Correction p 306-307 - Guide d’exploitation : la maturation du système immunitaire et répertoire immunologique inné. 1. Chez des individus parfaitement sains, le marquage de lymphocytes T par des molécules du CMH associées à un fragment d’une protéine de l’organisme montre une différence significative par rapport à un marquage sans fragment protéique. Ces résultats traduisent donc la présence chez ces individus de lymphocytes T spécifiques d’une molécule de l’organisme. 2. Les cellules isolées dans l’étape précédente ont la capacité à proliférer lorsqu’elles sont cultivées en présence de monocytes présentant la molécule GAD65. Or cette situation devrait se présenter in vivo chez un individu sain puisque toute cellule présente ses propres molécules en surface. Si ces cellules ne peuvent proliférer in vivo, cela signifie qu’elles ont été inhibées chez des individus sains. 3. Chez les individus diabétiques, et contrairement aux individus sains, les lymphocytes spécifiques de GAD65 prolifèrent comme si GAD65 était une molécule étrangère. On peut donc supposer que chez les individus diabétiques, les mécanismes d’inhibition évoqués précédemment sont déficients, ce qui provoque l’élimination spécifique des cellules exprimant GAD65 : les cellules bêta du pancréas. 4. Les cellules mises en évidence par la série d’expérience reconnaissent une molécule de l’organisme et sont capables, sous certaines conditions, de proliférer en sa présence, il s’agit donc par définition de cellules autoréactives. 5. Les informations apportées par le document montrent que les lymphocytes produits par la moelle osseuse sont testés vis-à-vis des molécules de l’organisme. Seuls les lymphocytes ne reconnaissant pas les molécules de l’organisme pourront être activés, mais cela signifie alors qu’ils pourront reconnaître des molécules étrangères à l’organisme, même s’ils n’ont encore jamais été en contact avec ces molécules ! 6. L’extrait du texte précise qu’un lymphocyte est capable de produire un anticorps d’une spécificité particulière parmi plusieurs millions de combinaisons différentes. Or la production de lymphocytes est continue, notre organisme serait ainsi capable de produire une population de lymphocytes reconnaissant potentiellement plusieurs millions d’antigènes différents et donc d’y répondre = répertoire immunologique inné. Correction p 310- Immunité et évolution : 1) Le caractère dérivé « cellules phagocytaires » est partagé par tous les taxons de l’arbre phylogénétique, tandis que le caractère dérivé « lymphocytes » est partagé par le Requin, la Grenouille, l’Homme et l’Oiseau. L’arbre phylogénétique attendu est donc le suivant 2. Malgré le faible nombre de taxons proposés, on peut tout de même supposer que l’immunité innée est largement répandue chez les êtres vivants. 3. D’après l’arbre phylogénétique complété, on remarque que les Vertébrés possèdent le caractère dérivé « présence de l’immunité adaptative ». Ce caractère serait apparu entre -450 et -500 Ma. 4. Le document 2b montre que la réponse des macrophages est une réponse stéréotypée, d’intensité plus ou moins constante, quelle que soit la souche de Salmonelle utilisée pour l’infection et la restimulation. Ces données sont cohérentes avec les informations apportées par le chapitre précédent, les macrophages semblent répondre de façon non spécifique à un pathogène. À l’inverse, le document 2c montre une prolifération des lymphocytes quelle que soit la souche rencontrée, mais cette prolifération est beaucoup plus intense lorsque la souche utilisée pour la re-stimulation est la même que la souche utilisée pour l’infection des souris. Par conséquent, les lymphocytes semblent « se souvenir » des pathogènes déjà rencontrés et exercent une action beaucoup plus spécifique contre ces pathogènes. Ceci est à mettre en relation avec l’existence de récepteurs spécifiques (anticorps ou récepteur T) à la surface des lymphocytes tandis que les phagocytes possèdent des récepteurs non spécifiques (récepteurs de l’immunité innée).