Le 13/10/2011 Notion de base de l’Histoire du Maghreb Moderne (XVIe – XIXe siècle) La notion de Maghreb est une notion des géographes arabes des premier temps de l’Islam, mais le Maghreb n’est pas officiellement opposé au Machrek. Le géographe arabe pense que le Maghreb est une périphérie (il le décrive comme une partie éloigné du Machrek), cependant ils vont établir la limite du Maghreb. La limite au nord du Maghreb c’est la Méditerranée à l’ouest c’est l’atlantique au sud c’est le Sahara (selon Ibn Khaldoun le Sahara est la porte entre l’Afrique du nord et l’Afrique noir), la limite à l’Est s’arrête à l’Egypte, quelque géographe contemporain incluent l’Egypte au Maghreb. Le terme de Maghreb n’est pas mit en valeur durant la période colonial, les coloniaux ont préféré les termes d’Afrique du nord ou d’Afrique blanche, cela faisait moins ‘arabe’. Le terme Maghreb revient donc à partir des périodes des indépendances (1956 pour le Maroc et la Tunisie, 1951 pour la Libye et 1962 pour l’Algérie). I. Le Maghreb ottoman (XVIe – XVIIIe siècle) 1. Les raisons de l’occupation ottomane du Maghreb Au 16e siècle le Maghreb est affaiblie et les pouvoirs sont totalement affaiblis, ce qui suscite la convoitise d’une grande famille espagnole très chrétienne la famille des Habsbourg. La présence espagnole est au Maghreb jusqu’à la fin du 18e siècle notamment a Oran qui sera une terre d’accueille pour les espagnols pendant la colonisation. A partir de 1510 les villes de Bougie (Bejjaya) et de Tripoli sont espagnoles. Face à l’Espagne il y une puissance installé à Istanbul (Constantinople) à partir de 1453 : Les Ottomans. Le proche orient tombe aux mains des ottomans des 1517 biens avant le Maghreb. Le Maghreb est un territoire convoitise par les deux puissances. 2. Les étapes de l’occupation ottomane du Maghreb a. Première étape : Le pays d’Alger, 1518 Alger n’était pas très convoitise par les ottomans. Deux frères d’origine grec Aruj et Khayr al Din Barberousse installe leur autorité en Algérie. Apres la mort de Aruj Khayr al Din reconnaît l’autorité ottomane et la protection du Sultan pour affirmé son pouvoir local. Il recevra l’appui d’une armée ottomane ainsi que le titre Beylerbey. A partir de l’entré des ottoman en Algérie ils vont s’étendre vers tout le Maghreb. b. Deuxième étape : Tripoli « de Barbarie », 1551 Tripoli devient ottomane des 1551, les ottomans prennent Tripoli de la main des chevaliers de Malte (ordre chrétien) qui leur a été donnée par les espagnols. Il était important pour les ottoman de contrôlé Tripoli pour un atout géographique. c. Troisième étape : Tunis, 1574 Tunis est la seul région ou il y avait les restes d’une autorité politique importante la Dynastie des Sultan Hafside (alliés aux espagnols contre les ottomans). Les Hafside était des Sultans et les Ottomans étaient eux aussi des sultans, c’est pourquoi les hafsides étaient contre la présence d’un autre sultan. d. Le Maghreb occidental : une influence ottomane entre 1576 et 1581 Le Maroc avait lui aussi sa propre dynastie de Sultan, la dynastie Saadienne qui se place en concurrence avec les sultans ottomans. La dynastie suivante : Les Alaouite ne voulait pas reconnaitre une présence ottomane. Entre 1576 et 1581 Istanbul est très présente au Maroc et elle place en 1576 un Saadiens Abdel Malik qui a participé à la prise de Tunis en 1574 au coté des ottomans. En 1578 3 rois s’affrontent, Abdel Malik le Saadiens et un autre souverain déchu marocain et un roi portugais (Don Sébastien). Ces trois rois meurent dans la bataille et le successeur d’Abdel Malik s’éloigne d’Istanbul se qui montrera la fin de l’influence ottomane au Maroc. 3. L’administration ottomane du Maghreb. Le Maghreb n’est pas une priorité pour l’empire ottoman, il est géré de loin via des gouverneurs envoyé d’Istanbul. La priorité est l’Egypte et les Balkans, mais Ces gouverneur on le rang de Pacha mais petit à petit ces Pacha vont êtres marginalisée différemment dans différentes provinces. a. La force de l’armée des janissaires à Alger A Alger ce sont les Janissaire, les janissaire se sont des soldats venus du centre de l’empire ottoman. A Alger les janissaires parvienne à exercé une influence sur le choix des gouverneurs envoyé par Istanbul a partir de 1588. En 1671 les janissaires ont leurs mots à dire dans le chef local de la province ottomane d’Alger, il sera appelé le Dey ses adjoint seront appelé les Bey. Sachant que l’Algérie sera divisée en trois Beylik. b. A Tunis, les beys mouradites puis husaynides A Tunis vont émerger des dynasties, c'est-à-dire que le pouvoir se transmet de génération en génération mais dans une même famille. En 1591 les janissaires pousse une chef local qui à été recruté parmi eux il sera nommée le Dey, il s’affirme comme la principale figure de la province contre le gouverneur. A partir des 1620’ est éclipsé par ses adjoints et ses lieutenants mais notamment par un de ces lieutenants, un Bey. Un des beys fondera une dynastie soit la Dynastie des Mouradite de Murad al-Qursu. Tunis renoue alors avec un pouvoir familial. En 1705 une nouvelle dynastie naît celle des Husaynides (d’origine crétoise) qui restera jusqu’en 1957. c. Une évolution similaire à Tripoli Dans le cas de Tripoli, on retrouve les mêmes événements. En 1610 les janissaires mettent en valeur un Dey à la tête des janissaires qui du cout affaibli le gouverneur venue d’Istanbul. En 1711 on voit l’émergence d’une dynastie de gouverneur celle des Qaramanli qui vivra jusqu’au début de 1835. d. L’enracinement du pouvoir au Maroc, dans le Maghreb al-Aqsa Au Maroc à partir de 1660 on voit la mise en place de la dynastie des Sultan Alaouites qui ne sont pas sous l’influence d’Istanbul. II. Le Maghreb au temps des réformes ou Tanzimat ottomanes (années 1830-1870) Au 19e siècle les provinces font face a de grandes transformation au niveau de l’administration c’est surtout le cas a Tunis et Tripoli et ensuite en Algérie mais bien plus tard. 1. Les causes des réformes a. Les défaites militaires Le grand choc pour les ottomans sont les défaites face au Européens, comme la prise d’Alger en 1830 qui traumatise l’ensemble des populations du Maghreb. La défaite du sultanat marocain face au français à Isly est aussi une grande défaite car le prestige des sultans s’effondre, la troisième défaite en 1860 au Maroc à Tétouan face aux espagnols prouve que les puissances européennes se renforcent. 2. L’enchainement des réformes a. Les reforme militaire Les reformes militaire reste une des plus importante avec la création d’une armée régulière, c’est une armée qui sera levée a partir de la conscription (le service militaire). L’armée régulière se met en place au début des années 1830 à Tunis et pour le Maroc elle se fera a partir des années 1860 après la défaite d’Isly. La réforme militaire entraine d’autre réforme notamment une éduction et une fiscalité plus lourde pour pouvoir payer tout ce qu’entraîne ce corps d’armée. b. Les reformes financières L’état des à présent ne négociera plus l’impôt avec les tribus, elle veut un impôt unique payer par tout le monde. L’administration ottomane du Maghreb. c. Reformes sociales et réformes de l’Etat Il y a des réformes qui concernent la société, la première concerne la volonté de luter contre le trafic des esclaves. Avec interdiction du trafic de l’esclave en 1846 à Tunis et 1855 à Tripoli et en 1848 à Alger (Alger coloniale). Ces reforme sont un début de l’abolition de l’esclavage qui sera aboli un peu plus trad. Parallèlement a ceci se mettent en place de grand texte juridique pour garantir les droit et devoir des sujets qui ne concerne que la province de Tunis, avec le Pacte Fondamentale (3ahd al Aman) qui à été imposée par les puissances occidentales. Ce pacte prévoie une liberté de conscience pour tous les habitants de la province de Tunis, ainsi qu’une liberté de religion, une égalité devant lois et l’impôt. Parmi ces mesure une loi assez importante qui autorise l’accès de tous à la propriété (les juifs et chrétiens n’avaient pas le droit d’accédé au terre). Le second texte important pour Tunis est la seconde constitution du monde musulman soit le premier Doustour promulguer a Tunis en 1861, la aussi par la volonté de la France et de l’Angleterre. Cette première constitution est suspendu en 1864 à la suite d’une grande révolte dans le pays, mais aussi parce que la France ne veut plus de cette constitution. Car pour les représentant français à Tunis elle favorisée les intérêts des britanniques mais aussi parce qu’un pays sans constitution est plus facile à conquérir. 3. Un court bilan de ces reformes Ces réformes on souvent été perçut comme des échecs donc le bilan serait très négatif pour ces reforme. On parle d’échec car ces reforme on couté très chers et la mise en place d’armée moderne à plombé les finances. Si bien qu’à Tunis la banqueroute de l’état est déclarée en 1867 ce qui entraine la mise en place deux ans après d’une commission financière internationale qui place les finance de l’était tunisien sous contrôle européen et tunisien. Ce cas là de banqueroute va s’installée plu tar à Istanbul et en Egypte. Les pays perdent leur liberté financière avant de perdre leurs indépendances. Le Maroc va vivre les mêmes situations au début du 20e siècle il aura la mise en place d’une banque d’état marocain les capitaux de la banque d’état seront rapporté par des banques française et européenne. La mise en place d’armée à l’origine pour défendre les états n’ont pas empêché les colonisations ce qui est vue comme un énorme échec. L’incompréhension des populations face à ces reformes et surtout face au reformes fiscal est aussi vécus comme un échec avec la révolte contre la hausse d’un impôt à Tunis en 1864, ce qui aboutit à une répression féroce. De la même manière au Maroc au début du 20e siècle une révolte éclate contre l’alourdissement des reformes fiscal. Ces reformes permettent la mise en place d’institution moderne, tels que l’armée ou tels que la justice d’état (pas de justice musulmane au sens propre, une justice qui émane de l’état et non pas des juristes musulman). On ne parle pas de l’Algérie qui était sous colonisation française pendant le temps des réformes. III. La colonisation européenne du Maghreb (1830-1912) 1830 prises d’Alger, 1912 la suite des conquêtes militaires de la Libye et du Maroc. 1. Les conquêtes coloniales a. La conquête de la province d’Alger, à partir de 1830 Le dernier représentant ottoman à Alger reconnait sa défaite et signe une convention de capitulation le 5juillet1830 ou est reconnu la liberté religieuse des habitant d’Alger mais leur propriété est aussi reconnu. Au départ cette capitulation ne signifie la présence française sur tout le territoire mais c’est à partir de 1833/1834 que la France envisage l’occupation de l’ensemble du territoire, après la résistance de l’Emir Abdl Kader dans le beylik d’Oran entre 1832/1843. LA conquête de l’Algérie n’est pas si facile que ca pour les français qui se trouve face a de nombreuse révolte notamment en Kabylie qui sera sous contrôle que vers 1851/1852, le Sahara sera quand à lui contrôle sue dans la seconde moitié du 19e siècle jusqu’en 1917. b. L’occupation de la Tunisie à partir de 1881 L’occupation de la Tunisie sera très rapide. Les troupes françaises pénètre en Tunisie par la frontière algérienne le 24 avril 1887. La conquête de la Tunisie ne durera pas très longtemps et les revoltes vont être rapidement matée. c. La longue conquête du Maroc, 1901-1911 Dans le cas du Maroc les troupes françaises présentes en Algérie mène une pénétration progressive (par tache d’huile). Conquête menée par Lyautey qui abouti en 1907 par la prise d’Oujda, de la même manière le port de Casablanca sera pris à la même époque. L’occupation se fait réellement en A911 sous prétexte de venir au secours du sultan marocain. Parallèlement au début des années 1910 l’Espagne se prépare a occupé le nord du maroc. L’idée est maintenant d’entrées dans les domaines montagneux, l’occupation du Rif par la France te l’Espagne se fait lors de la guerre du rif menée par Abdel-Krim (1921-1926). Pacification du haut atlas qui est la région la plus complexe a contrôlé, le contrôle se fera vraiment qu’à partir de 1934. La conquête du Maroc est retardée du fat de la 1ère guerre mondiale. d. La prise de la Libye à partir de 1911 La colonisation de la Lybie par les Italiens commence par le littoral en 1911/1912 avec la prise des principaux points du littoral libyen. A la veille de la première guère mondiale les italiens revoient leur entrée en Libye et doivent évacuer le Fezzan (zone désertique) à partir de 1914. Et ils ne pourront reprendre pied dans le pays qu’à partir de la fin des années 1921. Mais la encore la conquête est longue du fait de la résistance menée en cyrénaïque par des Moujahidoun, et ces combat ne seront achevée en 1932 avec la capture de la figure de cette résistance Umar Mukhtar. La conquête du Maghreb se fait entre 1830 et le début des années 1930 soit en siècle de conquête coloniale européenne dans les territoires maghrébin. 2. Les raisons des conquêtes a. Alger, d’abord un conflit financier Dans le cas d’Alger les raisons de la conquête sont des raisons de fond et des malentendus entre la France et Alger, notamment le non payement d’une partie d’une dette de la France envers le pouvoir à Alger (dette sur le blé). Une raison militaire avec la recherche d’agrandissement de la région de la calle (est d’Alger). Les projets de conquêtes d’Alger sont très ancien (un projet en 1808 sous napoléon), mais aussi dans la manière de vouloir trompé le pouvoir ottoman. La France pourra occuper Alger du fait d’un équilibre entres les puissances européenne, la France est autorisée a occupé Alger par l’Angleterre si elle reconnait l’indépendance de la Belgique en 1830. Les puissances européenne accepte parce que pour elle c’est le moyen de mater le danger des corsaires venant d’Alger. b. Les suites de la conquête d’Algérie : Les occupations de la Tunisie et du Maroc La conquête de la tunisie et du Maroc sont très liée au rapport de force entre grande puissance européenne. Pour la tunisie, l’Angleterre, la France et l’Italie sont en concurrence. En 1878 l’Angleterre renonce à la Tunisie car elle obtient l’ile de chypre de chez les ottomans. L’Italie veut restée mais elle est faible et ne pourra étendre ses plans d’occupation face à la France. Pour le Maroc, il y a une rivalité entre la France et l’Allemagne. Les Allemand ont mit en valeur leur intérêt sur le Maroc pour avoir un poids dans la diplomatie européenne. Mais des 1906 lors de la conférence d’Algésiras l’Allemagne s’affaiblie lorsqu’elle se retrouve isolé de toutes les puissances européenne. c. Les rivalités autour de la Libye La Lybie revient à l’Italie, après l’encouragement de l’Allemagne. La présence Italienne est partout sur l’ensemble du territoire méditerranéen d’Alger à Alexandrie. d. Les prétextes d’interventions militaires Pour la Tunisie en 1880, le premier prétexte est le reproche à la tribu des Kroumirs le pillage de l’Algérie française. Pour la Maroc en 1911, l’armée française intervient soit disant pour se porté au secours du sultan marocain Moulay Hafid. Pour la Libye en A911 le motif officiel est la volonté de protégée la vie et les biens des italiens en Libye. A chaque conquête colonial il faut la justifié par un motif juridique. 3. Administration coloniales a. L’Algérie, une colonie française Le statut de colonie française pour l’Algérie n’est mit en place que progressivement, c’est à partir de 1934 qu’une occupation restreinte de l’Algérie est décidé. L’expression de l’Algérie française apparait que vers la fin des années 1830. La constitution française de 1848, l’Algérie est déclaré comme partie intégrante du territoire national, et sa partit nord est divisée en trois département, celui d’Oran, Alger et Constantine. b. La Tunisie et le Maroc, des protectorats français Pour la Tunisie le protectorat est mis en place par le traité du Bardo en 1881 mais surtout celui de la Marsa en 1883. Pour le Maroc il est mit en place par le traité de Fès en 1912. La notion du protectorat (7imaya) renvoie a une puissance protectrice qui contrôle les affaire militaire du pays protégée, la diplomatie il ne reste pour se pays protégée que son administration intérieur. En d’autres termes la France tient la diplomatie de la Tunisie et du Maroc et les gouverneurs tunisiens contrôle l’administration mais elle sera tout de même contrôlée par les français. On passera tout de même à une administration française. c. La Libye : une colonie, un domaine autonome, puis de nouveau une colonie A partir de 1911 un décret royal Italien stipule que la tripolitaine et la cyrénaïque sont des parties intégrantes du royaume d’Italie. Apres les difficultés italienne en Libye et a partir de 1919 l’Italie accorde une forme d’autonomie au territoire libyen avec deux république celle de cyrénaïque et celle de tripolitaine (ressemble au forme du protectorat). A partir de la reconquête du début des années 1920 c’est à nouveaux une reconquête des territoires libyens. 4. Violences et exploitations coloniales a. L’arrivée de colons et l’occupation de terres agricoles En Algérie entre 1830 et 1895, 5 millions d’hectares soit 40% des superficies possédé sont colonisée et passe aux mains des européen. En Tunisie en 1914, on estime à 700 milles hectares qui passent aux mains des français. Au Maroc en 1925, 500 milles hectares sont approprié par la colonisation b. Domination juridique des colonisés Dans chacun des systèmes on va réduire les droits des colonisées et on va augmenter leur devoir, en Algérie à partir 1865 un algérien (musulman) est considéré comme de nationalité française mais ils n’ont pas de citoyenneté et n’ont pas de droit juridique. Ils ne peuvent pas voter ni accédé qu’a certains poste administratif. Pour obtenir la citoyenneté ils doivent renoncée à leur statu juridique musulman. En 1927, la citoyenneté libyque est inferieur à celle des italiens. Les italiens interdisent au libyen de se réunir, de crée des journaux … En 1907 en Algérie seul 4,7% de la population est scolarisé. Les populations locales restent très peu scolarisées dans les écoles européennes.