Visite de Mme Weil, ministre de l`Immigration, de la Diversité et de l

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Une présentation du Dispensaire
dans le cadre de la visite
de la ministre de l’Immigration, de la
Diversité et de l’Inclusion,
Mme Kathleen Weil
Le jeudi 15 octobre 2015
• 1879: création d’une soupe populaire par le YWCA
• 1950: concentration de la mission sur l’intervention nutritionnelle auprès des
femmes enceintes démunies selon la méthode Higgins©
• 1967-1995: publications d’études démontrant l’impact de la méthode Higgins©
• 2000: intégration des activités de groupe et du suivi post-natal
• 2015: transition vers la nutrition sociale
100 000 bébés en santé au cours des
60 dernières années!
• Chaque année, plus d’un millier de femmes enceintes dans le besoin sont
accompagnées, ce qui représente le quart des grossesses en situation de
pauvreté à Montréal
• Coût : 858$ par famille aidée (année 2014-2015)
• On estime que 17 $ sont économisés pour chaque dollar investi au
Dispensaire, seulement en frais de soins de santé à court terme
• Répondre aux besoins de base de leur enfant aide à consolider le
sentiment de compétence des parents
• Les familles de tout le Grand Montréal bénéficient des services
• Un rayonnement québécois grâce à Nourrir la vie et notre partenariat
avec la fondation OLO
Intérêt pour le ministère de l’Immigration, de
la Diversité et de l’Inclusion
• 90 % des femmes accompagnées au Dispensaire sont immigrantes et
parmi elles, 42 % sont établies au pays depuis moins de deux ans.
• «La littérature scientifique indique que l'insuffisance des revenus a un
effet considérable sur l'état de santé des immigrants. Notre analyse
démontre que les enfants issus de familles immigrantes sont en meilleure
santé que ceux des familles québécoises lorsque les conditions sont
favorables. Par contre, en l'absence de soutien social et de revenus
adéquats, la santé de ces enfants est bien en deçà de celle des jeunes
Québécois.» - Professeure Maria Victoria Zunzunegui (2013)
• Convergence de facteurs de vulnérabilité: immigration, faible revenu,
détresse psychologique, etc.
Pourquoi la nutrition périnatale et sociale?
La capacité de la femme enceinte à apporter des
changements à son alimentation dépend…
• de sa prise de conscience de son nouveau rôle de mère et des
besoins de son bébé, dès le début de sa grossesse
• du soutien qu’elle obtient pour diminuer les obstacles auxquels elle
fait face. En contexte de pauvreté, ces obstacles sont divers et
touchent souvent la sphère psychosociale.
Pour une femme immigrante, cela veut dire…
• se sentir accueillie et accompagnée
• bâtir un nouveau réseau social et trouver des repères
• trouver et utiliser les ressources appropriées.
Pourquoi la nutrition périnatale et sociale?
Dans un contexte de pauvreté, la naissance d’un bébé de
poids santé…
• donne l’espoir d’un avenir meilleur pour cet enfant qui part ainsi
gagnant dans la vie,
• donne espoir aux parents, mieux outillés, pour élever leur enfant
et qui ont compris que la collectivité met des ressources à leur
disposition,
• permet de réduire les inégalités en santé des immigrants qui ne
rencontrent pas les conditions favorables pour maintenir leur état
de santé lors de leur arrivée au pays.
Pourquoi la nutrition périnatale et sociale?
La période post-natale est l’occasion…
• de consolider les changements d’habitudes alimentaires initiés
durant la grossesse et d’en faire profiter toute la famille,
• d’intervenir tôt pour prévenir les difficultés en allaitement,
• d’accompagner les parents dans leur nouveau rôle en les outillant
et en les dirigeant vers les ressources pertinentes,
• de permettre à des familles en situation d’isolement de socialiser
et à leur enfant de développer leur premier comportement de
socialisation.
Nutrition périnatale et sociale, en résumé
• Mission centrée autour du -6 mois, +6 mois
• Partenaires avant, pendant et après notre intervention
• Espace famille incluant halte-garderie et activités de groupe
• Maillon fort dans la communauté
• le Dispensaire complète l’expertise de la concertation locale soutenue par
Avenir d’Enfants : dans le secteur Peter-McGill, la plupart des familles sont
immigrantes, isolées et en transition. Paradoxalement, leur taux de chômage
et leur taux de scolarité sont supérieurs à ceux de l’ensemble de la
population de Montréal.
Nutrition périnatale et sociale, en résumé
En ce sens, nous considérons que notre mission s’inscrit dans
celle du Ministère consistant à soutenir la pleine participation
des personnes issues de l’immigration au développement du
Québec, en permettant aux familles que nous accompagnons
de trouver les ressources pour améliorer leur sort et sortir d’un
état de survie.
Sources de revenus – budget de 1,3 M $
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Le MIDI et le Dispensaire : notre proposition
Soutien à la mission / Réussir l’intégration
Le montant de 50 000 $ demandé au MIDI permettrait de couvrir
un poste de nutritionniste nécessaire pour le Dispensaire afin de :
• poursuivre son intervention en nutrition sociale auprès des
femmes enceintes démunies et majoritairement immigrantes,
• travailler au sein des communautés notamment avec les
organismes en intégration et en sécurité alimentaire et avec le
réseau de la santé,
• consolider son réseau d’organismes partenaires pour être un
meilleur levier pour les femmes qu’il accueille (échange de
services, transfert de connaissance, etc.),
• structurer sa communauté d’usagers en développement.
Le Dispensaire,
une communauté autour de la nouvelle famille
Merci de votre visite, Mme la Ministre!
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