Les Oiseaux du PARC DECESARI - Le développement durable à

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Les Oiseaux du PARC DECESARI
Recensement réalisé par la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) le 29 mai 2011
FAMILLE DES AEGITHALIDÉS
FAMILLE DES APODIDÉS
(MARTINETS)
Oiseaux aérodynamiques à longues ailes pointues. Pattes réduites ne leur permettant pas
de se poser (alors que les hirondelles qui leur
ressemblent le peuvent) ; volent donc presque
constamment. S'accouplent et parfois dorment
en vol. Se nourrissent d'insectes qu'ils vont
chercher jusqu'à 1000 m d'altitude et au-delà.
Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus)
© Olivier Hepiegne
Martinet noir (Apus apus)
FAMILLE DES COLUMBIDÉS
(PIGEONS, TOURTERELLES)
Oiseaux de taille moyenne, trapus. Volent vite à coups d'ailes appuyés.
Pigeon ramier (Columba palumbus)
© Olivier Hepiegne
Assez proche des mésanges proprement dites, mais de la famille des Aegithalidés. De près, bec court et œil « en grain de poivre » à cercle orbitaire orangé. Surtout sédentaire. En bandes la plus grande partie de
l’année. Vol bondissant. Activité incessante.
Visiteur d’été (fin avril à fin août). Hiverne en
Afrique du Sud. Chasse sans relâche les insectes en vol, souvent en compagnie d’hirondelles dont il diffère par un dessous sombre et
une taille supérieure. Vole jusqu’à 200 km/h.
Le plus grand pigeon de la région. Reconnaissable surtout à la
tâche blanche au côté du cou et, en vol, à la barre blanche en
travers de l’aile.
© Olivier Hepiegne
© Olivier Hepiegne
Tourterelle turque (Streptopelia decaocto)
Sédentaire. Peu farouche. Elancée, de couleur claire
surtout reconnaissable à l’étroit demi-collier noir bordé
de blanc sur l’arrière du cou.
2 - Les Oiseaux du PARC DECESARI
FAMILLE DES CORVIDÉS (CORBEAUX, PIES, GEAIS…)
Passereaux moyens à grands, charpentés. Grosses pattes, bec puissant. Grégaires ; souvent en groupe. Certains sont
d'habiles voiliers, d'autres (pies, geais…) aux courtes ailes larges ont un vol hésitant. La plupart sont sédentaires. Omnivores. Généralement, nichant dans un arbre.
Geai des chênes (Garrulus glandarius)
© Olivier Hepiegne
Corneille noire (Corvus corone corone)
Race de la même espèce que la corneille mantelée, mais toute noire.
Remplace celle-ci dans l’ouest et le sud-ouest de l’Europe. Diffère du
grand corbeau par une taille nettement moindre, des ailes plus larges
et courtes, le bout de la queue arrondie, un vol plus indolent et des coups
d’ailes plus amples.
© Olivier Hepiegne
© Olivier Hepiegne
Pie bavarde (Pica pica)
Souvent à proximité de l’homme, qui lui offre involontairement protection contre les rapaces et nourriture. Sédentaire. Nid sphérique de brindilles au sommet d’un arbre. Ne peut être confondue. Noire et blanche,
longue queue vert brillant. Marche hardiment, de façon un peu saccadée,
sautille également.
A surtout besoin de glands, cachés en automne
pour la subsistance hivernale : peut les transporter dans son jabot, sur plusieurs kilomètres.
Surtout sédentaire.
Omnivore.
Vol indécis, irrégulier, en ligne droite.
Il possède par ailleurs un large registre vocal et il
est notamment capable d'imiter habilement la voix
d'autres oiseaux, comme la buse par exemple.
Les Oiseaux du PARC DECESARI - 3
FAMILLE DES FRINGILLIDÉS (PINSONS, SERINS, LINOTTES…)
Grand groupe varié de passereaux assez petits à fort bec conique. Queue généralement fourchue. Essentiellement granivores. Insectivores en été. Nichant le plus souvent dans un buisson ou un arbre touffu.
Habitat : toutes sortes de zones boisées, parcs
et jardins. Cherche souvent sa nourriture à
terre. Migrateur partiel.
De la taille d’un moineau, il se laisse facilement
observer.
Le mâle a une tête gris-bleu, un ventre rose et
des ailes barrées de blanc ; la femelle est plus
terne.
Chant sonore, fréquent et très musical.
© Olivier Hepiegne
Pinson des arbres (Fringilla coelebs)
Habitat : campagne cultivée, bosquets, lisières
des bois, parcs, jardins, cimetières, vergers…
de préférence avec conifères touffus.
Migrateur partiel, hiverne dans le sud et l’ouest
de l’Europe.
Peu farouche. Vol bondissant et désordonné, activité souvent incessante.
Dos, ventre et flancs toujours bien striés.
Le mâle a le front, les motifs de la face, les côtés
du cou et la poitrine jaune citron, la femelle a
ces parties blanc jaunâtre.
© Olivier Hepiegne
Serin cini (Serinus serinus)
© Olivier Hepiegne
Verdier d’Europe (Carduelis chloris)
4 - Les Oiseaux du PARC DECESARI
Habitat : campagne cultivée, lisières des bois,
bosquets, fourrés, parcs et jardins.
Migrateur partiel.
Toujours en alerte, parfois farouche.
Le corps est uniformément vert, vert-olive ou
vert-gris avec les ailes grises. Le plumage comporte des plages jaune-vif de chaque côté de la
queue et le long du bord des ailes.
Femelle : gris plus terne, dos vaguement brunâtre, moins de jaune aux ailes et à la queue.
FAMILLE DES PARIDÉS (MÉSANGES)
Petits passereaux vifs, à bec court. Les 9 espèces du genre Parus (famille des Paridés) sont arboricoles, nichent dans une
cavité (mur, trou d’arbre, nichoir) et s'assemblent en hiver en bandes plurispécifiques. Surtout sédentaires.
Mésange bleue (Parus caeruleus)
© Olivier Hepiegne
Mésange charbonnière (Parus major)
© Olivier Hepiegne
Habitat : bois, parcs, jardins.
Sédentaire mais migre au sud-ouest certains automnes. Vient aux mangeoires en hiver.
Se suspend souvent la tête en bas au bout de
branchettes.
Petite calotte bleue sur la tête blanche.
Mâle et femelle semblables.
Habitat : toutes sortes de zones boisées, parcs, jardins.
Visite assidûment les mangeoires à oiseaux. Alimentation : insectes,
graines, fruits…
La plus grande des mésanges.
Dessous jaune à bande noire médiane, tête noir-bleu brillant.
Mâle et femelle semblables.
FAMILLE DES PASSÉRIDÉS (MOINEAUX, NIVEROLLES)
Passereaux robustes, à bec de granivore. Se nourrissent de graines et, pour partie, d'insectes.
© Olivier Hepiegne
Moineau domestique (Passer domesticus)
Commun en milieu urbain et à proximité des agglomérations et maisons.
Sédentaire. Souvent en bandes nombreuses.
Niche sous les toits, dans les conduits et cavités
de toutes sortes, parfois dans un arbre.
Charpenté. Tête assez grosse et gros bec.
Mâles et femelles sont différents.
Le mâle a le cou et le bords des yeux noirs et
une tête grise à côtés marrons.
La femelle (voir photo) est de couleur beigechamois et a un bec brun clair.
Les Oiseaux du PARC DECESARI - 5
FAMILLE DES PICIDÉS (PICS)
11 espèces, toutes spécialisées pour grimper aux arbres et
y forer des cavités de ponte. Pattes robustes à orteils opposés deux à deux, ongles acérés, bec en forme de pic ou de
ciseau à bois. Se nourrissent surtout d'insectes xylophages
et possèdent une langue prolongée afin de pouvoir les déloger. La plupart des espèces ont recours au tambourinage
comme chant (mâle et femelle). La plupart sont sédentaires.
FAMILLE DES PRUNÉLLIDÉS
(ACCENTEURS)
5 espèces. Petits passereaux vivant beaucoup à terre et dans
les broussailles. Bec fin et pointu. Plumage en général brun,
chamois, gris et noir.
Accenteur mouchet (Prunella modularis)
Le plus commun des pics.
Habitat : forêts, parcs et jardins (les graines de conifères
sont importantes pour sa nourriture hivernale).
Craintif et prudent, mais on peut parfois le voir mieux en
hiver aux mangeoires.
Plumage noir, blanc et rouge. Le mâle a une tâche rouge sur
la nuque, ce que n’a pas la femelle.
© Olivier Hepiegne
© Olivier Hepiegne
Pic épeiche (Dendrocopos major)
Habitat : boisements, jardins, parcs, haies.
Se nourrit surtout d’insectes.
Rappelle un moineau domestique avec son dessus brun rayé.
Tête gris-bleuté ainsi que la poitrine.
Vol brusque et légèrement bondissant.
Souvent bien en vue et en hauteur quand il chante, mais sinon
vit caché et disparaît à la moindre alerte.
FAMILLE DES STURNIDÉS (ÉTOURNEAUX)
4 espèces de passereaux moyens et trapus. Courte queue, fortes pattes et bec pointu. Marchent beaucoup et vite.
Alimentation variée.
Habitat : parcs, jardins et champs.
Souvent en bandes en quête de nourriture.
Plumage noir aux reflets verts, entièrement
moucheté de points blancs (contrairement au
merle).
Bruyant, au sol, sa démarche énergique le différencie du merle, qui, lui, sautille à pieds joints.
© Olivier Hepiegne
Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)
6 - Les Oiseaux du PARC DECESARI
FAMILLE DES SYLVIIDÉS (FAUVETTES, POUILLOTS…)
Grande famille d'oiseaux insectivores, petits ou juste gros comme un moineau. 56 espèces concernées. Bons chanteurs
ou, au moins, capacités vocales développées. Tous vivent dans les régions boisées, les buissons ou la végétation haute.
La plupart sont de grands migrateurs. Actifs et mouvements vifs. Ils sautillent ou volent constamment d'un endroit à l'autre.
Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla)
Remuant, peu farouche. Proche du pouillot fitis.
Chant facilement reconnaissable : série calme et régulière
de sons décidés, « tsip tsap tsip tsap tsup tsip ».
© Olivier Hepiegne
© Olivier Hepiegne
Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)
Niche bas dans les buissons, les haies…
Chez le mâle, calotte noire, chez la femelle, calotte
brun-roux. Pattes et bec gris.
Chant parmi les plus beaux.
FAMILLE DES TURDIDÉS (ROUGE-GORGE, GRIVES, MERLES…)
Grande famille de passereaux petits et moyens, souvent bons chanteurs. Recherchent leur nourriture à terre. Les grives
et merles sont plus grands, avec pattes et becs plus forts. Les petits Turdidés comprennent des espèces très diverses,
souvent de couleurs vives, comme les rossignols, rouges-queues, traquets et monticoles.
Merle noir (Turdus merula)
© Olivier Hepiegne
© Fabrice Croset LPO
Grive musicienne (Turdus philomelos)
Habitat : forêts, bois, champs et jardins.
Petite et assez trapue. Son ventre est blanc,
moucheté de brun.
Chant musical puissant et très varié.
Habitat : forêts, bois, parcs et jardins, bocages.
Souvent peu farouche. Se nourrit de vers de terre, insectes et baies.
Mâle noir avec bec et tour de l’œil jaunes. Femelle et petits brun foncé.
Les Oiseaux du PARC DECESARI - 7
POURQUOI LES OISEAUX CHANTENT ?
Alors que les cris retentissent toute l’année, les chants, eux, ne se font
entendre que de la fin de l’hiver à l’été pendant la période de reproduction. Seul le mâle chante, soit pour affirmer la possession d’un territoire,
soit pour attirer une femelle sur son territoire.
Le chant est d’ailleurs le meilleur moyen d’identifier une espèce.
POURQUOI OBSERVER LES OISEAUX ?
La présence de ces oiseaux nous informe sur l’état de santé de la biodiversité en général et sur les espaces qui leur sont favorables pour se
nourrir et se reproduire.
L’Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine (ODBU) du Département de la Seine-Saint-Denis, qui a pour missions de suivre l’évolution de la biodiversité en ville et de faire partager au plus grand nombre
ses recherches et sa connaissance, a besoin de tous les citoyens pour
mener à bien ses actions.
Aussi, devenez « Observ’acteurs de la biodiversité » et faites partager
vos observations naturalistes (faune et flore) pour faire avancer les
connaissances sur les espèces qui vivent en Seine-Saint-Denis.
Pour cela, il suffit de :
- S’inscrire sur www.parcs93.info/odbu
- Remplir le carnet d’observation
- Et envoyer vos observations et/ou vos photos à [email protected]
Plus d’info :
Associations spécialisées sur les oiseaux : la LPO, Ligue pour la Protection
des Oiseaux (www.lpo.fr) ou le CORIF, Centre Ornithologique Ile-de-France
(www.corif.net)
Conception : Direction des Relations Internationales et du Développement Durable
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