La situation économique de la République Française dans les

publicité
La situation économique de la République Française
dans les années de la Première Guerre mondiale
Evgeni ARTYUKHOV,
Université pédagogique d’Etat
d’Ekaterinbourg
L
a France a participé à la Première Guerre mondiale parmi les pays de l'Entente, avec la Russie
et l'Angleterre. Et même malgré le fait que la France au terme de la guerre est un des pays
vainqueurs, son économie se trouve dans un état très insatisfaisant. Nous tenterons
d'examiner l'économie française de ces années.
Selon les montants de l'exportation du capital, la France a pris la deuxième place dans le
monde après l'Angleterre. La France possédait un immense empire colonial cédant seulement à
l'empire anglais. Le territoire des colonies françaises excédait le territoire de la métropole de
presque vingt-et-une fois, la population des colonies s’élevait à plus de 55 millions d’habitants,
c'est-à-dire surpassait la population de la métropole d’environ une fois et demi.
Une partie considérable de la population était faite par les couches moyennes – les petits
entrepreneurs de la ville et du village.
À la différence de l'Angleterre et de l'Allemagne, la France était un pays agro-industriel :
une grande partie de sa population était occupée dans l'agriculture.
Dans l'agriculture française prédominaient de petits terrains aux mains des paysans. La
fertilité des cultures agricoles était considérablement inférieure au niveau atteint en Allemagne ou
en Angleterre.
Le rythme du développement industriel de la France au début du ХХe siècle était assez
élevé (2,6 % par an), un peu plus qu'en Angleterre.
Presque 60 % des entreprises françaises n’avaient pas plus d’une dizaine d’ouvriers. Les
grandes entreprises, avec plus de 500 ouvriers, étaient peu nombreuses, c’étaient les grandes
fabriques métallurgiques telles que les fabriques d'armes de Vendelles et Schneider, le consortium
chimique de Saint-Gobain, les usines d'automobile Renault. Vers 1914 la France a pris la deuxième
place dans le monde pour la production des automobiles (après les États-Unis), a obtenu de grands
succès dans l'industrie d'aviation, chimique et électrotechnique, mais était sérieusement en arrière
dans l'industrie de la machine-outil. Presque 80 % des machines-outils dont la France avait besoin
étaient importés de l'étranger. Une des positions-clefs dans l'économie française étaient les
banques.
1914-1918 loin du front
Même malgré les commandes militaires importantes, le volume total de la production
industrielle en 1914-1918 a été réduit de 40%. Le volume de la production agricole a baissé d’un
tiers à cause de la mobilisation massive des paysans et de la confiscation des chevaux pour les
besoins de la guerre. La grande partie de la production agricole était expédiée à l'armée en
campagne. Le volume de l'exportation a été réduit presque de moitié.
Au cours des hostilités, qui ont duré sur le territoire de la France quatre années, les dix
départements les plus développés économiquement du nord-est du pays, qui étaient occupés par
les Allemands, ont connu une décadence complète. À la suite de cette occupation la France a
perdu la partie considérable du potentiel industriel. Était détruit près de 10 mille établissements
industriels, les hauts fourneaux, les mines, ont souffert les maisons d'habitation, le système de
transport, a péri la moitié de la flotte marchande.
Au total, la France a raccroché les riches territoires de l'Alsace et de la Lorraine perdues au
cours de la guerre du territoire, mais n'a pas éprouvé la satisfaction complète économique,
puisque pendant la guerre le pays a subi les pertes énormes matérielles estimées à 200 milliards de
francs, ainsi que les pertes totales humaines ont fait environ 11 % de la population du pays.
Bibliographie :
BADAK A.N., VOINITCH & I.E. VOLTCHEK N.M. Histoire universelle. Première guerre mondiale. – Moscou,
1999.
SOROKO-TSUPA O.C., SMIRNOV V.P. & POSKONIN V.C. Le monde au début du XX siècle, 1898—1918. —
Мoscou, 1992.
1914-1918 loin du front
Téléchargement