Les Vigilances

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Les Vigilances
Sandy Couseran
Caroline Gaston
Caroline Camus
Christelle Poujade
Christine Marchais
Objectifs
• Définir et comprendre les différentes vigilances
• Cibler l’implication des professionnels de santé
• Connaître les conduites à tenir
Pré - requis
• Cours d’hygiène (précautions standards..)
• Module DROLE, (Déontologie Responsabilité Organisation Législation
Ethique)
•
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•
•
•
Cours de pharmacologie
Cours des Dr Léo et Dr Py (transfusion),
Cours sur le chariot d’urgence
Cours des Infirmiers de Réanimation chirurgicale
Cours des infirmiers de Réanimation médicale
Cours de l’infirmière coordinatrice hospitalière –
prélèvements et dons organes
• Décret du 29 juillet 2004 du CSP
• Loi du 4 mars 2002 (droits du patient)
introduction
Qu’est ce que la vigilance ?
Définition Vigilance
• « Surveillance soutenue et attentive »
(dictionnaire Larousse)
Mais encore ….
• Vigilances sanitaires ?
Définition
• La vigilance sanitaire a pour but la surveillance des
incidents ou risques liés à l’utilisation des produits de
santé :
médicaments, dispositifs médicaux, produits sanguins
labiles …
afin de maintenir un haut niveau de sécurité des soins
• Les différentes vigilances sanitaires ?
Imaginons :
•
Madame V 40 ans, est hospitalisée en réanimation chirurgicale suite à un
AVP
• Elle est intubée, ventilée, sédatée
• KTC KTA SNG , drain
• Hémoglobine à 7 => PM transfusion de 2 culots globulaires
• PM : antalgiques , Morphine , Insuline (PSE), antibiotiques…
• -Vous arrivez dans le service, quelle est la
première chose que vous faites ?
– LAVAGE DES MAINS
I) INFECTIOVIGILANCE
• Madame V reçoit des médicaments
• Y a-t-il des effets indésirables inattendus ?
II)PHARMACOVIGILANCE
• Madame V doit avoir une transfusion sanguine
de 2 culots globulaires
• précautions particulières ???
III) HEMOVIGILANCE
• Avant l’arrivée de cette patiente, il faut s’assurer que la chambre est prête
et que tout le matériel est fonctionnel
• Tout au long de son hospitalisation : surveillance du bon fonctionnement
de tout le matériel :
IV) MATERIOVIGILANCE
• Madame va devoir être greffée
• Y a-t-il des effets secondaires ou des incidents
de greffe ?
V)BIOVIGILANCE
Infectiovigilance
Hemovigilance
Pharmacovigilance
Matériovigilance
Biovigilance
Les autres…
Rôle de l’ AFSSAPS
Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
• Coordination des vigilances (sauf Infectiovigilance CCLIN)
au niveau national
• L’ organisation des veilles sanitaires assure :
- l’efficacité
- la qualité
- la sécurité
- le bon usage des produits de santé
Législation
• Depuis la loi n°98-535 du 1er juillet 1998,
c’est l’AFSSAPS qui assure la mise œuvre des
systèmes de vigilances relatifs aux produits à
finalité sanitaires destinés à l’homme ( article L
5311-2 CSP)
INFECTIOVIGILANCE
Infectiovigilance
- Relève du CCLIN dont les missions ont pour
objet la surveillance et la lutte contre les
infections nosocomiale y compris la
prévention de la résistance bactérienne aux
antibiotiques
CCLIN
• Centre de Coordination de la lutte contre les Infections
Nosocomiales
•
•
•
•
•
•
- Surveillances des : IN, des BMR et des antibiotiques,
- épidémiologie des IN,
- gestion des signalements externes des IN,
- expertise en hygiène hospitalière,
- enquêtes et évaluations des pratiques,
- documentation mise à la disposition des acteurs de terrain
au CHRO :
-Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales et les Infections Liées aux
Soins (CLINILS)
-Equipe Opérationnelle d'Hygiène (EOH)
( cadre Mme Rimbault)
retour
Infection Nosocomiale - RAPPEL
• Les infections nosocomiales sont les infections
contractées dans un établissement de santé.
• Une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si
- elle est absente lors de l'admission du patient à l’hôpital et
- qu'elle se développe 48 heures au moins après
l'admission.
• Le délai de 48h s'allonge jusqu'à 30 jours dans le cas
d'infections de site opératoire, et jusqu'à un an s'il y a
mise en place de matériel prothétique.
•
• Concrètement
Comment se met en place
« notre » Infectiovigilance
dans un service ?
Précautions standards
Hygiène des mains par:
-Lavage simple des mains
- Friction SHA
•
•
•
•
•
Protection individuelle
Gants
Tablier
Masques
lunettes
En réanimation
• à l’arrivée et 1x par semaine :
Ecouvillonnage : c'est le fait de
frotter un écouvillon (coton tige) à l'endroit à
étudier (gorge, oreille, anus etc...) – Envoyé en bacteriologie.
A la recherche des BMR
Escherichia Coli ; Staphylococcus aureus ;Pseudomonas aéruginosa
Les principales infections
nosocomiales en réanimation
– les infections urinaires (IU) ;
– les pneumopathies ;
– les infections du site opératoire ;
– les infections sur KT vasculaire ;
INFECTIONS URINAIRES
Mesures préventives
sonder dans les strictes conditions
d'asepsie maintenir un système clos
(interdiction formelle de déconnecter la
sonde vésicale du système de drainage)
-soins de sonde et toilette uro-génitale tous
les jours avec une solution antiseptique
-instaurer un drainage vésical déclive en
permanence pour éviter toute stase
urinaire
-manipulations aseptiques au niveau de la
sonde (vidange de la poche de recueil
notamment)
-procéder à l'ablation de toute sonde
vésicale dès qu'elle n'est plus formellement
indispensable
Surveillance et dépistage
- température aspect des urines
(urines troubles , fétides )
-ECBU protocole d’entrée
Pneumopathies
Mesures préventives
-aspirations de l'oropharynx et du
nasopharynx à réaliser régulièrement après
avoir effectué des lavages avec du sérum
physiologique
-les aspirations bronchiques sont à
effectuer en fonction de l'état
d'encombrement bronchique, en utilisant
la technique " non contact " (utilisation de
sondes stériles et de compresses stériles)
-les canules de trachéotomie doivent être
changées dans de strictes conditions
d'asepsie
Surveillance et dépistage
o
o
o
o
Température
aspect et abondance des
aspirations
constantes respiratoires
(satO2, coloration cutanée)
Rx pulmonaire +/- fibroscopie
bronchique (acte médical
Infection sur catheter
Mesures préventives
Surveillance et dépistage
-mettre en place le dispositif intra
vasculaire dans de strictes conditions
d'hygiène et d'asepsie (acte médical)
° température
° état local (écoulement purulent ?)
-protéger par un pansement occlusif stérile
daté (réfection toutes les 72h)
+/- prélèvement bactériologique et
mise en culture du KTC et KTA
-tout pansement souillé ou non occlusif
doit être changé sans délai
-changer l'ensemble des tubulures toutes
les 72h (changement quotidien de la
tubulure de nutrition parentérale)
Infections du site opératoire
Mesures préventives
-réfection des pansements avec hygiène et
asepsie
Surveillance et dépistage
° température
° état local (écoulement purulent ?)
+/- prélèvement bactériologique et
mise en culture du Redon
Conséquences des infections
nosocomiales
• Le patient en réanimation est déjà dans un état
préoccupant ; il est fragile avec de nombreuses défaillances
viscérales.
• L'infection vient se surajouter, aggravant la situation : les
soins sont plus importants, le traitement devient plus lourd,
le patient est parfois mis en isolement.
La charge de travail du personnel s'en trouve augmentée.
La lourdeur du traitement et les précautions employées
majorent l'angoisse du patient et de ses proches.
PHARMACOVIGILANCE
Laboratoires pharmaceutiques
Travail de recherche
Découverte d’une molécule et de ses
effets thérapeutiques
Données élaborées sur animaux et
volontaires sains
Essais cliniques dans les services
hospitaliers
AMM délivrée par l’AFSSAPS
• « La pharmacovigilance a pour objet la
surveillance et la prévention du risque d’effet
indésirable grave et/ou inattendu résultant de
l’utilisation des médicaments et produits à usage
humain » ( article R5121-150 du CSP)
• La pharmacovigilance vise donc à garantir la
sécurité d’emploi des médicaments.
• Elle s’appuie sur une base réglementaire
nationale et européenne : lois, décrets,
directives, bonnes pratiques de
pharmacovigilance publiées par arrêtés.
A l’échelon local
• La pharmacovigilance repose sur l’obligation légale de
signalement par les professionnels de santé de tout
effet indésirable grave ou inattendu (R5121-170 du CSP)
• Effet indésirable inattendu : effet indésirable dont la nature, la
sévérité ou l’évolution ne correspondent pas aux informations
contenues dans le Résumé des Caractéristiques du Produit.
•
-
Effet indésirable grave :
Létal ou susceptible de mettre la vie en danger
Entraînant une invalidité ou une incapacité importante ou durable
provoquant ou prolongeant une hospitalisation
se manifestant par une anomalie ou une malformation
congénitale.
A l’échelon local - suite
• Les industriels et entreprises du médicament
établissent des déclarations (selon les modalités décrites
dans les articles R5121-171 à 178 du CSP)
• Les patients ou/et associations de patients
souhaitant déclarer un effet indésirable grave
ou inconnu doivent s’adresser à leur médecin
traitant.
A l’échelon régional
• Ces signalements spontanés doivent être
adressés à l’un des 31 Centres Régionaux de
PharmacoVigilance ayant chacun leur
compétence géographique.
• Ces CRPV sont situés dans des structures
hospitalières.
• Pour le Loiret: CRPV du CHU de Tours
A l’échelon national
• L’AFSSAPS coordonne l’activité des CRPV.
• La Commission Nationale de Pharmacovigilance
est chargée de proposer les mesures
appropriées.
Quand déclarer ?
• IMMEDIATEMENT pour les effets graves ou
inattendus.
• PAS de délai défini pour les effets indésirables
autres que le professionnel de santé aura
jugés pertinent de signaler.
Comment déclarer ?
• A l’aide de la fiche de Pharmacovigilance
Prévention et maîtrise du risque
évaluation du risque intrinsèque d’un
produit
évaluation des risques extrinsèques:
conditions pratiques de prescription
et d’utilisation (=vigilance qui concerne
toutes les étapes de la manipulation et
du bon usage du médicament)
VIGILANCE, VIGILANCE …
• L’IDE est responsable du contrôle de la
prescription , de la préparation , de la distribution
, de l’administration du médicament au patient et
de la surveillance des traitements.
• L’IDE se doit de savoir observer et détecter tout
effet indésirable non connu ou grave, en assurer
la traçabilité, répondre aux exigences de la
pharmacovigilance et informer le patient.
VIGILANCE, VIGILANCE …
• Petit zoom sur les principales causes d’erreurs d’administration :
- médicaments mal orthographiés ou illisibles
- rangement inapproprié
- mauvaise correspondance entre le nom du médicament et sa DCI
- absence de vérification de la date de péremption
- erreurs sur le dosage
- erreurs sur le malade (confusion dans les numéros de lit….)
- oubli de l’inscription de la prise effectuée ( qui peut être
renouvelée par l’équipe suivante …)
- inscription avant la prise puis non réellement administré
VIGILANCE, VIGILANCE …
• Quelques points importants :
• L’armoire à pharmacie, lieu de stockage, doit
être facilement accessible aux soins, être
suffisamment éloignée du public, fermée à
clé. Coffre des toxiques dans l’armoire à
pharmacie
• Respecter les conseils de rangement , ne pas
déconditionner (date de péremption et n°de
lot)
ACTUALITES
• Des médicaments sur la sellette
• MEDIATOR : scandale de santé publique
HEMOVIGILANCE
Hémovigilance
• -gérer les activités transfusionnelles
• Assurer:
- la régulation de l'approvisionnement
- la distribution
- les conseils transfusionnels
- la traçabilité
- le signalement d'incidents transfusionnels et
le suivi épidémiologique des donneurs.
Transfusion sanguine
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Rôle Ide
Avant la transfusion
Commande
Bilan pré transfusionnel
A LA RECEPTION DU OU DES PRODUITS
AVANT DE TRANSFUSER
AU LIT DU PATIENT IMPERATIVEMENT
CONTROLE ULTIME AU LIT DU PATIENT
PENDANT LA TRANSFUSION
A LA FIN DE LA TRANSFUSION
CONDUITE A TENIR EN CAS D’INCIDENT
TRANSFUSION EN CAS D’URGENCE VITALE
• suite
• AVANT LA TRANSFUSION
• - vérifier que le patient soit informé / fiche de
consentement
• -vérifier l’abord veineux
• -détermination du groupe
• -faire RAI s’ils ont plus de 72h
•
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COMMANDE
-joindre une copie de la carte de groupe
-joindre le RAI
- joindre la prescription médicale
(choix du produit/niveau d’urgence)
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A LA RECEPTION DU OU DES PRODUITS
-Je vérifie
- l’exactitude du service concerné
-identité du patient : nom, prénom, nom de jeune fille, date de naissance
-identité sur la fiche de distribution nominative
-concordance des produits livrés et la prescription médicale
-la date de péremption du produit
-l'intégrité de la poche et l'aspect du produit
AVANT DE TRANSFUSER
je préviens le patient
je m'assure qu'un médecin est présent dans le service et peut intervenir à
tout moment
• AU LIT DU PATIENT IMPERATIVEMENT
•
• Je vérifie la concordance de:
• - l’identité du receveur: nom, prénom date de naissance, nom de jeune
fille
•
et l'identité sur la fiche de distribution nominative
• -vérifie la carte de groupe et la poche
• -je vérifie les tests ultimes pour les concentrés globules rouges
• -je vérifie la date de péremption du dispositif du contrôle ultime
• -je note la date, le nom du patient, le numéro de la poche
• -je teste le sang du receveur
• -je teste le sang de la poche donneur
• -je vérifie la concordance des réactions entre la poche et le patient
• -si les réactions ne sont pas concordantes, je refais le contrôle ultime,
j'appelle le médecin
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J’assure la surveillance et la traçabilité:
- je contrôle les paramètres cliniques: température, tension artérielle, pulsations
-je branche la transfusion
-je reste auprès du malade 15 minutes
-je remplis la fiche de retour des informations
-je complète toutes les colonnes du dossier transfusionnel
-je transcris sur le dossier du malade :
Les paramètres cliniques de départ
L’heure de début de la transfusion
Le type de produit
-je surveille les signes des effets secondaires ou des réactions anormales (frisson,
fièvre, détresse respiratoire, allergie, douleur, trouble digestif)
Je demande au patient de me prévenir s’il ressent un effet inhabituel, qu’il ne se
sent pas bien
-je contrôle les paramètres cliniques avant de sortir de la chambre
-j’adapte le débit en fonction de l’état du patient
-je contrôle les paramètres cliniques toutes les 30 minutes
• EN FIN DE TRANSFUSION
•
• -Je retourne la fiche de renseignement à l’hémovigilance
• -Je conserve la poche 24h dans son emballage (dans un sac DASRI avec
l’heure, la date et jusqu’à quel moment la garder)
• -Je conserve le carton test pendant 24h
•
• CONDUITE A TENIR EN CAS D’INCIDENTS
•
• -arrêt de la transfusion
• -tél au médecin
• - assurer les 1ers soins
• -prévenir ETS dans les 8h
• -mettre le chariot à porter de mains
• Transfusion en cas d'urgence vitale
(Sur prescription médicale uniquement et selon la procédure définie entre
l'établissement de santé et L'ETS)
• - Prélever un tube pour les RAI
• -Commande en précisant l’urgence vitale (PM)
• -Débuter la transfusion pour un groupe 0 rhésus
négatif
• -si les RAI sont positifs, 72h pour faire une injection
antiD sur PM.
• Film hemo - tout sur la transfusion 2’
20/02/10 magazine de la santé
TEST
Test 1
Pouvez vous transfuser ?
OUI
NON
Test 2
Pouvez vous transfuser ?
OUI
NON
Test 3
Pouvez vous transfuser ?
OUI
NON
CHAINE TRANFUSIONNELLE
Le bon d’attribution particulière de PSL
(commande)
La prescription médicale
(dossier patient)
Identité
PATIENT
L’épreuve globulaire du contrôle
ultime pré-transfusionnel du CGR
Le PSL livré avec
sa fiche de traçabilité
ET
son bon d’attribution
nominative délivré par l’ EFS
Les 2 groupes ABO RH Kell phénotypes
et RAI
TOUT EST CONCORDANT OK
ON POSE LA TRANSFUSION
• TOUTE DISCORDANCE
• ON NE POSE PAS LA TRANSFUSION
• ON ALERTE UN MEDECIN
MATERIOVIGILANCE
• La matériovigilance concerne, par définition,
les dispositifs médicaux
• L’utilisation des dispositifs médicaux peut être
à l’origine d’incidents de différents niveaux de
gravité.
Incidents non graves
Incidents ou risques graves
Qu’entend on par dispositifs médicaux
(défini dans article L 665-3 CSP)
• Les appareils médicaux (ex PSE, ECG, Pompe IVAC …)
y compris les appareils d’imagerie er de diagnostic (ex appareil
d’échographie)
•
Tous les produits consommables à usage unique délivré en
pharmacie (ex tubulure de perfusion)
• Tous les accessoires nécessaires au fonctionnement des appareils
médicaux (ex capteur de SpO2)
• Dispositifs conçus pour être implantés dans le corps humain x ex
(ex: pacemaker)
• Y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son
fonctionnement.
La matériovigilance a pour objet la surveillance des
incidents ou des risques d'incidents résultant de
l'utilisation des dispositifs médicaux.
Le but étant de:
-recenser leur dysfonctionnement
- d’en évaluer les conséquences dans les plus brefs délais et
- d’en déclencher les mesures préventives et/ou les actions
correctives appropriées
afin de garantir la qualité et la sécurité des soins.
• Il s’agit :
• Soit en prévention d’un incident
de la maintenance et révision du
matériel
• Soit en cas de dysfonctionnement =incident non grave
du signalement et réparation
• Soit en cas d’incident grave
du signalement à l’échelon national
AFSSAPS
• Concrètement
Comment se met en place
« notre » Matériovigilance
dans un service ?
Exemples
• En Prévention :
• Vérification par l’ide du chariot d’urgence
tous les matins, en réanimation
1 fois par mois dans les autres services.
• En Réa chir, 1 IDE de coupure est détachée pour vérifier
le matériel de chaque box (check list-datée-signée) :
Lit avec rampe PSE, SCOPE, RESPIRATEUR, CHARIOT IDE
Le Chariot d’urgence- RAPPELS
• Emplacement connu de tous
• Facile d’accès, mobile et autonome
• Dotation de base et organisation à connaître
le défibrillateur doit avoir sa place sur le chariot d’urgences
• vérifié régulièrement selon un planning d’entretien , daté et signé
par l’ide (traçabilité)
• plombé et numéroté
•
Il ne doit pas être utilisé dans la vie courante du service
retour
En En
cascas
d’incident
nongrave
grave
d’incident non
•
Ces incidents n’ont pas entrainé ou ne sont pas susceptible d’entraîner une
dégradation grave de l’état de santé du patient, de l’utilisateur ou d’un tiers
•
•
Exemple
Un pousse seringue sonne et ne fonctionne pas correctement.
Que doit faire l’ide ?
• Faire toutes les vérifications du matériel ( l’erreur affichée, le branchement, le
câble, que la seringue est bien adaptée au PSE, qu’’il n’y a pas d’erreur de
manipulation (la seringue trop ou pas assez serrée ), fuite du médicament ..
..
Si rien n’y fait et que le problème n’est pas résolu :
Remplacer le PSE par un matériel qui fonctionne et
….  fiche de signalement d’incident
Comment signaler ?
• a- Niveau local :
Dans un établissement de santé, tout professionnel de santé (
AS , IDE, médecin, cadre) constatant un dysfonctionnement
doit le signaler par une feuille de signalement (et par le biais
d’un logiciel informatique au CHRO)
• Doit être noté:
La date
Le nom du service demandeur
le nom du professionnel et sa fonction
le matériel et le symptôme (la panne)
ex : ne pas marquer ECG / HS
Toujours décrire la panne: par exemple : ECG s’arrête
dès la mise en marche
N° d’inventaire du matériel
Pour les appareils médicaux : (PSE , pompe Ivac,
pompe à morphine, défibrillateur, ECG) :
- demande transmise au service biomédical, composé d’ingénieurs
et de techniciens.
- le technicien vient chercher le matériel et le rapporte au service ou
c’est le service qui s’organise avec les coursiers ou la réparation se
fait dans le service.
• - Au CHRO Possibilité de suivre l’avancement du dépannage par le
logiciel ( en cours, fini, si irréparable…).
- le matériel en cours de dépannage n’est jamais remplacé par le
service biomédical, c’est au service de suivre son stock et de tracer
son matériel
• D’où l’importance de remplir une fiche de signalement rapidement
• pour le matériel de pharmacie
( pansements, aiguilles, …)
- remplir feuille de signalement pour rendre un lot de
matériel défectueux.
- à donner à la pharmacie
Fiche de signalement materiovigilance
• FEUILLE SIGNALEMENT MATERIO
En cas
casd’incident
d’incidentouou
En
derisque
risque grave
grave
• b-Niveau national :
• tout incident ou risque d’incident grave doit être signalé sans
délai à l’Afssaps (L.5212-2 et R.5212-14), par le responsable
matériovigilance de l’établissement de santé
par le formulaire « signalement d’un incident ou risque
d’incident » cerfa Il existe guide pour déclaration
• Est considéré comme incident ou risque d’incident grave
tout incident ou risque d’incident mettant en cause un DM
( dispositif médical) ayant entraîné ou susceptible d’entraîner
la mort ou la dégradation grave de l’état de santé d’un
patient, d’un utilisateur ou d’un tiers.
RETOUR
En cas d’incident ou de risque grave
• Exemples d’incidents :
• Rupture de tête céramique de prothèses totales de
hanches.
• Barrières de lit.
• Accidents observés sur chambres à cathéters implantables.
• Ayant entraîné
• Exemples : Décès, menace du pronostic vital, incapacité
permanente ou importante, Hospitalisation ou
prolongation d ’hospitalisation, Nécessité d’intervention
médicale ou chirurgicale
• La déclaration d’un incident grave est une
obligation légale
• La non déclaration d’un incident peut être
passible d’amende voire de peine de prison.
• Cela implique donc que tout utilisateur de DM est un
membre responsable de la chaîne de matériovigilance
et que sa responsabilité est engagée en cas de non
signalement d’un problème qu’il a lui même constaté
ou dont il a été témoin.
• Travaille d’équipe :
Compétence AS :
dans référentiel des compétences de l’Aide soignante
Unité 6 : « Repérer toute anomalie dans le
fonctionnement des appareils médicaux et alerter »
• BIOVIGILANCE
Définition Biovigilance
• système de surveillance qui assure la sécurité
sanitaire des organes, tissus, cellules, d’origine
humaine, utilisés à des fins thérapeutiques, depuis le
prélèvement jusqu’au suivi des patients transplantés
et des donneurs vivants.
• Sont exclus les PSL
•
•
•
•
Décret N° 2003-1206 du 12/12 /2003 relatif à l’organisation de la biovigilance et
Décret N° 2007-1110 du 17/07/2007 relatif à la biovigilance et l’hémovigilance
ACTIVITES CONCERNEES :
veille sanitaire sur l’ensemble de la chaîne
Sélection des donneurs
Conditionnement
Préparation
Transport
Prélèvement
Greffe
et
Collecte
Transformation
Distribution
Conservation
Suivi médical du donneur
suivi médical du greffé
LIEU et CORRESPONDANT
Chaque établissement de santé exerçant des activités
de prélèvement, de collecte, de préparation ou de
greffes d’organes, de tissus ou de cellules, est
concerné par cette vigilance et doit nommer un
correspondant local de biovigilance.
SIGNALEMENT
• SIGNALEMENT sans délai, de tout incident ou
effet secondaire, constaté par le ou les
professionnels de santé au correspondant
local de biovigilance.
•
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•
•
Incidents et effets indésirables
Bilan biovigilance 2009/organes
74 signalements d’évènements indésirables
-Incidents déclarés à l’AFSSAPS ( 48) :
Tumeur/donneur
11
Autres 2
Qualification du
Donneur non
Conforme 3
Non-conformité du
Liquide de
Conservation
Contamination
Mycologique du
Liquide de conservation 31
CONCLUSION
• Dans les soins de tous les jours les différentes
vigilances sont en interaction afin de maintenir la
qualité du soin et la sécurité du patient
Conduites IDE à tenir
•
•
•
•
•
Vigilance
Respect des règles d’asepsies
Respect des protocoles
Respect des traçabilités
Signalement des incidents et des effets
secondaires sans délai (obligation légale)
Compétences
• 1 : évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier
• 4 : mettre en œuvre des actions visées diagnostiques et thérapeutiques
• 5 : initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs
• 6 : communiquer et conduire une relation dans un contexte de soin
• 7 : analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle
• 8 : rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques
• 9 : organiser et coordonner des interventions soignantes
• 10 : informer et former des professionnels et des personnels en formation
MERCI de votre attention !
SOURCES
• Code de la Santé Publique
• « Pharmacie et surveillance infirmière » de Denis Stora- 4e édition - Editions
Lamarre
- « Nouveaux cahiers de l’Infirmière » n°26 Pharmacologie et soins infirmiers 2e édition- MASSON Editions
- « Transfusion Vigilances » Dossiers Maloine de l’infirmière
- de M-F.Brun et Ch Prudhomme - Editions MALOINE
- www.leem.org/lesentreprisesdumédicament
- www.hemovigilance.org
- www.afssaps.fr
• www.centre.santé.gouv.fr
• www.materiovigilance.org
• www.agence-biomedecine.fr,
• Mme HALLOT correspondante locale de biovigilance et coordinatrice
des prélèvements des organes et tissus au CHRO
• www.cclin.fr
• www.infirmier.com
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