Descriptifs - UFR Lettres et sciences humaines

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DESCRIPTIF DES UNITES D’ENSEIGNEMENT DE LA MENTION SCIENCES
SOCIALES
1 Mention Sciences sociales (L1 S1)
UE : Interdisciplinaire - Jeunesse.
Responsable : Florence Callandre
Ects : 2
Coeff :1
Volume horaire : CM : 15 h Pas de TD
Prérequis :
Intérêt pour l’approche anthropologique
Etre capable d’écouter, lire et comprendre le créole réunionnais
Objectifs :
Approfondir ses connaissances sur les apports culturels de la jeunesse réunionnaise
Descriptif :
La jeunesse est un objet récent de l’anthropologie du fait que nous avons tendance à penser
que ce sont les Anciens qui détiennent les clefs de la Culture, du Patrimoine, de la Mémoire…
La jeunesse est aussi créatrice de culture à travers ses multiples expériences. Il conviendra
dans un premier temps de tenter de définir une classe d’âge de la jeunesse réunionnaise pour
en mesurer non seulement sa mouvance, sa relativité comparée aux sociétés voisines de
l’océan Indien, mais pour réaliser que la jeunesse est aussi une question de représentation,
autrement dit qu’elle ne relève pas uniquement de la biologie mais est étroitement liée à la
culture.
Modalités de contrôle : un écrit sur table (2 heures)
Compétences :
Savoirs : la vie des jeunes en France VS, la vie des jeunes dans le monde créole de la zone
Océan Indien.
Savoir-faire :
− Identifier dans le monde créole les différents rites de passages qui peuvent aider à
définir une classe d’âge, un groupe d’âge ou une association d’âges. Mettre en
évidence des mises en scène de la vie quotidienne. Evaluer le rôle des réseaux sociaux
(facebook, téléphone portable…) et des mises en scènes de rituels dans la socialisation
et l’évolution des jeunes.
− Faire une enquête ethnographique sur les mises en scènes de la vie quotidienne (lieux,
vêtements, temps…) et en particulier dans les espaces publics (skate-parcs, prestations
de hip-hop ou DJ de rue, « pousses »…). Faire une enquête ethno-linguistique sur les
apports du créole au langage jeune oral et SMS.
Bibliographie :
Cadéac B. ; Lauru D. (2002), Génération téléphone, Albin Michel.
Giral M. (2002), Les adulescents, Enquête sur les nouveaux comportements de la génération
Casimir, Le pré aux clercs. Essai.
De Margerie G. (2009), Le dictionnaire du look, une nouvelle science du jeune, Robert
Laffont.
Ribeiro S. (2014), Dictionnaire ado français, Editions First.
Sabatier B. (2007), Nous sommes jeunes et nous sommes fiers, La culture jeune d’Elvis à
Myspace, Hachette Littératures.
Van Gennep A. (1924), Les rites de passage, 1909/1981, Stock
2 Mention sciences sociales (L1 S1)
UE : Philosophie et sciences sociales
Responsable : Michel Latchoumanin
Ects : 2
Coeff : 1
Volume Horaire : CM : 10 h Pas de TD
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux.
Objectifs :
Initier l’étudiant aux grandes étapes de l’évolution de la philosophie de l’éducation.
Descriptif :
-­‐ Les conceptions philosophiques de la relation éducative
-­‐ De la pensée au sens
-­‐ Qu’est-ce que la socialisation?
-­‐ La philosophie de l’enseignement entre empirisme et rationalisme
Modalités de contrôle :
Un devoir sur table
QCM et questionnaire
Compétences :
Savoirs :
-­‐ Connaître les grandes étapes de la philosophie et leur évolution
-­‐ Connaître les principales conceptions philosophiques de la relation éducative
-­‐ Connaître les concepts centraux de la socialisation
-­‐ Connaître les outils conceptuels et théoriques permettant d’examiner les questions
concrètes que se posent les sociétés contemporaines
Savoir-faire :
-­‐ Etre capable de mobiliser les outils de l’analyse critique
-­‐ Etre capable de problématiser, conceptualiser et argumenter un sujet philosophique
-­‐ Etre capable d’associer les grands débats sur l’éducation à l’histoire des idées
-­‐ Etre capable de procéder à une analyse des connaissances en les contextualisant
Bibliographie :
Filloux J.C. ; Maisonneuve J. (1993), Anthologie des Sciences de l’Homme, Tome 2, Dunod.
Kambouchner D. (2008), Notions de philosophie (3 tomes) Folio, Essais.
Morin L. ; Brunet L. (1992), Philosophie de l’éducation, De Boeck.
Reboul O. (2006), La philosophie de l’éducation, QSJ, PUF.
Zaghloul M. (1993), Penseurs de l’éducation, Perspectives.
3 Mention Sciences Sociales (L1 S2)
UE : Initiation à l’anthropologie et à la sociologie
Responsables : Jacqueline Andoche et Gisèle Rizzo
Ects : 3 Coeff. : 1
Volume horaire : CM : 20 h
Pas de TD
Prérequis : aucun
Objectifs : articuler l’apprentissage des principaux concepts relatifs à l’étude de l’homme et des
sociétés, leur repérage dans l’histoire de la pensée anthropologique et leur mise en perspective dans
quelques grands domaines contemporains d’étude et de réflexion (développement, écologie, santé)
ainsi qu’à travers diverses aires culturelles dont nos sociétés de l’Océan Indien.
Initier les étudiants à l’histoire, aux paradigmes et à la terminologie de la sociologie. Leur faire
comprendre qu’il existe un rapport d’interrelation constante entre l’individu et la société, que l’être
humain est à la fois un produit de la société et un acteur pouvant le modifier.
Il s’agira également de les initier à la différenciation sociale : les inégalités sociales et leurs liens avec
les problèmes sociaux, les rapports hommes-femmes, les rapports entre classes sociales.
Descriptif : ce cours se décline sur deux axes : l’un consacré à l’anthropologie, l’autre à la sociologie.
Concernant l’anthropologie, nous traiterons de la nature de cette discipline : comment la définir, quelle
est sa place dans le champ des sciences de l’homme et de la société ? Quels sont ses objets d'étude et
ses champs privilégiés de recherche ? A travers une brève histoire de l’anthropologie, nous aborderons
la question de sa genèse, de son institutionnalisation par les pères fondateurs, de son évolution
actuelle pour, dans premier temps, mettre en évidence ce qui constitue ses fondements : le rapport à
l’Autre et la production d’un discours sur l’unité et la diversité des cultures humaines et dans un
deuxième temps, interroger le sens et les implications de ce discours face aux défis lancés à l’homme
d’aujourd’hui par le développement international et la globalisation.
- Aborder la sociologie dans son histoire et sa spécificité
- Analyser les principaux paradigmes de la sociologie à partir de ses pères fondateurs
- Examiner les liens entre l’individu et la société à travers l’étude de notions sociologiques
fondamentales telles que la socialisation, les rapports sociaux…
- Appréhender l’espace social
Compétences :
Savoirs
Connaître les concepts en usage dans le champ anthropologique et sociologique
Maîtriser la stratification sociale
Comprendre le lien individu-société
Elargissement de la culture générale.
Savoir-faire
Maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documents multimédia (documentaires audio-visuels,
webographie), s’exprimer sur un sujet, construire et présenter un dossier ou un exposé
Modalités de contrôle : deux devoirs sur table
Bibliographie :
Dortier J. F. (2009), Les Sciences Humaines. Panorama des connaissances, Editions Sciences
Humaines,
Durkheim E. (1930), Le suicide, Puf.
Géraud M.O. Leservoisier O., Pottier R., (2000), Les notions clés de l’ethnologie, Paris, Amand Colin.
Kilani, M. (1989), Introduction à l’anthropologie, Lausanne, Payot.
Singly (de) F. ; Giraud C. ; Martin O. (2013), Nouveau manuel de sociologie, Armand Colin.
Weber M. (1964), L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Plon.
4 Mention sciences sociales (L1 S2)
UE : Initiation à la psychologie
Responsable : Michel Latchoumanin
Ects : 2
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 10 h Pas de TD
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux.
Objectifs :
Initier l’étudiant à l’histoire, aux connaissances, aux théories et à la terminologie de la
psychologie
Descriptif :
-­‐ De la philosophie à la psychologie : naissance de la pensée individuelle
-­‐ Des concepts de base des différents courants de la psychologie
-­‐ Introduction à la psychanalyse et à la neuropsychologie
-­‐ La notion de QI et les tests mentaux
Modalités de contrôle :
Un contrôle sur table (2 heures)
QCM et questionnaire
Compétences :
Savoirs :
-­‐ Connaître les étapes du processus d’intériorisation de la pensée en l’homme
-­‐ Connaître les grandes étapes du développement ontogénétique
-­‐ Connaître les concepts centraux de la psychanalyse freudienne
-­‐ Différencier la nature et la fonction des principaux tests mentaux
Savoir-faire :
-­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts de base des principaux courants de la
psychologie
-­‐ Etre capable de lire et de comprendre une étude psychologique
-­‐ Etre capable de mobiliser les bases théoriques du fonctionnement psychique
Bibliographie :
Tourette C. ; Guidetti M. (2008), Introduction à la psychologie du développement, A. Colin.
Lieury A. (1990), Manuel de psychologie générale, Dunod.
Piaget J. (1968), La psychologie de l’intelligence, A. Colin.
Freud S. (1977), Cinq leçons sur la psychanalyse, Pbp.
Haddou M. (1999), Tests et évaluation de l’intelligence, Coll. Dominos, Flammarion.
5 Mention sciences sociales (L2 S3)
U.E : Interdisciplinaire - Migrations, mobilité
Responsable : Yu-Sion Live
Ects : 2
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 10 h Pas de TD
Prérequis : avoir un bon niveau de français, aimer lire et écrire, avoir l’esprit ouvert sur son
environnement.
Objectifs :
Introduction aux catégories de pensée sur les notions et concepts sociologiques de migration,
immigration, étranger, immigré, coolie, exilé, expatrié, ultramarin, apatride, sans-papier,
ethnie, groupe, communauté, minorité, diaspora…
Descriptif :
Naissance et sociologie des mots et des choses :
− Faits historiques des migrations, des immigrations, de la mobilité…
− Facteurs explicatifs du départ, les forces du pull-push
− Dynamiques sociales entre « Nous » et les « Autres »
− Rapports centre/périphérie : être au milieu de plusieurs milieux
− Extériorité du migrant, étranger, immigré, exilé, sans-papier, minoritaire, ultramarin, etc.
Modalités de contrôle :
Un contrôle sur table (2 heures)
QCM et questionnaire
Compétences :
Acquérir des connaissances exprimant de l’intérêt, de la curiosité, de la compréhension pour
les faits, les idées et les pensées liés à l’extériorité et l’altérité.
Bibliographie :
Fichet B. (1993), Etranger et immigré. Deux termes problématiques. Revues des Sciences
Sociales, n°20, p. 112-117.
Noiriel G. (1988), Le creuset français : histoire de l'immigration XIXe - XXe siècle. Le Seuil.
Raphaël F. (1986), « L’étranger » de G. Simmel », in WATIER Patrick, (dir.), Georg Simmel.
La Sociologie et l'expérience du monde moderne, Méridiens Klincksieck.
Richard J.L. (2004), Partir ou rester ? Paris, PUF.
Sayad A. (1999), La double absence. Des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré,
Seuil.
6 Mention sciences sociales (L2 S3)
UE : Anthropologie générale
Responsable : Jacqueline Andoche
Ects : 2
Coeff : 1
Volume horaire :
CM : 20 h
TD : 10 h
Prérequis : avoir suivi les enseignements du L1, semestre 2, UE 14 : Initiation à la sociologie
et à l’anthropologie
Objectifs :
Approfondir la réflexion sur l’Homme entamée lors de la première année d’études en
Sciences Sociales (UE 14 : Initiation à la sociologie et à l’anthropologie).
Sensibiliser aux notions clefs, débats et tendances actuelles de cette réflexion dans le champ
scientifique.
Descriptif :
Ce cours portera sur l’étude des différentes conceptions de l’Homme selon les contextes
culturels et selon les disciplines scientifiques qui s’y intéressent : qu’est-ce qu’être humain?
Comment l’anthropologie initialement définie comme science comparée des sociétés et des
cultures (anthropologie sociale et culturelle) envisage-t-elle l’humain? Quel est son apport à la
connaissance de l’Homme? Quelle place occupe–t-elle dans les débats contemporains de
société sur la nature humaine? Pour répondre à ces questions, nous mettrons d’abord en
perspective les visions “occidentales” et “non occidentales” du monde et de l’être humain à
partir desquelles et sur la comparaison desquelles s’est élaborée l’anthropologie sociale et
culturelle. Puis, nous examinerons ces connaissances à la lumière d’autres savoirs constitués
dans des champs disciplinaires voisins, anciens et récents, tels la philosophie, la psychologie,
l’éthologie, la biologie, voire la paléoanthropologie. Ce parcours selon lequel nous
envisagerons l’anthropologie d’une façon large, permettra aux étudiants de prendre
conscience des facettes de l’humain qui ne sont pas toujours mises en valeur par la seule
approche comparative des sociétés et des cultures.
Modalités de contrôle : deux devoirs sur table
Compétences
Savoirs : comprendre les problèmes et les débats contemporains. Elargissement de la culture
générale.
Savoir-faire : maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documents multimédia
(documentaires audio-visuels, webographie), s’exprimer sur un sujet, construire et présenter
un dossier ou un exposé
Bibliographie :
Erny P. (1998), Clés pour une anthropologie ouverte, L’Harmattan.
Morin E., (1973), le Paradigme perdu: la nature humaine, Seuil.
7 Mention Sciences Sociales (L2 S3)
UE : Méthodologie et épistémologie de la recherche en sciences sociales
Responsables : Jacqueline Andoche et Gisèle Rizzo
Ects : 3
Coeff. : 1
Volume horaire : CM : 10 h TD : 20 h
Pré-requis : avoir suivi le cours d’ « Initiation à la sociologie et à l’anthropologie » (UE14, L1,
semestre 2)
Objectifs : éclairer la question du lien entre la réflexion scientifique et la perception de la réalité
sociale. Le savoir scientifique permet-il de mieux appréhender et expliquer cette réalité? Quelle est la
place de ce savoir par rapport aux autres modes de perception de la réalité ?
Ce cours vise à familiariser les étudiants avec les concepts fondamentaux et les techniques
quantitatives de base appliquées à la recherche en sciences sociales. Il leur permettra de mieux évaluer
les informations de nature quantitative et qualitative auxquels ils seront confrontés dans leur quotidien.
Descriptif :
Méthodologie et épistémologie de la recherche en sciences sociales :
Ce cours se décline sur deux axes :
- Epistémologie de la recherche en anthropologie et en sociologie
- Introduction aux méthodes de récolte de données et d’enquêtes qualitatives et quantitatives
Le premier : épistémologie de la recherche en anthropologie et sociologie est consacré à une approche
générale sur la question de l’épistémologie des sciences humaines et sociales. A travers une réflexion
sur leur émergence dans l’histoire des sciences, il s’agira de présenter quelques questions classiques
sur leur statut (la méthode des sciences humaines et sociales, la délimitation de leur objet, la question
de la subjectivité du chercheur, la démarcation entre sciences de la nature et sciences sociales, la
rupture hypothétique avec le sens commun…)
Le second visera à apprendre aux étudiants à réaliser une recherche bibliographique, théorique et de
terrain.
Compétences :
Savoir sélectionner un sujet de recherche
Savoir élaborer une question de départ
Savoir construire un questionnaire pertinent
Savoir utiliser un outil de recueil de données
Etre capable d’exploiter, de synthétiser et de présenter au mieux les données recueillies
Faire montre d’un esprit scientifique et critique
Modalités de contrôle : un devoir sur table et la réalisation d’une enquête quantitative
Bibliographie :
Chalmers Alan F. (1987), Qu’est-ce que la science? Récents développements en philosophie des
sciences : Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend, Paris, La découverte.
Grawitz M. (1996), Méthode des sciences sociales, Dalloz.
Javeau C. (1990), L’enquête par questionnaire, Université de Bruxelles.
Quivy R. (1930), Manuel de recherche en sciences sociales, Dunod.
Tremblay J.M., Les classiques des sciences sociales, Site de l’UQAC, Université du Québec. à
Chicoutimi.
Vinck D. (1995), Sociologie des sciences, Paris, A. Colin, coll. U.
8 Mention sciences sociales (L2 S4)
U.E : Interdisciplinaire - Identité, culture et patrimoine
Responsable : Yu-Sion Live
Ects : 2
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 10 h
Pas de TD
Prérequis :
Avoir un bon niveau de français, aimer lire et écrire, avoir l’esprit ouvert sur l’environnement
culturel.
Objectifs :
Introduction aux notions d’identité, de culture et de patrimoine dans leurs dimensions
esthétiques et symboliques, en application aux arts musicaux traditionnels des îles du SudOuest de l’Océan indien.
Descriptif :
− Définition des notions d’identité, de culture, de patrimoine.
− Approche esthétique et symbolique sur le rôle, la transmission et la fonction des arts
musicaux traditionnels de La Réunion, Maurice, Seychelles, Madagascar et Comores.
Modalités de contrôle :
Un contrôle sur table (2 heures)
QCM et questionnaire
Compétences :
− Connaître les éléments théoriques de base sur les formes d’identités, de culture, de
patrimoine.
− Acquérir des connaissances sur la construction identitaire dans les actions musicales,
sur le processus de créolisation et la préservation des genres musicaux des îles du Sudouest de l’Océan indien.
Bibliographie :
Brumann C. (2013), « Comment le patrimoine mondial de l’Unesco devient immatériel,
Gradhiva, n° 18.
Cuche D. (2010), La notion de culture dans les sciences sociales, Éditions La Découverte.
Dubar C. (1996), « Usages sociaux et sociologiques de la notion d’identité », Education
permanente, n° 128.
Kabaro, II, 2-3 (2004), Diversité et spécificités des musiques traditionnelles de l'océan Indien,
Université de la Réunion, L’Harmattan.
9 Mention Sciences Sociales (L2 S4)
UE : Enjeux éducatifs et approches disciplinaires
Responsable : Raoul Lucas
Ects : 4
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 10 h
TD : 10 h
Prérequis :
Disposer d’une culture générale en histoire, avoir une capacité d’autonomie et de
communication, être capable de conduire un travail personnel (individuel et collectif).
Objectifs :
Amener l'étudiant à comprendre les questions éducatives et à les interroger en mobilisant et en
articulant plusieurs approches disciplinaires.
Descriptif :
Seront traités,
suivantes :
−
−
−
−
sur le temps long, rapportées aux contextes, national et local, les thématiques
L’enfance et les formes de socialisation
L’invention de l’école
Les modes d’apprentissage
L'instruction et l'éducation
Modalités de contrôle :
Une dissertation (2 heures)
Compétences :
Savoirs :
− Connaître les principales notions de base se rapportant à l’enfance et à la
socialisation
− Connaître quelques étapes clés dans les mutations sociales et éducatives
− Se familiariser avec certains auteurs fondateurs et leurs principales théories
Savoir – faire :
− Etre capable de définir les notions utilisées
− Etre capable de repérer les articulations d’un texte étudié
− Etre capable de dégager la problématique d’un texte étudié
− Etre capable de produire une synthèse
Bibliographie :
Arendt H. (1972), La crise de la culture, Gallimard.
Charlot B. (1997), Du rapport au savoir, Anthropos.
Durkheim E. (2013), Education et sociologie, PUF.
Lucas R. (2006), Bourbon à l'école - 1815-1946, Océan Editions.
Piaget J. (1969), Psychologie et pédagogie, Denoël.
Prost A. (1968), Histoire de l'enseignement en France - 1800-1967, A. Colin.
10 Mention sciences sociales (L2 S4)
UE : Anthropologie sociale de la parenté
Responsable : Thierry Malbert
Ects : 4
Coef : 1
Volume Horaire : CM : 20 h TD : 10h
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux.
Objectifs : amener l’étudiant à mieux appréhender les connaissances, concepts et logiques
propres à l’anthropologie sociale de la parenté. Comprendre la structuration de la parenté et
connaître ses effets sur la filiation.
Descriptif :
-­‐ Anthropologie de la parenté : les auteurs, historicité du champ scientifique
-­‐ Les méthodes de recueil de données en anthropologie de la parenté
-­‐ La structuration de la parenté
-­‐ La parenté dans diverses aires culturelles
-­‐ Les évolutions sociétales et culturelles de la parenté: les logiques actuelles
-­‐ Filiation et lien social
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)
Compétences
Savoirs :
-­‐ Connaître les concepts et définitions propres à l’anthropologie de la parenté
-­‐ Connaître les auteurs clé de ce champ de l’anthropologie
-­‐ Connaître l’évolution des configurations familiales
-­‐ Connaître les logiques actuelles qui tendent à influer sur le devenir des relations
sociales dans la filiation
-­‐ Apprécier les questions de société en lien entre l’anthropologie de la parenté et le droit
de la famille : PMA, adoption, gestion pour autrui, mariage pour tous, homoparentalité
Savoir-faire
-­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts nécessaires à la compréhension de la
structuration de la parenté
-­‐ Etre capable de distinguer les liens entre culture, civilisation et parenté
-­‐ Apporter une réflexion sur la comparaison de plusieurs systèmes de parenté
-­‐ Etre capable de distinguer les logiques additives et les logiques de substitutions en
matière de parenté biologique et / ou sociale.
-­‐ Etre capable d’analyser le cadre d’une systémie familiale
Bibliographie
Deliège R. (2006), Anthropologie de la famille et de la parenté, Armand Colin.
Faget J. (2001), La fabrique sociale de la parenté, de la parenté à la parentalité, Eres.
Fine A., Neirenck C. (2000), Parents de sang parents adoptifs. Approches juridique et
anthropologiques de l’adoption. France, Europe, USA, Canada, LGDJ, « Droit et société ».
Héritier F., (1981), L’exercice de la parenté, Odile Jacob.
Lévi-Strauss C. (1967), Les structures élémentaires de la parenté, Mouton.
Thery I. (2005), Penser la filiation, familles permanences et métamorphose, Editions des
Sciences Humaines.
Zimerman F. (1993), Enquête sur la parenté, Paris, PUF.
11 Mention Sciences Sociales (L3 S5)
UE : Socio-histoire de l'éducation et de la formation
Responsable : Raoul Lucas
ECTS : 4
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h
Prérequis : disposer d’une culture générale en histoire, avoir une capacité d’autonomie et de
communication, être capable de conduire un travail personnel (individuel et collectif).
Objectifs :
Amener l'étudiant à se repérer dans l'évolution des politiques scolaires et de formation, à
maîtriser les étapes clefs de leur développement, à 'interroger les projets qui sous-tendent les
orientations prises, les lois et les dispositifs arrêtés.
Descriptif :
Seront traitées, sur le temps long, dans une perspective socio-historique, rapportées aux
contextes, national et local, les thématiques suivantes :
− Les grandes questions de politiques scolaires et de formation
− Les formes de scolarisation
− Les modes pédagogiques
− La formation des adultes
− Les offres de formation et les enjeux qui les sous-tendent
− Les mutations et réformes du système éducatif
− Les mutations du système de formation d’adultes
Modalités de contrôle : une dissertation (3 heures)
Compétences :
Savoirs :
− Connaître les politiques et institutions scolaires
− Connaître les moments fondateurs de la formation des adultes
− Comprendre les mutations des systèmes scolaires et de formation
− Repérer les déterminations internes et externes des systèmes de formation
Savoir –faire :
− Etre capable d’employer à bon escient dates, vocabulaire et notions clés
− Etre capable d’exploiter un texte, de proposer des éléments d’interprétation
− Etre capable d’argumenter
− Etre capable d’approfondir une thèse et de recourir à des théorisations.
Bibliographie :
Albertini P. (1992), L'école en France - 19ème / 20ème siècles, Hachette.
Briand J.-P. (1992), Chapoulie J.-M., Les collèges du peuple, INRP.
Dubar C. (2004), La formation professionnelle continue, La Découverte.
Lucas R. Bourbon à l'école (2006), 1815-1946, Océan Editions.
Prost A. (1968), Histoire de l'enseignement en France - 1800-1967, Colin.
Robert A. (1993), Système éducatif et Réformes, Nathan.
12 Mention Sciences sociales (L3 S5)
UE : Ethnologie des espaces créoles et mondes contemporains
Responsable : Florence Callandre
Volume horaire : CM : 30 h
TD : 20 h
Ects : 5 Coeff : 1
Prérequis : une formation générale qualitative en sciences humaines ; lire et comprendre des créoles de la zone
Océan Indien
Objectifs :
Mobiliser une approche pluridisciplinaire pour l’étude exhaustive d’un espace complexe créole.
Descriptif :
Cette UE accompagnera l’étudiant dans une approche ethnologique des espaces créoles du sud-ouest de l’océan
Indien, Mascareignes, Seychelles : espaces privés, publics ou sacrés. Elle visera l’exhaustivité propre à la
recherche ethnologique. Les CM auront pour objectif de montrer l’importance et l’impact de la configuration des
espaces sur le fonctionnement et l’organisation d’une société quelle qu’elle soit. Il s’agira, dans les TD d’adapter
ces apprentissages aux espaces créoles des deux archipels, Mascareignes et Seychelles, d’appréhender puis
analyser ces espaces au travers d’un filtre conceptuel développé par Françoise Paul-Lévy et Marion Ségaud dans
« Anthropologie de l’Espace », 1983.
Modalités de contrôle : 3h de bilan écrit
Compétences
Savoirs :
− Ethnologie matérielle : origines et mode constructif de la villa créole, spécificités des boukan, payot,
kaz à pans de bois, kalbanon (longères), kaz de plantations, kaz de style néo-classique, gétali, varang,
jardin, kour, kaz des Hauts.
− Mythes de fondation liés aux espaces sacrés publics ou domestiques (cimetière, koylou…) : les Zistoir
étranj du Lazaret (Tamarin l’or, bruits de chaîne et procession, zam pa ramasé dues aux morts subites
lors des épidémies) ; les zistoir malbar (Maryamèn de l’Eperon et Karli dann boi, Vue-Belle).
− Fondements, évolution et justifications de l’orientation des espaces sacrés hindous : Shapèl Pandialée
du Colosse, Arulmighu Navashakti Vinayagar kovil de Port Victoria à Mahé.
− Diversité, symbolique et fonction de la limite (limites visibles ou invisibles) : le boukan malgash
d’origine sakalava, l’autel animiste sino-afro-malgash.
− Représentations, perceptions du Parc National de La Réunion, espace du monde créole.
− Le jardin botanique hindou de la Rue Saint-Louis, entre mythes, croyances et rituels.
Savoir-faire :
- Construire le protocole d’observation et d’entretiens
-­‐ Transcrire avec rigueur des entretiens enregistrés en français ou en créole réunionnais.
-­‐ Utiliser dans une enquête de terrain sur ce thème des espaces, les outils étudiés en cours.
-­‐ Dessiner des plans qui montrent l’orientation, des façades, des paysages et des autels, sur lesquels
figurent des limites.
-­‐ Travailler en binômes autant qu’en autonomie au service du projet collectif de compréhension des
espaces privés, publics ou sacrés créoles.
Bibliographie et filmographie :
-­‐ Barat Christian et Callandre Florence, Koloss, le koyil Pandialée de Champ-Borne, collection
Patrimoine d’Ici, Océan Editions, 2009.
-­‐ Barat Christian et Callandre Florence, « Arrêts sur images à La Grande Chaloupe » in Le Lazaret de la
Grande Chaloupe, Patrimoine, Réunion, Education, Culture, CNDP/CRDP, 2011.
-­‐ Barat Christian et Callandre Florence, Reportages ethno-historiques sur les Lazarets de La Grande
Chaloupe : « Nou rapèl », « Bat karé la souvnans », « Zistoire étranj », « Soisantdizuitan apré »,
Conseil Général de La Réunion, 2011.
-­‐ Barat Christian et Callandre Florence, « Mirages d’Eldorado », Reportage ethno-historique sur
l’engagisme rodriguais, Conseil Général de La Réunion, 2012.
-­‐ Callandre Florence, Koylou, Représentation divine et espaces sacrés de l’hindouisme réunionnais,
Océans Editions, 2009 (seconde édition enrichie).
-­‐ Callandre Florence (coordonnatrice du numéro) Archipels créoles de l’océan Indien. Dynamique de la
rencontre interculturelle et de la créolisation, Etudes océan Indien, Inalco, Paris, 2014.
-­‐ Hall Edward T., The hidden dimension, Anchor books, United States of America, 1990 (3ème édition).
-­‐ Leveneur Bernard / Jonca Fabienne, Cases créoles de La Réunion, Patrimoine, Réunion, Education,
Culture, CNDP/CRDP, 2010.
-­‐ Paul-Lévy Françoise et Ségaud Marion, Anthropologie de l’espace, Centre Georges Pompidou, 1983.
13 Mention sciences sociales (L3 S5)
UE : Méthodologie de la recherche en sciences sociales
Responsables : Yu-Sion Live et Michel Latchoumanin
Ects : 4
Coeff : 1
Volume Horaire : CM : 30 h
TD : 10 h
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux, être à l’aise avec les chiffres.
Objectifs :
Initier l’étudiant aux connaissances, aux méthodes et aux techniques de la recherche en
sciences sociales.
Descriptif :
-­‐ Les moyens de la connaissance : méthode, théorie, procédure
-­‐ Les étapes de la recherche : contexte, cadre théorique, problématique, hypothèses et
traitement et analyse des données
-­‐ Les types de raisonnement : déduction, induction
-­‐ Comparaison entre approches quantitatives et qualitatives
-­‐ Les techniques d’études des individus : interviews, questionnaires, tests, échelles
d’attitudes, analyse de contenus
-­‐ Les techniques d’échantillonnage : aléatoire, systématique, stratifié, par grappes
-­‐ Statistique descriptive et inférentielle.
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)
Compétences
Savoirs :
− Connaître les outils et concepts en usage dans la recherche en sciences sociales
− Connaître les différentes étapes du processus de mise en place d’une recherche
− Connaître les différentes techniques de recueil et d’analyse de données
− Connaître les principales techniques d’échantillonnage
− Connaître les concepts de la statistique descriptive et inférentielle
Savoir-faire :
− Etre capable de définir et d’utiliser les concepts de base de la recherche en sciences
sociales
− Etre capable de dégager un objet de recherche à partir d’un constat
− Etre capable de formuler une problématique et d’en dégager des hypothèses
− Etre capable d’élaborer un dispositif de recueil et d’analyse quantitative de données
− Etre capable de dégager un échantillon représentatif d’une population parente
Bibliographie
Blanchet A. Gotman A. (1992) L’enquête et ses méthodes : l’entretien Paris, Nathan
De Ketele J.M et Al (1993) Méthodologie du recueil d’informations. De Boeck.
De Singly F. (2000) L’enquête et ses méthodes : le questionnaire, Paris, Nathan.
Grawitz M. (1986) Méthodes des sciences sociales Paris, Dalloz.
Quivy R. ; Van Campenhoudt L. (1997) L’enquête et ses méthodes : le questionnaire.
14 Mention sciences sociales (L3 S5)
UE : Psychologie des apprentissages
Responsable : Michel Latchoumanin
Ects : 4
Coeff :1
Volume Horaire : CM : 10 h TD : 10h
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux.
Objectifs :
Initier l’étudiant aux phénomènes psychologiques en jeu dans les apprentissages sur le double
plan diachronique et synchronique
Descriptif :
-­‐ Les principaux concepts de l’histoire et de l’épistémologie de la discipline
-­‐ Approche théorique du conditionnement, du béhaviorisme, du constructivisme et du
socioconstructivisme
-­‐ Apprentissage et acquisitions
-­‐ La motivation et le projet
-­‐ Mémoire, estime de soi et réussite scolaire
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)/QCM et questionnaire
Compétences
Savoirs :
-­‐ Connaître les principaux concepts de la discipline et leurs rapports à l’apprentissage
-­‐ Connaître les grandes étapes du développement et du fonctionnement cognitifs
-­‐ Connaître les règles fondamentales du comportement cognitif, conatif et social du
sujet apprenant
-­‐ Connaître les processus en jeu dans la motivation et l’estime de soi
-­‐ Connaître les principales théories de l’apprentissage
Savoir-faire
-­‐ Etre capable de mobiliser les principaux concepts de la psychologie dans leurs
rapports à l’apprentissage
-­‐ Etre capable de caractériser l’adaptation ou l’inadaptation à un contexte de formation
-­‐ Etre capable de situer le type de motivation du sujet en apprentissage
-­‐ Etre capable d‘évaluer le niveau d’estime de soi d’un apprenant
-­‐ Etre capable d’écoute, de soutien et d’accompagnement des sujets en difficulté
d’apprentissage
Bibliographie
Brossard M. et al. (2002), Apprendre à l’école : perspectives piagétiennes et vygotskiennes,
PU de Bordeaux.
Croisier M. (1993), Motivation, projet personnel, apprentissages, ESF.
Houdé O. (2006), 10 lecons de psychologie et pédagogie, PUF.
Le Ny J. F. (1980), Le conditionnement et l’apprentissage, PUF.
Lieury A. ; de La Haye F. (2004), Psychologie cognitive de l’éducation, Dunod.
15 Mention Sciences Sociales L3 S5
UE : Sociologie de l’éducation
Responsable : Gisèle Rizzo
Ects : 3
Coeff. : 1
Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h
Prérequis : aucun
Objectifs :
Sensibiliser les étudiants :
-
aux effets sociaux liés au système ou aux actes à partir de l’étude des grands auteurs ;
aux règles implicites du fonctionnement du système éducatif ;
aux effets du contexte familial sur la scolarité.
Descriptif :
-
La démocratisation scolaire, et plus particulièrement la différenciation sociale des
carrières scolaires
Les principaux courants théoriques des inégalités à l’école
La famille en tant que première instance de socialisation familiale
Le lien famille-école au niveau national
Compétences :
-
Connaître les concepts en usage dans le champ sociologique
Comprendre le système éducatif actuel
Comprendre et interpréter les courants sociologiques de l’école et de la famille
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) et des travaux de groupes en cours à
partir de textes
Bibliographie :
Boudon R. (2006), L’inégalité des chances, Hachette.
Bourdieu P., Passeron J-C. (1964), Les héritiers. Les étudiants et la culture, Editions de
Minuit.
Bourdieu P., Passeron J-C. (1970), La reproduction. Eléments pour une théorie
d’enseignement, Editions de Minuit.
Charlot B. ; Bautier E. ; Rochex J.Y. (1992), Ecole et savoir dans les banlieues… et ailleurs,
Armand Colin.
Duru-Bellat M. ; Van Zanten A. (2012), Sociologie de l’école, Armand Colin.
Lahire B. (1995), Tableaux de familles, Seuil
16 Mention Sciences Sociales (L3 S5)
UE : Genre et société
Responsable : Gisèle Rizzo
Ects : 3
Coeff. : 1
Volume horaire : CM : 15 h TD : 10 h
Prérequis : aucun
Objectifs :
Montrer la nécessité de la prise en compte du genre pour expliquer tout objet sociologique,
qu'il s'agisse du couple, de la famille, du monde du travail, ou de l’école.
Descriptif :
-
L’avènement de la « nouvelle femme » tout au long de la moitié du 20ème siècle
Une approche interdisciplinaire du concept de genre
La socialisation genrée et ses différents mécanismes
Compétences :
-
Acquérir des connaissances de base sur la problématique du genre
Connaître les concepts en usage dans le champ du genre
Connaître les principales lois de l’émancipation féminine
Etre en mesure de mieux cerner la polysémie et la complexité du concept de genre
Etre capable de prendre du recul par rapport à la dyade sexe/genre
Etre capable de penser la différence masculin/féminin comme une construction
sociale, culturelle et politique
Etre capable d’avoir une lecture sexuée du monde qui nous entoure
Etre capable de penser les thématiques relatives au genre comme des questions
transversales intervenant dans tous les domaines de la société
Etre capable de situer la problématique du genre dans les enjeux de société
contemporains
Modalités de contrôle :
Un contrôle sur table de 3 heures et la réalisation d’une enquête qualitative
Bibliographie :
Clair I. (2012), Sociologie du genre, Armand Colin.
Fausto-Sterling A. (2012), Corps en tous genres. La dualité des sexes à l’épreuve de la
science, La Découverte.
Fraisse G. (2014), Les excès du genre, Lignes.
Guionnet C. Neveu E. (2009), Féminins/Masculins, Sociologie du genre, Colin.
Héritier F. (1996), Masculin, féminin. La pensée de la différence, Odile Jacob.
17 Mention Sciences Sociales (L3 S6)
UE : Economie de l’éducation et de la formation
Responsable : Raoul Lucas
Ects : 4
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h
Prérequis : disposer d’une culture générale, avoir une capacité d’autonomie et de
communication, être capable de conduire un travail personnel (individuel et collectif).
Objectifs : amener l'étudiant à repérer les principaux moments de la construction des
politiques de formation, à interroger les étapes clefs de leur développement, à questionner
les idéologies qui sous-tendent les orientations prises, les lois et les dispositifs arrêtés.
Descriptif : seront traitées, sur le temps long, dans une perspective socio-historique,
rapportées aux contextes, national et local, les thématiques suivantes :
− Les mutations socio-économiques et besoins de formation
− L'émergence des politiques de formation
− Moderniser, former, injonctions productivistes
− La construction du droit à la formation
− Les politiques de formation, développement, expérimentations, mutations
− Moderniser avec et contre l’Ecole et accompagner les mutations socio-économiques
Modalités de contrôle : une dissertation (3 heures)
Compétences :
Savoirs :
− Connaître les moments fondateurs de la formation professionnelle
− Comprendre les articulations des systèmes de formation initiale et professionnelle
− Comprendre les articulations entre développement économique et politiques de
formation
− Connaître les différents acteurs des politiques de formation
Savoir- faire :
− Etre capable d’employer à bon escient dates, vocabulaire et notions clés
− Etre capable d’exploiter un texte, des tableaux et de proposer des éléments
d’interprétation
− Etre capable de passer d’un tableau statistique à d’autres modes de représentation
− Etre capable d’approfondir une thèse et de recourir à des théorisations
Bibliographie :
Bidet-Mayer T. ;Toubal L. (2014), Formation professionnelle et industrie, La Fabrique.
Brucy G et al. (2007), Former pour réformer, La Découverte.
Castel R. (1995), Les métamorphoses de la question sociale, Fayard.
Didry C; Mias A. (2005), Le Moment Delors, Peter Lang.
INSEE (1999-2014), Tableau économique de La Réunion, Saint – Denis.
Tanguy L. « Les promoteurs de la formation en entreprise » in Travail et Emploi, N°86,
2001.
Terrot N. (1983), Histoire de l'éducation des adultes en France, Edilig.
18 Mention sciences sociales (L3 S6)
U.E : Sociétés indianocéaniques et enjeux culturels
Responsables : Yu-Sion Live et Raoul Lucas
Ects : 4
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 30 h TD : 20 h
Prérequis : disposer d’une culture générale, être ouvert sur le monde indianocéanique et
s’intéresser à son actualité.
Objectifs :
Dans une double perspective socio- historique et socio- anthropologique, faire découvrir aux
étudiants les caractères originaux des sociétés indianocéaniques : genèses, phénomènes de
contacts, influences, échanges…et les faire travailler, à partir de ces données, sur les questions
culturelles et identitaires et leurs dynamiques dans un contexte mondialisé.
Descriptif :
- Données socio-historiques et socio-anthropologiques des sociétés indianocéaniques
- Introduction sur les grands traits de la civilisation malgache
- Colonisation, mouvements de population, acculturation, créolisation
- Pluralisme culturel, dynamiques identitaires et mutations
- Décolonisation, sociétés postcoloniales, globalisation.
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (2 heures)/QCM et questionnaire
Compétences :
Savoirs :
- Connaître les moments fondateurs des sociétés indianocéaniques
- Disposer des principaux repères chronologiques de l’histoire indianocéanique
- Maitriser quelques notions clés de l’anthropologie culturelle
- Apprendre à se repérer dans les débats contemporains autour des dynamiques culturelles
Savoir- faire :
− Etre capable d’utiliser à bon escient vocabulaire et notions spécialisés
− Etre capable d’analyser un texte, de questionner son argumentation et ses référents
théoriques
− Etre capable de formaliser sa pensée et de bâtir une argumentation
− Etre capable d’approfondir une thèse et de recourir à des théorisations
Bibliographie :
Amselle J-L. (1999), Logiques métisses, Payot.
Lucas R. (2003), Sociétés plurielles dans l’Océan Indien, Karthala.
Mbembe A. (2000), De la postcolonie, Karthala.
Ottino P.,(1986), L'étrangère intime. Essai d'anthropologie de la civilisation de l'ancien
Madagascar, Archives contemporaines.
Raison--Jourde F. & Randrianja S., (sous la dir. de) (2002), La nation malgache au défi de
l'ethnicité, Karthala.
Toussaint A. (1961), Histoire de l’océan Indien, PUF.
19 Mention sciences sociales (L3 S6)
UE : Anthropologie des religions
Responsable : Jacqueline Andoche
Ects : 4
Coeff : 1
Volume horaire : TD : 20 h
CM : 30 h
4
Prérequis : aucun
Objectifs :
Sensibiliser les étudiants aux phénomènes religieux de nos sociétés contemporaines.
Désamorcer les préjugés relatifs à la religion ; démystifier l’association des notions de
croyances et de rites avec les seules sociétés dites traditionnelles.
Contribuer à la révision du regard sur l’altérité religieuse.
Descriptif :
Ce cours introduit à l'anthropologie des religions. Il comportera une partie théorique et une
partie axée sur des approches plus concrètes. Partant de la présentation d’auteurs classiques
ou contemporains (Durkheim, Evans-Pritchard, Griaule, Levi-Strauss, Bastide, Geertz, Augé,
Favret-Saada …) nous examinerons certaines des questions à partir desquelles s’est constitué
ce champ premier de l’anthropologie sociale et culturelle (origine et préhistoire de la religion,
cosmologie des sociétés traditionnelles, leurs représentations de la vie et de la mort, les
rapports entre le religieux, l’organisation sociale et le politique) pour poursuivre sur des
débats contemporains incluant l’ensemble des sociétés occidentales et non occidentales, du
Nord au Sud (diversité et pluralisme religieux, sécularisation, rapport religion/laïcité,
phénomènes de transnationalisation et de globalisation, question des sectes). Seront
examinées certaines notions clefs de l’anthropologie religieuse comme le rite, le mythe, la
croyance, le chamanisme, la possession, la sorcellerie, la guérison, qui nous amèneront à
envisager la question des relations entre médecine et religion, mais aussi celle de la religion
envisagée comme expérience vécue, ses différences et ses rapports avec l’expérience
spirituelle.
Modalités de contrôle : deux devoirs sur table
Compétences
Savoirs :
Comprendre les problèmes et les débats contemporains.
Elargissement de la culture générale.
Savoir-faire :
Maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documents multimédia (documentaires audiovisuels, webographie), s’exprimer sur un sujet, construire et présenter un dossier ou un
exposé
Bibliographie :
Mary André (2010), Les anthropologues et la religion, PUF.
Obadia Lionel (2012), L’anthropologie des religions, La Découverte.
Rivière Claude (1997), Socio-anthropologie des religions, Armand Colin.
20 Mention sciences sociales (L3 S6)
UE : De l’analphabétisme à la littératie
Responsable : Michel Latchoumanin
Ects : 4
Coeff : 1
Volume Horaire :
CM : 20 h TD : 20 h
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux.
Objectifs : initier l’étudiant à l’histoire, aux connaissances, aux théories, à la terminologie et
à la prise en charge des actions de prévention et de la lutte contre l’illettrisme
Descriptif :
-­‐ L'origine et l'évolution des situations d’illettrisme en France
-­‐ Les structures et dispositifs de la LCI
-­‐ L'état des lieux et causes de l’illettrisme
-­‐ Les méthodes pédagogiques de maîtrise de l’écrit en LCI
-­‐ La littératie comme rempart contre la stigmatisation et l’exclusion
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)/ QCM et questionnaire
Compétences :
Savoirs :
-­‐ Connaître les concepts en usage dans le champ de la prévention et de la lutte contre
l’illettrisme
-­‐ Connaître les institutions et les dispositifs impliqués dans la LCI
-­‐ Connaître les outils de repérage et d’évaluation de l’illettrisme
-­‐ Connaître les l’évolution des chiffres relatifs aux personnes en situation d’illettrisme
en France
-­‐ Connaître les structures et les pratiques pédagogiques appliquées dans la prévention et
la lutte pédagogiques
Savoir-faire
-­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts de base de la prévention et de la lutte
contre l’illettrisme
-­‐ Etre capable de distinguer les niveaux d’illettrisme à partir des outils d’évaluation en
usage (IVQ, OISI)
-­‐ Etre capable d’écouter et d’accompagner un individu dans une démarche de littératie
-­‐ Etre capable de mettre en place un dispositif pédagogique d’apprentissage de l’écrit
-­‐ Etre capable d’animer u atelier de prise en charge de personnes en situation
d’illettrisme
Bibliographie
Lahire B (1999), L’invention de l’illettrisme, La Découverte.
Latchoumanin. M. (2010), Illettrisme ou littératie : état des lieux et perspectives à l’île de La
Réunion , Océan Editions.
Latchoumanin. M. (2014), (ss la direction), La littératie pour prévenir et lutter contre les
situations d’illettrisme dans l’océan Indien, Océan Editions.
Esperandieu V. Vogler J. (2000), L’illettrisme, Nathan.
Johannot Y. (1994), Illettrisme et rapport à l’écrit, PUG
21 Mention Sciences Sociales (L3 S6)
UE : Humanité et société
Responsable : Gisèle Rizzo
Ects : 3
Coeff. : 1
Volume horaire : CM : 15 h
TD : 10 h
Prérequis : aucun
Objectifs :
Initier les étudiants à la paléoanthropologie, la primatologie et l’éthologie.
A partir des recherches sur les cultures animales, l’émergence du langage, l’évolution du
cerveau, les origines de l’art et de la religion, qui renouvellent constamment la question du
propre de l’homme, les amener à réfléchir sur ce qui fait qu’au-delà de notre animalité
constitutive, nous sommes des humains.
Descriptif :
-
Les origines de notre espèce à travers les grandes étapes de l’évolution biologique et
culturelle
Les cultures animales
Les limites entre humanité et animalité
La spécificité du lien familial (lien social propre à l’homme) et son évolution sociohistorique
Compétences :
-
Acquérir des connaissances sur l’évolution humaine en se basant sur des faits reconnus
scientifiquement
Etre capable d’analyser sous différents aspects les faits marquants de ce processus
évolutif
Connaître les concepts en usage dans le champ de la paléoanthropologie, de la
primatologie et de l’éthologie.
Connaître les particularités de la physiologie et du comportement humain
Etre capable d’interroger le lien nature/culture
Acquérir des connaissances sur l’évolution du lien familial
Maîtriser la lecture et l’analyse de textes, de documentaires audio-visuels
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures) et la présentation d’un dossier ou
d’un exposé
Bibliographie :
Brunet M. (2008) Origine et histoire des hominidés. De nouveaux paradigmes, Collège de
France/Fayard.
Coppens Y. (2014), Pré-ludes autour de l’homme préhistorique, Odile Jacob.
De Waal F. (2013), Le bonobo, Dieu et nous, Les liens qui libèrent.
Picq P. (2014), Les origines de l’homme : l’odyssée de l’espèce, Points.
22 Mention sciences sociales (L3 S6)
UE : Parentalité et coéducation
Responsable : Thierry Malbert
Ects : 4
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 20 h TD : 10 h
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux aux sciences sociales
Objectifs : amener l’étudiant à mieux appréhender les connaissances, concepts et logiques
propres à la parentalité et à la coéducation.
Descriptif :
-­‐ Définitions et terminologies: les auteurs clés
-­‐ Les enjeux sociétaux de la parentalité : politiques sociales et familiales
-­‐ L’évolution du terme de parentalité en lien avec l’évolution des besoins des familles
-­‐ L’éducation familiale
-­‐ Les rôles et fonctions des parents
-­‐ Les logiques partenariales : la coéducation
-­‐ Les cités de l’éducation : famille, école, cité.
-­‐ Les dispositifs de soutien à la parentalité : l’intervention en éducation précoce
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)
Compétences
Savoirs :
-­‐ Connaître les concepts et définitions propres à la parentalité
-­‐ Connaître les auteurs et concepts dans le champ de l’éducation familiale
-­‐ Connaître l’évolution sociétale en matière de politiques sociales et familiales
-­‐ Connaître les politiques et dispositifs de soutien à la parentalité
-­‐ Apprécier les questions liées aux logiques partenariales en matière d’éducation : la
coéducation
Savoir-faire :
-­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts nécessaires à la compréhension des
enjeux de la parentalité et de la coéducation
-­‐ Apporter une réflexion critique sur un dispositif de soutien à la parentalité
-­‐ Etre capable d’assurer le montage d’un dispositif portant sur la coéducation.
-­‐ Etre capable d’analyser des situations relevant du champ de l’éducation familiale et
d’y apporter des propositions de solutions.
Bibliographie
Cambefort J-P (2001), Enfance et famille à La Réunion, L'Harmattan
Le Gall D, Martin C (1997), Familles et politiques sociales, L'Harmattan.
Neyrand G (2004), Préserver le lien parental, PUF : Education et Formation.
Latchoumanin M, Malbert, T. (2007), Famille et parentalité : rôles et fonctions entre
tradition et modernité, L'Harmattan.
Malbert T (2014), Education familiale, quel défis ?, Karthala.
Pithon G, Asdih C, Larivée S (2008), Construire une communauté éducative : partenariat
famille-école-association, De Boeck Supérieur, Perspectives en éducation et formation.
23 Mention sciences sociales L3 S6
UE : Culture et lien social
Responsable : Thierry Malbert
Ects : 4
Coeff : 1
Volume horaire : CM : 30 h TD : 15h
Prérequis : avoir un bon niveau général en français, aimer lire et écrire et être ouvert et
curieux au sciences humaines et sociales
Objectifs : amener l’étudiant à mieux appréhender les connaissances, concepts et logiques
propres aux liens entre culture et sciences sociales
Descriptif :
-­‐ Culture et société : quels enjeux ?
-­‐ La construction des liens sociaux et culturels
-­‐ Les logiques de rencontres : assimilation, multiculturalisme, interculturalisme
-­‐ Anthropologie de l’éducation : la culture au cœur des apprentissages
-­‐ Education interculturelle
-­‐ Les transmissions inter et transgénérationnelles au profit du lien social
-­‐ Biographie et formation
-­‐ Médiation interculturelle
Modalités de contrôle : un contrôle sur table (3 heures)
Compétences
Savoirs :
-­‐ Connaître les concepts et définitions propres à la construction des rapports entre
culture et lien social
-­‐ Connaître les différentes logiques de rencontres
-­‐ Connaître le champ de l’interculturalité et ses applications
-­‐ Apprécier l’importance des effets produits sur le lien social lorsque le fait culturel est
au centre des apprentissages
-­‐ Connaître les techniques de médiation interculturelle
Savoir-faire
-­‐ Etre capable de définir et d’utiliser les concepts nécessaires à la compréhension des
faits culturels
-­‐ Etre capable de distinguer les différentes logiques de rencontres
-­‐ Etre capable d’apporter une réflexion sur les liens suscités entre la culture et les
apprentissages : prendre en compte les coutumes, valeurs, normes culturelles des
publics formés afin d’apporter un regard critique sur l’éducation.
-­‐ Etre capable de porter une analyse entre son parcours de formation (et/ou de ses
proches) et ses cultures communautaires et familiales. Savoir analyser les logiques des
transmissions intergénérationnelles dans la construction du rapport aux savoirs
-­‐ Etre capable d’appréhender les techniques de médiations sociales et interculturelles
Bibliographie :
Gaulejac V. (de) (2008), L'histoire en héritage, roman familial et trajectoire sociale, Desclée
de Brouwer.
Lani-Bayle M. (2006), Evénements et formation de la personne, écarts internationaux et
intergénérationnels, Tome 1. L'Hamattan.
Morin E., Le Moigne J-C. (1999), L’intelligence de la complexité, L’Harmattan.
Wulf C. (2000), Anthropologie de l’éducation, L’Harmattan.
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