©C YR ILL E CAU VE T Dossier réalisé sous la direction de David Camus Coordination générale Élodie Michaud Rédaction des textes Jonathan Parisi Crédits photographiques D.R. (p.2) ; Cyrille Cauvet (p.4); JA Raveyre (p.4) ; B. Adilon (p.5) Suivi de fabrication Aurélie Souillet / David Chuzeville Document disponible en téléchargement sur www.operatheatredesaintetienne.fr Contact Marie-Anne Mazza Chargée de la médiation et de l'action culturelle 04 77 47 87 54 [email protected] CONCERT COMMENTÉ DIRECTION ET PRÉSENTATION LAURENT CAMPELLONE ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE AVEC LES SOLISTES, ÉTUDIANTS DU CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE LYON : MYLÈNE BERG, CÉLIA HEULLE, BENJAMIN CHRIST, AHLIMA MHAMDI 1 WOLFGANG AMADEUS MOZART EXTRAITS DE LA SYMPHONIE N°36 DITE « LINZ », DU CONCERTO POUR CLARINETTE ET DU CONCERTO POUR PIANO N°23 GRAND THÉÂTRE MASSENET VENDREDI 14 JUIN 14H30 DURÉE 1H ENVIRON Malgré sa très courte existence (Salzbourg 1756 - Vienne 1791), Wolfgang Amadeus Mozart demeure l'un des compositeurs les plus prolixes de tous les temps, laissant une œuvre gigantesque de plus de six cents opus qui embrasse tous les genres habituels : la symphonie*, le concerto*, la musique de chambre, la musique sacrée, l'opéra. Dès l'âge de trois ans le jeune Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique. Son père Léopold, compositeur et violoniste, lui apprend très tôt le violon puis l'intéresse au clavecin. Avant même de savoir lire et écrire, Mozart sait alors déchiffrer une partition et la jouer en rythme, il compose ainsi ses premières œuvres à l'âge de six ans ! 2 Conscient des dons de son fils Wolfgang et de sa fille Maria-Anna (dite Nannerl), Léopold entreprend une grande tournée à travers l'Europe pour exhiber ses enfants prodiges. Le jeune Mozart parcourt ainsi Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam, Genève, Vienne, avant d'entreprendre successivement trois voyages d'étude en Italie, captant ça et là chaque nouvelle influence musicale. A Londres, c'est sur les genoux de Jean-Chrétien Bach (fils de Jean-Sébastien) que le jeune Mozart s'initie au pianoforte (futur piano). En Italie, c'est avec Martini* qu'il se forme au style polyphonique et auprès de Hasse* qu'il se familiarise avec l'opéra. De retour de voyage, Mozart profite chaque fois de son temps de répit pour faire le point sur ses apprentissages. Mais en 1769, alors qu'il rentre tout juste d'Italie et qu'il est à peine âgé de 13 ans, le jeune compositeur se voit offrir son premier poste de maître de concert. Son employeur, le Prince-archevêque Schruttenbach compréhensif et indéniablement fasciné par le jeune prodige accorde généreusement des congés à Léopold et son fils. Succédant à Schruttenbach en 1772 au titre de Prince-archevêque de Salzbourg, l'illustre comte Colloredo supportera moins que son prédécesseur les voyages incessants de la famille Mozart et l'audace du jeune Wolfgang. Après l'avoir humilié en public en le traitant de "voyou" et de "crétin", Colloredo congédie Mozart. Une nouvelle ère s'ouvre alors pour le compositeur, désormais libéré de l'influence de son père et de la tyrannie de son employeur. Mozart s'installe à Vienne comme compositeur indépendant. Il fait la connaissance de Constance Weber, sa future femme, et travaille librement son propre style musical. Il ne reste alors plus que dix ans à vivre au compositeur, dix années durant lesquelles vont naître les plus grands chefs-d'œuvre. En 1783, au cours d'un voyage allant de Vienne à Salzbourg et passant par Linz, où il séjourne quelques jours, Mozart accepte de donner un concert en l'honneur de son hôte, le comte Thun. N'ayant pas de manuscrits avec lui, Mozart décide pour l'occasion de composer une nouvelle œuvre : la Symphonie "Linz". Ecrite en quatre jours seulement, cette symphonie est la première du compositeur à être précédée d'un adagio* (pensé comme une sorte de mouvement introductif) à la fois très solennel et très interrogatif. Il est alors fascinant d'observer comment, malgré la hâte, Mozart se permet d'explorer de nouveaux rivages et propose une œuvre à la fois surprenante, par sa gravité nouvelle et son incandescence, et à la fois extrêmement aboutie, par son inspiration mélodique et son élégance. Avec la Symphonie "Linz", Mozart prouve l'ampleur de son génie et marque définitivement son style d'un équilibre parfait entre force et sensibilité. Ce degré de maîtrise sera confirmé par les quinze concertos pour piano composés dans les quatre années qui vont suivre. Désormais libéré de ses fonctions auprès de Colloredo, Mozart subsiste essentiellement grâce aux leçons et concerts qu'il donne. Pour autant, si certains de ces concertos, composés à la hâte et servant trop souvent à faire briller leur auteur-interprète, ont pu être montrés du doigt, ils restent parmi les plus belles pages du catalogue mozartien. Parmi elles, le Concerto pour piano n°23 règne en maître. Messiaen* saluait tout particulièrement en lui « la qualité des thèmes, la puissance des contrastes, l’originalité prophétique du mouvement lent, la brillance orchestrale du final ». Le raffinement et l'équilibre habituels, symptomatiques du compositeur sont ici enrichis d'un lyrisme tout à fait nouveau, crépusculaire, qui préfigure l'intimisme romantique des concertos pour piano de Chopin où la musicalité propre au deuxième mouvement est ici déjà transcendée. Mais l'apogée de l'œuvre concertante du compositeur est peut-être à chercher ailleurs, du coté de son ultime concerto. Pour cela, il faut revenir en 1784, date de la rencontre de Mozart avec Anton Stadler. Stadler et ses frères faisaient alors partie de l'ensemble impérial pour instruments à vents avec lequel Mozart donna de nombreux concerts, jusqu'à ce qu'un évènement fondateur vienne lier définitivement le destin des deux amis. En 1784, Mozart et Stadler font tous deux leurs premiers pas dans la franc-maçonnerie. Ils jouent régulièrement lors des cérémonies maçonniques et cette ambiance de camaraderie, doublée de l'admiration de Mozart pour la musicalité et la virtuosité du clarinettiste, sera à l'origine des différentes œuvres pour clarinette. C'est d'abord un Quintette* pour piano et vents (1784) qui voit le jour, puis le Concerto pour clarinette en la majeur (1787). Mozart signe alors sa toute dernière œuvre concertante en revenant à la tonalité de la majeur et à la clarinette, ingrédients qui avaient fait le succès de son Quintette. En outre, l'adagio du Concerto pour clarinette, sorte de berceuse sur laquelle le soliste déploie son chant, n'est pas sans rappeler le larghetto du Quintette. Dans une vision plus spirituelle de l'œuvre mozartienne, le Concerto pour clarinette, affectueux et fraternel, constitue sans doute le chaînon manquant entre La Flûte enchantée, dédiée aux rites d'initiation, et le Requiem*, préparant le passage vers l'au-delà... C'est d'ailleurs quelques mois seulement après la création de La Flûte enchantée et au cours de la composition du Requiem (qu'il ne pourra achever) que Mozart meurt le 5 décembre 1791, à l'âge de 35 ans. Avec lui s'endort le style classique, qu'il a poussé à son paroxysme, portant la symphonie et le concerto à un point de perfection, tout en y mettant une certaine tendresse qui présage déjà l'arrivée des romantiques. * LES TERMES SUIVIS D'UN ASTÉRISQUE SONT À RETROUVER DANS LE GLOSSAIRE P.7 Quand une illustre interprète parle du Concerto n°23 Clara Schumann*, extrait d'une lettre à Johannes Brahms (5 février 1861) : "Quelles splendeurs que les premières phrases du la majeur (le Concerto n°23), n'est-ce pas comme si des étincelles jaillissaient des instruments ? Comme tout vit et s'entrelace ! J'ai l'impression que je ne pourrais jamais m'arrêter làdessus, et pourtant ce n'est là qu'une faible expression de ce que je ressens. [...] C'est vraiment triste que le public n'ait pas la moindre idée de la splendeur de cette musique : il est assis là sans y prendre part, alors que nous autres nous aimerions embrasser le monde entier dans notre joie qu'il ait existé de tels hommes !" 3 ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE 4 Créé en 1987, l’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire (OSSEL) a su s’élever au rang des grands orchestres français. La critique, toujours attentive aux évolutions des institutions musicales, salue de façon enthousiaste cette phalange, considérant désormais que la Ville de Saint-Étienne possède un très bel instrument, capable de servir tant les grandes œuvres du répertoire que la création contemporaine. En 2004 Laurent Campellone devient Directeur musical de l’orchestre et instaure une véritable complicité avec ses musiciens ; il entreprend un travail en profondeur sur la qualité artistique de cet ensemble, permettant d’engager l’OSSEL dans une nouvelle phase de développement. À Saint-Étienne et dans la Loire, l’OSSEL est un acteur culturel incontournable qui accomplit une mission essentielle d’éducation et de diffusion du répertoire symphonique et lyrique. Sur le plan national enfin, l’OSSEL a su acquérir une solide réputation, en particulier dans le répertoire romantique français. En septembre 2010, le Conseil général de la Loire confirme son attachement à l’Orchestre en signant avec la Ville de Saint-Étienne une convention visant notamment à développer l’action artistique et pédagogique de l'OSSEL sur l’ensemble du département. LAURENT CAMPELLONE DIRECTION MUSICALE Après des études de violon, de tuba, de percussions, de chant, Laurent Campellone par ailleurs diplômé de philosophie, étudie la direction d’orchestre au Conservatoire Frédéric Chopin de Paris. À 23 ans, il devient assistant du Directeur musical de l’Opéra de Toulon puis complète sa formation auprès de Christoph Eschenbach. En 2001, il remporte à l’unanimité le Premier Prix du 8e Concours international des jeunes chefs d’orchestre de la Communauté Européenne à Spoleto (Italie), en association avec l’Académie SainteCécile et l’Opéra de Rome. En 2004, Laurent Campellone est nommé Directeur musical de l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne et de l’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire, où il a lancé une politique de redécouverte du répertoire lyrique français du XIXe siècle. Régulièrement invité par les plus grandes maisons lyriques internationales, Laurent Campellone se produit également à la tête d’orchestres prestigieux tels que l’Orchestre National du Brésil, le New Russia State Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Dublin, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse... Depuis septembre 2009, il est Chef principal invité de l’Opéra National de Sofia. En janvier 2012, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR MUSIQUE ET DANSE DE LYON Dirigé par Géry Moutier, le Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon (CNSMD) est un établissement d’enseignement supérieur de la musique et de la danse sous tutelle du Ministère de la culture et de la Communication. Il œuvre depuis plus de 30 ans à l’apprentissage de ses étudiants sélectionnés au meilleur niveau, les guidant vers une maîtrise de leur art, une créativité permanente, une vision humaniste et une culture diversifiée du sensible. L’exigence de la scène et le croisement des expériences, portés par un corps enseignant de premier plan, contribuent à l’épanouissement des vocations artistiques et à leur ouverture au monde. Les cursus s’organisent suivant le schéma Licence (DNSPM/DNSMC), Master et les 3ème cycles : Doctorat Recherche et Pratique et Artist Diploma. Le développement des programmes européens permet également au Conservatoire de s’insérer dans un réseau vivant d’écoles de haut niveau. Privilégiant le travail d’ensemble et les activités de diffusion, le CNSMD de Lyon comporte de nombreuses formations qui se produisent dans le cadre de la saison publique du CNSMD ou à l’extérieur à travers des partenariats fructueux. 5 (suite et fin) L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE LE CHEF D’ORCHESTRE Un chef d’orchestre est un musicien chargé de coordonner le jeu des instrumentistes. Sa tâche consiste, techniquement, à rendre cohérent le jeu de l’ensemble des musiciens par sa gestuelle, notamment en leur imposant une pulsation commune. Il règle par ailleurs (suite) LA COMPOSITION DE L'ORCHESTRE SYMPHONIQUE 6 l’équilibre des diverses masses sonores de l’orchestre. Artistiquement, c’est à lui que revient la tâche d’orienter l’interprétation des oeuvres, un processus qui s’étend à partir du choix du répertoire, de la première répétition jusqu’à la représentation finale. GLOSSAIRE fADAGIO : Mot italien signifiant à la fois « à l'aise » et « lentement ». Le mouvement ainsi indiqué se situe entre le largo (mouvement lent de caractère grave et solennel) et l'andante (en marchant). Le terme revêt une valeur expressive, impliquant un ton sérieux, profond et soutenu. Le mouvement lent d'une symphonie ou d'une sonate classique est souvent intitulé adagio. fCONCERTO, Forme orchestrale en plusieurs mouvements basée sur un dialogue entre un musicien soliste (rarement plusieurs) et un orchestre. Les interventions du musicien soliste sont souvent d'une grande virtuosité. Le concerto est composé en général de trois mouvements : rapide (sous forme de sonate) / lent / rapide (sous forme de rondeau). Le soliste expose les thèmes mélodiques qui sont ensuite repris par l'orchestre. fHASSE, Jonann Adolf (1699-1783), compositeur allemand, considéré comme l'un des maîtres de l'opéra au XVIIIe siècle, tant en Allemagne et en Autriche qu'en Italie. Parmi ses 56 opéras figurent Didone abbandonata, Il Re pastore et Piramo e Tisbe. fMARTINI, Giovanni Battista dit le Padre (1706-1784), compositeur italien et théoricien de la musique, enseigne l'art de la fugue au jeune Mozart. Parmi ses élèves figurent aussi Jean-Chrétien Bach et André Grétry. fMESSAIEN, Olivier (1908-1992), compositeur, organiste et pédagogue français, il crée en 1983 son unique opéra Saint François d'Assise. Grand admirateur de Mozart, Messaien lui consacre plusieurs études ainsi que l'une de ses dernières œuvres Un sourire, en hommage à Mozart (1991). fQUINTETTE, En musique classique, ensemble de cinq instruments de même famille ayant chacun sa partie. fREQUIEM, Composition musicale entendue lors du service liturgique ou utilisée comme pièce de concert. À l'origine, le requiem était donné pendant le service funèbre. fSCHUMANN, Clara, née Wieck (1819-1896), pianiste et femme compositeur allemande, épouse de Robert Schumann, elle est l'une des premières interprètes de son temps et nommée pianiste de la cour d'Autriche. Son répertoire s'étend de Bach à Brahms et sa production de compositeur comprend une quarantaine d'œuvres. fSYMPHONIE, Composition instrumentale employée en musique classique, de dimension imposante et qui, contrairement au concerto, ne met pas en valeur un instrument particulier. Elle est interprétée par un orchestre symphonique (orchestre philharmonique) sous la direction d'un chef d'orchestre. 7 (suite et fin) L’OPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ÉTIENNE L’OPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ÉTIENNE Bénéficiant d’une notoriété nationale et internationale importante, l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne se situe parmi les maisons d’opéra les plus dynamiques en termes de public. L’Opéra Théâtre de Saint-Étienne est un établissement de la Ville de Saint-Étienne soutenu par le Conseil général de la Loire, la Région Rhône-Alpes et le Ministère de la Culture. Le Chœur Lyrique Saint-Étienne Loire et l’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire placés sous la direction musicale de Laurent Campellone sont les acteurs essentiels d’une programmation qui sait également s’ouvrir aux artistes de tous les horizons. La vocation première de l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne est une vocation lyrique : avec ses propres ateliers de construction de décors et de réalisation de costumes, l’Opéra Théâtre produit et coproduit chaque saison de nouvelles oeuvres lyriques. L’institution a également pour mission de proposer au plus grand nombre une programmation riche avec une exigence de qualité dans les domaines de la musique classique (musique symphonique, musique de chambre...), de la danse, du théâtre, en allant également vers des formes aussi diverses que le cirque, le cabaret... L’Opéra Théâtre remplit également une mission capitale auprès du jeune public, proposant une saison dédiée, riche et variée. Enfin, dans le domaine de l’action culturelle et de la médiation, l’Opéra Théâtre, en relation avec de nombreux partenaires (universités, Éducation Nationale, écoles de musique..), souhaite développer ses propositions aux personnes n’ayant pas spontanément accès à la culture (politique tarifaire, décentralisation des concerts...). Des visites guidées sont également organisées. Certaines représentations sont précédées 1 heure avant le début du concert d’un Propos d’avantspectacle (présentation sous la forme d’une conférence). (suite) 8 CLEFS POUR UNE SORTIE À UN CONCERT SYMPHONIQUE MUSIQUE SYMPHONIQUE À L’OPÉRA THÉÂTRE... PAR ICI LES SORTIES ! Avec la musique symphonique, c’est tout un univers qui s’ouvre à vous. Pour en percer les mystères, Laurent Campellone va vous guider dans un but unique : vous faire écouter de la belle musique et vous raconter une histoire. Voici quelques astuces pour “être au diapason”. fLES CLÉS D’UNE SORTIE Bousculez les codes… L’Opéra Théâtre n’est pas cette institution bourgeoise qu’on imagine. C’est le lieu à fréquenter dès le plus jeune âge pour s’éveiller à la richesse de la musique qui vous donnera sûrement envie de danser, de vous distraire et de rêver quel que soit le niveau de vos connaissances. Écoutez voir… La musique s’écoute et se regarde également. Pour jouer une partition, l’organisation de l’orchestre symphonique est précise et codifiée. Vous pourrez observer tous ces éléments sur scène et comprendre les codes qui la régissent, le rôle des musiciens ainsi que leur placement, leurs vêtements... Écoutez-les, ils s’accordent… Pendant les quelques minutes qui précèdent le concert, vous entendrez les instruments s’accorder au «la» sous la conduite du premier violon, en prenant le hautbois pour référence. Peu de temps après, le chef d’orchestre fera son entrée. C’est toujours un moment émouvant. fCONCERT SANS FAUSSE NOTE... ...Applaudissements De manière traditionnelle, et afin d’apprécier l’oeuvre dans son ensemble, on n’applaudit pas entre les mouvements d’une symphonie, d’une sonate ou d’un concerto mais à la fin du dernier mouvement seulement ! Si vous ne pouvez pas le repérer, attendez donc tranquillement que d’autres, plus expérimentés, vous donnent le départ. fVOULEZ-VOUS SORTIR AVEC MOI ? Combien de temps ça dure ? Dans la programmation de l’Opéra Théâtre dédiée au Jeune Public, les concerts étant taillés pour lui, la séance musicale est d’environ une heure, sans entracte. Faut-il réviser avant d’y aller ? Pas nécessairement. Laurent Campellone décortique l’oeuvre musicale avec vous. Il vous fera voyager à l’intérieur de l’oeuvre. Laissez-vous surprendre par le plaisir de la découverte et emporter par les mélodies. Vous pouvez cependant préparer votre venue si vous le souhaitez et au moins parcourir le programme de salle qui vous sera remis au début du concert. Retrouvez l’Opéra Théâtre de Saint-étienne sur internet www.operatheatredesaintetienne.fr Jardin des Plantes - BP 237 42013 Saint-Étienne cedex 2 [email protected] Locations / réservations du lundi au vendredi de 12h à 19h 04 77 47 83 40