Voyages et découvertes, XVIe-XVIIIe siècle.

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Voyages et découvertes, 15e- 18e
siècle.
Les voyages et les découvertes au XVe et XVIIIe siècles
permettent le « bouclage » de la planète par les européens.
C’est une première mondialisation qui permet les échanges
d’hommes, de produits inconnus à l’échelle de la planète.
Planisphère datant du 15e siècle, inspiré de la géographie de
Ptolémée.
Planisphère de Martin Waldseemüller, 1507
es voyages d’Erik le Rouge et
e Leif Ericson
"Huit suédois et 22 norvégiens
en voyage de découverte depuis le
Vinland vers l'ouest. Nous avions
un camp à quelques journées de
marche au nord de cette pierre.
Nous nous mîmes (en route) pour
pêcher. Quand nous revînmes,
nous trouvâmes dix compagnons
rouge de sang et morts".
Leçon 1: l’ouverture de l’ ancien
monde.
I.
Une ouverture très lente
A la fin du moyen-âge, les européens ne connaissent bien que la Méditerranée et ses alentours. Peu
à peu, cet ancien monde s’ouvre. Déjà au 10e siècle, les Vikings avaient atteint l’Amérique, mais
leur expédition est oubliée. C’est avec les voyages de Marco Polo (1270-1294) que l’Europe se
relance dans les explorations. Les merveilles de l’Inde et de la Chine font rêver les marins, les
rois. Les européens veulent atteindre la Chine et l’Inde par voie de mer.
II. L’initiative portugaise
C’est un prince portugais, Henri le Navigateur (1394-1460) qui va relancer les découvertes. Sous son
règne, il crée un arsenal, une école de carte et soutient des expéditions en Afrique. En 1472, les
portugais dépassent l’Equateur et en 1487, Bartolemeu Dias atteint le Cap de Bonne Espérance (Afrique
du Sud).
III. Des voyages rendus possible par:
A.
L’essor de la cartographie.
Les meilleures cartes de la fin du moyen-âge confirment une bonne connaissance du
pourtour de la Méditerranée. On ne sais toujours pas où se termine le continent Africain où
comment le contourner pour arriver en Inde.
Ex: Carte de Ptolémée (fin du 15ème siècle).
Ex: les portulans des portugais.
B.
L’essor de la navigation.
Pour naviguer en haute-mer il faut connaître sa position.
L’astrolabe (une invention arabe) permet de déterminer grâce à la position des étoiles la
LATITUDE.
La boussole (invention chinoise) qui permettait de garder un cap grâce au nord magnétique
et de ne pas dévier de sa route.
C. Une merveille de technologie la Caravelle
La caravelle
Faible tirant d’eau, permettant
d’aborder les eaux peu profondes et de
remonter les fleuves. (3m de
profondeur)
Facile à manœuvrer grâce au
Gouvernail d’Etambot
20 m de long et 6m de large
Exercice:
« Vous êtes Christophe Colomb. Vous racontez votre voyage au
Roi et à la Rein d’Espagne. Vous présentez un compte rendu de
votre expédition. Vous rappeler les arguments qui vous ont
permis de convaincre la Reine d’Espagne de vous envoyer
chercher cette route et vous insistez sur ce que vous avez vu et
sur les avantages que le Roi et la Rein d’Espagne peuvent en
retirer »
Leçon 2: Les grandes découvertes
I.
Christophe Colomb et la découverte de l’Amérique.
En 1492, le génois Christophe Colomb part à la découverte d’une nouvelle route des Indes
par l’Ouest. Il réussi à convaincre les rois catholiques d’Espagne (Ferdinand d’Aragon et
Isabelle de Castille).
La première fois, Christophe Colomb avec 2 caravelles et une nef navigue vers l’Ouest en
plein atlantique durant 33 jours. Et découvre involontairement l’Amérique.
Lors du premier voyage il découvre les Antilles et lors des autres voyages explore la mer des
caraïbes. Il recherchera toujours le continent merveilleux de Marco Polo, les Indes.
Un autre Italien, Amerigo Vespucci fit plusieurs voyages entre 1499 et 1502 vers « les
Indes ». Il est le premier à dire que « les Indes » sont en fait un nouveau monde! On
nommera alors ces nouveaux continent : Amériques.
II. Les explorations: de l’Amérique au
premier tour du monde.
Biographie à coller.
Carte à coller.
A. L’ouverture du monde.
Après les découvertes de Christophe Colomb, les explorations se
multiplient. Au XVIe siècle, on contourne enfin l’Afrique pour aller
jusqu’aux Indes (Vasco de Gama en 1497). On prend pied sur le continent
américain avec Amerigo Vespucci (il débarque au Venezuela en 1499),
Magellan fait le premier tour du monde en 1520-1522. Enfin, Jacques
Cartier, pour le compte de François Ier se rend sur les terres d’Amérique
du Nord, le Canada en 1534.
Les européens découvrent les
amérindiens.
Leçon 3: les conséquences des
découvertes
I. La prise de conscience d’un monde différent.
La découverte de l’Amérique fait découvrir aux européens: une nature
grandiose, des animaux mystérieux, des produits inconnus, ces récits
émerveillent les européens.
Après Colomb se succède d’autres découvreurs, comme Cabral qui
découvre le Brésil ou Balboa qui découvre l’Océan Pacifique. Les
européens rêvent d’or et d’épices mais les premières découvertes
déçoivent. Les découvreurs font place aux conquistardors.
II. Les premiers empires coloniaux.
En 1494, le traité de Tordesillas trace une ligne entre les
possessions espagnoles et portugaises. Les européens sont
toujours à la recherche d’or et d’épices…
Entre 1519 et 1521, le conquistador Hernan
Cortès renverse par la force et la ruse l’empereur
aztèque et s’installe à Mexico avec le titre de
gouverneur de la Nouvelle-Espagne.
En 1533, Francisco Pizarro s’empare de Cuzco, la
capitale des Incas.
Après les voyages de Vasco de Gama et de Magellan, les portugais
s’installent durablement en Asie. Mais ils doivent faire face à des
civilisations anciennes et organisées et se contentent de faire du
commerce.
En Amérique, les portugais instaurent le système de la plantation
esclavagiste et y exploitent la canne à sucre.
III. Les conséquences humaines de
la colonisation.
La conquêtes des empires permet la découverte de riches mines d’or et
d’argent et la découverte de nouvelles plantes comme le Maïs ou le Cacao
ou la Canne à Sucre.
Les colons vont très vite asservir les indiens, les utiliser comme maind’œuvre dans les exploitations agricoles ou minières. Les missionnaires
comme Las Casas s’opposent aux traitements imposés aux indiens.
Le contact entre les 2 peuples a été mortel! Aux morts durant les
conquêtes ajoutons les morts dus au choc microbien. Les maladies
contagieuses, pour les organismes sans défense des Indiens, ont fait
beaucoup de victimes. De plus beaucoup meurent à cause du travail forcé.
Dès 1520, les européens manquent de main-d’œuvre et organisent le
transport d’esclaves noirs d’Afrique en Amérique.
Leçon 4: De l’aventure à la science: les
grands voyages du XVIIIe siècle.
(rétroprojection : Au XVIIIe siècle)
I.
L’évolution des conditions d’exploration.
A. Les évolutions techniques.
 Les navires sont plus maniables, plus sûrs. Ces navires (vaisseaux) sont
désormais construits dans des écoles de construction navale et mis à la
disposition des explorateurs.
 Des outils comme le sextant ou le chronomètre permettent de
connaître sa position exacte et d’établir des cartes précises.
B. Des motivations différentes.
Les motivations des explorateurs sont différentes, ce ne sont plus les
richesses qui attire ni la christianisation des peuples. Mais c’est la soif de
connaître le monde. Désormais une expédition embarque des savants et
commencent l’inventaire des espèces animales et végétales.
(Documents distribués James Cook)
II.
Les grandes explorations du XVIIIe siècle.
A.
Le pacifique est l’objet de toutes les attentions.
Jusqu’au début du XVIIIe siècle, les explorations concernaient avant tout le continent
américain. Au XVIIIe siècle, l’amélioration des conditions de voyage permettent de se
lancer dans l’océan pacifique (qui n’avait rien de pacifique en soit…).
B.
Les explorations du XVIIIe siècle: la quête d’un savoir universel.
L’Anglais James Cook parcourt le Pacifique de 1768 à 1779, il meurt à Hawaii. Il explore
les côtes d’Australie et de Nouvelle-Zélande, l’île de Pâques.
Le Français Bougainville effectue un Tour du Monde en 1766 à 1669 et explore les îles du
Pacifique.
La Pérouse un autre français, effectue une expédition qui part de l’Amérique du Nord au
Japon, en Australie puis disparaît. Son histoire restera longtemps un mystère.
Ces voyages permettent l’enrichissement du projet de l’Encyclopédie qui s’inscrit dans le
mouvement des « Lumières » en Europe. Le savoir est alors universel et doit être partagé à
tous. C’est au XVIIIe, que Linné invente la classification des espèces en latin, afin que le
savoir soit compris de tout les scientifiques.
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