à vélo

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DÉCOUVREZ
Dans les
s
marais salant
Les plantes sauvages
de l’île de Ré
à vélo
Véritable paradis de nature, l’île de Ré
abrite une grande diversité botanique. Plus
de 800 espèces de plantes « sauvages » ont
été recensées (20% de la flore française).
Durant vos promenades à vélo sur
les 100 km de pistes cyclables, vous
pourrez observer plusieurs espèces
caractéristiques.
Bonnes découvertes.
Au bord des c
hemins
et des forêts
CODE DE BONNE CONDUITE
Pour profiter pleinement des richesses naturelles de l’île de Ré,
merci de veiller au respect des lieux, et notamment :
● Rester sur les chemins et les pistes cyclables.
● Respecter les propriétés privées (notamment dans les marais salants).
● Certaines plantes sont comestibles. D’autres sont toxiques.
D’autres encore sont protégées par la loi (cueillette interdite).
Attention ! Dans tous les cas, à cueillir
ou à consommer avec prudence et modération.
Pour tous renseignements :
LPO / Maison du Fier
Route du vieux-port, Les Portes-en-Ré
Tél. 05 46 29 50 74 - ile-de-re.lpo.fr
Communauté de Communes
(service environnement)
3, rue du Père Ignace, Saint-Martin-de-Ré
Tél. 05 46 09 00 97 - www.cdciledere.fr
Service Éditions LPO © 2016 - ED1606002FR
Conception : F. Ratelet / Textes et Photos : H. Roques
Impression : Imprimerie Lagarde, 17 Saujon - Imprim'Vert
Imprimé avec des encres végétales sur Cyclus Print.
Une partie de l’île de Ré est occupée par des
marais salants. La végétation y est adaptée
pour résister à des conditions difficiles :
terrains salés et vents chargés d’embruns.
Ces plantes de marais sont dites halophiles
(« amies du sel »).
Propices à de belles découvertes botaniques,
de nombreuses pistes cyclables bordent les
villages et sillonnent à travers les forêts de
pins et de chênes verts.
hemins
Au bord des c
et des forêts
Le chêne vert
L’arbre « roi » de l’île de Ré peut vivre
plusieurs siècles. Contrairement à la
plupart des chênes qui n’ont plus de
feuilles en hiver, le chêne vert a un
feuillage persistant.
Dans les
La lagure
Le tamaris
Appelée communément « doudou », la
lagure est également connue sous le nom
de « queue de lièvre » en raison de ses
inflorescences typiques.
Résistant au vent, au froid et à
la sécheresse, cet arbuste a été
abondamment planté sur l’île. Il peut
rester les pieds dans l’eau (même salée)
durant plusieurs semaines.
La chicorée
La chicorée sauvage est à l’origine de plusieurs
variétés cultivées ayant donné la chicorée café
et diverses salades (scaroles, frisée, endive).
Le pin maritime
Sur Ré, il a été planté au milieu du XXe siècle
dans le but de fixer les dunes et freiner
l’avancer du sable dans les terres.
Dans les pins, on observe fréquemment des
cocons de chenilles processionnaires.
À la fin de l’hiver, les chenilles descendent et se déplacent
au sol à la queue leu leu.
Méfiance : leurs poils sont urticants !
Des « éco-pièges » à installer dans les jardins sont
disponibles auprès de la Communauté de Communes
Renseignez-vous.
L’orpin brûlant
L’orpin forme des tapis très denses. Ses
fleurs en forme d’étoiles lui ont valu le
surnom de « gazon d’or ». Ses feuilles
contiennent une substance toxique.
La mauve sylvestre
Cousine de la rose trémière, la mauve est
très commune dans les friches et au bord
des chemins.
La centaurée rude
Le mot « centaurée » vient de la mythologie
grecque : le centaure Chiron se serait servi
de cette plante pour soigner des blessures
qu’Hercule lui aurait causé avec une flèche
empoisonnée !
L’ail
Qu’ils soient à têtes rondes, à fleurs
nombreuses ou rosés, les ails sont communs
sur l’île. Leurs fleurs odorantes sont visitées
par de nombreux insectes.
marais salant
s
L’orchis bouc
Plus grande orchidée de l’île (jusqu’à 50 cm de
haut), il doit son nom à sa forte odeur … de bouc,
qui attire les insectes pollinisateurs !
La salicorne
C’est LA plante « star » des
marais. Ses tiges tendres
et croquantes peuvent
être consommées fraîches
ou conservées dans
du vinaigre comme les
cornichons.
Le maceron cultivé
Cousin de la carotte, il est originaire
du Moyen-Orient. Il a été introduit en
Europe pour être cultivé
(racine semblable à un gros radis).
La bette maritime
C’est une cousine de l’épinard et de
la betterave. Riche en vitamines, en
magnésium, en calcium et en fer, elle
était déjà consommée par les Celtes
2 000 ans avant J.-C.
L’aster maritime
Les fleurs de l’aster apparaissent en
automne. Elles ont la forme d’une étoile
et sont à l’origine de son nom (aster
signifiant étoile en grec).
La lavande de mer
Le datura
Originaire du Mexique, cette plante
toxique aime les terrains cultivés. Elle se
développe souvent après la récolte des
pommes de terre.
Le baccharis
Originaire des États-Unis, le baccharis (ou
séneçon-en-arbre) a été introduit comme
arbuste d’ornement. Envahissant, il fait l’objet
de campagnes d’arrachage menées par la
Communauté de Communes.
La moutarde noire
Les fleurs jaunes de la moutarde
s’épanouissent en avril-mai. Certaines
années, elles sont si nombreuses que les
marais en sont couverts !
L’obione
L’obione peut rester plusieurs heures
sous l’eau le temps de la marée haute.
Son nom scientifique halimione signifie
d’ailleurs « fille de la mer ».
De son vrai nom statice, la lavande de
mer n’a rien en commun avec la lavande
de Méditerranée. Souvent cueillie pour la
confection de bouquets séchés,
elle devient rare.
La cardère sauvage
Souvent confondue avec un chardon,
la cardère est surnommée « cabaret aux
oiseaux » car ses feuilles forment des
cuvettes qui retiennent l’eau de pluie. De
nombreux oiseaux viennent s’y abreuver.
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