transgéniques)
n  Pneumonie chronique chez souris
nude, létale
Affections
nerveuses
Lymphocytic ChorioMeningitis Virus
LCMV
n  Zoonose: symptômes pulmonaires ou nerveux
n  Infection persistante subclinique si infection in utero
n 
n 
n 
n 
ou 24h post-partum;Transmission verticale
Virus dans les urines, salive, lait
Source d’infection: transplantation tumeurs ou
cellules
Formes cliniques:
–  IPI:viremie et excretion permanente, retard de
croissance, glomerulonéphrite vers 7/10 mois
avec ascite et mort
–  Infectés non tolerants:virémie mais non excretion.
Mort ou guerison
Euthanasie
Virus de Theiler (GDVII)
n  Picornavirus
n  Souris (rat)
n  Asymptomatique; souches virulentes:
convulsions, hyperexcitabilité, paralysie
membres inférieurs, mortalité++
n  Contamination oro-fécale
n  Modèle de poliomyélite et démyelinisation
en infection expérimentale
Infection et parasites des rongeurs
présentant un risque pour l’homme
Agent
Espèces cibles
Niveau de
confinement
Dermatophtytes
Nombreuses (environnement)
teigne
2 Zoonose
Giardia sp
Rongeurs (environnement)
enterite
2
Hantavirus
Rongeurs
Fièvre hemorragique avec syndrome
rénal
3
Echinococcus
Carnivores (rongeurs = hôtes
intermédiaires)
hydatidose
3 Zoonose
Hymenolepis nana
Rongeurs (homme)
Troubles digestifs
2
Leptospira interrogans
Nombreuses
(rongeurs…), ,environnement
2 Zoonose
Pasteurella multocida
Nombreuses
Pasteurellose d(inoculation
2
Salmonella sp
Nombreuses
Atteinte digestive
2
Streptobacillus moniliformis
Rongeurs (rat)
Fièvre d'Haverhill
2 Zoonose
LCMV
Rongeurs (souris)
meningite
2 (3 souche
neurotrope)
Chlamydophila psittaci
Oiseaux, rongeurs sauvages (rare)
Infection multisystémique
3
Infections et parasites des rongeurs présentant une contagion
et morbidité élevées
agent
Espèce et maladie
Ectromélie (poxvirus)
Souris: morbidité variable (léthargie-morrtalité) selon
souches virales et murines en cause
EDIM (rotavirus)
Souris: entérite des nouveaux-nés
Kilham Rat Virus
Mouse Minute Virus
Atteintes embryonnaires et néonatales lors d'épizooties dans
les colonies naïves
MHV et SDAV
(coronavirus)
MHV/souris et SDAV/rat: symptômes lors d'épizooties dans
les colonies naïves: troubles respiratoires/viscéraux/chez
l'adulte, mortalité des nouveaux nés.
Forte contagiosité, forte prévalence
Mycoplasma pulmonis
Rongeurs: morbidité +++ dans les souches murines sensibles
(pneumonie exsudative)
Endémies subcliniques dans de nombreuses espèces de
rongeurs
Agents des gales
Rongeurs: morbidité variable selon les conditions
d'entretien et les souches murines
Sendaï virus
(paramyxovirus)
Rats/souris: morbidité +++ en cas d'épizooties dans les
colonies naïves: infections respiratoires et troubles de la
reproduction
Forte contagiosité et forte prévalence
néoplasies
n  Tumeurs mammaires
Souples, vascularisées,
contenu parfois nécrotique,
invasive (ablation difficile),
induite par MMTV
n  Lymphosarcome
n  Tumeurs pulmonaires
spontanées
–  Bénignes: fréquentes
chez animaux âgés
–  malignes: +rare
Tumeurs mammaires
Cobaye
30 % adénocarcinome
Majorité bénignes, rares métastases
Souris
Adénocarcinome
Métastases
Origine virale
Rat
Majorité bénignes (- 10 % adénocarcinomes,
fibroadenomes)
Hamster Souvent bénignes
Chien
50 % malignes, métastases
femelles>mâles
urolithiase
Chez le rat âgé
Asymptomatique ou incluant
hématurie, cystite ou anurie,
obstruction
lignée
particularités
BALB/c
Albinos, opacité cornéenne, conjonctivite, blépharite, abcès
periorbital, surdité sénile
C3H/He
Agouti, aveugle, opacité cornéenne et surdité sénile,
susceptibilité au MMTV (tumeurs mammaires)
FVB/N
Aveugle, épilepsie, hyperplasie mammaire mais tumeurs
mammaires rares
C57BL/6
Hydrocephalie, micro ou anophtalmie, dégénerescence cochléaire
sénile, alopécie, malocclusion, dermatite à staphylocoques
références
LaboratoryAnimals (1999) (suppl 1), S1:39S1:87
n  Pathologie:
–  http://www.radil.missouri.edu/info/dora/mousepag/
mouse.htm
–  http://cmr.asm.org/cgi/content/full/11/2/231#B605
MERCI
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