Échos des congrès...Échos des congrès...Échos des congrès...Échos des congrès...Échos des congrès...Échos des niveaux d’insuline et de GIP ciruclants. Cela est dû à la Le s Jo urnée s fra n cophon e s baisse de la fourniture de n utrition d’atomes de carbone pour le Strasbo urg, 7 décembre 1999 pool d’acétyl CoA, indispensable au processus de synthsèe du cholestérol. La multiplication du nombre de repas, à apport énergétique égal, est associée à une Jowes (Montréal) a présenté une diminution de la concentration sérique du magnifique conférence sur les facteurs nutricholestérol total et de cholestérol LDL, et à tionnels de régulation de la synthèse et du une diminution du niveau d’insulinémie et métabolisme du cholestérol. Le contrôle et l’homéostasie du cholestérol sont variables de GIP, suggérant là aussi que l’insuline est un puissant stimulant de la cholestérologeselon les espèces. La contribution du foie à nèse. la synthèse du cholestérol chez l’homme est Les acides gras insaturés conduisent à des beaucoup plus faible que chez l’animal. concentrations du cholestérol plus basses Pour bien comprendre cette régulation, il que les acides gras saturés. Expéfaut savoir que la synthèse peut être influenrimentalement, la diététique entraîne une cée par la fourniture des substrats et le excrétion fécale d’acides biliaires et de sténiveau hormonal, mais qu’elle est aussi la rols décroissante pour l’huile de tournesol, conséquence du catabolisme, des apports et l’huile de maïs, le beurre, l’huile de coprah, de l’absorption du cholestérol. c’est-à-dire pour des apports décroissants La restriction alimentaire est le premier en acides gras polyinsaturés (AGPI). Ceuxfacteur. Celle-ci entraîne un arrêt de la bioci augmenteraient la perte de cholestérol synthèse chez l’homme, lié à la diminution P. tissulaire, tout en stimulant la biosynthèse de cholestérol. Le cholestérol alimentaire peut moduler la biosynthèse de cholestérol. Dans beaucoup d’espèces, l’addition de cholestérol diminue le taux de biosynthèse, notamment au niveau du foie : cela a été observé chez l’homme par la mesure de la balance stérolique avec des apports de 750 mg au lieu de 250 mg/j ; et inversement, mais modestement lors d’études mesurant l’incorporation de deutérium et le taux d’excrétion d’acide mévalonique, avec des apports croissants de 50 à 650 mg/j. Enfin, les stérols végétaux ou phytostérols (riches en AGPI), tel le sitostérol entraînent, dans l’hypercholestérolémie primaire, une augmentation de la synthèse de cholestérol, estimée sur la balance stérolique et une réduction du taux d’absorption. Le sitostanol, la forme hydrogénée du sitostérol, entraînerait une baisse plus importante du cholestérol, mais d’autres travaux montrent des résultats identiques chez des hommes modérément hypercholestérolémiques. J.M. Lecerf, Institut Pasteur, Lille. À noter...À retenir...À noter...À retenir...À noter...À retenir...À noter...À retenir...À noter...À Conversion de l’insuline U40 (flacon) en insuline U100 Le 30 mars 2000, les flacons d’insuline seront concentrés à 100 U/ml et les flacons à 40 U/ml seront retirés du marché. Cette démarche a pour but de nous aligner sur les autres pays européens qui sont, pour la plupart, déjà à l’U100. Les nouveaux flacons U100 doivent être utilisés avec les nouvelles seringues U100. En effet, l’injection d’insuline U100 avec les anciennes seringues risque d’induire un surdosage, et donc des hypoglycémies sévères. C’est pourquoi il faut prévenir nos patients traités par seringue. Les patients traités par stylo ne sont pas concernés, puisque les cartouches d’insuline sont concentrées à 100 U/ml. J.F. Gautier, hôpital Saint-Louis, Paris. Les articles publiés dans “Métabolismes-Hormones-Nutrition” le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction par tous procédés réservés pour tous pays. © octobre 1997 - Médica-Press International - groupe ALJAC Imprimé en France - Differdange S.A. - 95100 Sannois - Dépôt légal 1er trimestre 2000 30 Act. Méd. Int. - Métabolismes - Hormones - Nutrition, Volume IV, n°1, février 2000