ESE23_Audier2

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ESE22 "Formation, Capture et Restitution d’images"
Systèmes d’imagerie
&
0
Sommaire
Première partie
I. Propriétés de l’œil humain
II. Les standards de télévision
III. Prise et restitution d’image
IV. Fonctionnement des CCD
Seconde partie
IV. Fonctionnement des CMOS (APS)
V. La couleur
VI. Intensificateurs de Lumière (I.L.)
VII. Memo de photométrie
1
I. Œil humain
1. Physiologie
2. Sensibilité
3. Résolution
4. Synthèse
2
I. Œil humain
1. Physiologie
2. Sensibilité
3. Résolution
4. Synthèse
3
1. Propriétés de l’œil humain
Adaptation à l’éclairement :
Physiologie
Rétine
Cellules visuelles :
 Cônes (x 6 à 7 M):
vision colorée
mais seulement par fort éclairement
 Batônnets (x100M):
vision achromatique
même par faible éclairement
4
 Contraction / dilatation de l’iris
 Modification du diamètre de la
pupille
1. Propriétés de l’œil humain
Sensibilité
 Vision de jour (grâce aux cônes) : courbe photopique
Max à  = 0.56µm (vert - jaune)
 Vision de nuit (grâce aux bâtonnets) : courbe scotopique
Max à  = 0.51µm (bleu - vert)
5
1. Propriétés de l’œil humain
Résolution
 Pouvoir de résolution moyen: env.1min d’arc
Vision exprimée en 10ième: 1/résolution:
10/ 10ième
1’ d’arc
14/ 10ième
0.7’ d’arc
 Champ de visibilité à bonne résolution < 2° (120min d’arc)
Test d’acuité
visuelle
6
II. Prise et restitution d’image
1. Chaîne image
2. Origine du standard vidéo
3. Divers standards vidéo et TVHD
4. Histoire de la prise d’image
5. Concept capteurs
7
1. Chaîne image
 Optique
Collectrice de flux
 Détecteur
Absorbe les photons et génère des électrons puis les convertit en
tension
 Unités de traitement et de mise en forme de l’image
 Système de visualisation
8
2. Origine du standard vidéo
FORMAT IMAGE
 Vision binoculaire
 Choix d’un format rectangulaire horizontal
 Limitation technologique des premiers imageurs
(tubes circulaires VIDICON) et compatibilité avec le standard
cinéma (carré à l’origine)
•L'académie américaine du cinéma (Academy of Motion Picture Arts and
Sciences) définit en 1929 un nouveau standard, plus esthétique qu'un
format carré, : le format 1,375:1 géométriquement exact, 4 sur 3 retenu
dans la projection, appelé format « Academy ». (Resté en vigueur
4
jusqu'aujourd'hui!)
Format image = 4/3
3
9
5
2. Origine du standard vidéo
Caractéristique typique de la vision
Résolution angulaire 1’ d’arc (1/60°)
Angle de vision à bonne résolution < 2° (120 ’ d ’arc)
rétine
fovéa
H
Oeil
D=4H
 Vision confortable si la distance d’observation D :
D = 4x Hauteur de l’image observée
 dimension angulaire totale de l’image (arctg(1/4)= 14° (840 ’ d ’arc)
10
2. Origine du standard vidéo
NOMBRE DE LIGNES RETENU :
 Dans toute portion de champ visuel de 2° :
Résolution angulaire de l’œil = 1’ d’arc
 Résolution de l’œil = 1/800 de la hauteur d’image
 Pour ne pas voir la structure lignée de l’image :
choix d’un nombre de lignes voisin de 800
1ères TV en France à 819 lignes  standard SECAM
 Par expérience : 500 lignes suffisent
(structure des lignes visible mais non gênante)
Compteur par tubes triode 625 lignes
11
 standard PAL
2. Origine du standard vidéo
FREQUENCE DE RAFRAICHISSEMENT
(Image rafraîchie périodiquement)
 Tubes à rayons cathodiques (TRC)
Choix de fréquence de rafraîchissement égale à la fréquence du
secteur, multiple ou sous-multiple
Choix en Europe : 50 ou 25 images/seconde
 Phénomène de papillotement :
Pour un niveau lumineux de l’écran donné, existence d’une
fréquence critique de rafraîchissement en deçà de laquelle
l’œil perçoit un papillotement
12
2. Origine du standard vidéo
 Phénomène de papillotement (suite)
Hz
Courbes valables pour un champ
de vue étroit, et une rémanence
d’écran du type TV couleur à TRC
Fréquence critique
d’apparition du
papillotement (Hz)
70
60
50
Le papillotement
n ’est pas visible
40
30
Le papillotement est
visible
20
0,1
1
100
10
Luminance de l’image
(Cd/m2)
1000
Cd/m²
Vision confortable pour une luminance 100 Cd/m2
Fréquence de rafraîchissement minimale = 50Hz
13
2. Origine du standard vidéo
BANDE PASSANTE
 Restriction de la bande passante allouée par le
CCIR* pour la transmission TV à 6MHz contre les
env. 12MHz nécessaires
(Nb lignes x Nb colonnes x fréquence trame)
 Conséquence :
Fréquence image de 50Hz trop rapide pour la techno et la BP
Invention du balayage
la bande passante vidéo
entrelacé permettant de diviser par deux
*Comité Consultatif International des Radio-télécommunications aujourd’hui nommé
UIT-R
(Unité Internationale des Télécommunication)
14
2. Origine du standard vidéo
ENTRELACEMENT de deux trames
Début trame paire
Début trame impaire
Image
(Frame)
Trame paire
(Odd field)
Trame impaire
(Even field)
Fin trame paire
15
Fin trame impaire
2. Origine du standard vidéo
ENTRELACEMENT
 Avantages :


Bien adapté aux TRC, grâce à la rémanence du tube
Effacement progressif (ligne par ligne) de chaque trame avant
l’arrivée de la trame suivante
Répond aux contraintes de limitations technologique et de
bande passante limitée
 Inconvénients :


Rémanence de scène à
défilement rapide
Distorsions des incrustation de
caractères alphanumériques
Exemple de l'effet de peigne sur un travelling latéral.
L'image du bas, progressive, n'a pas ce défaut
16
3. Standards vidéo
• Standard Européen pour la télédiffusion
(Entrelacement d’ordre 2 à 50Hz
Nb lignes / image
Lignes/cols utiles
Durée totale ligne
Durée utile ligne
625
575/768
64 µs
52 µs
• Standard industriel américains haute résolution
(Norme EIA : RS 343A) : Entrelacement d’ordre 2 à 60Hz
Standard défini pour applications médicales et avioniques
(observateurs plus proche de l’écran)
17
Nb lignes / image
Nb lignes utiles
Durée totale ligne
Durée utile ligne
675
729
875
945
1023
624
674
809
874
946
49,38
45,72
38,09
35,27
32,58
42,38
38,72
31,09
28,27
25,58
3. Standards vidéo
Télévision haute définition
 Désir d'accroitre les dimensions de l'image sans modifier la distance
d'observation (gain > 22%)
 Les travaux commencent en 1968 au Japon
 Consensus international sur le doublement de la résolution (625 lignes -> 1080
et un format de 16/9 en 1980
 Longue attente:

Développement nécessaire des techniques et équipements de production

Etablissement de la crédibilité du téléviseur HD

Incompatibilité avec le parc existant

....
 Le déblocage:

18
Révolution dans la micro-électronique (grandes matrices de photodétecteurs, écrans TFT, ...)

Révolution dans les algorithmes de traitement d'image

....
3. Standards vidéo
Progressive vs Interlaced scan?
Les normes vidéo modernes de la télévision numérique ont abandonné
l'entrelacement au profit de techniques d'affichage par défilement progressif
La numérisation de l'image et sa transmission ont été rendues possibles grâce
aux progrès de la compression. La compression doit rendre le flux compatible
avec le débit de la transmission, sans détériorer l'image de manière visible
La TNT reposait initialement sur l'emploi de la norme MPEG2. Cette norme ne
permet pas d'utiliser la haute définition avec la bande passante de la TNT.
L'avènement de chaînes en MPEG4 permet depuis fin 2008 de profiter de la
haute définition sur la TNT
19
-Code
LES DIFFÉRENTES RÉSOLUTIONS DE L'IMAGE TÉLÉVISÉE
Qualité
Résolution
pixels/image
-480i
-480p
-720p
-1080i
-1080p
SDTV
EDTV
HDTV
HDTV
HDTV
720x483
720x483
1280x720
1920x1080
1920x1080
236.544
337.920
921.600
2.073.600
2.073.600
Entrelacé
Progressif
Progressif
Entrelacé
Progressif
3. Standards vidéo
HD ready, HD TV, True HD, Full HD, HD Ready 1080p, HD TV 1080p, …….
HD Read
Le label HD Ready, le plus ancien (19 Janvier 2005), disparaît progressivement.
Depuis décembre 2008 les TV doivent obligatoirement intégrer un tuner TNT HD
(MPEG4), ce que le label initiale HD Ready n'obligeait pas.
Une TV LCD (ou plasma) est labellisée HD Ready quand elle est :
- 16:9 :
Un format visuel en 16:9
- HDMI :
Présence d'une entrée numérique HDMI (High Definition
Multimedia Interface) ou DVI (entrée HD)
- HDCP :
Entrée(s) numérique(s) compatible(s) HDCP (protection des
données contre la copie des films Blu-Ray : High Bandwidth Digital
Content Protection)
- YUV :
Présence d'une entrée analogique YUV (CCIR 601), modèle de
représentation de la couleur dédié à la vidéo analogique.
- 720 lignes :Résolution d'au moins 720 lignes (format HD), soit couramment
1280x720 ou 1366x768
- 720p/1080i:Accepter des flux vidéo en 720p (progressives) et 1080i
(entrelacées) en 50/60 Hz.
20
3. Standards vidéo
HD TV 1080p
Défini depuis Septembre 2007 avec le label HD Ready 1080p, une TV LCD (ou
plasma) est nommée HD TV 1080p quand elle est :
- - HD Ready : toutes les contraintes du label HD Ready
Avec en plus :
- 1080 lignes :
- 1080p :
- 24 Hz :
- Tuner HD :
Résolution d'au moins 1080 lignes, soit couramment du
1920x1080
Accepte des flux HD 1080 lignes entrelacés et progressifs en
50/60 Hz
Accepte des flux HD 1080 lignes progressifs en 24 Hz
Présence d'un tuner HD compatible MPEG4, pour recevoir les
flux vidéo HD (720p ou 1080i)
•Depuis fin 2008 nous pouvons recevoir des chaînes TNT HD gratuites en
MPEG4.
•Le format théorique généralisé en France et en Europe est le 1080i (mais
ce n'est pas une obligation, cela pourra être également en 720p).
21
IV. Prise d’image
1. Photographie de l’histoire de la technologie
2. Concept physique de la détection
3. Flash sur le tube de prise de vue (VIDICON)
Correspond à la caméra de télévision traditionnelle à tube
4. Concept cellulaire du capteur d’image à l’état solide
22
1. Histoire de la prise d’image
Thomson-CSF
General Electric (CID)
Fairchild
RCA
256x256
Fairchild
100x100
Brevet CCD
Philips et
Bell Labs
10x10
1969
Thomson-CSF
576x768
Sony
576x500
1991
1974 1976
Domination des tubes
Iconoscope
Image-orthicon
Vidicon
Plumbicons
23
CMOS
Mega pixels
High perf
1985
Foveon (CMOS)
4096x4096
2001
MICRON
SONY
FAIRCHILD
etc...
>= 2008
Domination de l'état solide
Qualité des CCD > celle des tubes
CMOS
2. Concept physique de la détection
Effet photo-électrique : génération d’électrons, lorsqu’un matériau est
exposé à un flux lumineux d ’énergie suffisante
Bande de conduction
Photon
(hc/)
(électrons libres)
eEc
Gap
Ev
Atome
Bande de valence
(électrons liés)
24
hc/ > Ec-Ev
2. Concept physique de la détection
 Effet photo-électrique (suite)

L'absorption d'un photon permet à un électron de franchir le gap
entre bande de valence et bande de conduction

Transition possible si l’énergie du photon est supérieure au gap :
hc/ > Ec-Ev


Ec : niveau d ’énergie minimum de la bande de conduction

Ecv : niveau d ’énergie maximum de la bande de valence

h : constante de planck

c : vitesse de la lumière

 : longueur d’onde de la lumière incidente
Pour le Silicium Ec-Ev = 1.12eV
 Coupure haute : c<1.1µm
25
3. Flash sur le tube de prise de vue
•Les tubes de prises de vues:
Technologies obsolètes
VIDICON (1950)
Ampoule de verre servant d'enceinte à vide, contenant:
• Une cible constituée par couche photo conductrice
(trisulfure d'antimoine ou silicium déposée au dos d'une face de verre ou de quartz)
dont la conductivité augment avec l’exposition lumineuse
• Un faisceau d'électron utilisé pour lire l'image électrique formée sur
la couche photoconductrice
26
4. Concept cellulaire du capteur
 Photodiode
Photons
Photogate
Poly-Si = électrode
transparente
+
+ + +++
photons
SiO2 (isolant)
poly-Si
n+
Si = substrat
(Semi-conducteur)
 Application d’un potentiel sur
l’électrode semi-transparent
Création
d’un puits de potentiel
Traversée
de l’électrode par les
photons et génération de paires
électrons-trous dans le substrat (effet
photo-électrique)
Electrons
potentiel
piégés dans le puits de
CCD transfert de trame
Actives Pixels Sensor
27
+
-
Si p
zone de charge
d'espace
 Jonction polarisée en inverse
• Une zone de charge d'espace se
développe autour de la jonction
• Un champ électrique réalise la
séparation des porteurs
Si la couche N suffisamment fine en
surface, les photodiodes ont une
meilleures sensibilité dans le bleu que
les photoMos et conviennent mieux aux
applications couleur
 CCD interlignes
Actives Pixels Sensor
2. Intégration (ex: photogate)
E
28
4. Concept cellulaire du capteur
Capteur d’image :
Matrice constituée de plusieurs centaines de
milliers de récepteurs photo-sensibles
(photodiode ou photogate), appelés pixels
(Picture Element)
CCD
Les sorties électrique des récepteurs sont
multiplexées pour former un signal vidéo
La résolution de l'image est liée au nombre de photosites:
de 350 000 pour une résolution VGA de 640x480
à 3.3 megapixels pour 2048x1536 , voire plus.
29
IV. Fonctionnement des CCD
1. Introduction
2. Intégration
3. Transfert
4. Multiplexage Matriciel
5. Architectures
6. Étage de Sortie
7. Pour aller un peu plus loin
8. Mode d’entrelacement
9. Artéfacts
30
1. Introduction
CCD = Charge Coupled Device
(DTC : Dispositif à Transfert de Charges)
Deux étapes dans la capture d’images:

INTEGRATION
Absorption des photons incidents pendant une durée donnée, et génération
de paires d’électrons-trous
Accumulation des électrons (ou trous) dans un « puits de potentiel »
 LECTURE
Transfert des charges de chaque pixel de proche en proche
CCD
31
3. Principe du Transfert
V
V2
V1 V3
Fermeture du puits
de potentiel sous V2
V2
V3
Ouverture du puits
de potentiel sous V3
V1
Amorce du transfert des
charges électriques
V3
Transfert de
charges terminé
V2 V1
32
3. Transfert
Registres à décalage
HORLOGES
 Ligne à retard
S
E
HORLOGE
 Démultiplexeur
E
t
S1
Sn
S2
HORLOGE
S
 Multiplexeur
(Registres à décalage de lecture CCD)
E1
33
E2
En
4. Multiplexage matriciel
N registres verticaux et 1 registre horizontal = matrice CCD
Acquisition image
Lecture
Matrice CCD
R
O
U
G
E
J
A
U
N
E
R
O
U
G
E
M
A
U
V
E
J
A
U
N
E
M
A
U
V
E
Chargement dernière ligne dans
Registre horizontal
A chaque cycle d’horloge verticale (Fv):
 Transfert de l’ensemble des charges d’une ligne vers la
ligne suivante
 Transfert des charges de la dernière ligne de la matrice
vers le REGISTRE HORIZONTAL
34
4. Multiplexage matriciel
Registre horizontal
R
O
U
G
E
R
O
U
G
E
J
A
U
N
E
J
A
U
N
E
M
A
U
V
E
M
Etage
de sortie
A
Sortie dernière ligne
par Registre horizontal
A chaque cycle d’horloge horizontale(Fh  Fv x Nb lignes) :
 Transfert des charges dans le registre horizontal
 À la sortie du registre, transfert des charges vers
l’ETAGE DE SORTIE puis conversion du nombre
d’électrons en tension électrique
35
5. Architectures
Deux zones distinctes:
 La ZONE SENSIBLE
Lieu de conversion photon-électrons et d’intégration
temporelle des charges
 La ZONE MEMOIRE / de TRANFERT
Lieu de transfert et stockage des charges en vue de leur
« lecture » par l’étage de sortie
Choix d’architecture de CCD tributaire de l’application :

36

Photo

Vidéo
Mode entrelacé ou non
Avec ou sans contrôle de la
durée d’intégration


Rapidité de lecture

Résolution
5. Architectures
3 grandes architectures :
 CCD Pleine trame
(Full Frame CCD)
 CCD Transfert de trame
(Frame Transfer CCD)
 CCD Transfert interligne
(Interline Transfer CCD)
37
3. Architectures
CCD Pleine trame:
Pas de zone mémoire
Lecture via cellules
photosensibles
(Full Frame CCD: FF)
INTEGRATION
Registre de sortie
38
1/ Transfert d’une ligne
complète vers le
registre horizontal (RH)
2/ Décalage dans le
RH vers l’étage de
sortie
3. Architectures
CCD Pleine trame (suite)
Zone sensible  zone de transfert

Utilisable uniquement en mode « PHOTO » (une
seule acquisition)
 Avantages :


Grande taille de surface sensible
Temps d’intégration élevé mais modulable
 Sensibilité et dynamique élevées
 Inconvénients :


39
Temps d’intégration nécessairement long ou
utilisation d’un obturateur mécanique
Cadence vidéo impossible
3. Architectures
CCD Transfert de trame: Zone mémoire avant lecture
INTEGRATION puis transfert rapide en zone mémoire
(Frame Transfer CCD: FT) 1/ Transfert rapide de la
Zone mémoire
Zone sensible
INTEGRATION
RH
40
zone sensible vers la
zone mémoire aveugle
2/ Intégration suivante
+ lecture de la zone
mémoire
3. Architectures
CCD Transfert interligne: Zone mémoire associé à
chaque pixel
(Interline Transfer CCD: IT) INTEGRATION puis LECTURE rapide
1/ Transfert rapide de
la zone sensible vers
la zone mémoire
INTEGRATION
Zone
mémoire
Zone
sensible
41
2/ Intégration
suivante + lecture
de la zone mémoire
3. Architectures
CCD à Transfert
(de trame, interligne ou transfert interligne de trame)
Zone sensible et zone mémoire aveugle séparées


Intégration et lecture simultanés POSSIBLE
Utilisable en mode vidéo
 Avantages :


Obturation mécanique NON nécessaire
Cadence élevée possible
 Inconvénients :


42
CCD à transfert de trame : doublement de la taille du capteur
à définition égale
CCD à transfert interligne : perte en surface de zone sensible
5. Architectures
Éclairage Face Arrière (= Backside Illuminated)
Front Side Illuminated
Exemple : Fairchild CCD486
43
Back Side Illuminated
6. Étage de sortie
Vref
CL
1- Fermeture de Q1 (Reset) : Précharge de la diode flottante CL  Vref
2- Ouverture de Q1 :Potentiel de la diode flottante diminue et « flotte »
3- Fermeture de la porte de transfert « fG »: Transfert des charges vers la
diode flottante « CL »:  Potentiel de la diode diminue d’une quantité V
équivalente à la charge Q
4- Lecture de ce potentiel par un ampli de tension suiveur
44
6. Étage de sortie
Double échantillonnage corrélé:
suppression du bruit associé à l’initialisation de la diode flottante
L2
R
1er Ech
2eme Ech
Reset
Diode
Flottante
Signal Utile:
(2eme Ech - 1er Ech)
Durée d’un pixel
45
Vout
7. Pour aller un peu plus loin
Colonnes masquées pour la génération
d’une référence par ligne
46
7. Pour aller un peu plus loin : EMCCD
Architecture (TEXAS, E2V)
• Transfert de trame
• Interligne-transfert de trame
• Multiplication par avalanche en sortie (G1.02/étage)
• 400 (G~2800) à 700 (G~106) étages de multiplication
47
7. Pour aller un peu plus loin :
Comparaison de technologies
L’optimum dépend du bruit du capteur CCD/CMOS
Les progrés des capteurs permettent de le diminuer
Selon ANDOR !
48
8. Modes d’entrelacement
Deux modes de lecture:
 Mode progressif:

Lignes de pixels lues séquentiellement

Développé pour des applications scientifiques, indépendantes
des standards vidéo
 Mode entrelacé
49

Lecture alternée des lignes paires et impaires

Compatibilité standards TV
8. Modes d’entrelacement
CCD destinés à la vidéo / TV
 2 contraintes :

Entrelacement de 2 trames pour former une image

Fonctionnement à 50 Hz (ou 60Hz) : 1 image complète
toutes les 2x20ms (resp.17ms)
2 modes d’entrelacement possibles :
50

Mode entrelacé

Mode pseudo-entrelacé
8. Modes d’entrelacement
Mode Entrelacé
 Trame A : lignes paires
 Trame B : lignes impaires
Trame B
Trame A
L1
L2
L3
L4
L5
Peu de CCD permettent ce type de fonctionnement
51
8. Modes d’entrelacement
Trame A
Mode Pseudo-entrelacé
 Trame A : somme de 2
lignes adjacentes,
départ sur L1 :
(L1 + L2), (L3+L4),…
 Trame B : somme de 2
lignes adjacentes,
départ sur L2 :
(L2 + L3), (L4+L5),…
L1
L2
L3
L3 + L4
L4
L5
Trame B
L1
L2
L2 + L3
L3
L4
L5
Perte de résolution verticale
52
L1 + L2
L4 + L5
9. Artéfacts dans l’image CCD
Artéfacts dans l’image :
 Pollution pixel à pixel (Cross-talk)
 Eblouissement (Blooming)
 Pollution de transfert (Smearing)
 Mauvaise efficacité de transfert
53
9. Artéfacts dans l’image CCD
Distance
la surface(nm)
(µm)
d’absorption
Profondeurde
Pollution pixel à pixel (Cross-talk)
 perte de netteté


54
Pénétration des photons
« bleus » sur quelques
nanomètres
Pénétration des photons
« rouges » sur quelques
micromètres
4
1 .10
 Diffusion des charges, créées
en profondeur, vers les pixels
voisins
 Profondeur de pénétration des
photons dépendante de la
longueur d’onde :
Profondeur d'absorption
1 .10
3
100
10
400
0.1
600
800
1000
1200
Longueur d'onde (nm)
Photons
f2
f1
e
Pas de
-crosstalk
e
Pixel A
-
f2
f1
Crosstalk
Pixel B
f2
9. Artéfacts dans l’image CCD
Eblouissement (Blooming)
 Débordement d’un pixel sur ces
voisins lorsque l’éclairement est
supérieur à l’éclairement de
saturation
 Débordement généralement
préférentiel dans le sens des
colonnes
 L’étendue de la zone parasite
augmente avec le sur-éclairement
55
9. Artéfacts dans l’image CCD
Drain anti-éblouissement (Lateral Overflow Drain ou Anti-blooming)
Système d’évacuation des charges en excès
Drain latéral




Placé verticalement le long des registres verticaux
Avantage :
Très efficace (pas d’éblouissement jusqu’à Q = 1000 x Qsat)
Inconvénient :



Perte en zone sensible
Perte en résolution
Drain enterré (le plus utilisé !)
Couche enterrée disposée sous les photosites
Avantage : dimension de la zone sensible conservée
Inconvénient : modification de la courbe de sensibilité spectrale du CCD
(perte de sensibilité dans le PIR)
( Mais solution adaptée à la couleur : La sensibilité dans le PIR fausse les couleurs)
56
9. Artéfacts dans l’image CCD
Pollution de transfert (Smearing)
 Pollution lors du transfert des
charges issues d’un pixel plus
fortement éclairé que ses voisins
 Origines : Intégration pendant la lecture
Dans les CCD pleine trame ou CCD à transfert de trame

Pollution liée à l’illumination des pixels pendant le transfert
vertical
 Solutions :
57

Utilisation d’un obturateur mécanique

Choix d’un temps d’intégration >> temps de transfert

Utilisation de CCD à transfert interligne
IV. Fonctionnement des CMOS (APS)
1. Architecture
2. Les micro-lentilles
58
1. Architecture
Objectif des CMOS APS
 Petit volume
 Consommation réduite (Senseur + électronique de gestion)
 Système d’imagerie fortement intégré

ADC
 Compatibilité TTL
 Nouvelles fonctions de gestion du plan focal



fenêtrage
adressage aléatoire
obturateur électronique
 Suppression d ’artéfacts: Smear, blooming
 Nouvelles capacités de détection

59
Réponse logarithmique, Imagerie rapide (1000Hz), …...
1. Architecture
CMOS
( Complementary Metal-Oxide
Semiconductor )
CMOS ou APS
(Active Pixel Sensor)
Au sein de chaque pixel :
 Zone sensible
 Conversion charge /
tension
 Amplificateur suiveur
Zone de
traitement
 Fonctions complexes
Intégrables au composant :
60
Zone sensible
1. Architecture
Deux architectures concurrentes
APS Photogate:
APS Photodiode
• Charges localisées sous grille
semi-transparente en polysilicium
• Fonctionnement faible bruit
pour bas niveau d ’éclairement
• Design économique
• Application consumer
Efficacité quantique:
Conversion V/e-:
Réduction de bruit (CDS):
61
PG
<
PG
>>
PG possible,
50% PD
PD
PD non
Rolling Shutter
62
[Image tossthecam (cameratoss.blogspot.com)]
Global Reset
63
1. Architecture : CMOS avec pixel 3-T
–
–
–
–
Intégration signal
Conversion charge/tension
Bruit important :kTC
FF faible pour les petits pixels
• Couches de métaux
• µ-lentilles
64
1. Architecture : pixel 4-T : « pinned photodiodes »

TX
p+
n+
65
n+
Charges stockées en volume
 Permet de faire du CDS :
 Diminution forte du bruit kTC : 3e Réduction du FPN
pixel 4T + antiblooming = pixel 5T
66
2. Les Micro-lentilles
Micro-lentilles: Augmentation du taux de remplissage
Permet la récupération de la surface optique de l’électronique associée
67
Synthèse : Capteurs d’image
68
IV. Comparaison des technologies
CCD et CMOS (APS)
1. Complexité électronique de gestion /
miniaturisation / consommation
2. Surfaces sensibles / artéfacts image
3. Pixels défectueux / bruits
4. Synthèse comparative
69
Comparaison CCD - CMOS
70
Comparaison CCD - CMOS
71
Architecture Camera CMOS
72
Comparaison des technologies CMOS et CCD
Complexité de l’électronique

CCD:






CMOS :




73
Electronique de pilotage du CCD + complexe (horloges multiples,…)
Adressage séquentiel des pixels
Lecture obligatoire de toute la matrice
Complexité de lecture (horloges)
Cadence de lecture limitée par l’inefficacité de transfert de charges
entre cellules
Grande capacités d’intégration de composants sur pixels
Possibilité d’adressage aléatoire et direct des pixels
Possibilité de fenêtrage sur zone d’intérêt
Temps de lecture courts: possibilité de cadence horloge élevée
Comparaison des technologies CMOS et CCD
Miniaturisation caméra
CMOS:

Intégration de fonctions multiples sur chaque pixel

Intégration possible dans un seul boîtier de l’ensemble des
fonctions d’une caméra
Consommation

CMOS : Faible consommation globale (+ électronique)
 Avantage pour appareils portable à petite réserve d’énergie (batteries)

CCD : plus grande consommation globale
(Pilotage de grandes capacités avec contrôle précis des temps de
transition)
74
Comparaison des technologies CMOS et CCD
Artéfacts sur l’image

CCD : Risque de débordement d’un pixel sur ses voisins
(smearing, blooming,… )

CMOS :


75
Meilleure résistance à l’éblouissement
Pas de smearing (obturateur électronique)
Comparaison des technologies CMOS et CCD
Impact des pixels défectueux

CCD : 1 pixel mort  une colonne de l’image morte

CMOS : 1 pixel mort  un point de l’image mort
Bruits

Faible courant d’obscurité dans les CCD

Bruit spatial élevé dans les CMOS :
(un convertisseur par pixel)
 FPN (Fixed Pattern Noise) : dispersion de niveau en obscurité
 PRNU (Photo-Response-Non-Uniformity) : dispersion de réponse
76
Synthèse de Performances
Œil Humain
Réponse Spectrale
400-700
pic à 555 nm
 20%
Film
300 - 700
CCD
400-00
CMOS APS
400-00
 50%
 50% (diode)
(90% backside) (90% backside)
1e4 lin
1e2 lin
10 …. 100
6e3 lin
1e6 log
(non linéaire)
1e8 log
0.001 Lux
0 (virtuel)
1
Sensibilité limite
0.1
< 0.0001 poss. <0.001 poss.
10
100
10 (typ)
100 (typ)
Bruit (photons)
<1 (best)
3 (best)
Très bonne
Qualité cosmetique
Excellente
Moyenne
(FPN)
15
30 typ (format
Fréquence Trame
prise de vue
>> 100
TV)
unique
faible
faible
faible
Couleur
idéale
(impression RGB) (RGB)
(RGB)
Très limité
Elevé
Traitement plan focal Très élevé
aucun
e
800 k typ
800 k typ
Nb Pixels
120 M cones et 1 6 (typ)
90 M (record)
à >16 M
batonnets
10 – 0.01 g/µm²
20 ans
3 ans
Temps de
500 M années
1 an
développement
QE (pic)
(hors FF)
dynamique
77
< 10%
V. La couleur
1. Filtres de type Bayer
2. Concept Foveon
3. Caméras tri-capteurs
78
1. Filtage de BAYER: séparation des couleurs
Filtrage optique sur chaque pixel:
• Poids double du vert: sensibilité maximale de l’œil
• Résolution spatiale déterminée par la composante
de luminance et non par la chrominance
79
High sensitivity BW with Color information
 Pixels blancs (pour amélioration de la
sensibilité)-bleu-vert-rouge
 Ou vert-vert-bleu-rouge
ISSCC’08
80
Artéfacts
Inconvénients du filtre de Bayer:
1. Perte de FTM
2. Perte de sensibilité
3. Dématriçage (calcul couleurs manquantes)
4. Aliasing coloré
5. …..
81
2. FOVEON: séparation des couleurs
(FOVEON X3)
Dista
nce dd’absorption
e la surfac
e (µm)
Profondeur
(nm)
Filtrage par sélection de profondeur d’absorption
1 .10
4
1 .10
3
Profondeur d'absorption
100
10
400
0.1
600
800
1000
Longueur d'onde (nm)
Avantages;
• Réduction de la taille des cellules
• Amélioration de la résolution
• Technologie « bas coût » (absence de filtres optiques colorés)
• Plus de calculs d’interpolation de couleurs (gain de rapidité)
82
1200
3. Tri-capteur: séparation des couleurs
Utilisation de trois capteurs dédiés
83
3. Solution Tri-Capteur
Ce système est constitué de 3 capteurs CCD ou CMOS
pour chacune des couleurs primaires RVB : rouge vert
bleu.
Ce type de caméra est considéré comme la "rolls" des
caméras couleurs et se retrouve surtout dans le monde
professionnel de la production vidéo.
Le fait de séparer à l’aide d’un système de prismes et de
filtres les trois composantes permet une amélioration de la
qualité de l’image et supprime les interférences.
Les rayons pénétrant dans les prismes séparateurs
traversent le premier prisme et sont filtrés à sa sortie par le
miroir dichroïque bleu. Celui-ci va réfléchir seulement les
rayons bleus et laisser passer les autres. Les rayons bleus
vont alors être réfléchis par un miroir semi-transparent
vers le capteur CCD bleu. Il en va de même dans le
deuxième prisme pour les rayons rouges. Ne restent plus
que les rayons verts qui traversent les trois prismes sans
être perturbés.
Comparaison d’un filtrage de Bayer(b) et d’une caméra triccd(a)
84
VI. Introduction aux
Intensificateurs de Lumière (I.L.)
1. Propriétés de la vision de nuit
2. Architectures des I.L.
3. Caractéristiques des I.L.
4. Association avec un CCD / CMOS
85
Propriétés de la vision de nuit
Propriétés de l’œil
 Accommodation de l’œil

De 130 000 Lux (journée d’été ensoleillée)
 À 1 lux (pleine lune)
 Niveaux minimum requis

Pour ce déplacer :
 Pour lire ou écrire :
 Pour un travail de bureau :
 Pour des tâches difficiles :
1 - 5Lux
150Lux
200Lux
800Lux
 Utilisation d’un système de vision de nuit de sensibilité
typique
86
max = 1 à quelques Lux
min = 0.001 à 0.0001Lux
Niveaux d’éclairement
Niveaux d’éclairement au sol typiques :
Rappel : le « lux » est une unité de mesure de l’éclairement
pondéré par la courbe de sensibilité de l’œil.
 Utilisable seulement pour la bande du VISIBLE
Eclairements (LUX)
100000
10000
100
Conditions atmosphérique
87
Sans lune
(ciel
couvert)
Lune
couverte
Lune
couverte
0.0001
Sans lune
(ciel clair)
0.001
Pleine lune
(ciel clair)
0.01
Aube
0.1
Aube
1
Ciel couvert
10
Soleil au
zénith
(ciel clair)
Eclairements (LUX)
1000
Architecture des I.L.
Structure générale I.L de 1ère génération
Ecran phosphorescent
Photocathode + 10 à 15 kV
Objectif
Tube Intensificateur
Oculaire
Scène de nuit
Photons
Faisceau d’électrons

Un objectif : collecte le flux sur la photocathode

Un intensificateur d’image :




88
Une surface photo-sensible (Photocathode) : transforme les photons en
électrons
Un tube intensificateur : accroît l’énergie ou multiplie les électrons
Un écran de visualisation : transforme les électrons en photons
Un oculaire : adapte l’image à la vision par l’oeil
Caractéristiques des I.L.
 Réponse spectrale des Photocathodes
89
Caractéristiques des I.L.
Ecran, réponse des phosphores
90
Architecture des I.L.
I.L de 1ère génération (suite)
 Possibilité de réaliser une cascade de plusieurs tubes
 Possibilité d’introduire des réseaux de fibres en entrée et
en sortie
 amélioration du rendement de couplage
Fibres optiques
91
Architecture des I.L.
I.L de 2ème génération
Introduction d’une galette de micro-canaux
(MCP : Micro Channel Plate)

Placée entre la
photocathode et l’écran

Constituée de tubes
minces (< 10µm de
diamètre)

Réalisée dans un verre à
forte émission secondaire

Multiplication en cascade
des électrons
Galette de micro-canaux
92
Architecture des I.L.
I.L de 2ème génération (suite)
 MCP :

Gain en électron >> 106 entre l’entrée et la sortie du MCP

Tension d’alimentation élevée, mais faible consommation

Possibilité de contrôler le gain en fonction du niveau
d’éclairement (en jouant sur la tension MCP)

Diminution de l’encombrement de l’intensificateur
Grandissement >1
93
Grandissement =1
Architecture des I.L.
I.L de 3ème génération
Utilisation d’une photocathode en AsGa
 beaucoup plus sensible
I.L. de 4ème génération
94

Utilisation de photocathode à transfert d’électrons ?,
sensibles dans le domaine Infra-rouge : 1 à 1.7µm

Sortie numérique?
Numérisation: Association avec un CCD
Prise d’image avec un CCD
 I-CCD :
Association d’un I.L. et d’un CCD
I.L. de 1ère génération
+ CCD
95
I.L. de 2ème génération
+ CCD
Numérisation: Association avec un CCD
Prise d’image avec un CCD ou CMOS
 EB-CCD / EB-CMOS
(Electron Bombardment –CCD/CMOS)
96

Photocathode +
CCD/CMOS

Forte tension appliquée

Pas d’écran : les
charges sont générées
dans le silicium par
bombardement
électronique
Performances globales du tube
 Rapport signal sur bruit (sans dimension)



Défini sur un éclairement
Eclairement équivalent au bruit
Capacité au comptage de photons
 Résolution FTM

Paire de lignes par mm (lp/mm) avec atténuation d’amplitude
 Sensibilité de la photocathode






Qualité image
Gain
Luminance écran
Durée de vie

97
µA / lm ou mA / W
Efficacité quantique vs longueur d’onde
MTTF (Mean Time To Failure) en heures
Caractéristiques des I.L.
Resolution
Minimal
Typical
Maximal
UNIT
Type I
55
58
lp/mm
Type II
60
64
lp/mm
2.5 lp/mm
92
%
7.5 lp/mm
80
%
15 lp/mm
58
%
25 lp/mm
38
%
30 lp/mm
30
%
Limiting resolution
PHOTONIS
Technical specifications
XD-4 technology image intensifiers
Modulation Transfer Function:
Signal to noise (@108µlx)
20
24
Phosphor: P20*
MTTF (to S/N=12)
Gain at 2.10-5 lx
Max. Output Brightness
15.000
30.000/?
50.000/?
2
cd/m2/lx
17
cd/m2/lx
µlx
E.B.I.
0.15
0.25
Output uniformity at 2850K
2:01
3:01
80
95
Weight(18mm)
98
hrs
grams
Shock
500
Luminous sensitivity at 2850K
600
700
µA/lm
Radiant sensitivity at 800nm
50
60
mA/W
Radiant sensitivity at 850nm
40
50
mA/W
g
Partage du marché
99
Annexe
100
Caractéristiques des I.L.
 Grandissement :
Rapport des dimensions de l’image sur l’écran de sortie et
l’image en entrée de la photocathode
Grandissement  1
Grandissement de 1
101
Caractéristiques des I.L.
 Distorsion :
Ecart de la valeur du grandissement en périphérique (GP)
et au centre de l’écran (Gc)
D = 100 (GP – GC) / GC
Grande essentiellement dans les I.L. de 1ère génération
 Gain en luminance :
Rapport entre la luminance de l’écran de sortie et de
l’éclairement de la photocathode
Exprimé en (Cd/m²)/Lux
GL= LECRAN / EPHOTOCATHODE
 Résolution :
Exprimée en paire de ligne par millimètre (pl/mm)
102
Caractéristiques des I.L.
 Sources de bruit

Dans les I.L. de 1ère génération :
Bruit essentiellement photonique
RSB = (η.Nphot)1/2 avec : η = rendement quantique
Nphot = Nombre de photons incidents

Dans les I.L. de 2ème et 3ème génération :


Bruit photonique
Galette de micro-canaux : multiplication du bruit par un facteur
3 constant quelque soit le gain
 Signal équivalent au bruit
(EBI : Equivalent Background Illumination)
Courant d’obscurité de la photocathode exprimé en
éclairement équivalent
103
Les jeux d’unités
Quantité de lumière
Flux
Intensité
Luminance
Exitance
Eclairement
Photoniques
Nombre de photons
(Nb Ph)
Nb Ph / s
Nb Ph / (s. sr)
Nb Ph / (s. sr.m²)
Nb Ph / (s.m²)
Nb Ph / (s.m²)
Intensité d'une source
Flux lumineux angulaire (lumen)
Éclairement (lux)
Luminance
Unités
Energétiques
J
W
W / (sr)
W / (sr . m²)
W / m²
W / m²
Visuelles
Lumen seconde
(lm . s)
Lumen
Candela (Cd)
Cd / m²
Lm / m²
lux
Candela
1 lumen = 1 candela / stéradian
1 lux = 1 lumen / m²
Candela / m²
Une candela est l’intensité lumineuse, dans une direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement
monochromatique de fréquence 540 tera hertz (λ = 555 nm, vert)
et dont l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian.
Une candela (cd) est l'unité d'intensité lumineuse du Système international.
Le lumen (lm) est l'unité de flux lumineux correspondant au flux émis par une
source ponctuelle uniforme d'une intensité de 1 candela située au sommet de l'angle solide de 1 stéradian.
Le lux est l’éclairement d'une surface qui reçoit, d'une manière uniformément répartie,
un flux lumineux de 1 lumen par mètre carré. C’est de la lumière reçue.
Le lux (lx) est l'unité d'éclairement. (1 lux = 1 lumen/m²).
104
Sensibilité de l’oeil
105
Longueur
d'onde
Sensibilité relative
Longueur
d'onde
Sensibilité relative
380
0,00004
580
0,87
390
0,00012
590
0,757
400
0,0004
600
0,61
410
0,0012
610
0,503
420
0,004
620
0,381
430
0,0116
630
0,265
440
0,023
640
0,175
450
0,038
650
0,107
460
0,06
660
0,061
470
0,091
670
0,032
480
0,139
680
0,017
490
0,208
690
0,0082
500
0,323
700
0,0041
510
0,503
710
0,0021
520
0,71
720
0,00105
530
0,862
730
0,00052
540
0,954
740
0,00025
550
0,995
750
0,00012
560
0,995
760
0,00006
570
0,952
770
0,00003
Sensibilité de l’oeil
106
Photométrie
•
Energie du photon:
•
Loi de Planck: Emittance spectrale
•
Nombre moyen de photons reçu
d’un corps noir
•
Nombre moyen de photo-électrons
généré
h: constante de Planck, K: constante de Boltzmann, c: vitesse de la lumière, Ti: durée intégration, Ad surface pixel,
(): efficacité quantique spectrale, T: température absolue du corps noir
107
Mesure avec une lampe incandescente
• Calculer l’efficacité quantique effective
• Calculer la longueur d’onde effective
• Calculer le coefficient de conversion en Lux
• Mesurer l’irradiance avec un photomètre
• Calculer l’irradiance effective
108
Efficacité quantique effective
Mesure par photomètre de l’irradiance effective:
Distribution spectrale de l’irradiance:
Nombre de photons incidents:
En obscurité Nph=0:
Bruit associé
Evolutions du signal de sortie
et du bruit sous éclairement
Détermination du gain de conversion
Efficacité quantique effective
109
Longueur d’onde effective
Pour un senseur donné:
110
Coefficient de conversion en LUX
Irradiance photométrique (Lux):
avec:
et,
, la distribution spectrale de
sensibilité de l’œil
Assumant une distribution spectrale
Proportionnelle à celle du corps noir:
D’oû le coefficient de conversion
111
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