Newsletter Astro n° 11- Non, les signes n`ont pas changé

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Newsletter astrologique n° 11, par Brigitte Maffray (6 mars 2011)
Ciel, j’ai mon Verseau dans le Capricorne !
Un « bruit » de couloir circule actuellement, issu des médias (ces outils de désinformation
privilégiés de notre société) : Les signes astrologiques se seraient déplacés avec le
temps, et votre signe natal par exemple ne serait pas celui que vous croyez !
Ne croyez pas ces sottises, colportées par des personnes ignorant autant l’Astrologie que
l’Astronomie !
Rassurez-vous, votre signe astrologique est juste !
Je suis astrologue, et j’étudie aussi l’astronomie. Pour moi, ce sont deux visions
complémentaires, nullement opposées. Je me propose donc d’éclairer cette méprise (j’ai
remanié cet article, paru en 2006 sur le site de l’Astrologie Holistique de l’époque).
Si vous voulez élucider la question, vous trouverez ici des éléments détaillés.
V
N’hésitez pas à diffuser cette Newsletter pour stopper la confusion qui vise
sournoisement à discréditer, une fois de plus, la science spirituelle de l’Astrologie !
En effet :
Le Zodiaque des Astronomes et le Zodiaque des Astrologues ne coïncident pas !
Tout simplement parce que l’Astronomie regarde les Constellations (les étoiles
visibles dans le ciel) alors que l’Astrologie se base sur les Signes reliés aux saisons.
Les deux systèmes sont autant scientifiques l’un que l’autre1.
En effet, dans des éphémérides astronomiques, nous pouvons lire à chaque changement de
signe, par exemple pour le 20 mars 2011, jour du printemps et début du zodiaque
astrologique:
« Le Soleil gagne le signe astrologique du Bélier (0°) mais dans la réalité, il est dans la
constellation des Poissons jusqu’au 19 avril ».
(Extrait de l’agenda astronomique « Le guide du Ciel 2010-2011 » de Guillaume Cannat, Eds
Nathan).
Ce à quoi un Astrologue répond :
« En réalité, le Soleil entre dans le signe astrologique du Bélier, tandis qu’il séjourne dans la
constellation des Poissons. »
En effet, les signes astrologiques sont décalés par rapport à l’emplacement des constellations,
et ce décalage nourrit sans cesse le rejet mutuel de l’Astronome et de l’Astrologue, de la
science extérieure et de la sagesse intérieure, ce qui nuit en définitive à la Vérité que chacun
recherche pourtant avec ferveur ! Car l’opposition n’est jamais source de connaissance, c’est
plutôt une preuve d’ignorance (de part et d’autre).
1
Voir aussi le « Manuel pratique de l’Astrologie Holistique » de Pierre Lassalle, chapitre 1 (Ed. de
Mortagne)
La Vérité n’est approchée que dans la tentative de s’élever au-delà de la dualité, dans une
perception qui concilie et transcende les points de vue opposés.
« En réalité » les deux systèmes sont justes, mais ils représentent des points de vue
différents :
Le Zodiaque des Astronomes est basé sur les Constellations visibles dans le ciel, c’està-dire les groupes d’étoiles visitées successivement tout au long de l’année par le Soleil et son
cortège de planètes (les Astronomes comptent aujourd’hui… treize Constellations zodiacales,
puisqu’aux douze traditionnelles, ils ont ajouté « Ophiucus » qui pose ses deux pieds sur
l’Ecliptique -c’est-à-dire sur le cercle apparent de la course de notre étoile, le Soleil-).
Ce système est appelé « sidéral » (du latin « sidus » : astre). Les constellations sont de tailles
différentes.
La vision des Astronomes est basée sur l’observation des étoiles pour explorer l’univers, ce
qui est au-delà de la Terre : ils lèvent leur regard vers le cosmos.
Le Zodiaque des Astrologues est basé sur les Signes reliés aux saisons sur Terre : ils
sont au nombre de douze, leur rythme est régulier et leur taille est identique, chaque signe
couvrant 30° de la roue du Zodiaque des signes.
Le Zodiaque des Astrologues se base sur des données tout aussi « scientifiques » que
celui des Astronomes puisqu’il repose sur les deux solstices et les deux équinoxes qui
marquent chaque année l’entrée dans les quatre saisons (dues à l’inclinaison de la Terre
par rapport au Soleil).
Ce système est appelé « tropical » (du grec « tropikos » : tour, relatif à la révolution du
Soleil).
La vision des Astrologues est basée sur un rapport Terre-Soleil : ils mettent la Terre au centre
de leurs préoccupations c’est-à-dire l’être humain incarné et la nature (à travers les saisons).
Le point de départ du Zodiaque (degré 0°), tant chez les Astrologues que chez les
Astronomes, est « Le Point Vernal ». Le Point Vernal est un point mathématique déterminé
par l’intersection entre le plan du Soleil (sa ronde dans le ciel sur un an, vue de la Terre ou
Ecliptique) et le plan de la Terre (le prolongement de l’Equateur terrestre dans l’espace,
appelé « Equateur céleste »). Le plan du Soleil et le plan de la Terre se croisent deux fois dans
l’année : une fois, à l’équinoxe de printemps le 21 mars, c’est l’emplacement du Point
Vernal ; une autre fois, six mois plus tard, à l’équinoxe d’automne le 21 septembre, c’est
l’emplacement du point opposé au Point vernal, appelé Point automnal.
Ce qui différencie la vision sidérale astronomique de la vision tropicale astrologique, c’est
que le Point Vernal n’est pas positionné de la même façon dans le Zodiaque :
Le point de vue astronomique projette le Point Vernal sur la voûte céleste des
Constellations : actuellement, à l’équinoxe de Printemps, le Point Vernal se situe environ à 7°
de la Constellation des Poissons. C’est pour les Astronomes, le point 0° du Zodiaque des
Constellations. Ce point rétrograde chaque année de 20’ ou de 1° tous les 72 ans environ
(selon un phénomène appelé « La Précession des Equinoxes).
Pour les Astronomes, le début du Zodiaque est variable
et se situe actuellement environ à 7° de la Constellation des Poissons.
C’est pourquoi nous sommes indéniablement dans l’Ere des Poissons2 (et pour 500 ans
encore), car les Eres historiques sont déterminées par la Précession des Equinoxes.
Le point de vue astrologique fixe de façon immuable chaque année le début du Zodiaque
des Signes (0°) à l’équinoxe de Printemps marqué par le Point Vernal. Par conséquent, le
Point Vernal correspond à 0° du Bélier dans le Zodiaque tropical.
Pour les Astrologues, le début du Zodiaque est immuable
et se situe chaque année à 0° du Signe du Bélier, qui marque le début du printemps.
A notre époque, il y a donc une différence de 23° entre le point de référence du Zodiaque
sidéral et celui du Zodiaque tropical. D’où la querelle où chaque partisan d’un système
n’hésite pas à récuser l’autre. Ainsi donc, des milliers d’êtres humains consacreraient leur
vies, de part et d’autre, depuis des siècles à fonder des systèmes erronés ? Non, bien sûr. Il
faut simplement replacer chaque point de vue dans son contexte, en fonction de son but.
L’Astronomie explore l’Univers sensible. Elle y cherche l’origine de la création physique.
Cette forme de connaissance se fonde sur des preuves matérielles et ne se préoccupe pas du
supra-sensible c’est-à-dire de la dimension spirituelle de la vie. C’est un point de vue qui
repose entièrement sur la connaissance matérielle des phénomènes célestes. L’Astronomie a
pris véritablement naissance au 17ème siècle avec la science matérialiste.
L’Astrologie étudie depuis des millénaires l’influence des Astres sur la vie terrestre,
dans la nature et sur l’être humain qui évolue sur Terre. Elle tient compte depuis son
origine d’une interaction entre le céleste supra-sensible et le terrestre sensible. Elle constate
que l’être humain -et la Nature qui l’environne- sont intimement façonnés selon des lois et des
influences cosmiques. Elle considère que l’être humain est créé à l’image du Monde spirituel,
c’est-à-dire constitué des Astres (planètes et signes du Zodiaque). Son expérience est
irréfutable puisqu’un être humain né fin Janvier par exemple présente bien des
caractéristiques essentiellement liées au signe du Verseau, qui est celui qui correspond à cette
période de l’année et au 2ème signe de l’hiver.
L’être humain vivant sur Terre peut se connaître lui-même en tant qu’individu et
comprendre son évolution terrestre grâce au Zodiaque astrologique, car la sagesse
astrologique est fondée sur un système qui étudie l’action du ciel sur la Terre : c’est le
système tropical. Or l’être humain est un être spirituel, issu du Monde des Etoiles et des
planètes, mais qui évolue sur la Terre.
Au-delà de la sphère terrestre, le Soleil et les planètes sont également en relation avec les
Mondes stellaires que sont les Constellations : c’est ce que nous observons avec leurs
positions dans le Zodiaque sidéral (vision astronomique, qui peut être vérifiée par chacun en
élevant son regard vers la voûte céleste étoilée). Les Constellations régissent un cadre plus
cosmique, plus vaste que la vie humaine individuelle, qui concerne l’humanité entière comme
par exemple la question des Eres zodiacales.
Bien stellairement votre,
Brigitte Maffray - www.astrologiedelalicorne.vpweb.fr
2
Pour en savoir plus sur « Dans quelle Ere vivons-nous, Poissons ou Verseau ? », voir le livre « La
Vie spirituelle » de Pierre Lassalle, chapitre 10.
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