SUR LA DEMONSTRATION DES FORMULES DU DEMI-ANGLE EN TRIGONOMÉTRIE PLANE Autor(en): Redl, Frz. Objekttyp: Article Zeitschrift: L'Enseignement Mathématique Band (Jahr): 2 (1900) Heft 1: L'ENSEIGNEMENT MATHÉMATIQUE PDF erstellt am: 24.05.2017 Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-3565 Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch ce (c ce polaires de deux points quelconques par rapport aux ellîp soïdes du faisceau F se coupent suivant une gerbe de droites parallèles. » Pour terminer, nous mentionnons encore les propositions suivantes : i° Les sommets de tous les parallélipipèdes circonscrits à un ellipsoïde et dont les faces sont tangentes a l'ellipsoïde aux aextrémités de trois diamètres conjugués quelconques sont tous « situés sur un ellipsoïde concentrique homothétique au premier. » (( 2° Les sommets de tous les cônes circonscrits à un ellipsoïde « qui limitent avec les plans de leurs ellipses de contact des « solides de volume donné, sont tous situés sur un second ellip (( soïde, concentrique, homothétique au premier. » ißeye.) Pour démontrer ces Jeux propositions, nous n'avons qu'à allier les ellipsoïdes à des sphères. Dans le premier cas nous trouverons comme lieu des sommets des cubes correspondant aux parallélépipèdes, une sphère concentrique à la première ; et de même les sommets des cônes circonscrits à la sphère corres pondant aux cônes circonscrits à Y ellipsoïde sont situés sur une sphère concentrique à la première. ce ce Dr Kilbinger (Mulhouse) SUR LA DEMONSTRATION DES FORMULES DU DEMI-ANGLE EN TRIGONOMÉTRIE PLANE Le théorème de Larnot résout en principe le problème fonda mental de la Trigonométrie, qui consiste à déterminer les angles d'un triangle dont on connaît les trois côtés. Toutefois la for mule obtenue ne se prête guère au calcul logarithmique ; aussi en déduit-on d'ordinaire les formules dites du demi-angle, en avant recours à des transformations algébriques. C'est, je crois, à M. Fred. Mcyer, professeur au Gymnase de Halle, qu'on doit le premier essai ) d'arriver directement à ces dernières formules, par des considérations purement géomé triques. Un peu plus tard M. Korschel donna (") une démonstration analogue à celle de M. Me ver. La méthode que je me propose d'exposer ici et qui conduit aux formules du demi-angle par une voie purement géométrique, f1)f 1 nie semble plus importante que celle de Mever, laiit au point de vue pédagogique, qu'au point de vue scientifique, lin effet, elle n'exige aucun théorème auxiliaire ; la démonstration est absolu ment analogue pour les trois iormules et, correspondant ainsi à leurs constructions, met bien en lumière leur étroite parenté ; la ligure sur laquelle elle se base a une grande importance géomé trique, puisque Je triangle AJ3C est précisément le triangle ayanl ()?()., ; enfin, pour sommets les pieds des hauteurs du triangle O1O 1 par cette méthode il est toujours facile de retrouver la démons tration de Tune quelconque des formules. Mais, arrivons au fait. Menons les bissectrices tant intérieures <pf extérieures du triai! g le donné ABC (voir la ligure); soit AO 1? 80, et (XX les 1 (') Voir sa note publiée dans la îiimée 1887, p. '.>,() 5 cl 'à(')6. (") ZeiiscJirijl /'. math. n. iiulurw. l'iiterriclit. (lïideiT. Zcilsclirifl fur dus lieahcliulwesen, année 189'î, ]) . /|Gd, \(\\. trois bissectrices intérieures, triées extérieures, soient encore triangle ABC. O2O 2 O3. 030 3 0 et 1 6 cc ?, -1 - ? , 0^ ies trois bissee il ies demi-angles du il suffit de comparer les ?, deux triangles semblables OCO, et OB(X le premier nous donne °OB „ „ 7. en sm ? = ??? on en déduit, et le deuxième sm ? = 00., 00, i. Pour trouver la valeur de sin 2 ; . OC a .. 12 a . , 7T- , ; ? ' 2 multipliant membre à membre : Si, d'autre part, on projette les points 0 et cotés CB ou CA, on voit que O3O 3 sur Yan des cm désignant par 5 le demi-périmètre du triangle ; de même si l'on projette les points 0 et 0,, sur l'un des côtés BA ou BC, on voit que Substituant en (in ces valeurs dans l'expression de siir -^? ? on a : 2. En employant les triangles OCO d'une façon analogue à la forma le de cos On a^ en effet, dans le triangle OCO., 2 et dans le triangle C^BO., d'où, par multiplication : : et C^BO,, on arrivera 2 ? 2 : . et Projetant les points sur BC ou BA, on trouve : O1O 1 ce sur CB ou CA, les points 0 et O2O 2 0, qui donne la formule cherchée ? (11 de considérer les trian Enfin, pour trouver tg , il sa donnent : gles OCO., et OjCCp qui nous 3. ? 1 mais ainsi qu'on le reconnaît aisément par projection ; cToù il suit On obtiendrait plus rapidement cette dernière formule en formant le quotient ? COS~ ? , mais je tenais tout dabord a montrer la généralité de la méthode, en rappliquant aussi à ce cas, et à indiquer ensuite un nouveau moyen de déterminer p ; il suffit, en elFet, pour l'obtenir de remplacer dans la dernière formule tg a o ? par ? ? ? .. - ? Reste maintenant à exposer brièvement que celte méthode fournit un moyen mémnotechnique pour retrouver ces formules il repose sur la définition même des fonctions trigonométriques. Par exemple : pour trouver le second triangle qui, avec 0C0.,, ; nous donnera la démonstration de la formule du sin ? ?,on longe dans le triangle 0C0.,, le côté opposé et l'on obtient le triangle OBO 3 . Pour cos coté adjacent l'angle droit. à?et l'hypoténuse et pour tg à ? ?, ? son pro 'A et l'hypoténuse, prolongerait le les deux cotés de Bien que ce qui suit n'appartienne plus, à vrai dire, à mon sujet, le lecteur me permettra d'indiquer, en terminant, une méthode nouvelle, à ce que je crois, pour déterminer le rayon du cercle ex-inscrit au triangle donné ABC. Calculons, par exemple, du cercle de centre 9 le rayon Menons 0.,X parallèle a AO, ; on voit alors que p9p 09.0 . 9 On obtiendra F.,X en remarquant que les triangles sembla bles OFA et 0.,F,X sont homothétiques, et ont pour centre d ho mothétie P et pour rapport d'homothétie ? =-- ; le coté F.,X est donc riioniologue de FA, et comme ce dernier égale lui-même (s a) on a ? « rl'nn hnnlmiimrï Frz. Redl (Viehofen, Basse-Autriche ) NOTION DE L' INFINI EN GÉOMÉTRIE ÉLÉM EN TAIRE A PROPOS D'UN ARTICLE DE M. RIPERT La Géométrie élémentaire a heureusement échappé jusqu'ici aux innovations qui, sous couleur de progrès scientifique, on! entraîné les mathématiques spéciales dans une voie dangereuse. Aussi suis-je bien loin de partager l'opinion de M. Ripert sui l'introduction, dans la Géométrie élémentaire, de l'infini, au sem crue M. Ripert donne à ce mot. 1 (1)( ) Voir n» '2, 9J année, de Y Enseignement mathématique (i5 mars 1900)