Septembre 2014 Soutenir la durabilité écologique et communautaire La promenade Rt. Hon. Herb Gray (la promenade) est la partie ontarienne de la route d’accès à un nouveau système de transport frontalier de bout en bout entre Windsor (Ontario) et Détroit (Michigan). Conçue au terme de l’une des évaluations environnementales les plus approfondies auxquelles ait jamais participé le gouvernement de l’Ontario (l’Étude du passage international de la rivière Détroit), la promenade a été approuvée, tant en vertu de la Loi sur les évaluations environnementales de l’Ontario que de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, en tant que solution nécessaire pour répondre aux besoins de la collectivité et atteindre les objectifs en matière de transport. La promenade, qui traverse les municipalités de Tecumseh, LaSalle et Windsor, est un projet d’une envergure peu commune. Modèle d’exécution du projet Le plan écologique La construction de la promenade, dont le coût s’élèvera à 1,4 milliard de dollars, est le premier projet de transport en Ontario dont l’exécution s’appuiera sur un nouveau modèle de financement et d’approvisionnement, c’est-à-dire un partenariat entre les secteurs public et privé. Le Windsor Essex Mobility Group (WEMG) est lié par contrat avec Infrastructure Ontario et le ministère des Transports pour l’exécution du projet. En vertu du contrat avec le WEMG, les travaux de conception et de construction de la promenade sont effectués par l’entreprise Parkway Infrastructure Constructors (PIC). Le contrat entre le WEMG et le gouvernement de l’Ontario comprend une entente d’une durée de 30 ans en ce qui a trait à l’entretien de la promenade. La planification des travaux, notamment en ce qui concerne la compensation des lieux de pêche et des zones humides, l’atténuation des risques pour les espèces en péril et l’aménagement paysager, a été effectuée selon une approche axée sur les écosystèmes. Les espaces verts en bordure de la promenade respecteront le paysage carolinien naturel, qui est constitué entre autres d’une prairie à herbes hautes et d’une savane de chênes, qui sont caractéristiques de la région de Windsor-Essex. Au-delà des limites de la promenade, l’habitat des espèces en péril est également en voie d’être restauré afin de fournir un nouvel habitat de qualité supérieure conformément aux exigences liées aux permis accordés en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. L’engagement pris à l’égard de la durabilité écologique et communautaire dans le cadre de ce projet est sans précédent pour un projet routier en Ontario. Points saillants de la conception La promenade consistera en un prolongement de l’autoroute 401, sous forme d’autoroute urbaine à six voies construite au-dessous du niveau du sol et menant jusqu’à la voie rapide E.C. Row. La nouvelle autoroute se joindra ensuite à la voie rapide existante en direction ouest, jusqu’à une esplanade douanière canadienne planifiée puis au pont international traversant la rivière Détroit. Avec la promenade, un nouveau prolongement de l’autoroute 3, sous forme d’autoroute à quatre voies construite au niveau du sol, permettra de séparer le trafic local du trafic international. Les sites futur du pont international et les esplanades douanière La promenade s’étend sur 11 kilomètres et englobe ce qui suit : 11 tunnels établissant de nouveaux liens entre les collectivités et les milieux naturels; 15 ponts; 120 hectares (300 acres) d’espaces verts; environ 20 kilomètres de sentiers polyvalents, comprenant 7 ponts piétonniers et 2 tunnels piétonniers. La promenade dans une prairie : Pourquoi il est important de protéger la prairie La promenade est située dans une région urbaine où se trouvent des vestiges de la prairie à herbes hautes, un écosystème menacé à l’échelle mondiale. Comme en témoignent les estimations, selon lesquelles la prairie à herbes hautes représente aujourd’hui de 5 % à moins de 1/10 de 1 % de ce qu’elle était à l’origine en Amérique du Nord, cet écosystème n’existe pratiquement plus sur notre continent. configuration de la promenade de façon à limiter l’impact de celle-ci sur les zones à protéger. Grâce à cela, moins de quatre hectares de végétation de grande qualité ont été touchés. Plus de 300 bâtiments ont dû être démolis, et de nombreux arbres et arbustes ont été enlevés, pour permettre la construction de la promenade. En créant un immense espace libre, la construction de la promenade a permis de Dans le sud de l’Ontario, les prairies et renverser l’empiétement sur ce qui était savanes, qui étaient jadis abondantes le à l’origine un écosystème de prairie à long du lac Sainte-Claire et le long de la herbes hautes. rivière Détroit, ont été transformées en Au fil du projet, les connaissances au terres agricoles par les colons européens. Les vestiges de la prairie dans sujet de la portée et de l’importance des la région de Windsor-Essex sont riches caractéristiques écologiques du corridor en biodiversité et abritent un plus grand de la promenade ont évolué. Les efforts nombre d’espèces en péril que tout au- de protection de l’environnement dans le cadre du projet, qui consistaient au tre milieu en Ontario, à l’exception de l’île Walpole. Aujourd’hui, la réserve na- début à minimiser les impacts sur les turelle provinciale Ojibway Prairie, près espaces naturels adjacents, se sont accrus au point de viser la maximisation de Windsor, est la plus grande prairie des occasions de restaurer, de créer et protégée en Ontario. d’améliorer la connectivité écologique Afin de tenir compte de l’importance de la prairie à herbes hautes de la réécologique des vestiges de la prairie de gion. Essentiellement, le mandat est la région de Windsor-Essex à l’échelle devenu la planification et la conception mondiale, nationale et provinciale, une d’une « promenade dans une prairie ». attention particulière a été accordée à la Alétris farineux, une plante de prairie rare que l’on trouve sur l’île Walpole et près de la promenade. Source : Jared Macbeth Connaissances traditionnelles Les connaissances traditionnelles sur la prairie et le respect qui a toujours existé envers celle-ci ont été intégrés au projet grâce à la participation de la Première Nation de Walpole Island (PNWI), dont les membres agissent en qualité de gardiens de la prairie à herbes hautes et de la savane de chênes depuis des milliers d’années. La PNWI est un partenaire important et un membre actif de l’équipe de projet. Danshab Enterprises, une entreprise située sur l’île Walpole, a entrepris une partie importante du travail de transplantation et des efforts de rétablissement pour les espèces de végétaux en péril le long de la promenade. Liatris à épis (une espèce en péril) en fleur dans une aire de rétablissement près de la promenade. Source : MTO 2 Création et restauration du paysage écologique Sur les 120 hectares d’espaces verts prévus dans le plan d’aménagement de la promenade, 74 sont occupés par des paysages écologiques créés de toute pièce qui renferment une prairie à herbes hautes et une savane de chênes. Des espèces indigènes de la région seront plantées dans toutes les typologies de paysage (aménagements paysagers des paravents, des bords de route, de la gestion des eaux pluviales et des entrées et aménagements paysagers écologiques). Au total, plus de 100 000 arbres, arbustes et plantes herbacées seront plantés, ce qui représente le plus important aménagement paysager dans le cadre d’un projet routier provincial jusqu’ici, et le premier nécessitant exclusivement des espèces indigènes. À l’extérieur du corridor de la promenade, 60 hectares supplémentaires de terres, comprenant des zones de préservation des milieux humides et un habitat géré activement pour les espèces en péril, sont en voie d’être protégés. Plus de 200 000 plantes appartenant à des espèces en péril ont dû être transplantées pour faire place à la construction de la promenade. Les résultats du contrôle effectué dans les zones de restauration écologique démontrent que les populations des espèces en péril se portent très bien. Aire de rétablissement de prairie à herbes hautes. Source : Heather Mitchell Les photos ci­dessus montrent les progrès de l’aménagement paysager en date d’août 2014. Source : MTO Gestion active des paysages de prairie Dans la prairie à herbes hautes, une gestion active est essentielle pour contrôler la succession et surveiller les espèces envahissantes. Un programme rigoureux de débroussaillement, de traitement herbicide et de brûlage dirigé est actuellement mis en œuvre. Le brûlage dirigé est le moyen le plus efficace pour protéger la prairie à herbes hautes contre les espèces envahissantes, car il imite la perturbation naturelle dont toute prairie a besoin. Depuis le printemps 2012, 20 hectares de prairie ont été brûlés. Brûlage dirigé dans une aire de rétablissement de la prairie créée dans le cadre du projet. Source : MTO 3 Espèces en péril dans le corridor de la promenade Aletris farineux dans une aire de retablissement. Source : MTO Conformément à la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts a délivré des permis au ministère des Transports pour la protection de sept espèces de plantes et de deux espèces de couleuvres en péril vivant dans le corridor de la promenade. Ces permis ont influencé la conception et l’établissement du calendrier du projet. Espèces en péril – Statistiques Environ 200 000 plantes appartenant à des espèces en péril, ainsi que de nombreuses plantes rares connexes, ont été déplacées vers des aires de rétablissement protégées s’étendant sur 25 hectares situées à l’extérieur du corridor. Avant le début de la construction, les espèces de plantes et de couleuvres en péril visées ont été retirées du corridor de la promenade et réinstallées dans des aires de rétablissement protégées. Pour composer avec les espèces en péril, de nouvelles méthodes et approches, dont l’application ne se limite pas à ce projet, ont été élaborées. En voici quelques exemples : Plus de 6 000 employés travaillant au projet de la Des dispositifs de radiotélémesure à la fine pointe de la De 2008 à 2013, grâce aux efforts intensifs de technologie sont utilisés pour étudier les déplacements de la couleuvre à petite tête et de la couleuvre fauve de l’Est, ainsi que pour déterminer leurs besoins en matière d’habitat. Cela a ouvert de nombreux domaines de découverte en ce qui concerne les besoins de la couleuvre à petite tête relativement à son habitat (p. ex. elle se sert de tunnels d’écrevisse pour hiberner et se rend à des endroits précis pour donner naissance à des petits nés vivants). promenade ont suivi une formation sur les espèces en péril. Depuis 2011, plus de 25 000 heures ont été consacrées au contrôle des populations de couleuvres. récupération qui ont été déployés, plus de 1 000 couleuvres fauves de l’Est et couleuvres à petite tête ont pu être déplacées dans des aires de prairie à herbes hautes protégées. La conception des gîtes d’hibernation pour les couleuvres a été adaptée à partir du modèle utilisé au zoo de Toronto, de façon à tirer parti des fondations des maisons acquises puis démolies par le ministère des Transports. Cette conception adaptée s’est révélée efficace; elle a été utilisée dans le parc national du Canada de la PointePelée, dans la fondation d’un vieux chalet voué à la démolition. Des couleuvres vivantes ont été utilisées pour mettre à 1 3 2 4 l’essai différentes conceptions de clôture, ce qui a mené à la conception d’une nouvelle barrière à couleuvres permanente. Pour la première fois, l’alétris farineux, une espèce en péril, a pu être reproduit en serre. Une méthode novatrice de transplantation de nappe de gazon a été mise au point pour déplacer une grande population d’alétris farineux et de nombreuses plantes connexes dans des aires de rétablissement protégées. Cette approche a permis à l’équipe du projet de la promenade de récupérer environ 850 tonnes de sol de prairie de grande qualité. 4 5 1. Platanthère blanchâtre de l’Est 2. Alétris farineux 3. Couleuvre fauve de l’Est 4. Couleuvre à petite tête 5. Aster très élevé 6. Liatris à épis. Source : MTO 6 L’importance des efforts de restauration dans le cadre du projet de la promenade On s’attend à ce que les travaux de restauration et d’aménagement paysager axés sur l’écosystème, qui ont été entrepris dans le cadre de la construction de la promenade, présentent de nombreux avantages pour les habitants ainsi que pour les espèces végétales et animales de la région. Biodiversité Zones humides et lieux de pêche La Stratégie de la biodiversité de l’Ontario, adoptée en 2011, vise à protéger, à restaurer et à récupérer la diversité génétique, ainsi que la diversité des espèces et des écosystèmes, que l’on trouve dans la province, ainsi que les fonctions et processus connexes liés aux écosystèmes. Les aires de rétablissement protégées et les paysages aménagés près de la promenade renferment un large éventail d’espèces végétales indigènes de la prairie qui contribuent à la biodiversité de la région. Des aires de compensation des zones humides et des lieux de pêche ont été intégrées dans les aires de restauration d’habitat des espèces en péril afin de permettre une meilleure connectivité entre les habitats. Plus de 45 hectares de zones humides et de zones tampons connexes, ayant une grande importance pour la province, ont été préservés. Ces zones fourniront un habitat à de nombreuses espèces, amélioreront la qualité de l’eau, et réduiront les risques d’inondation en agissant comme une éponge pour ralentir la puissance du débit de l’eau se dirigeant dans cette direction. Endroits où les espèces rares et en péril peuvent se réfugier Le développement urbain a grandement réduit et fragmenté les endroits pouvant servir d’habitat pour bon nombre d’espèces. La connectivité écologique engendrée par la construction de la promenade a créé un habitat important pour le butinage, la reproduction, l’hibernation et la halte migratoire de nombreuses espèces rares et en péril. Au total, cinq aires de compensation des lieux de pêche fourniront plus de 35 000 mètres carrés d’habitat pour les poissons; les aires renfermeront de nouvelles frayères ainsi que des lieux de refuge hivernaux et estivaux pour le grand brochet et d’autres espèces de poisson. Pollinisation La campagne de « Protéger nos pollinisateurs » de l’Ontario Nature indique qu'environ un tiers des aliments que nous conUn élément unique qui caractérise le projet est un écopassage qui traverse l’un des tunnels. Ce dernier permet de relier sommons repose sur la pollinisation, laquelle ne peut être asdeux grandes aires de prairie qui avaient été séparées lors de surée que par une population d’espèces pollinisatrices, notamment les abeilles, en bonne santé. Les diverses espèces la construction du chemin Huron Church dans les ande fleurs sauvages que l’on trouve dans les paysages écolonées 1950. L’écopassage a été conçu spécifiquement pour giques et les aires de rétablissement protégées créées dans faciliter les déplacements des couleuvres appartenant à des le cadre du projet fourniront une source de nectar aux polliniespèces en péril. sateurs pendant la saison de végétation. Contrôle de l’érosion L’érosion et le débit solide qui en résulte peuvent avoir une incidence importante sur la qualité de l’eau, ce qui peut affecter les populations de poissons. Les sédiments provenant des parois en érosion qui se déposent dans les rigolets peuvent entraîner des augmentations de coûts, car on doit effectuer davantage de nettoyage et de dragage pour permettre l’écoulement de l’eau. Les plantes de prairie que l’on trouve près de la promenade ont des systèmes radiculaires solides et profonds qui s’attachent au sol et fournissent une protection à long terme contre l’érosion causée par le vent et l’eau. Valeur sur les plans des loisirs et de la culture Le réseau de sentiers polyvalents offre aux piétons et aux cyclistes un accès continu et sans obstacle dans le corridor de la promenade. Il a été conçu pour rejoindre le Sentier transcanadien (sentier Chrysler Greenway) ainsi que de nombreux sentiers et parcs municipaux. Grâce au réseau de sentiers et d’espaces verts créé dans le cadre du projet, les habitants de la région profiteront d’un meilleur accès aux espaces naturels situés près de chez eux. Les espaces verts situés en bordure de la promenade mettront de la couleur dans le paysage et rendront le coup d’œil agréable tout au long de l’année. 1 2 3 4 1. Biodiversité dans la prairie. Source : MTO 2. Pollinisateur dans la prairie. Source : Russ Jones 3. Couleuvre à petite tête. Source : Heather Mitchell 4. Gîte d’hibernation créé pour offrir un habitat aux couleuvres pendant la saison hivernale. Source : MTO 5 Éducation, sensibilisation et recherche Pour pouvoir veiller à la protection des espèces en péril et de leur habitat dans la prairie à herbes hautes, nous devrons sensibiliser le public à cet enjeu. Le ministère des Transports a entrepris diverses activités d’éducation et de sensibilisation dans la région de Windsor-Essex, dont certaines satisfont aux exigences en matière de gérance associées aux permis délivrés en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition. Le Ministère mènera d’autres activités semblables dans le futur. Les caractéristiques écologiques uniques des aires de rétablissement créées dans le cadre du projet permettent aux chercheurs de recueillir et d’étudier des données sur l’habitat et la faune dans la prairie à herbes hautes. Un certain nombre de chercheurs ont inclus ces aires de rétablissement dans leurs études de recherche ou envisagent de le faire. Points saillants en matière d’éducation et de sensibilisation Voici certaines de ces activités : distribution de bulletins communautaires donnant un aperçu des travaux écologiques; animation de présentations et organisation d’ateliers sur les tra- vaux de restauration écologique effectués dans le cadre du projet; participation à des événements communautaires comme le Jour de la Terre, Ojibway BioBlitz et la Journée mondiale du serpent; tenue d’une exposition à Canada South Science City pour présen- ter le plan d’aménagement de la promenade et les travaux réalisés en matière de protection des espèces en péril; organisation de visites des aires de rétablissement pour les inter- venants. Points saillants de la recherche L’équipe du projet de la promenade, réunie pour célé­ brer l’obtention du Provincial Infrastructure Award (prix provincial en matière d’infrastructure) lors de la Confé­ rence sur la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario 2013. Ce prix vise à souligner le leadership ainsi que les efforts importants et novateurs en matière de protection des espèces en péril. Source : MTO Victoria McPhail, biologiste, Wildlife Preservation Canada, a inclus les aires créées dans le cadre de la construction de la promenade dans son étude sur la pollinisation des plantes appartenant à des espèces en péril dans le sud de l’Ontario. Dans le cadre d’une étude sur l’utilisation de l’habitat, l’écologie spatiale et la génétique de la couleuvre à petite tête, des chercheurs de l’Université Queen’s examineront les populations de cette espèce vivant dans le sud de l’Ontario, notamment celles établies sur les terres à proximité de la promenade, et sur les terres de la Première Nation de Walpole Island et de la Première Nation d’Aamjiwnaang. Le contrôle des aires de rétablissement créées près de la prome- nade pour les espèces en péril, et l’établissement de rapports à leur sujet, servent à éclairer les stratégies fédérales de rétablissement élaborées par Environnement Canada pour la couleuvre à petite tête, le liatris à épis, l’alétris farineux et l’aster très élevé. Alétris farineux qui a pu être reproduit avant d’être transplanté dans une aire de rétablissement de la prairie créée dans le cadre du projet. Source : MTO Vous souhaitez obtenir de plus renseignements sur la conservation de la prairie à herbes hautes en Ontario? Visitez les sites suivants : Pour obtenir de plus renseignements au sujet de la promenade, rendez-vous à l’adresse suivante : www.hgparkway.ca The Ojibway Nature Centre (Ville de Windsor) www.ojibwaynature.ca Tallgrass Ontario www.tallgrassontario.org Essex Region Conservation Authority (ERCA) www.erca.org Pour obtenir de plus renseignements sur les efforts de protection de l’environnement, visitez le site : www.hgparkway.ca/sustainability Pour toute autre question, envoyez un courriel à l’adresse suivante : [email protected]