N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES L EBESGUE Démonstration d’une formule d’Euler, sur les diviseurs d’un nombre Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 12 (1853), p. 232-235 <http://www.numdam.org/item?id=NAM_1853_1_12__232_1> © Nouvelles annales de mathématiques, 1853, tous droits réservés. L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal. php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ DÉMONSTRATION DUNE FORMULE D'EULER, SUR LES DIVISEURS D'UN NOMBRE; PAR M. LEBESGUE. \ . Posons [(' - *) (i - * 2 ) (i - * 3 ) • • • (i - *r') • • •]'" = Ao + A,.r+A 2 .r 2 -4- . . . ; on reconnaît de suite que pour m entier positif, A, est toujours entier, et comme il en sera de même pour le cas de m entier négatif. 2. Prenons les logarithmes des deux membres, puis les dérivées, ensuite multiplions par x, divisons par m et changeons les signes-, il viendra 3.r3 I X ~~ 1 X2 - ' (A nrxn X1 I I 2A r > + 3 A x» I + 2 A 0 -h A,a:-}-A 2 ^ + . . . 3. A cause de n xa X" , . ) en réduisant le premier membre de l'équation de l'article 2 à la forme entière, on a 171 en représentant paï» Jn la somme des diviseurs du nombre entier n, 4. Chassant le dénominateur et passant tous les termes dans le premier membre ? on trouve 3A 4- . . . = o. Il faut donc poser généralement Ao ƒ n -h A, ƒ ( n — i ) -+- A2 ƒ ( « — i ) posant m= i, on a ia formule d'Euler, et il l'obtient précisément de même. 5. Euler a trouvé, par induction, les coefficients du développement de ; (l-*)(l-*»)(l--*0..., par une règle qui revient à ceci : J°. Le coefficient est nul quand l'exposant n'est pas de la forme et chaque terme est de la forme (— i )" x 2 -, 2°. Il faut prendre successivement les deux signes -, on n'a jamais 2 2 d'où résulterait 3 ( « - » ) = i; * ce qui est impossible , n et v étant entiers. Ce qui rend sa formule d'une application facile, c'est que les coefficients ont pour valeurs o, i, — i> 6. Comme ƒ, = ,, / 2 = 3, / 3 = 4, / 4 = 7 , ƒ5 = 6, etc., on trouve sans difficulté, au moyen des équations suivantes (Ao = i) : A, r h A ~ o, J m 2A h A,/l +/2==O, m J ^ ^ 1 4- A3 ƒ i -4- A2 ƒ 2 + A, ƒ3 + ƒ 4 = o, ^h. + A4/i + A3 ƒ2 H- A, ƒ 3 + A, ƒ< + ƒ 5 = o , m etc. A /;/ i m.h *—3 — m ( /?? -— i m (m — i) (m — 3) (m — 14) A4 — ——' ' i . ?. i .2 ^ » 1.2.3.4 i('»-8). .3 \ A,t, Il serait curieux de trouver la loi ; il est probable que la recherche est épineuse. 7. Il est à croire que différentes formules des Fundainenta de Jacobi conduisent à des relations analogues entre les quantités ƒ i, ƒ 2, ƒ 3 , . . . . (Voyez tome IX, pages 73 et 4io-)