SUJET: ETHIQUE ET DROITS HUMAINS

ETHIQUE - BIOETHIQUE
ET DROITS HUMAINS
SORAYA NADJEM
CHU Béni Messous
INTRODUCTION
 L'éthique correspond à la science de la
morale et répond à un certain nombre de
règles de « bonne conduite ».
 L'éthique médicale désigne les règles
auxquelles les professionnels de santé sont
soumis dans leur pratique quotidienne.
 Elle implique des règles de déontologie
communes à tous, des règles d’éthiques
scientifiques et une morale propre à chacun.
Qu’est ce que
l’éthique?
Définitions sémantiques:
Ethique : vient du mot grec « ethos » qui
signifie: mœurs, manière de vivre,
manière d’habiter en soi-même pour
mieux y vivre, un jugement sur les
comportements, bien ou mal.
L'éthique médicale, qui remonte au
serment d'Hippocrate, fait partie
intégrante de l'exercice de la médecine.
C’est une réflexion sur les
comportements à adopter pour rendre le
monde humainement plus habitable.
POURQUOI ÉTUDIER
L’ÉTHIQUE MÉDICALE?
 Tant que le médecin est un clinicien expérimenté
et compétent, l’éthique n’a pas d’importance
 C’est dans la famille et non dans les écoles de
médecine que l’on apprend l’éthique
 L’éthique médicale s’apprend en observant les
médecins confirmés et non par les livres ou les
cours magistraux
L’éthique est et a toujours été une
composante essentielle de la pratique
médicale.
Cependant, l’application de ses principes peut
parfois poser problème, notamment lorsque les
médecins, les patients, les membres de la famille et
autres personnels de santé ne sont pas d’accord sur
ce qu’ils estiment être la bonne manière d’agir
dans une situation donnée
Les 3 principes éthiques fondamentaux
sont:
- Le respect de l’individu.
- Le consentement éclairé.
- La confidentialité.
Ils constituent le fondement de la
relation médecin / patient.
Qu’est ce que la
Bioéthique
Bioéthique vient de « bio », qui veut dire
« vivant », et d’« éthique », qui signifie
« ce qui est bon et utile pour l’homme ».
La bioéthique cherche à répondre aux
questions soulevées par le progrès
scientifique et technique et à
garantir le respect de la dignité humaine
et la protection des plus vulnérables
contre toute forme d’exploitation.
La bioéthique est devenue un sujet d'actualité, à
la suite des manipulations génétiques , au
clonage et à l'utilisation d'embryons humains.
Le pouvoir fourni par la médecine est devenu
plus important
 (maîtrise de la fécondité par les femmes grâce
à la pilule contraceptive,
 apparition des premiers services de soins
intensifs avec la possibilité, inconnue
jusqu'alors, de l'acharnement thérapeutique
 difficulté inédite qu'il y avait à prendre la
décision d'arrêter un traitement devenu
inutile).
La bioéthique est une partie de
l'éthique qui est apparue, en tant
que « discipline » nouvelle, dans
le courant des années 1960 avec
le développement de la
biomédecine et des
technosciences.
La bioéthique, fait intervenir une
pluralité d'acteurs et de disciplines
(outre les médecins, biologistes et
généticiens, les philosophes, les
juristes, les sociologues et les
théologiens.
1
Parmi les questions préoccupant les
éthiciens pour leurs enjeux nouveaux
dans ce domaine, on peut citer :
 L'assistance médicale à la procréation
un des premiers objets de réflexion de la
bioéthique.
 La contraception .
 L'avortement .
 La création de banques d'organes ou
de greffons.
 Les questions de clonage humain
(thérapeutique ou non) .
 Le diagnostic prénatal ou
préimplantatoire .
 La connaissance de caractères
génétiques et les thérapies géniques.
 L'eugénisme (stérilisation de
handicapés mentaux et de personnes à
risque génétique...).
 La recherche sur l'embryon et l'utilisation
d'embryons surnuméraires ;
 La recherche sur les cellules-souches
humaines autorisée, uniquement à partir des
embryons surnuméraires.
 Les neurosciences, dont les progrès
permettent peu à peu de modifier l'activité du
cerveau .
 Les nanobiotechnologies.
Bioéthique et nature
 l'homme a acquis le pouvoir technique de
créer du nouveau dans la nature et dans
l'espèce humaine.
 De nombreuses personnes redoutent une
appropriation de la nature par l'homme et
réclament la redéfinition des règles morales
actuelles.
 Une approche différente cherche à replacer
l'homme au sein de la biosphère. Elle repose
sur le concept d'écologie profonde
CONCLUSION I
L’évolution actuelle de la bioéthique
et la place de plus en plus
importante que prend cette réflexion
au sein du monde témoigne que
l’enjeu est de taille et que les
questions auxquelles la bioéthique
cherche à répondre sont essentielles
pour l’avenir de nos sociétés.
CONCLUSION II
Ces réponses constituent des
choix de société fondateurs , ils
portent sur les valeurs que la
société se donne pour
fonctionner et visent à la
création de normes sociales.