Champagne-Ardenne - ARVALIS

Champagne-Ardenne
BSV du 10/10/2013 - semaine 41
A RETENIR CETTE SEMAINE
COLZA : 2 à 8 feuilles
· Les captures de charançon du bourgeon terminal se poursuivent : risque avéré
dans l’ouest de l’Aube et le sud ouest de la Marne ; risque en progression
ailleurs. A surveiller de très près
· Progression des pucerons verts
· Le risque limaces et al!ses adultes n’est plus d’actualité pour les parcelles ayant
a!eint ou dépassé 4 feuilles. Pour les colzas moins développés, rester vigilant.
CEREALES A PAILLE : Début des observa"ons pucerons et cicadelles
· Les premiers semis sont à 1 feuille étalée
LUZERNE : Stade 6 feuilles trifoliées dépassé. Hauteur de 20 à 60 cm
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
parcelles agriculteurs, de 72 parcelles de colza, 28 parcelles de céréales et 7 parcelles de luzerne.
S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle
quelle à la parcelle.
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COLZA
Le réseau d’observa•ons est composé aujourd’hui de 78 parcelles.
STADE
Les stades des colzas évoluent assez rapidement et varient de 2 à 8 feuilles. 24% des
parcelles du réseau n’ont pas dépassé le stade 4 feuilles. La variabilité au sein des
parcelles peut être importante. Certaines parcelles sont encore peu poussantes. Les
causes les plus probables sont : une phytotoxicité herbicide, des mauvaises prépara•ons de sol ou une pression ravageurs (limaces ou pe•tes ali•ses).
LIMACES
Le colza est très sensible aux a•aques de limaces en période de levée et jusqu’au
stade 3-4 feuilles. La majorité des colzas a a•eint ou dépassé ce stade mais il faut rester vigilant sur les colzas les moins avancés.
CHARANÇON DU BOURGEON TERMINAL
Source : L. Jung - CETIOM
Le vol du charançon du bourgeon terminal s’est poursuivi ce!e semaine. Il n’est pas
encore franc, massif et généralisé à l’ensemble des pièges du réseau. On dénombre
en moyenne 4,5 charançons (de 1 à 29). Les captures les plus nombreuses concernent
toujours l’ouest de l’Aube. Cependant, des captures ont été réalisées sur l’ensemble
de la région pour la 2ème semaine consécu"ve. Le ravageur est observé dans 61% des
72 pièges relevés (49% la semaine dernière).
Comment bien le reconnaître ? Le charançon du bourgeon terminal a un corps noir
brillant, des taches latérales blanches entre le thorax et l’abdomen et l’extrémité des
pa•es rousse.
Ne pas confondre avec le baris qui est un charançon noir (avec reflet bleu vert métallique) avec un corps allongé et un rostre courbé.
Photo A. Van Boxsom—CETIOM
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
parcelles agriculteurs, de 72 parcelles de colza, 28 parcelles de céréales et 7 parcelles de luzerne.
S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle
quelle à la parcelle.
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Nombre de charançons du bourgeon terminal par piège
Semaine 39
Semaine 40
Semaine 41
Le réseau de suivi de matura•on des femelles (dissec•ons réalisées par la FREDONCA)
est en place depuis le 23 septembre. Pour l’instant, les charançons disséqués proviennent majoritairement de l’Aube. Pour les captures de la semaine passée, la quasi-totalité des femelles disséquées avaient engagé leur matura!on et les plus avancées étaient prêtes à pondre. Les premières pontes signalées sur
plantes dans l’ouest de l’Aube ont confirmé ces observa!ons. Ce!e semaine, on retrouve des femelles n’ayant pas entamé leur matura!on, signe de nouvelles arrivées
dans les parcelles. Les femelles déjà présentes dans les parcelles poursuivent quant à
elles leur matura!on et la propor!on de celles prêtes à pondre a augmenté.
Photo J. GAUTHIER—FREDONCA
Dans la Marne, les 2 premières femelles disséquées n’ont pas entamé
leur matura!on.
Seuil de nuisibilité : Il n’y a pas de seuil de risque. Il est considéré que seule
sa présence sur les parcelles est un risque étant donné la nuisibilité poten!elle de cet
insecte. Le risque est plus important sur des colzas à faible croissance.
Analyse de risque : Le risque a dû être pris en compte sur l’ouest de l’Aube et le sudouest de la Marne, là où le vol a débuté, il y a plus de 2 semaines. Sur le reste de la
région, le risque a progressé.
PUCERON VERT
Photo Puceron vert— CETIOM
Photo Puceron cendré—CETIOM
Le puceron vert est observé dans 34 des 58 parcelles du réseau renseignées (de 2 à
56% de plantes colonisées). 18 parcelles avec 20% de pucerons ou plus.
L’observa!on est à réaliser sur la face inférieure des feuilles de colza, endroit
où généralement les pucerons s’installent.
Ne pas confondre avec le puceron cendré observé dans 5 parcelles. Le puceron cendré est recouvert d’une sécré!on cireuse qui lui donne son aspect gris cendré. Les individus sont toujours regroupés en colonies serrées.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
parcelles agriculteurs, de 72 parcelles de colza, 28 parcelles de céréales et 7 parcelles de luzerne.
S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle
quelle à la parcelle.
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Période de risque : Depuis la levée jusqu’à 6 semaines de culture ou 6 feuilles, correspondant à la période de risque maximale de transmission des viroses.
Seuil de nuisibilité : 20% de plantes avec des pucerons. 31% des parcelles du réseau
ont dépassé ce seuil. La vigilance s’impose. Le retour de condi!ons météorologiques
plus fraîches et humides dans les prochains jours, devrait être défavorable à leur développement.
GROSSES ALTISES
Les captures de grosses al!ses dans les pièges enterrés sont toujours peu fréquentes
(9 parcelles sur 9) et peu abondantes (1 à 3 adultes).
Seuil de nuisibilité : 80% des plantes portent des morsures ou ¼ de la surface foliaire
est détruite jusqu’au stade 3 feuilles.
Source : CETIOM
Analyse de risque : La majorité des parcelles ayant a!eint le stade 4 feuilles, seules
les parcelles les plus en retard sont encore exposées au risque grosse al"se adulte.
Il faudra, par contre, suivre les larves dans les parcelles où des grosses al"ses adultes
ont été capturées.
TENTHREDE DE LA RAVE
Le nombre de captures de tenthrèdes adultes (non nuisibles) en cuve!es a fortement
diminué ce!e semaine. Les larves sont toujours ac"ves et les dégâts sur plantes sont
signalés dans 15 parcelles du réseau (sans dépasser 20% de la surface foliaire détruite). Il faut être vigilant sur ces cas par"culiers.
Source : L. Jung—CETIOM
La période de risque est comprise entre la levée et le stade 6 feuilles mais généralement plutôt entre 3 et 6 feuilles.
Seuil de nuisibilité : Présence de larves avec des dégâts sur feuilles supérieures au ¼
de la surface végéta"ve.
Des dégâts ponctuels de noctuelles terricoles ont été signalés en Haute-Marne. La
larve terricole coupe la plante pendant la nuit et essaie d’entrainer la plante avec lui
dans le sol. Les dégâts peuvent être importants par réduc"on du peuplement. L’idéal
est de réaliser les observa"ons le ma"n, au lever du jour.
Photo BSV Centre
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
parcelles agriculteurs, de 72 parcelles de colza, 28 parcelles de céréales et 7 parcelles de luzerne.
S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle
quelle à la parcelle.
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CEREALES A PAILLE
STADE : DEBUT DES OBSERVATIONS
17 parcelles en blé et 11 parcelles en orge d’hiver. Le réseau con•nue de s’étoffer
avec l’avancée des semis. Les stades des blés et orges d’hiver observés sont présentés
sur les graphiques ci-dessous :
RESEAU DE SURVEILLANCE PUCERONS (Rhopalosiphum padi)
La tour à succion de Lavannes permet de capter les vols de pucerons (suivi FREDONCA). Le graphique ci-dessous présente les captures du puceron Rhopalosiphum padi
(puceron poten•ellement vecteur du virus J.N.O. sur céréales).
Puceron Rhopalosiphum Padi
(source : ARVALIS-Institut du végétal)
Des vols d’intensités moyennes se sont poursuivis début octobre en l’absence de
pluies et températures clémentes (cf graphique ci-après).
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
parcelles agriculteurs, de 72 parcelles de colza, 28 parcelles de céréales et 7 parcelles de luzerne.
S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle
quelle à la parcelle.
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Le réseau d’observa•ons en parcelles démarre lorsque les plantes sont levées
(comptage du nombre de plantes porteuses de pucerons ; 5 lignes de semis x 10
plantes, soit 50 plantes). 15 parcelles ont été observées ce!e semaine. 12 parcelles
ne présentent pas de puceron sur plante. 3 parcelles sont entre 3 à 10% de plantes
porteuses de pucerons (Marne et Haute-Marne).
Les premières observa•ons en parcelles confirment donc les informa•ons de la tour à
succion : des pucerons observés sur parcelles semées précocement, mais uniquement
dans 20% des situa•ons (80% des situa•ons avec absence de puceron).
Analyse de risque
Compte tenu des premières informa•ons de la tour à succion et du réseau, le risque
puceron est faible à modéré (à confirmer dans les semaines à venir). Il convient donc
d’être vigilant dans les observa•ons en parcelles semées précocement (observa•ons
à par•r du stade levée). Les températures fraîches et quelques pluies annoncées devraient limiter le risque dans les jours à venir.
Seuil de nuisibilité : Plus de 10% de plantes porteuses de Rhopalosiphum padi ou Ne
pas laisser des popula!ons proches du seuil séjourner plus de 10 jours.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
parcelles agriculteurs, de 72 parcelles de colza, 28 parcelles de céréales et 7 parcelles de luzerne.
S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle
quelle à la parcelle.
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RESEAU DE PIEGEAGE CICADELLES (Psammote•x alienus)
Situa•on
Un réseau de piégeages de cicadelles sur céréales d’hiver est en cours de mise en
place en Champagne-Ardenne, et principalement sur les secteurs à risque (barrois en
par!culier).
Les espèces de cicadelles sont iden!fiées par la FREDONCA et par les observateurs
experts sachant qu’une a#en!on par!culière est portée sur les cicadelles de type
Psammote•x alienus (poten•ellement vecteur du virus de la maladie des
pieds ché!fs des céréales WDV).
13 pièges (plaques engluées format A4) ont été relevés entre le 7 et le 9 octobre. Les
captures de Psammote•x alienus vont de 0 à 30 (ramenées en unités hebdomadaires). Dans le détail :
- absence de capture pour 10 pièges
- captures sur 3 pièges : 6, 14 et 30 captures hebdomadaires (Marne)
Cicadelle adulte
Psammote!x alienus
Source : ARVALIS
Seuil de nuisibilité :
Il n’y a pas de seuil précis applicable de la levée au stade 3 feuilles des céréales, mais
l’expérience des années passées indique :
· Risque nul : < 30 captures hebdomadaires sur piège jaune englué (21x29,7 cm
A4) en culture.
· Risque limité : entre 50 à 80 captures hebdomadaires : répercussion possible à
la récolte.
· Risque fort : > 100 captures hebdomadaires : pertes de récolte plus ou moins
importantes.
Analyse de risque
Compte tenu des premiers piégeages, le risque cicadelles sur céréales est globalement faible, à surveiller dans les semaines à venir.
AUTRES RAVAGEURS
Des dégâts de limaces sont observés sur 4 parcelles (Haute-Marne et Marne). Sur 6
pièges relevés, 3 présentent des limaces.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
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LUZERNE
STADE
Les cultures sont maintenant bien implantées et les plantes ont dépassé le stade 6
feuilles trifoliées.
RAVAGEURS
Bien que les condi!ons clima!ques aient été favorables, les insectes ont été peu ac!fs.
1 parcelle présente des piqûres d’apions (moins d’une piqûre par foliole).
Quelques morsures de sitones sont observées dans 2 parcelles.
MALADIES
La principale maladie observée est le pseudopeziza. Elle est signalée dans 4 parcelles.
Dans certains cas, toutes les plantes sont touchées avec un gradient du bas vers le
haut.
Le pseudopeziza est une maladie caractéris!que de l’automne favorisée par les températures douces et l’humidité.
L’incidence de ce•e maladie sur la culture est très faible.
De l’anthracnose est également signalée dans 1 parcelle.
Bulle!n édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d’Agriculture de Champagne-Ardenne sur la base des observa!ons réalisées par
les partenaires du réseau Grandes Cultures : Arvalis - Ins!tut du végétal - Chambre d’agriculture des Ardennes - Chambre d’agriculture de
l’Aube - Chambre d’agriculture de la Marne - Chambre d’agriculture de Haute-Marne - ATPPDA - CETA de l’Aube - CETA de la Marne - CETIOM Acolyance - CRISTAL UNION - DIGIT’AGRI - EMC2 - EfiGrain Sézanne - EURL Verzeaux - Féculerie d’Haussimont - FREDONCA - Groupe COMPAS ITB - SCA de Juniville - ETS RITARD - SCA la Champagne-Coligny - SCA d’Esternay - SCARA - SEPAC - SOUFFLET AGRICULTURE - VIVESCIA.
Rédigé par le CETIOM, Arvalis - Ins!tut du Végétal, l’ITB et la FREDONCA avec relecture de la Chambre d’Agriculture de l’Aube (représentant les
organismes de développement) et la SCA La Champagne Coligny (représentant les organismes stockeurs).
Crédits photos : CETIOM, Arvalis - Ins!tut du Végétal, FREDONCA, ITB, SRAL Champagne-Ardenne, Partenaires
Coordina!on et renseignements : Vincent BOCHU, CRA Champagne-Ardenne, 03 26 65 18 52, [email protected]
Publica!on gratuite, disponible sur les sites Internet de la CRA : h#p://www.champagrica.fr/-16-BSV- et de la DRAAF : www.draaf.champagneardenne.agriculture.gouv.fr
Pour recevoir le Bulle!n de Santé du Végétal par courrier électronique, vous pouvez en faire la demande par courrier électronique à l'adresse
suivante [email protected]
Ac!on pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office Na!onal de l'Eau et des Milieux Aqua!ques, par les
crédits issus de la redevance pour pollu!ons diffuses a#ribués au financement du plan ECOPHYTO 2018.
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées du 07 au 09 octobre 2013, sur
parcelles agriculteurs, de 72 parcelles de colza, 28 parcelles de céréales et 7 parcelles de luzerne.
S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle
quelle à la parcelle.
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