Examen blanc de génétique L1 Correction Exercice 1 : Questions de cours ! D'après la 1ère loi de Mendel, les individus de F1 sont tous identiques. Il ne peut en être autrement. Expliquez pourquoi ! Si on parle de F1, cela signifie que les parents sont de race pure, mais ayant le même caractère exprimé différemment. Chacun produit un seul type de gamète Les 2 allèles différents se retrouvent ensemble chez tous les descendants et s'expriment sous une seule forme (Dominance ou codominance) . Autrement dit : Dans quel cas dit-on qu'un individu est de F1? S'il est issu d'un croisement entre individus de lignées pures, de phénotype (s) différent (s) pour un ou plusieurs caractères. Ils sont toujours tous identiques pour le caractère considéré en génétique mendélienne... Remplissez le texte : -La transcription débute au niveau de zones précises de l’ADN, nommées : promoteurs -On qualifie d’allèle sauvage celui qui est le plus souvent retrouvé dans une population. Exercice 2: Chez le sésame, le caractère gousse simple (G) domine le caractère gousse multiple (g), et le caractère feuille normale (F domine celui de la feuille plissée (f). La transmission de ces caractères s’effectue de façon indépendante. Déterminez les génotypes des deus parents pour tous les croisements possibles produisant les descendants suivants : 1)318 gousses simples feuilles normales, 98 gousses simples feuilles plissées 2)323 gousses multiples feuilles normales, 106 gousses multiples feuilles plissées 3) 401 gousses simples feuilles normales 4) 150 gousses simples feuilles normales, 147 gousses simples feuilles plissées, 51 gousses multiples feuilles normales, 48 gousses multiples feuilles plissées. 5) 223 gousses simples feuilles normales, 72 gousses simples feuilles plissées, 76 gousses multiples feuilles normales, 27 gousses multiples feuilles plissées. Exercice 2 correction Soit le caractère gousse simple (G) domine sur le caractère gousse multiple (g) ; et la caractère feuille normale (F) domine sur le caractère feuille plissées (f). 1) 318 gousses simples feuilles normales ==> ¾ 98 gousses simples feuilles plissées ==> ¼ Le phénotype « gousse multiples » n'est pas présent. Or, il est récessif : les deux parents ne peuvent être tous deux hétérozygotes pour ce caractère. Le phénotype des feuilles change. On retrouve ¾ de phénotype dominant et ¼ du récessif (la proportion ¾;1/4 indique que les deux parents sont hétérozygote pour le gène donné). Les parents sont donc hétérozygotes pour le caractère codant pour les feuilles. 1 . (F/f ; G/G) * (F/f ; G/G) 2. (F/f ; G/G) * (F/f ; G/g) 2. (F/f ; G/G) * (F/f ; g/g) 2) 323 gousses multiples feuilles normales ==> ¾ 106 gousses multiples feuilles plissées ==> ¼ Comme pour le croisement 1, nous retrouvons les proportions ¾ ¼ ; mais cette fois, tous les individus sont du type gousses multiples. Or, le caractère feuille multiples est récessif. Les deux parents seront donc forcément homozygote pour ce gène (g/g) Pour les même raisons que pour le croisement 1, les parents sont hétérozygote pour le caractère codant pour la feuille. 1. (F/f ; g/g) * (F/f ; g/g) 3) 401 gousses simple feuilles normales Les seules contraintes pour ce croisement sont de ne pas avoir les deux parents homozygotes récessifs ou hétérozygote pour un caractère donné et pour un même croisement. 1.(F/F ; G/G) * 2.(F/F ; G/G) * 3.(F/F ; G/G) * 4.(F/F ; G/G) * 5.(F/F ; G/G) * 6.(F/F ; G/G) * 7.(F/F ; G/G) * 8.(F/F ; G/G) * 9.(F/F ; G/G) * 10.(F/f ; G/G) * (f/f ; g/g) (F/F;G/G) (F/F ; G/g) (f/f ; G/G) (F/f ; G/G) (F/F ; g/g) (F/f ; G/g) (f/f ; G/g) (F/F ; g/g) (F/F ; G/g)... 4) les parents sont (f/f G/g)*(F/f G/g) 5)223 gousses simples feuilles normales ==> 9/16 72 gousses simples feuilles plissées ==> 3/16 76 gousses multiples feuilles normales ==> 3/16 27 gousses multiples feuilles plissées ==> 1/16 Nous avons 4 phénotypes possibles ; cela veut dire que les deux parents ont une allèle codant pour chaque caractère. Autrement dit, les deux parents sont hétérozygote pour les deux caractère donnés On retrouve donc les proportions 9,3,3,1. 1. (F/f ; G/g) * (F/f ; G/g) Exercice 3 Chez l’homme, on rencontre des individus qui trouvent un goût prononcé au composé chimique : la phénylthiocarbamine (P.T.C.) et d’autres le trouvent insipide. Des parents sensibles au P.T.C. peuvent avoir des enfants insensibles. Si les deux parents sont insensibles, tous leurs enfants sont insensibles au P.T.C. Que peut-on conclure sur la transmission du caractère saveur du P.T.C. ? Pour que la totalité des enfants soient insensible alors que les parents sont insensibles, il faut que les parents soient homozygotes. Or, le gène codant pour la sensibilité est dominant car des parents sensibles peuvent avoir des enfants insensibles ce qui veut donc dire qu’ils sont hétérozygote et donc que le gène codant pour la sensibilité est dominant. Exercice III/IV. 5 La mère du voisin de Pierre distingue parfaitement les couleurs, mais son mari ne les distingues pas. Leur fils Marc est daltonien ainsi qu.une de ses deux s.urs : Sophie. Marc a deux enfants, un garçon et une fille qui distinguent bien les couleurs, Sophie a trois enfants dont deux garçons sont daltoniens et une fille qui distingue les couleurs. La fille de Marc a épousé un homme daltonien et ils ont deux garçons et une fille avec une vue normale. 1.Construire l’arbre généalogique de cette famille. 2. Quel est le génotype de la mère de Marc ? 3. Quel est le génotype du père des enfants de Sophie ? 4. Quel peut-être le génotype de la femme de Marc ? 5. Pourquoi la fille de Marc a eu des enfants à vision normale avec un mari daltonien? Correction 1) Pour l’arbre génétique, ne pas oublier de différencier les hommes et les femmes ; de mettre en avant les malades, de mettre une légende, d’ajouter des partenaires (On ne fait des enfants qu’à deux), d’ajouter les noms de Sophie et Marc. Nous partons sur l’hypothèse que le gène codant pour le caractère daltonien est récessif (et autosomique) par rapport à celui codant pour une vue normale. (Nous les notons respectivement (n) et (N) ) 1) Le père est daltonien ; il est donc (n/n). Il a eu des enfants daltoniens avec une femme à vue normale. Cette femme est donc hétérozygote (N/n). 2) Marc : Marc est daltonien ; il est donc forcément (n/n) sa femme à une vue normale et tous deux n'ont pas vue d'enfants daltonien. Sa femme n'as donc pas l’allèle codant pour le gène daltonien ; elle est donc homozygote (N/N) 3) Sophie : Sophie est daltonienne ; elle est donc (n/n). Elle a fait des enfants avec un homme à vue normale mais elle a eu des enfants daltoniens. Cela veut dire que son mari est hétérozygote (N/n). 4) La fille de marc a une vue normale mais marc lui a transmis un allèle malade. Sa mère lui a dons transmis un allèle sain. La femme de marc est donc homozygote dominant ou hétérozygote. 5) Ce ne sont que des statistiques, ils ne se réalisent pas exactement mais que sur une grande quantité de témoin (ici, on en a trop peu) Correction 2) Nous partons sur l’hypothèse que le gène se trouve sur un gonosome (chromosome sexuel). On note XN le gène codant pour un vue normale et Xn le gène codant pour le daltonisme 2)Le mère de Marc est (Xn/XN) car elle a des enfants daltoniens 3)Le génotype du père des enfants de Sophie est (XN/Y), Sophie est (Xn/Xn) et c’est elle qui transmet ses allèles du daltonisme à ses fils. Le père lui transmet un allèle sain à sa fille. 4)La femme de Marc est (XN/XN) ou (Xn/XN) car elle transmet une allèle saine à ses deux enfants 5)La fille de Marc a eu des enfants non daltonien mais avec un mari daltonien. Or, elle est hétérozygote (XN/Xn) (et son mari (Xn/Y)) L’allèle Xn a été transmis à tous ses enfants (fils et fille)