DESCRIPTIF DES UNITES D’ENSEIGNEMENT DE LA MENTION SCIENCES SOCIALES 1 Mention Sciences sociales (L1 S1) UE : Interdisciplinaire - Jeunesse. Responsable : Florence Callandre Ects : 2 Coeff :1 Volume horaire : CM : 15 h Pas de TD Prérequis : Intérêt pour l’approche anthropologique Etre capable d’écouter, lire et comprendre le créole réunionnais Objectifs : Approfondir ses connaissances sur les apports culturels de la jeunesse réunionnaise Descriptif : La jeunesse est un objet récent de l’anthropologie du fait que nous avons tendance à penser que ce sont les Anciens qui détiennent les clefs de la Culture, du Patrimoine, de la Mémoire… La jeunesse est aussi créatrice de culture à travers ses multiples expériences. Il conviendra dans un premier temps de tenter de définir une classe d’âge de la jeunesse réunionnaise pour en mesurer non seulement sa mouvance, sa relativité comparée aux sociétés voisines de l’océan Indien, mais pour réaliser que la jeunesse est aussi une question de représentation, autrement dit qu’elle ne relève pas uniquement de la biologie mais est étroitement liée à la culture. Modalités de contrôle : un écrit sur table (2 heures) Compétences : Savoirs : la vie des jeunes en France VS, la vie des jeunes dans le monde créole de la zone Océan Indien. Savoir-faire : − Identifier dans le monde créole les différents rites de passages qui peuvent aider à définir une classe d’âge, un groupe d’âge ou une association d’âges. Mettre en évidence des mises en scène de la vie quotidienne. Evaluer le rôle des réseaux sociaux (facebook, téléphone portable…) et des mises en scènes de rituels dans la socialisation et l’évolution des jeunes. − Faire une enquête ethnographique sur les mises en scènes de la vie quotidienne (lieux, vêtements, temps…) et en particulier dans les espaces publics (skate-parcs, prestations de hip-hop ou DJ de rue, « pousses »…). Faire une enquête ethno-linguistique sur les apports du créole au langage jeune oral et SMS. Bibliographie : Cadéac B. ; Lauru D. (2002), Génération téléphone, Albin Michel. Giral M. (2002), Les adulescents, Enquête sur les nouveaux comportements de la génération Casimir, Le pré aux clercs. Essai. De Margerie G. (2009), Le dictionnaire du look, une nouvelle science du jeune, Robert Laffont. Ribeiro S. (2014), Dictionnaire ado français, Editions First. Sabatier B. (2007), Nous sommes jeunes et nous sommes fiers, La culture jeune d’Elvis à Myspace, Hachette Littératures. Van Gennep A. (1924), Les rites de passage, 1909/1981, Stock 2 Mention sciences sociales (L1 S1) UE : Philosophie et sciences sociales Responsable : Michel Latchoumanin Ects : 2 Coeff : 1 Volume Horaire : CM : 10 h Pas de TD Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux. Objectifs : Initier l’étudiant aux grandes étapes de l’évolution de la philosophie de l’éducation. Descriptif : -­‐ Les conceptions philosophiques de la relation éducative -­‐ De la pensée au sens -­‐ Qu’est-ce que la socialisation? -­‐ La philosophie de l’enseignement entre empirisme et rationalisme Modalités de contrôle : Un devoir sur table QCM et questionnaire Compétences : Savoirs : -­‐ Connaître les grandes étapes de la philosophie et leur évolution -­‐ Connaître les principales conceptions philosophiques de la relation éducative -­‐ Connaître les concepts centraux de la socialisation -­‐ Connaître les outils conceptuels et théoriques permettant d’examiner les questions concrètes que se posent les sociétés contemporaines Savoir-faire : -­‐ Etre capable de mobiliser les outils de l’analyse critique -­‐ Etre capable de problématiser, conceptualiser et argumenter un sujet philosophique -­‐ Etre capable d’associer les grands débats sur l’éducation à l’histoire des idées -­‐ Etre capable de procéder à une analyse des connaissances en les contextualisant Bibliographie : Filloux J.C. ; Maisonneuve J. (1993), Anthologie des Sciences de l’Homme, Tome 2, Dunod. Kambouchner D. (2008), Notions de philosophie (3 tomes) Folio, Essais. Morin L. ; Brunet L. (1992), Philosophie de l’éducation, De Boeck. Reboul O. (2006), La philosophie de l’éducation, QSJ, PUF. Zaghloul M. (1993), Penseurs de l’éducation, Perspectives. 3 Mention Sciences Sociales (L1 S2) UE : Initiation à l’anthropologie et à la sociologie Responsables : Jacqueline Andoche et Gisèle Rizzo Ects : 3 Coeff. : 1 Volume horaire : CM : 20 h Pas de TD Prérequis : aucun Objectifs : articuler l’apprentissage des principaux concepts relatifs à l’étude de l’homme et des sociétés, leur repérage dans l’histoire de la pensée anthropologique et leur mise en perspective dans quelques grands domaines contemporains d’étude et de réflexion (développement, écologie, santé) ainsi qu’à travers diverses aires culturelles dont nos sociétés de l’Océan Indien. Initier les étudiants à l’histoire, aux paradigmes et à la terminologie de la sociologie. Leur faire comprendre qu’il existe un rapport d’interrelation constante entre l’individu et la société, que l’être humain est à la fois un produit de la société et un acteur pouvant le modifier. Il s’agira également de les initier à la différenciation sociale : les inégalités sociales et leurs liens avec les problèmes sociaux, les rapports hommes-femmes, les rapports entre classes sociales. Descriptif : ce cours se décline sur deux axes : l’un consacré à l’anthropologie, l’autre à la sociologie. Concernant l’anthropologie, nous traiterons de la nature de cette discipline : comment la définir, quelle est sa place dans le champ des sciences de l’homme et de la société ? Quels sont ses objets d'étude et ses champs privilégiés de recherche ? A travers une brève histoire de l’anthropologie, nous aborderons la question de sa genèse, de son institutionnalisation par les pères fondateurs, de son évolution actuelle pour, dans premier temps, mettre en évidence ce qui constitue ses fondements : le rapport à l’Autre et la production d’un discours sur l’unité et la diversité des cultures humaines et dans un deuxième temps, interroger le sens et les implications de ce discours face aux défis lancés à l’homme d’aujourd’hui par le développement international et la globalisation. - Aborder la sociologie dans son histoire et sa spécificité - Analyser les principaux paradigmes de la sociologie à partir de ses pères fondateurs - Examiner les liens entre l’individu et la société à travers l’étude de notions sociologiques fondamentales telles que la socialisation, les rapports sociaux… - Appréhender l’espace social Compétences : Savoirs Connaître les concepts en usage dans le champ anthropologique et sociologique Maîtriser la stratification sociale Comprendre le lien individu-société Elargissement de la culture générale. Savoir-faire Maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documents multimédia (documentaires audio-visuels, webographie), s’exprimer sur un sujet, construire et présenter un dossier ou un exposé Modalités de contrôle : deux devoirs sur table Bibliographie : Dortier J. F. (2009), Les Sciences Humaines. Panorama des connaissances, Editions Sciences Humaines, Durkheim E. (1930), Le suicide, Puf. Géraud M.O. Leservoisier O., Pottier R., (2000), Les notions clés de l’ethnologie, Paris, Amand Colin. Kilani, M. (1989), Introduction à l’anthropologie, Lausanne, Payot. Singly (de) F. ; Giraud C. ; Martin O. (2013), Nouveau manuel de sociologie, Armand Colin. Weber M. (1964), L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Plon. 4 Mention sciences sociales (L1 S2) UE : Initiation à la psychologie Responsable : Michel Latchoumanin Ects : 2 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 10 h Pas de TD Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux. Objectifs : Initier l’étudiant à l’histoire, aux connaissances, aux théories et à la terminologie de la psychologie Descriptif : -­‐ De la philosophie à la psychologie : naissance de la pensée individuelle -­‐ Des concepts de base des différents courants de la psychologie -­‐ Introduction à la psychanalyse et à la neuropsychologie -­‐ La notion de QI et les tests mentaux Modalités de contrôle : Un contrôle sur table (2 heures) QCM et questionnaire Compétences : Savoirs : -­‐ Connaître les étapes du processus d’intériorisation de la pensée en l’homme -­‐ Connaître les grandes étapes du développement ontogénétique -­‐ Connaître les concepts centraux de la psychanalyse freudienne -­‐ Différencier la nature et la fonction des principaux tests mentaux Savoir-faire : -­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts de base des principaux courants de la psychologie -­‐ Etre capable de lire et de comprendre une étude psychologique -­‐ Etre capable de mobiliser les bases théoriques du fonctionnement psychique Bibliographie : Tourette C. ; Guidetti M. (2008), Introduction à la psychologie du développement, A. Colin. Lieury A. (1990), Manuel de psychologie générale, Dunod. Piaget J. (1968), La psychologie de l’intelligence, A. Colin. Freud S. (1977), Cinq leçons sur la psychanalyse, Pbp. Haddou M. (1999), Tests et évaluation de l’intelligence, Coll. Dominos, Flammarion. 5 Mention sciences sociales (L2 S3) U.E : Interdisciplinaire - Migrations, mobilité Responsable : Yu-Sion Live Ects : 2 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 10 h Pas de TD Prérequis : avoir un bon niveau de français, aimer lire et écrire, avoir l’esprit ouvert sur son environnement. Objectifs : Introduction aux catégories de pensée sur les notions et concepts sociologiques de migration, immigration, étranger, immigré, coolie, exilé, expatrié, ultramarin, apatride, sans-papier, ethnie, groupe, communauté, minorité, diaspora… Descriptif : Naissance et sociologie des mots et des choses : − Faits historiques des migrations, des immigrations, de la mobilité… − Facteurs explicatifs du départ, les forces du pull-push − Dynamiques sociales entre « Nous » et les « Autres » − Rapports centre/périphérie : être au milieu de plusieurs milieux − Extériorité du migrant, étranger, immigré, exilé, sans-papier, minoritaire, ultramarin, etc. Modalités de contrôle : Un contrôle sur table (2 heures) QCM et questionnaire Compétences : Acquérir des connaissances exprimant de l’intérêt, de la curiosité, de la compréhension pour les faits, les idées et les pensées liés à l’extériorité et l’altérité. Bibliographie : Fichet B. (1993), Etranger et immigré. Deux termes problématiques. Revues des Sciences Sociales, n°20, p. 112-117. Noiriel G. (1988), Le creuset français : histoire de l'immigration XIXe - XXe siècle. Le Seuil. Raphaël F. (1986), « L’étranger » de G. Simmel », in WATIER Patrick, (dir.), Georg Simmel. La Sociologie et l'expérience du monde moderne, Méridiens Klincksieck. Richard J.L. (2004), Partir ou rester ? Paris, PUF. Sayad A. (1999), La double absence. Des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, Seuil. 6 Mention sciences sociales (L2 S3) UE : Anthropologie générale Responsable : Jacqueline Andoche Ects : 2 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h Prérequis : avoir suivi les enseignements du L1, semestre 2, UE 14 : Initiation à la sociologie et à l’anthropologie Objectifs : Approfondir la réflexion sur l’Homme entamée lors de la première année d’études en Sciences Sociales (UE 14 : Initiation à la sociologie et à l’anthropologie). Sensibiliser aux notions clefs, débats et tendances actuelles de cette réflexion dans le champ scientifique. Descriptif : Ce cours portera sur l’étude des différentes conceptions de l’Homme selon les contextes culturels et selon les disciplines scientifiques qui s’y intéressent : qu’est-ce qu’être humain? Comment l’anthropologie initialement définie comme science comparée des sociétés et des cultures (anthropologie sociale et culturelle) envisage-t-elle l’humain? Quel est son apport à la connaissance de l’Homme? Quelle place occupe–t-elle dans les débats contemporains de société sur la nature humaine? Pour répondre à ces questions, nous mettrons d’abord en perspective les visions “occidentales” et “non occidentales” du monde et de l’être humain à partir desquelles et sur la comparaison desquelles s’est élaborée l’anthropologie sociale et culturelle. Puis, nous examinerons ces connaissances à la lumière d’autres savoirs constitués dans des champs disciplinaires voisins, anciens et récents, tels la philosophie, la psychologie, l’éthologie, la biologie, voire la paléoanthropologie. Ce parcours selon lequel nous envisagerons l’anthropologie d’une façon large, permettra aux étudiants de prendre conscience des facettes de l’humain qui ne sont pas toujours mises en valeur par la seule approche comparative des sociétés et des cultures. Modalités de contrôle : deux devoirs sur table Compétences Savoirs : comprendre les problèmes et les débats contemporains. Elargissement de la culture générale. Savoir-faire : maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documents multimédia (documentaires audio-visuels, webographie), s’exprimer sur un sujet, construire et présenter un dossier ou un exposé Bibliographie : Erny P. (1998), Clés pour une anthropologie ouverte, L’Harmattan. Morin E., (1973), le Paradigme perdu: la nature humaine, Seuil. 7 Mention Sciences Sociales (L2 S3) UE : Méthodologie et épistémologie de la recherche en sciences sociales Responsables : Jacqueline Andoche et Gisèle Rizzo Ects : 3 Coeff. : 1 Volume horaire : CM : 10 h TD : 20 h Pré-requis : avoir suivi le cours d’ « Initiation à la sociologie et à l’anthropologie » (UE14, L1, semestre 2) Objectifs : éclairer la question du lien entre la réflexion scientifique et la perception de la réalité sociale. Le savoir scientifique permet-il de mieux appréhender et expliquer cette réalité? Quelle est la place de ce savoir par rapport aux autres modes de perception de la réalité ? Ce cours vise à familiariser les étudiants avec les concepts fondamentaux et les techniques quantitatives de base appliquées à la recherche en sciences sociales. Il leur permettra de mieux évaluer les informations de nature quantitative et qualitative auxquels ils seront confrontés dans leur quotidien. Descriptif : Méthodologie et épistémologie de la recherche en sciences sociales : Ce cours se décline sur deux axes : - Epistémologie de la recherche en anthropologie et en sociologie - Introduction aux méthodes de récolte de données et d’enquêtes qualitatives et quantitatives Le premier : épistémologie de la recherche en anthropologie et sociologie est consacré à une approche générale sur la question de l’épistémologie des sciences humaines et sociales. A travers une réflexion sur leur émergence dans l’histoire des sciences, il s’agira de présenter quelques questions classiques sur leur statut (la méthode des sciences humaines et sociales, la délimitation de leur objet, la question de la subjectivité du chercheur, la démarcation entre sciences de la nature et sciences sociales, la rupture hypothétique avec le sens commun…) Le second visera à apprendre aux étudiants à réaliser une recherche bibliographique, théorique et de terrain. Compétences : Savoir sélectionner un sujet de recherche Savoir élaborer une question de départ Savoir construire un questionnaire pertinent Savoir utiliser un outil de recueil de données Etre capable d’exploiter, de synthétiser et de présenter au mieux les données recueillies Faire montre d’un esprit scientifique et critique Modalités de contrôle : un devoir sur table et la réalisation d’une enquête quantitative Bibliographie : Chalmers Alan F. (1987), Qu’est-ce que la science? Récents développements en philosophie des sciences : Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend, Paris, La découverte. Grawitz M. (1996), Méthode des sciences sociales, Dalloz. Javeau C. (1990), L’enquête par questionnaire, Université de Bruxelles. Quivy R. (1930), Manuel de recherche en sciences sociales, Dunod. Tremblay J.M., Les classiques des sciences sociales, Site de l’UQAC, Université du Québec. à Chicoutimi. Vinck D. (1995), Sociologie des sciences, Paris, A. Colin, coll. U. 8 Mention sciences sociales (L2 S4) U.E : Interdisciplinaire - Identité, culture et patrimoine Responsable : Yu-Sion Live Ects : 2 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 10 h Pas de TD Prérequis : Avoir un bon niveau de français, aimer lire et écrire, avoir l’esprit ouvert sur l’environnement culturel. Objectifs : Introduction aux notions d’identité, de culture et de patrimoine dans leurs dimensions esthétiques et symboliques, en application aux arts musicaux traditionnels des îles du SudOuest de l’Océan indien. Descriptif : − Définition des notions d’identité, de culture, de patrimoine. − Approche esthétique et symbolique sur le rôle, la transmission et la fonction des arts musicaux traditionnels de La Réunion, Maurice, Seychelles, Madagascar et Comores. Modalités de contrôle : Un contrôle sur table (2 heures) QCM et questionnaire Compétences : − Connaître les éléments théoriques de base sur les formes d’identités, de culture, de patrimoine. − Acquérir des connaissances sur la construction identitaire dans les actions musicales, sur le processus de créolisation et la préservation des genres musicaux des îles du Sudouest de l’Océan indien. Bibliographie : Brumann C. (2013), « Comment le patrimoine mondial de l’Unesco devient immatériel, Gradhiva, n° 18. Cuche D. (2010), La notion de culture dans les sciences sociales, Éditions La Découverte. Dubar C. (1996), « Usages sociaux et sociologiques de la notion d’identité », Education permanente, n° 128. Kabaro, II, 2-3 (2004), Diversité et spécificités des musiques traditionnelles de l'océan Indien, Université de la Réunion, L’Harmattan. 9 Mention Sciences Sociales (L2 S4) UE : Enjeux éducatifs et approches disciplinaires Responsable : Raoul Lucas Ects : 4 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 10 h TD : 10 h Prérequis : Disposer d’une culture générale en histoire, avoir une capacité d’autonomie et de communication, être capable de conduire un travail personnel (individuel et collectif). Objectifs : Amener l'étudiant à comprendre les questions éducatives et à les interroger en mobilisant et en articulant plusieurs approches disciplinaires. Descriptif : Seront traités, suivantes : − − − − sur le temps long, rapportées aux contextes, national et local, les thématiques L’enfance et les formes de socialisation L’invention de l’école Les modes d’apprentissage L'instruction et l'éducation Modalités de contrôle : Une dissertation (2 heures) Compétences : Savoirs : − Connaître les principales notions de base se rapportant à l’enfance et à la socialisation − Connaître quelques étapes clés dans les mutations sociales et éducatives − Se familiariser avec certains auteurs fondateurs et leurs principales théories Savoir – faire : − Etre capable de définir les notions utilisées − Etre capable de repérer les articulations d’un texte étudié − Etre capable de dégager la problématique d’un texte étudié − Etre capable de produire une synthèse Bibliographie : Arendt H. (1972), La crise de la culture, Gallimard. Charlot B. (1997), Du rapport au savoir, Anthropos. Durkheim E. (2013), Education et sociologie, PUF. Lucas R. (2006), Bourbon à l'école - 1815-1946, Océan Editions. Piaget J. (1969), Psychologie et pédagogie, Denoël. Prost A. (1968), Histoire de l'enseignement en France - 1800-1967, A. Colin. 10 Mention sciences sociales (L2 S4) UE : Anthropologie sociale de la parenté Responsable : Thierry Malbert Ects : 4 Coef : 1 Volume Horaire : CM : 20 h TD : 10h Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux. Objectifs : amener l’étudiant à mieux appréhender les connaissances, concepts et logiques propres à l’anthropologie sociale de la parenté. Comprendre la structuration de la parenté et connaître ses effets sur la filiation. Descriptif : -­‐ Anthropologie de la parenté : les auteurs, historicité du champ scientifique -­‐ Les méthodes de recueil de données en anthropologie de la parenté -­‐ La structuration de la parenté -­‐ La parenté dans diverses aires culturelles -­‐ Les évolutions sociétales et culturelles de la parenté: les logiques actuelles -­‐ Filiation et lien social Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) Compétences Savoirs : -­‐ Connaître les concepts et définitions propres à l’anthropologie de la parenté -­‐ Connaître les auteurs clé de ce champ de l’anthropologie -­‐ Connaître l’évolution des configurations familiales -­‐ Connaître les logiques actuelles qui tendent à influer sur le devenir des relations sociales dans la filiation -­‐ Apprécier les questions de société en lien entre l’anthropologie de la parenté et le droit de la famille : PMA, adoption, gestion pour autrui, mariage pour tous, homoparentalité Savoir-faire -­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts nécessaires à la compréhension de la structuration de la parenté -­‐ Etre capable de distinguer les liens entre culture, civilisation et parenté -­‐ Apporter une réflexion sur la comparaison de plusieurs systèmes de parenté -­‐ Etre capable de distinguer les logiques additives et les logiques de substitutions en matière de parenté biologique et / ou sociale. -­‐ Etre capable d’analyser le cadre d’une systémie familiale Bibliographie Deliège R. (2006), Anthropologie de la famille et de la parenté, Armand Colin. Faget J. (2001), La fabrique sociale de la parenté, de la parenté à la parentalité, Eres. Fine A., Neirenck C. (2000), Parents de sang parents adoptifs. Approches juridique et anthropologiques de l’adoption. France, Europe, USA, Canada, LGDJ, « Droit et société ». Héritier F., (1981), L’exercice de la parenté, Odile Jacob. Lévi-Strauss C. (1967), Les structures élémentaires de la parenté, Mouton. Thery I. (2005), Penser la filiation, familles permanences et métamorphose, Editions des Sciences Humaines. Zimerman F. (1993), Enquête sur la parenté, Paris, PUF. 11 Mention Sciences Sociales (L3 S5) UE : Socio-histoire de l'éducation et de la formation Responsable : Raoul Lucas ECTS : 4 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h Prérequis : disposer d’une culture générale en histoire, avoir une capacité d’autonomie et de communication, être capable de conduire un travail personnel (individuel et collectif). Objectifs : Amener l'étudiant à se repérer dans l'évolution des politiques scolaires et de formation, à maîtriser les étapes clefs de leur développement, à 'interroger les projets qui sous-tendent les orientations prises, les lois et les dispositifs arrêtés. Descriptif : Seront traitées, sur le temps long, dans une perspective socio-historique, rapportées aux contextes, national et local, les thématiques suivantes : − Les grandes questions de politiques scolaires et de formation − Les formes de scolarisation − Les modes pédagogiques − La formation des adultes − Les offres de formation et les enjeux qui les sous-tendent − Les mutations et réformes du système éducatif − Les mutations du système de formation d’adultes Modalités de contrôle : une dissertation (3 heures) Compétences : Savoirs : − Connaître les politiques et institutions scolaires − Connaître les moments fondateurs de la formation des adultes − Comprendre les mutations des systèmes scolaires et de formation − Repérer les déterminations internes et externes des systèmes de formation Savoir –faire : − Etre capable d’employer à bon escient dates, vocabulaire et notions clés − Etre capable d’exploiter un texte, de proposer des éléments d’interprétation − Etre capable d’argumenter − Etre capable d’approfondir une thèse et de recourir à des théorisations. Bibliographie : Albertini P. (1992), L'école en France - 19ème / 20ème siècles, Hachette. Briand J.-P. (1992), Chapoulie J.-M., Les collèges du peuple, INRP. Dubar C. (2004), La formation professionnelle continue, La Découverte. Lucas R. Bourbon à l'école (2006), 1815-1946, Océan Editions. Prost A. (1968), Histoire de l'enseignement en France - 1800-1967, Colin. Robert A. (1993), Système éducatif et Réformes, Nathan. 12 Mention Sciences sociales (L3 S5) UE : Ethnologie des espaces créoles et mondes contemporains Responsable : Florence Callandre Volume horaire : CM : 30 h TD : 20 h Ects : 5 Coeff : 1 Prérequis : une formation générale qualitative en sciences humaines ; lire et comprendre des créoles de la zone Océan Indien Objectifs : Mobiliser une approche pluridisciplinaire pour l’étude exhaustive d’un espace complexe créole. Descriptif : Cette UE accompagnera l’étudiant dans une approche ethnologique des espaces créoles du sud-ouest de l’océan Indien, Mascareignes, Seychelles : espaces privés, publics ou sacrés. Elle visera l’exhaustivité propre à la recherche ethnologique. Les CM auront pour objectif de montrer l’importance et l’impact de la configuration des espaces sur le fonctionnement et l’organisation d’une société quelle qu’elle soit. Il s’agira, dans les TD d’adapter ces apprentissages aux espaces créoles des deux archipels, Mascareignes et Seychelles, d’appréhender puis analyser ces espaces au travers d’un filtre conceptuel développé par Françoise Paul-Lévy et Marion Ségaud dans « Anthropologie de l’Espace », 1983. Modalités de contrôle : 3h de bilan écrit Compétences Savoirs : − Ethnologie matérielle : origines et mode constructif de la villa créole, spécificités des boukan, payot, kaz à pans de bois, kalbanon (longères), kaz de plantations, kaz de style néo-classique, gétali, varang, jardin, kour, kaz des Hauts. − Mythes de fondation liés aux espaces sacrés publics ou domestiques (cimetière, koylou…) : les Zistoir étranj du Lazaret (Tamarin l’or, bruits de chaîne et procession, zam pa ramasé dues aux morts subites lors des épidémies) ; les zistoir malbar (Maryamèn de l’Eperon et Karli dann boi, Vue-Belle). − Fondements, évolution et justifications de l’orientation des espaces sacrés hindous : Shapèl Pandialée du Colosse, Arulmighu Navashakti Vinayagar kovil de Port Victoria à Mahé. − Diversité, symbolique et fonction de la limite (limites visibles ou invisibles) : le boukan malgash d’origine sakalava, l’autel animiste sino-afro-malgash. − Représentations, perceptions du Parc National de La Réunion, espace du monde créole. − Le jardin botanique hindou de la Rue Saint-Louis, entre mythes, croyances et rituels. Savoir-faire : - Construire le protocole d’observation et d’entretiens -­‐ Transcrire avec rigueur des entretiens enregistrés en français ou en créole réunionnais. -­‐ Utiliser dans une enquête de terrain sur ce thème des espaces, les outils étudiés en cours. -­‐ Dessiner des plans qui montrent l’orientation, des façades, des paysages et des autels, sur lesquels figurent des limites. -­‐ Travailler en binômes autant qu’en autonomie au service du projet collectif de compréhension des espaces privés, publics ou sacrés créoles. Bibliographie et filmographie : -­‐ Barat Christian et Callandre Florence, Koloss, le koyil Pandialée de Champ-Borne, collection Patrimoine d’Ici, Océan Editions, 2009. -­‐ Barat Christian et Callandre Florence, « Arrêts sur images à La Grande Chaloupe » in Le Lazaret de la Grande Chaloupe, Patrimoine, Réunion, Education, Culture, CNDP/CRDP, 2011. -­‐ Barat Christian et Callandre Florence, Reportages ethno-historiques sur les Lazarets de La Grande Chaloupe : « Nou rapèl », « Bat karé la souvnans », « Zistoire étranj », « Soisantdizuitan apré », Conseil Général de La Réunion, 2011. -­‐ Barat Christian et Callandre Florence, « Mirages d’Eldorado », Reportage ethno-historique sur l’engagisme rodriguais, Conseil Général de La Réunion, 2012. -­‐ Callandre Florence, Koylou, Représentation divine et espaces sacrés de l’hindouisme réunionnais, Océans Editions, 2009 (seconde édition enrichie). -­‐ Callandre Florence (coordonnatrice du numéro) Archipels créoles de l’océan Indien. Dynamique de la rencontre interculturelle et de la créolisation, Etudes océan Indien, Inalco, Paris, 2014. -­‐ Hall Edward T., The hidden dimension, Anchor books, United States of America, 1990 (3ème édition). -­‐ Leveneur Bernard / Jonca Fabienne, Cases créoles de La Réunion, Patrimoine, Réunion, Education, Culture, CNDP/CRDP, 2010. -­‐ Paul-Lévy Françoise et Ségaud Marion, Anthropologie de l’espace, Centre Georges Pompidou, 1983. 13 Mention sciences sociales (L3 S5) UE : Méthodologie de la recherche en sciences sociales Responsables : Yu-Sion Live et Michel Latchoumanin Ects : 4 Coeff : 1 Volume Horaire : CM : 30 h TD : 10 h Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux, être à l’aise avec les chiffres. Objectifs : Initier l’étudiant aux connaissances, aux méthodes et aux techniques de la recherche en sciences sociales. Descriptif : -­‐ Les moyens de la connaissance : méthode, théorie, procédure -­‐ Les étapes de la recherche : contexte, cadre théorique, problématique, hypothèses et traitement et analyse des données -­‐ Les types de raisonnement : déduction, induction -­‐ Comparaison entre approches quantitatives et qualitatives -­‐ Les techniques d’études des individus : interviews, questionnaires, tests, échelles d’attitudes, analyse de contenus -­‐ Les techniques d’échantillonnage : aléatoire, systématique, stratifié, par grappes -­‐ Statistique descriptive et inférentielle. Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) Compétences Savoirs : − Connaître les outils et concepts en usage dans la recherche en sciences sociales − Connaître les différentes étapes du processus de mise en place d’une recherche − Connaître les différentes techniques de recueil et d’analyse de données − Connaître les principales techniques d’échantillonnage − Connaître les concepts de la statistique descriptive et inférentielle Savoir-faire : − Etre capable de définir et d’utiliser les concepts de base de la recherche en sciences sociales − Etre capable de dégager un objet de recherche à partir d’un constat − Etre capable de formuler une problématique et d’en dégager des hypothèses − Etre capable d’élaborer un dispositif de recueil et d’analyse quantitative de données − Etre capable de dégager un échantillon représentatif d’une population parente Bibliographie Blanchet A. Gotman A. (1992) L’enquête et ses méthodes : l’entretien Paris, Nathan De Ketele J.M et Al (1993) Méthodologie du recueil d’informations. De Boeck. De Singly F. (2000) L’enquête et ses méthodes : le questionnaire, Paris, Nathan. Grawitz M. (1986) Méthodes des sciences sociales Paris, Dalloz. Quivy R. ; Van Campenhoudt L. (1997) L’enquête et ses méthodes : le questionnaire. 14 Mention sciences sociales (L3 S5) UE : Psychologie des apprentissages Responsable : Michel Latchoumanin Ects : 4 Coeff :1 Volume Horaire : CM : 10 h TD : 10h Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux. Objectifs : Initier l’étudiant aux phénomènes psychologiques en jeu dans les apprentissages sur le double plan diachronique et synchronique Descriptif : -­‐ Les principaux concepts de l’histoire et de l’épistémologie de la discipline -­‐ Approche théorique du conditionnement, du béhaviorisme, du constructivisme et du socioconstructivisme -­‐ Apprentissage et acquisitions -­‐ La motivation et le projet -­‐ Mémoire, estime de soi et réussite scolaire Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)/QCM et questionnaire Compétences Savoirs : -­‐ Connaître les principaux concepts de la discipline et leurs rapports à l’apprentissage -­‐ Connaître les grandes étapes du développement et du fonctionnement cognitifs -­‐ Connaître les règles fondamentales du comportement cognitif, conatif et social du sujet apprenant -­‐ Connaître les processus en jeu dans la motivation et l’estime de soi -­‐ Connaître les principales théories de l’apprentissage Savoir-faire -­‐ Etre capable de mobiliser les principaux concepts de la psychologie dans leurs rapports à l’apprentissage -­‐ Etre capable de caractériser l’adaptation ou l’inadaptation à un contexte de formation -­‐ Etre capable de situer le type de motivation du sujet en apprentissage -­‐ Etre capable d‘évaluer le niveau d’estime de soi d’un apprenant -­‐ Etre capable d’écoute, de soutien et d’accompagnement des sujets en difficulté d’apprentissage Bibliographie Brossard M. et al. (2002), Apprendre à l’école : perspectives piagétiennes et vygotskiennes, PU de Bordeaux. Croisier M. (1993), Motivation, projet personnel, apprentissages, ESF. Houdé O. (2006), 10 lecons de psychologie et pédagogie, PUF. Le Ny J. F. (1980), Le conditionnement et l’apprentissage, PUF. Lieury A. ; de La Haye F. (2004), Psychologie cognitive de l’éducation, Dunod. 15 Mention Sciences Sociales L3 S5 UE : Sociologie de l’éducation Responsable : Gisèle Rizzo Ects : 3 Coeff. : 1 Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h Prérequis : aucun Objectifs : Sensibiliser les étudiants : - aux effets sociaux liés au système ou aux actes à partir de l’étude des grands auteurs ; aux règles implicites du fonctionnement du système éducatif ; aux effets du contexte familial sur la scolarité. Descriptif : - La démocratisation scolaire, et plus particulièrement la différenciation sociale des carrières scolaires Les principaux courants théoriques des inégalités à l’école La famille en tant que première instance de socialisation familiale Le lien famille-école au niveau national Compétences : - Connaître les concepts en usage dans le champ sociologique Comprendre le système éducatif actuel Comprendre et interpréter les courants sociologiques de l’école et de la famille Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) et des travaux de groupes en cours à partir de textes Bibliographie : Boudon R. (2006), L’inégalité des chances, Hachette. Bourdieu P., Passeron J-C. (1964), Les héritiers. Les étudiants et la culture, Editions de Minuit. Bourdieu P., Passeron J-C. (1970), La reproduction. Eléments pour une théorie d’enseignement, Editions de Minuit. Charlot B. ; Bautier E. ; Rochex J.Y. (1992), Ecole et savoir dans les banlieues… et ailleurs, Armand Colin. Duru-Bellat M. ; Van Zanten A. (2012), Sociologie de l’école, Armand Colin. Lahire B. (1995), Tableaux de familles, Seuil 16 Mention Sciences Sociales (L3 S5) UE : Genre et société Responsable : Gisèle Rizzo Ects : 3 Coeff. : 1 Volume horaire : CM : 15 h TD : 10 h Prérequis : aucun Objectifs : Montrer la nécessité de la prise en compte du genre pour expliquer tout objet sociologique, qu'il s'agisse du couple, de la famille, du monde du travail, ou de l’école. Descriptif : - L’avènement de la « nouvelle femme » tout au long de la moitié du 20ème siècle Une approche interdisciplinaire du concept de genre La socialisation genrée et ses différents mécanismes Compétences : - Acquérir des connaissances de base sur la problématique du genre Connaître les concepts en usage dans le champ du genre Connaître les principales lois de l’émancipation féminine Etre en mesure de mieux cerner la polysémie et la complexité du concept de genre Etre capable de prendre du recul par rapport à la dyade sexe/genre Etre capable de penser la différence masculin/féminin comme une construction sociale, culturelle et politique Etre capable d’avoir une lecture sexuée du monde qui nous entoure Etre capable de penser les thématiques relatives au genre comme des questions transversales intervenant dans tous les domaines de la société Etre capable de situer la problématique du genre dans les enjeux de société contemporains Modalités de contrôle : Un contrôle sur table de 3 heures et la réalisation d’une enquête qualitative Bibliographie : Clair I. (2012), Sociologie du genre, Armand Colin. Fausto-Sterling A. (2012), Corps en tous genres. La dualité des sexes à l’épreuve de la science, La Découverte. Fraisse G. (2014), Les excès du genre, Lignes. Guionnet C. Neveu E. (2009), Féminins/Masculins, Sociologie du genre, Colin. Héritier F. (1996), Masculin, féminin. La pensée de la différence, Odile Jacob. 17 Mention Sciences Sociales (L3 S6) UE : Economie de l’éducation et de la formation Responsable : Raoul Lucas Ects : 4 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h Prérequis : disposer d’une culture générale, avoir une capacité d’autonomie et de communication, être capable de conduire un travail personnel (individuel et collectif). Objectifs : amener l'étudiant à repérer les principaux moments de la construction des politiques de formation, à interroger les étapes clefs de leur développement, à questionner les idéologies qui sous-tendent les orientations prises, les lois et les dispositifs arrêtés. Descriptif : seront traitées, sur le temps long, dans une perspective socio-historique, rapportées aux contextes, national et local, les thématiques suivantes : − Les mutations socio-économiques et besoins de formation − L'émergence des politiques de formation − Moderniser, former, injonctions productivistes − La construction du droit à la formation − Les politiques de formation, développement, expérimentations, mutations − Moderniser avec et contre l’Ecole et accompagner les mutations socio-économiques Modalités de contrôle : une dissertation (3 heures) Compétences : Savoirs : − Connaître les moments fondateurs de la formation professionnelle − Comprendre les articulations des systèmes de formation initiale et professionnelle − Comprendre les articulations entre développement économique et politiques de formation − Connaître les différents acteurs des politiques de formation Savoir- faire : − Etre capable d’employer à bon escient dates, vocabulaire et notions clés − Etre capable d’exploiter un texte, des tableaux et de proposer des éléments d’interprétation − Etre capable de passer d’un tableau statistique à d’autres modes de représentation − Etre capable d’approfondir une thèse et de recourir à des théorisations Bibliographie : Bidet-Mayer T. ;Toubal L. (2014), Formation professionnelle et industrie, La Fabrique. Brucy G et al. (2007), Former pour réformer, La Découverte. Castel R. (1995), Les métamorphoses de la question sociale, Fayard. Didry C; Mias A. (2005), Le Moment Delors, Peter Lang. INSEE (1999-2014), Tableau économique de La Réunion, Saint – Denis. Tanguy L. « Les promoteurs de la formation en entreprise » in Travail et Emploi, N°86, 2001. Terrot N. (1983), Histoire de l'éducation des adultes en France, Edilig. 18 Mention sciences sociales (L3 S6) U.E : Sociétés indianocéaniques et enjeux culturels Responsables : Yu-Sion Live et Raoul Lucas Ects : 4 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 30 h TD : 20 h Prérequis : disposer d’une culture générale, être ouvert sur le monde indianocéanique et s’intéresser à son actualité. Objectifs : Dans une double perspective socio- historique et socio- anthropologique, faire découvrir aux étudiants les caractères originaux des sociétés indianocéaniques : genèses, phénomènes de contacts, influences, échanges…et les faire travailler, à partir de ces données, sur les questions culturelles et identitaires et leurs dynamiques dans un contexte mondialisé. Descriptif : - Données socio-historiques et socio-anthropologiques des sociétés indianocéaniques - Introduction sur les grands traits de la civilisation malgache - Colonisation, mouvements de population, acculturation, créolisation - Pluralisme culturel, dynamiques identitaires et mutations - Décolonisation, sociétés postcoloniales, globalisation. Modalités de contrôle : un contrôle sur table (2 heures)/QCM et questionnaire Compétences : Savoirs : - Connaître les moments fondateurs des sociétés indianocéaniques - Disposer des principaux repères chronologiques de l’histoire indianocéanique - Maitriser quelques notions clés de l’anthropologie culturelle - Apprendre à se repérer dans les débats contemporains autour des dynamiques culturelles Savoir- faire : − Etre capable d’utiliser à bon escient vocabulaire et notions spécialisés − Etre capable d’analyser un texte, de questionner son argumentation et ses référents théoriques − Etre capable de formaliser sa pensée et de bâtir une argumentation − Etre capable d’approfondir une thèse et de recourir à des théorisations Bibliographie : Amselle J-L. (1999), Logiques métisses, Payot. Lucas R. (2003), Sociétés plurielles dans l’Océan Indien, Karthala. Mbembe A. (2000), De la postcolonie, Karthala. Ottino P.,(1986), L'étrangère intime. Essai d'anthropologie de la civilisation de l'ancien Madagascar, Archives contemporaines. Raison--Jourde F. & Randrianja S., (sous la dir. de) (2002), La nation malgache au défi de l'ethnicité, Karthala. Toussaint A. (1961), Histoire de l’océan Indien, PUF. 19 Mention sciences sociales (L3 S6) UE : Anthropologie des religions Responsable : Jacqueline Andoche Ects : 4 Coeff : 1 Volume horaire : TD : 20 h CM : 30 h 4 Prérequis : aucun Objectifs : Sensibiliser les étudiants aux phénomènes religieux de nos sociétés contemporaines. Désamorcer les préjugés relatifs à la religion ; démystifier l’association des notions de croyances et de rites avec les seules sociétés dites traditionnelles. Contribuer à la révision du regard sur l’altérité religieuse. Descriptif : Ce cours introduit à l'anthropologie des religions. Il comportera une partie théorique et une partie axée sur des approches plus concrètes. Partant de la présentation d’auteurs classiques ou contemporains (Durkheim, Evans-Pritchard, Griaule, Levi-Strauss, Bastide, Geertz, Augé, Favret-Saada …) nous examinerons certaines des questions à partir desquelles s’est constitué ce champ premier de l’anthropologie sociale et culturelle (origine et préhistoire de la religion, cosmologie des sociétés traditionnelles, leurs représentations de la vie et de la mort, les rapports entre le religieux, l’organisation sociale et le politique) pour poursuivre sur des débats contemporains incluant l’ensemble des sociétés occidentales et non occidentales, du Nord au Sud (diversité et pluralisme religieux, sécularisation, rapport religion/laïcité, phénomènes de transnationalisation et de globalisation, question des sectes). Seront examinées certaines notions clefs de l’anthropologie religieuse comme le rite, le mythe, la croyance, le chamanisme, la possession, la sorcellerie, la guérison, qui nous amèneront à envisager la question des relations entre médecine et religion, mais aussi celle de la religion envisagée comme expérience vécue, ses différences et ses rapports avec l’expérience spirituelle. Modalités de contrôle : deux devoirs sur table Compétences Savoirs : Comprendre les problèmes et les débats contemporains. Elargissement de la culture générale. Savoir-faire : Maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documents multimédia (documentaires audiovisuels, webographie), s’exprimer sur un sujet, construire et présenter un dossier ou un exposé Bibliographie : Mary André (2010), Les anthropologues et la religion, PUF. Obadia Lionel (2012), L’anthropologie des religions, La Découverte. Rivière Claude (1997), Socio-anthropologie des religions, Armand Colin. 20 Mention sciences sociales (L3 S6) UE : De l’analphabétisme à la littératie Responsable : Michel Latchoumanin Ects : 4 Coeff : 1 Volume Horaire : CM : 20 h TD : 20 h Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux. Objectifs : initier l’étudiant à l’histoire, aux connaissances, aux théories, à la terminologie et à la prise en charge des actions de prévention et de la lutte contre l’illettrisme Descriptif : -­‐ L'origine et l'évolution des situations d’illettrisme en France -­‐ Les structures et dispositifs de la LCI -­‐ L'état des lieux et causes de l’illettrisme -­‐ Les méthodes pédagogiques de maîtrise de l’écrit en LCI -­‐ La littératie comme rempart contre la stigmatisation et l’exclusion Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)/ QCM et questionnaire Compétences : Savoirs : -­‐ Connaître les concepts en usage dans le champ de la prévention et de la lutte contre l’illettrisme -­‐ Connaître les institutions et les dispositifs impliqués dans la LCI -­‐ Connaître les outils de repérage et d’évaluation de l’illettrisme -­‐ Connaître les l’évolution des chiffres relatifs aux personnes en situation d’illettrisme en France -­‐ Connaître les structures et les pratiques pédagogiques appliquées dans la prévention et la lutte pédagogiques Savoir-faire -­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts de base de la prévention et de la lutte contre l’illettrisme -­‐ Etre capable de distinguer les niveaux d’illettrisme à partir des outils d’évaluation en usage (IVQ, OISI) -­‐ Etre capable d’écouter et d’accompagner un individu dans une démarche de littératie -­‐ Etre capable de mettre en place un dispositif pédagogique d’apprentissage de l’écrit -­‐ Etre capable d’animer u atelier de prise en charge de personnes en situation d’illettrisme Bibliographie Lahire B (1999), L’invention de l’illettrisme, La Découverte. Latchoumanin. M. (2010), Illettrisme ou littératie : état des lieux et perspectives à l’île de La Réunion , Océan Editions. Latchoumanin. M. (2014), (ss la direction), La littératie pour prévenir et lutter contre les situations d’illettrisme dans l’océan Indien, Océan Editions. Esperandieu V. Vogler J. (2000), L’illettrisme, Nathan. Johannot Y. (1994), Illettrisme et rapport à l’écrit, PUG 21 Mention Sciences Sociales (L3 S6) UE : Humanité et société Responsable : Gisèle Rizzo Ects : 3 Coeff. : 1 Volume horaire : CM : 15 h TD : 10 h Prérequis : aucun Objectifs : Initier les étudiants à la paléoanthropologie, la primatologie et l’éthologie. A partir des recherches sur les cultures animales, l’émergence du langage, l’évolution du cerveau, les origines de l’art et de la religion, qui renouvellent constamment la question du propre de l’homme, les amener à réfléchir sur ce qui fait qu’au-delà de notre animalité constitutive, nous sommes des humains. Descriptif : - Les origines de notre espèce à travers les grandes étapes de l’évolution biologique et culturelle Les cultures animales Les limites entre humanité et animalité La spécificité du lien familial (lien social propre à l’homme) et son évolution sociohistorique Compétences : - Acquérir des connaissances sur l’évolution humaine en se basant sur des faits reconnus scientifiquement Etre capable d’analyser sous différents aspects les faits marquants de ce processus évolutif Connaître les concepts en usage dans le champ de la paléoanthropologie, de la primatologie et de l’éthologie. Connaître les particularités de la physiologie et du comportement humain Etre capable d’interroger le lien nature/culture Acquérir des connaissances sur l’évolution du lien familial Maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documentaires audio-visuels Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) et la présentation d’un dossier ou d’un exposé Bibliographie : Brunet M. (2008) Origine et histoire des hominidés. De nouveaux paradigmes, Collège de France/Fayard. Coppens Y. (2014), Pré-ludes autour de l’homme préhistorique, Odile Jacob. De Waal F. (2013), Le bonobo, Dieu et nous, Les liens qui libèrent. Picq P. (2014), Les origines de l’homme : l’odyssée de l’espèce, Points. 22 Mention sciences sociales (L3 S6) UE : Parentalité et coéducation Responsable : Thierry Malbert Ects : 4 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux aux sciences sociales Objectifs : amener l’étudiant à mieux appréhender les connaissances, concepts et logiques propres à la parentalité et à la coéducation. Descriptif : -­‐ Définitions et terminologies: les auteurs clés -­‐ Les enjeux sociétaux de la parentalité : politiques sociales et familiales -­‐ L’évolution du terme de parentalité en lien avec l’évolution des besoins des familles -­‐ L’éducation familiale -­‐ Les rôles et fonctions des parents -­‐ Les logiques partenariales : la coéducation -­‐ Les cités de l’éducation : famille, école, cité. -­‐ Les dispositifs de soutien à la parentalité : l’intervention en éducation précoce Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) Compétences Savoirs : -­‐ Connaître les concepts et définitions propres à la parentalité -­‐ Connaître les auteurs et concepts dans le champ de l’éducation familiale -­‐ Connaître l’évolution sociétale en matière de politiques sociales et familiales -­‐ Connaître les politiques et dispositifs de soutien à la parentalité -­‐ Apprécier les questions liées aux logiques partenariales en matière d’éducation : la coéducation Savoir-faire : -­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts nécessaires à la compréhension des enjeux de la parentalité et de la coéducation -­‐ Apporter une réflexion critique sur un dispositif de soutien à la parentalité -­‐ Etre capable d’assurer le montage d’un dispositif portant sur la coéducation. -­‐ Etre capable d’analyser des situations relevant du champ de l’éducation familiale et d’y apporter des propositions de solutions. Bibliographie Cambefort J-P (2001), Enfance et famille à La Réunion, L'Harmattan Le Gall D, Martin C (1997), Familles et politiques sociales, L'Harmattan. Neyrand G (2004), Préserver le lien parental, PUF : Education et Formation. Latchoumanin M, Malbert, T. (2007), Famille et parentalité : rôles et fonctions entre tradition et modernité, L'Harmattan. Malbert T (2014), Education familiale, quel défis ?, Karthala. Pithon G, Asdih C, Larivée S (2008), Construire une communauté éducative : partenariat famille-école-association, De Boeck Supérieur, Perspectives en éducation et formation. 23 Mention sciences sociales L3 S6 UE : Culture et lien social Responsable : Thierry Malbert Ects : 4 Coeff : 1 Volume horaire : CM : 30 h TD : 15h Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et curieux au sciences humaines et sociales Objectifs : amener l’étudiant à mieux appréhender les connaissances, concepts et logiques propres aux liens entre culture et sciences sociales Descriptif : -­‐ Culture et société : quels enjeux ? -­‐ La construction des liens sociaux et culturels -­‐ Les logiques de rencontres : assimilation, multiculturalisme, interculturalisme -­‐ Anthropologie de l’éducation : la culture au cœur des apprentissages -­‐ Education interculturelle -­‐ Les transmissions inter et transgénérationnelles au profit du lien social -­‐ Biographie et formation -­‐ Médiation interculturelle Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) Compétences Savoirs : -­‐ Connaître les concepts et définitions propres à la construction des rapports entre culture et lien social -­‐ Connaître les différentes logiques de rencontres -­‐ Connaître le champ de l’interculturalité et ses applications -­‐ Apprécier l’importance des effets produits sur le lien social lorsque le fait culturel est au centre des apprentissages -­‐ Connaître les techniques de médiation interculturelle Savoir-faire -­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts nécessaires à la compréhension des faits culturels -­‐ Etre capable de distinguer les différentes logiques de rencontres -­‐ Etre capable d’apporter une réflexion sur les liens suscités entre la culture et les apprentissages : prendre en compte les coutumes, valeurs, normes culturelles des publics formés afin d’apporter un regard critique sur l’éducation. -­‐ Etre capable de porter une analyse entre son parcours de formation (et/ou de ses proches) et ses cultures communautaires et familiales. Savoir analyser les logiques des transmissions intergénérationnelles dans la construction du rapport aux savoirs -­‐ Etre capable d’appréhender les techniques de médiations sociales et interculturelles Bibliographie : Gaulejac V. (de) (2008), L'histoire en héritage, roman familial et trajectoire sociale, Desclée de Brouwer. Lani-Bayle M. (2006), Evénements et formation de la personne, écarts internationaux et intergénérationnels, Tome 1. L'Hamattan. Morin E., Le Moigne J-C. (1999), L’intelligence de la complexité, L’Harmattan. Wulf C. (2000), Anthropologie de l’éducation, L’Harmattan. 24