Les perspectives 2030-2050 Pas de temps et trajectoires : le cycle des choix d’achats et comportements d’usages • Ampoules • Electroménager • Télévision • Ordinateur • Vêtements … Cycle de renouvellement moins de 5 ans Cycle à 15 ans • Voiture • Chauffage • Gros électroménager • Bâtiment • Grand site industriel Cycle de 30 ans ou plus Perspectives 2030-2050 : les objectifs Climat et énergie CONFERENCE CONFERENCE DE COPENHAGUE DE PARIS (2009) (2015) 2000 2020 Réduction de la consommation énergétique de 38% 2030 40% de réduction des émissions de GES Porter la part d'énergie renouvelable dans la Porter la part d’énergie consommation renouvelable dans la énergétique finale consommation à 27% énergétique finale à 20 % 2050 Division par 2 les émissions mondiales de GES Division par 4 les émissions françaises de GES +/- 100% d'énergies renouvelables par rapport à 1990 (France) Evolution générale des usages d’ici 2050 Consommation d'énergie finale par catégorie d'usage dans les scénarios Vision de l'ADEME 160.0 140.0 120.0 Mtep 100.0 80.0 60.0 40.0 20.0 0.0 2010 2030 2050 Tous les scénarios qui privilégient : - l’efficacité énergétique, - l’amélioration des services collectifs, - la valorisation des énergies renouvelables, - la sobriété, aboutissent à des résultats équivalents : - Une division par deux de la consommation énergétique française, - Une nette réduction des consommations liées notamment au confort domestique et aux transports, - Une amélioration des conditions générales de vie (surtout santé, activités relationnelles) - En assurant le Facteur 4. Le débat croissance et nature des activités futures En décroissance - La consommation de ressources rares et de matières premières ; - L’émission de polluants ; - Le gabarit des véhicules et les déplacements contraints ; - Certains déplacements longue distance des marchandises (pondéreux) ; - Le stockage de déchets. En stabilité - Les surfaces habitées ; - Des consommations d’eau. En croissance - La consommation de produits électroniques ; - La productivité agricole ; - La communication, l’éducation et l’offre culturelle ; - Les consommations liées à la santé. Un processus de tamisage - Relocalisation de certaines activités ; - Probablement réduction de certaines mobilités longue distance (aérien) ; - Le flux tendu par une rationalisation industrielle. En déduire une orientation claire de la croissance économique en valeur du PIB - Nettement plus intensif en emplois par les fonctions d’optimisation ; - Après substitution travail/technologie, ressources/travail. Les enjeux pour la région Ile de France Les bâtiments Il y a actuellement 200,000 emplois dans le secteur du bâtiment en Ile de France. Deux dynamiques sont lancées : • La réalisation des travaux du Grand Paris notamment avec les nouveaux quartiers construits autour des gares des nouveaux transports collectifs dans la banlieue parisienne. - Le potentiel d’emplois de construction de 30.000 logements est de 40.000 emplois avec une montée en puissance progressive surtout après 2020 à mesure de l’ouverture de nouvelles lignes. Ceux-ci viennent s’ajouter aux 60.000 emplois correspondant au rythme actuel de construction, • La réhabilitation du patrimoine bâti existant au niveau de performance requis pour atteindre les objectifs climatique en application de la nouvelle loi de transition énergétique. - La réhabilitation des logements pour le milieu du siècle implique de passer du rythme actuel de travaux de 40.000 logements par an à 120.000 logements. Leur réalisation implique 30.000 emplois nouveaux. Soit au total 130.000 emplois supplémentaires. Un changement profond de gouvernance Le rôle central du consommateur Une hausse du niveau culturel (connaissance fine de sa consommation). Des progrès de comportement pour éviter l’effet rebond. Une production de plus en plus décentralisée Bientôt 300.000 fournisseurs d’électricité en France. Mais une production renouvelable avec de fortes variations (aléatoire ou variable mais prévisible). La nécessité d’une gestion optimisée du réseau Réduire les pointes de consommation. Optimiser l’appel aux moyens de production. Développement des smartgrids, des compteurs communicants, gestion par internet. La Région chef de file territorial de la transition énergétique Nouvelle vague de PCEAT après les municipales. Programmation énergétique régionale (SRCAE). La mise en place de conférences financières régionales. Le rebond démocratique et les territoires de proximité Le réseau de transport du Grand Paris Les potentiels d’énergie renouvelables en Ile de France Zone centrale dense • Les réseaux valorisant la chaleur issue de l’incinération des déchets non recyclables et biomasse pour le chauffage des bâtiments et la production d’électricité. 53% de la chaleur livrée par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain est d’origine renouvelable. Banlieue • Géothermie moyenne température pour les chauffage urbains (surtout dans la banlieue sud et est) qui alimente déjà 187.000 logements. • Géothermie basse température sur nappe phréatique avec pompe à chaleur. Zones rurales • La biomasse, le bois et la méthanisation des déchets agricoles. Toutes zones selon l’exposition • Solaire thermique pour la production d’eau chaude ; • Solaire photovoltaïque pour la production d’électricité. Il y a un infini dans un monde fini L’efficacité de l’utilisation des ressources plutôt que la croissance des flux de matières - Le progrès technologique se reproduit. - Des matières premières plus chères rend les technologies plus rentables. Une économie circulaire qui repousse la rareté - Le recyclage, les filières biologiques et les énergies renouvelables. La dématérialisation et les nouvelles technologies de communication - Une infinité d’informations avec peu de matières mobilisées. - Un enfant a accès avec son téléphone et internet à plus de gens, de connaissance et d’expressions culturelles que toutes les générations qui l’ont précédé ! Trouver un équilibre entre sa recherche personnelle de plaisir et le maintien de ses impacts dans un volume admissible - Un investissement éducatif et culturel considérable ; - Nourrir une empathie avec l’humanité, c’est la condition de l’adhésion. - S’engager dans une société relationnelle ; - Raconter une vie réussie au XXIème siècle à un enfant de 10 ans. 10 La question centrale du XXIème siècle L’intérêt général, le retour. Les enjeux Nous serons nombreux, Tous voudront bien vivre, Les ressources sont limitées et parfois en net déclin, La charge sur l’environnement de la planète est déjà trop lourde. La valeur de ce siècle, au sens moral, technologique et économique sera : L’optimisation de l’utilisation des ressources Tirer le meilleur de chaque ressource : énergies, matières premières, produits agricoles Ce qui s’ouvre Un Pilotage fin des usages et l’économie des ressources, Un Recyclage des matières, Une Optimisation des transports pour réduire les flux, Et donc une relocalisation partielle de l’économie. C’est là une nouvelle définition du progrès, c’est la condition de la cohésion sociale et de la paix. On entre donc dans un mouvement profond et durable de re régulation. Suivez nous ! http://ourlife21.org #OurLife21