Un univers dans une tasse de thé … La légende … • 2737 avant JC. l’empereur Shen Nong… • Bodhidharma mâchonne des feuilles de thé pour se donner la force de respecter son vœu d’éveil… • Bodhidharma s’endort au bout de 3 ans , s arrache les paupières et les enterre: deux buissons dont il mâche les feuilles … Le théier • Le théier : famille nombreuse , 30 genres de plantes, 500 espèces: les théacées. • Cousin du Camellia horticole : 3 varietés sinensis, assamica ,cambodiensis Feuilles et bourgeons, fleurs et fruits • • • • • • • • • • Le théier est un arbre à feuilles persistantes qui à l’état sauvage et suivant les variétés atteint 15 mètres de hauteur dont les feuilles sont alternes à forme elliptique, à bords finement dentés et dont la longueur oscille entre 5 mm et 25 cm. La face supérieure exposée au soleil est brillante, le revers est mât, plus clair. Le théier alterne des phases de croissance végétative et des phases de repos appelées dormance. Fait inhabituel dans le domaine des cultures pérennes, c’est uniquement la partie végétative de la plante, le bourgeon et les deux feuilles qui suivent, et non pas les fruits et les graines qui intéressent la récolte. Un des objectifs de la culture du thé est donc maintenir toujours en état de poussée végétative permanente. Donc, le bourgeon s’allonge, les feuilles se déploient à la suite du bourgeon. C’est au léger duvet argenté qui recouvre le bourgeon que l’on doit la naissance du nom Pekoe signifiant cheveu fin ou duvet. C’est donc ce bourgeon, avant qu’il se déploie, et ses jeunes feuilles qui sont récoltées. La fleur donne un fruit à coque dure qui renferme des graines dont on peut faire de l’huile, pour extraction de matière grasse, utilisée pour les savons et les cosmétiques. Les résidus sont employés comme pesticide. Feuilles ,bourgeons, fleurs, fruits du thé Les variétés • Le théier de Chine, camellia Sinensis, originaire du Hunan, peut atteindre six mètres de hauteur, ses feuilles sont petites, épaisses, vert foncé et la durée de vie d’un arbre peut atteindre 100 ans. • Deuxième variété, le théier d’Assam, camellia variété Assamica qui peut atteindre quinze mètres de hauteur, sa feuille est souple et grande jusqu’à 20 cm de long, brillante et claire. • Enfin, le théier du Cambodge, camellia Cambodiensis atteint à l’état libre six à dix mètres, ses feuilles sont vert-jaunes, cette variété n’est pas cultivée, elle s’est hybridée naturellement. • Le théier présente une forte capacité d’hybridation avec une population très hétérogène. • On parle de cultivar de la contraction de « cultivated variety » c’està-dire le résultat d’une sélection ou d’une hybridation, d’une mutation spontanée ou provoquée par bouturage CAMELLIA SINENSIS CAMELLIA ASSAMICA CAMELLIA CAMBODIENSIS La cueillette • Le calendrier des récoltes : • La cueillette consiste à récolter périodiquement à la main ou mécaniquement, les jeunes pousses qui se développent sur la table de cueillette. • Le théier étant un arbre à feuilles persistantes, la récolte peut en principe avoir lieu toute l’année par cycles de 4 à 15 jours. • Le calendrier des récoltes varie selon les régions. • Pendant les mois les plus froids, par exemple en Inde du Nord, le théier interrompt ses poussées végétatives pendant les mois les plus froids de l’année, les cueillettes n’ont lieu que d’avril à novembre. • Donc en fonction des périodes de l’année, les feuilles donneront des thés à caractère spécifique. Ecologie du théier Climat. • Le théier croit entre le 42ème degré latitude nord et le 31ème degré de latitude sud. • Il s’acclimate de conditions climatiques du climat équatorial au climat tempéré humide. • Il nécessite idéalement un climat chaud et humide, une insolation minimale de quelques heures et des pluies régulières. • Une température constante favorise la croissance du théier, en exemple, dans le Hunan, la température moyenne est comprise entre 13 et 25° toute l’année ce qui permet de récolter le thé douze mois sur douze. • Le théier ne résiste pas au gel, en dessous de -5° pendant 72 heures l’arbre meurt. • Le théier a besoin de précipitations abondantes et régulières, il lui faut au moins 1600 mm d’eau par an et sous les tropiques, la saison sèche ne doit pas excéder trois mois. • L’abondance de précipitations agit sur le volume et la qualité, en période de mousson, le théier croit à une vitesse stupéfiante, doit être récolté tous les quatre à cinq jours mais les feuilles sont de qualité inférieure. • Autre facteur essentiel, l’atmosphère humide dont le taux d’hygrométrie se situe idéalement entre 70 et 90% donc souvent situé en altitude pour bénéficier de températures plus clémentes que dans les vallées, les plantations de thé sont parfois baignées de brouillard et d’ombre. Ombre et lumière. • Le théier a besoin de soleil quelques heures par jour, nécessaire à la formation des huiles essentielles qui donnent son arôme à l’infusion. • Il y a très souvent de grands arbres régulièrement implantés qui ont pour mission de tamiser les rayons du soleil pour aider le sol à conserver l’humidité pendant la saison sèche et protéger le théier du vent. Qualité du sol. • Le théier s’accommode de tout aussi bien des alluvions récents comme dans l’Assam, de sol issu de granit, comme en Chine et en Géorgie et à Sri Lanka ou dans la région de Darjeeling, ou de sol dérivés de roche éruptive comme au Kenya ou au Burundi. Pente et altitude. • La culture du thé se fait idéalement sur un sol en pente, drainé naturellement car le théier ne supporte pas l’eau stagnante. • Le théier s’adapte parfaitement au relief montagneux escarpé donc bien évidemment on le rencontre à flanc de montagne, parfois à plus de 2000 mètres d’altitude, à Taïwan, 2450 mètres Les couleurs du thé. Au terme d’une journée de cueillette, toute la récolte est mise à la ferme où à la manufacture et commence une course contre la montre pour empêcher la transformation sauvage des feuilles, car les feuilles de thé renferment des enzymes oxydantes, qui sitôt cueillies provoquent l’oxydation des pigments et des tanins qu’elles contiennent. C’est ce phénomène d’oxydation qui détermine la couleur du thé, vert, noir, blanc, toujours de la même espèce de plante, Camellia Sinensis, car dans les cellules de la feuille de thé il y a une enzyme l’oxydase, qui provoque l’oxydation au contact de l’oxygène de l’air et qui transforme les polyphénols dans la feuille et qui métabolise les catéchines en deux groupes de molécules, les théarubigines et les théaflavines. Les théaflavines sont responsables de la coloration de la liqueur. Les thés noirs sont des thés entièrement oxydés: on raconte qu’une légende dit que la cargaison de thé dans un bateau arrivé à Londres aurait moisi ce qui fait que de vert, le thé serait devenu noir et que les anglais l’aurait beaucoup apprécié. Un petit mot sur le procédé CTC qui vient de l’anglais Crushing Tearing Curling, synonyme d’un type de traitement des feuilles : au sortir du flétrissage, les feuilles sont hachées, roulées en petites boulettes, très agrégées, destinées à l’origine à transformer les feuilles de basse qualité. Le CTC a progressivement révolutionné l’univers du thé noir. C’est ce thé qui teinte directement instantanément la tasse d’une couleur sombre et qui est aujourd’hui presque exclusivement réservé dans les sachets. Les thés verts ont très longtemps été l apanage de la Chine, Fujian, Anhui et Zhejiang. Le Japon où le thé fût introduit au 8ème siècle en même temps que le bouddhisme s’est développé en même temps que les séances de méditation. Les thés verts sont des thés non oxydés. Pendant la torréfaction, immédiatement après la cueillette, on chauffe brutalement les feuilles à 100° entre 30 secondes et 5 minutes. On peut le faire soit sur une plaque de métal brulant, c’est le procédé de Louis Camille Maillard, les protéines et les sucres dans la feuille se transforment et donnent naissance à des substances aromatiques de type grillé, de fruits à coque( noisette et amande) qui donnent l’arôme. Tout le problème est de ne pas bruler la feuille. L’autre méthode consiste à étuver le thé à la vapeur pour neutraliser l’enzyme oxydante, c’est ce qu’on fait au Japon. Du coup, les parfums sont très frais, riches en notes végétales, qui évoquent des légumes cuits et la couleur de la liqueur peut avoir l’intensité d’un vert émeraude. C’est le cas comme on le verra dans les galettes de thé destinées à devenir Pu er. Le roulage est très souvent mécanisé au Japon, en Chine. Enfin, le séchage et l’emballage. Les feuilles subissent une déshydratation plus radicale, indispensable à la bonne conservation du thé. Les thés semi oxydés ou Wulong appelés encore thés bleus verts à cause de la couleur des feuilles infusées. C’est souvent des thés du Fujian, du Guandon et de Taïwan. Wulong par rapport à l’appelation chinoise du dragon parce que c’est la couleur très sombre que prend la feuille du thé en séchant. Traditionnellement, il y a les thés légèrement oxydés, 10 à 30 % suivant la méthode chinoise, et ceux beaucoup plus oxydés, 60 à 70 % plutôt de Taïwan. Encore une fois, le flétrissage est différent, a lieu au soleil pendant une à quatre heures, l’oxydation, on fait suer les feuilles en les brassant dans une pièces à atmosphère chaude entre 20 et 25° initiée dès la cueillette, la torréfaction est fait brutalement dans des fours à tambours, dans des woks à 200°, entre 30 seconde et cinq minutes. Les feuilles sont ensuite roulées pour exsuder jusqu’en surface les huiles essentielles. Ce sont des thés froissés comme le Baozong ou roulé en perle le Dong Ding. Et enfin les thés blancs. Les thés blancs sont une spécialité chinoise de la province du Fujian. C’est celle qui fait l’objet de la fabrication la moins élaborée et pourtant de production très délicate/ deux grands types de thé blanc, les Aiguilles d’argent constitué uniquement de longs bourgeons argentés, et les Baï Mu Dan, d’un rameau, d’un bourgeon, deux feuilles voire trois ou quatre. Les thés blancs sont constitués de feuilles restées à l’état naturel, qui ne subissent que le flétrissage et la déssication. Flétrissage à l’air libre, 48 à 60 heures, dans des salles à température contrôlée et ventilées, et la dessiccation et l’emballage dans des pièces sombres à l’atmosphère humide à 15%. Le traitement des feuilles de thé comporte six opérations : le flétrissage, le roulage, le criblage, l’oxydation, la torréfaction et le triage. Le flétrissage : La feuille de thé étant constituée de 70 à 80 % d’eau, le flétrissage a pour but de la déshydrater. Quand elle perd 50 à 60 % de son humidité, la feuille fraîche va gagner en souplesse ce qui permet de la manipuler sans la déchirer. Traditionnellement à l’air libre au soleil, aujourd’hui majoritairement dans une salle où on contrôle la température, l’humidité, la ventilation. Récolte épandue en couches minces sur des claies, sur des cuves à fond perforé, toujours dans une salle ventilée entre 20 et 24° pendant 18 à 20 heures. Le taux de caféine et d’acides aminés augmente, la teneur en carotène diminue. Le roulage et le criblage : A l’issue du flétrissage, les feuilles ont gagné en souplesse et en élasticité, on va rompre les cellules pour libérer les enzymes. Plus on roule les feuilles, plus le phénomène d’oxydation évolue rapidement. Donc de cette force de roulage dépend le résultat final dans la tasse. Des feuilles légèrement roulées donnent une liqueur légère et peu astringente, et inversement. Le roulage est effectué à la main en Chine, pour les beaux thés noirs, ou mécaniquement. Au terme du roulage, les feuilles sont gluantes, enroulées sur elles-mêmes, agglomérées entre elles-mêmes et on les passe dans une machine spéciale comme un peigne pour désagréger les mottes, c’est le criblage. Etape suivante, c’est l’oxydation dont la qualité du thé dépend. L’oxydation consiste, à l’inverse du flétrissage à maintenir le taux d’hygrométrie qui favorise l’oxydation, donc étalé en couches minces, où on contrôle l’humidité, la température et la durée. Le premier pic odorant, le premier nez apparait après une quinzaine de minutes, puis l’intensité olfactive décroit et le procédé d’oxydation se poursuit jusqu’à un second nez et ainsi de suite. La torréfaction. Une fois le degré d’oxydation souhaité, on expose les feuilles à température élevée qui interrompt le processus en détruisant l’enzyme. C’est fait dans des machines entre 90° pendant 15 minutes. Cette torréfaction est primordiale car une dessication trop faible laisse trop d’humidité dans les feuilles, trop fort, elle fait perdre au thé son arôme. Enfin, le triage. On trie les différents grades, classés en deux, les broken et les feuilles entières. Les broken sont les feuilles entières qui se sont brisées pendant la manipulation où elles sont coupées à la machine. Les feuilles entières sont triées en fonction de la cueillette. Donc on aura les orange Pekoe, cueillette fine, un bourgeon deux feuilles, si la cueillette est précoce, le bourgeon non éclos, le thé sera FOP Flowery Orange Pekoe. Si les pointes des bourgeons sont dorées, le thé devient Golden Flowery Orange Pekoe GFOP et plus on rajoute de lettre, plus la récolte est exceptionnelle. T pour Tippy, F pour Finest, S pour Spécial.Donc par exemple, BOP : Broken Orange Pekoe. LA DEGUSTATION Les conditions de préparation : Le thé n’est rien d’autre que ceci écrivait le maître de thé Sen No Rikiu. « Faire chauffer de l’eau, préparer le thé et le boire convenablement. » Faire infuser du thé n’a à priori rien de compliqué. Il suffit de mettre en contact pendant un temps donné les feuilles sèches et de l’eau chaude. Pourtant, on peut passer à côté du résultat escompté et on obtient qu’une liqueur décevante ou trop forte. Petite chimie d’une tasse de thé. Les polyphénols, ce sont les tanins, la même famille que ceux qui sont contenus dans le vin, certains sont spécifiques au thé, représentés par les catéchines. C’est au tanin que l’on doit la texture du thé qui donne en bouche la sensation d’astringence, d’âpreté, de corps ou d’épaisseur. Ils se libèrent progressivement lors de l’infusion. Les premières feuilles d’un rameau sont plus riches en polyphénol que les feuilles basses. C’est une des raisons pour lesquelles, la cueillette de qualité se contente du bourgeon et des premières feuilles. Les xanthines. Dans le thé, trois sortes de molécules d’origine naturelle, la théophylline, la caféine et la théobromine. La caféine c’est le principal alcaloïde du thé, découvert d’abord dans le café et puis rebaptisée théine. Les acides aminés, dont le principal d’entre eux le théanine est spécifique au thé. Les glucides. Physiologie de la dégustation : Toute dégustation sollicite les cinq sens. Dans un premier temps, la tasse de thé sollicite la vue, une première image de ce que nous allons absorber ; on hume le contenu, première impression olfactive ; premier contact avec les lèvres : température de la liqueur puis la langue nous enseigne les saveurs. Les arômes passent à l’état gazeux, sont perçus par voie interne rétro nasale, enfin, les joues, le palais et la langue donnent des indications sur la texture. Pour définir la double sensation composée de l’odeur et de la saveur, les professionnels de la dégustation ont inventé le mot flaveur, constitué en fonction des cas d’une saveur acide, amère, sucrée Donc le goût est décrit comme sucré, salé, acide, amer et umami. Le umami , délicieux en japonais, engendré par une association de substances naturelles, dont l’acide glutamique. L’odorat, soit l’olfaction directe par voie externe, soit l’olfaction rétro nasale par voie interne. THE BLANC/ YIN ZEN: AIGUILLES D ARGENT Bai Hao Yin Zen, Thé blanc du Fujian Récolté une fois l’an fin mars à début avril • Thé de tribut ( récolte réservée à l’empereur) • Région de FUDING: théiers très grands , bourgeons duveteux , considéré comme l’un des thés les plus chers et les plus prestigieux - soins apportés à sa cueillette - finesse de ses parfums - d’accès difficile • Variété servant également au Bai Mu Dan THE BLANC/ YIN ZHEN: AIGUILLES D ARGENT Bai Hao Yin Zhen, Thé blanc du Fujian YIN ZEN :AIGUILLES DARGENT • Feuille sèche aspect : magnifique longs bourgeons vert pale recouverts d’un fin duvet argenté parfum: délicate note d’ osier • Infusion Couleur: vert clair parfum: note grasse et miellée « beurre de cacao »/note animale musquée • Liqueur couleur : jaune très pale texture :légère astringence, douceur poudrée saveur : aucune aromes: doux gras-bois miel ciré osier mouillé, fruit très mur profil aromatique: équilibre subtil mis en valeur par une liqueur veloutée • Mode de préparation : Zong infusions courtes et nombreuses 15 sec. > infusions de 5à 10min. THE GREEN MONKEY THE VERT–THE BLANC FUJIAN CHINE THE GREEN MONKEY Intermédiaire THE BLANC- THE VERT • • • • • • Origine Fujian montagnes du Tai Mu Forme rappelant la queue du singe blanc chinois Bai Mao Hou Gout sucré délicat abricot Ce thé blanc est cultivé dans la province de Fujian sur une altitude de 1000m. Parfois ce thé est également connu comme un thé vert clair. La récolte des boutons et des feuilles peut seulement avoir lieu très tôt le matin quand la rosée est encore sur les arbustes et que les boutons sont encore fermés. Les boutons et les feuilles sont garnis d’un duvet ce qui est une caractéristique pour un thé en début de printemps. Le thé blanc “white monkey” porte son nom à cause des feuilles duveteuses et bouclées qui font penser à la queue d’un singe blanc chinois . Un thé particulier et exclusif, une infusion vert doux avec une note fruitée de pèche blanche . 4’ à 75° • Feuille sèche aspect : cueillette imperiale , richesse en bourgeons de grande taille +++ /éclats argentés, feuille beau vert sombre parfum: pyrogéné( pain grillé) frais presque zésté • Infusion couleur: vert pale parfum: très vegetal , grande fraicheur , pics type floral zésté , herbes aromatiques en fond , chataigne grillée, legerement animale • Liqueur couleur : or pale texture : lisse et legere saveur : sucrée , umami aromes : attaque fraiche ( pivoine)fond de legumes cuits : courgette artichaud , presque vanillée Profil aromatique: complexe , bien equilibré, laisse une impression de fraicheur menthée en fin de bouche THE VERT YUNNAN THE VERT YUNNAN • Feuille sèche aspect : galette « vert de gris » en surface présence de bourgeons ,feuilles de qualité inferieure à l’intérieur parfum animal ( sellerie ) minéral • Infusion couleur vert kaki parfum puissante note animale et florale (cheval pâquerette) associée à un pole minéralmetallique • Liqueur aspect : jaune beige , un peu trouble texture: forte astringence saveur : parfois de l’amertume aromes: très métalliques ( métal chaud) très végétal ( légumes cuits ,artichauts) parfois animales qui disparaissent les premières avec le vieillissement profil aromatique :texture et saveur ont tendance à écraser les aromes, seule la note minérale persiste en fin de bouche mode de préparation : 4’ dans une eau à 95° Délicat thé vert poussant au Sud de la province de Yunnan en Chine, cultivé à partir du théier Yunnan Da Ye. Ce théier a de larges feuilles, des bourgeons précoces et des feuilles épaisses, lourdes et juteuses. Il a une longue durée de vie et se rencontre surtout le long du fleuve Lincang. La récolte se fait sur 9 mois dans l'année mais la meilleure est celle du printemps effectuée principalement en fine plucking. Les jardins sont compris, en moyenne, entre 1000 et 2000 mètres d'altitude. Les thés du Yunnan sont souvent réputés pour leurs qualités de thé noir. Un peu moins connue et moins répandue, cette région reste très forte pour produire de très belles qualités de thé vert comme celui-ci. THE SENCHA FUKYU BIO JAPON Cérémonie du thé :CHA NO YU Technique d’étuvage et de roulage :Nagatani SOEN THE VERT SENCHA JAPON THE VERT SENCHA JAPON • • • • • • Thé vert récolté 3x/an avril à septembre à 1780m Région d Uji , Shizuoka, Fukuoka, Kyushu( climat chaud et humide toute l année) 80% du thé japonais , « de l hospitalité » Etuvage à la vapeur, roulage en feuilles très fines aplaties Qualité //température : proportion importante d acides aminés qu’une chaleur trop importante détruit Préparation set à déguster 2’ à 75° au poêlon : un poêlon, trois tasses • feuille sèche aspect : feuille vert sombre et brillante , aiguilles longues bien aplaties parfum: note végétale très fraiche couplée à une note marine • infusion aspect : feuille apparait très tendre , épinard cuit parfum: notes fraiches iodées, végétales, herbes aromatiques , zestes sur fond plus doux de légumes cuits • Liqueur aspect vert pale légèrement trouble texture lisse un peu huileuse saveur légère amertume aromes: infusion , courgette épinard , fraicheur marine, coquillages profil aromatique: vifs amples , belle tenue de la note végétale THE DARJEELING HIMALAYA First Flush Thé noir récolté mars - avril THE DARJEELING HIMALAYA First Flush Thé noir récolté mars - avril THE DARJEELING HIMALAYA First Flush Thé noir récolté mars - avril • • • • • • Première récolte de l année: thés rares , grande richesse aromatique, finesse-> « champagne du thé » Plante au repos tout l hiver-> pousses chargées en huiles essentielles, grande % golden tips Teinte verte à l infusion Premiers jardins récoltés basse altitude ,irrigués Plantations 2/3 théiers sinensis plants chinois originels centenaires donnant caractère typé, note amandée des Darjeeling de printemps Mode de préparation Théière terre YiXing non granuleuse porcelaine 8-10g de thé/eau à 85°-> 3’ Set à deguster 2-3’ -> eau à 85° Feuille sèche aspect: feuille régulière bien travaillée riche en petits morceaux verts et en bourgeons argentés parfum: nez toujours très montant végétal pyrogené , mie de pain, note amandée typique • Infusion couleur: très verte pour un thé noir, plutôt kaki parfum: bouquet riche complexe de notes florales (rose) végétales( amande fraiche, raisin ) et parfois de fruits exotiques • Liqueur couleur: ambrée texture : légère astringence ,homogène dans toute la bouche, un peu d épaisseur saveur : fine acidité et amertume aromes: complexe fleurs (rose , freesia)fruits ( mangue passion pèche abricot) plantes aromatiques (menthe eucalyptus) note amandée+++ profil aromatique attaque explosive, puis notes plus fraiches amandées soutenues persistantes THE CEYLAN NUWARA ELIYA Thé noir récolté février à avril Plantation Pedro Estate 2000m Colline ensoleillée tous les matins jusqu'à 14-15h puis les nuages arrivent apportant fraicheur et humidité NUWARA ELIYA HIGH GROWN Thé noir récolté février à avril • • • • • • • Nuwara Eliya, Dimbula,Uva N E: région de plus haute altitude Jardins de Dimbula: flancs ouest centre sud Uva: sud est de l’ile High grown > 1200m Rotorvane /rouleuse mécanique : pression + forte/feuilles =>longueur des feuilles ( OP1,OPA, OP) Peu fermenté Mode de préparation Théière Yi Xing ou porcelaine 8-10g à 85° Set à déguster :3’à 85° • Feuille sèche aspect: feuille très roulée brun rouge sans bourgeon Parfum : boisé, épicé • Infusion couleur: marron parfum: note fruitée –miellée en plus de la note boisée qui prend de l’ampleur • Liqueur couleur : bronze texture: un peu d’ astringence saveur :légère amertume aromes: fidèles à l infusion, très boisés mais aussi épices douces cannelle profil aromatique :astringence dure plus que les aromes BAI HAO WU LONG Thé semi oxydé TAÏWAN BAI HAO WU LONG Thé semi oxydé TAÏWAN • Feuille sèche aspect :feuille volumineuse noire et brune; quelques éclats argentés révélant les bourgeons parfum: boisé, épicé, pyrogéné • • Infusion couleur : quelques feuilles tabac , d’autres plus vertes, certaines tirant sur le rouge parfum: fruitées/boisées –mouillées (osier)/épicées vanillées ,châtaigne • • Liqueur: couleur : cuivrée texture: lisse, sans aucune astringence saveur :fine amertume aromes: ceux de l infusion, complexes: châtaigne, fruits secs( pruneau, abricot sec)épices douces (canelle, réglisse) profil aromatique : thé qui prend son temps , s’enchainant harmonieusement et s’amplifiant Mode de préparation Gong fu cha :5 infusions successives de 20-40 secondes Set à deguster 6-7 ‘ à 95° • • • • Village de Beipu district Hsin Zhu (150ha/200m) nord Taiwan Parfum unique : piqure d’insecte enraye la croissance des jeunes pousses-> couleur parme violet Récolte : juin – aout( période activité du paoli) donc pas d’insecticide Thé oxydé 50à70%, faible %en théine Wu Long :« dragon noir » se réfère à la couleur sombre de la feuille Oolong Fancy, Oriental Beauty THE ASSAM Thé noir Dhelakat Nord Est de l’Inde , entre le Bangladesh, la Birmanie, la Chine, région de faible altitude, traversée par le Brahmapoutre, recouverte de foret tropicale produit la moitié des thés indiens Régime de pluies++++ 4 récoltes /an dont l essentiel entre avril octobre Très grands jardins > 500ha THE ASSAM Thé noir Dhelakat • • Thé très riche en bourgeons, constitue le meilleur grade et le plus cher des thés d Assam. A l issue de la récolte, le bourgeon est séparé des feuilles suivantes en veillant à ne pas trop les rouler pour qu’ils restent intacts Récolté en mai juin • Feuille sèche aspect: petits bourgeons finement roulés dans le sens de la longueur, couleur tabac Parfum : animal , osier • Infusion Couleur chocolat Parfum: trois pôles typiques étroitement associés cuir , cacao et jasmin et parfois quelques pics zestés • Mode de préparation: Théière terre non granuleuse ou porcelaine de 30cc 8-10g de thé eau à 85°,3’ Set à déguster: eau à 85°pdt 3’ /4’à 95° Liqueur couleur : ébène texture: très peu astringente pour un Assam saveur : très peu d amertume aromes: la note cacao s’impose mais à coté le fruit ( pomme ,fruits cuits ) et le miel apporte richesse et équilibre profil aromatique: très faible astringence rappelle les thés noirs chinois d Anhui ( quimen) , les bourgeons du Yunnan., leur plénitude et leur rondeur