Espèces Exotiques Envahissantes Adoptons les bons gestes !

Herbe de la Pampa
Espèces Exotiques Envahissantes
Quoi ? Pourquoi ? … et moi ?
Adoptons les bons gestes !
Griffe de sorcière
Les espèces envahissantes, qu’es aquo ?
Depuis de nombreux siècles, les hommes échangent et transportent les espèces (animales
et végétales) pour leur intérêt alimentaire, leurs propriétés médicinales ou leurs
utilisations dans l’ornement ou le bien-être.
Parmi ces espèces, certaines parviennent à s’installer durablement dans les milieux
naturels et s’avèrent néfastes du fait de leurs incidences sur les espèces locales et le
fonctionnement des écosystèmes fragiles, mais également sur les activités ou la santé
humaines. On parle d’espèces exotiques envahissantes.
Le Languedoc-Roussillon,
un territoire riche
à préserver
Le bassin méditerranéen, grâce à
ses caractéristiques climatiques
et géologiques, est l’un des
secteurs les plus riches de la
planète en termes de diversité
biologique. La position du
Languedoc-Roussillon dans ce
bassin, confère à la région :
Tortue de floride
Séneçon en
arbre
Aujourd’hui, seules 3 espèces sont
interdites à la vente en France !
Coté flore : Jussie à grandes fleurs
& Jussie rampante
Côté faune : Tortue de Floride
Certains scientifiques considèrent les espèces envahissantes comme la « deuxième cause de perte
mondiale de biodiversité après la destruction des habitats » mais la cause de leur installation est souvent
à trouver dans le changement d’usage des milieux et espaces.
Berce du Caucase
La multiplication des activités humaines à grandes échelles amplifie ce risque de diffusion et
d’installation d’espèces exotiques et ainsi des et ainsi que des impacts qu’elles peuvent générer.
Ragondin
À l’heure actuelle, de nombreuses actions sont menées pour limiter leur propagation et tenter de réparer les dommages
provoqués.
Une espèce est dite « exotique envahissante » lorsqu’elle franchit l’ensemble des étapes suivantes
Un patrimoine naturel
exceptionnel : 65 % des espaces
sont des espaces naturels ou
semi naturels et 2/3 des
espèces connues en France se
trouvent en région ;
Un patrimoine paysager,
culturel et écologique façonné
par les activités humaines
(agriculture, pêche, tourisme…)
et indispensables pour ceux-ci.
Jussie rampante
Figuier de barbarie
Arrivée
Survie
Installation
Invasion
Installation sur un
nouveau territoire, de
façon fortuite ou
volontaire à la faveur
d’activités humaines
Adaptation à ce
nouveau milieu
Reproduction dans la
nature et formation de
populations pérennes
Reproduction abondante, au
détriment des espèces locales,
propagation sur de larges
zones et apparition de
problèmes écologiques et/ou
économiques et/ou sanitaires
Une règle communément admise dit que pour 1000 espèces introduites, 100 s’acclimatent, 10 sont naturalisées et 1 est envahissante ! Il ne faut donc pas s’alarmer et tout interdire. Un suivi
des introductions et de l’évolution des populations d’espèces permettra de mieux cerner le problème et de choisir les voies d’actions les plus pertinentes.
Quels sont les impacts de ces espèces ?
Espèces exotiques
envahissantes,
les bonnes pratiques
à adopter !
Prévention
Détection précoce
Réaction rapide
Les EEE menacent la biodiversité par la régression
voire l’extinction des espèces locales (concurrence pour les
ressources, manque de défenses naturelles face aux organismes étrangers…)
et par l’appauvrissement et la perturbation du
fonctionnement des écosystèmes (baisse de la diversité biologique,
homogénéisation des paysages…).
Les EEE ont un coût économique par la diminution
des services rendus par la nature et perturbent les systèmes
de production (obstruction des captages d’eau, gêne aux pâturage, baisse
des rendements agricoles, entrave à la pêche et à la navigation...).
sont les clés du succès
dans la lutte contre les
invasions biologiques
santé en
provoquant, pour certaines espèces, des brûlures cutanées sévères, des
allergies, des problèmes respiratoires ou autre forme de toxicité.
Les EEE peuvent être dangereuses pour la
Site avant arrivée
des EEE
Les espèces
envahissantes
peuvent parfois
entraîner une
homogénéisation
des milieux.
Site colonisé
par une EEE
L’infestation d’un cep de
vigne par le phylloxera peut
engendrer la mort rapide de la
vigne et donc causer des
lourdes pertes économiques.
Au contact de la peau,
la sève de la Berce du
Caucase provoque de
graves brûlures.
Comment chacun peut-il agir ? Quelques exemples
Même si je me suis
émerveillé devant de
nombreux végétaux et
animaux, j’ai pris soin de ne
pas les ramener, pas même
quelques graines
ou fruits.
Mes fonctions
me permettent
de contrôler les échanges
d'espèces potentiellement
envahissantes entre
différents pays.
Je prends
soin de ne
pas cueillir
les végétaux
pour ne pas
les disperser.
Dans le
cadre de
l’aménagement du
camping, nous avons
remplacé les EEE par
des espèces plus
locales et mieux
adaptées.
Dès que
je pêche un
poisson déclaré
envahissant,
je ne le relâche
surtout pas !
J'informe
toujours mes clients
qu'acheter un NAC* n'est
pas une décision à prendre à la
légère. L'autre jour, une dame
m'en a ramené un car elle voulait
s'en séparer et savait
qu'il ne fallait pas
le lâcher dans
la nature.
Je me
renseigne localement
auprès des gestionnaires
d’espaces naturels
avant de planter mes
végétaux. Ainsi, je
choisis les espèces
non invasives.
Je reste
vigilant et donne
l'alerte dès l'apparition
d'EEE sur mes parcelles.
D’autant plus que les
travaux agricoles
(broyage, labourage)
peuvent parfois favoriser
leur installation du fait
des sols nus.
Avec ma classe, nous
avons participé à une
journée de sensibilisation sur
les espèces envahissantes.
Il y avait pleins de petits
ateliers qui nous ont permis de
les découvrir, de voir
leurs impacts et de
les reconnaître.
Des chantiers
bénévoles sont organisés.
Une formation à la
reconnaissance des
EEE est faites avant les
actions de gestion (taille,
arrachage). Tout cela découle
d’un plan de gestion
global du site.
Au cours
d’un inventaire,
l’apparition d’une
espèce envahissante a été
constatée. L’information
a alors été transmise
aux organismes
compétents.
Nous proposons
des espèces végétales
locales. Alternatives aux
EEE, elles embellissent
tout aussi bien votre jardin
et sont plus profitable à de
nombreux animaux.
Lors de
chantiers, il nous est
demandé à ce que les
sols ne soient pas mis
à nu trop longtemps.
Une attention est aussi
portée à l’origine de la
terre utilisée pour
remblayer.
Sur certains
projets, les cahiers
des charges peuvent être
orientés de telle sorte à
favoriser l’utilisation des
espèces locales lors des
aménagements
Nous entrons, avec
les services techniques et
environnementaux, dans une
démarche locale. Le territoire étant
riche à plus d’un titre, nous souhaitons
le valoriser. Pour cela, nous plantons
seulement des espèces végétales
méditerranéennes et ceci grâce à un
partenariat avec les pépiniéristes et
horticulteurs du département. Tous les
services sont donc impliqués dans cette
démarche. Nous avons aussi une relation
privilégiée avec les gestionnaires
d’espaces naturels qui animent
les démarches sur
nos territoires.
Avec mes
collègues, nous avons
mis en place un réseau
de partage des données.
Ainsi, l’échange des informations
permet de s’enrichir des
expériences des uns et des autres
et de mieux gérer les sites. Nous
avons aussi pour objectif de
quantifier les impacts des
EEE sur la biodiversité.
* EEE = Espèces Exotiques Envahissantes
* NAC = Nouveaux Animaux de Compagnie
Sur 1000 espèces exotiques introduites, combien sont envahissantes ?
Quels gestes adopter en
tant que jardinier pour
limiter la dispersion des
espèces envahissantes ?
Quels gestes
pouvons-nous
tous adopter ?
Connaissez vous
les impacts des
espèces
envahissants ?
Retrouvez toutes les réponses à
l’intérieur de la plaquette !
Pour plus d’information, renseignez-vous auprès du gestionnaire local (contact ci-dessous).
Compétent en la matière, il pourra vous aiguiller vers l’organisme le plus pertinent en
fonction de votre demande (consultation de la liste d’espèces envahissantes, signalisation
d’une espèce envahissante, consultation de la liste d’espèces de substitution, recueil de
données …).
Remerciements : Réseau des Gestionnaires d’Espaces Naturels du LR, DREAL LR, Région
LR, SMDA, ADENA, SMCG, FREDON LR, CEN LR, SYMBO …
en
partenariat
avec